Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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J'ai lu quelque part que...

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Jalven

Humain(e)

J'ai lu quelque part que...

vendredi 04 septembre 2015, 04:25:19

Son prétexte avait été le suivant :
-Je pars en vacances avec des amis ! Un voyage au Japon ; ça, c'est vraiment un pays qui me plaît ! Leur culture, leur histoire, la bouffe... 'Voyez ?
Et ses parents, habitués à voir leur grand gamin bouger lorsqu'il le pouvait, et le sachant débrouillard bien qu'un peu tête en l'air, ne s’immiscèrent pas d'avantage dans ses affaires que pour lui demander s'il était sûr d'avoir tout ce dont il avait besoin. Après tout, le jeune homme avait été en mesure de réunir lui même l'argent pour ses vacances au travers de quelques emplois étudiants. Peu gratifiants pour la plupart, certes, mais le résultat était là !
Il y avait cependant quelque chose sur quoi Jalven avait menti : il ne partait pas avec des amis, mais seul. Et même si le Japon était une destination qui l'attirait pour les raisons cités, il s'y rendait surtout pour tous ces phénomène étrange qui, disait-on, s'y déroulait fréquemment.
Depuis un petit moment déjà, le jeune homme tenait à jour une petite archive pleine de ces histoires qui se racontent ici et là à propos de monstres, de démons, d'esprit... Tant des récits effrayants qu'incroyables auxquels il croyait dur comme fer. Selon lui, il n'y avait pas de doute : il existait sur cette planète des êtres qu'on qualifierait de surnaturels. Peut être même des créature venues d'une autre planète. Tout ce qu'il fallait faire, c'était les rencontrer.

Persuadé que le surnaturel était quelque chose de concret, Jalven se plaisait à collecter rapports et témoignages sur le net. Bien sûr, savoir reconnaître les canulars des informations solides n'était jamais très simple ; mais en général, il suffisait de se fier à la précision des renseignements fournis : plus il y avait de détails, plus l'histoire avait de chance d'avoir été inventé. La plupart du temps, Jalven considérait l'un de ces récits comme sérieux lorsqu'il sentait que l'auteur écrivait ça davantage pour se soulager d'un poids que dans l'espoir d'être cru par les internautes. La ville de Seikusu était d'ailleurs la scène du plus grand nombre de ces histoires en lesquelles le jeune homme sentait qu'il pouvait adhérer. Ainsi avait-il décidé d'y passer une petite semaine.

*
**

Le petit appartement qu'il s'était trouvé, bien qu'il se situait à quelques petites minutes de marches du cœur de ville, était très calme. Il avait consacré le jour de son arrivé et le suivant s'installer, ou du moins à prendre ses marques et a explorer les proches environs. Au troisième jour, il était sorti tard le soir pour s'amuser, boire quelques coups, sans manquer d'ouvrir l’œil : il restait à l’affût du moindre signe étrange, de la moindre manifestation qui pourrait occurrer... Tout en sachant très bien que s'il se passait quelque chose, cela se jouerais directement près de chez lui, peut être chez le voisin d'à côté. Ça, il en était sûr parce qu'il n'avait pas choisi son appartement par hasard : plusieurs témoignages à propos d'un esprit résidant non loin circulaient sur internet ; une entité frappeuse aux motivations encore inconnues.
Naïvement, Jalven s'était dit qu'un fantôme pouvait être un bon point de départ pour sa première rencontre surnaturelle. Parce que oui, dans le cas où quelque chose se manifeste, cela serait tout nouveau pour le jeune homme qui, malgré ses efforts, n'avait  jamais observé de ses propres yeux un événement invraisemblable.

Il le sentait, quelque chose se passerait cette semaine. Et il avait hâte !
C'est dans cet état d'esprit qu'il pénétra dans son petit 20 mètres carrés, verrouillant derrière lui avant de s'ouvrir une bière qu'il commença à descendre devant la fenêtre.

Narcisse

Créature

Re : J'ai lu quelque part que...

Réponse 1 mardi 15 septembre 2015, 13:25:47

"That was a terrible idea, boy."

Un murmure exagérément sensuel vient de vibrer à son oreille gauche ; la voix d'une jeune femme, et son souffle tiède et discontinu, vibrant contre son pavillon. Un chuchotement tout ce qu'il y a de plus réel et, pourtant, s'il se retournait, même s'il scrutait les moindre recoins de la pièce, ou s'il parcourait les lieux en brassant l'air autour de lui, il ne trouverait rien d'autre que du vide et du silence : il n'y a personne d'autre que lui en ces lieux, il est bel et bien seul avec sa bière. S'il dispose d'un certain sang froid, il se peut qu'il réalise que la voix était porteuse d'un fort accent français.

