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Messages - Divine Karlberg

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Centre-ville de Seikusu / Re : La Divine Esclave [Divine Karlberg]
« le: dimanche 20 août 2017, 02:29:13 »
Il semblait cruel pour Divine, qui avait été accusée d’être vile il y a si peu, de subir le même traitement, de se voir suppliciée par ses propres désirs, ou peut-être était-ce justement sa punition ?

« Oh, tu en brûles ? »

Madelyne semblait prendre un malin plaisir à disséquer les réactions de sa servante, ce qui l’amenait cependant à la cerner assez rapidement, même si aussi à se jouer d’elle, comme lorsqu’elle se moquait de ses expressions. Comme sa maîtresse, la favorite n’avait pas forcément reçu beaucoup d’affection ; Bien sûr, elle n’était jamais morte, n’avait jamais eu à rencontrer de démon, et, pour une esclave, sa vie était même inespérément paradisiaque. Mais durant près de deux décennies, elle n’avait vécu sous le joug d’esclavagistes que dans le but de servir sa mystifiée maîtresse, au point que cela en devint son seul et unique leitmotiv ; Pourtant, jusqu’à il y a quelques jours, elle n’en connaissait même pas le nom - et ceci n’était que d’un point de vue rétrospectif : En vérité, jusqu’à il y a quelques jours, personne ne connaissait le nom de sa propriétaire. Ainsi, finalement rencontrer Madelyne était une libération, l’extirpant d’une existence peu satisfaisante car entièrement vouée à quelque chose qui n’existait pas encore à proprement parler, sa maîtresse.

Cependant, s’il y avait bien un aspect essentiel à cette rencontre, il lui était difficile de nier un autre plus terre-à-terre et primaire, qu’en plus d’être sa propriétaire prophétisée, la Goblin Queen était une femme délicieuse, en plus d’un sens, et que leur relation avait déjà pris un aspect très charnel, ce qui ne déplaisait ni à l’une ni à l’autre, les deux ayant été privées de tendresses pendant longtemps - toute une vie, assez littéralement, dans les deux cas, même si dans celui de Madelyne, « une vie » n’avait pas son sens le plus commun.

Cela n’empêchait cependant pas la télépathe de prendre son temps, en tout cas en ce qui concernait son esclave ; Délicatement, elle passait une main le long de la surface lisse de la ceinture de chasteté, la faible pression du bout de ses doigts étant assez pour faire doucement haleter sa favorite, se sentant si proche de tout ce qu’elle désirait. Son autre main gantée, elle, s’était prêtée au jeu initié par Divine, d’une manière que sa maîtresse aurait d’ailleurs été en droit de réprimander ; Mais il semblait que la palpation du sein de la jeune femme était assez agréable pour faire passer son outrecuidance.

Cela n’était peut-être cependant pas totalement à l’avantage de la Karlberg, il fallait cependant dire, car là où les doigts se Madelyne s’étaient contentés de rester sagement à sa cuisse, dans les siens, ils harcelaient maintenant sa poitrine, en particulier son téton, rendu sensible par la traite dont il avait été victime il y a quelques minutes, ajoutant au tourbillon des sens qui agitait son esprit. Finalement, Madame Pryor décida de franchir le pas de la ceinture, glissant un doigt dans le fin interstice qui donnait accès à son intimité - c’était bien tout ce qui pouvait passer, le passage bien trop étroit pour bien plus, en particulier, une verge.

Les bras de Divine se crispèrent alors, pendant que ses doigts le faisaient dans des positions erratiques, comme si elle en perdait le contrôle ; Ses jambes, elles, se raidirent, ses pieds se figeant en des pointes, comme pour espérer se soustraire à la caresse de Madelyne, même si elle se contenta simplement de suivre le mouvement, ce la ne changea rien. La seule partie du corps de l’esclave qui resta à peu près constante fut son visage, toujours emprunt de désir, et ses yeux se plongeant toujours dans ceux de sa maîtresse, lui permettant d’admirer les conséquences de son jeu.

