Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Asmodeus

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Tout ça était mal. Au fond de lui, Yun pouvait le sentir. Ca allait contre tout ce qu'on enseignait aux garçons : protéger leurs sœurs, faire passer leurs amants par une série de rites sociaux avant de la leur donner... On n'était pas censé la posséder et la vouloir pour soi. Li était elle-même une femme fière et indépendante, bien capable de décider de son propre destin, sa propre maîtresse qui n'avait pas besoin de chaperon.
Mais, au fond de lui, Yun semblait surgir cette envie latente. Ils avaient toujours été si hargneux l'un envers l'autre parce qu'ils avaient toujours été trop proches. Ils se faisaient compétition en espérant qu'un des deux abandonnerait la course, mais, comme dans ce film, Gattaca, la difficulté ne faisait que les motiver, et ils s'étaient tant surpassé l'un et l'autre qu'un respect mutuel tacite et profond régnait désormais.

Du moins, il lui semblait que c'était du respect. Se pouvait-il vraiment qu'il la veuille ? Pour lui, comme pour elle, tout ça était bien réel, aussi réel qu'un rêve pouvait le paraître avant que le réveil ne chasse les spectres du sommeil. Il aurait dû faire preuve de retenue et reculer, mais il se sentait happé par une attirance vorace, submergé par un désir vibrant qui possédait ses veines et son esprit, qui ne tolérait aucune résistance. Il ne pouvait s'empêcher de la toucher. Sa voix, son odeur... Tout était bien réel et elle l'accueillait, lascive, en lui laissant accès à sa vertu.
Même s'il l'avait voulu, aurait-il pu résister ? Il aurait bien dû s'en douter : cette relation ambigüe entre eux avait bien duré et seule la distance avait modéré ses marées. N'avait-il jamais dévoré du regard une femme qui lui plaisait pour se rendre compte que sa ligne délicieuse ne se comparait qu'à celle de Li ? Pauvre déviant maudit qu'il était, qui n'osait assumer ses désirs et s'en cachait en espérant qu'ils se perdent à sa recherche, et qu'il tomberait sur une petite blonde séduisante qui lui ferait assez de gosses et d'histoires pour ne plus avoir à penser à la maison et à sa sœur !

La vérité, c'était qu'il voulait toucher sa peau douce, sentir sa chair ferme sous ses doigts. Il voulait plonger le nez contre elle, la goûter. Sa main montait sur sa cuisse dénudée. Elle glissa presque naturellement, de son propre chef, au-delà, le long de sa hanche, jusqu'à sa taille, poussant le tissu un peu plus, dévoilant presque son intimité nue en exposant un mince filet de sa peau claire. Il le captura d'un regard furtif et sentit un frémissement irrésistible descendre de l'arrière de son crâne jusqu'à ses reins.

"C'est moi, Sœurette..."

Dans un soupir, il se pencha sur elle, frotta son visage dans ses cheveux, descendit sur le sien. Il déposa un baiser sur son front, sur sa joue, hésita, préféra descendre sur son épaule. Il découvrit le sein dénudé, s'y porta sans y songer, contre les monts doux et légers. Il la sentit. Il se sentait perdre la tête, plus instinct que raison, plus animal qu'humain. Il rencontra la chair, ouvrit les lèvres doucement, glissa le bout de la langue sur le mamelon pointu pour le titiller, le faire durcir, s'ériger, avant de s'étendre sur le galbe, de l'embrasser, le pincer de ses lèvres. La main inquisitrice perdit le contrôle, s'aventura entre ses cuisses pour caresser son aine avec douceur, cherchant à plonger le doigt entre les lèvres de sa vulve, interdite, pourtant tant désirée.

"Je suis là. Oui, je suis là..."

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Les choses s'accéléraient. Wakyu avait bien prévenu Saïki que les choses allaient devoir se faire, mais il n'avait pas vraiment posé de date. Qui pouvait vraiment voir le futur, après tout ? Même un archidémon ne le pouvait pas. Alors, évidemment, les choses s'accéléraient, soudainement, rapidement, et s'il savait que l'idole voulait absolument rester sur le devant de la scène, il savait aussi que c'était, pour elle, un renouveau, un nouveau départ, et, par certains aspects, aussi stressant et perturbant que son premier départ. Il pouvait sentir le risque, à ce stade : elle pouvait bien choisir de se retirer, se dire que tout ça n'était qu'un acte d'orgueil, ce qui n'était pas tout à fait faux, compter ses avoirs et juger qu'elle vivrait bien jusqu'à la fin de ses jours en s'occupant avec un compte social, ce qui était certainement vrai ; mais Asmodée ne venait pas sur Terre pour de petites ambitions et il savait qu'elle irait jusqu'au bout.
Et, s'il le fallait, il lui donnerait le coup de boost nécessaire. Après tout, elle était maintenant assez engagée avec lui pour qu'il puisse songer à l'influencer plus régulièrement.

