Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Asmodeus

Pages: 1 2 [3] 4 5 ... 16
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Prélude / Re : Cham-Cham [Keiralidée]
« le: vendredi 31 mars 2023, 03:32:52 »
Bienvenue (en retard), ma petite succube adorée ! :D

Gare à ne pas trop briller, tu pourrais attirer l'attention de certaines personnes dans le Cercle et ta situation pourrait devenir beaucoup plus compliquée ; et intéressante, qui sait ? ;D

Bon jeu ! Et passe me voir en MP si te faire des connexions en Enfer te tente !

32
Les contrées du Chaos / Re : La menace inconnue | Neyla
« le: vendredi 24 mars 2023, 03:05:06 »
Insidieusement, le choc initial de la violence de son apparition se dissipait pour laisser place à une autre influence parmi les gens présents. En observant l’intrus impudent, ils pouvaient tous, hommes comme femmes, se sentir pris de certains désirs, d’une pulsion profonde pour certaines tentations qu’ils auraient, pour la plupart, tu ou ignoré en temps normal.
Asmodée était le Prince de la Tentation, et le charme ne se cantonnait pas aux désirs aventureux et charnels que Neyla pouvait être en train de réprimer avec difficulté. Argent, influence, autorité… Du valet jusqu’au roi, l’influence démoniaque se répandait, l’essence du Déchu les titillait et le soufre de la Luxure leur chatouillait le nez sans qu’ils puissent s’en rendre vraiment compte ; sinon les personnes entraînées, comme la princesse qui, impérieuse, avait pris le contrôle de la situation.
Immédiatement, la jeune aristocrate avait voulu asseoir le pouvoir de sa famille et leur réputation en opposant au visiteur impromptu des exigences. Elle demandait des réparations pour les dégâts causés par la prise de pouvoir de son agent.

« Des dédommagements ?! »

Il prit un air sincèrement sidéré mais, au fond de lui, le prince riait sous cape. L’audace l’amusait énormément. Les ambitieux chutaient par leur propre arrogance et faisaient des esclaves distrayants, occupés qu’ils étaient à croire qu’ils possédaient un levier de pression potentiel sur leur maître, se battant pour gagner un petit peu d’autonomie et d’influence, perpétuellement. Ainsi était leur enfer.
Il avisa la place qui lui avait été proposée et fronça le nez et les sourcils. Sans répondre plus avant, il s’avança vers la table. Il sauta en flottant au-dessus de la tablée et atterrit au milieu des convives, se tournant vers le bout pour avancer d’un pas assuré en direction du trône et de la princesse. Il dispersa des papiers et écroua quelques orgueils sur son passage, mais son acte provoqua plus d’admiration et de déférence qu’autre chose sous le coup de son aura.
Même la garde tenta de venir s’interposer, mais elle hésitait manifestement.

« Pensez-vous vraiment que la fragilisation temporaire de votre pouvoir familial vaut de grandes réparations ? Qui êtes-vous pour prétendre que votre famille est Ariath, et que ses souffrances valent pour tous ?! Votre peuple a-t-il seulement souffert de la passation de pouvoir ? Franchement ? »

Il ricana et on se tut autour de la table. Il est vrai que la cité n’avait pas eu le temps de subir les effets de quelque réforme que ce soit. Au plus, il avait arrosé la population d’argent, mettant certes à mal la structure socio-économique de la cité, mais pas au point de détruire son équilibre.
La principale mesure prévue par le sorcier, la conversion du peuple d’Ariath au Culte de la Luxure, n’avait même pas été mise sur le tapis avant qu’il soit détrôné. Il avait été si inquiet de la liberté d’une partie de la famille royale qu’il n’avait osé asseoir son autorité avant de se sentir rassurée. L’imbécile !

Arrivé au bout de la table, il se baissa sur ses talons, fixant Neyla droit dans les yeux.

« Je devrais pulvériser votre misérable petite cité pour un tel acte de défiance ! Mais je crois au pouvoir du compromis. J’ai quelques conditions pour sauver votre Ariath adorée. Premièrement, je compte récupérer mon homme dans sa lanterne, évidemment. Deuxièmement, vous dresserez un temple de mon choix, ce n’est pas un de plus qui va vous déranger. Troisièmement… » Il esquiva cette fois le regard de Neyla pour le tourner vers son père avec amusement. « Je vais prendre votre fille, Votre Majesté. »