La spectre, elle, l'observera en s'amusant de ses réactions, quelles qu'elles soient. Il faut dire que l’intrusion de Jalven l'a mise dans une humeur plutôt joueuse, même si cela n'était pas gagné d'avance.

Elle s'était d'abord sentie ronchonne, en étant réveillée par cet importun, le jour où celui-ci avait emménagé. Elle qui dormait depuis si longtemps qu'elle en avait perdu son unité, et que son essence commençait à flotter au hasards dans la maison. Assoupie depuis si longtemps qu'elle en était devenue soupe, tout simplement. Une masse d'ectoplasme sans masse, et sans rêves. Le retour à la conscience de soi avait d'abord été fortement déplaisante et l'avait rendue carrément ronchonne. Elle se serait jetée directement sur l'intrus pour le griffer et le mordre, si elle n'avait pas été si réticente à l'action durant ses premiers instants d'éveil.

Et puis elle l'avait observé s'installer, observant distraitement qu'il était français, lui aussi, sans lui porter grand intérêt, se demandant quel sort elle devrait lui faire subir. Jusqu'à ce qu'il ouvre son ordinateur portable, et que l'idée d'en apprendre plus la fasse approcher. La tête au dessus de l'épaule de Jalven, elle avait grappillé pas mal d'informations pour le moins croustillante.

Intéressé par les fantômes, donc !
Pas là par hasard, donc.

C'était bien la première fois que quelqu'un cherchait à la rencontrer volontairement. Elle avait "de la visite" en quelque sorte. Bien sûr le visiteur méritait une correction ; lorsqu'on rend visite à Narcisse, on ne range pas ses chaussettes dans le tiroir de la commode sans avoir demandé la permission. Elle avait donc décidé de le taquiner un peu, ce compatriote. Le fait qu'il soit là pour voir des fantômes était en quelque sorte une aubaine, car elle allait pouvoir s'amuser un peu avec lui sans pour autant craindre qu'il fuit à la première escarmouche.

Narcisse compte bien faire durer le jeu le plus longtemps possible, et c'est pourquoi, à moins d'un évènement imprévu, elle ne se manifestera plus de la soirée.

Jalven

Humain(e)

Re : J'ai lu quelque part que...

Réponse 2 mardi 22 septembre 2015, 19:45:16

[HRP : je vais essayer un style de narration au présent pour ce RP, histoire de voir ce que ça donne]


Comme l'ectoplasme s'y attend, Jalven fait prestement volte-face. Effarement, stupéfaction, perplexité : telles sont les émotions qui bataillent sur ses jeunes traits lorsqu'il constate qu'il n'y a personne avec lui.
Quand il retrouve le fil de ses pensées et sa contenance, sa première réflexion se veut rationnelle :
- J'ai laissé une vidéo lancée sur le PC ?
Quel genre de vidéo, hm ? Au vu du murmure qui s'était glissé à son oreille, la question n'a pas besoin d'être posée.
Il y a quand même une note d'espoir fébrile dans sa voix. Et si ça n'est pas une vidéo ? Et s'il y a quelque chose... Ou quelqu'un qui rôde dans l'appartement ? Jalven ne peut pas rester immobile une seconde de plus. Il se détourne de la fenêtre et retourne vers son PC pour en scruter l'écran. Il n'y trouve rien de particulier, et se retrouve à la fois inquiet et excité !
- Il y a quelqu'un ?
Bien sûr qu'il y a quelqu'un. Mais énoncer la question tout haut le fait s'exalter. Il sait. Enfin ! Il savoure cet intense moment d'ivresse lorsqu'il se dit que toutes ses recherches, il ne les a pas faite pour rien. Qu'il n'a pas investi son énergie dans des fables. Qu'il est sur le point de faire une rencontre paranormal !
Il erre dans le petit appartement, inspectant quand même sa salle de bain et le hall d'entrée, au cas où. Il ne trouve rien ni personne, même lorsque les minutes passe. Sont entrain s'amoindrit, jusqu'au point ou il suppose qu'il s'est imaginé la voix dans sa tête.
Il reste éveillé encore une heure ou deux, nourrissant le piètre espoir d'être de nouveau visité par ce timbre sensuel. Maintenant qu'il y pense, il se retrouve surpris d'avoir sentit rouler au creux de son oreille une telle chaleur. Peut être a-t-il besoin d'une certaine compagnie.

