Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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One Shot / Re : Je l'aurais un jour, je l'aurais... (PV avec CT)
« Dernier message par Catalina Taylor le jeudi 04 décembre 2025, 19:25:10 »
Si, en temps normal, c’est Présage qui mène la danse, la situation est toute autre ce soir. Et la blondinette n’est absolument pas contre ce changement. Elle adore sentir la poigne solide de Tank contre son corps, alors qu’il serre son cul si fort qu’elle en aura probablement un bleu le lendemain. Elle se complaît dans cette attitude dominante qu’il a adopté. Chacun de ses mots la laisse tremblante, soupirante, alors qu’il ne cesse de venir marquer son passage dans sa petite chatte trempée. Elle ne peut que murmurer, gémir, soupirer… Crier son nom. Comme une ode à sa virilité. A la manière dont il cogne aux portes de son utérus à chaque coup de rein.

Calamity n’a presque plus de souffle pour démontrer son enthousiasme. Heureusement, voilà qu’elle le sent se ficher profondément en elle. Encore. Et encore. Et elle ressent chaque tressautement de son chibre qui tapisse son intérieur de ce foutre épais, gluant, qu’elle a goûté précédemment. Ses ongles griffent ses épaules, sur le costume qu’il porte encore, tandis qu’elle sent un autre orgasme -moins puissant- faire s’étrangler un cri dans sa gorge. Apparemment, rien que le fait de le sentir la remplir suffit à ce que l’extase dévaste ses sens.

« Fiou, marmonne-t-elle en essayant de reprendre ses esprits alors qu’il s’était finalement retiré, laissant des coulées de fluide sirupeux descendre le long de ses cuisses rougies. Te détacher, mmh ? »

Elle sourit, adossée au mur alors que ses jambes ont du mal à retrouver leur stabilité. Elle peut toujours sentir sa chaleur qui se propage à son corps alors qu’il reste à proximité. Son regard clair reste attiré par le chibre qui luit dans la faible luminosité des lieux. Elle ne l’en détache que lorsqu’il attrape son menton pour la forcer à lever la tête vers lui. Un frémissement la fait se tortiller contre le mur alors qu’il ne perd pas cette attitude autoritaire. Elle en perd presque le souffle, ses lèvres s’entrouvrant d’elle-même tandis que le sens de ses paroles est enfin compris par son esprit prompt à la distraction.

« Oh, si tu insistes… Lâche-t-elle finalement dans un soupir, un sourire amusé luttant pour ne pas se montrer sur ses lippes rougies. »

Son corps, cela dit, trahissait le trouble qui l’agitait alors qu’elle se sentait incapable de lui refuser quoi que ce soit dès lors qu’il lui parlait de la sorte, qu’il la dirigeait de cette manière. Sans que ses prunelles bleues ne quittent celles du malfrat, Calamity glissa une main légère à sa ceinture pour en retirer les clés des menottes. A tâtons, elle chercha la serrure des petits bracelets d’argent pour y insérer la clé. Après un clic signifiant l’ouverture, elle tira sur la paire de menottes pour libérer le poignet de son amant les raccrochant à sa ceinture.

« Je veux bien t’emmener chez moi, mais tu me portes ! S’exclame-t-elle finalement en retrouvant un peu de ses esprits. »

Un sourire salace étira cette fois franchement ses lippes tandis qu’elle levait les bras pour qu’il la prenne contre lui, contre son torse, afin qu’elle noue ses chevilles dans son dos et revienne s’embrocher sur sa queue pour toute la durée du trajet. Rien n’empêchait, en effet, de lier l’utile à l’agréable.

« J’te guiderais, t’en fais pas, rassura-t-elle avec un clin d’œil. »

S’il acceptait, si effectivement il consentait à la prendre dans ses bras pour qu’elle puisse profiter de son chibre pendant qu’il marchait, elle le guiderait. Elle lui ferait prendre les ruelles où l’on ne croise jamais personne. Elle lui ferait prendre des raccourcis, jusqu’à finalement arriver en vue de l’immeuble dans lequel elle avait un petit appartement de quatre pièces. Elle lui donnerait le code de la porte d’entrée, et le numéro de l’étage. Ainsi que le numéro de son appartement. Elle lui dirait absolument tout ce qu’il devait savoir pour finalement pénétrer dans son intimité, figurativement parlant. Elle ne craignait pas que ça lui retombe dessus sans qu’elle ne le voit venir, après tout. Et elle se demandait même si, connaissant son adresse, il ne s’arrêterait pas « à l’improviste », de temps à autres, pour venir la remplir comme elle aimait si bien.
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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« Dernier message par Ryo le jeudi 04 décembre 2025, 09:30:01 »
« Assez tôt pour te regarder dormir un long moment… »

Il accède à sa demande et l’embrasse. C’est beau l’amour hein ? … Même sous cette forme douce et laissant penser qu’ils pourraient être proches d’une lune de miel. L’illusion est alarmante car ce n’est pas dans la nature de Ryo de se laisser aller à des élans de tendresse, surtout s’ils sont véritables. Une transformation est en cours, qui ne sera pas facile à gérer et qui risque de poser problèmes dans tout un tas de domaines liés aux activités criminelles du flic. Et à commencer par ceci : Cora peut très bien déjà s’imaginer que Ryo est borderline mais elle ne soupçonne absolument pas que la partie immergée de l’iceberg est énorme. La détention et l’usage de coke : justifiées par la dureté du métier qui nécessite un petit coup de pouce pour tenir. Ses relations avec des ripoux : si l’état mettait vraiment les moyens, il n’aurait pas à magouiller pour assurer la sécurité des habitants du quartier. Ses pots de vin : hum … il en reverse une partie pour les gosses du coin (mensonges évidemment). En tout cas, ça passe et il se dit que Cora qui ne semble pas avoir une vie facile à cause de son Pouvoir, préfère éviter de faire parler d’elle. Après, peut être qu’elle se sent en sécurité avec lui et que cela efface tous les reproches qu’elle pourrait lui faire.

