Terreur nocturne [Lucrezia H Nietzsche]

( Tout les évènements se déroulant lors de ce rp sont antérieur à celui-ci : http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=11623.0)

*Dringgggggg dringgggggg*

Le sons fracassant mais néanmoins libérateur de la cloche sonnait enfin, annonçant l'arrivée d'un week-end tant attendant par tout les élèves et enseignants. Dans un vacarme propre à une fin de journée tout le monde se levait aussitôt pour ranger leur affaires dans les sac et sortir au plus vite, à l'exception près de quelques élèves prenant tout leur temps, et j'en faisais d'ailleurs partie. A quoi bon se presser ? Mes parents ne m'attendaient pas de toute façon, me laissant toute seule pendant toute la durée du week-end, une idée bien amusante puisqu'il s'agissait là de la toute première fois ou je resterais aussi longtemps en toute autonomie. Ce dont je n'étais pas au courant par contre, c'était la soirée qui m'attendais, la pire de toute mon existence à n'en pas douter... Et celle-ci commença sans que je ne le sache lorsque je me fis interpelé par trois autres filles de ma classes, trois filles au sommet de leurs popularités et qui adoraient se distraires sur les élève dans mon genre, calme et timide.

Hé Miyiku, attends, on voulait vraiment s'excuser pour t'avoir humilier hier matin
C'est vrai ce n'était vraiment pas gentil de notre part
Alors on voudrait t'accepter officiellement dans notre bande

Elles avaient l'air plutôt gênées et sérieuse même si rejoindre une bande ne m'intéressait pas, mais il fallait voir les choses autrement, si je refusais cela avait des chances d'êtres mal pris et elles me faisaient déjà vivre un calvaire... accepter et être vu comme l'une des leurs au contraire me garantissait peut être enfin une scolarité plus sereine...

Et ben... heu... d'accord, j'accepte vos excuses... ce n'est pas grave

J'avais certes une dents contres elles mais timide et effacée comme je l'étais je ne pouvais pas répliquer autre chose. Puis une des filles passa son bras autours de moi.

Et tu sais quoi ? on t'invite ce soir chez moi pour officialisé ça ! Tu nous rejoint au cimetière du quartier de la toussaint dans l'allée 9 ? Je dois déposer des fleurs sur la tombe de ma tante.
Le.. le quartier de la toussaint.. mais ... c'est dangeureux... et...
Oh vraiment, tu refuserais une telle invitation, une invitation que tout le monde ici envierais... ce n'est pas gentil on le prendrais vraiment très mal... on fait beaucoup d'effort là !

Et voila ce que je craignais, j'avais le choix d'un côté de traverser un quartier mal fréquenté, et de l'autre d'être persécutée deux fois plus pendant les 2 années à venir... et j'en pouvais déjà plus de cette situation. Alors après tout, mes parents n'en sauraient rien puisqu'il ne rentraient que dimanche puis j'avais surement plus de chance de ne pas me faire agresser que de l'être... ce n'était pas comme si des écolières paraissaient en première pages des journaux chaque matin pour avoir été agressés.

D'a... d'accord... j'y serais.

La discutions se terminaient par des sourires et je pris mon sac afin de rentrer chez moi, les trois jeunes filles secouant des mains en me souhaitant de bien rentrer et de ne pas oublier notre rendez-vous.

Dites.. vous croyez qu'elle a vraiment marcher ?
On a vraiment fait fort cette fois... c'est peut être dangereux de la laisser toute seule la bas...
Ce qui se raconte sur ces quartier est exagérément amplifié ça ira, par contre toute seule dans le cimetière.. elle va vraiment avoir la trouille de sa vie.. la pauvre !

Confiante et naïve je fis le chemin jusque chez moi en une dizaine de minute et déposa mon sac sur mon lit, un peu soucieuse de devoir traverser ce genre de lieux par une nuit plongeante. Mais si je reculais maintenant, et dieux sais à quel point j'en avais envie ! Ce serait un mensonge, elle m'attendraient pour rien et .. elles seraient en colère... je n'avais pas envie d'être martyrisée deux fois plus ! Alors je pris simplement mon courage à deux main et sortit en refermant la porte derrière moi, prenant la direction du quartier de la toussaint. Aux premiers abord le quartier avait l'air bien plus normal que tout ce que l'ont pouvait en entendre, des commerces, des piétons des voitures... et quelques voyous certes, mais ils ne semblaient pas vraiment intéressés par l'idée de me faire du mal. Ce qui me fit le plus peur fut par contre la nuit qui tombait à petit feu, alors que je trouvais à peine les portes du cimetières grande ouvertes devant moi. L'allée 9... il n'y avait aucune raisons pour que je n'y parvienne pas...