33
Les contrées du Chaos / La menace inconnue | Neyla
« le: jeudi 16 mars 2023, 03:16:50 »
Asmodée se prélassait dans un de ses palais infernaux lorsqu’il avait été soudainement perturbé par un événement inattendu. Il s’était redressé tout d’un coup, émergeant de la masse de corps entrelacés et gémissants autour de lui pour fixer en l’air comme s’il y avait vu quelque chose.
Dans une vision mystique, il voyait comme une nuée d’étoiles au plafond. Et l’une des plus brillantes venait de s’éteindre subitement, ou plutôt d’être réduite à un charbon consumé avant de s’éteindre pour de bon.
Il avait quitté les lieux afin de s’isoler, méditant sur la situation afin de la comprendre.
En Enfer, le temps était relatif et il était possible de revenir sur les événements récents sans difficulté pour pouvoir suivre les derniers agissements du puissant sorcier, lubrique et ambitieux, qui avait récemment pris le pouvoir sur la cité d’Ariath, dans le désert terranien. Il avait vu sa prise de pouvoir, son ascension irrésistible au sommet, la soumission de tout un peuple et ses plans pour initier sa conversion imminente au culte de celui qui avait permis à tout cela d’arriver.
C’eut été un beau coup infligé aux Anges ! Le Déchu soupira de frustration tout en poursuivant son enquête. Et c’est là qu’il vit Neyla et sa mère, et le piège qu’elles avaient tendu par le biais de la séduction. Ah ! Fichu bouc lubrique ! Comme très souvent, les agents volontaires d’Asmodée ne savaient pas contrôler leurs appétits et il avait cédé aux avances de la splendide princesse avant d’être enfermé dans une lampe, serviteur magique enchaîné aux volontés des souverains d’Ariath. Quelle déchéance brutale et stupide !

Asmodée se concentra sur la jeune femme et remonta son passé. Il vit ses agissements depuis la prise de pouvoir, comment elle avait mené la résistance depuis une cave sombre, comment ses pouvoirs avaient permis de surveiller le sorcier et de le vaincre.
Elle était belle, elle était puissante, et elle avait des appétits qu’elle s’ignorait assurément.
Que faisaient-ils, à présent ? Ah ! Oui ! Ils célébraient leur victoire. Ils faisaient des plans d’avenir.
Mais de simples mortels ne pouvaient entraver les plans d’un démon sans s’attendre à devoir y faire face. C’était une question d’honneur. Asmodée se devait d’intervenir. Et même s’il n’avait guère de moyen d’intervention radical contre Ariath, il disposait de ses propres armes ; et les mortels ne le savaient pas forcément, et l’intimidation pouvait être plus efficace que l’action.
Oui, il pouvait encore limiter ses pertes. Il restait un pion utile que personne ne soupçonnait à Ariath, pas même le pion lui-même.
Et ce pion était Neyla Khali.

En ouvrant son portail, il fit appel à la colère qu’il ressentait derrière le plan malicieux qu’il avait en tête, afin de lui permettre une ouverture brutale et sonore, de l’imprégner d’une rage qui secouerait les mortels à son ouverture et continuerait de leur glacer le sang après sa fermeture.
Comme souvent, il avait pris naturellement une apparence capable de séduire sa cible en passant le portail, en émergeant sous la forme d’un jeune mâle humain aux cheveux sombres, en tenue de guerrier exotique, armé d’un sabre. Ses yeux restaient brillants d’un feu infernal, leur lueur évoquant un brasier.
Il s’avança jusqu’à dix mètres du trône avant que le portail se referme en rugissant et en claquant derrière lui, des flammes en échappant comme par un appel d’air et de la fumée s’élevant du point où il avait été présent.
Le démon déplaça son regard du vieux roi assis sur son trône, à sa femme, et à sa fille présentes autour de lui. Divers conseillers étaient là aussi. Ils s’étaient déjà reculés en dévisageant le visiteur imprévu et silencieux avec des yeux effrayés. Seuls s’approchaient des gardes qui, une fois la stupeur passée, avaient promptement saisi leurs lances pour encadrer et bloquer l’intrus de leurs pointes acérées.
Mais le démon n’affecta aucune crainte et tourna ensuite sa tête à droite, puis à gauche, avant de revenir au roi et de s’adresser à lui d’une voix chantante et séduisante, qui semblait envelopper les lieux, sortir de sa bouche autant que du creux des oreilles de tous. Et, bien qu’elle soit chaleureuse à première vue, son intonation ne laissait cependant aucun doute sur ses pensées et sur ses intentions en cas de désobéissance.