Rajeuni de cinq ans au moins par les talents d'une maquilleuse surmenée, Wakyu rejoignit finalement la belle à cinq minutes du top, et la tension était à son comble. Ce nouveau départ n'était, effectivement, pas une mince affaire.
Mais il savait comment gérer ce genre de pression. Voyez-vous, amours et ambitions partageaient bien des choses, et il fut un temps où Asmodée était un ange chérubin, agent de Cupidon, patron des amoureux. Et une ambition saine, comme un amour sain, se devait d'être séduisante et prometteuse. Personne ne s'attachait à la médiocrité. On pouvait s'accrocher à la souffrance si elle apportait suffisamment, mais pas à l'ennui.
Alors, face à l'idole angoissée, l'agent sourit et passa des mains apaisantes sur ses bras nus, un regard serein dans le sien. Une vague d'assurance vint relaxer Saï, moitié spontanée, moitié influencée par la volonté du démon caché sous les traits communs de l'homme qui lui faisait face.

"Sois juste honnête, Saï. Le statut d'idole ne te collait plus, tout le monde est d'accord avec ça. Tu n'es plus une enfant et il est temps de le reconnaître. Ne rejette pas ton passé, ne critique pas le système, ne parle pas d'ambitions : ce n'est pas ce qu'ils veulent. Parle de toi et de ce qui est bon pour toi ! Le public a de l'affection pour toi, il te suit depuis si longtemps ! Il te soutiendra, crois-moi."

Un sourire plus appuyé, un bref exercice de respiration spontané, et ils étaient déjà interrompus par le chef.

"C'est le moment, allez vous installer. Jingle dans 30 secondes ! La régie a terminé ce montage ?!"

Wakyu regarda l'homme filer, se retourna vers Saïki et hocha la tête, confiant.
Et ils entrèrent tous les deux sur scène.
Le temps de se faire à l'éclairage et à leur nouveau cadre flashy et énergique, ils étaient assis sur des fauteuils côte à côte. Le jingle démarrait et un écran laissait voir le direct. Après un bref écran-titre, un narrateur faisait un bilan surexcité des événements ayant conduit au changement brutal de programmation. Dans la tradition japonaise, des images du récent esclandre succédèrent à un photo-montage radieux de Toshiro et sa nouvelle star, des visages de personnages d'animé hilares ou sidérés cachant ce qu'on ne pouvait pas montrer. Gouttes de sueur et observations piquantes en police rondouillarde et colorée réhaussaient le caractère odieux du moment.
Lorsque Saïki apparut pour tancer Toshiro, elle était mise en scène comme une figure divine jetant un sort au misérable bonhomme nu comme un ver.
C'était certain : le show business japonais était impitoyable. Les égéries d'il y a une heure étaient devenus des parias en trente secondes.

Puis, un fondu ouvrit sur le visage resplendissant d'amusement de Reika Murakami, qui annonça le nouveau programme comme la banderole s'ouvrait à l'écran.

"Bonsoir à tous ! Bienvenue à vous qui nous regardez ! Ce soir, des invités imprévus et inattendus sont venus remplacer au pied levé nos invités précédents après un... malheureux accident de loge."

Un effet sonore clownesque et un public complice soutinrent la boutade de qualité moyenne de la journaliste, qui devait son succès à d'autres qualités fort heureusement.

"Merci à vous deux d'être venus ! Nous avons M. Kanda... "

"Merci, Reika, ravi d'être ici."

Wakyu fit une courbette souriante sur son fauteuil.

"Il est le nouvel agent-surprise de la star de cette soirée, Saïki Nakamura !"

Le public se leva en tapant dans les mains et se laissa même aller à quelques vivats. Saï pouvait évaluer sa cote à l'aune de cette réaction et réaliser qu'elle n'était ni oubliée, ni has been. De son côté, Wakyu se tourna vers elle en se joignant à eux.

"Tu vois bien qu'ils n'attendent que toi."

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L'Enfer / Re : Une tentation d'enfer [Asmodeus]
« le: mercredi 23 mars 2022, 00:21:02 »
Bien sûr qu'Estelle ne se lèverait pas. Même si elle le pouvait, le ferait-elle ? C'était le piège que tendait Asmodée quand il répondait aux vices de la chair : on ne pouvait plus nier et repousser le désir vorace qui rongeait ses entrailles, qu'importaient l'extrémité et les conséquences. Une fois plongé dans les abysses de la Luxure, et ce n'était que plus facile au milieu des Enfers, il était presque impossible d'en ressortir sans en être évacué par le maître des lieux.
Et, pour le moment, il n'était pas motivé à la faire partir. D'autant que l'appétit d'Estelle n'était pas encore tout à fait comblé. Il la laissait lécher son gland, lui fit glisser la hampe le long de sa langue râpeuse. Leurs fluides lui maculaient les babines et lui coulaient dans la gueule. Ce n'était qu'un orifice intermédiaire, évidemment, avant le coup de grâce.
Et il finit bien vite par se mettre en action, attrapant une de ses jambes pour la faire pivoter, basculer, la renverser sur le ventre, ballante, flageolante, ruinée. Il ne perdit pas de temps pour se dresser au-dessus d'elle et tirer sur sa queue pour la rabattre dans son dos, exposant bien sa croupe et le dernier trou fermé qui lui restait. La verge énorme en trouva le chemin sans mal, s'y présentant avec la ferme intention de s'y enfoncer, d'en forcer le sas étroit. Estelle aurait bien pu être déchirée vive, mais la magie rose était à l'action en même temps que le présperme d'Asmodée qui lubrifiait tant son sexe que son petit trou. Détendue, élastique, elle n'eut aucun mal à l'accueillir même si les sensations étaient, elles, bien présentes.

