Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Fantômes dans la nuit

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Stephen, l'errant

Humain(e)

Fantômes dans la nuit

dimanche 01 juin 2014, 07:34:51

Quand on parcourt les routes en quête d'un idéal, on ne peut ignorer la matérialité de l'existence. Ainsi, depuis des mois qu'il arpente la terre, les illusions de Stephen on dû cohabiter avec des réalités très terre à terre. Il faut survivre ! Manger et boire, trouver un abri et un lit, et accessoirement quelque menue monnaie. Soit en faisant la quête mais ça ne rapporte guère, soit en dérobant là où il y a inutile pléthore.

Ainsi Seikusu est l'une de ces villes où la tentation est grande. Sous forme des lycéennes de Mishima, par exemple, ces jeunes demoiselles facilement perturbées par un français un rien dandy. Sous forme de distributeurs de tous ordres aussi, boissons ou alimentation, étrangement faciles à fracturer ; l'enfance de l'art, pour Stephen, qui, parfois, se sert aussi pour alimenter quelque compagnon d'infortune.

Mishima, revenons-y, ce lycée immense voire ostentatoire ; il y a de l'argent donc du surplus voire du gâchis. Il en a déjà fait les containers à ordures, il s'est déjà servi dans des repas tout préparés mais jamais servis, d'immenses plateaux de mets froids et frais qu'il a dégustés au cœur du parc. La vie n'est-elle pas belle ainsi ?

Mais, cette fois, il a décidé d'aller plus loin. Même si la grande bâtisse doit être truffée de caméras et d'alarmes, il a envie de la parcourir. Par défi ? Peut-être, mais pas que ça. Il veut juste partir à l'aventure dans un cadre comme sécurisé, au pire risquant une interpellation par la police. Et puis, quels trésors pourrait-il y trouver ? Un repas chaud, ce qui lui manque quand même un peu ? Une salle de sport, pour s'amuser à faire quelques abdos ? Un local informatique, pur surfer sur le Net et voir si la société a changé ? Une prof qui travaille tard, et aurait besoin de réconfort ? Tiens, oui, cette dernière hypothèse, c'est ce qui lui conviendrait le mieux, et ça le changerait des lycéennes aussi ouvertes que stupides.

Franchir le mur d'enceinte est étrangement un jeu d'enfant ; Stephen a, depuis longtemps, repéré les accès et les failles. Se déplaçant très près du sol, il n'a aucun mal à atteindre les premiers murs du bâtiment principal, évitant les faisceaux infrarouges qu'il a déjà identifiés. Il y a encore quelques pièces éclairées, peut-être des travailleurs tardifs ou du personnel d'entretien. La prudence est de rigueur ! Mais il sait que la porte arrière de ce qui doit être des cuisines est souvent entrouverte, et visiblement pas sous alarme. Seul bémol, le lourd battant grince un peu et, dans le silence ambiant, ce bruit prend toute son importance.

Mais il est dans la place, et le silence est seulement troublé par le ronronnement incessant des chambres froides, tandis que les veilleuses de toute la batterie de cuisine lui trace comme un chemin naturel.

Hirondelle

Humain(e)

Re : Fantômes dans la nuit

Réponse 1 dimanche 01 juin 2014, 20:23:13

Hirondelle bougeait frénétiquement dans son sommeil. Il faisait un cauchemar. Cela était rare chez lui et il n'arrivait jamais à se souvenir de quoi il avait eut peur, son formatage lui faisant oublier tout ce qui pourrait le rendre plus humain. L'esclave vint enfin à se réveiller, les larmes aux yeux, le corps encore tremblant et étant couvert de sueurs. Il quitta son lit pour se diriger vers une salle adjacente où il pouvait se laver. Comme à son habitude il prit de l'eau froide pour se réveiller, savourant la caresse de l'eau sur son corps, le remplissant de lignes courbées et transparente. Une fois bien propre, il retourna à la pièce principale, sans pour autant se sécher. Hirondelle faisait toujours cela pour que son corps se réchauffe. Comme à chaque réveil sa tenue l'attendait, seulement cette fois elle était plus complexe. Un papier avait été laissé avec les instructions.