« C’est ainsi qu’Ariath reçoit les émissaires ? Dites-leur de baisser leurs armes, ou les actes de l’Usurpateur passeront pour une mise en bouche. »

Il tourna son regard flamboyant vers la jeune et jolie princesse.

« Nous avons des choses à nous dire. Vous m’avez coûté un homme important. »

34
Prélude / Re : Dans la gueule du Loup [Anéa]
« le: samedi 11 mars 2023, 18:17:57 »
Bienvenue parmi nous ! :-*

Qui peut bien leur tomber dessus encore ? Que va-t-il se passer ? Qui est Joana ?
Vous le saurez au prochain épisode !

35
Prélude / Re : L'Tengu descend en ville? [Vanéalidé !]
« le: vendredi 10 mars 2023, 04:26:34 »
Personnellement je pense aux mécas japonais de Red Alert 3, on a tous nos refs farfelues ! ;D

36
One Shot / Re : Sylvia Eldmore's Wild Wild Ride
« le: vendredi 10 mars 2023, 04:23:26 »
Face à l’inquisition de Beau, l’Elfe tourne un regard confus et bouleversé. Il la regarda faire avec un sourire narquois. Il en déduisait que la belle n’avait pas encore vu le loup et qu’on l’avait bien gardée de tout contact un peu trop familier avec la gente masculine, pour qu’elle soit une gentille petite vierge pure et distinguée au moment de son mariage arrangé. Et on considérait les gens comme lui comme des tarés, là-bas…
Elle pouvait bien se rincer l’œil ! Il se savait hirsute, mais il se savait aussi beau gosse, et les filles du township parlaient de son mandrin avec le rouge aux joues. D’ailleurs, elle se proposait pour lui frotter le dos. Il posa un regard sourcilleux sur elle. Véritable envie ou politesse ? Pas facile à dire ! D’ailleurs, elle se ravisa vite avant de disparaître après une vague excuse.
Beau se retrouva seul avec du savon plein le corps et le seau pendu au bout du bras, à la regarder filer et s’évanouir à l’intérieur des écuries. C’était décevant ; et plutôt excitant aussi. Il n’avait jamais eu affaire à une petite bourgeoise timide. Ici, même les vierges n’avaient pas peur de ce qu’elles verraient lorsqu’elles décidaient de devenir des femmes.

Après un soupir, il souleva le seau au-dessus de sa tête et le pencha pour se rincer. L’eau s’abattit sur lui et lui coula dessus en chassant le savon, et le mélange mousseux coula le long d’une rigole qui s’était creusée dans le sol en courant jusqu’à un parterre de fleurs sauvages, bien nourries par les douches généreuses du cowboy.
Il faisait si chaud cette fin de journée qu’une fois l’eau passée, celle qui continuait de ruisseler sur son corps commençait déjà à s’évaporer. Beau laissa le soleil le sécher un bref instant avant d’attraper une paire de jeans propres et de l’enfiler. Il passa des bottes de repos, glissa sa ceinture dans les anneaux du pantalon, la ferma sans trop la serrer. C’était la fin de journée et il pouvait se détendre, alors il n’allait pas se serrer la taille et peaufiner son allure, si ce n’est les quelques passages dans ses cheveux pour les ramener en arrière, les éloigner de son front et de ses yeux.

Il ignorait où la belle était passée. Pour autant qu’il le sache, elle avait traversé les écuries pour fuir Dieu sait où. Il ne s’attendait donc pas à tomber dessus en y rentrant à son tour. Elle était en train de flatter son canasson, sûrement depuis qu’elle l’avait fui, et elle ne sembla pas remarquer sa réapparition.
Le cowboy l’observa un instant en passant son chapeau bien épousseté, puis il alla d’un pas tranquille la rejoindre, doucement, pour ne pas l’effaroucher. Il se glissa derrière elle et flatta l’encolure et la crinière de la bête lui aussi tout en se plaçant dans son dos, se collant presque à elle.

« C’t’une belle monture. T’as l’air d’connaît’ les bêtes, Mamzelle ! T’sais monter ? »

37
Le Palais Infernal / Re : Le casse impossible | Feyre
« le: vendredi 10 mars 2023, 04:23:09 »
A l’intérieur de l’aile de la Luxure, l’influence du Cercle était puissante, et elle s’accroissait à mesure que l’on s’y enfonçait. Des serviteurs damnés portaient mobilier, coffres de jeux et victuailles aux divers démons constituant la large cour de leur roi. Plus on s’y enfonçait et plus l’esprit vibrait de l’influence démoniaque et plus le corps s’enflammait de désirs incongrus. Ce qui semblait être un bourdonnement finissait par s’identifier comme une série de soirées où la musique tonitruante couvrait à peine cris et gémissements.
Feyre s’était enfoncée dans les coursives du personnel à la poursuite de l’homme qu’elle pensait pouvoir croire. Elle n’était pas en contact avec tout ce stupre mais elle pouvait le sentir au fond d’elle.