« Effectivement… Tu es toute chaude, délicieuse à souhait… »

Divine fit presque l’erreur de rencontrer sa propriétaire, qui se pencha vers elle, en un baiser passionné, mais réalisa avant de la commettre qu’elle comptait seulement l’embrasser sur la joue ; une déception, évidement, même si l’attention lui restait exquise, mais seulement une bien petite perte à côté de l’arrêt des caresses, laissant l’esclave désireuse mais bien incapable d’expier ses pulsions, en tout cas pour l’instant.

« Et tu mouilles. »

Lui confia Madelyne ; Cela n’était évidemment pas une surprise pour la favorite, mais se le voir dire, sur un ton aussi joueur, ne fit qu’empourprer - un peu plus - ses joues de honte, alors que la langue de sa maîtresse lui arracha ensuite son premier gémissement audible, prise de surprise et dans un état peu adapté à la retenue. Bien vite, cependant, les deux femmes se sourirent à nouveau, à l’initiative de la propriétaire.

« Ça veut dire que tu me trouves belle… Et j’aime ça. Viens, amour. »

Tout comme son esclave, la Goblin Queen semblait apprécier la flatterie, à la fois donnée et reçue, même si celle de Divine était dans ce cas là à la fois plus subtile et évidente que de simples paroles. Cependant, avant que l’esclave ne puisse trop se ravir de tout cela, en particulier d'un nouveau sobriquet à ajouter à sa collection, Madelyne lui confia sa main, lui ordonnant silencieusement de la saisir et la suivre, bien qu’en vérité leur destination était la toute première porte du salon, donnant donc lieu à un voyage assez court.

La maîtresse pénétra les lieux en première, comme il lui convenait de mener la danse, ce qui lui permit de l’illuminer par sa simple présence, ne prenant pas la peine de claquer des doigts cette fois, confirmant que le geste était superflu et purement stylistique.

« Tu aimes ? C’est l’une des chambres où nous dormirons. J’ai déjà commencé à réhabiliter les lieux. J’ai équipé toutes les chambres de lits très confortables, avec des sommiers et des matelas neufs. »

La chambre était coquette, en vérité d’une taille plus réminiscente des baraquements des marines que d’un manoir, mais cela ne semblait pas vraiment être un problème, puisqu’elle contenait tout ce qu’on pouvait attendre d’une telle pièce, même plus ; Un lit confortable, une porte-fenêtre donnant vue sur les lumières de Seikusu qui avaient tant fasciné Divine, et sur un balcon. Peut-être cela manquait-il d’espace pour des affaires personnelles, mais si, comme il le semblait, Madelyne souhaitait confier ces chambres à ses esclaves - expliquant leur relative petitesse ainsi que leur placement - les possessions ne demanderaient sans doute pas beaucoup d’espace.

« J’aime beaucoup, Maîtresse. »

Bien entendu, malgré son rang élevé pour une esclave, Divine n’avait jamais eu droit à autant de luxure, pas personnelle en tout cas, le manoir des Karlbergs restant après tout un manoir, ni à une chambre aussi grande que celle-ci. Ainsi, s’il était difficile d’imaginer une personne « normale » pouvoir considérer cette pièce comme spacieuse, la favorite, elle, le pouvait, très aisément, et c’était bien la seule chose qu’on pouvait lui reprocher lorsqu’on ne possédait littéralement rien pour causer un quelconque manque de rangement. Rapidement, Madelyne s’approcha du lit et en caressa doucement les draps, semblant tout particulièrement apprécier leur contact.

« Grimpe dessus, Divine… Mets-toi à quatre pattes, et bombe les fesses. Montre-moi comment les Karlberg t’ont appris à susciter le désir de ta Maîtresse. Agis et parle… Pour que je vienne te faire l’amour. »

La demande était assez abrupte, mais Divine, comme se doutait sa maîtresse, avait été préparée à une telle éventualité ; Alors, sans un mot, elle se mit à l’œuvre.

Tout d’abord, elle marcha vers le lit, prenant soin de passer au plus près de sa propriétaire se faisant, pour une raison simple ; Grimpant, comme ordonnée, sur la literie, se mettant immédiatement à quatre pattes, cela donna une vue très directe à Madame Pryor sur les fesses de son esclave et, celle-ci courbant immédiatement son dos vers le sol, son intimité, la fente de sa ceinture de chasteté s’alignant parfaitement avec sa vulve. Cependant, plutôt que se mettre dans la position demandée, elle releva, après ce spectacle, son buste, prenant une position simplement agenouillée, même si la cambreur de son dos ne se calma pas, mettant toujours en avant - ou plutôt arrière - son fessier, dont le fin tissu de sa jupe épousait les formes.