De ce qu'il en comprenait, il devait se teindre les cheveux et porter tout les éléments présents ici. Il y avait une robe bleu nuit avec un peu de dentelle et des rubans jaune. Il vit aussi des manchette  et une paire de chaussure, le tout unis aux couleurs de la robe. A cela il y avait aussi un collier et deux accessoires qui mit la puce à l'oreille. Il allait être déguisé en catgirl. Si le serre tête ne poserais aucun problème, la queue prendrait plus de temps. En effet l'objet était soudé à un plug qui faisait bien  15 cm de large pour 6 centimètre de diamètre. Hirondelle le prit en premier, jugeant qu'il lui faudrait bien cinq voire dix minutes pour l'enfiler sans se blesser. Même avec le lubrifiant fournit, il fit attention. Une fois placé Hirondelle ne pouvait plus faire un seul mouvement sans le sentir. Le plus surprenant était que la queue réagissait comme une vraie, le plug se mettant automatiquement en mode vibreur quand il ne bougeait pas la partie inférieur de son corps. L'esclave ne se posa aucune question quand à l'origine de cet objet. Les oreilles de félins eurent aussi cette réactivités suivant son humeur, le côté vibrant massant légèrement le haut de son crâne, ce qui était pour Hirondelle un délice. Il avait lu que cette nuit il ne devait plus parler comme un humain mais comme un chat. Pour lui faciliter la tâche un enregistrement des miaulements lui était prêté et il put aisément reproduire les sons. Il ne restait plus qu'à porter le collier de tissu et les lentilles bleutés.

Il partit vers la cuisine. Contrairement à l'intrus, Hirondelle savait où était tout les systèmes de sécurité et se mouvait avec aisance dans ses locaux. Hirondelle ne prenait aucune précaution devant les salles éclairés, il avait le plan du lycée en tête et pourrait aisément passer dans un conduit d'aération pour semer ses poursuivants. Dans ce lycée il était maître des lieux et pouvait perdre quiconque voudrait le poursuivre, en tout cas tant que le poursuivant était un humain. Il fit son entrée dans la cuisine et sentit à se moment précis une odeur. Une autre personne était présente. Il n'avait pas reçu l'ordre de se laisser faire face aux humains et donc plia les genoux, puis baissa son buste. Par de petit pas il vint à s'approcher de la chambre froide et jeta un oeil. Il observait cette personne qui semblait chercher de quoi manger. Etant rester immobile sa queue de félin se mit à vibrer, devant retenir un gémissements, il fit un pas en arrière et posa sa main sur une des tables de travail. En faisant cela il fit tomber un rouleau à pâtisserie. Le bruit allant interpeler l'intrus à coups sur, il se mit à détaller, son collier émettant un bruit de clochette.

La partie de cache-cache avait commencé.

Image d'Hirondelle : http://danbooru.donmai.us/posts/601722?tags=parent%3A601722

Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Fantômes dans la nuit

Réponse 2 mercredi 04 juin 2014, 18:11:24

Un festin de roi ! Même le plus simpliste des mets revêt, pour Stephen, un caractère exceptionnel. Oubliés, pour quelques instants, les distributeurs de nourriture aseptisée, fracturés au gré de ses pérégrinations. Cette chambre froide recèle de vrais trésors, des salades composées délicieuses à base de vrai poisson et non de surimi bricolé, des jus de fruits frais bien loin des produits industriels qu’il ingurgite en général. C’est presque incroyable que, dans un lycée japonais, se trouve une meilleure nourriture que dans son équivalent français.

Facile, dans ces conditions, de se constituer son dîner. Un beau plateau repas, un généreux saladier de thon, de crevettes grises et roses, des pointe d’asperges, des anchois très saumurés, des dés de melon et de kiwi, sans oublier des tranches d’ananas. Un mélange complètement farfelu, mais dont il a envie, juste pour se rappeler ces senteurs. Il aurait pu rajouter des ingrédients, tant les lieux sont accueillants. C’est même à se demander si, dans ce lycée, il n’y aurait pas une section hôtelière dédiée à la vraie gastronomie.

Le saladier est immense, et il le pose sur le plan de travail. Il s’est même trouvé un petit pichet de vin rosé, un luxe ici, que doivent se réserver certains cuistots. Tant pis pour eux ! Il attaque avec appétit le plat, mangeant directement dans l’immense saladier qu’il se fait un devoir d’entièrement vider. Les couverts font parfois du bruit en cognant le métal, mais peu importe ; s’il y a peut-être encore quelque enseignant, ce serait dans l’autre aile du bâtiment. Et, comme la cuisine semble propre, c’est que le personnel d’entretien a dû déjà passer.

Stephen est seul dans les lieux, il resterait même y faire une petite sieste ; mais, quitte à être entré, autant visiter un peu le bâtiment, histoire de voir s’il n’y a pas des choses utiles à prendre. Rien qui ne soit superflu ! Il est là pour survivre et non pour voler. Il réfléchit à l’organisation de ces visites… quand un bruit se fait entendre. Une chute, une chute d’objet.
« Putain, il y a quelqu’un », comprend-il aussitôt.
Il était tellement occupé à se bâfrer qu’il en a baissé sa garde, et n’a perçu aucun signal avant-coureur. Il lui a juste semblé entendre un soupir avant le bruit, mais sans certitude. Par contre, aucun doute sur les pas de course qui ont suivi. Très légers d’ailleurs, et bizarrement entrecoupés de tintements d’une clochette. Encore plus étrange ! Un chat avec sa clochette ? Une fille avec des bijoux qui tintent ? Le premier aura eu plus peur que lui. La deuxième est peut-être une lycéenne, proie facile.

