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Messages - Marguerite Clairbois

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Les alentours de la ville / Re : Bonne à tout faire (Marguerite Clairbois)
« le: samedi 08 janvier 2022, 01:39:53 »

La jeune paysanne se laisse faire, docile. Le menton encore dégoulinant de salive quand il se retire d'elle, le souffle court, elle murmure dà chaque fois qu'une injonction du saint homme lui est faite :

-Oui mon père

Elle se laisse ainsi trainer par les cheveux jusqu'au lieu de son expiation, avançant à quatre pattes comme un animal bien élevé alors que le rouge de la honte lui empourpre les joues. Elle sent ses poignets être pris pour être attachés. Elle se laisse faire sans opposer la moindre résistance. Elle tressaille quand ses jupes sont relevées et que ses fesses sont exposées à la vue du berger des âmes. Elle est à ce moment là persuadée que ce qui l'attend sera d'être fessée sous le regard sévère et désapprobateur de la statue de la sainte. (Dont elle ignore tout des attributions par ailleurs.) Un destin plus enviable que la sentence sur la place publique mais tout de même fort désagréable !

- Non non mon père, je n'ai pas pêché par cette entrée interdite ! Pas depuis ma dernière confesse. J'ai été pardonnée, pitié mon père !

Difficile de cacher à un œil averti l'état d'excitation dans lequel elle se trouve (A sa plus grande honte). Son sexe lisse surmonté d'une toison fine et entretenue s'ouvre d'une fente ruisselante d'eau intime. Chaque contact la fait tressaillir, comme si son humiliation nourrissait davantage les désirs exprimés par son corps. Elle tente tant bien que mal de serrer les jambes mais le prêtre a tôt fait de lui écarter les genoux de la pointe de la chaussure, la poussant à exposer davantage sa disgrâce et à se cambrer encore davantage.

La jeune fille se tortille ainsi, pour ainsi dire offerte, tant aux regards qu'aux volontés perverses du représentant de Dieu.

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Les alentours de la ville / Re : Bonne à tout faire (Marguerite Clairbois)
« le: vendredi 07 janvier 2022, 21:03:34 »
La pieuse et naïve jeune fille begaye quand le prêtre la confronte et l'accuse d'avoir des pensées impures en cet instant même.
Elle pâlit, balbutie et finalement s'exclame d'une voix brisée.

- Je ne le fais pas expres mon père, je vous le jure, pardon !

Le rappel de la possibilité de se faire fesser publiquement est encore frais dans sa tête et l'image l'emplit d'une sainte horreur. Elle sursaute quand soudain le rideau s'écarte et révèle l'improbable spectacle de ce prêtre à la houlette levée, dressée comme la croix du fils du très haut sur la colline aux oliviers.  L'ordre intimé, la surprise et la peur font qu'à aucun moment la jeunette ne songe à se révolter, ni même à s'interroger. Saisie de terreur face à l'autorité incontestable, la brave et naïve Marguerite gobe la hampe du curé avec une telle ardeur qu'il doit la retenir d'une main pour ne pas risquer de voir son précieux chibre esquinté d'un coup de dent causé par un excès de ferveur. (Ce qui serait un pêché grave, rappelons-le ! Ce fait vient d'être établi il y a quelques instants à peine !).

Ni mouille ni foutre ne doit salir la maison du seigneur !  Alors la pauvre Marguerite serre les cuisses si fort qu'elle en contracte tout son corps menu, ce qui fait ressortir avec d'autant plus d'intensité la poitrine corsetée. Et ses lèvres s'activent comme une damnée. Pour sûr la bavarde à les lèvres entrainées et la gorge profonde. Elle pompe pour se sauver de la damnation. Sa salive coule de ses lèvres, mouillant abondamment la tige du saint homme pendant que simultanément et par crainte de laisser choir un liquide impur, elle place ses mains en coupe sous son menton. Une précaution pour l'heure inutile mais elle n'est pas prête à risquer de subir les conséquences d'une désobéissance, oh non !

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Quand la troupe d'orc avait été aperçue au loin, ca avait été la débandade dans le village. Tous les villageois s'étaient égayés au même moment. Chacun tentait de mettre une partie de ses biens en sureté avant de fuir à toute jambe ou se cacher. Les hommes à ce moment là étaient partis à la guerre, emmenés par le seigneur bien des jours plus tôt. Et même si il avaient été là, il y aurait peu de chance pour que ces pleutres eussent défendu avec beaucoup d'efficacité le village. Ils auraient sans doutes jeté leurs uniformes au fond d'un fossé et se seraient mis à galoper aussi lestement que les autres. Aux yeux de tout le monde un constat s'imposait donc : le salut résidait donc dans la fuite ! Sauve qui peut, c'était le mot d'ordre général !

Et puis ... dans les heures qui suivirent ... rien de ce qui avait été redouté parla roture locale n'arriva. Les fermes restèrent entières. Aucun incendie ne ravagea le village. Aucune fille ne fut forcée, aucun vieux empalé sur une pique, aucun nourrisson jeté par les fenêtres et aucun prête cloué sur la porte de son église. C'était inattendu et déroutant. Redoutant un piège d'une vilénie élaborée, les paysans mirent longtemps à oser sortir la tête de leur cachette. Les plus courageux partirent en éclaireur. On les vit revenir, parler de la situation. Et petit à petit tout le monde osa revenir malgré l'incongruité de la situation. Dès le lendemain, un semblant de vie avait repris dans le village, même si la présence de ces gardes à l'aspect bestial suscitait craintes et interrogations. Et les jours passèrent ainsi, créant une atmosphère très étrange dans le village.

Ainsi ce matin, un groupe de fille s'est regroupée autour du lavoir (lieu de socialisation féminin par excellente) et a commencé à jaser. Le sujet sur toutes les lèvres est évidement les drôles d'étrangers massés autour du village. Et parmi d'autres cancans et commentaires, un eclat finit par se faire entendre.

- Et bien Lynette est une menteuse doublée d'une sacrée trainée !


Marguerite, jeune paysanne correcte (selon les standards peu élevés de la région) gonfle les joues. Elle est verte de jalousie en voyant sa rivale détestée se pavaner avec des bijoux somptueux. (Aux yeux de paysans qui ne font leur ordinaires que de petits rubans colorés et scellent leurs mariages avec des anneaux de cuivre ou de laiton, le mot "somptueux" n'est pas exagéré. Les pièces d'orfèvreries portées par la jouvencelle sont déclarés à l'unanimité égaux à des parures royales.).

L'histoire fait grand bruit. Lynette est revenue d'un des camps entourant la ville avec une histoire invraisemblable. Les guerriers offriraient des trésors en échange de ... quelques faveurs ? Rien de beaucoup plus méchant que ce que réclament les gaillards du village aux filles et contre lesquels ils n'offrent que des petits bouquets de fleurs ou de vagues promesses de fiançailles qui ne viennent jamais. Il suffit d'oublier un petit peu leur nature ... inhumaine et de se laisser aller. Selon elle, c'est pas pire que de laisser le curé (notoirement pervers) glisser s main sous votre jupe ou d'écarter les cuisses pour le Bourgmestre en échange d'un bel emplacement pour son étal au marché. ( Elles l'ont toutes fait, ou presque après tout !). L'idée de s'offrir à ces monstres écœure les filles du village. Mais à y regarder de près, c'est vrai que ces bijoux sont très beaux. Alors les plus aventurières hésitent. Elles consultent. Au cours de la journée, une autre fille tente sa chance. Puis une autre encore. Et à chaque fois elles reviennent avec la même histoire et les preuves matérielles de leurs exploits. Et bientôt le problème n'est plus de savoir si oui ou non il faut croire Lynette mais plutôt "Restera t'il encore assez de babioles précieuses pour les suivantes ?". Un sentiment d'urgence gagne peu à peu celles qui se sont jusque là montrées dubitatives ou réticentes.

