Phéledérus était assise sur un rocher surplombant le trône du seigneur pourpre. Elle s'y était glissé rapidement, à l'aide de ses gigantesques bras décharné...
Du haut de son rocher, elle imitait une reine, saluant des sujets invisibles. Toisant de son regard blanc les serviteurs venant s'agenouiller pour lui dire de belle chose. Elle sourit et ricana avant e regarder le trône impressionnant d'Arsl'ath Malk. La voilà à fantasmer, s'imaginant à sa place, à la tête de cette légion infernale et destructrice...
- Tu en rêves n'est ce pas ?
Comment un être si imposant pouvait il être si discret !? Elle sursauta en reconnaissant la voix de son amant envers qui elle nourrissait de bien vilaine intention. Elle se redressa donc et se courba...
- Uniquement de vous messire. Fier sur votre trône...
- Haha. Tu mens si mal ma douce... viens donc là !
Il lui tendit une main nettement plus large que la sienne. La reine blanche accepta volontiers et y déposa sa main squelettique. Il l'aida donc à descendre de cette roche et assista son atterrissage sur le sol. Leur taille était sensiblement identique, bien que Phéledérus entrait six fois dans la carrure impressionnante du seigneur pourpre.
- Tu veux un trône ? Ce que je te donne ne te suffit pas...
- Oh... heum oui... mais je suis reine de votre noirceur !
Elle lui sourit d'avantage, minaudant comme une adolescente naïve et timide. Son visage ne cessait d'ailleurs d'observer le sol. Ses longues griffes glissèrent sur la peau rouge de son seigneur et elle vient se blottir contre son corps brûlant.
Le souffle de celui-ci caressait son cou et elle se surprit à frémir... il approcha ensuite ses lèvres de son oreille et parla à voix basse.
- ... je viens réclamer ce que tu me dois, ma reine !
Le corps de Phéledérus se raidit, elle chercha à écarter les bras mais ceux du seigneur pourpre était venu l'enfermer dans un étau de muscle et de méchanceté. Elle redressa alors sa tête et ouvrit grand sa bouche, dévoilant de petit croc aiguisé et pointu... Arsl'ath Malk rapprocha son visage du siens et fit de même, dévoilant des canines bien plus épaisse et ruisselante de bave.
Elle parvient tout de même à le mordre dans le cou, faisant gicler des quantités importantes de sang poisseux et épais. Ses bras prisonniers ne se laissèrent pas faire non plus et elle planta ses griffes ici et là dans le corps du seigneur pourpre, cherchant à lui faire lâcher prise.
Le démon majeur la repoussa et elle tomba cul contre terre, les crocs plein de sang et de lambeau de chair. Elle se retourna à quatre patte et fit quelque pas avant de se relever, cherchant à s'encourir le plus loin possible. Mais la masse musculeuse d'Arsl'ath Malk lui tomba dessus...
Une large main la plaqua au sol, sur le ventre. L'autre s'empara de son crâne pour le tirer en arrière, pliant à outrance sa nuque. L'arrière du crâne de Phéledérus vient se plaquer contre le haut de son dos. Et malgré sa souplesse et son corps allongé, quelques vertèbres craquèrent dans un bruit sinistre... mais la reine continua de gesticuler, d'hurler en se tortillant dans tout les sens comme une antilope sous la poigne d'un fauve.
Malk lui grogna plus fort qu'elle. Elle était sienne, et la voir se rebiffer ainsi ne lui plaisait qu'a moitié.
Il rapprocha alors sa gueule de celle de la reine pour en faire jaillir sa longue langue tentaculaire qui se logea directement dans le fond de la gorge de Phéledérus. Elle mordit un grand coup, entaillant profondément la langue du démon qui ne broncha pas, forçant simplement sa progression, venant se déchirer contre les canines de la reine qui réouvrit la bouche et le mordit par à coup.
Un bien étrange baiser, plein de sauvagerie et de douleur. Car la langue c'était glissé dans le fort intérêt de la démone et se tortillait dans son ventre.
Arsl'ath Malk retira sa langue et la retourna ensuite, faisant pivoter son corps anorexique pour la plaquer sur le dos. Ses genoux virent clouer ses maigres biceps au sol et il empoigna a deux main la tête de la pauvre démone pour la rapprocher fermement de son membre encore caché sous son pagne. Il cracha une grosse flopée de sang avant de parler sur un ton partagé entre colère et excitation.
