telle est prise... [pv shiro]

C'était il y a deux heures à peine. Edenna se trouvait dans le parc, à reluquer les jeunes filles en fleurs qui poussaient sur les pelouses depuis que les beaux jours étaient arrivés. C'était un des bons côtés qu'elle trouvait à avoir migré sur Terre voilà une vingtaine d'années. Certes sur Terra, elle pouvait satisfaire ses appétits sexuels à la seconde où elle en ressentait l'envie, et de la façon la plus lubrique qu'il soit, mais ici, c'était différent. Il fallait mériter sa pitance... se faire discrète... effacer ses traces...
Comme un félin en chasse, la belle brune ondulait entre les bosquets odorants et observait les hordes de jeunes filles insouciantes qui s'agglutinaient un peu partout. Il lui fallait une proie isolée...
Rapidement, elle en repéra une. 16 ans tout au plus. Très jeune par rapport aux habitudes d'Edenna, mais elle avait envie de chair fraiche. Elle voulait éveiller un corps juvénile aux plaisirs des sens, être la première à glisser sa langue sur son cou jusqu'entre ses seins, mâchouiller des tétons que nul n'avait jamais touché.
Cette jeune fille-là semblait correspondre. A la manière dont elle se tenait à l'écart des groupes, assise sur un banc, un livre posé sur ses genoux, Edenna voyait bien qu'elle n'avait pas conscience de ses formes naissantes et de l'attrait qu'elle pouvait représenter pour le sexe opposé... ou son propre sexe en l’occurrence.
*par-fait.* Pensa la brune, et elle passa à l'attaque.
L'affaire fut réglée bien plus rapidement qu'elle l'escomptait. Armée de deux glaces achetées à un marchand, elle s'était invitée sur le banc de la jeune lycéenne, avait simulé le dépit et expliqué que son rencart l'avait plantée et qu'elle se retrouvait avec deux dessert et personnes avec qui les partager, puis avait offert l'une des crèmes glacées à la gamine qui avait aussitôt accepté, une lueur concupiscente dans le regard qui avait atterré la jeune femme.
*pour l'innocence, on repassera!* Elle ne croyait pas si bien dire...
Avec un regard digne de la pire des salopes qu'il lui ait été donné de rencontré, l'adolescente entreprit de lécher méticuleusement les trainées de glace fondue qui coulaient le long de son cornet. Elle prit son temps, la garce, et ne lâcha pas un instant des yeux la femme éberluée. Enfin, après quelques minutes de cet indécent manège, elle lui dit :
"Alors comme ça, vous cherchez à partager un dessert? Je connais des endroits sympa où on peut se régaler sans être dérangées..." A ces mots, elle laissa échapper de sa langue dardée une grosse goutte de glace à la vanille qui vînt mollement s'écraser sur le bras d'Edenna.
"Le chaud et le froid sur la peau c'est ce que je préfère" articula la lycéenne avant de se pencher, sans cérémonie, sur le bras de l'inconnue pour y lécher la glace fondue.

Pendant ce temps, Edenna n'avait pas prononcé un mot ni esquissé le moindre geste. Si elle s'était attendue à ça! La jeune fille était tout sauf une vierge effarouchée! Si jeune... Qui pouvait bien l'avoir éveillée à tant de lubricité? Voilà qui titillait l'intérêt de la créature...

"Hep! Pas si vite!" L'arrêta Edenna alors que la gamine se redressait, la langue toujours sortie pour exhiber le reliquat de glace qu'elle avait prélevé sur son bras. "Ca, c'est à moi!" Ajouta-t-elle en la désignant. Elle attrapa alors les cheveux de la gamine pour attirer son visage à elle et suça sa langue pour en extirper tout le nectar. Cette espèce de salope l'avait tant excitée qu'elle avait envie de la lui bouffer, là tout de suite...

Sans se démonter, et avec un regard effronté, la lycéenne reprit son souffle et sourit à la jeune femme : "Tu viens, chérie?" Lui dit-elle avec un clin d'oeil salace en désignant l'abri des arbres derrière elle.