Au point qu'à la fin, même la "sage" Marguerite finit par s'interroger sur l'opportunité que représente la troupe stationnant chez eux. Après tout ... elle aime plutôt bien les soldats d'ordinaire, non ? Bras musclés, torses larges. Virils et endurants. L'odeur de cuir, de sueur et de vin qui accompagne les gaillards l'émoustille, elle le sait. Les orcs n'ont pas l'air très très différents de ce point de vue. Elle a la chance de ne pas avoir de père, de mari ou de frère prêt à la battre si "le déshonneur" est révélé. Elle ne risque pas de tomber grosse d'un monstre puisque la vieille sorcière du village fournit aux jeunes femmes des environs la fameuse "tisane d'herbe de lune" qui empêche les accidents d'arriver. (Et participe notoirement à libérer les moeurs dans cette partie de la campagne.)

Porter des bijoux de reine, rien qu'une nuit avant de les revendre contre un peu de viande ou de beurre, ca peut faire tourner la tête, non ?  Alors après bien des tergiversations, la décision est prise.  Elle prend son courage à deux mains et se prépare. Elle connait les manières d'aguicher les hommes la Marguerite. Elle met une jolie robe (mais pas trop précieuse car on dit ces monstres fort brutaux) dont elle délace corsage pour offrir aux regards un décolleté plus que généreux. Elle se coiffe, utilise un peu de sang de foie de poulet pour teinter de carmin le haut de ses pommettes et ses lèvres , place quelques belles fleurs dans sa chevelure et souligne son regard d'un trait de khol.
 

Le stratagème de la belle est très simple : Prendre un pichet de mauvaise bière (échangée contre à peine quelques sous) et utiliser le prétexte d'apporter gracieusement à boire à leurs invités pour s'approcher d'un groupe d'orcs qui parait isolé  (Pas ces ridicules avortons qu'on appelle "gobelins" dont les manières ne lui inspirent aucune confiance et qui semblent de toutes façons être les derniers à se servir dans le butin ni les monstrueux ogres ... pour des raisons évidentes de survie ! ). Et à partir de là ... jauger si l'opportunité d'un échange fructueux pourrait se faire. Elle se laisse ainsi le loisir de jauger de leurs visiteurs et même le cas échéant d'abandonner son projet si finalement leur aspect, leurs manières ou leurs richesses ne l'inspirent pas. Et c'est ainsi qu'après quelques repérages et tergiversation, c'est le pan d'une tente isolée qu'elle entrouvre avec un geste hésitant.

- Je ... bonsoir ...? Il y a quelqu'un ? Est-ce que je peux rentrer ... ? 

Sa timidité n'est pas qu'apparente. L'aspect brutal des mercenaires a tout pour intimider la frêle jeune fille qu'elle est et son regard se lève avec une inquiétude palpable vers les crocs des deux figures tournées vers elle.
 
- Je me demandais si ... vous aviez ... soif ?

Elle hasarde un sourire qu'elle essaye de rendre charmant vers les deux soldats sans doutes surpris ou suspicieux de voir la petite musaraigne qui s'était faufilée jusqu'à eux.

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Ah ! C'est lorsque les filles se livrent aux plus dociles des douceurs que les hommes tombent amoureux. C'est à ces moments que certains déclarent leur flamme, leur engagement sincère, leurs demandes en mariage parfois.

Marguerite je t'aime, je t'épouserai !

Combien de fois l'a t'elle entendu dans ces circonstances exactes, la tige d'un homme tenue en main, les lèvres enroulées autour de son extrémité ?
Toute affairée à son acte d'hospitalité, la jeune femme n'est pas en capacité de répondre quand le Pélerin parle. Déclare t'il sa flamme ? Ah non ! Son désir de rester une semaine. 7 jours c'est déjà bien. Assez en tout cas pour égayer sa vie solitaire. La Marguerite est assez folle pour faire semblant de croire à cette promesse. Celle de rester s'occuper d'elle, l'aider aux champs. Même si selon toutes vraisemblance il fera comme tous. Il se rhabillera et partira. Peut être même au milieu de la nuit pour ne pas subir le moment gênant des adieux. Alors elle sourit. Elle est dans l'incapacité de répondre mais son visage s'éclaire. Et elle marque son approbation en y mettant deux fois plus d'ardeur.

Mais ce n'est visiblement pas assez car bientôt le prince charmant se fait gredin. Il s'échauffe, accélère , amplifie le mouvement et finit par prendre d'assaut les lèvres ouvertes. Il devient brutal, finit par prendre l'ascendant le plus complet sur elle qui docile, ferme les yeux et accepte d'être le jouet des pulsions de l'aventurier. Langue sortie pour servir de gangue agréable à son sauveur, elle la victime consentante de l'homme. Il en a bien le droit puisqu'il vient de la sauver, non ? Elle lui est redevable. Elle a cherché et initié le contact pour lui plaire et le remercier.

Le moment fatidique finit par venir. La paysanne s'agrippe à ses cuisses et les serre fort pour ne pas céder à l'instinct de repousser le corps étranger qui lui donne la sensation d'étouffer. L'homme se contracte, cesse ses mouvements, est agité d'un spasme annonciateur de l'orgasme à venir. La petite bergère rouvre les yeux et se prépare devant l'imminence de la libération. Elle ouvre plus grand encore la bouche et lève vers lui des yeux mouillés de larmes.

Les premières giclées salées arrivent, qu'elle recueille et avale avec avidité. Mais bientôt c'est trop. Même pour elle qui n'en est pas à son coup d'essai.
Yeux écarquillés, elle ne comprend pas ce qui arrive quand il se retire soudain et que les torrents blanchâtre continuent de se déverser, l'éclaboussant sur le visage, le cou et les seins qu'elle empoigne pour pour les présenter à l'homme.

L'expérience la laisse hébétée et essoufflée. Le visage rouge, les cheveux emmêlés. Les trainées gluantes s'écoulent de son menton et maculent son corsage.  Elle se touche le visage, incrédule puis hasarde un semblant de sourire vers lui alors qu'il rit et parait si heureux.

- Est-ce que .. ca vous a plu, Messire ... ?

C'était le cadeau qu'elle avait voulu lui faire pour montrer sa gratitude. Malgré la violence subie elle en semblait heureuse. Toujours à genoux, elle passe par dessus sa tête la robe maculée qui ne la couvrait guère plus et entrepris de s'essuyer avec le tissu. Elle irait au lavoir le lendemain, nettoyer les souvenirs de ce moment. Peut être que une ou deux amies à elle seront peut être même là et qu'elle pourra leur raconter. Se vanter de son aventure avec le beau chevalier à la semence inépuisable, avec sa robe maculée pour preuve indéniable.
 