Seule la veilleuse de la chambre froide dessine encore la silhouette de Stephen qui, malgré sa stature, parvient à se déplacer en silence. La porte de la cuisine est restée entrouverte, donnant sur un couloir sombre. Le piège idéal ! L’autre l’attend juste derrière, un poignard ou un gourdin à la main.
A pas feutrés, il avance dans un silence glacial. L’autre doit retenir sa respiration, à moins que ce ne soit vraiment un chat qui a détalé. Il parvient juste derrière le battant de porte, sans toujours savoir ce qu’il va faire. Sans un bruit, il saisit la porte pour l’ouvrir davantage ; si elle n’a pas grincé quand l’intrus est arrivé, elle ne fera pas davantage de bruit.
Mais la poignée de porte lui reste dans la main, tandis que l’autre poignée tombe à terre dans un bruit en devenant assourdissant au milieu du silence.  « Et merde ! », lance-t-il, sans même réfléchir à qui pourrait l’entendre.
Raté pour l’effet de surprise, il débouche aussitôt dans le couloir sombre, tenant toujours en main son stupide morceau de poignée.


Hirondelle

Humain(e)

Re : Fantômes dans la nuit

Réponse 3 samedi 07 juin 2014, 18:06:32

Hirondelle observait l'intrus par le trou de la serrure, le corps figé, sa respiration très lente, proche de l'asphyxie. Il avait développé ce genre de méthode pour rester discret. Par des pas souple, il prit ses distances avec la porte, anticipant le fait que le vagabond pourrait tout aussi bien enfoncer la porte et le coincer contre le mur. Ce ne fut qu'en voyant la clanche tomber au sol qu'il se décida à bouger plus rapidement et prendre de profonde inspiration. La clochette se remit à tinter.  Jetant un petit regard en arrière il vit l'ombre de l'intrus et prit un couloir sur sa gauche. Ce dernier devait avoir vu une silhouette digne des manga, une femme-chat. La clochette allait le guider et Hirondelle n'avait pas le droit de se défaire de sa tenue.

Il se glissa derrière un des piliers soutenant le bâtiment, tendant de temps à autre sa tête pour regarder s'il était à sa poursuite. Hirondelle retint un petit miaulement en sentant le sextoys vibrer à cause de son immobilisme. La queue de félin se mit à onduler sous le plaisir qui envahissait le bas de son corps. Hirondelle se rendit compte qu'il était difficile de se concentrer dans ses conditions et il sous-estimait le chasseur.

Ne pouvant rester plus longtemps immobile, il vint à se déplacer, son collier continuant de faire tinter la clochette. Il était sur ses gardes, prêt à détaler à toute jambes s'il croisait le vagabond. Ce dernier aurait certainement de grande difficulté à le saisir, mais pourrait observer son visage surprit. S'il arrivait à le surprendre.

Stephen, l'errant

Humain(e)

Fantômes dans la nuit

Réponse 4 lundi 09 juin 2014, 07:36:08

De rage, Stephen jette la clenche au sol, se moquant bien du bruit infernal qu'elle fait en rebondissant contre le carrelage. Il y a quelqu'un ! Enfin, quelque chose de bizarre. Catwoman ? Oui, c'est ça, quelqu'un qui fait une taille humaine, mais qui a des oreilles de chat, dont il est sûr d'avoir deviné l'ombre. Rencontrer un personnage de comics dans la cuisine d'un lycée, pourquoi pas ? Enfin, pas dans la vraie vie ! Et puis, dans ses souvenirs, Catwoman est moulée dans du latex et en est hyper-bandante.

Alors que ce qui s'est enfui était plutôt en robe ! Avec une queue de chat, c'est sûr, il en a aussi vu l'ombre. Avant de s'engager dans le couloir sombre, le vagabond réfléchit. Il est donc dans un lycée dont il a déjoué les systèmes de sécurité, un endroit malgré tout sombre et dont il ne connaît pas la configuration des lieux, avec une femme-chat dont il a entendu la clochette juste avant que son ombre ne disparaisse. Tout va bien ! Il a une petite chatte en guise de dessert à son gargantuesque repas...