C'en était trop pour Edenna! C'était elle qui était censée mener la danse! Pas cette gamine singeant des manières qui n'auraient pas dû être les siennes... Elle la gifla si fort qu'un filet de sang s'échappa de la commissure de ses lèvres.

"Aïe!" Cria la gamine. Enfin une réaction spontannée! "Qu'est ce que vous faites espèce de..."

Elle n'eut pas le loisir de finir, Edenna qui tenait toujours ses cheveux lui secoua la tête et cria "ferme-là! Où est ce que tu as appris des façon pareilles de te comporter!"

Malgré la douleur et la trace de peur qui teintait son regard, la lycéenne eut un petit rire bravache : "Je suis dans un lycée de pointe, madame. On nous y forme à tout, et de la meilleure manière qui soit!"

"quoi??!" S'insurgea la jeune femme. Elle ne pouvait pas y croire...

"Oh, vous savez, on s'entraide beaucoup ici. C'est une copine de terminale qui me donne des cours... de soutien... Elle dit que tout ce qu'elle a appris à faire c'est l'infirmière qui lui a montré, Shiro Ishimi, il parrait qu'elle fait ça avec toutes les filles de terminale qui ont des gros nichons."

De saisissement, Edenna avait lâché les cheveux de la gamine, qui s'était aussitôt reculée sur le banc et se massait l'arrière de la tête en grimaçant.

"Tire-toi." Avait grincé Edenna entre ses dents sans plus la regarder. La lycéenne ne se l'était pas fait dire deux fois et se carapatait déjà, insouciante.


Deux heures plus tard, Edenna avait franchis les portes du lycée. Elle n'avait jamais visité l'endroit. Elle avait envie d'en savoir plus sur cette fameuse Shiro qui semblait partager son goût pour les jeunes filles en fleur...

Le hall était quasiment désert. La fin des cours avait sonné depuis au moins 1/4 d'heures et Edenna craignit que l'infirmière ne soit déjà partie. Elle suivit le panneau "administration" et tomba rapidement sur la pancarte de l'infirmerie. Elle était au bon endroit.

Trois coup à la porte, Edenna vérifia machinalement sa tenue : une longue robe noire fendue qui laissait voir le galbe de ses jolies jambes halées. Ses pieds étaient sertis dans de hauts escarpins noirs. Elle portait ses longs cheveux détachés, dont les pointes caressaient la naissance de ses fesses moulées dans la robe. Son décolleté pigeonnant laissait entrevoir la dentelle d'un soutien-gorge noir. C'était comme qui dirait sa tenue de tous les jours... Espérant qu'il y aurait encore quelqu'un, Edenna attendait.

Pour Shiro, le métier d'infirmière, c'est avant tout un métier basé sur la confiance mutuelle. Les personnes qui arrivent dans son infirmerie remettent leur santé entre les mains de cette femme dont, pour la plupart, ils ne savent pas grand chose. Dans la plupart des cas, Shiro leur rend leur confiance au centuple en plus de les guérir : elle les écoute, les guide, les console et, dans le cas des filles du lycée, peut aller beaucoup plus loin dans les rapports de confiance. En effet, quand une fille vient la voir dans l'infirmerie pour lui parler de ses problèmes d'ordre sexuel, il ne faut jamais très longtemps avant que l'infirmière ne se décide à résoudre le problème en faisant l'amour avec sa patiente. Ayant derrière elle des années de pratique, ainsi que des aventures avec des partenaires diverses et variées, elle a toujours su pousser ces filles au delà de leurs attentes. Et ça a tellement bien marché que les patientes les plus marquées par cette expérience en ont parlé à leurs amies. A leur tour, elles sont venues voir si Shiro était vraiment aussi douée que ce qu'on leur avait raconté. Et elles repartaient pleinement satisfaites. Ainsi, l'infirmière a développé un cours illégal d'éducation sexuelle pour lesbiennes, bisexuelles ou hétéro curieuses, très axé sur les travaux pratiques. C'est sans doute la partie la plus moralement répréhensible de son travail, ainsi que la plus amusante parce qu'une bonne moitié des filles qui passent entre ses mains durant ces fameuses ''leçons'' sont des vierges totales ou des vierges dans le sexe entre femmes. Savoir qu'elle leur apprend ce que peut être le plaisir dans les bras d'un individu du même sexe qu'elles lui procure une joie et une satisfaction difficilement descriptible. Il faut le ressentir pour le comprendre. Certains diront que c'est mal... Mais c'est parce qu'ils n'ont jamais essayé.