Il la retourne et la serre contre lui afin qu’ils regardent ensemble les toits de la Toussaint.

« Je voudrais que tu emménages chez moi. Ici tu seras en sécurité, j’ai bien compris que tu as peur que quelqu’un découvre ton secret. Tu ne seras pas seule … et on pourra baiser comme des animaux. C’est pas mal comme plan non ? »

Et puis, il l’a sous les yeux et s’assure que personne ne la lui pique.

« T’es en forme pour aller faire un tour ? »

Bon gré mal gré, aller prendre l’air est le meilleur moyen de se remettre d’une biture. Alors qu’elle prend son ‘dej et se prépare, il ne mentionne à aucun moment une prise de coke. Si elle réclame, il verra. Forcément elle aura un petit coup de barre et son corps exigera un remontant mais encore une fois, il dosera au minimum. Cora shootée, c’est bien, mais Cora sous contrôle c’est mieux.

Ryo a passé un jean et un t-shirt sur lequel il a enfilé son vieux cuir râpeux. Ils sortent à pied et immédiatement, l’ambiance du quartier prend le pas sur les ressentis. Deux types à la sale gueule montent la garde devant l’entrée du vieil immeuble en brique. Sous ses apparences, l’endroit abrite quelques pontes de la pègre. Le voisin de Ryo est un jeune yakuza qui baigne dans le milieu de la prostitution.

Dans la rue : des putes par wagons entiers, des dealers et leurs sbires, des membres de gangas qui trainent. Ça et là, une bagarre éclate, un couteau est sorti. Et au milieu de tous ça, l’absence de flics est remarquable et point plus marquant encore, les habitants du coin déambulent, emmènent leurs gosses à l’école, et les petits commerces maintiennent leur activité. Ryo prend à l’un d’eux deux soupes à emporter, fortes, crevettes et citronnelle : un tue la gueule de bois aussi redoutable que le plus costaud des médocs.

Ryo et Cora n’ont pas encore vraiment eu l’occasion de se balader ici. Jusqu’à présent, le flic a préservé l’américaine des affres de la rue mais il est temps qu’elle s’y mette. Et comme l’info qu’il se trimballe une bombe sexuelle a déjà fuité, au moins, il marque sa possession. Bien sûr, ça ne va pas dans le sens de sa relation avec Boss Tanaka mais il trouvera une solution. Cora est à lui.

Elle attire les regards, ouais putain c’est flagrant. Et c’te manière qu’elle a de se foutre en avant, c’est hallucinant. Ryo entend quelques commentaires gras et déplacés mais ne relève pas. Pas envie de buter personne aujourd’hui. Et puis … ils n’ont pas tort. Elle est sa pute.


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Les terres sauvages / Re : Vois plus loin que ce que tu regardes. [Guillot de Belloy]
« Dernier message par Guillot de Belloy le jeudi 04 décembre 2025, 07:17:24 »
« Je suis une vampire. » Les mots avaient glacé le sang du Cocagnard d’un seul coup, et il avait certainement pâli nettement. Sans doute Calypso, avec ses sens ultradéveloppés, capta-t-elle le saut du cœur et la tension panique soudaine. Pourtant, le blond n’attaqua pas. Il n’attaqua pas car il croyait en la bonté, et il voulait l’entendre quand elle assurait ne boire que du sang animal.

« C’est… C’est très inattendu. »

Il tentait de rester brave et ferme, mais ça lui était impossible. La tension était clairement présente. Pourtant, il l’écoutait, et il l’entendit quand elle parla d’autre chose rôdant dans les environs. Il tiqua, la considérant avec sa stature, sa pâleur particulière et son apparente faiblesse. Bien sûr, tout cela pouvait n’être que la pâleur d’un vampire et de la comédie, mais il sentait l’honnêteté dans ses paroles.

Il tiqua, discrètement, et écouta attentivement, même si sur ses gardes. Il considérait vraiment ses options. Peut-être était-elle honnête, mais qui lui disait qu’elle ne profiterait pas de son dos tourné ? Pour une suceuse de sang en manque, un gars vigoureux comme lui qui ne faisait pas attention, c’était un festin de roi à s’en rendre malade. Mais il était là pour protéger le village et, si elle n’était pour rien dans les enlèvements, alors…

Et puis, il comprit : elle était sincère en disant ne boire que du sang animal. Sinon, elle ne serait pas dans cet état. Il avait vu peu de faune par ici, sans doute chassée par la même peur de cette chose qu’elle évoquait. Elle aurait pu se jeter sur un agonisant ou subtiliser un petit chasseur pour se requinquer, mais elle n’en avait rien fait. Soit elle était vraiment mauvaise à ça, soit elle était sérieuse dans sa démarche.

Alors, le Cocagnard prit une lourde décision. Il décida de lui faire confiance, et il relâcha la poignée de son épée pour le lui démontrer. Il restait un peu tendu et sur ses gardes, mais il n’était plus prêt à tirer l’arme au clair contre elle. Lentement, son regard fixé dans le sien, il essaya de comprendre.

« D’accord. Je veux bien vous croire, Calypso. Mais, cette chose… Vous avez bien dû la voir, pour en être si effrayée ? Dites-moi à quoi ça ressemble. J’aurai peut-être une idée de sa nature. »
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Les contrées du Chaos / Re : La salade magique [PV Guillot/Deidre/Lucian]
« Dernier message par Guillot de Belloy le jeudi 04 décembre 2025, 07:02:11 »
Sa présentation faite, Guillot n’eut pas longtemps à attendre avant que le moufflon ne lui réponde. Apparemment quelque peu froissé par son qualificatif de pyromane, qui n’avait rien d’insultant et n’était qu’une appréciation de ce qu’il avait vu de ses talents, celui-ci se mit en tête d’exposer de manière assez brute et fleurie son identité et ses arts, le paladin ne le corrigeant que d’un « Guillot » lorsqu’il se trompa sur son nom, avant de réaliser que cela ne changerait rien.