Couloir de gauche, pas de doute. Il s'agit de ne plus faire de bruit ! Pas facile d'avancer à pas feutrés avec de gros godillots, surtout que l'autre semble aussi leste qu'attentive. Le silence est retombé, il ne perçoit aucune respiration comme si la femme-chat s'était évaporée. Impossible qu'il ait rêvé ! Un pas, puis un autre, dans le couloir juste éclairé des lumières de sécurité.
Une vibration, il est sûr que quelque chose vibre. Pas le vieux téléphone obsolète qu'il garde sans savoir pourquoi ! Il y a longtemps qu'il n'y a plus d'abonnement... et qui pourrait l'appeler ici et à cette heure ? Non, ça vibre, ça vient d'un peu plus loin, comme derrière un pilier. C'est peut-être la femme chat qui ronronne, comme le faisait sa vieille minette quand il la caressait.
Ou bien la réalité est autrement plus basique... Ça vibre un taser quand on le met en marche ? De toutes façons, il va bientôt en avoir le cœur net. Il atteint le pilier, aucun autre mouvement derrière. Les vibrations parfois, une respiration très légèrement perceptible, la nuit et le silence amplifient tout, surtout le plus discret. Plus de bruit de clochette, mais comme le soupçon d'un gémissement. La femme-chat doit se faire du bien et se préparer pour lui !

Un saut, un seul, finalement agile pour son âge, et il atterrit de l'autre côté du pilier... complètement ahuri. Dans la pénombre, encore appuyée comme si elle le croyait au loin, une femme-chat, vraiment ! Enfin, femme par sa robe -fort jolie, cela dit- d'une beauté invraisemblable, bleue avec de jolis colifichets jaunes, mais aussi un décolleté très marqué. Une femme évidemment, même si le visage demeure vraiment dans la pénombre, hormis ces oreilles de chat qui pointent comme pour confirmer. Mais une femme-chat aussi, vu l'impressionnante queue qui dépasse de la jolie robe.

Ahuri, mais réactif ! « Salut, minette », lance-t-il en tendant la main, pour la saisir au cou.
Il ne s'était tapé que des Cendrillon et autre Pocahontas dans les soirées étudiantes déguisées. Alors, se taper une catgirl, c'est la première fois. Et, vu comme cella-là est menue, pas de souci pour la ferrer !

Hirondelle

Humain(e)

Re : Fantômes dans la nuit

Réponse 5 lundi 09 juin 2014, 14:07:56

Hirondelle sentis à ce moment préçis une présence et fis volte face. Dès lors une main assez forte le saisit au cou, le faisant pousser un petit miaulement. Il n'avait pas le droit de parler comme un humain et devait donc aussi changer tout les bruitages en une version féline. Ainsi ce miaulement était de la surprise et une légère douleur au cou qui c'était contracté sous l'effet de surprise.  L'esclave n'avait aucun droit de se laisser faire face aux humains, les ordres n'étaient pas données en ce sens et donc il devait se défaire de la prise de Stephen. 

Il tenta en premier lieu de bouger un peu, essayant de jouer sur la différence de taille entre lui et l'intrus, ce dernier étant plus grand et visiblement mieux bâtit que lui pour maintenir sa prise. Hirondelle n'avait pas suffisamment d'allonge pour lui mordre la main et choisi une autre solution, celui d’utiliser ses ongles et les planter sauvagement dans la main qui lui tenait le cou. Ses coups en apparence hasardeuse visaient en vérité des veines importante, comme le poignet. Par peur ou par crainte de se faire sévèrement blessé, la prise disparu et Hirondelle partit sans demander son dû.

L'esclave vit du coin de l'oeil que la dernière personne présente dans l'établissement partait à bord de son véhicule. Hirondelle n'éprouva pas de bonheur, il se dit juste qu'ainsi il pourrait laisser de côté la discrétion. Le couloir fut envahit par le son de sa clochette, si bien qu'il était facile de le pister au bruit. Seulement il vint à entrer dans une salle où siège en générale le club de couture. Ses yeux cherchèrent un moyen d'atténuer le bruit de sa queue et trouva un fatras de coussins et de couverture. Sans hésiter une seule seconde il plongea dedans et  à quatre pattes, le ventre proche du sol il attendit.  Hirondelle savait que cette personne ne pourrait rester indéfiniment dans le lycée et l'esclave savait tout les passages secrets pour retourner dans sa chambre sans se faire voir des lycéens.  Dans le pire des cas il pourra prétexter être du club de cosplay.

Il vit une ombre se dessiner contre la porte coulissante et ne bougea plus. Les vibrations ne devraient plus se faire entendre par la couche de couverture sur lui, rendant son espace suffocante par la chaleur corporelle qui ne pouvait s'échapper.


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