"Rrrrraaaaah ! T'auras plus d'expérience pareille, tu verras."

Sans prendre de gants, le démon poussa, et poussa encore, s'introduisant d'un centimètre à chaque coup, un de plus à chaque fois, un de plus qu'Estelle aurait probablement juré ne pas pouvoir recevoir. Il l'emplit totalement, repoussant les limites du supportable, de la décence et du possible. Ses reins puissants ne lui laissaient pas de répit et ne s'arrêtèrent pas pour une pause. Lorsqu'il se fut enfoncé d'une bonne distance, il se mit même à donner des coups de reins plus francs, à entamer déjà ses coups de bélier, allant et venant entre ses parois lisses et distendues tout en poussant toujours un peu plus loin.

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Prélude / Re : Venceslas - Un mâle à deux visages [Keira]
« le: mardi 22 mars 2022, 21:32:36 »
Bienvenue à toi petit suppôt des arcanes ! Et bonne chasse... :D

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Le titre m'a beaucoup fait rire ! Et le contenu est très intéressant ! Tu me diras si un sale Prince de la Luxure peut convenir à ses accès de curiosité. :D
Bienvenue, évidemment! ;)

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Un jour de plus loin du pays. Malgré le décalage horaire, malgré la rivalité latente entre Yun et Li, l'aîné de la fratrie trouvait pourtant toujours le temps pour un petit mot à destination de la patrie. Peut-être qu'il aimait simplement veiller jusqu'à très tard exprès pour ennuyer sa sœur au pied du lit ? Non. Le travail ne s'arrêtait, par-delà l'océan, pour faire avancer lentement les pions de la Famille sur l'échiquier des affaires. Au début, il avait espéré pouvoir couper certains ponts et gagner son indépendance, mais il n'en avait rien été. Il avait besoin de sa famille, à de multiples niveaux ; et Li lui manquait.
Il n'aurait jamais avoué, évidemment, que lorsqu'il fermait les yeux il pouvait la voir. Il s'imaginait sa moue sentencieuse et sa voix cassante lorsqu'ils communiquaient et il en tirait un certain plaisir, sans vraiment savoir pourquoi. Avait-il jamais tout à fait su pourquoi il aimait sa sœur ? Ils avaient toujours été comme chien et chat, ou plutôt comme deux chats se jaugeant pour un même territoire. Ils avaient pu trouver chacun le leur et aujourd'hui l'envie de passer la frontière restait, rien que pour retrouver une seconde le vieux frisson de la confrontation. Evidemment, une tension peu avouable se cachait derrière cette dynamique dysfonctionnelle, mais sauraient-ils seulement la reconnaître un jour ?

Ce soir-là, Yun se sentait particulièrement nostalgique. Peut-être était-ce le retour imminent au pays ? La perspective de fouler du sol la terre ancestrale ? De revoir Li et ses parents ? Il était assailli de sentiments conflictuels, des sentiments qui l'avaient poussé, malgré les règles tacites entre elle et lui, à gratifier sa petite sœur d'un petit mot gentil. A leur échelle, c'était beaucoup. C'était presque indécent. Pourtant, Yun ne regrettait pas son action, et savait qu'il dormirait mieux avec ce poids en moins sur le cœur.
Il fit sa toilette du soir, se débarrassant de ses atours domestiques d'homme politique influent pour retrouver, sous le vernis et le masque, Yun Hua, le jeune homme résolu mais fatigué et solitaire qui s'observa un instant dans la glace, une fois totalement nu, comme à son habitude, comme s'il cherchait à reconnecter avec cette version pure de lui-même. Il disparut sous la douche un instant, en ressortit, répéta le rituel introspectif. Il se mit en pyjama, propre et élégant, car on ne savait jamais quand on pouvait être dérangé dans ce milieu professionnel, et retrouva le Yun Hua politicien, masqué, impur.

Dans deux jours, il serait au Japon.
C'est la pensée qu'il entretenait comme il allait se coucher à son tour. Et lorsqu'il s'allongea, il pensa à sa petite Li, comme elle pensait à elle à des milliers de kilomètres de là.
Et, dans les tréfonds d'un territoire sépulcral, un être sentit leur connexion et fondit sur leurs esprits endormis. Tiré de ses plans maléfiques et de ses bacchanales orgiaques, le Prince-Démon Asmodée se faufila dans leurs êtres et vint tâtonner leurs subconscients ouverts et les secrets qu'eux-mêmes s'efforçaient d'ignorer.
Yun et Li entraient dans un profond sommeil.