Une autre journée se termine pour la jeune femme. Elle a soigné ceux qui en avaient besoin, a couché avec une de ses patientes régulières et a même eu vent d'une rumeur par l'un des professeurs comme quoi elle allait peut-être recevoir une augmentation pour toutes les critiques positives qu'elle apporte à l'établissement par son attitude et son professionnalisme. En somme, les choses vont très bien. Mais alors qu'elle rassemble ses affaires et se prépare à rentrer chez elle, voilà qu'on frappe à la porte de l'infirmerie.

Qui ça peut bien être à cette heure ci ?

Shiro va ouvrir la porte et là, contre toute attente, ce n'est pas une personne du lycée qui se trouve devant elle. C'est une femme brune, les yeux noisettes, un peu plus grande que Shiro, avec un corps à faire se retourner plus d'un homme dans la rue. Le tout enveloppé dans une jolie robe noire fendue et des escarpins noirs. L'infirmière reste un court instant béate d'admiration avant de reprendre ses esprits.

« Je peux vous aider ? »

La femme lui dit qu'elle vient pour lui parler d'une certaine rumeur comme quoi elle formerait sexuellement ses patientes. Le sang de l'infirmière ne fait qu'un tour.

« Vous... vous êtes parent d'élève ? »

Elle répond que non. Shiro soupire de soulagement. L'une de ses plus grandes inquiétudes, qu'on finisse par découvrir à quoi elle joue avec les élèves, ne va pas encore se réaliser.

Ouf. Merci mon dieu.

Shiro invite la femme à entrer, puis verrouille la porte derrière elle. Vu la nature de la discussion à venir, mieux vaut qu'on ne les entende pas parler.

« Alors, de quoi s'agit il ? »

Au grand soulagement d'Edenna, la porte ne tarda pas à s'ouvrir sur une plantureuse jeune femme vêtue d'une tenue d'infirmière si moulante qu'elle aurait parié qu'elle avait été achetée dans un sex shop.
A la vue du léger vêtement de coton menaçant d'exploser à chacun des boutons fermés sur son imposante poitrine, Edenna se demanda si la jeune fille n'avait pas  raison finalement, et que les cours d'éducation sexuelle étaient réellement au programme de ce lycée.

Gentiment, l'infirmière s'effaça pour la laisser entrer et referma la porte derrière elle. Edenna n'y alla pas par quatre chemins, c'était une femme plutôt directe et qui avait vécu suffisamment longtemps pour ne pas tourner autour du pot pendant des heures quand elle avait quelque chose à dire. Malgré tout, elle n'oubliait pas d'être courtoise.

"Bonjour, je m'excuse de vous déranger si tardivement, mais j'avais une ou deux petites questions à vous poser à propos de vos activités. Cet après-midi, une de vos étudiantes m'a assurée que vous dispensiez dans le lycée des cours d'éducation sexuelle..."

Elle laissa la phrase en suspend et fixa l'infirmière d'un regard interrogateur. L'inquiétude traversa brièvement les traits de la professionnelle, qui lui demanda aussitôt si elle était parent d'élève. Edenna fut partagée entre l'envie de rire et se vexer. Parent d'élève? Et puis quoi encore? D'accord elle avait largement dépassé les 130 années de vie, mais tout de même!

"J'ai l'air si vieille que ça?" Demanda-t-elle, avec une moue de dépit.