Kan tenta de faire arbitre, mais il fut bien vite décontenancé. Guillot lui sourit avant de se retourner vers Barbak, et il lui hocha la tête dignement.

« Mes excuses si je vous ai froissé, Barbak, fils de Barbeuk et Karagwyr. Si vos actes suivent vos paroles, je suis certain que nous saurons trouver l’un et l’autre un bon compagnon de route. »

Ce fut ensuite le tour de Deirdre, qui n’y alla pas par quatre chemins et tira au paladin un hochement de tête surpris. Ange et fée, voilà un mélange bien inattendu et certainement rare. Il avait entendu des histoires d’Anges tombant sur Terra pour quelque mission ou après quelque faute, mais il n’avait jamais vu quelqu’un qui soit ne serait-ce qu’en partie angélique. Il était, décidément, entouré d’illustres, lui, fils de baron cocagnard.

Puis, elle entreprit quelque récit, apparemment rituel, et Guillot garda le silence, l’observant d’un air sobre, baissant le regard en recueillement, mais le tournant quand même vers les autres comme pour leur demander si c’était chose commune. Elle passa de l’un à l’autre, et cette fois encore Kan en prit pour son grade. Le chevalier se sentit un peu désolé pour leur guide et commanditaire. Mais il fut attentif quand elle décrivit succinctement ce qu’ils venaient d’affronter. Une arme magique. Oui. On disait que les Terres du Chaos en étaient pleines, armes échappées et oubliées, ou conséquences collatérales de combats magiques intenses. Certains disaient aussi qu’Ashnard répandait volontairement ces hordes monstrueuses, mais personne ne pouvait être si mauvais. Si ?

Cette commandante, en tout cas, affectait toute la gravitas d’un officier d’expérience. Elle rangea Kan durement, mais honnêtement, sans cruauté, et, cette fois, Guillot ne fut pas désolé pour lui. Elle avait raison, et le Terranide le savait aussi, même s’il était contrarié.

Et puis, elle avait servi le repas. Un vrai repas de campagne, fait avec la prise du jour. En l’occurrence, une arme magique. Rien que ça ! Guillot en était tout excité. Il inspecta le bouillon avec un intérêt gourmand, mais releva la tête quand Deirdre sembla appeler quelqu’un à prendre le relais. Il regarda à droite et à gauche. On l’observait. Alors, il se racla la gorge et parla à la nuit.

« Guillot, enfant de Cocagne, et… euh… prêt à protéger tous ceux qui en auraient besoin ! »

Il n’était pas convaincu. Il avait même essayé de lever son poing en l’air, mais il se sentit bête. Il rabaissa la tête dans un autre raclement de gorge et croisa le regard de Lucian, qui n’avait pas encore parlé, et détourna le sien passivement.

« C’est Lucian Kalvenhaar. C’est un Démon. »

Son sang fit un tour, mais, si celui-ci était là, c’était sans doute parce qu’il était digne de confiance et pas si mauvais, n’est-ce pas ? Un peu perturbé, Guillot eut du mal à décrocher son regard de lui tandis qu’il entamait son dîner.
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Les alentours de la ville / Re : Pour le biquet de Harley
« Dernier message par Vance Dax le jeudi 04 décembre 2025, 06:39:24 »
Lance ignorait s’il préférait Harley ainsi, immobile et passive, ou animée et fébrile. On disait que le calme précédait la tempête, et il espérait que ça ne serait pas le cas, ici. Il s’attendait à recevoir un coup de maillet à son tour à n’importe quel moment. S’il n’avait pas encore de cheveux blanc, il allait sûrement gagner son premier sur cette assignation, et il ne serait pas volé. Le delirium manifeste de la jeune femme rendait la situation extrêmement volatile, et particulièrement tendue.

Mais, après tout, n’avait-il pas proposé ce plan, et convaincu son patron d’y adhérer ? Oui, il allait y gagner, et il croyait assez en lui-même pour se convaincre qu’il avait fait le bon choix. Alors, comme face à un prédateur menaçant de se jeter à sa gorge au moindre signe de peur, il restait aussi calme que possible, de manière improbable, par pur instinct de survie.

Même lorsqu’elle accepta son offre, il ne se sentit pas rassuré. Il la savait agile et très forte. Il ne doutait pas que cette femme ait la capacité de le battre au corps-à-corps, même s’il était particulièrement bon lui-même. Il n’allait ni se surestimer, ni la sous-estimer. Cette philosophie l’avait gardé en vie jusqu’à aujourd’hui, au contraire des deux hommes qui l’accompagnaient.

« Très bien, accorda-t-il à la folle en contournant le maillet sanglant qui venait de fracturer le béton en tombant. Nous allons prendre un hélicoptère ensemble. C’est l’affaire d’une heure de route. »

Peut-être dormirait-elle à bord. Il en doutait. Elle semblait surexcitée, et d’autant plus depuis que la perspective de voir son Joker se profilait. Vraiment, il espérait que le patron saurait la gérer. Il n’en doutait pas vraiment, mais elle était juste bien plus imprévisible et atteinte qu’il ne l’avait escompté. Il s’attendait à voir une personne atteinte d’un trouble de l’identité sévère, pas… ça.

Il la guida à l’extérieur, passa un appel sur sa radio et, bien vite, un bruit d’hélice caractéristique se fit entendre, tandis qu’un élégant ACH160, non pas que Harley puisse en apprécier la qualité et le confort, sans doute, apparaissait pour venir se poser dans la cour désaffectée.