* * *

Le bruit des carillons légers tintant dans la brise matinale tiraient Yun de son absence. Il se tourna pour découvrir le dojo, vide, dénué de tatamis, ses fenêtres ouvertes sur un extérieur étincelant de lumière jaune. Le plafond était haut, et une porte blindée, insignifiante, trônait à l'opposé.
Poussé par une force intérieure qui le contrôlait et découlait de sa propre volonté, Yun avança vers la porte. Elle sembla s'éloigner et s'approcher à la fois, son environnement se distordant et réagissant comme pour le désorienter alors que toute son attention était focalisée sur la porte. Il parvint à l'atteindre et posa la main sur la poignée. Derrière lui, le dojo retrouva son calme et sa forme, mais il lui semblait déjà lointain et le soir tombait déjà. La porte requérait un code. Yun ferma les yeux et sa main agit d'elle-même, ouvrant la porte blindée de son esprit.

Pendant une seconde, il lui sembla qu'une présence inquiétante venait d'en profiter pour s'immiscer autour de lui et dans le dojo. Mais l'impression ne dura pas, et, comme il rouvrait les yeux, il se retrouva de l'autre côté de l'océan.
Chez lui. Ou plutôt, chez Li. Dans sa chambre soyeuse embaumant l'opium.
Indécis, il voulut regarder derrière lui, retrouver le dojo. La porte blindée était loin derrière lui et semblait encore s'éloigner. Une ombre noire l'enveloppait et la gardait. Il frissonna, mais il ne chercha pas à enquêter. Il était poussé vers le lit de sa sœur et il le rejoignit sans même s'en rendre compte, s'asseyant près de Li et descendant son regard sur elle.
Depuis son départ, elle avait pris en envergure. On pouvait le sentir rien qu'à sa présence. Ou était-ce son aura ? Ou autre chose ? Il lui semblait la comprendre comme s'il était dans sa tête. Et il lui semblait qu'une présence familière furetait, elle aussi, dans sa tête. C'était étrange, et ça aurait dû l'inquiéter, mais Yun reconnut Li sans trop savoir dire comment, et il en fut heureux.
Comment pouvait-elle être ici et dans sa tête à la fois ? Il l'ignorait, mais il pouvait bien poser ses yeux sur les cheveux noirs dépassant des draps, comme sur sa silhouette se découpant sur eux. Pinçant les lèvres, porté par un désir irrépressible, incapable de commander ses actions et se contentant de les vivre, comme dans tout rêve, il porta la main aux draps et les tira lentement le long de la silhouette, la redécouvrant peu à peu, plus belle que dans ses souvenirs les plus coupables. Séduisante. Enivrante. Irrésistible. Un frisson chaud lui engourdit l'arrière du crâne, lui détendit l'aine, comme il passait la main des draps à la cuisse tout juste dévoilée, la remontant, doucement, tirant cette fois le tissu léger avec elle.

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Asmodée n'avait pas besoin d'assister à la scène pour être fier de la démonstration de Saïki. Sous les traits de Kanda, il faisait mine de bloquer la loge aux caméras, laissant juste assez d'espace et de moud aux opérateurs pour passer le pas et immortaliser la scène, jusqu'à ses détails les moins flatteurs. Il ne s'agissait pas là d'épargner qui que ce soit. Toshiro et sa pouliche, c'en était fini ! Il devait avouer qu'après avoir vu le résultat de leur travail, il envisageait de commuer la punition d'Elspeth et Kinnel en une torture d'un autre genre. Ils avaient fait du beau travail.
Reika Murakami le dévisageait, sûrement aussi suspicieuse de ce visage qui lui restait inconnu, que curieuse de comprendre son rôle dans cette affaire. Kanda Wakyu rendit un regard taquin à la célèbre journaliste avant de se retirer pour laisser passer le manager. Le trou dans sa garde permit à la journaliste de suivre, et il laissa tomber la mascarade pour se tourner également vers la scène. Les bras croisés, il inspira l'odeur de sexe et les relents de magie rose qui flottaient dans l'air, et sourit.

"C'est vous le nouvel agent ? On trouve quoi comme titre ?"

Il avait fermé les yeux pour mieux s'ouvrir à son ressenti, mais il était évidemment resté connecté au présent. Rouvrant les paupières sans tarder, Kanda élargit son sourire et baissa la tête en signe de respect au manitou des lieux, qui avait parfaitement rebondi sur la situation.

"Saïki Nakamura : The Dark Phoenix ? C'est p-h-o-e, avec un x, et un point d'interrogation à la fin."

Il avait déjà le titre en tête depuis des jours. Et il tourna son regard vers Saï, l'observant avec fierté et lui envoyant un clin d'œil complice. Cette préparation ne pouvait que traduire sa croyance en sa réussite, sa foi en son rebranding. Il aurait été ému de sa prestation s'il l'avait pu, mais rien en l'empêchait d'affecter l'émotion.

