Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Bons baisers du caveau ! [Jehna Hôlleführen]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Kenneth Valvatores

Nous sommes en plein air, sous la pluie. Beau temps pour un enterrement, n'est-ce pas ? Il s'agit en effet d'une cérémonie pour un défunt, guidée par la pluie et un vieux prêtre qui semblait à peine tenir debout. C'est un grand moment, disent-ils. De sa voix vide d'émotion, le prêtre continue à psalmodier sous la pluie. Seules les fines gouttes qui s'écrasent sur les parapluies et le coffre d’ébène font écho à la voix chevrotante du vieux curé qui continue à clamer et prier son dieu pour un bon voyage entre ici et là-bas, entre la vie et la mort.

Sanglots dans l'assemblée. Une veuve éplorée se vide de ses larmes, les mains sur le visage. Ses cheveux roses ne sont pas de la première discrétion et assez peu adaptés à la situation, mais elle ne porte pas de voile. Elle se contente de pleurer bruyamment, tirant tout le liquide qu'elle peut de ses yeux disparates. Son oeil orangé a rougi, son oeil vert conserve sa couleur d'origine. Une longue plainte retentit juste à côté de la veuve. Non, pas une plainte : plutôt une sorte de hurlement brisé. Juste à côté de la veuve, un homme aux cheveux bleus a sa main droite crispée sur son front.

Après cela, un silence pesant s'installe. La légendaire minute de silence, où seuls restent quelques pleurs intarissables. Quelques reniflements, également. Quintes de toux, bruits peu élégants et dotés d'un semblant d'harmonie quelque peu douteux. L'assemblée renifle et retient ses larmes. Seule une mélodie du Grand Orgue vient briser ce moment solennel, après soixante longues secondes dans l'immortel. Les pleurs reprennent, comme programmés. Pater Noster, Ave Maria, chant. Une longue plainte venant de toute l'assemblée réunie en ce lieu, bla bla bla, pour la mémoire du grand, de l'honorable, du majestueux monsieur tout-le-monde. Étonnant comme un mort obtient une importance et une stature que le vivant n'a pas.

Il est temps, et il s'ouvre, ce cercueil. Le dernier adieu au mort, disent-ils, avant son dernier voyage. En l'occurence, le dernier voyage devra être retardé. Mouvement de recul du vieux prêtre qui pousse un glapissement de stupeur en voyant le trou béant d'un Beretta chromé se pointer sur sa cage thoracique et qui s'effondre dans un râle après la détonation, un grand trou rouge entre les deux poumons. Sort ensuite du cercueil un homme en costume-cravate, une écharpe noire autour de la bouche et une vilaine cicatrice sur l'oeil gauche. Rajoutez des cheveux verdâtres et deux yeux dorés, voyez-vous de qui je veux parler ?


- Si on m'avait dit qu'il faisait aussi chaud dans un cercueil, sans doute ne me serais-je pas embêté à voyager au Mali...

Oui oui, c'était sa première parole en sortant de la caisse en bois, essuyant la sueur sur son front à l'aide du drap déposé au fond de la boite. Panique générale évidemment. Pas mal de civils commencent à courir un peu partout, cherchant désespérément la sortie du cimetière. Seule la pseudo-veuve, qui a essuyé ses fausses larmes, fait un petit signe de tête à la sentinelle et se dirige tranquillement vers la sortie. L'homme aux cheveux bleus, lui, jette une enveloppe négligemment à Kenneth. Un coup d'oeil suffit pour lui montrer que c'était sa paye pour un boulot rondement mené.

Pourquoi un tel contrat ? Au final, il s'en fout. Un job est un job, et il doit bien survivre. En parlant de survie, l'ombre qui se déplace derrière les pierres tombales ne lui inspire pas confiance...

Se réfugier.

La chapelle.

La sentinelle court vers la chapelle, se faisant aussi discret que possible.
« Modifié: mercredi 22 mai 2013, 19:11:00 par Kenneth Valvatores »

Fiore de Mesnival

Terranide

Re : Bons baisers du caveau ! [Jehna Hôlleführen]

Réponse 1 mercredi 22 mai 2013, 20:14:10

Okay. Une simple présence pour une banale surveillance. Pas de quoi fouetter un chat dirait-on. Mais quand on engage quelqu’un avec sa petite troupe pour faire cette besogne aussi rase que l’humour d’un bourgeois pompeux, ça mérite un peu d’action, n’est-ce pas ? Bref, c’est sous une pluie plus emmerdante que présente que se trouvait des mercenaires. Au total, cinq hommes et une femme. Les premiers surveillent avec leurs yeux aidés de jumelles la scène principales, la dernière est juste affalée contre de la pierre grossièrement polie à moitié en train de dormir. Pour faire bouger tout cela, il faudrait de l’action. Et il se trouve que c’est ce qui manque dans le cas présent. Ceux qui ne sont pas de ce coté attendent leurs déploiement, discret au possible, planqué dans les fourrés.

Le topo ? Simple. Un type en costume blanc et petite moustache scintillante de connerie avait contacté des mercenaires prêt à tout pour du taff. En clair, il se méfiait d’une mauvaise messe en déshonneur du mort présumé. Un type dont le nom n’a jamais été divulgué dans la conversation mais dont le signalement était encore plus clair que le cul d’un nouveau né européen. Enfin, clair pour quelqu’un qui avait l’habitude de ce genre de déblatération. En somme, un cliché type de gars qui bosse parce qu’il a envie de bosser, et parce qu’il doit le faire. Du moins du point de vue de la femme en képi customisé chez les démons. La prime vaudra le coup uniquement si c’est plié de façon directe et non crade et/ou s’il y a des dommages collatéraux compris dans le papier.

Un coup de feu bien retentissant tira la torpeur des hommes à tout faire et agrandi brusquement un sourire féminin dans ce coin remplit de mâles. Un coup d’épaule plus tard, celle qui n’attendait qu’un peu d’action se redresse, prend sa claymore en main et se trouve prête à plonger dans une course poursuite où poudre et feu de fer se croisent sans s’entrechoquer :


- Il se dirige vers le bâtiment. Débrouillez-vous pour le plomber afin qu’il n’y rentre pas et qu’il ne soit pas assisté. Je pars à sa poursuite

Pas le temps de vérifier si la communication radio avait transmis les indications donné à l’ensemble des troupes. Sans compter la possédée qui slalomait entre les tombes comme s’il s’agissait de vulgaires bottes de foins bien calées sur ce terrain boueux, épée à l’épaule. Le rideau de pluie pris de l’ampleur, voilant davantage la vue de tous les protagonistes et spectateur de ce théâtre macabre et froid comme la mort. Il y avait déjà une victime. Reste à savoir qui serait la suivante alors que les balles fusent et se font esquiver sans relâche. La porte. La grande porte était proche mais ne devait pas être ouverte. Quoi de plus dangereux qu’un tueur acculé dans un bâtiment isolé ? Une tueuse qui a sa tête pour objectif, se tardant se la déposer sur l’autel sanglant du Saint Trouduc


Répondre
Tags :