- Suce !
Elle montra alors les crocs tandis que le membre de son maître gonflait pour prendre de l'ampleur.
Celui ci fronça les sourcils et frappa sans contenance sur le visage de la reine, brisant une dizaine de ses dents qu'elle recracha mollement sur le côté.
- Suce !
Et le même cinéma recommença, la reine se rebiffa, se préparant à mordre le membre du démon... il la recogna avec force et elle se mit à geindre. Ses cries devinrent stridents, comme les pleures d'un bébé surréaliste. Mais cela n’émeut pas le moins du monde le seigneur pourpre qui plongea son sexe dans une bouche édentée...
Il n'eut même plus à l’ordonner que les lèvres de la reine avalèrent goulûment le glaive d'Arsl'ath Malk et une fine langue de serpent s'enroula autour.
Un amour de démon... la reine blanche était l'une de rare à procréer d'une façon similaire aux humains. Avec un temps de gestation dans son ventre puis l'accouchement d'un être qui grandira pour devenir un démon grand et puissant. Il était difficile de dire si elle avait besoin de foutre démoniaque pour engendré où si elle était capable de procréer sur commande. Cependant, elle avait insisté pour que son seigneur lui face l'amour. Et ils s'adonnaient donc régulièrement à une macabre parodie de l'acte sexuel humain. Si l'un comme l'autre pouvaient éprouver excitation et plaisir, ils seraient à l’apogée de l'orgasme. Douleur, sang, violence... un cocktail gagnant pour les démons.
C'est pour cela qu'il était parfaitement normal de voir la reine aspirer comme une affamée le membre d'Arsl'ath Malk, bavant comme une vilaine petite gourmande et ramenant comme elle pouvait se bras pour s'agripper au bras de son maître qui la forçait à s'empaler toujours plus loin.
Elle ferma les yeux, gémissant et se plaignant à la fois, gesticulant plus lentement, comme résignée et concentrée sur ce qu'elle faisait.
Il ne tarda pas au démon d'éjaculer, en grand quantité, faisant déborder la bouche de Phéledérus qui peinait à avaler ce bouillon chaud et grumeleux.
Le démon majeur se redressa lentement, abandonnant sa prise et observant la silhouette décharnée de la reine qui essuyait ses lèvres pleine de foutre et de sang... Elle était pleine, car en effet, ne disposant de pas d'autre orifice, la reine blanche n'avait pas d'autre moyen pour ingurgiter les quantités de sperme nécessaire à la création de ses fils.
Le démon se retourna lentement, observant une troupe de berserker qui n'avaient rien raté de la scène. Leur excitation dépassait très franchement de sous leur pagne et les moins peureux d'entre eux étaient occupé à se tirer le poireaux.
La reine les observa à son tour et compris... se se redressa vivement et recula contre les cavités de la montagne, toutes griffes dehors, fièrement campé sur ses fines jambes.
- TU NE ME LES PRENDRAS PAS !
- Je n'ai rien à te prendre... ils sont miens tandis qu'ils grandissent dans ton ventre !
- J'aurais dû te bouffer la bite ! Sale con, approche si tu les veux !
Le seigneur pourpre vu rouge et marcha d'un pas décidé vers la reine qui avait reprit du poil de la bête semblait il. Mais elle resta sur la défensive, gardant son dos cloué contre la roche et préparant ses griffes à lacérer le corps du démon majeur.
Une fois à porté, ses longs bras allèrent balafré le visage du seigneur pourpre qui se saisi de ses poignets, ne manquant pas d'être profondément entaillé.
Elle décida donc de le mordre mais le seigneur pourpre lui assena un violent coup de crâne qui fit partir sa tête en arrière. Ses larges mains se saisir d'elle, la manipulant à sa guise. Il sera son petit coup pour la jeter sur son côté et se rua sur elle... Il la força à se mettre à genoux, d'une main il emprisonna ses poignets dans son dos et de l'autre il agrippa sa tête pour la penché vers l'avant.
- Donne moi mes fils !
Hurla le seigneur démon, ce qui eut pour effet de faire trembler l'entierté de la montagne. Mais la reine blanche ne céda pas, animée d'une agressivité encore plus grande que précédemment.
- Dois je te secouer comme un vulgaire sac de foutre pour que tu me les dégueules !