« Par ici ! »

Un tour à gauche.

« Je suis là ! Dépêche-toi ! »

Un tour à droite. Un long couloir. Vite ! Une idée s’enlisait en elle, un empressement frénétique qui la poussait à se dépêcher de retrouver la source de cette voix.
Elle finit par dépasser une porte. Elle ne l’aurait même pas remarquée si la voix n’avait pas soudain résonné derrière elle et à l’intérieur même de sa tête.

« Stop ! »

Son corps entier s’exécuta et revint sur ses pas pour se tourner devant la petite porte noire qui ne lui inspirait qu’une envie : l’ouvrir. La poignée dorée tourna dans sa main et elle pénétra dans la pièce derrière elle.
Elle arriva dans une pièce de taille modeste, mais haute de plafond et très chic. Les murs semblaient faits d’obsidienne et leurs irrégularités brillaient sous la lumière du grand lustre perché en son centre. Le sol était de marbre blanc et il n’y avait guère de mobilier. Au centre, trois sofas en cuir noir étaient disposés en triangle et étaient tournés vers l’intérieur. Il y avait là une table, triangulaire aussi.
L’homme que la Suédoise avait repéré auparavant était sur un des sofas, penché sur la table. Il l’avait ouverte et en avait tiré une bouteille de vin blanc et deux flûtes. Il ne dit rien, se contenta de déboucher la bouteille et de remplir les verres tandis que la voleuse approchait. Il avait refermé la table et y posa la bouteille et les deux verres remplis, après quoi il produisit un étui à cigarettes. Il s’en alluma une avec une allumette avant de la tendre à Feyre, levant enfin les yeux sur elle. Pour prendre la cigarette, elle devrait s’approcher et il deviendrait presque naturel de s’asseoir à côté de lui à partir de là.

« Ce n’est pas tous les jours qu’on reçoit des visiteurs. Généralement, ils sont fraîchement décédés ou captifs des maîtres. Qu’est-ce qui a bien pu vous amener ici ? »

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Prélude / Re : Mon sorcier bien aimé [Vanéalidé !]
« le: samedi 25 février 2023, 05:32:19 »
Va falloir que je garde un œil sur cet imposteur ! ;D

Re !

39
Le Palais Infernal / Re : Le casse impossible | Feyre
« le: vendredi 24 février 2023, 05:21:25 »
Asmodée les avait sentis dès leur arrivée. Ce n’était pas qu’il ait une capacité à sentir les mortels entrant aux Enfers. Il y avait une personne en particulier qui restait collée dans un coin de ses pensées depuis quelques temps, une âme lubrique qui s’ignorait, qui laissait le désespoir et la nécessité justifier les extrémités auxquelles elle se résolvait pour régler ses problèmes. Tout d’un coup, le signal était passé de là-bas à ici, le déplacement soudain et à proximité agissant comme un signal d’alarme.
Les démons n’avaient pas tardé à repérer la bande d’imprudents venue s’aventurer jusqu’au Palais Infernal lui-même. Et un instant plus tard une ébauche de plan toute simple avait vu le jour. Il avait pu compter sur sa Jizzie, toujours ravie de pouvoir rendre service et de collecter un ou deux jouets au passage, pour initier l’affaire. Car le plan était simple : disperser l’équipe, s’en débarrasser en la capturant ou en la liquidant.
Le Prince n’avait qu’une seule exigence : il s’occuperait seule de la Suédoise aux cheveux argentés qui ouvrait la marche.

*
* *

Ainsi, tandis que Feyre se retrouvait soudain séparée de ses camarades et coupée du reste du groupe, ces derniers aussi commencèrent à expérimenter des choses étranges. Une fille, puis un gars avaient disparu sans faire le moindre bruit, laissant leurs affaires derrière eux. Le temps de réaliser leur disparition, les chapardeurs obnubilés par la bizarrerie ne sentirent pas les spectres farceurs, âmes corrompues de pickpockets devant quelques services aux succubes, subtiliser le reste de leurs radios.
Quand, enfin, Machiro voulut attraper la sienne pour prévenir Feyre, la supercherie fut dévoilée.