- Dieux merci, j'espère que jamais vous n'aurez à le faire ...

Une poignée de brigands, c'est après tout bien assez d'aventure et de danger pour un seul homme. Un combat éreintant suivi d'ébats vigoureux. La paysanne s'attendait à le voir demander à s'allonger et qu'il se laisserait gagner par l'épuisement. Elle veillerait alors sur son sommeil, sa main caressant ses cheveux avec une affection sincère, heureuse d'avoir évité le pire et fait la rencontre d'un héros comme elle osait à peine en rêver. Mais non. Au lieu de la fatigue attendue, elle regarde avec stupeur le membre conserver sa vigueur. Incrédule, elle le regarde et balbutie.

- Incroyable ! C'est comme si vous étiez prêts à partir à l'assaut derechef, messire.

Elle doit toucher et commencer à caresser l'espadon de chair pour se convaincre que ce qu'elle voit était bien réel. 

- Etes vous seulement humain ?

A ce niveau là, au final, peu lui importe. Elle n'a d'yeux que pour cette tige vigoureuse capable de repartir à l'assaut.

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Les alentours de la ville / Re : Bonne à tout faire (Marguerite Clairbois)
« le: lundi 03 janvier 2022, 08:16:20 »
Certaines réactions de la paysanne étaient prévisibles. Un sourire étire ses lèvres quand l'homme de Dieu annonce la satisfaction du très haut mais cligne des yeux quand il lui affirme qu'elle n'en dit pas assez.

- Non point de mensonges ni d'omissions mon père ! C'est la verité !

Ce qui était moins prévisible, c'était en revanche qu'elle se montre prolixe une fois les détails demandés. Comme si mentir face au créateur lui était insupportable.  Si Dieu avait besoin de détails, qui était elle pour en douter ? Elle ne voudrait certainement pas fâcher le tout puissant. Elle se fait donc un devoir de combler les lacunes de son premier récit.

- Le boulanger à des mains douces comparées à celles des paysans et des artisans qui sont caleuses et rêches. Il a l'habitude de malaxer la patte et ses caresses sont très agréables. Il me pétrissait les fesses avec douceur mais fermeté et glissait ses doigts dans ma fente qui s'était faite bien accueillante pour lui. Ses va et viens étaient très agréables mais je faisais trop de bruit à son goût, ce qui manquait d'alerter les gens dans la boutique. Alors il s'est hâté de me bâillonner en me mettant un pain rond dans la bouche. De son autre main il se caressait mais je jure que je ne l'ai pas touché !

Elle s'interrompt à ce moment et souffle d'un ton incertain.

- C'est assez de détails comme ça mon père ... ? Trop ... ?

Elle interprete la réaction du prêtre et ses autres questions comme une invitation à continuer. Elle hoche vivement quand c'est au tour de l'histoire du vieil alité d'être détaillée.

- Oui mon père, j'ai avalé autant que j'ai pu ! Même si la tige du pauvre vieux François n'était pas bien vaillante à cause de son âge. Ce qui aurait du être une giclée était en fait une coulure pas bien puissante. J'en ai eu sur le menton et les doigts et j'ai peiné à tout rattraper parce que je n'avais pas envie de salir un linge propre pour ça.

Qu'il y avait t'il à dire d'autre ? La question sur le chevalier la laisse perplexe. Elle relève les yeux et un sourire d'étrange nostalgie flotte sur ses lèvres. L'avait elle tenté ? Elle répond aussi honnêtement que possible.

- Je ne m'en souviens honnêtement plus, mon père. Je crois que nous en avions tous les deux très envie. Il était fringuant, fougueux comme un étalon et attentionné comme un prince. Il a mis sa bouche là ou aucun homme ne l'avait encore fait et fait crier très fort. Il avait à la fin le visage maculé de mon eau secrète et m'a fait goûter sa saveur. Alors que j'étais à genoux devant lui pour lui rendre la pareille, il déclara vouloir rester me besogner une semaine entière.

Difficile de rester impassible en se souvenant de cette nuit mémorable. Agenouillée, la jeune fille joint les mains et les coince entre ses jambes. Une manière de calmer un peu le feu qui lentement s'attise en elle. Elle ne voulait evidemment pas montrer son émoi car une jeune fille doit savoir faire preuve de retenue. Ce sont d'ailleurs des histoires dont elle n'aurait osé parler à personne. Mais pour Dieu, il fallait nécessairement faire une exception, non ?

- Les deux frères m'ont emmenée chez eux, dans leur grange, pour boire du cidre dont leur père venait d'acheter un tonneau. Nous avons rit, joué à un jeu idiot qui consiste à dire des vérités, faire des actions ou boire. Et puis j'ai fini nue et toute pompette assise sur leurs genoux pendant qu'ils me tripotaient à deux. A la fin nous avons oublié les jeux. Ils m'ont renversée sur un ballot de foin et pendant que l'un passait, je m'occupais de la tige de l'autre afin de ne pas faire de jaloux. L'un m'a prise alors que j'étais sur le dos et qu'il me tenait les jambes bien en l'air. L'autre m'a mise à quatre pattes et montée par derrière en me tenant par les hanches. Mais il me culbutait tant que j'avais du mal à m'occuper de la tige de son frère sans lui faire mal avec mes dents. Ce sont des vilaines choses à faire aux garçons de mettre les dents vous savez mon Père. Et à coups sûr les filles qui font ça finissent par ne plus avoir beaucoup de prétendants dans le village parce que les garçons parlent entre eux de ces choses là.

Elle en arrive ainsi à une conclusion qui lui parait fort logique et qu'elle énonce devant l'homme de dieu, persuadée à ce moment qu'elle recueillerait son approbation.

- Si Dieu veut vraiment que je me trouve un mari, il doit donc vouloir que je ne mette pas les dents.

Le récit avait continué de réveiller en elle une chaleur coupable. Ses yeux se sont fait un poil plus brillants, sa respiration un rien plus marquée et elle calmait son inconfort en se tortillant un peu. Mais la menace de la badine a tôt de la faire s'immobiliser. Bouche entrouverte de stupéfaction, elle s'exclame en brisant le silence tamisé du confessionnal.

- Ah mais Lynette mérite certainement la badine et bien pire mon père ! Pas moi ! Je suis certaine qu'elle ne vous a pas dit la moitié de ce qu'elle fait et qu'elle montre à qui veut la voir sa tâche de naissance qu'elle dit en forme de cœur mais qui ressemble à une betterave flétrie. 

La perspective de se faire fesser n'enchante cvraiment pas Marguerite. Surtout que rien ne dit que la sentence ne pourrait pas être publique, comme ca se fait parfois sur le pilori de la place. Elle ne survivrait pas à l'humiliation de voir Lynette s'esbaudir de son malheur ! Elle insiste donc.

- Je vous jure que je ne sais pas quoi dire de plus, mon père ! 