L'infirmière parut soulagée qu'elle ne soit pas un parent, et elle s'empressa de fermer la porte derrière elle. Edenna n'aimait pas la sensation d'être enfermée quelque part, mais elle comprenait que la jeune femme ne veuille pas être dérangée. Elle notta que l'infirmière ne démentait pas les propos rapportés par l'étudiante, ce qui signifiait qu'ils étaient vrais.

Edenna s'avança un peu dans la pièce, parcourant du regard l'infirmerie, les différents ustensiles. Elle eut un petit sourire : voilà une salle de jeu tout à fait intéressante! Elle se tourna alors vers l'infirmière et répondit à sa question :

"Et bien voilà... Je voulais tout d'abord savoir si la rumeur était vraie, et si cet éveil sexuel était autorisé par le lycée ou s'il s'agissait d'activités d'ordre plutôt... clandestines..." Elle jeta un coup d'oeil à la jeune femme, guettant sa réaction, et se rapprocha d'elle.

"Parce que tout de même... C'est là une situation à la fois très intéressante... mais aussi très embarrassante..." En disant cela, elle avait glissé sa main sous le menton de l'infirmière et la regardait dans les yeux. Détenir ce genre de secrets pouvait toujours être utile, même si elle n'avait pas eu l'intention de la faire chanter, son côté dominateur était comme une seconde nature chez elle.

La mystérieuse femme interroge Shiro sur la rumeur comme quoi elle participe à l'éveil sexuel de ses patientes, et demande si ces pratiques sont autorisées par le lycée où si elles se font dans la clandestinité. Elle vient aussi jouer un peu avec l'infirmière, à la fois avec ses mots et ses mains, dont l'une finit sous le menton de la jeune femme pour pouvoir la regarder dans les yeux. On sent son côté joueur et manipulateur dans ses gestes et dans ce qu'elle dit. L'infirmière se sent un peu acculée et ne sait pas trop quoi faire à part lui répondre honnêtement.

« Eh bien... avant de vous répondre, pourrais-je vous demander de qui vous tenez cette rumeur ? »

Elle lui fait une brève description de l'élève : dans les 16 ans, les cheveux bleus-noirs avec deux couettes, les yeux bleu saphir, les seins et le bassin en cours de sortie, innocente à première vue mais très perverse une fois qu'on s'en approche. Ensuite, elle lui explique ce qui c'est passé avec elle.

« Ah, je vois... Vous êtes tombée sur Sanae. »

On compte sur les doigts des deux mains le nombre de filles avec lesquelles Shiro a refusé de coucher. Et parmi elles se trouve Sanae. Le jour où elle est venue voir Shiro pour la première fois, c'était à propose de cette fameuse rumeur. L'infirmière était prête à s'occuper de sa première fois, mais la jeune fille était impatiente, intolérante et ne voulait rien apprendre. Tout ce qu'elle attendait de sa partenaire, c'était qu'elle la fasse jouir jusqu'à ce qu'elle en perde la tête. Elle ne voulait pas entendre parler de charme, de préliminaires où de choses du même genre. Elle voulait juste du sexe mécanique, bestial et dégradant. Shiro avait fini par laisser tomber et l'avait faite sortir de l'infirmerie insatisfaite et frustrée. Depuis, il semblerait que l'adolescente ait trouvé d'autres moyens de se contenter, ce qui met l'infirmière en colère.

Elle va me le payer, cette petite...

Mais elle revient rapidement à son invitée, qui semble impatiente d'avoir ses réponses.

« Inutile pour moi de le nier. Oui, cette rumeur est vraie. J'ai couché avec de nombreuses jeunes filles de ce lycée, dont certaines étaient encore vierges. Et le lycée n'a pas participé. J'agis dans la clandestinité la plus totale. »

Shiro regarde son invitée dans les yeux. Son regard n'annonce rien de très encourageant. On y voit bien qu'elle prend plaisir à s'amuser avec celle qu'elle tient entre ses mains, et que les choses ne vont pas aller en s'améliorant.