*
**

Le lendemain, Jalven se réveille tôt et, bien qu'il ai peu dormi, il se sent revigoré. Son enthousiasme est de retour et le pousse à se jeter hors du lit. Il fonce jusqu'à sa salle de bain pour y prendre sa douche du matin, mais se fige. L'idée qu'une entité soit venue hier le tourne encore dans la tête. Une entité féminine, vu sa voix, qui pouvait encore rôder, invisible. Qui pouvait le voir...
Bah ! Une petite pointe de défis vient soulever le cœur du jeune homme. Si elle est là, c'est injuste que cette trouillarde puisse l'observer sans que lui ne puisse simplement la saluer. Tant pis pour elle ! Qu'elle reste planqué si ça lui chante. D'ici qu'elle daigne montrer le bout de son nez, Jalven décide de prendre plus amplement possession des lieux et d'ostensiblement montrer qu'il se sent à l'aise. Peut être que ça irriterait sa colocataire et la pousserait à se montrer plus coopérative.

Sa douche terminée, Jalven sort faire un tour. Chaque pas qu'il fait dehors fait remuer son impatience. Il se dit qu'il manque peut être le moment qu'à choisi le fantôme pour se montrer. Néanmoins, il se fait violence : il fixe que s'il laisse trop transparaître son intérêt pour ce spectre ci, ce dernier peut se jouer de lui et le tourmenter en mettant sa patience à rude épreuve. Bien sûr, Jalven ne réalise pas encore que l'ectoplasme s'est renseigné sur ses centres d'intérêt en s'autorisant nombre de coups d’œils indiscrets sur l'écran de son ordinateur portable. Il est trop occupé à se demander dans combien de temps il doit rentrer, un peu comme ce dilemme du délais avant de répondre au SMS d'une jolie fille.

La matinée, c'est ce qu'il décide. Quand elle s'achève, il s'achète de quoi manger sous la forme de ces petits plats typiques qu'on cuisine dans la rue. Il manque de prendre une deuxième part mais se ravise. Les fantômes ne mangent pas. Et même s'il mangent, il ne le mérite pas à moins de se montrer.
C'est avec son petit plat à moitié consommé qu'il ouvre la porte de son appartement. Il laisse la barquette près de son PC portable, juste le temps de s'allonger sur le lit un bref moment.

Narcisse

Créature

Re : J'ai lu quelque part que...

Réponse 3 samedi 26 septembre 2015, 17:00:33

Un peu décevant, que ce manque de réaction de la part du jeune homme. Contrariant, même.

Il avait encore osé prendre sa douche le lendemain matin, alors qu'une présence potentiellement maléfique rôdait autour de lui, invisible. Bon, c'était certainement qu'elle avait sous-estimé la détermination du jeune homme à rencontrer des êtres surnaturels. Ses victimes précédentes n'avaient croisé sa route que par pur hasard. Réaction puérile peut être, mais Narcisse se sentait soudain défiée, du coup. Elle n'essaya pas de lui jouer des tours pendant qu'il était sous la douche (ce qui était certes tentant ; quoi de plus désopilant que de s'en prendre à un mortel nu et savonneux, et de le regarder se débattre sous les impulsions contradictoires de sa peur, sa pudeur, sa rationalité, sa répugnance à mettre de l'eau partout sur le carrelage ?) Elle préférait ménager ses effets, le laisser un peu dans l'incertitude. Elle n'entra même pas dans la salle de bain avec lui. Elle aurait pu rester dans la cabine et flotter à quelques centimètres de son dos, pendant qu'il se nettoyait. Mettre l'idée d'un corps de jeune femme contre celui de Jalven, bel et bien vivant, réel et sensible. Poser ses yeux plus près et plus bas que ne l'aurait osé une vraie femme.

Mais elle avait déjà fait tout ça le jour précédent. Elle attendit donc qu'il ait fini ses préparatif pour sortir avec lui -s'imaginait-il qu'elle était enfermée dans cet appartement ? Cela n'était pas forcément la meilleur des décisions, tant la promenade n'était visiblement qu'un prétexte pour rester à l'extérieur. Elle serait volontiers rentrée avant lui si elle n'avait pas voulu être sûre qu'il ne se passerait rien d'intéressant en son absence.

Autant dire qu'elle était un peu agacée lorsque Jalven s'allongea sur son lit. Quel type ennuyeux, en fait ! Il méritait bien qu'on lui secoue un peu les puces. Prise par son exaspération du moment, elle flotta par dessus le jeune homme et se posa sur lui, à califourchon sur son ventre. La couverture bruissa doucement et Jalven pu sentir un poids chaud sur son ventre ; à peine plus lourd que celui d'un chat, mais définitivement d'une autre texture.