« Q-Mais… C’est quoi ce délire ?! »

Partagé entre une peur soudaine et ses devoirs de chefs, Machiro dut se secouer pour prendre sa décision :

« On laisse personne derrière ! Séparez-vous ! On se retrouve tous ici dans dix minutes et on part ! »

*
* *

Tandis que les voleurs se dispersaient pour récupérer leurs camarades disparus, confiants car toujours armés, Aki et Hayao avaient déjà été perdus pour la cause. Mori et Seiko, les autres disparus, se préparaient à l’être tout autant.
Les deux amoureux secrets s’étaient écartés après que Mori se soit silencieusement tourné pour se diriger à l’écart du groupe. Seiko l’avait suivie en silence au début, pensant qu’il avait vu quelque chose, mais à mesure qu’ils s’éloignaient elle se faisait de plus en plus vocale.

« Putain Mori ! Tu vas où comme ça ?! RÉPONDS !! »

Elle finit par avoir sa réponse quand, au détour d’un rocher, une créature se glissa sur leur chemin. C’était une femme aux courbes délicieuses, mais à la peau rouge, aux grandes cornes, aux ailes de chauve-souris et dotée d’une longue queue caudale. Elle révulsa Seiko mais Mori, lui, se jeta presque dans ses bras avant de tomber à genoux pour lui embrasser les cuisses et renifler sa vulve.
La Japonaise était scandalisée mais, avant qu’elle puisse protester, la succube la coupa avec un sourire mauvais.

« Tu n’aimes pas les filles, toi ? Dommage. Mais au moins, mon compagnon m’en voudra moins pour l’interruption. Ces gars du Cercle de la Colère peuvent être si… »

Seiko sentit une présence derrière elle. Elle se retourna pour découvrir une bête démoniaque de plus de deux mètres, aux yeux incandescents et aux dents acérées. Elle n’eut pas le temps de crier que la bête fermait ses doigts autour de sa gorge et lui arrachait ses vêtements de l’autre main.

*
* *

Seule et sans moyen de communication, Feyre ne savait plus si elle devait poursuivre ou s’arrêter. Elle aurait sûrement tout donné pour une direction dans cet environnement si étrange et étouffant, et face à cette situation si angoissante.
Heureusement pour elle, de l’aide apparut sous la forme d’un homme, un grand bonhomme aux épaules larges, dans la jeune trentaine, qui la héla depuis une porte du palais.
Normalement, elle n’aurait sûrement pas donné sa confiance à un inconnu, surtout dans ces conditions, mais il y avait quelque chose qui flottait dans l’air. Le soufre écœurant avait laissé la place à une douce odeur agréable qui donnait chaud et aidait à supporter l’environnement toxique des Enfers. Elle ignorait que c’était l’aile de la Luxure, dont elle s’était bien approchée, qui débordait des ardeurs aphrodisiaques de son maître et de ses occupants. Pareillement, l’homme qui lui apparut lui sembla curieusement attirant, irrésistible même. Et pour cause : c’était un masque endossé par le Roi de la Luxure lui-même.

« Hey ! Toi ! Par ici ! Vite ! »

La Suédoise s’approcha, mais, comme elle était toujours en proie à certains doutes, Asmodée appuya sa cause un peu plus :

« Crois-moi, ça fait un moment que je suis coincé ici et t’es plus en sécurité dedans que dehors ! Allez ! Suis-moi ! »

Et il disparut à l’intérieur.

40
One Shot / Re : Sylvia Eldmore's Wild Wild Ride
« le: vendredi 24 février 2023, 05:20:48 »
Beau avait fini et rejoignait la maison des Hasbergs lorsqu’il vit le vieux discuter avec le voyageur et l’improbable cargaison. Il descendit de cheval à distance acceptable et s’approcha assez pour entendre avant d’attacher son canasson à la barrière avec sa bride.
De là où il se tenait, le cowboy aperçut la broche au cou de la gamine et vit bien la façon dont elle se tenait, la façon dont elle parlait. La petite était une grande damoiselle de la ville, ça ne faisait aucun doute, et le vieux Hasberg le voyait aussi. Il la fixait avec perplexité, ne doutant sans doute pas de la motivation, mais plutôt des qualités de travailleuse de la petite Elfe qui réclamait gîte et couvert.
Il y a dix ou vingt ans, il l’aurait sûrement envoyée sur les roses sans hésiter, lui commandant de remonter dans le chariot et de poursuivre sa route, sinon quoi il la livrerait contre récompense lorsqu’un avis de recherche arriverait. Mais il se faisait vieux et coulant, Hasberg, et il hésitait.
Quand il vit Beau les mirer avec ses vieux yeux brouillés, son visage s’illumina soudain. Oui ! Évidemment ! Beau savait déjà ce que le vieux allait lui dire et il savait déjà ce qu’il répondrait, et il avait commencé à approcher avant qu’on le lui demande.