Lance s’avança, et faillit proposer son aide à Harley avant de se raviser, la laissant grimper souplement d’un bond à bord avant de suivre. Le casque sur les oreilles, Lance n’eut pas besoin d’entendre clairement la question du pilote pour répondre :

« On y va. »

Ils y iraient seuls, oui. Ainsi, l’engin décolla et les portes se refermèrent, et, une fois à une altitude suffisante, l’appareil commença à accélérer franchement, poussant à une vitesse excédant largement les 250km/h après quelques minutes à peine de vol. De son côté, Lance essayait de se concentrer sur le panorama, se donnant un air concentré, comme s’il guettait un signe de danger, quand le vrai danger se trouvait face à lui. Finalement, il n’y tint pas, et il tourna le regard vers Harley pour la voir en train de le fixer, les yeux fixes, son casque semblant être un accessoire futile sur la tête d’une poupée inanimée ultraréaliste, et un frisson dévala son échine.

« Je pense que je vais essayer de dormir un peu, dit-il machinalement. Le trajet ira plus vite comme ça. Vous devriez essayer. »

Bien sûr, il n’allait pas réussir à dormir. Pas là. Pas sans somnifère non plus. Mine de rien, deux de ses hommes venaient de mourir d’une des pires façons possibles, et c’était quelque chose qu’il n’allait pas oublier. En tentant de fermer les yeux, il voyait leurs visages se superposer à leurs dépouilles grotesques.
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Les alentours de la ville / Re : Fangirling Nymphomaniac v. Raging Old Bull -- Vance & Catalina
« Dernier message par Vance Dax le jeudi 04 décembre 2025, 06:14:56 »
Une réalité de la vie de Vance était qu’il était amené à croiser des gens très divers, et des femmes en particulier. Son profil pouvait séduire tout type de créature, de la mieux mise à la plus mal fagotée. Ce qu’il avait appris, cependant, était que les femmes avaient toutes la même bête en elles, et qu’elles finissaient toutes dans les mêmes états. Alors, il ne se concentrait plus depuis longtemps sur les apparences, et il ne s’embarrassait pas d’imaginer quoi que ce soit de spécial pour qui que ce soit. Ce qu’il cherchait, par contre, c’était des femmes capables d’assumer entièrement leur côté animal et de s’y complaire totalement. En cela, Catalina passait pour une prodige, celle-ci ne faisant à aucun moment mine de vouloir se dérober à sa vue ou à la situation, ou à devoir commenter leurs actes, ou s’excuser pour son appétit. Certaines l’auraient fait, de peur d’être considérées comme des salopes, mais elle avait clairement réalisé, elle, que ce n’était pas un mal d’en être une, et que personne ne devrait proférer ce mot hors d’échanges scabreux et à dessein. Elle était femme accomplie, tout simplement.

En tout cas, ils n’avaient plus fière allure. Aucun d’eux. Et si Vance était évidemment moins débraillé que Catalina, les dégâts se cantonnant surtout à sa braguette, son entrejambe, et à la fine couche baveuse de rouge à lèvres qu’il pourrait cacher à l’intérieur de son pantalon une fois fermé, il exposait des signes différents, comme une certaine rougeur au visage, un air légèrement absent, comme flottant, maintenant que le pic de sa jouissance avait fini de le marteler en ne laissant derrière lui qu’un vide et une hébétude parfaitement normaux, mais bien visibles à qui savait regarder.

« Tu ne perds jamais le nord, s’amusa-t-il en riant tandis qu’il se dandinait pour ranger son attirail et refermer sa braguette. On ne dira pas que j’ai été un profiteur. »

Tranquillement, il ouvrit le fameux minibar, sélectionnant une petite bouteille de whisky et une autre de vodka tandis que leur limousine s’insérait sur le parking de l’hôtel, tournant devant la réception pour les déposer devant et déclencher l’apparat classique de ce genre de lieux, avec un voiturier déçu de voir un véhicule avec chauffeur, et un majordome trop mielleux à la porte, qui reçut néanmoins son billet de l’homme. Pas de regards surpris, ou d’airs transis : ces gens recevaient régulièrement du beau monde et, pour ce qui était de leur état, là aussi, ils en voyaient passer d’autres.

Pendant leur petit trajet en ascenseur, il s’était permis de libérer docilement son bras de la prise légère de la brune pour le glisser dans son dos, sa large main gagnant ses reins avant de s’aventurer à ses fesses, comme s’ils étaient deux adolescents indécents cherchant à montrer publiquement leur affirmation sexuelle. En soi, c’est surtout qu’il affirmait ses intentions par rapport à elle. Il revint à ses reins à leur arrivée, marcher étant plus pratique ainsi, et il la suivit sans un mot, notant quand même le numéro 286 avant d’entrer à son invitation.

En parfaite hôtesse, Catalina lui fit faire le tour des lieux, et Vance ne manqua pas de noter tant le luxe de la suite que la quantité d’équipements très arrangeants s’y trouvant. Ils auraient, clairement, l’occasion de s’amuser plus que de raison. Mais ils finirent déjà leur cheminement au salon, Vance laissant ses bouteilles emportées sur la table basse tandis que Catalina s’affairait au minibar, imperturbable malgré son maquillage déjà ruiné et le naturel des courbes plantureuses qui bougeaient de manière peu propices à la concentration dans son tailleur.

D’ailleurs, il n’avait pas tout de suite répondu à sa petite énumération, et il se réveilla soudainement, réalisant l’effet hypnotique que son postérieur dénudé et bien intentionnellement offert à sa vue avait eu sur lui. Ah ! Il se connaissait pourtant bien. Il pouvait jouir dans une bouche, mais il n’était jamais rassasié sans un con. Et s’il pouvait avoir de tout et se resservir, il n’était jamais homme à se dérober non plus. Sa nature le dominait et un sourire entendu passa sur ses lèvres tandis qu’il se relevait du canapé.