Là, elle passa une main derrière sa nuque pour ensuite la débarrasser de sa chevelure, la ramenant sur le flanc de son visage, et dévoilant par la même le petit nœud qui retenait le fin tissu de son haut en place. Sous peu, elle y porta une main, saisissant un de ses pans entre son index et son pouce, mais alors qu’elle le raidit, juste avant que la tension ne commence à défaire le lien, elle feint la surprise de sa voix, et tourne sa tête de côté, observant alors sa maîtresse d’un œil et permettant à celle-ci de voir les lèvres dorées de sa favorite se parer d’un sourire joueur.

« Peut-être préféreriez-vous le faire vous-même, Maîtresse ? »

Frémissant alors que ses seins sont découverts, Divine se saisit ensuite des deux fines bandes de soie et les lie à la hâte avant de s’en bander les yeux - même si leur finesse la laissait vaguement se repérer dans la pièce, pouvant en deviner les lumières et ombres - prenant cependant soin de remettre ses cheveux en place avant cela, sans quoi ils auraient pu devenir gênants. C'était un gage de confiance et de soumission à Madelyne que d'ainsi s'exposer au moindre de ses caprices sans jamais pouvoir le prédire, mais la favorite ne pouvait pas nier que de par sa nature, être entièrement sous le contrôle de sa propriétaire n'était pas quelque chose de très dérangeant, voire même confortable. Une dernière fois, elle se tourna, souriante et joues empourprées, vers sa maîtresse - pouvant estimer sa position, l'ayant après tout vue il y a quelques instants, et ses oreilles étant encore capables d'entendre clairement ses talons sur le sol - juste assez pour qu'elle puisse admirer le profil de sa poitrine nue, admirablement formée et pointant de désir.

Finalement, elle exécuta l’ordre que sa maîtresse lui avait donné, et se cambra en avant, jambes très faiblement écartées pour que, comme voulu, ses fesses soient bombées et que leur forme soit sous son meilleur jour, mais ne profitant pas de toute sa souplesse, préférant ne pas trop se presser contre les draps. Ceci pour une raison qui devint évidente lorsqu’elle conserva la légère rotation de son buste pour pouvoir passer une main entre ses cuisses, l’autre par dessus le bas de ses reins, en même temps que faire mieux face à Madelyne de son visage ; Cette position, alors, dévoila un de ses seins nus à cette dernière, l’érection de son téton aussi évidente de visu qu’au toucher, la fermeté et relative petitesse de sa poitrine l’empêchant de mollement tomber contre le lit, ce qui aurait caché sa mamelle dressée par ses désirs.

Les doigts passés sous ses hanches caressèrent alors doucement l’avant de sa ceinture de chasteté, avant que son majeur et son annulaire ne tombent sur ses côtés, s’y pressant alors contre sa peau pour étirer les pans de son intimité, défaisant sa finesse ordinaire pour l’exposer sur toute la largeur de la fente de sa ceinture, et surtout à toutes les caresses que pourrait désirer sa maîtresse.

« Est-ce que vous voulez ma chatte, Maîtresse ? Vous avez déjà senti comme elle est chaude et humide ; Elle n’attend que vos caresses, comme moi. »

Son autre main, passée par dessus ses hanches, tira sur sa jupe pour qu’elle retombe doucement sur son dos, trop fine et délicate pour avoir une forme propre et résister. Ensuite, attaquant le vif du sujet, ses doigts, mimant l’action de leurs jumeaux, suivirent le contact froid et lisse de sa ceinture de chasteté jusqu’à son cul à proprement parler, et, suivant un acte déjà répété, l’étirèrent, pas au point d’occuper l’entièreté du trou de la ceinture, bien évidemment, mais assez pour l’entrouvrir, faisant deviner les spasmes de son muscle alors qu’il frémissait régulièrement, la forçant parfois à l’étirer à nouveau lorsqu’il se contractait.