 
 

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Les alentours de la ville / Re : Bonne à tout faire (Marguerite Clairbois)
« le: dimanche 02 janvier 2022, 13:41:07 »
Il se passe rarement des choses ici au village. Alors quand la chance est donnée de pouvoir voir les militaires défiler, il faut la saisir ! Ah qu'ils sont beaux et fringuant ces gaillards de la campagne qui quittent le village. Avec leurs lances en bois solide, leur casques que très peu de rouille ne vient piquer et avec leurs tabards qui ne possèdent presque pas d'accrocs. C'est la fine fleur de la jeunesse de nos campagnes. Ils rendent tout le monde fier dans le village. Après tout ils nous protègent et sont maintenant des hommes au service du roi ! Ou d'un seigneur peut-être ? Pour qui vont ils se battre au fait ? Bah qu'importe. Les anciens du village doivent le savoir et ils doivent estimer la cause très justes puisque eux aussi semblent contents de les regarder partir. Et ca n'a rien à voir avec le fait que ca éloigne tous les jeunes prétendants des femmes du village, non non !

La vie allait reprendre son rythme avec le départ de tous ces soldats. La main d'œuvre amputé de quelques bras solides, les paysans trouveraient une manière différente d'abattre le travail à faire. Aidés par le solide bon sens des anciens qui n'ont pas été appelés aux armes et grâce l'autorité morale éclairée du berger des âmes du petit bourg : le bon père Yves. Tout va bien se passer, on ne peut que s'en convaincre.
 
Marguerite qui est une âme généreuse et pieuse ne peut que sourire quand l'homme de religion vient la trouver. Elle lui répond avec la bouche en cœur et une étincelle de joie dans le regard car elle aime et admire les hommes de foi.

- Bonjour Père Yves !

Mais elle a tôt fait de perdre son sourire quand commence le sermon habituel sur sa vie. Penaude, la jeune fille baisse les yeux et écoute les reproches sans donner l'impression de tenir tête au bon père Yves. Elle n'a jamais lu les évangiles la Marguerite et elle ne comprend pas grand chose aux prêches non plus.  Elle sait qu'elle n'est pas parfaite mais qu'elle est jeune, que Dieu est pardon et qu'il l'a faite ainsi après tout. Et puis Lynette la fille du ferronnier est bien pire qu'elle alors que tout le monde l'encense. Ca ne doit donc pas être si grave. Mais en dépit de tout, aucune protestation ne franchit ses lèvres. Elle répond avec docilité, mains jointes dans son dos.

- Pardon mon père.

Elle hoche aux instructions de venir à confesse le lendemain. C'est une demande bien légitime qui n'a rien de très extraordinaire. C'est le rôle du bon père Yves de veiller à ce que ses ouailles soient pardonnés de leurs pêchés, n'est-ce pas ? Elle allait s'incliner pour partir vaquer à ses affaires, imaginant que le prêtre en avait fini avec elle quand l'évocation de l'entretien de l'Eglise fut faite. L'annoncé fit relever un instant les yeux à la jeune paysanne et briller son regard. Payée pour nettoyer l'Eglise ? Elle aurait accepté de nettoyer l'Eglise pour rien, si le curé le lui avait demandé. C'est donc une proposition inespérée car l'argent se fait rare quand on est jeune fille seule à la campagne. Quelques sous permettent de mettre un peu de beurre sur son pain ou même (oserait t'elle ??) s'acheter auprès d'un colporteur un petit ruban coloré dont elle pourrait décorer sa chevelure. (Après tout, ce serait la volonté de Dieu de faire ça si le père Yves lui dit de chercher un mari, non ?). Un sourire éclaire ses lèvres alors qu'elle s'exclame avec un enthousiasme redoublé.

- Oui mon père, dix-heures demain !


Et elle tient effectivement parole car à dix heures très précises, la voilà le lendemain qui se présente au temple, coiffée et propre comme à dimanche (Elle s'est lavée à la rivière juste avant ! Elle a encore les joues roses et les bras roses d'avoir frotté. C'était un devoir de se présenter au mieux devant le bon dieu, non ?). Elle a eu une nuit pour méditer et faire le point sur ses mauvaises actions aussi son discours est il prêt quand il la prie de bien vouloir révéler ses pêchés pour en demander le pardon.

- Pardonnez moi mon père parce que j'ai pêché ...

Agenouillée et humble, commence alors une énumération bien sincère des petits manquements et diverses fautes que pense avoir commises la paysanne. Des petites choses futiles et sans importances qui sont loin de pouvoir condamner la pauvre à l'enfer. Marguerite est une brave âme. Elle est généreuse, se déleste volontiers de ses biens au profit d'encore plus malheureux qu'elle, éprouve peu de jalousie (sauf envers cette pimbèche de Lynette la fille du ferronnier qui ne cherche qu'à l'ennuyer !). Elle ne cède pas à la paresse et rarement à la gourmandise. Malheureusement, il reste pourtant en elle un petit défaut bien commun chez les jeunes des campagnes du coin : Marguerite est tout sauf farouche. Elle ne voit pas le mal de céder occasionnellement aux avances qu'on peut lui faire tant que ca peut faire plaisir. Ainsi après l'énumération des fautes insignifiantes, viennent les confessions les moins avouables.

- ... et je vais parfois voir le boulanger le jour où je sais que sa femme n'est pas là. Car il m'offre toujours une petite brioche au beurre si j'accepte de lever mon jupon et délacer mon corsage pour lui. Il dit que ca lui plait de voir quelque chose de joli et que sa femme est toute fripée. Ca ne peut pas être mal de montrer son corps si dieu l'a fait joli et fait que des hommes sont malheureux de ne jamais les voir, si ?

Il suffit de voir le sourire lumineux du bonhomme quand cela arrive pour se convaincre que ca répand le bien.

- ... et si en plus il hasarde une main baladeuse en rajoutant une petite galette au miel, ca n'est forcément pas bien plus méchant.

Elle continue de raconter.

- ... et il y a le vieux Francois qui a les deux mains paralysées par ses rhumatismes et qui est alité. Je vais le voir chaque jour pour lui faire boire de la soupe ! Je lui fais parfois la toilette. Comme je le sais vieux et très seul, quand je le lave et que son épieu se dresse, je lui fais la grâce d'utiliser mes mains pour le soulager. C'est de la charité, mon père, non ? Il dit que je suis une sainte de l'aider ainsi. Une fois pour la Noël j'ai peut-être un peu utilisé ma bouche, mais il était si heureux et louait tous les saints du paradis ...

Et encore ...

- ... un beau jeune homme presque chevalier m'a sauvée de bien vilains hommes en revenant du marché du village a côté. Il était blessé et cherchait abri pour la nuit, c'était normal que je l'invite à dormir mon père. L'hospitalité est une vertu. Peut être que parce qu'il faisait froid et qu'il n'y avait qu'un seul couchage j'ai été plus hospitalière que j'aurais du ...

Et au final tout ca se finit en énumération où elle ne prend plus la peine de décrire en détail les circonstances pas nécessairements atténuantes qui ont entouré ses errances.

- ... Ah oui et aussi le jeune Léon Laruche. Fernand l'ancien colporteur. Les deux frères qui habitent l'ancienne scierie. Leur père aussi. Et puis Gaston la Futaille le jour où il a confondu la porte de sa maison avec la mienne. A moins que ce soit Gustave ? Ou les deux ?
 