A peine a-t-il pu réaliser que quelque-chose d'anormal se produit, que Narcisse se met à glousser à voix haute, savourant déjà son méfait ; une fraction de seconde avant de lui planter un doigt dans l’œil, et de s'élever à nouveau dans les airs.

[PS : Quelle idée de respecter la concordance des temps aussi ?]

Jalven

Humain(e)

Re : J'ai lu quelque part que...

Réponse 4 dimanche 27 septembre 2015, 11:31:03

A mesure que les heures passent, Jalven se sent de plus en plus épiés. Il sait. Il y a une présence, comme un murmure toujours perché sur son épaule ; mais pas jusque dans sa salle de bain. Naturellement, Jalven en vient à se questionner. Non pas que se laisser regarder soit l'un de ses fantasmes, évidemment, mais que cette étrange présence s'estompe lorsqu'il se douche lui fait formuler deux hypothèse : soit le spectre, est de sexe masculin. Soit il est juste pudique.
L'histoire montrera au jeune homme qu'il se trompe, mais il n'en est pas encore là.

Pour l'heure, il est encore allongé sur le dos. Jusqu'à sentir cette curieuse sensation contre son ventre.
Au début, il l'assimile à ce que l'on ressent lorsque nos tripes se nouent pour telle ou telle raison. Mais il ne lui faut pas plus d'une seconde pour se rendre compte que ça n'est pas ça. Qu'il s'agit d'un poids, léger, mais bien concret comme en témoigne le bruissement des draps.
Et ce rire féminin qui s'élève dans l'air...
-Qu'est-ce que...
Fait-il en voulant se redresser vivement sur les coudes. Malheureusement, sa manœuvre conduit son œil gauche à rencontrer l'index piégeur pointé là, invisible mais bien solide.
-Aarh !
Il roule sur le côté, les deux mains sur le visage dans une vaine tentative d'estomper ce mal de chien. Il grogne sa peine, et surtout sa vexation, et se redressant pour de bon avant de lever un poing vengeur.
-Ok, c'est la guerre !

*
**

Les heures qui suivent son misent à profit par un Jalven passablement remonté. Il retourne à l'extérieur pour quelque course. Il se procure de grandes fiches de papier glacé, des banderoles, et de gros marqueurs. En Anglais, lorsqu'il est rentré, il inscrit divers choses sur les supports telles que « appartement du fantôme de la folle du 5ème, visite gratuite », de grosses flèches pour indiquer le chemin, et des petites notes faussement factuelles telles que « Gertrude, 1970-2014, vivait ici jusqu'à se pendre pour, d'après sa lettre d'adieux échapper au contrôle mental des « reptiliens ». Puisse-t-elle reposer en paix ».
Le jeune homme installe le tout dans le hall de l'immeuble, jusqu'à l’appartement qu'il occupe. Pour compléter le tableau, il place dans la pièce à vivre de nouvelles annotations toutes plus improbables les unes que les autres, impliquant que cette prétendue Gertrude souffrait de grave problème d'irritation de la peau du crâne parce qu'elle passait ses journée et ses nuits avec des chapeaux conçus à partir d'aluminium alimentaire sur la tête pour bloquer les ondes des satellites du gouvernement qui la traquait. Tel était l'image qu'il allait donner de sa colocataire. Une manœuvre puéril, peut être cruelle pour une défunte, mais elle l'avait cherché. Qu'elle craigne Jalven !

Lorsqu'il en a terminé, Jalven redescend dans le hall. Il attend de voir passer quelqu'un qui pourrait s'intéresser, sans se douter que le spectre peut sortir de l'appartement pour lui tomber dessus.

Narcisse

Créature

Re : J'ai lu quelque part que...

Réponse 5 lundi 28 septembre 2015, 00:38:02

Mais c'est quoi un réptilien ?

Narcisse reste pour le moins perplexe face à la manoeuvre du garçon. S'imagine-t-il qu'elle va se sentir visée ? De toute évidence, il croît avoir déniché un appartement hanté, avec sa fantômette attitrée, attachée pour toujours au lieu de sa mort. Ou quelque chose comme ça. Narcisse commence à trouver la chose d'autant plus amusante que Jalven, n'ayant aucun moyen de montrer le moindre indice de présence d'une quelconque entité surnaturelle, se met lui-même en avant dans une situation potentiellement absurde. Elle observe avec intérêt les manigances du garçon et, lorsque celui-ci se poste dans le hall pour attendre de futur curieux, elle décide de sortir de l'appartement et de faire le guet dans la rue ; un premier groupe de flâneurs ne tarde pas à être attiré par les affiches.

"C'mon dad, that looks so cool !
- That looks like bullshit, you mean...
- But it's free, hon' ..."