« Sers-moi donc un whisky, si tu veux bien. »

Il la laissa faire tout en se dirigeant doucement vers elle, s’avançant à pas de loups vers sa croupe cambrée alors qu’elle s’occupait de préparer leurs verres. Elle pouvait sans doute le voir approcher en reflet, mais elle n’en affecta rien de visible, et il finit par se porter jusqu’à elle, une main à ses hanches, l’autre empoignant une fesse brièvement avant de la claquer fermement, mais sans trop de violence non plus. Son aine vint se coller à sa croupe et le bulbe mollasson de son entrejambe se mettait déjà à témoigner d’une vigueur renouvelée, épaississant et durcissant nettement contre elle tandis qu’il lui soufflait :

« Tu crois qu’on va réussir à le boire, ce verre ? »
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Les alentours de la ville / Re : It's as much fun to scare as to be scared (Céleste Trahan)
« Dernier message par Randal Dragunov le mercredi 03 décembre 2025, 23:28:02 »
Avec toutes ces jeunes femmes qui tournent autour de lui, Randal n'a que l'embarras du choix pour rendre la situation plus stimulante pour tout le monde. Y compris pour Céleste malgré qu'elle ne soit pas intéressée par la gente féminine. Le corps de la belle sorcière n'a plus énormément de secrets pour lui. Ses besoins, comment les satisfaire... Ca il sait comment s'en occuper. Et la chose se confirme rapidement quand elle atteint l'orgasme avant lui une fois de plus. De son côté, l'homme pouvait tenir encore un moment avant d'arriver au même stade car il avait donné de sa personne à plusieurs reprises au court de cette journée. L'éjaculation allait forcément lui demander plus de temps et de stimulation à force de reproduire la chose. Contrairement aux hommes, les femmes peuvent profiter pleinement de la chose à répétition.

L'épais chibre couvert de veines grotesque à cause de son excitation débordante écarte l'anus de Céleste comme jamais il n'avait pu y parvenir jusque là en dépit de leurs multiples coucheries. Ce soir est spécial pour le couple de nombreuses façons. En tout cas l'imposant personnage s'amuse à retourner avec vigueur dans son anus qui ne sait plus si il se repli ou se fait écarter de force à cause des stimulations répétés. La force d'aspiration de son orifice fait tout pour lui indiquer qu'il ne veut pas le voir sortir de si tôt. Dans un souci de faire plaisir à sa partenaire, un nouveau coup de rein vient la ravager sous les regards stupéfaits des trois spectatrices.


- Arrête de loucher sur ma bite et filme son visage aussi.


Jusque là le visage de Céleste était plus souvent coincé dans le cuir du canapé. Alors pour l'aider Randal lâche la crinière qu'il tenait avec fermeté jusque là pour poser sa paume sous le menton de la sorcière jusqu'à ce que son visage puisse être capturé par l'écran. Mais cela ne lui suffit pas. Alors pour rendre l'image plus excitante aux yeux de la vendeuse il glisse son pouce dans la bouche chaude et humide de sa victime plus que consentante afin qu'elle le suce.
Le tout accompagné de mouvements amples mais plus lent de son bassin car il continue de l'enculer sans ménagement. Jusque que cette fois il veut profiter du moment en s'enfonçant plus lentement jusqu'à la garde. Approchant, collant, son pubis contre sa croupe si parfaite et sur laquelle il se frotter quelques secondes pour repartir en arrière et revenir de plus belle quand seul son gland restera coincé don son trou. La chose dure plusieurs secondes. Ce changement de rythme a pour objectif de provoquer une envie chez elle qu'il comblera quand il reviendra la sodomiser fort.


Et l'imagination de Randal ne s'arrête par là. D'un regard et d'un signe de la tête il fait comprendre à la rouquine et son amie Shana qui prenaient du plaisir ensemble de les rejoindre. Au début elles hésitent quelques secondes avant de hausser les épaules.
Les jeunes femmes se lèvent et viennent se placer à le droite du couple. Ce petit interlude passé seules n'a pas été gaspillé vu qu'elles sont toutes les deux à moitié nues pour mieux se caresser l'une et l'autre. Et une main vient rapidement se glisser dans la culotte de la rouquine qui répond avec un couinement qui surprend la blonde.


- Aaaahnnnn ! Même ses mains sont si grandes.
- C'est vrai ? J'ai envie de vérifier.
- Ah oui ? Attends...
- Mnnnnn !
- Alors ? T'as l'air d'apprécier. Tu sers les cuisses.
- P-Pas du tout.



La main libre de Randal passe d'une culotte à l'autre et il peut glisser sans la moindre difficulté deux doigts dans leurs chattes trempées. Les deux jeunes femmes semblent même être très réceptives à ses caresses car elles s'étaient chauffées mutuellement tout en jouant avec son sperme après son éjaculation sur leurs visages.
Jouer avec elles de cette façon n'a pas pour unique but de l'amuser. Non, sa bite frétille et gonfle d'excitation à chaque fois qu'il vient visiter l'intimité de l'une d'elle alors qu'elle est bien ancrée dans le cul de la sorcière.


- Venez ! Approchez-vous ! Toutes les deux.


Curieuses de voir ce qu'il peut bien avoir en tête, elles s'exécutent sans broncher. Et là, les doigts couverts de cyprine tirent sur le soutien-gorge de la rouquine pour en libérer un de ses énormes seins qui rebondit de haut en bas sous l'effet du tissu baissé de force. Ce qui a pour effet de tendre encore plus la queue du mafieux qui effectue un mouvement avec son bassin pour tenter de soulever le corps de sa moitié si cela était possible. Et sa bite reste tendue, dure et gonflée comme jamais quand il vient malaxer le nichon désormais dévoilé. Par moments il vient même le prendre dans sa bouche quand la rouquine se rapproche assez de lui.