« Mais je crois que vous préféreriez mon cul, n’est-ce-pas, Maîtresse ? Il n’a jamais connu personne, il est encore tout étroit ; Je vous promets que vous m’arracheriez de longs gémissements si vous vous enfonciez en moi, en me pressant contre le lit et me le faisant mordre de plaisir. »

Cependant, en plus de son inclinaison naturelle pour son fessier et son appréciation particulière pour les caresses anales de son esclave, Divine se souvenait que Madelyne lui avait confié un autre désir plus tôt, et ne manqua pas de, lui aussi, le titiller de ses paroles entremêlées de petits gémissements alors qu’elle essayait de maintenir ses orifices grands-ouverts à la vue de sa propriétaire.

« Ou peut-être que c’est ma verge, que vous voudriez voir ? Vous m’avez dit que je vous pénètrerai, et que vous aimeriez que je vous baise, non ? Même moi je ne l’ai jamais vue, encore moins sentie...Et j’ai encore plein de lait avec lequel vous asperger, ou vous remplir... »

Il ne fallait pas oublier que, ne possédant évidemment pas de testicules, même pas lorsque dotée de son pénis, Divine ne pouvait pas expulser de sperme. Cependant, son lait magiquement modifié avait la consistance pour le remplacer, et, tout comme à son sein, il restait un aphrodisiaque puissant et délicieux.

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« Nous y sommes, Divine. »

Malgré son identité nouvelle d’assistante doublée de secrétaire - la connotation de ce titre étant sans doute la moitié de la raison de son choix - Divine restait un objet de désir pour sa maîtresse, et celle-ci s’assurait toujours de lui choisir des tenues qui, bien qu’appropriées, étaient à la limite de ce qui l’était, les formes peu ostentatoires de la favorite aidant à camoufler la coupe souvent osée des vêtements, du moins en partie. En l’occurrence, c’était un tailleur blanc, l’effort de professionnalisation étant évident de par le fait que l’esclave portait ainsi trois couches de vêtements, quelque chose d’assez rare étant donné les tenues choisies par sa propriétaire, voire même exceptionnel si l’on parlait simplement du manoir, où aucun regard indiscret ne pouvait les surprendre, et pas de Seikusu en général.

Tout d’abord, elle portait un fin collier doré fait de plusieurs minces plaques liées entre elles pour faire le tour du bas du cou de leur porteuse, couvrant même le début de ses clavicules, bien moins rigide ou contraignant que celui qu’elle arborait d’ordinaire, quoi que pas bien moins luxueux, si l’on savait qu’il était bel et bien fait d’or et pas simplement teinté pour y ressembler ; Bien entendu, aux yeux de Divine comme de sa maîtresse, c’était un rappel de l’atour dans lequel elle avait été livré, mais, pour garder son symbolisme d’appartenance, le prénom de la propriétaire était gravé à l’intérieur de celui-ci, 8 des liens formant le collier ayant chacun reçu une lettre de Madelyne. En outre, elle avait gardé les boucles d’oreille de sa tenue de cérémonie, celles-ci étant après tout assez neutres et très belles, mais avait remplacé son rouge à lèvre doré par un avec une teinte plus convenue mais non moins magnifique, d’un rouge profond et savamment appliqué. Avec cela, des chaussures avec talons mais d’une taille réduite et donc inférieure à ceux, aiguilles, de sa propriétaire, ce qui accentuait la différence de taille entre les deux femmes, s’il y en avait besoin.

Ensuite, un ensemble de lingerie. Un soutien-gorge, un tanga, et un porte-jarretelles, tous trois couverts de dentelle dont la couleur rappelait celle de l'or, allant alors à merveille avec les bijoux portés par la favorite et usant d’une multitude de petites bandes de tissu pour faire le lien entre leurs diverses parties au lieu d’une seule, semblant alors enserrer l’esclave comme dans du shibari. Aussi, des bas blancs, rendus au final quasiment couleur chair par la peau immaculément claire de Divine, bien que leur brillance trahissait leur présence et accentuait la lisseur des jambes de l'esclave, couvrant une bien plus grande longueur des membres de la favorite que sa jupe ; Celle-ci peinait même à cacher la « couronne » de ses bas, une fine bande blanche couverte de dentelle dont la couleur se voulait dorée, même si son mat lui empêchait de faire illusion, tout comme celle des autres pièces de l'ensemble. Toutes ces pièces de lingeries étaient évidemment assorties à la fois entre elles et avec sa tenue, de la même couleur symbole de pureté - excepté pour, encore une fois, leur dentelle - peut-être un peu volé dans le cas présent.