Elle conclut son énumération en se mordant un peu la lèvre. Elle sait qu'elle n'est pas la plus sage du village mais elle est probablement pas non plus la plus polissonne ! Le père Yves doit biens s'en rendre compte si toutes sont aussi sincères qu'elle dans leurs aveux. Car Marguerite connait, elle aussi, ce que font les autres filles des environs et elle serait prête à jurer que tout ce qu'elle fait ne lui parait pas être grand chose comparé à d'autres ! Elle se trouve même très raisonnable car elle éconduit bien plus souvent ses prétendants qu'elle ne leur cède.

- Je crois que c'est tout mon père. Est-ce que Dieu va me pardonner ?


 

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La belle avait donné de la voix sans retenue, criant et gémissant sous les cajoleries expertes d'un homme qui avait eu bien des décennies pour élever la pratique au rang d'art. Une question lui est posée mais aucun répits ne lui est laissé pour y répondre. Elle se tord, gesticule, ses lèvres laissent échapper des soupirs de plaisir.

Mais si sa bouche n'a pas l'occasion de répondre à la question, son corps entier prend le relais pour le faire. Comment ne pas se sentir reine en baissant le regard sur ce chevalier servant à ses genoux, figure enfouie en elle, se démenant pour servir son plaisir unique, à elle ? Comment ne pas deviner qu'elle se sent toute puissante quand elle empoigne ses boucles brunes d'une main impérieuse et ondule son bassin avec autorité, imposant des mouvements impérieux qui ont pour seul but de satisfaire son plaisir immédiat, maculant le visage du jeune homme des fruits de son plaisir. Oui elle se sent souveraine en cet instant Marguerite et ca se voit. Mais ce n'est pas la seule chose qu'affirme son corps en cet instant précis. Car simultanément, les sensations qui l'envahissent la font trembler, perdre le contrôle. Plaquée contre un mur, soulevée comme une poupée de chiffon et soumise au traitement expert du pèlerin, elle n'a que bien peu de prises sur les évènements. Elle se sent objet, chose avilie et esclave de ses pulsions. N'éprouvant plus ni retenue ni honte, la jeune paysanne se fait plus animale qu'humaine, avide d'être prise et possédée. Chienne et reine à la fois. Voilà ce que l'étranger à réussi à faire de la bergère timide en l'espace de quelques minutes. Les délicieuses caresses s'achèvent et le prince se relève après avoir présenté ses longs hommages . Combien de fois Marguerite t'elle déjà atteint les sommets du plaisir ? Elle ne saurait et ne voudrait le dire. Jambes tremblantes, le corps encore secoué par les échos de sa jouissance, la belle retrouve la position verticale et aurait manqué de trébucher si les bras solides de son amant ne l'avaient pas retenue. La bouche mâle s'écrase sur les lèvres tremblantes de la jeune femme. Le baiser échangé est long, passionné, avide. L'étrange et douce acidité échangée par ce contact stimule la belle dont les mains finissent par encadrer le visage de l'amant pour maintenir les lèvres soudées le temps que tous deux en perdent le souffle. Quand leurs bouches se séparent, ses yeux se lèvent vers ceux de l'homme et un sourire redevenu timide orne ses lèvres alors qu'elle reprend haleine. Avec une candeur presque touchante, elle souffle à son oreille, reprenant presque mot pour mot ses paroles.

- Je serai une piètre hôte si je ne rendrais pas à mon bel invité les hommages qu'il mérite. 

Elle ose laisser courir ses mains le long du corps de l'homme. Libres de s'égarer, ses doigts caressent les bras, le torse de l'homme avant de venir se perdre sur ses fesses et oser frôler la virile manifestation de son désir. Elle déboucle le ceinturon et franchis uns par uns les obstacles jusqu'à ce que tombent les dernières entraves. A son tour elle initie le mouvement de glisser à genoux. Sa poitrine généreuse découverte par son corsage ouverte, yeux brillants levés vers lui, elle offre un spectacle adorable alors qu'elle dépose un premier baiser sur la tige qu'elle empoigne ensuite avec douceur mais certitude.

- ... et je compte être une hôte exemplaire ...

L'œil brille d'une lueur canaille alors que à son tour elle se livre à son tour à des politesses qui n'ont rien de communes. La jeune paysanne n'a pas les vies d'expérience de son invité mais ses gestes ne souffrent d'aucune hésitation. Sa langue entame le ballet, glissant le long de la hampe dressée pendant que ses doigts refermés autour de la chair palpitante impriment un rythme lent et contrôlé. Entre deux coups de langues savants et baisers délicats, Marguerite murmure.

- .. Surtout ne vous retenez pas mon beau prince. Ce soir, vous ferez de moi ce qui vous voulez.

Ce sont là ses dernières paroles car ses lèvres se referment sur le présent qui leur est offert et ne cesseront maintenant de s'activer avant qu'elles n'estiment leur devoir accompli.
 
 

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Ainsi la jeune fermière n'est pas éconduite, loin s'en faut. Beaucoup d'hommes auraient profité de l'aubaine offerte sans tarder, arrachant les vêtements de la jouvencelle pour profiter au plus vite des charmes offerts. Mais le Pélerin est un homme qui se distingue du commun a bien des niveaux. Ni goujat, ni pressé, il fait preuve d'une courtoisie charmante en invitant Marguerite à profiter de la plus douce de ses attentions. La fille des champs se laisse mener jusqu'au mur où elle est adossés sans violence. Les premières caresses sont échangées, un baiser chaste est donné. Elle contemple le presque chevalier se baisser pour s'agenouiller devant elle. Il ne faut pas être magicienne pour deviner l'hommage qu'il s'apprête à lui rendre. Un hommage que même une princesse n'aurait pu refuser. 

- Vous êtes fou. Vous me traitez comme une reine.

Souffle t'elle à l'homme alors que ses paumes commencent à parcourir sa peau. Elle caresse ses bras, son torse et enfin ses cheveux lorsque les genoux de celui-ci finissent par toucher le sol. Elle laisse les mains de l'homme parcourir son corps et les guide avec douceur, les aidant à faire tomber les barrières de tissu pour faciliter l'accès à sa peau nue.
Son corsage délacé finit par révéler une poitrine pâle et généreuse qui frémit au contact de l'aventurier. Ses jupons relevés dévoilent le carré blanc de ses cuisses, le galbe de ses fesses et la pilosité fine et entretenue avec coquetterie de son intimité. Non aucun sous-vêtement ne vient recouvrir les dessous de la jeune femme. Personne à la campagne n'a de moyens à consacrer à ce genre de frivolités.

Incitée par les gestes sûrs de l'homme, elle se penche en arrière et vient adosser ses omoplates au mur derrière elle. Appuyée de la sorte, elle dépend maintenant entièrement de lui pour conserver son équilibre. Est-elle inquiète à l'idée de voir le jeune homme la laisser choir ? Peut-être dans les premiers instants oui. Mais ses bras semblent puissants et à mesure que les caresses se font plus intimes et osées, l'inquiétude s'évapore, elle fait place à l'abandon et aux soupirs d'aise. Le souffle chaud de l'aventurier finit par s'approcher de ses lèvres intimes et elle tressaille alors. Ses mains se resserrent sur les mèches brunes de son chevalier servant du soir. Elle laisse sa jambe être posée sur l'épaule de l'homme, ouvrant une voie royale vers les secrets que dissimulaient ses jupes. Le souffle déjà court, les joues rougies par l'anticipation d'un plaisir annoncé, Marguerite offre ses trésors avec impudeur.