Avec toute cette vigueur a disposition, il est temps de revenir enculer Céleste comme une brute pour lui provoquer un second orgasme. Et rien ne lui sera épargné durant les cinq minutes qui suivront. La façon avec laquelle il s'enfonce en elle est encore plus brutale qu'avant. Si la blonde était choquée par ce qu'elle voyait, elle ne sera pas déçue du voyage d'ici à la fin de leur baise groupée.

Lui ouvrir le cul ne sera pas qu'une menace en l'air. Il va finir par y arriver à force d'insister sur son pauvre œillet et il aura plusieurs témoins pour confirmer qu'il y est parvenu. Et ce n'est qu'après lui avoir offert un nouvel orgasme que la suite de son plan peut se dérouler. Bien sûr, rien n'est réellement anticipé. Chaque décision est improvisé sous le feu de l'action.


- J'espère que t'es pas encore épuisée car je commence à peine. Et tant que je bande, tu ne quitteras pas cette pièce.


Cette fois il glisse un bras sous le ventre de la sorcière pour la ramener vers lui sans jamais sortir de son anus brûlant. Quelques secondes lui sont nécessaire pour se retrouver en position assise, elle, dos collé contre son torse. Sa bite va servir de barre de pôle dance et son cul dansera dessus. Dans une version un peu pimentée. Et pas question de la faire attendre pour perdre en intensité. A peine sont-ils en position qu'il pose ses mains sur les fines hanches de la belle créature à la peau caramel pour l'aider à lever son corps et le faire redescendre pour s'empaler sur ce long et épais bout de viande qui va revenir lui déchirer les parois du rectum.

D'une voix marquée par le plaisir, il tremble un peu entre deux respirations pour donner son prochain ordre aux jeunes femmes qui ne savaient pas trop si elles devaient reprendre leurs caresses ou les rejoindre d'elles-même.


- A vous de décider qui, mais j'en veux une à quatre pattes pour me sucer les couilles et l'autre sur le canapé à ma droite.
- Je prends le canapé.
- Okay ! Mais on échange après.
- Peut-être.



Très rapidement les filles prennent leur place devant les commentaires bien sales de leur copine blonde qui profite de la situation sans participer. De toute manière, en terme de participation il y a déjà de quoi faire. Shana a grimpé sur le canapé en se mettant à genoux dessus dans la direction de Randal. Sans attendre qu'on le lui demande, elle a ouvert et retiré son soutif pour montrer sa généreuse poitrine qui va rapidement finir entre les lèvres du mâle à ses côtés.
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One Shot / Re : Je l'aurais un jour, je l'aurais... (PV avec CT)
« Dernier message par Randal Dragunov le mercredi 03 décembre 2025, 21:26:50 »
Mon calme s'est envolé depuis un bon moment désormais. Tout ce que je me contente de faire c'est de ressentir depuis que cette sauvage m'a sautée dessus. Entendre sa voix avait pour habitude de me faire monter les nerfs. Sauf que là c'est mon excitation qui grimpe en flèche à la place. Alors la sentir mouiller autant rien qu'en se faisant pilonner contre un mur comme une chienne ne risque pas de m'aider à baiser le rythme ou penser à la suite des évènements. Anticiper un mouvement plus de 5 secondes dans le futur relève du miracle.


- C'est que le premier, ouais !


Sa petite chatte étroite ne suffit pas à me calmer suffisamment pour que le rythme de mes coups de reins en pâtissent. Est-ce que mon corps est simplement guidé par mon envie de la dominer ou est-ce qu'il reste encore un peu de ma rancune dans le mélange ? Dans l'un comme dans l'autre, elle va prendre cher aussi longtemps que je banderai. Je l'ai décidé et je vais m'y tenir.


- Un costume ça se change.


Les mots ont du mal à sortir de ma bouche car je respire de plus en plus lourdement. Chaque syllabe est accompagnée d'un coup de butoir violent en elle alors qu'un large sourire satisfait déforme mon visage. Ce soir les rôles sont échangés. Et cela ne changera pas. En tout cas ce n'est pas l'impression qu'elle donne vu la façon avec laquelle elle me regarde depuis un moment déjà.
Certains muscles de mon corps commencent à me tirer à cause de notre position. Mais je continue à laisse mon bassin effectuer ses mouvements de pendule pour s'enfoncer en elle aussi fort et vite que possible dans ce tunnel ou chaque son résonne et ou de la poussière ne cesse de tomber ici et là avec les vibrations provoquées par nos corps.


- Alors que toi... Je vais te remettre à ta place ce soir. Et ça va commencer très rapidement.


Faire durer les choses est clairement dans l'ordre du possible si je calme le rythme. Sauf que mon objectif est ailleurs. Quoique... C'est une idée à creuser. Pas tout de suite, mais plus tard peut-être. Là, sur l'instant T, je carbure comme une machine pour faire gémir aussi fort que possible la belle blonde que tout le monde pense si innocente. Son visage défiguré par le plaisir et l'orgasme ferait tomber des gens de leur chaise par dizaines si ils la voyaient.

Quand je sens la sauce monter une nouvelle fois je ne me retiens pas un instant et je ne la préviens pas non plus d'une quelconque manière. Ce n'est que par la biais d'un énième coup de rein surpuissant qui soulève tout son petit corps frêle que le liquide chaud et gélatineux qu'elle a pu savourer plus tôt commence à s'expulser dans sa chatte trempée. Ma main s'ancre dans la peau tonique de son petit cul comme pour y imprimer son empreinte afin qu'elle y reste gravée des jours durant.