"D'accord. Super. Qu'est-ce que vous foutez tous là ?! On a un direct à préparer ! 14 minutes ! Tic-tac ! Qu'on me passe la régie !"

L'assemblée qui s'était formée, attirée par l'animation, se dispersa comme un banc de poissons face au manager général, qui sortit en trombe, tête dans les épaules, poings serrés. Mais restait Reika Murakami, qui posa son regard tour à tour sur chacune des quatre personnes dans la pièce, en silence, avant de sortir sans dire un mot, énigmatique, mais emplie d'un intérêt nouveau.

La foule partie, la starlette partit en sanglots lourds et Toshiro, penaud, cachant sa bite ramollie derrière ses mains croisées, fixait Saïki en tremblant, le regard implorant. Et, dans son dos, il tenta de l'atteindre, une fois encore ; de toucher le nerf sensible de son amitié comme il l'avait fait si souvent. Il aurait dû savoir que ça ne changerait rien, désormais, et que sa tentative ne faisait que le rendre plus écœurant encore.

"S-saï... J't'en prie..."

"Ca suffit, Toshiro. Tu en as assez fait. Ton amie comptait sur toi et tu lui as préférée une option facile, avec ses avantages. Arrête de parler. Tu es te couvres de honte."

Toshiro dévisagea l'homme qui lui parlait, cherchant à comprendre qui il était, le rôle qu'il jouait dans cette histoire, et aussi ce qui lui permettait de lui parler de façon aussi cavalière. Toujours arrogant au possible, le Toshiro !
Mais Kanda ne lui laisserait pas le temps de trouver le courage et les mots de tenter de défendre son honneur. Car l'agent lui tourna le dos à son tour et, épaule contre épaule avec la belle du soir, tournant un regard charmé sur elle, il se pencha pour lui parler doucement.

"J'aime beaucoup ton nouveau style. On ne va parler que de toi dans les semaines à venir."

Enfonçant le couteau et le tournant dans la plaie, il tendit son bras à Saïki.

"Prête ?"

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Elspeth et Kinnel n'étaient pas venus sur Terre depuis une éternité. Ou était-ce hier ? Le temps avait un écoulement si variable en Enfer, comme les courants du vent, faits de creux et de bourrasques, de trous et de pleins. Mais ça leur semblait toujours être une éternité. Ils adoraient ce monde et sa nuance, et la manière dont ils pouvaient en exacerber les vices pour en extraire puissance et jouissance. Sur ce monde ou sur un autre, ils n'existaient que pour satisfaire cet appétit dévorant. Quand Asmodée les avait nommés pour une mission spéciale, ils n'avaient pas hésité, jurant de faire un binôme en or, quelle qu'elle soit.
Et la mission avait été simple. Les deux mortels que leur prince les avait envoyé corrompre n'avaient pas besoin de grand chose. Ca avait presque été trop facile, quasiment décevant. Et son ordre de ne pas profiter de la faiblesse du mâle ! C'était une plaie que la succube Elspeth du groupe avait haï tandis que l'incube Kinnel rassemblait des trésors de volonté, et de peur, pour ne pas toucher la femelle.
Au bout du compte, ils avaient réussi leur mission. Les deux étaient baignés d'énergie rose et ne pouvaient tenir en place. Les verrous de leur faible moralité de façade avaient sauté sans résister et on ne pouvait plus leur laisser cinq minutes en tête-à-tête sans s'exposer à une surprise très gênante à son retour. La chose avait commencé à faire parler, dans le label de la petite, et on leur avait demandé de s'astreindre ; en vain. Malgré tout, l'apparition du soir avait été maintenue, comme tout le reste du programme. Il y avait trop d'argent placé dans ces deux-là pour risquer un défaut, même au risque d'un scandale.
Et si vous pensez que les pousser à la faute était immoral et contre les règles : quelles règles ? Et depuis quand l'Enfer se préoccupait-il de moralité ? Et puis, après tout, ils n'avaient fait qu'accélérer une fatalité.

"Où ?"

Les deux démons étaient restés pour assister à l'accomplissement de leur labeur et, peut-être, se faire mousser par leur prince ; mais surtout pour le plaisir de voir ces deux mortels subir et éponger, par leur supplice social, la frustration des deux êtres maléfiques. Sous l'apparence d'un couple de jeunes Japonais au look gothique et aux yeux roses, ils attendaient à quelques mètres de la porte de la loge. Leurs sens surnaturels leur permettait de pressentir la scène sur laquelle tomberait Saïki Nakamura lorsqu'elle l'ouvrirait et ils exultaient d'avance, esquissant des sourires farceurs en anticipant le résultat.
Leur prince, déguisé en un humain bien plus banal qu'eux, avait souri à la mortelle avant de lui faire signe. Il lui avait donné le numéro de la loge et restait désormais sur les talons de l'équipe de tournage détournée par la présence inattendue de l'idole au look renouvelé. Et quel renouveau ! Elle transpirait d'une exquise sensualité et de promesses d'un érotisme... Ils devaient se retenir, ne pas se toucher, ne pas soupirer à son approche.
Elle allait ouvrir la porte. Ils se concentrèrent sur le clou du spectacle, prêts à s'éclipser.