En guise de seconde « couche », Divine portait uniquement une simple chemise blanche, qui, de par la coupe généreuse de sa veste, était en réalité assez visible, les deux vêtements déboutonnés assez profondément, sa poitrine relativement peu volumineuse et fermement tenue en place par son soutien-gorge très bien ajusté lui permettant de s’en tirer sans un décolleté trop osé.

Enfin, sa jupe était excessivement courte, et c’était peut-être la partie de sa tenue qui pouvait sembler la plus ostentatoire, lui arrivant à peine à mi-cuisses, Madelyne aimant dévoiler les longues jambes de son esclave. La veste du tailleur n’était pas particulièrement en reste, cependant, et sa coupe déjà peu couvrante était accentuée par le déboutonnage de la plupart de ses boutons, même si ceux du ventre ne l’étaient pas pour souligner sa taille de guêpe, et donner une apparence plus stricte, dénuée de trop de désinvolture.

À leur retour au manoir - sans doute avant, même - Divine savait qu’elle perdrait ces vêtements un à un, et en vérité, même sans le faire, elle et Madelyne avaient déjà laissé lieu à leurs pulsions, dans la limousine, son grand espace et son chauffeur au service de la Goblin Queen leur permettant aisément de se livrer à quelques extravagances, au prix de la sécurité routière. Cependant, elles arrivèrent bien vite, et ledit chauffeur, Kasuo, vint leur ouvrir ; Madelyne, dans sa superbe, serrée et osée tenue de cuir, tout juste réajustée après les attentions de son esclave, sortit en première, décidée à faire une forte impression, mais tendit poliment une main à sa favorite pour l’aider à s’extirper de la voiture, une tâche rendue relativement ardue dans sa jupe courte mais tout de même contraignante, enserrant à la perfection la courbe de ses hanches.

À peine Divine eut-elle eu le temps de sourire au chauffeur en remerciement qu’il lui fallait presser le pas pour rattraper sa maîtresse qui filait déjà vers l’immeuble cible. Celui-ci avait d’ailleurs été difficile à trouver pour Madelyne, car de nos jours, sans les bons contacts, internet était la seule façon de le trouver ; De par sa disparition jusqu’à très récemment, la Goblin Queen n’avait pas beaucoup pu se familiariser avec cet outil, mais son esclave l’avait aidée - malgré qu’elle ne s’y connaissait pas énormément elle-même, mais au moins assez pour guider sa propriétaire, toute servante se devant, en cet âge de l’information, d’au moins pouvoir se servir d’internet.

Désormais, cependant, Divine s’effaçait devant sa maîtresse, la laissant parler avec les agents d’accueil et la mentionner comme son assistante ; Il fallait dire que son titre était assez usurpé, et que, surtout dans les négociations, il ne convenait pas pour une esclave de s’immiscer dans les affaires de sa propriétaire si l’on ne lui demandait pas directement. Les deux femmes ne s’étaient d’ailleurs même pas mises d’accord sur un prénom d’emprunt pour remplacer « Divine », qui, dans un monde ignorant son statut, aurait l’air bien étrange, quoi que peut-être pas tant que ça pour les japonais, qui se diraient sûrement que c’était un nom allemand commun, et qui mettaient bien plus l’accent sur le nom, Karlberg, en l’occurrence, étant plus que correct. Ça ne l’empêchait pas d’être au courant de ce pour quoi Madelyne venait ici, cependant ; Un jeune homme répondant au « nom » de « Sand Phenix », et en lequel sa maîtresse croyait pour un projet tout particulier.

Mais pour l’instant, c’était une certaine Béatrice Forest qu’il fallait rencontrer, l’idole, d’autant plus qu’il était jeune, ne gérant évidemment pas sa carrière lui-même. Elle travaillait dans un étage, forçant les deux femmes, dont les tenues se prêtaient bien peu à l’exercice - et quand bien même - à prendre l’ascenseur. Divine se tenait alors sagement aux côtés de sa maîtresse, celle-ci trônant au centre de la cabine et son esclave se plaçant simplement dans l’espace restant, comme il convenait à son statut qui, du coup, faisait sans doute passer Madelyne pour une femme très autoritaire, ne partageant pas à proprement parler l’espace avec son assistante.