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La paysanne était elle ingénue au point de ne pas imaginer ce qui pourrait arriver en ramenant un homme seul dans son petit logis et en lui proposant de se rafraichir ? Certainement pas ! C'est même avec un fin sourire qu'elle avait quitté la pièce éclairée pour laisser l'homme à ses ablutions. Celui ci avait pris ses aises, allumé un feu et apporté un peu de chaleur et de lumière au logis.

Marguerite n'est ni prude ni timide. Si elle se doit de garder un minimum de dignité pour conserver les apparences et vivre une vie normale au milieu d'un monde rural très ancré dans ses traditions, elle n'a pour autant jamais eu la vie d'une sainte. Le spectacle de son invité partiellement dénudé à son retour ne peut donc que secrètement lui plaire. Grayle est beau et à son goût. Il n'y a aucun mensonge à se faire de ce côté là. Son corps athlétique, sa peau dénuée d'imperfection et sa haute stature ne font que s'ajouter à un charme et une aisance qui ne peuvent que l'émouvoir.  Maintenant qu'il lui fait face, torse nu dans cette pièce éclairée par l'âtre, il  n'y a plus de faux semblants à conserver ou de mensonges à se dire.
Alors elle ose s'approcher pour venir lui faire face, vraiment proche de lui. Elle prend avec douceur la chemise de ses mains.

- Je vous la recoudrai si vous le voulez bien, messire Grayle.   

Mais la chemise n'est pas le centre de son intérêt présent et elle finit par la déposer sans y prêter plus attention. Elle lève vers lui un regard rendu brillant par les flammes de la cheminée.

- Je n'ai pas été seule dans mon malheur, non. Je vous dois beaucoup vous savez ...

Elle lui sourit avec une timidité qui n'est peut-être pas entièrement feinte et hasarde à poser la paume de sa main sur son torse.

- ... j'aimerais que vous me laissiez vous remercier ...

L'audace de mouvement fait rosir un peu ses joues mais elle continue pourtant de river son regard au sien. La proposition est à la fois claire et suffisamment légère pour être déclinée sans blesser les égos.

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Les contrées du Chaos / Re : Ablutions [En cours]
« le: lundi 15 novembre 2021, 21:20:58 »
Milles excuses pour ce retard absolument honteux >_<

La paysanne parait complètement perdue. Essoufflée par cette course inquiétante dans les sous-bois, encore humide de leur bain et le jambes pleines de petites écorchures, elle s'était retrouvée entrainée par cette inconnue vers les profondeurs du bois, un endroit réputé dangereux plein de monstres et de brigands.  Un bruit poussa les deux femmes à se cacher. Et quand sa compagne d'infortune sortit soudain pour aller à la rencontre de l'inconnue qui approchait, elle retint un cri de surprise. Ce n'est qu'en entendant l'échange cordial qu'elle poussa un soupir de soulagement. Ouf, c'était une figure connue. Et pas un des innombrables dangers de la forêt ! Cette rencontre amenait bien des questions mais au moins aucun danger immédiat ne menaçait.

La paysanne osa se redresser et passer la tête hors de sa cachette, buste toujours appuyé contre le tronc de l'arbre. Cette inconnue qui était habillée comme une chasseuse avait tout pour surprendre. A commencer par ses cheveux roses et l'absence de gêne total qu'elle manifesta quand elle vit Marguerite et qu'elle s'approcha d'elle pour venir lui serrer la main en lui souhaitant le bonjour et en se présentant. Confuse et encore essoufflée, Marguerite serra la main machinalement.

- Je heuh .. bonjour je ... suis Marguerite.


Elle regardait l'inconnue avec des yeux ronds, incrédules. La femme venait de tuer un sanglier sur les terres du seigneur, des gardes pourraient l'arrêter pour braconnage si l'envie leur prenait. Pourtant ce n'était pas le plus inquiétant. Son étrangeté et la couleur de ses cheveux commençaient à faire craindre à Marguerite qu'elle ne soit tombé sur une fée. Une redoutable créature habituée à charmer et enlever les mortels imprudents. Et imprudente la jeune bergère l'avait été ! Elle avait suivi sur des sentiers profonds une inconnue étrange rencontrée près de l'eau.

Et si il s'était agit d'une nymphe ? Et si les deux fées avaient comploté depuis le départ son enlèvement ?? Marguerite réprima un tremblement à mesure qu'elle se décomposa en regardant cette "Amber" à côté d'elle. Mais elle garda assez de sang froid pour se rappeler que les fées étaient des créatures vaniteuses qui s'attendaient à être traitées avec déférence et respect. Et leur nature capricieuse les poussait parfois à aider les humains plutôt que les tourmenter. Son seul salut était donc de faire contre mauvaise fortune bonne figure et prier intérieurement tous les dieux qu'elle connaissait. Elle osa demander d'une voix tremblante.

- Milles excuses d'avoir troublé vot' chasse, dame Amber. Nous sommes dénudées et égarées. Nous avons fui la lubricité d'un satyre et sommes maintenant dans le besoin !

Oui, le terme de Satyre collait parfaitement à la peau de ce brave mais insistant Victor. Et tant pis si lui éveillait la colère de la dryade chasseresse, tout valait mieux que de subir sa malédiction.


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Avec mon infinie désolitude pour ce temps de réponse absolument honteux !  :(

Le temps de se remettre en route est donc arrivé ! Il ne faut qu'une poignée de minutes pour que la charrette soit attelée et l'équipage embarqué sur la banquette du conducteur. La petite charrette n'était pas très large, les deux étaient obligés de se serrer.  La jeune bergère se plaint-elle ou cherche t'elle à faire déplacer son sauveur ? Certainement pas. Un vague sourire flotte sur le bord de ses lèvres alors qu'elle mène l'attelage. L'ombre de l'horreur qu'elle a failli vivre semble loin de ses pensées. C'est peut-être là l'avantage d'avoir un esprit simple, on ne s'encombre que du présent et on apprend à chasser de sa tête le superflu. L'humeur de la paysanne est  maintenant au beau fixe et elle répond aux questions avec entrain. 

- Oui toute seule. Sans mes parents. Elle hoche deux fois la tête, amplement. Je vous mentirai en disant que je manque d'occupation, c'est sûr.

La mention de la perte de ses parents et des rudes conditions de sa survie ne semblent pas émousser le sourire de la jeunette. Elle mène avec tranquillité l'âne docile sur la route sinueuse alors qu'autour d'eux les ombres du soir s'étirent sur la campagne qui les entoure. Et pendant ce temps, au rythme des cahots de la charrette chahutée par les ornières et les pierres du chemin, Marguerite bavarde. Elle raconte sa vie. Une vie paysanne simple et sans artifice qui fait sans doutes écho au passé mystérieux de l'étranger à ses côtés. Une vie laborieuse qu'elle raconte sans se plaindre et avec un optimisme non feint.  Et bientôt, le détour d'une route fait apparaitre leur destination : une fermette sans prétention à l'orée d'un village tout ce qui a de plus ordinaire. La paysanne déclare :

- Nous sommes arrivés !