* * *

Saï était un phénomène !
En la voyant l'approcher dans le long couloir étroit, Asmodée avait admiré le potentiel ravageur de son élue du moment. Sous les traits de Wakyu Kanda, il avait corrompu plus d'un mortel prometteur et ambitieux, mais les qualités de Saïki, couplées à la rage d'avoir été abandonnée à un moment-charnière et délicat pour sa carrière, à la rage de survivre, de vaincre la compétition et de la dépasser...
Il n'avait pu effacer toutes les émotions qu'il lui inspirait à son approche. La fascination. La fierté. L'approbation. L'excitation. En lui donnant le numéro de la loge, il n'avait pu s'empêcher de s'exprimer presque dans un soupir, ému par la grandeur de ce qui restait à venir. Il n'y en avait pas eu beaucoup, sur Terre, des femmes comme elle.

Il avait presque été aveuglé. Et il était trop tard pour faire déguerpir les deux curieux lorsqu'ils se retrouvèrent à deux pas de la porte et qu'Asmodée les sentit enfin par-dessus ses propres vices. Il était trop tard pour que Saïki les ignore, mais elle les prendrait au plus comme de jeunes originaux aux lentilles colorées ayant mixé alcool et ecstasy.
Ce n'était pas bien grave. Ils partiraient dès qu'ils seraient satisfaits.
Ce qui ne saurait tarder.

Voyant Saïki marquer une brève hésitation devant la porte, son cher nouvel ami Wakyu dépassa les caméras pour venir à sa rencontre, et lui souffler à l'oreille.

"Il est temps de voir la vérité, Saï."

* * *

Il avait toujours eu envie de faire ça avec Saïki. Il avait voulu dire merde au protocole et satisfaire ses pulsions, profiter un peu de sa proximité avec la Dark Idol pour y goûter d'une manière que tous lui envieraient. Après tout, il avait bossé comme un malade et léché pas mal de bottes, et pas que ça d'ailleurs, pour qu'elle en arrive là. Elle lui devait tout ! A lui ! Toshiro, son ami.
Son ami, ouais ! Espèce de salope ingrate ! Il avait rejoint la friendzone sans vraiment le réaliser, et avant qu'il comprenne de quoi il retournait, qu'il saisisse qu'il ne s'agissait pas, pour elle, que de protocole et de discrétion, il avait été relégué au rang de confident asexué. C'était une véritable insulte ! Mais il s'était bien vengé, bloquant autant qu'il le pouvait les prétendants, même très prometteurs sentimentalement comme publicitairement, qui s'étaient pressés à ses baskets pour quérir un moment de son temps. Il avait dit à Saïki qu'elle intimidait les hommes et n'avait pas vraiment le look idéal pour la plupart d'entre eux. S'il devait garder sa bite dans son pantalon, personne ne lui en mettrait une sous sa surveillance.

Cette rancœur et la jalousie maladive qu'il nourrissait avaient empoisonné leur relation en secret jusqu'à ce que ce contrat se présente. Un nouveau départ, une opportunité immense, juste au moment où Saï traversait l'inévitable grande crise identitaire de sa carrière. Il ne l'avait pas aidée à en sortir et s'était empressé de signer, de filer, de fuir ; et de la laisser dans sa merde. Il avait parlé à ses connaissances de ses doutes depuis un moment, et l'absence de soutien et d'expertise à ses côtés aurait dû couler sa chance de bosser avec DSDP.
Lâcher la viande avariée et bouffer de la chair fraîche. C'était le plan. Et il avait bien pu se convaincre d'avoir de nobles intentions pour lui-même, mais...
Quand est-ce que ces pensées avaient pris autant de place et submergé ses réflexions ? C'était difficile à savoir. Il avait du mal à y voir clair depuis qu'il l'avait sautée pour la première fois. La jeunette était avide d'expérience, bourrée d'hormones. Elle avait la dalle et elle était dingue de lui. Ils avaient baisé tous les jours de la semaine, plusieurs fois par semaine. C'était sauvage. Un abandon total. Ils en oubliaient tout le reste, y compris leurs obligations, y compris les risques.
Et quand la porte de la loge s'ouvrit sur leurs corps à moitié nus se percutant dans une levrette brutale, lui suant et geignant de plaisir, elle se bouffant la main en bavant pour ne pas piailler, sa seule réaction fut la colère et la fureur.

"Non mais on peut pas BAISER en paix ici ou quoi ?!"