Cependant, avant que les portes ne se referment, un homme se dirigea vers celles-ci pour monter, ce qui empiétait sur les plans de la Goblin Queen qui, en conséquence, lui envoya un message télépathique, plus précisément une suggestion qui semblerait être une soudaine réalisation à l’employé.

« Arrête-toi, vérifie si tu as bien pris tes clefs de voiture, et prends le prochain ascenseur. »

Divine concentrait en quasi-permanence son esprit sur sa maîtresse, et ça lui faisait souvent ressentir les messages qu’elle émettait, même lorsqu’ils ne lui étaient pas adressés ; En l’occurrence, même en réalisant très vite que ceci ne lui était pas destiné, elle ne résista à la pulsion d’elle aussi vérifier si elle avait bien pris les clefs de sa non-voiture dans ses poches inexistantes que grâce à l’entraînement dispensé par Madelyne, qui voulait que sa servante soit modérément capable de résister aux télépathes - même si son esprit restait toujours ouvert à sa propriétaire en temps normal.

La télépathe sourit à son esclave, ce qu’elle lui rendit ; La favorite se doutait qu’il y avait une raison précise pour que le souhait de se retrouver seules la pousse à cela, et, son tempérament étant joueur et elle pas forcément éduquée quant aux bienfaits de la liberté individuelle, elle devait avouer que ça lui plaisait, déjà bien excitée par leur voyage dans la limousine. Divine ne résista donc pas le moins du monde quand Madelyne vint la plaquer contre la paroi métallique de l’ascenseur, et encore moins quand il lui fallut ouvrir les lèvres pour y laisser pénétrer la langue de sa propriétaire.

Sa tête ainsi pressée contre le « mur » et la Goblin Queen ne retenant pas sa fougue, la tenue de cuir froissant doucement celle de tissu de l’esclave et une des cuisses de la maîtresse s’immisçant entre celles de la favorite, il leur fallut se séparer un peu avant leur arrivée pour que Divine puisse réajuster ses vêtements, tirant sur ses pans pour qu’il ne soit pas évident qu’elle avait été malmenée, ainsi que sa coiffure, un peu plus élaborée que d'ordinaire pour l'occasion.

« Tu es vraiment très mignonne ainsi… On dirait une business woman stricte qui s’apprête à faire passer un sale quart d’heure à ses employés. »

La jeune femme sourit à la pensée, trouvant cela assez amusant de l'imaginer ainsi alors qu’elle était pour ainsi dire à l’opposée d’une telle business woman, excepté en apparence, mais rougissant tout de même à ce qu'elle savait être une flatterie. Quand finalement les portes s’ouvrirent sur un accueil auquel se présenta rapidement Madelyne.

« J’ai rendez-vous avec Madame Béatrice Forest. »

Divine était plus à l’aise avec le japonais que sa maîtresse, étant une des langues qu’on lui avait demandé de maîtriser chez les Karlbergs ; Elle ne l’avait jamais à proprement parler « maîtrisé », ne pouvant pas se faire passer pour une japonaise pour plus de quelques phrases, mais au moins elle pouvait repérer les erreurs de sa propriétaire, que d’ordinaire elle aurait pu, avec grand respect, lui faire remarquer, dans un but purement formatif, mais pas en public.

« Tu sais que je pourrais te baiser sous ses yeux sans qu’il ne remarque rien ? Il suffirait juste que je modifie un peu son esprit pour qu’il ait l’impression que tout est normal… Est-ce que ça t’exciterait ? »

Envoya télépathiquement Madelyne à son esclave pendant que le réceptionniste composait le numéro du bureau de Béatrice. Patientant un instant, s’assurant que l’attention de l’homme était distraite, ses joues cependant légèrement empourprées par la suggestion, Divine se mit sur la pointe des pieds pour susurrer à l’oreille de sa maîtresse, même si il lui fallait encore un peu d’aide de celle-ci, en se penchant, pour à proprement parler pouvoir atteindre son lobe, ne possédant elle pas de capacités télépathiques, même si en vérité simplement penser sa réponse lui aurait permis d’être lue :

« Je ne sais pas, Maîtresse, il faudrait sûrement que nous essayions pour véritablement savoir. »

Sa « suggestion » faite à Madelyne, elle lança un regard furtif au réceptionniste, s’assurant qu’il soit toujours trop occupé pour remarquer quoi que ce soit de convenablement discret, et appuya encore un peu plus sur la pointe de ses pieds pour pouvoir déposer un baiser au creux de l'oreille de sa maîtresse, son sursaut de hauteur à peine assez bref pour sembler être un trépignement d’impatience à la vision périphérique de l’homme d’accueil, si seulement il le remarqua.