« Dis, Beau ! La p’tite veut s’rend’ utile ! Trouve à quoi mamzelle est bonne, t’veux ben ? J’aime autant pas la prend’ à la maison, tu sais comment m’dame est depuis… »

Oui, il savait.

« ‘Cun problème chef. M’en occupe, » répondit-il presque laconiquement, cachant bien son enthousiasme.

« Bon ben… Viens ‘vec moi cocher ! T’prendras du schnaps hein ! »

« Ah si c’est d’mandé com’ça j’peux pas refuser ! »

Le cocher et le vieux s’éclipsèrent dans la maison en parlant trop fort, laissant derrière eux Beau et la demoiselle, qui se regardèrent en silence un instant. Le cowboy la fixa intensément de ses deux fentes d’où ses yeux ne se voyaient presque pas avant de retourner vers son cheval, lui libérant la bride et l’amenant avec lui en direction de l’écurie.
Croisant l’Elfe, il s’arrêta à son niveau et la regarda à nouveau.

« Va tirer deux seaux d’eau et r’mène-le à l’écurie. »

Et il reprit le chemin, la laissant s’occuper de trouver le robinet à pompe où plusieurs seaux vides attendaient, d’en remplir deux et de faire la route jusqu’à l’écurie sans en renverser.
En arrivant, elle verrait son cheval dans son box, dessellé et brossé. Elle le chercherait, sûrement, seulement pour le retrouver derrière, totalement nu, en train de finir de frotter la poussière et la sueur collées à lui avec une éponge d’eau savonneuse. Et il croiserait de nouveau son regard de son air désintéressé avant de lui dire :

« Tu vas r’garder jusqu’au soir ou t’vas m’en filer un ? »

41
Prélude / Re : Tayler, l'host préféré de ces dames
« le: vendredi 17 février 2023, 21:36:47 »
Nice ! Bienvenue ! Et pressure bien toutes tes adorables simps clientes ! ;D

42
One Shot / Sylvia Eldmore's Wild Wild Ride
« le: vendredi 17 février 2023, 05:59:58 »
Somewhere in the Far Wild Plains…


Beau Trager était un homme dur. Il avait été élevé ici par ses impétueux colons de parents. La vie à la rude était tout ce qu’il avait connu, avec la menace permanente de la vie sauvage et des indigènes, la férocité des éléments et les travaux forgeant et brisant les hommes tout à la fois.
En grandissant, il avait appris à ne faire confiance qu’à son instinct, son propre intérêt et la propreté de son revolver. Et quand il eut l’âge de monter seul et de faire valoir ses droits à un salaire, il avait mis les voiles pour mieux aider ses parents. Il avait été engagé dans plusieurs ranchs depuis. Il se laissait toujours débaucher pour mieux mais il continuait d’envoyer la même somme pour aider ses vieux. On n’allait pas se faire de la graisse sur son propre mérite après tout !
Un peu égoïste, Beau Trager ? Peut-être. C’était un de ces durs hommes des lointaines plaines sauvages dont on parlait avec un mélange de révulsion et d’excitation dans les villes du monde civilisé. Il connaissait bien la vie autant que la mort. Il savait que les choses étaient éphémères et qu’il avait tout intérêt à se servir avant que ses vieux jours s’amènent et le laissent sans rien.
Ce qu’il voulait ? Son propre troupeau. Être son propre patron. Marier une petite gonzesse pulpeuse d’une colonie environnante. Faire quelques gosses. Mourir. Et entre tout ça, vivre tout simplement.

Il ramenait le troupeau des Hasbergs à leur ranch ce jour-là. C’était un beau ranch sur la route de la frontière. C’était le genre d’endroit où il se verrait bien vieillir sur un rocking chair un jour. Ça ne payait pas de mine, mais il y avait tout le confort qu’on pouvait espérer d’un foyer et on n’était vraiment plus si loin de grand-chose. La civilisation fuyait les étendues sauvages, mais elle y accourait, à son rythme, pour nourrir les forges de son vorace appétit.