Allez ce n'est rien... les fantômes... ça n'existe pas Miyuki... ressaisit toi... ce ne sont que des morts enterrés... ils ne peut rien se passer, il ne peut pas y avoir endroit plus calme au monde...

Ravalant ma salive et peu fière, je me décidais à traverser le cimetière encore à peine éclairée jusqu'à l'allée 9. Il n'y avait personne, absolument personne... peut être étaient-elles tout simplement en retard ? Alors en attendant je regardaient les noms gravés sur les tombes, profitant du peu de luminosités qui restaient, avant de me rendre compte qu'aucune des tombes de l'allée ne correspondaient au nom de famille de cette dite fille... ni mêmes les dates, à moins que sa grand mère ne soit morte 100 ans plus tôt ! Je venais alors de comprendre... comprendre que je venais de tomber dans leur dernier coups foireux dont j'étais la victime... Ah ça, elles devaient bien s'amuser, la petite Miyuki envoyée toute seule dans une cimetière en pleine nuit tombante, dans le quartier le plus dangereux de Seikusu... Elles devaient déjà être en train de rigoler en pensant à ma si grande naïveté, et le pire dans tout ça c'est que je n'oserais rien leur dire, je baisserais simplement les yeux en passant devant eux, espérant que leur réactions ne s'arrêtent qu'à quelques moquerie dont tout le monde rigoleraient en me pointant du doigt. Je les haïssaient... tous... jusqu'au derniers ! Fallait-il vraiment être méchant pour se faire respecter dans ce monde ? n'y-avait-il pas la place pour une fille timide et sans confiance en elle ? Pour un peu j'en aurais presque pleurer sur place si je ne me rendais pas compte que je devais vite quitter ces lieux...

Mais alors que je voulais rebrousser chemin j'entendais des bruits de pas dans une allée proche et répliqua d'une voix apeurée :

Est-ce qu'il... y-a quelqu'un ?

Les bruits de pas venaient de se stoppés et n'ayant aucune réponse je me retournais dans l'espoir de courir. Mais une silhouette ayant l'air terriblement sombre dans cette nuit était immobile, à seulement quelques mètres de moi...

Petite à petit, le ciel de la toussaint s'assombri. Les putes sorte de leur trou et les dealers ont les poches pleine de fix... La nuit se met en place... Et la chasse peut enfin commencer pour les monstres... Au loin, dans une ruelle déserte, on ont peut entendre le bruit de talons qui claque sur l'asphalte, la démarche de la personne et chancelante, comme celle d'un zombie... Cette personne... C'est la Duchesse, et elle vient une nouvelle fois se repaitre dans les bas fonds de Seikusu. Ses yeux vides roule de gauche à droites, à la recherche de la proie parfaite, son esprit à depuis longtemps quitté la réalité et le cycle du crime en est déjà à la phase dite "de chasse".

Des putes... Des putes... Il n'y a que l'embarra du choix pour notre tueuse, mais... Nan... Il y a bien cette petite ganguro là-bas... mais nan... La tueuse n'en veux pas ! Lucrezia est difficile ce soir. Mais bien vite, son regard est attiré par une jeune fille à Lunette... Le genre de gamine un peu nunuche et timide... Oui Lulu... Ce soir... Cette elle ta proie. Sans rien dire, Lucrezia se mit alors à suivre cette jeune fille de loin, Cette dernière semble se rendre au cimetière de la Toussaint, un endroit pas spécialement sur pour une gamine comme elle.

Une fois sur les lieux, la jeune fille semblait un peu perdue et la lumière commençait à ce faire de plus en plus absente. Lucrezia s'avançât alors lentement de sa proie jusqu'à ce retrouver à quelques mètres devant elle, lui bloquant alors le passage.

Est-ce qu'il... y-a quelqu'un ? Dit elle d'une voix étouffer par la peur.

Ouiii... Il y a moi...

Lentement, Lucrezia s'approchait de sa proie toute en glissant sa mains dans sa sacoche afin de récupérer un mouchoir préalablement imbibé de chlorophorme.

Pourquoi ? Tu as peur petite ?

Lulu était à présent toute prêt de la gamine, elle passa délicatement sa mains gauche dans ses cheveux...

Tu est venue voir ta maman ?