Revenue à sa position, Divine sourit doucement à Madame Pryor, ne la regardant en vérité pas, cela trahissant trop aisément leur complicité qui dépassait celle d’une simple assistante et de sa patronne, préférant simplement légèrement tourner sa tête vers son côté, faisant mine de surveiller la porte par laquelle, supposément, Béatrice arriverait, juste assez pour que la fine courbe de ses lèvres soit évidente du point de vue de sa propriétaire. Ses mains innocemment jointes devant elle, rien ne laissait soupçonner des désirs qu’elle arborait pour Madelyne, sauf pour celle-ci qui connaissait mieux son esclave que cela.

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Centre-ville de Seikusu / Re : La Divine Esclave [Divine Karlberg]
« le: samedi 19 août 2017, 05:46:20 »
« Maintenant, je ne suis plus l’esclave de personne, et j’ai mes propres esclaves… Comme toi, ma chérie… »

Divine avait du mal à interpréter ces « paroles » qui semblaient involontaires, si détachées des gémissements que poussait Madelyne au moment même où le message résonnait dans l’esprit de son esclave. Elle se doutait que l’existence d’une magicienne - elle ne savait pas à proprement parler qu’elle l’était, mais, dans son esprit méconnaissant de ces nuances, une télépathe en était une - n’était pas des plus communes, ayant pu voir quelques pratiquants de la magie, ceux qui l’ensorcelèrent, et constater qu’ils étaient...Étranges.

Bien sûr, la maîtresse de la favorite était loin de posséder les traits qu’elle avait souvent pu remarquer ; Un égo démesuré, un certain dédain pour les plaisirs humains, voire l’humanité en général. En tout cas, elle ne fut pas trop surprise que cette bribe d’information révèle un passé tumultueux. Peut-être la seule chose qu’elle nota en particulier fut la mention d’autres esclaves ; Elle se rappelait de « gardes » dont sa propriétaire avait déjà parlé, mais pas d’esclaves, même si les deux titres ne s’excluaient pas vraiment l’un l’autre. Mais pour l’heure, ce qui la concernait était de s’assurer qu’elle le lui fasse oublier, pour se concentrer sur ce qu’elle espérait être un délicieux présent.

« Divine… »

Que sa première parole à proprement parler soit son nom honorait l’esclave, lui signifiant que ses caresses n’étaient pas vu comme un simple service, comme celui qu’aurait pu procurer un simple godemichet, ou un vibromasseur ; Que Madelyne murmure son nom - presque sobriquet, en vérité, puisqu’elle n’était évidemment pas née Divine - après à peine avoir traversé les portes du plaisir lui confirmait qu’elle voyait la favorite non pas comme un objet mais une personne.

Cela allait souvent avec le statut de favorite, mais il restait bon pour une esclave de se le faire dire, en tout cas sous-entendre. Cependant, les gestes de sa maîtresse furent bien moins ambigües, puisque lors d’un long baiser qu’elle s’offrit en caressant les cheveux de sa servante pour rapprocher leurs deux visages, elle partagea la cyprine offerte - sa cyprine, en vérité - avec Divine, envahissant la bouche de servante avec sa langue, valsant ainsi avec son organe. Pour ajouter à l’intimité de l’étreinte, son autre main dévala doucement la pente galbée du dos de la jeune femme, glissant sur la fine pellicule de sueur que sa passion y avait déposé, finissant par s’immiscer entre les fesses de la favorite, à peine couvertes par le tissu de sa jupe qui embrassait délicatement, de par sa finesse, le moindre de ses mouvements.

