Difficile de savoir sur quel pied danser avec Jane. Rapide, nerveuse, d’humeur changeante, elle passait du coq à l’âne en moins de temps qu’il n’en faut pour reprendre sa respiration. La logique Jane n’était pas simple à percevoir, mais qui irait la repousser ? James, face à elle, déglutit donc, avant de tenter de l’insulter, ce qui fit soupirer Jane, qui secoua la tête :
« C’mon, you can do better than that ! »
L’anglais était vraiment la langue naturelle de Jane, revenant fréquemment à l’assaut quand elle parlait. Avec elle, il valait donc mieux être bilingue. James déglutit donc, tandis que Jane, ne le suçant pas tout de suite, le masturbait doucement. Elle sentait la queue de l’homme grossir et enfler, la délicieuse odeur de ce sexe venant l’enivrer. Par expérience, Jane savait que bien des femmes n’appréciaient pas cette odeur, ni la fellation. Elles trouvaient ça répugnant, et même dégradant. Mais Jane, elle, aimait ça, sans trop pouvoir se l’expliquer. Après tout, un fantasme, ça se vivait, ça ne s’expliquait pas.
James commença donc à l’invectiver avec plus d’assurance, et elle alla fourrer pour de bon sa queue dans sa bouche, posant ses lèvres dessus, et releva les yeux, voyant le visage de l’homme se tordre sous les vagues de plaisir qui le traversèrent. Il se mit donc à l’insulter plus fermement, et elle soupira, remuant sa tête sur lui, glissant sa langue sur sa hampe de chair, léchant ce gros mandrin, comme une sorte de délicieuse et magnifique sucette.
« Hmmmm… !! »
Ce contact était vraiment magnifique, intense et jouissif. Les mains de l’homme se posèrent sur sa tête, et, pendant un certain temps, il ne se passa rien d’autre que les mouvements buccaux de Jane. L’apprentie-sorcière continuait à sucer ce membre avec une énergie tendre et passionnante, relevant fréquemment les yeux pour voir comment son amant réagissait au traitement qu’il était en train de subir… Et, manifestement, il y réagissait plutôt bien, ce qui ne manquait pas de doucement exciter la belle Jane.
Le temps passa donc, jusqu’à ce qu’elle finisse par relever la tête, en reprenant son souffle. Elle s’avança alors, et posa une main sur le torse de l’homme, le renversant sur le lit, puis se coucha contre lui, et l’embrassa, posant ses mains sur ses épaules, fourrant sa langue dans sa bouche.
« Hmmm… Mon voleur de culottes pervers... J’aime sentir ta queue contre moi, you know ? Pose tes mains sur mes fesses, malaxe-les, allez… N’aie pas peur, s’il y a pile la bonne distance pour permettre à des mains de pétrir des culs, ce n’est pas pour rien. »
Jane avait naturellement pris les rênes de leurs ébats, et elle laissa l’homme agir, tout en venant l’embrasser dans le creux du cou. Elle se redressa ensuite, toujours avec un petit sourire sur le coin des lèvres, et posa une question à laquelle elle avait déjà la réponse, mais dont elle aimait bien entendre la réponse :
« Est-ce que tu as envie de moi, James ? »