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« le: lundi 22 juillet 2024, 08:13:48 »
La vampire était assez docile dans le fond, mais pourquoi me serai-je privé du plaisir de lui faire du mal ? Elle était juste ici, à ma merci, et je reconnaissais que j’exploitais beaucoup cet aspect d’elle. Parce qu’elle était si fragile, d’une certaine manière. Et en même temps, le fait d’aimer autant ses crocs dans ma chair. Ça méritait d’autant plus quelques coups de fouet et autres maltraitances physiques.
Mais parfois, son empressement à les subir, c’était comme le début d’aigreur après un vin que l’on pouvait juger prometteur. Et je me demandais si, à intervalle réguliers, elle ne se montrait pas trop enthousiaste juste dans le but de me gâcher le plaisir… espèce de petite garce, va.
Je la vis se sécher sommairement et sortir de la pièce, encore humide. Ses pas clapotant légèrement sur le sol. Je prenais plus de temps, pour sortir, me sécher, et me vêtir sommairement ; un pantalon, une simple chemise. Elle s’humidifia un peu en se déposant sur ma peau.
Mais pendant ce temps, elle était de retour, avec l’objet de ses souffrances à venir. Le chat à neuf queues. Le doux, l’appelais-je souvent, parce qu’il ne comportait ni nœuds de cuir, ni lames. Deux choses qu’elle aurait su encaisser mais qu’elle évitait autant que faire se pouvait. Dommage. En dépit de cela je trouvais régulièrement le moyen de lui faire boire son propre sang et admirer son dégout…
Ses pas clapotèrent à nouveau doucement. Je la suivais lentement dans la pièce où les misères devraient lui être infligées. Sa petite salle de torture personnelle, aurait-on pu dire. Là, trônait le crochet d’argent, au plafond, où elle était souvent pendue. Mais cette fois, bras au-dessus de sa tête, elle s’y tenait fermement à deux mains. Ses jambes étaient un peu écartées, et sa croupe suffisamment cambrée, pour offrir une imprenable vue sur un sexe luisant et de jolies fesses pâles.
Petit inconvénient pour elle, dans cette posture, ses pieds frôlaient tout au plus le sol, lui offrant une bien maigre prise si j’avais l’envie, alors, de cognais suffisamment fort pour la faire vaciller.
« Petite arrogante. »
Sa certitude de ne pas flancher me faisait doucement sourire, je le reconnaissais, mais nous savions qu’il était fort probable que j’aie, comme d’habitude, du mal à la faire flancher. Lui faire ravaler son orgueil était mon plaisir le plus complet… mais, encore une fois, ce n’était pas le plus couramment comblé.
Je ne frappais pas immédiatement, non. Je me contentais de faire le tour de sa personne. Son air de défi, ses petits seins arrogants, aux pointes qui réagissaient si facilement. Je frapperai ici en premier. A moins que…
Mes doigts se glissèrent entre ses cuisses. Rudes. Sans pénétrer, ne se retirant de contre son sexe que par le biais d’une petite claque.
« Espèce de petite putain…. As-tu si hâte de souffrir ? Eh bien soit. »
Mais je ne levais pas la main pour faire naitre les cris, non. Je m’éloignais et je revenais avec deux jolies petites choses. Des pinces à la cruelle dentelure où des poids oscillaient. Pas très lourds, ils seraient pourtant une jolie petite torture à ajouter à la morsure du chat. Je lui fis un sourire avant de venir ouvrir la pince et la refermer sur un mamelon. Puis je prenais le deuxième poids qui fit subir le même sort à son jumeau.
Alors je me reculais, et je ne pus m’empêcher, devant le spectacle, de lui demander.
« La douleur est-elle à ton gout ? »
J’armais le bras, et je frappais. Les longues lanières claquèrent sur son corps, s’enroulant un instant atour de sa taille. Je recommençais alors, visage plus haut.