Il tourna son visage furieux vers l'intrus. Ou, plutôt, vers l'intruse. Et il ne la reconnut pas immédiatement, entre l'engourdissement de son cerveau baigné d'hormones et le changement soudain de style, mais il ne lui fallut que quelques secondes pour réaliser qui était à la porte. Et il aperçut rapidement les objectifs de caméras derrière elle, contournant sa silhouette racée pour immortaliser le scandale s'offrant à leurs sens artificiels.

"Oh... merde..."

189
Le coin du chalant / Re : Opium squad. [Ouvert]
« le: mercredi 02 mars 2022, 10:47:20 »
Il y a des choses potentiellement intéressantes à faire à partir de ta trame spéciale. Tu veux peut-être qu'on en parle en MP ? :D

190
Prélude / Re : La route de l'opium. [Keiralidée]
« le: mercredi 02 mars 2022, 10:45:24 »
Bienvenue parmi nous ! J'adore ! :D

191
Prélude / Re : Arkady, le serpent dans son jardin [Keira]
« le: mardi 01 mars 2022, 22:08:46 »
Tu peux m'appeler Mon Prince. :D
Sans plus de blagues : tu es entre de bonnes griffes avec Keira. ;)

192
Prélude / Re : Arkady, le serpent dans son jardin [Keira]
« le: mardi 01 mars 2022, 19:25:37 »
J'aime la métaphore. Bienvenue ! :D

193
Prélude / Re : Qui ça, moi ? Non, je n'ai rien de spéciale... [Anéa]
« le: jeudi 24 février 2022, 04:14:27 »
Pas spéciale mais quand même cute. Bienvenue ! :D

194
One Shot / Re : ⸢SexTube⸥ Anouki, 16 ans, vierge timide
« le: jeudi 24 février 2022, 00:35:53 »
Mais où est Anouki ?
C'était la question que se posait Shiro en se préparant.
Où pouvait bien être Anouki ce matin ?
Au lycée ! Evidemment ! C'était jour de classe et elle n'allait pas manquer de ramener sa tignasse bleue en cours dans sa tunique à ruban.
Sûr de son coup, il s'était préparé, enfilant cette fois une grosse veste à capuche d'allure militaire sur un jean décousu et un t-shirt de rock pris au hasard. Pas de temps pour faire dans les chichis : il devait arriver devant le lycée pour l'ouverture. Et ça faisait des plombes qu'il avait été à l'heure quelque part.

Mais, une fois là-bas, il avait bien dû finir par se rendre à l'évidence. Après avoir attendu, scruté, rongé son frein, il n'avait pas vu passer Anouki. Ni elle, ni ses camarades, d'ailleurs.
Mais où pouvait bien être Anouki ?
Et si la rencontre de l'autre jour avait eu des conséquences qu'il n'avait pas anticipé ?
On avait peut-être donné l'alerte et dit aux filles de rester chez elles. Peut-être que la police était là, à l'observer.
Shiro n'osait pas regarder par-dessus son épaule. Les derniers élèves entrés, il se leva, capuche sur la tête, la tête rentrée dans les épaules, son attirail bien planqué contre lui, et il se mit à marcher. A marcher vite. A s'en faire mal aux tibias. A s'en faire brûler les jambes. Il n'osait pas regarder derrière lui.
Le métro !
S'engouffrant dans la station, il se sentit pousser des ailes. Il y avait des miroirs, des vitrines, et un accès réglementé. On ne pouvait pas le suivre, ici, pas vrai ?
Pas le temps de vérifier. Une rame arrivait, direction le centre. Il plongea dedans. Les portes se fermèrent. Il respira enfin.

" Pfffff... Putain ! "

On le regarda du coin de l'œil, mais sans plus. Une fois de plus, la panique l'avait guetté. Mais, cette fois, il l'avait combattue avec fermeté. Hello darkness my old friend, comme disait la vieille chanson de Simon & Garfunkel, non ?
Et il était sans doute parano. Personne n'avait réagi. Personne n'avait rien calculé. Il s'en était tiré si bien sorti qu'il en était presque scandalisé, pour tout dire. Jusqu'où fallait-il aller, en fait, pour être remarqué ? Dans ce pays, on mettait des gens en cellule pendant 2 semaines sans avocat ni appel pour conduite en état d'ivresse, mais un jeune au look atypique rôdait autour d'une bande de filles avec une caméra sous le manteau et là... rien, personne ne voit, personne n'entend, personne ne sait.
Il retournerait au lycée. Elles commençaient sans doute plus tard aujourd'hui.
Ca lui laissait le temps de passer en ville pour squatter les bacs des bonnes affaires des boutiques de multimédia.