On voyait des attelages passer de plus en plus régulièrement. De temps en temps, toujours, des convois entiers passaient pour demander à s’installer pour la nuit sur les terres le long de la route. Mais on voyait de plus en plus de chariots solitaires, signes de temps moins dangereux, amenant ci et là un médecin, un notaire, un croque-mort pour les services desquels des communautés aux fondateurs vieillissants avaient exprimé le besoin.
C’était la fin d’une ère. Beau savait que pour continuer à vivre sa vie, il devrait filer, lui aussi, vers la frontière. La question n’était plus si, mais quand. Ça ne l’empêcherait pas de vivre pleinement ici, chez les Hasbergs, jusqu’à ce qu’une meilleure occasion pointe le bout de son nez.

Et tant qu’à parler de vivre pleinement… Le chargement de ce chariot était pour le moins singulier. Et en croisant son regard, il ne put que la fixer de ses yeux plissés à force de faire face au soleil, lui, torse nu, poussiéreux et en sueur après une longue journée de chevauchée. Elle, plus vierge que la pleine lune.
Foi de Beau Trager, cette étape deviendrait très intéressante si on le laissait faire !

43
Le coin du chalant / Re : Asmodeus Incubus, Dominus Libidinus
« le: vendredi 10 février 2023, 04:23:50 »
Mise à jour des apparences :
  • Ajout de nombreux liens ;
  • Apparences du jock, du rebelle, de l'aventurier, de l'artiste, de l'homme de loi et du savant créées.

44
Le Palais Infernal / Le casse impossible | Feyre
« le: jeudi 09 février 2023, 00:41:23 »
Cette fois, Feyre était tombée sur un coup qui sortait vraiment du lot.

Quelques jours plus tôt, un des nombreux gangs auquel son frère devait de l’argent lui était tombée dessus. Elle s’était attendue à devoir trouver une façon de payer ces sales types, comme elle le faisait toujours, mais ils étaient venus à elle avec une condition inattendue.
Car ce gang était connu pour ses voleurs talentueux. On les appelait couramment les Quarante voleurs, en référence au conte d’Ali Baba, et on les disait capables d’obtenir un peu n’importe quoi. A Seikusu, ils n’étaient pas n’importe qui. Ce n’était pas la bande de loubards du coin. Ils ne payaient pas de mine, mais ils étaient organisés, discrets et plus friqués qu’on pouvait le penser.
Et leur offre pour Feyre était simple : ils reconnaissaient ses talents de voleuse, et ils avaient besoin d’elle pour un casse d’un genre unique. La clause spéciale pour payer sa dette était qu’elle ne toucherait rien de la paye qu’ils recevraient pour avoir accompli leur mission.
Pouvait-elle refuser ? Pas vraiment.

Le jour venu, ils étaient venus la chercher dans un van. Ils étaient dix, six bonhommes et quatre filles d’allures diverses, du mannequin aux airs adolescents vêtue d’une combinaison noire sortie d’un film d’Hollywood au gars un peu cradingue aux allures de gangster, mais armé d’une sacoche débordant de matériel informatique dont on ne pouvait que deviner l’utilité.
Et ils avaient conduit pendant plus d’une heure. Le chef de l’opération, un petit gars d’âge mûr à l’air de papa parfait appelé Machiro, leur expliqua ce qu’il savait lorsqu’ils furent presque arrivés : qu’un type très riche avait payé très cher pour leur faire voler un objet très précis, sans poser de questions ni n’en parler à personne ; jamais ! Ils seraient grassement récompensés. C’était tout ce qu’ils voulaient entendre.

Les onze voleurs descendirent du van à destination. Onze comme dans le film Ocean’s Eleven. C’était presque drôle. Ils se retrouvaient dans un curieux souterrain tout en longueur et haut de plafond. Une étrange vibration électromagnétique semblait baigner les lieux et ils avancèrent à travers l’espèce d’énorme couloir souterrain faiblement éclairé jusqu’à arriver au niveau d’un nouvel homme.
Le mystérieux japonais vieillissant en costume de couturier semblait en revanche n’être qu’un autre serviteur du mystérieux commanditaire, puisque, après avoir compté les arrivants et regardé sa montre, il ouvrit une enveloppe et en lut le contenu. Le début était barbant au possible et rappelait à tout le monde à quel point leur client était riche et tenait à sa prise et à la confidentialité éternelle de cette opération, bla bla bla…
Et puis, la partie intéressante arriva.