Chaque jet fait tressauter ma queue qui repousse subtilement ses parois serrées qui massent la peau sensible et veinée de mon membre avec pour objectif de récupérer chaque goutte de ce précieux nectar. Les muscles de mon bras me brûlent désormais à force de la tenir alors que je viens redonner un nouveau coup de rein qui fait gicler le sperme qui dégouline de sa fente trop pleine. Tous les coups suivant font éclabousser le liquide blanc dans toutes les directions.
Me vider en elle est tellement bon. Même si je ne vais pas lui offrir ce plaisir de le savoir en l'exprimant oralement. Non, j'ai un nouveau statut à assumer en devenant le dominant permanent de cette relation.


- T'aimes autant te faire remplir la chatte que la bouche. Je peux le voir dans tes yeux.


Avec autant de délicatesse que je me suis enfoncé en elle jusque là, je me retire rapidement en offrant un peu de répit à ma main qui la gardait en place. Ma queue reste sale. Une bonne partie de mon gland est encore couverte de sperme et un petit filet épais continue d'en dégouliner pour souiller le sol. Cette petite démonstration devrait avoir fait son effet auprès d'elle.


- Ne va pas t'imaginer que c'était le remplissage dont je t'avais parlé. On ne fait que commencer. Mais tu vas me détacher et on va aller ailleurs pour continuer.


De la main je lui saisis le visage au niveau du menton en baissant mon regard dans sa direction. J'ai assez de force dans les doigts pour maintenir une poigne ferme, mais pas trop dure non plus. Juste ce qu'il faut.


- Je n'ai même pas encore commencé à te souiller comme tu le mérites. mais ça va vite arriver, rassures-toi. Et... Oui, on va faire ça chez toi. Ce sera plus drôle de marquer mon territoire là-bas.


J'ignore si ça va marcher même si je suis plutôt optimiste. Cette nymphomane semble insatiable. Tout ça risque de se retourner contre moi si je me foire. La tentation est trop grande. J'ai envie de tenter ma chance et de voir jusqu'où je peux aller avec elle en prenant les devants.
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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« Dernier message par Cora Travers le mercredi 03 décembre 2025, 13:23:05 »
Quand sa peau est rouge à cause de la température de l'eau, et fripée à force de rester sous le jet, Cora se relève enfin. Avec difficulté. Elle ferme les robinets et pose un instant le front contre le carrelage de la douche, le temps de souffler. Puis, s'efforçant de ne pas glisser en sortant, elle s'enroule dans une grande serviette éponge blanche avant de sécher ses cheveux avec une plus petite. La fatigue est là, ainsi que les retombées de la drogue. Ryo n'est pas venu la rejoindre et, quelque part, elle le comprend. Elle a tendance à être plutôt insatiable niveau sexe, même après cette soirée. En évitant soigneusement de croiser sa réflexion dans le miroir, Cora se brosse les dents vigoureusement.

L’esprit embrumé autant par les contrecoups de la coke et de la fatigue, la mutante descend finalement rejoindre son amant, l'embrassant avec affection et tendresse. Ses yeux effleurent l'enveloppe qu'il lui montre, mais elle n'esquisse pas un geste pour aller la prendre, préférant venir se lover dans les bras du flic, toujours avec la serviette qui la couvrait.

La tête blonde se pose contre l'épaule de Ryo alors qu'il la porte pour l'emmener dans la chambre. Ses prunelles myosotis se lèvent vers lui alors qu'elle esquisse un sourire en coin, vite contrôlé quand il devance ses pensées et refuse gentiment. Ce sont ces petits gestes, cette considération qu'il lui témoigne, qui font que Cora ne semble pas vouloir cesser de le fréquenter. Ça, et le sexe, bien entendu. Il comprend ce qu'elle veut et le lui offre sans se faire prier.

Après un « Bonne nuit » murmuré quand il la dépose sur le lit, elle glisse rapidement dans les bras de Morphée, ne bougeant que pour se blottir contre lui quand Ryo vient ensuite se coucher plus tard.

Le lendemain, elle ne se réveille pas quand le flic sort du lit. Mais elle commence doucement à émerger peu après, plissant les yeux à cause de la luminosité, se cachant la tête sous l'oreiller en grondant sourdement. Elle reste un moment comme ça, à mi-chemin entre l'inconscience et le réveil, somnolant, rêvant de choses sans queues ni têtes. C'est la voix de son amant qui la sort enfin de cet entre-deux, et l'odeur du petit déjeuner. Elle hésite entre avoir la nausée et être affamée, ayant l'impression d'avoir une gueule de bois carabinée. Et la voix de l'homme résonne dans son crâne, déclenchant un martèlement entre ses tempes.

« Oooh, shit… Pas si fort… Supplie-t-elle d'une voix éraillée, étouffée par l'oreiller. »

Étirant doucement chacun de ses membres, son dos et son cou, elle se défait finalement de l'étreinte hasardeuse des draps pour se redresser dans le lit. Et le regrette aussitôt alors que sa vision tangue et que som crâne rugit de son sang qui afflue, qui circule dans ses veines.

« Rappelles-moi de ne pas prendre deux fois de la coke dans la même soirée, mmh ? Demande-t-elle à mi-voix en se tenant la tête, assise sur le bord du lit. »

Se massant doucement les tempes, Cora finit par se lever difficilement, tâtonnant pour trouver ce petit kimono noir en dentelle et s'enrouler dedans, serrant la ceinture autour de sa taille fine.

Pieds nus, la jeune femme rejoint finalement son amant, venant se blottir contre lui avec un petit soupir de satisfaction en ressentant son corps puissant contre sa poitrine.