Elle ne dit rien, se contentant de continuer à hurler, cherchant à se défaire de cette posture contraignante.
Arsl'ath Malk camper à genoux dans son dos observa la croupe décharnée et sèche de sa reine... un véritable tue l'amour pour un être humain, mais un moyen de plaisir sans limite pour le seigneur démoniaque qui eut une nouvelle érection. Son gland vient se frotter contre la peau sèche et tendu de la démone qui gesticula de plus belle.
- Je vais t'enculer comme une truie ! Tu hurleras si fort qu'ils sortiront de ta gorge d'eux même...
Il relâcha la tête de celle-ci, lui offrant le loisir de l'observer dans son dos. De sa main libre il réclama une armée qu'un de ses berserker lui balança. Un glaive, c'était de propos... il sourit avant de rire lourdement.
Le glaive se plongea ensuite, un peu au hasard, dans la croupe sans orifice de Phéledérus... ce petit manque ne serait plus un problème, et l'entaille du glaive fut rapidement écarté par l'énorme gland du démon majeur qui s'y précipita. Il commença à aller et venir dans le peu de chair de la reine, coinçant son gland entre eux plaques osseuses et l’articulation du haut de ses cuisses. Ainsi donc, il se rapprocha le plus d'une sodomie traditionnelle.
Et comme il l'avait dit... la reine hurla d'avantage, se même geignement strident et dégueulasse... elle ouvrit grand la bouche et cracha de la bave et du sang. Était ce pour faire plaisir à son maître, pour mettre fin à sa douleur ou parce qu'elle était comblé... difficile à définir. Mais elle se mit à vomir des amas de chair gluant et gesticulant qui ressemblait vaguement à des bébés. Elle en cracha plusieurs, ouvrant sa bouche à l'extrême pour laisser passé ces petits êtres d'une dizaine de kilo. Le tout en se faisant secouer par les gros coups de bassin du seigneur pourpre.
Cette macabre satyre de la reproduction humaine dura des heures. Elle dégueula une petite centaine d'individu et la plaie utiliser par le seigneur pourpre fut plusieurs fois inondé de sperme... et au final, c'était une démone encore plus rachitique, à moitié morte, frémissante et haletante qui s'écroula au sol. Son visage tomba à côté de son dernier rejeton qu'un berserker vient chercher. Tout ses enfants étaient systématiquement attraper par ceux ci et emmené dans un autre endroit, afin que leur mère ne puissent jamais dresser sa progéniture contre Arsl'ath Malk.
La reine blanche observa d'un regard implorant le berserker mais n'eut la force de l'empêcher de prendre son dernier petit.
Le seigneur pourpre, qui se redressait lentement, ordonna au démon de relâcher l'enfant...
- Tu peux le garder celui-la...
- M... merci seigneur !
Le petit fut posé à côté du visage de sa mère, et la grosse boule ridicule chercha à l'enlacer de ses petits bras.
- je te le laisse... en souvenir de ce jour !
Arsl'ath Malk se rapprocha... mais elle ne se souciait plus de lui, hissant mollement sa main pour caresser son fils.
- En souvenir de notre union...
Il leva un pied et écrasa le petit de Phéledérus, explosant sa chair, rependant ses entrailles sur le sol et sur le visage de celle-ci... alors qu'elle était sur le point de l’effleurer du bout de ses longs doigts.
- En souvenir de ce que tu me dois... ma douce reine !
Et il s'en alla, la laissant là. Heureux d'avoir une centaine de démon supplémentaire à rajouter dans ses rangs...
Alors qu'il descendait les escaliers au cœur de sa montagne, un cri plus puissant que tout ceux qu'aurait pu pousser Arsl'ath Malk retenti et fit trembler les parois rocailleuse. Les berserkers se retournèrent inquiet, mais le puissant démon leur firent signe de continuer d'avancer.
- La colère d'une mère n'a pas de limite...
Je vous conseil de vous cachez pendant les millénaires qui viennent. Il se pourrait qu'elle n'ait pas trop apprécié ce que nous venons de lui faire ! HAHAHAHAHA !
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Hrp/
Toujours avec cette envie de développer l'univers de mes joyeux démon, j'ai eu envie de décrire une scène de leur vie au seins de Souffle-Mort.
Histoire de donner un peu le ton...