« Bien. Et maintenant que vous le savez, qu'allez vous faire ? Me dénoncer ? Me faire chanter ? »

L'infirmière ne chercha pas à nier ses activités, elle lui demanda immédiatement de qui elle tenait la rumeur, et quand Edenna lui expliqua sa rencontre dans le parc, en quelques mots, l'infirmière sembla tout de suite situer de quelle élève il s'agissait. Décidément, elle connaissait bien les jeunes filles de l'école...

L'infirmière semblait avoir rapidement compris l'enjeu de la visite d'Edenna, qui eut un sourire satisfait. Voilà qui s'annonçait plutôt bien... Elle lui posa de façon très directe la question de savoir ce qu'elle allait faire à présent.

Edenna prit un air songeur. Sa main sous le menton de l'infirmière se fit plus légère et son doigt caressait machinalement l'angle de sa machoire.

"Vous dénoncer... ce n'est pas dans mes habitudes. Il faudrait que j'ai une bonne raison pour cela, et pour l'instant... je n'en ai pas..." Une menace se voilait derrière ses propos, mais elle était presque sûre que l'infirmière ne la pousserait pas à l'utiliser.

Elle proursuivit. Sa main quittant le menton de l'infirmière pour venir tracer un sillon le long de son cou jusqu'à l'ouverture de sa blouse. "Non, ce qui m'intéresse vraiment c'est... comme qui dirait... de profiter du filon." Elle lança un clin d'oeil à Shiro avant de retirer sa main et de s'éloigner d'un pas, tout en regardant la salle d'infirmerie.

"Vous comprenez, je partage comme vous le goût des jeunes filles en fleur. Comme vous, j'en amène certaines à s'éveiller, à apprendre certaines techniques parfois un peu particulières... Du coup votre travail m'intéresse, en premier lieu parce que vous êtes très bien placée pour avoir tout ce dont vous avez besoin à disposition. Je me disais que nous pourrions peut être... collaborer."

Elle s'était rapprochée de nouveau de l'infirmière et avait plongé son regard dans le sien.

"On pourrait... partager nos techniques."

Sa main s'était posée sur celle de Shiro et son visage s'était rapproché du sien.

La femme dit à Shiro qu'elle n'a pas l'intention de la dénoncer. Du moins, pas tant qu'elle n'a pas une bonne raison de le faire. Ce qui veut aussi dire qu'elle en serait capable si elle le voulait. L'infirmière se décide donc à rester prudente. Mais la main qui part de son menton pour venir tracer un sillon sur son cou jusqu'à l'ouverture de sa blouse dissipe un peu sa crainte et la remplace par de l'excitation. Ses joues rougissent légèrement et son souffle devient un peu plus bruyant.

L'invitée ajoute que, tout ce qu'elle veut, c'est profiter du ''filon'' que Shiro exploite. L'infirmière ne voit pas très bien de quoi elle veut parler mais, en revanche, elle voit très bien son fessier moulé dans sa robe noire, mis en valeur grâce à ses escarpins. Elle doit se pincer pour rester focalisé sur ce que la femme lui raconte.

"Vous comprenez, je partage comme vous le goût des jeunes filles en fleur. Comme vous, j'en amène certaines à s'éveiller, à apprendre certaines techniques parfois un peu particulières... Du coup votre travail m'intéresse, en premier lieu parce que vous êtes très bien placée pour avoir tout ce dont vous avez besoin à disposition. Je me disais que nous pourrions peut être... collaborer."

Shiro la regarde ensuite s'approcher d'elle, mais n'arrive pas à bouger ou à détacher son regard du sien. Tout est trop beau chez elle pour qu'elle n'aie pas envie de la regarder. Et quand elle se met à parler de partage de techniques tout en lui tenant la main et en approchant son visage, l'infirmière ne se sent plus capable de résister. D'habitude, c'est elle qui attire ses partenaires, mais là, c'est le contraire qui se passe.