Pour sûr le logis est modeste. Les murs sont en torchis. Le chaume n'est pas changé aussi régulièrement qu'on pourrait le souhaiter et les mauvaises herbes reprennent peu à peu le contrôle d'une cour où quelques volailles s'égayent. Une minuscule bergerie jouxte le corps principal. Des bottes de foin sont visibles dans une grange de taille modeste. Sitôt débarqué, la paysanne ouvre la porte de son logis et dévoile son chez-elle. L'espace de vie de la bergère ne semble composé d'une seule grande pièce. Elle est meublée chichement. Une table et des tabourets en bois massifs occupent le centre de la pièce. Une table et quelques baquets font office de cuisine, juste à côté d'un âtre actuellement éteint. Un rouet et des sacs de laine non filée trainent non loin. Et dans le fond, une unique paillasse est surélevée sur une petite estrade en bois. Bien que petit, l'endroit n'est pas dénué de touches de vie. Des bouquets de fleurs sauvages sont disposés ci et là. Des décorations discrètes mais coquettes ornent la vaisselle en terre-cuite. L'intérieur bien que dénué de toute ostentation est objectivement propre et bien rangé.

Elle a un sourire étrange après avoir ainsi montré son habitat. Une gêne est visible sur ses traits mais en même temps un plaisir qu'elle n'arrive à dissimuler entièrement.

- J'espère que ... et bien ... ca vous conviendra.

Elle a un sourire plein de timidité et se triture un instant les mains. Tentée d'abord de baisser le regard, elle finit par oser regarder l'étranger pendant quelques instants avant qu'elle ne semble se rappeler de quelque chose.

-  Oh heum ... les animaux. Oui je vais aller m'occuper d'eux ! Votre bidigon devra lui aussi s'accomoder de peu. Il partagera sa paille avec le vieil Aristote. Prenez vos aises, je vais vite revenir. Il y a un peu d'eau dans le baquet si vous souhaitez vous rafraichir.

Elle replace machinalement une mèche de ses cheveux derrière l'oreille et après une hésitation, retourne dans la cour pour s'occuper de la ménagerie. Elle mettra quelques bonnes minutes à revenir sans doutes, le temps d'offrir au destrier de son sauveur le traitement qu'il mérite !

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Est-elle déçue d'apprendre qu'il n'est pas chevalier ? Elle n'en laisse rien paraitre si c'est le cas. Elle se hâte au contraire de le détromper.

- Vous en avez pourtant toutes les qualités ! Vous m'avez sauvée ... Vous savez, même si ces hommes ne m'avaient pas tuée ce qu'ils m'auraient pris m'aurait mise sur la paille ... Je n'aurais peut-être pas survécu à l'hiver . Et si j'avais été à votre place ... Elle affiche une moue navrée ... Je crains que je n'aurais pas pu faire grand chose ... hormis crier pour tenter d'alerter le voisinage ... et paniquer inutilement.

Un silence un peu gênant s'installe. Mais elle reprend pourtant avec enthousiasme, retrouvant un sourire lumineux après un instant de gêne.

- Voilà pourquoi vous faites bien d'accepter ce que je vous offre ! Je vous dois encore beaucoup !

Elle semble en revanche surprise d'apprendre les origines paysannes de cet homme pourtant si propre sur lui qui semble avoir tant de biens.

- Oh vraiment ? Je ne l'aurais jamais deviné ... Vous avez l'air si ...


Elle le regarde, cherchant visiblement quoi dire.

... si bien ... !

Elle affiche maintenant un sourire rayonnant, toute bonne humeur retrouvée. La demande suivante du voyageur la fait ciller un bref instant. Le rose apparait sur ses pommettes mais elle accepte d'un hochement de tête.

- Oui, je vous logerai de bon coeur messire ! Je vous le dois bien. Je m'appelle Marguerite.


Accueillir un étranger dans sa toute petite chaumière ? C'est un acte qui fera à coups sûr jaser au village. Mais après tout ... Marguerite n'a plus de père ni de frère pour lui dicter sa conduite. Qu'importe sa réputation comparée à ce à quoi elle vient d'échapper ... Elle se relève et dans un geste naturel malgrès l'état triste de ses vêtements, elle lisse les pans de sa jupe et de son tablier, faisant face au héros du jour.

- Je n'habite pas loin, la charrette est attelée et prête à y aller ... !  Il y a une petite bergerie, vous pourrez y laisser votre beau cheval ! Nous nous mettons en route quand vous le voudrez.



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Les contrées du Chaos / Re : Ablutions [En cours]
« le: dimanche 15 août 2021, 18:30:14 »
Mais ... qu'est-ce qui a bien pu se passer pour que Marguerite se retrouve nue à courir dans les bras, entrainée par une inconnue alors que derrière elle, le paysan blessé crie de douleur et de surprise ! Confuse, trempée, perdue, abasourdie, clairement dépassée par la situation,

- Mais ... mais ... !! Attends je .. non !

La folle course finit par s'arrêter. Essoufflée, les jambes et les pieds écorchés par les sous-bois. Quand enfin les deux jeunes femmes s'immobilisent, Marguerite parait désemparée. Elle se couvre le corps de son mieux, cachant ses seins de son bras et l'entrejambe de la main.

- Tu ... tu as fait de la magie ! C'est ... une catastrophe ! Si il se plaint auprès du baillis on aura beaucoup de problèmes ... Et je n'avais que ces habits là ...

Elle regarde autour d'elles et a une petite moue en entendant la proposition de la jeune femme.

- Rentrer jusqu'à ton campement ... ? Si on ne sait pas où il est ca nous fait une belle jambe ... On ne peut pas rentrer au village non plus, pas toutes nues ! Pas si Victor a averti les autres ... Et on ne peut pas déambuler au hasard dans les bois ... il y a des bêtes sauvages, des brigands ... des monstres parfois même !

A cette pensée, la paysanne frissonne ... Il était certain que tomber entre les mains d'orques ou de gobelins serait mille fois pire que de laisser un paysan du village se rincer gentiment l'oeil ...



 

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Etrange réaction que celle de cette paysanne qui rougit quand l'inconnu lui signifie qu'elle est crottée et mériterait d'être lavée mais semble ensuite à peine se formaliser des coups d'oeils pas si discrets qu'il baisse sur son corsage un rien trop béant suite aux péripéties qu'elle vient de vivre. Elle répond à son rire en baissant les yeux d'un air presque timide et ramène par réflexe une mèche derrière son oreille. 

- Enchantée messire Grayle.

Son ton est un peu hésitant mais accompagné d'un sourire adorable.

- Et toi aussi noble monture Bidigon !

La proposition de caresser la monture ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde. Jamais la jeune fermière n'a approché de bête si noble et racée.
C'est avec une certaine fébrilité qu'elle approche sa main du mufle de l'animal et y dépose une caresse. Et tant pis si derrière son âne peut sembler jaloux de cette attention. Il n'avait qu'à flanquer un coup de sabot à ses assaillants plutôt que de ne rien faire !

- Bien sûr que vous pouvez me tutoyer ! Vous êtes ... bien ... un .. heu ... chevalier ? Un chevalier a tout les droits !