Les portes s'ouvrent une fois de plus.
Une mer de cheveux bleus se glisse devant lui et attrape une barre.
Shiro reste stupéfait un instant. Il ne pouvait pas partir du principe que c'était Anouki, et, en même temps, combien de personnes avait-il vu avec des cheveux pareils, ici ? Bon, d'accord, il ne sortait pas beaucoup, mais c'était pas un hikikomori non plus.
Il devait en avoir le cœur net, quand même. Il abusait peut-être, mais tout le monde regardait ailleurs, les yeux dans le vide, alors... Peut-être que ça pouvait marcher ?
Sortant la caméra au bout de sa cane, il l'alluma et la fit pivoter pour pouvoir examiner le profil de la jolie demoiselle.
Et c'était bien Anouki.
Son sang reflua de son visage un instant. Il ne s'y était absolument pas attendu ! Il avait cherché à la trouver, et c'est à la seconde où il s'était décidé à arrêter qu'elle lui tombait dans la gueule, comme ça ?!
La rame se remplissant, son travail devenait paradoxalement plus facile. Stressé mais rassuré par l'expérience du manga-café, Shiro improvisa et fit descendre l'objectif le long de la silhouette d'Anouki. Il découvrit sa tenue toute simple et ample et devinait les seins lourds libérés sous le grand pull à l'absence de l'arrondi net que le soutien-gorge leur donnait. Les chaussettes, les baskets... Il continuait de descendre, atteignait le sol, pivota. Cette fois encore, l'expérience joua, et l'absence totale de réaction autour d'eux le mettait à l'aise. La culotte à fraises était là, visible dans le creux de ses cuisses. Shiro ne pouvait voir ce que voyait l'objectif, mais il savait qu'il cadrait bien et le découvrirait plus tard. Il baissa le bras tout en faisant monter l'appareil ; aussi haut qu'il le pourrait sans déranger la crinière d'Anouki ou effleurer la peau nue de ses cuisses. Et l'appareil captura nettement les galbes de ses fesses et le relief discret de sa vulve juvénile.

Le métro s'arrêtait encore.
Anouki bougea.
Pris de court, Shiro ramena la caméra à lui en un éclair, le regard affolé comme celui d'un chat fixant les phares d'une voiture.
Mais personne ne réagissait. Toujours pas.
Toujours plus stupéfait, il faillit rater le coche quand la sonnerie du départ sonna. Il passa les portes de justesse, repérant la chevelure d'Anouki dans la foule pour la suivre jusqu'à sa destination.
Il était content de son coup. Qui allait dire qu'il avait engagé tous ces figurants pour faire genre, hein ?! Mais il devait aller encore plus loin, accumuler les preuves d'authenticité cette fois.
Dans sa tête, les commentaires lui revenaient. Il aurait pu lui choper la fesse. Il aurait pu se toucher à côté d'elle. Ca aurait sûrement plu. Mais non, il n'était pas là pour faire des trucs dégueulasses. Il était au-dessus de ça.
En tout cas, il le croyait encore.
Il était là pour jouer les voyeurs, rien de plus.
Rien de plus.

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L'Enfer / Re : Une tentation d'enfer [Asmodeus]
« le: jeudi 24 février 2022, 00:00:09 »
Asmodée n'était pas fait pour juger les fantasmes. D'une certaine façon, il en était l'esclave, et il se pliait à son ouvrage avec la plus grande dévotion.
Et tandis que sous lui criait Estelle, emplie jusqu'aux pires excès de son membre lancinant, la bête qu'il était devenu exécutait la volonté de la terranide.
Encore et encore il s'élançait en elle, la vidant et la remplissant, lui arrachant des sons que nul dans son petit village de boules de poils innocentes n'entendrait et que les esprits fuyaient sans oser regarder. Les trésors de l'esprit étaient infinis et Estelle prouvait qu'il l'emportait sur le corps, supportant un traitement terrible voué à lui arracher le plus total des plaisirs, le plus atroce des orgasmes. Il était difficile même pour elle d'identifier la jouissance dans ce torrent de sensations, sa tête brouillée par l'influence et les sévices du démon. Mais lui pouvait la sentir trembler, en rythme, quand il la pénétrait et lui forçait muscles et organes.
Vu de l'extérieur, on aurait pu croire qu'il la torturait, la massacrait, l'écrasant contre le sol et la broyant dans un viol abominable. Mais les pouvoirs de l'archidémon permettaient à Estelle de survivre à ses rêves les plus vicieux, aux recoins les plus pervers de son imagination. Il n'y avait à leurs pensées que le choc trempé de leurs sexes dans des bruits de succion obscènes, et les glapissements de plaisir du monstre noir, et les cris de passion d'Estelle.
La terreur cornue la souleva finalement de terre pour la garder empalée sur son membre, et se servir d'elle comme d'un sex toy masculin tandis que son manche tremblait et palpitait. Il la traita ainsi un instant, puis dans des grognements geignards il se libéra en elle. Un flot de sperme blanc emplit Estelle pendant qu'il se retirait, ou plutôt pendant qu'il la retirait d'elle. Le vagin en débordait quand il le libéra et des jets encore riches lui souillèrent le pelage tandis qu'il la laissait retomber au sol, à ses pieds, et finissait de se vider sur elle.
il n'avait même pas encore fini de se vider quand il lui amena le membre à la gueule, lui faisait laper son gland rose.

"Si tu arrives à te lever, j'épargnerai peut-être ton cul, Estelle."


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