«
Haaaa... Haaaa... »
Les prostituées n’en pouvaient plus. Ceci n’avait rien d’étonnant. Samara leur faisait maintenant l’amour sans relâche depuis trois jours. Il y avait cinq ou six filles, de belles femmes, des courtisanes du palais, que Samara n’avait eu aucune difficulté à inviter dans ses appartements privés, au cœur de la ville ashnardienne. Samara avait un domicile à proximité du palais impérial, qui était dans un immeuble, et comprenait un grand appartement, avec de nombreuses pièces, et un goût assez luxueux et sensuel. Il y avait de beaux lits avec des draps en soie, des bougies et des candélabres, des murs avec des tapisseries... Et une odeur d’encens et de sexe, de sueur, qui se répandait le long des couloirs, émanant de la principale chambre des lieux.
«
Haaaan-haaaannn... » haletait l’une des prostituées.
Toutes étaient dans un état comateux, épuisées. Elle, elle était plus ou moins en forme, et Samara était donc, fort logiquement, occupée à lui faire longuement l’amour. L’archimage avait fait un long voyage, de plusieurs semaines, pendant lequel elle n’avait pas vraiment eu l’occasion de faire l’amour. Elle avait du explorer des donjons dangereux, hantés par de puissants monstres, et il était normal que, maintenant qu’elle soit rentrée, sa seule préoccupation était de se soulager. Elle avait donc commandé plusieurs filles, et elles faisaient l’amour, sans relâche, depuis plusieurs jours, se nourrissant de fruits secs, buvant de l’eau en étant enlacés. Les filles étaient très endurantes, et entreprenaient de se renouveler, certaines essayant plus ou moins de se reposer tandis que leur cliente s’amusait avec les autres. En ce moment, c’était
Kioko, une prostituée venant de Terre, qui était avec Samara.
La queue démoniaque de cette dernière s’était enroulée autour du torse nu de la femme, et le bout de la queue la pénétrait durement, ayant pris la forme d’une verge. La pauvre n’en menait pas large, se tortillant faiblement, et Samara en profitait naturellement pour pétrir ses lourds seins, et l’embrasser, en plein milieu de leur lit.
«
N’êtes... N’êtes-vous ja... Jamais fatiguée, haaaann... ? »
Samara lui sourit, et l’embrassa tendrement sur les lèvres, sa queue se resserrant légèrement autour du corps de la femme. Kioko était en sueur, toute rouge, mais elle était encore excitée.
«
Fatiguée ? répliqua lentement Samara, en embrassant la femme dans le cou, mordillant sa belle peau chaude.
Non... Je ne me fatigue jamais... »
Elle aurait pu en préciser les raisons. Samara se demandait si elle n’avait pas des gènes de succube en elle, mais ceci tenait aussi, et surtout, à l’utilisation de la magie rose, intense chez elle. L’Archimage utilisait sa magie rose pour renforcer ses performances sexuelles, pour ne pas sentir la fatigue s’écrouler. Cependant, elle ne pouvait pas expliquer son désir uniquement par la magie, car cette dernière se contentait d’amplifier un désir existant. Il y avait aussi, tout simplement, le fait que Samara adorait le sexe.
Vraiment. Et elle adorait faire l’amour avec de belles femmes. Oui, face à des femmes belles et talentueuses, Samara ne ressentait jamais la fatigue, car ces belles chéries l’excitaient continuellement. C’était un plaisir renouvelé, et toujours aussi vif.
Sa queue continuait à remuer en elle, et elle l’embrassa encore, à nouveau, fourrant sa langue dans sa bouche. Samara s’était rhabillée, sans réelle raison précise. Sentir le cuir frotter contre de la peau, tout simplement. De toute manière, elle était aussi belle avec ses vêtements que sans eux. La démone avait un léger penchant narcissique, se trouvant elle-même d’une beauté phénoménale. Ce fut un baiser long, qui dura plusieurs minutes, et pendant lequel sa langue grossit légèrement, pour s’enfoncer dans la gorge de la femme, faisant comme une espèce de fellation.
«
Huuuuuuuuuuummmmm !!! Huuuuuuuuuuuuuuuuuuuunnnnnnn !!! »
Samara aurait pu entendre la femme hurler, mais elle préférait qu’elle morde dans sa langue, qu’elle se crispe tout contre elle. Elle esquissa un sourire en la sentant jouir, crachant pendant assez longuement des giclées de mouille, en se tortillant sur le lit. Son corps se détendit lentement, et elle esquissa de longs soupirs, tandis que le baiser se rompit.
«
Tu... Tu vas me tuer... -
Ce serait la plus formidable des morts, alors » rigola doucement Samara, en frottant son nez contre le sien.