Parce que d'un côté, le jeune répond aux critères exigés de la chevalerie. Il a dit qu'il n'était pas un homme ordinaire, il est beau, il est sur un cheval blanc, il sauve les jeunes dames en détresse et n'exige pas immédiatement une récompense indécente en échange de ses bienfaits. Beaucoup des prérequis sont remplis ! En revanche ... ni armure, ni épée, ca a de quoi semer un tout petit doute. Et alors qu'elle continue de caresser le destrier, impressionnée par la monture, le héros solitaire déclare tout soudain.

- Je vais décoincer ça.

L'incrédulité se lit sur le visage de la paysanne quand elle le voit s'atteler à sortir le chariot de l'ornière.

- Vous n'y pensez pas ! Il faudrait la force de 10 hommes pour y parvenir !

Pourtant elle le regarde faire, mains jointes devant elle. Même sans y croire, c'est comme si elle espérait tout de même que par un miracle étrange il réussisse.  Et sous ses yeux ébahis, l'impossible se fait possible. Epoustouflée, la jeunette s'écrie.

- Vous avez réussi ! Ca alors je n'y crois pas ! Vous avez du sang de géant qui coule dans les veines !

Voilà donc le secret. Il s'est défait des trois malandrins à mains nues grâce à son héritage extraordinaire ! Marguerite se hâte de rejoindre la charrette libérée de la boue. Elle s'assure que le véhicule ne risque pas de reglisser dans l'ornière et fouille ensuite parmi les affaires transportées. Quelques pas rapides plus tard, la voilà qui s'agenouille près du pèlerin épuisé et lui tend de quoi s'abreuver : une outre en peau de chèvre aux flancs rebondis.

- Tenez buvez ! Votre gorge doit être bien sèche après ces efforts.

Point de vin ni même de bière malheureusement, Marguerite vit de temps difficiles. Elle met ensuite entre les mains du voyageur épuisé un petit torchon replié en baluchon autour d'un morceau de miche de pain noir. C'est la seule nourriture dont elle dispose mais elle se retiendra bien de le dire !

- Et mangez ceci ...

Ses présents sont maigres, si maigres. Pourtant elle ne peut que l'offrir avec un sourire plein d'espoir et des yeux brillants d'une sincère admiration. Est-ce que ca suffira à rasasier son sauveur ? Elle l'espère de tout coeur.  Elle ne peut s'empêcher alors qu'elle est ainsi à côté de lui de l'observer à la dérobée. Oh ce n'est pas bien pour une jeune femme de regarder avec autant d'insistance les jeunes hommes, surtout les inconnus. Elle en a d'ailleurs conscience la Marguerite, puisqu'elle a le reflexe de tourner le regard à chaque fois que celui-ci fait mine de la regarder.

- ... je ne vous ai pas encore dit merci ... De m'avoir sauvée.

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Les contrées du Chaos / Re : Ablutions [En cours]
« le: mardi 06 juillet 2021, 19:19:19 »
- Contente de te connaître Crystal ! Je ne sais pas si on peut vraiment parler ce caravane si vous êtes que deux ! Ca doit être dangereux de se promener si peu sur la route. Les bandits rodent, on ne sait jamais ce cachent les fourrés au bord des chemins !

De fait, elle ne croyait pas si bien dire, la petite Marguerite ! Car pendant qu'elle discutait et s'ébattait dans l'eau en compagnie de l'étrangère, le brave Victor avait fini par approcher discrètement des deux femmes.  Lui qui était venu pour du spectacle, on pouvait dire qu'il n'était pas déçu ! Deux filles pour le prix d'une. Dont une inconnue qu'il n'avait jamais eu la chance de reluquer jusque maintenant. Il pourrait rester là, à observer sourire aux lèvres les deux nymphettes au milieu de leurs ébats aquatiques. Mais il n'est pas homme à se contenter de s'astiquer le poireau en solitaire quand la main d'une jolie femme pourrait remplacer la sienne. Hardi paysan, le voilà qui se déplace furtivement d'ombre en ombre, de fougère en buisson.  Piètre dragueur mais fin chasseur, il arrive jusqu'aux berges sans faire craquer la moindre brindille. Il s'empare des vêtements abandonnés de l'une ... Il lui faut quelques instants supplémentaire pour localiser les habits de l'autre et les subtiliser également. Il s'éloigne et s'en va les cacher bien loin et hors de vue des deux jeunes femmes. Et pendant tout ce temps, Marguerite l'innocente avait continué de parler joyeusement, narrant avec force détails la nature de son village.

- ... avec une boulangerie sur la place oui ! Même une taverne et un temple, croyez moi que toutes les bourgades des alentours nous l'envient notre temple avec ses belles sculptures ...

Ce ne sont évidemment que des extraits, car en vérité bien peu de choses sont bien importantes dans ce bavardage à moins qu'on ne s'intéresse aux malheurs du père Francois et de ses vaches ou à la terrible réputation de la colline aux pendus qui surplombe le village.L'important est qu'à un moment donné le monologue est soudain interrompu par un Victor surgissant de derrière un arbre et manifestant sa présence. Il a l'expression triomphante, un franc sourire se lit sur ses lèvres.

- Crevez moi les yeux si c'est t'y pas les deux plus belles créatures d'eau qui m'ait été donné d'voir d'ma chienne de vie !

Une pierre vole dans sa direction, il l'esquive de justesse avec un mouvement de corps en arrière, surpris par la réaction d'agression innattendue.

- Wow tout doux m'belles !

- Roh tu l'as raté.

On peut difficilement savoir si c'est du soulagement dans la voix de la jeune paysanne ou du regret. Défoncer le visage d'un gaillard à coup de galet aurait apporté à coups sûr des ennuis devant le baillis du village ! Mais d'un autre côté on peut invoquer la légitime défense dans ce cas, non ?? Elle a en tout cas le reflexe de se baisser dans l'eau pour ne laisser que la tête dépasser, tout en se couvrant la poitrine de ses deux mains.

- Qu'est-ce que tu fiches ici Victor ?!!

- Marguerite, ma belle marguerite ! Tu m'avais donc point dit que t'avais une amie aussi jolie ! Présentes-la moi ! Laissez moi donc v'nir m'baigner avec vous ! J'suis beau et bien bâti et j'ai d'quoi vous régaler la vue avec mon énorme tr...

- DEGAGES

Le jeune paysan prend un air sincèrement peiné. Il porte sa main à la poitrine dans une attitude exagérée.

- Ah. Tu m'brises le coeur ma douce Marguerite ! Et si je te disais que je vos vêtements sont bien cachés et que j'vous les rendrais si vous m'jetez pas comme un malpropre, ca t'ferais t'y pas changer d'avis ?  Allez quoi, juste quelques gentillesses ! J'suis un brave gars moi ! Avide de cajoler 

Il lorgne Crystal et lui décoche un sourire qui pourrait être charmeur s'il n'avait pas quelques dents de travers lui donnant un air vaguement comique en dépit de son corps bâti par l'effort.

- Et toi ma belle inconnue, t'serais t'y pas plus douce et gentille qu'la vilaine peau d'vache avec qui tu t'baignes ? Du genre à être charmée par les atouts d'un beau gars fringuant comme moi ?

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