Une petite familles de trois anglophones d'outre-Pacifique, et leur fille d'une dizaine d'année décide de suivre la piste laisser par Jalven. Le père, un grand type d'une quarantaine d'année, bien nourri et pratiquant visiblement un peu de gonflette, un tatouage surchargé couvrant l'avant bras gauche, habillé d'un t-shirt et d'un bermuda. La mère, une petite femme plantureuse et un peu grassouillette et jean et débardeur. Leur fille, d'un dizaine d'année, plutôt mince et qui commence à pousser en hauteur, habillée d'un legging et d'un t-shirt un peu trop grand. Tous trimbalent leurs baskets avec démarche insouciante du touristes.

Les trois passent la porte, lancent un regard interrogateur au jeune homme ;

"Hello... is that some haunted house ?"

Les trois dévisagent le jeune homme, tandis que le chef de famille fourre les mains dans ses poches. Le temps que le garçon réponde, Narcisse se sera glissée dans son dos pour murmurer à son oreille, en caressant le pavillon d'un souffle semblable à celui de la première apparition :

"C'était encore une bêtise, Jalven..."

Cette fois le ton est moins traînant, moins exagérément sensuel, plus amusé. Elle reculera ensuite pour envoyer un coup de pied dans le pli du genou du jeune homme, offrant aux américains un spectacle, si ce n'est awesome, au moins awkward.

Jalven

Humain(e)

Re : J'ai lu quelque part que...

Réponse 6 mardi 13 octobre 2015, 21:17:36

Lorsque Jalven voit les touristes errer jusqu'à lui, il est rassuré de ne pas avoir à faire à des Japonais ; ça n'est pas qu'il ne les aime pas, mais leur accent à tendance à rendre leur Anglais difficile à comprendre.
Décidé à tout faire pour que le fantôme qu'il supposait lié à cet appartement se montre enfin et cesse de se jouer de lui, le jeune homme s'apprête à  tous les accueillir. Mais tandis qu'il inspire et formule une première syllabe, cette voix familière vient lui chatouiller le tympan. De surprise, sa gorge se bloque, ses sourcils se haussent, ses yeux s'écarquillent, et sa tête pivote juste au moment ou un pied  taquin s'écrase derrière son genoux.
-Que... !
C'est tout ce qu'il à le temps de bafouiller avant de perdre son équilibre. Miracle : il parvient à se rattraper ; disgracieusement, certes, mais ça lui évite de finir le nez par terre.
En réaction à son petit « pas de danse », la famille le dévisage. Les deux parents restent perplexes, la fillette est plus amusée qu'autre chose.
-Are you okay ? Lance la petite femme avec une mine qui se veut soucieuse, mais qui semble surtout crier quelque chose comme « mais dans quelle galère on vient encore de se fourrer ? »
-Hu, yeah... Yeah ! Please, come in.
En grimpant les étages jusqu'à son appartement,  Jalven est tant fâché qu'exalté.  Le fantôme doit être là, tout près, à rôder en attendant le bon moment. Ou peut être bien qu'il ne fera rien du tout pour que le jeune homme se retrouve le bec dans l'eau. Tant pis, elle décide de donner tout ce qu'il a. Ainsi, en grimpant les escalier, il précise :
-You know, the spirit haunting this place is quiete playfull despite his previous life. When she was alive, that girl spent a lot of time walking accros these stairs looking for some illuminati agents wich she think were looking for here, or such things. I'm sure you can feel this atmosphere of anguish all around you, don't you ?
Jalven sait qu'il raconte n'importe quoi, mais son air assuré donne un peu de poids à son discours. Vraiment un tout petit peu. Il sait qu'il ne doit pas marquer de pause et submerger ces gens sous des informations toutes plus absurdes les unes que les autres pour ne pas leur laisser le temps de penser.
-I can say these stair, as common as they look, were a crucial place about our spirit. As she spent a loot of time in it, she was often trying to knock at some door to convey people about her nonsense. Back in the day, a rumor tell she was so desperate that she...
Il regarde vers la petite fille, puis vers les parents avec un air faussement contrit.
-That she, you know. Wad ready to do anything just for people to tell her they belive in her crap. See that door ? Fait-il en passant devant la porte d'un voisin qu'il ne connaît même pas. That's the first apartement she knock at when she was alive. But the personne who were living here never trusted here nor let her in. A lot's of frustration around this place, so.
Timing parfait, il arrive à ce moment devant la porte de son propre appartement. Il en dévreouille la porte et invite la petite famille a entrer.
-So, what do we have here, prélude-t-il après qu'il soit tous entrer tout en réfléchissant par où commencer.


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