« Ça devrait pouvoir se faire. »

Elle recule un peu sans lâcher la main qui la tient pour autant et ferme la porte de l'infirmerie à clé, afin que personne ne les surprenne en pleine action.

« Mais avant, je dois vérifier que vous êtes au niveau. »

Shiro embrasse son invitée sans réfléchir, mais cette dernière se détache de ses lèvres rapidement en disant qu'elle veut mener la danse, pas être celle qui se fait diriger.

« Oh. Si ce n'est que ça, alors d'accord. Je vous suis.
Au fait, je ne vous ai pas demandé votre nom. Et comment dois-je vous appeler ? Maîtresse ? Madame ? Ou juste par votre prénom ? »

Edenna remarqua tout de suite l'émois que son petit manège créait sur la petite infirmière. Voir ses jolies petites pommettes se colorer de rose fit monter la tension de la jeune femme dont le regard se mit à briller de désir.

L'infirmière se laissa vite entrainer dans le jeu, et à la surprise d'Edenna, lui demanda très simplement comment elle devait l'appeler. Elle ne semblait vouloir imposer aucune limite à leur séance privée... c'était plus qu'Edenna ne l'avait espéré! Mais si Shiro voulait vraiment se soumettre à Edenna, elle allait devoir apprendre tout de suite que cette soumission ne connaîtrait aucune limite. Aussi, quand elle se permit de l'embrasser, Edenna l'empoigna par les cheveux, fermement mais sans lui faire vraiment mal, et éloigna son visage de quelques centimètres de ses lèvres...

"Tout doux, petite infirmière... Les soumises attendent les ordres et ne volent pas de baisers à leurs maîtresses, sans quoi elles doivent être punies..."

Son regard d'ambre était plongé dans celui de l'infirmière. Elle remarqua le souffle court de cette dernière, ses joues toujours teintées de rose, elle devina qu'elle était très excitée. Une vraie petite chienne comme elle les aimait!

"Pour toi ce sera maîtresse, et rien d'autre... Je suis sure que tu mouille déjà comme une fontaine, pas vrai? Montre-moi ça..."

Edenna relâcha les cheveux de la jeune femme, et se recula d'un pas, attendant de voir comment celle-ci allait répondre à sa demande.

En plein milieu de son baiser, Shiro se fait tirer vers l'arrière, doucement mais fermement, par sa nouvelle maîtresse qui l'empoigne par les cheveux. Cette dernière n'apprécie guère qu'une de ses soumises vienne lui voler un baiser. Elle doit attendre les ordres pour agir, faute de quoi elle sera punie. Ce qui, selon la punition, ne serait pas pour lui déplaire.

La maîtresse lui demande si elle est déjà mouillée, ainsi que de lui montrer l'état de sa culotte.

« Oui maîtresse. »

Shiro se recule un peu et lève sans la moindre gêne le bas de sa blouse d'infirmière pour montrer sa culotte à sa maîtresse. Une culotte blanche à rayures roses, assortie à son soutien-gorge, qui n'est pas aussi inondée que ce que la femme aux cheveux noirs avait supposée, mais on y voyait quand même une tache sombre bien nette, formée après que l'infirmière ait entendu cette belle femme, l'ait embrassé et ait fait une première expérience de sa nature dominatrice.

Figée dans cette position, Shiro ne résiste pas au plaisir d'aguicher un peu sa maîtresse, à ses risques et périls.

« Je m'excuse si je ne mouille pas assez pour vous, maîtresse. Mais un simple baiser, ce n'est pas suffisant pour moi. Je suis une petite soumise très gourmande. »

En réalité, l'infirmière n'est pas vraiment du genre à jouer les soumises. En général, c'est plutôt elle qui mène la danse. Mais elle ne rechigne pas, de temps en temps, à se mettre dans le rôle de la marionnette plutôt que dans celui de l'humaine qui les dirige.

Shiro attend, la blouse relevée, la culotte exposée, attendant de voir comment sa maîtresse va réagir. Va-t-elle jouer avec sa nouvelle soumise, ou préférera-t-elle la punir pour son audace ?