« Bonjour, vous… Souffle-t-elle finalement en levant la tête vers lui pour lui offrir un sourire affectueux. »

Elle ignore sciemment les évènements de la veille, préférant se concentrer sur l’instant présent. Ses mains viennent se glisser contre le torse de Ryo, remontant pour se faufiler sur sa nuque et l'encourager à baisser la tête pour un baiser.

« Tu es levé depuis longtemps, pour avoir ainsi préparé le petit déjeuner ? Demande-t-elle ensuite en restant lovée contre lui, essayant d'ignorer l'orchestre qui a décidé de jouer de la batterie dans son crâne. »
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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« Dernier message par Ryo le mercredi 03 décembre 2025, 10:26:20 »
Deux infos importantes clôturaient cette longue journée. La première, Ryo venait de s'emparer d'un beau pactole qui lui assurerait un bon train de vie tant que le business de l'élu pourri tournerait.La seule chose qu'il avait à faire, c'était de surveiller l'activité de la police dans son secteur et d'orienter les flics trop curieux sur des pistes foireuses ou tenues par les concurrents du quartier de la Toussaint. En soi, ce n'était pas grand chose car les policiers affectés dans les commissariats locaux veillaient plus à ne pas être emmerdés qu'à vraiment faire leur boulot. La Toussaint était le furoncle de Seikusu et tant que les activités crapuleuses ne débordaient pas trop sur le reste de la ville, personne ne s'en souciait vraiment.
Avec tout ce pognon, il allait pouvoir offrir à Cora des ... Quoi ? Le grand flic secoue la tête et s'allume une clope en se dirigeant vers la grande baie vitrée à partir de laquelle il peut contempler les toits du quartier. Ce n'est pas une vision de rêve mais c'est là qu'il vit. L'homme a les sourcils froncés. L'introspection, ce n'est pas son truc mais quand même, il pense pas mal à Cora en images autres qu'objet sexuel bon à tout faire. Cette dérive ne fait pas partie du plan initial et les changements de cap de dernier instant, ce n'est pas bon. Il n'aime pas ça. Ses réactions montrent bien que l'américaine dispose elle aussi d'une certaine forme de main-mise sur lui. Ce qui l'amène évidemment à considérer la deuxième information: l'aptitude de Cora à dupliquer des objets. Là, faut vraiment être prudent car elle a lâché l'info sous l’effet des drogues et alcools ingurgités. Il ne faudrait pas que cela se reproduise avec quelqu'un d'autre.
Trop la shooter reviendrait à l'orienter vers sa fin, ce qui est maintenant totalement exclu. Mais ne plus la contrôler par ce biais reviendrait à prendre le risque de la voir s'émanciper, et cela aussi est totalement exclu. Donc, il faudrait qu'elle adhère à ce mode de vie qu'il lui a imposé. Pas simple.

Cora reste trois plombes sous la douche et Ryo ne la rejoint pas. Va falloir qu'elle redescende en pression sinon elle pourrait claquer nerveusement. Et puis lui aussi, il arrive au bout de ses capacités. Il n'est pas un surhomme question cul et pour aujourd'hui, il a atteint ses limites.

Quand elle apparait, il l'accueille avec un baiser et lui montre une enveloppe sur la table.

"Ta rémunération pour ta performance. Tu pourrais gagner bien plus si tu t'engages sur ce genre de trucs."

Y'a un paquet de fric là. Ce n'est rien pour un type comme Ryo pour un citoyen lambda, ça représente un bol d'air confortable.

Après, il la porte jusqu'au pieu tout en décryptant son regard.

"Je sais ce dont u as envie mais je serais le dernier des connards si j'acceptais. Là, tu vas pieuter et demain, on parle. Et pas de coke ce soir car pour aujourd'hui, ça suffit. C'est un petit plaisir qu'il faut savoir gérer, et là je t'y aide."

Tu parles ...

Mais ouais, dès demain, la poudre, ce sera limité. Il va falloir que Cora travaille à accepter une toute petite dose de fonctionnement genre après le petit déj, ou avant le boulot. Pas plus. Les écarts pourraient être autorisés par Ryo si nécessaire ou pour évènements comme le soir-même. Son plan: très simple. Ils se foutent en couple et elle crèche chez lui. Il l'a à l’œil. Les connards du coin sauront qu'elle est à lui et feront pas chier, et leur petit secret sera bien gardé à la Toussaint où les informations circulent plus vite qu'à la NSA.
Et pour bien verrouiller le tout, il peut s'arranger avec un type qu'il connait au service de  l'immigration pour mettre un coup de pression à Cora si elle en venait à vouloir sortir de sa descente aux Enfers. Enfin, ils n'en étaient pas là.

Parce que là, Cora ronque et il est probable qu'elle ne bougera pas avant un moment. Ryo lui aussi poireaute sous la douche. Comment va t'il gérer le don de Cora? Trop de fric d'un coup, c'est pas simple à blanchir non plus et ça attire l'attention et les convoitises. Va falloir être malin.
Après, il la rejoint et pieu et il ne l'encule pas à sec. Il s'endort tout simplement pour ne se réveiller qu'à une heure avancée de la matinée suivante. Le cadavre à ses côtés ferait honte à un gros allemand entrain de rôtir sur la plage. Cora ressemble à un épouvantail, sur le dos, bras et jambes écartés, tout en vrac, mais trop craquante. Putain arrête ça!

Café, 'tit déj, tout est prêt, comme dans les films. L'amoureuse transie sera réveillée par l'odeur du pain grillée et du café ... et si nécessaire aura un médoc pour calmer la tempête qui laboure son cerveau.

Ryo traine un peu en calebard et t-shirt, il ne bosse pas aujourd'hui.

Il a son mug à la main et contemple depuis sa position préférée ce quartier qui est le sien.

"Hey salut Frankenstein! Ça va là-haut? Ça tape pas trop fort dans la boite?"
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