« Bientôt, un halo étrange apparaîtra devant vous. Il s’agit d’un portail vers une autre dimension. Celui-ci ne s’ouvre que toutes les 666 minutes et mène directement au sein de l’aile du Palais Infernal du Prince Asmodée. Cet être corrompu est le maître du Cercle de la Luxure et il convient de les éviter, lui et ses serviteurs. »

Des caquètements étonnés et rieurs commencèrent à bousculer les voleurs qui se regardaient en se demandant si tout ça n’était pas un affreux canular destiné à fêter quelque chose. Mais le bonze en costume ne s’arrêtait pas.

« Vous devrez trouver et rapporter la Rose Eternelle qu’Asmodée a pris du Jardin d’Eden et la ramener intacte avant la fin de l’heure, ou vos chances d’en sortir seront considérablement diminuées. Vous serez alors payés. »

La plupart des voleurs s’apprêtaient à tourner les talons et Machiro semblait prêt à gueuler qu’on ne se foutait pas de sa gueule impunément quand la vibration à laquelle ils s’étaient presque habitués s’emballa. Et un halo de feu s’ouvrit devant eux. Il émanait de lui quelque chose d’invisible mais de palpable, comme une excitation profonde titillée qui remontait du fond de leurs être pour sortir à fleur de peau.

« Ne vous laissez pas tenter par la malice du Prince de la Tentation, » finit le serviteur avant de s’écarter et de s’incliner, comme un paysan saluant les samouraïs partant au combat. « Bonne chance à vous tous ! »

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One Shot / Re : Modèle masculin. - Asmodeus
« le: samedi 04 février 2023, 05:32:29 »
Kango pouvait voir qu’il causait chez Chiyo des réactions de plus en plus évidentes. Il ne savait trop comment le prendre. L’embarrassait-elle avec ses questions et ses compliments un peu lourdement lancés ? Est-ce qu’elle était flattée ? Secrètement, en observant ses joues rouges et la plongée timide de ses yeux dans ses dessins, il espérait une troisième option : qu’elle soit charmée. Il savait que ça pouvait venir de plusieurs choses et que l’attirance n’était pas toujours saine, mais si son admiration pour une artiste aimée avait déjà pu muter à son contact, comment l’artiste pouvait-elle percevoir son modèle une fois à son contact ? Il n’était pas brillant, mais il pouvait s’interroger à son niveau.

Sa réflexion fut malgré tout interrompue par l’approche de la dessinatrice. Le modèle se redressa, remonta un peu, mais moins pour se mettre à l’aise que pour réagir à l’appréhension de cette nouvelle promiscuité. Ils n’avaient pas vraiment eu l’occasion d’être si proches depuis qu’ils s’étaient posés et avaient commencé à discuter ; ni depuis qu’elle avait ouvert sa chemise de la sorte. Comme elle se déplaçait, d’ailleurs, son mouvement écartait ses pans légers, dévoilant la dentelle de sa petite lingerie et la lourdeur des seins qu’elle renfermait.
Kango déglutit comme elle s’asseyait, et Chiyo put bien lui affirmer qu’elle était une personne comme les autres et banale… Est-ce que ça réglait la tension en lui, ou entre eux ? Pas vraiment. Pas du tout, même. Car si Kango pouvait auparavant considérer l’attirance qu’il ressentait comme une chose à proscrire avec cette dessinatrice qu’il appréciait tant, la prenant comme une forme de réaction adoratrice à sa présence, le fait qu’elle se définisse comme une personne banale effaçait en quelque sorte ce doute, et la persistance de l’attirance démontrait qu’elle n’était pas liée à son aura de célébrité. Plutôt que de chasser ses pensées intrusives, Kango les rationalisa en acceptant qu’il désirait la femme et non la figure publique.

« Une pause ? » Il sembla considérer l’idée avec appréhension, la fixant droit dans les yeux, figé, le souffle lourd. « D’accord. On prend une pause. Je crois qu’on a bien besoin de ça. »

Il se pencha en avant, tendant le bras vers elle sans quitter son regard du sien. Sa large main passa sous une de ses bretelles et poursuivit jusqu’à prendre l’autre. Il serra le poing et tira doucement, sans la bousculer, se glissant lui-même sur ses genoux pour faire une partie du chemin ; ses yeux toujours plantés dans les siens. Il la tira jusqu’à ce que leurs visages se rencontrent et leurs fronts se touchent. Il la libéra alors et passa sa main sur sa joue, glissant son pouce sur ses lèvres en se mordant la lèvre inférieure, ne sachant s’il pouvait faire le pas suivant. Il avait le souffle lourd et chaud, et des frissons brûlants lui parcouraient tout le corps pour tenter de le diriger en dépit de sa volonté.
Finalement, il céda en fermant les yeux et en avançant ses lèvres sur les siennes.

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