Divine n’osait pas réellement rendre ces caresses, encore quelques peu hésitante à prendre des libertés hors des sentiers battus par les ordres de sa maîtresse, mais évidemment elle ne résistait pas le moins du monde, et se refusait son plaisir encore moins, profitant de chaque contact avec Madelyne. Sa langue se laissait malmener par celle de la Goblin Queen, et elle faisait de son mieux pour ne pas se soustraire, par réflexe, aux caresses de son gant froid, surtout lorsqu’il arpentait son corps brûlant de désir, même s’il était aisé de la sentir frémir sous les caresses du latex. Ne sachant trop quoi en faire, ses mains se contentait de supporter son poids, prenant la place de celles de sa maîtresse sur les accoudoirs du fauteuil, celle ravivant les flammes de l’intimité de sa propriétaire ayant bien vite cessé son œuvre alors qu’il devint évident qu’elles étaient tout sauf éteintes.

Cependant, cette embrassade ne pouvait pas durer éternellement - au grand regret de la favorite - qui en profita pour glisser un compliment joueur au visage proche de Madelyne, qui y répondit rapidement.

« Et toi, tu es… Très douée, ma chérie… »

« Ma chérie » ; Cela faisait à peine quelques minutes que ce sobriquet lui avait été apposé que Divine ne pouvait plus s’en passer, le trouvant certainement plus délicieux encore que la flatterie qu'il accompagnait. Quand sa maîtresse se releva, l’esclave accompagna le mouvement sans le gêner, restant proche de sa propriétaire pour mieux se prêter à ses caresses, ses doigts gantés décrivant délicatement les fins traits du visage de la favorite, s’attardant en particulier sur ses lèvres, sans doute de par leur récente utilisation.

« Ce maquillage est vraiment très bien fait… »

Complimenta Madelyne ; Divine voulu lui expliquer la signification de son rouge, ayant été mérité via un talent particulier comme la quasi-totalité de ses divers atours, mais, celui-ci étant une certaine adresse orale dans le cas présent, elle se dit que c’était une précision superflue, alors, au lieu de cela, elle rougit simplement en guise de remerciements, n’osant prendre la parole, interrompant potentiellement sa maîtresse. Justement, confirmant son raisonnement, celle-ci plongea alors son regard dans celui de sa favorite, ce qui la poussa visiblement à l’embrasser à nouveau, lui faisant, ironiquement, fermer ses yeux pour mieux en profiter. Aussitôt sa propriétaire approcha son visage du sien, l’esclave se mit sur la pointe des pieds pour lui faciliter la tâche - non seulement par dévotion servile, mais parce qu’elle avait hâte de goûter à nouveau à ses lèvres - soulignant le fait que les deux femmes n’avaient pas la même taille, d’une manière d’ailleurs très à-propos à la relation qui les unissait.

En vérité, Divine avait même l’air d’une enfant aux côtés de sa maîtresse ; Cela était bien sûr du à son allure en elle-même assez juvénile, ses formes peu volumineuses même si délicieusement fermes et formées, et à celles, à l’inverse, mâtures et charnelles de Madelyne. Mais il fallait à cela ajouter les traits fins et innocents du visage de l’esclave, opposés à ceux de sa propriétaire qui, bien définis et soulignés par des lèvres pulpeuses, seyaient mieux à son allure de femme fatale.

L’apparence presque enfantine - même s’il était difficile de mésestimer l’âge de la favorite par plus d’une poignée d’année, sa puberté étant plus qu’évidente - de Divine était d’ailleurs loin d’un hasard. En effet, il était dans l’ordre des choses que la maîtresse ne soit menacée par son esclave, dans aucun sens du terme, et s’assurer que ces dernières soient d’une taille relativement réduite et que leurs formes soient assez discrètes pour s’effacer devant celles plus avantageuses de la plupart des femmes garantissait cela. Bien entendu, il y avait aussi le fait que, contrairement aux servantes plus « basses », les favorites pouvaient aisément être amenées à rencontrer la haute société, qui pouvait trouver les formes parfois délirantes de certaines esclaves de chair un étalage inapproprié de charmes, même couvert de vêtements.

Quoi qu’il en soit, leur baiser, celui-ci aussi, dû rapidement se terminer, mais cette fois, dans un but un peu plus précis, même si, se remémorant la promesse passée de Madelyne, qu’elles feraient l’amour dans chaque pièce du manoir, ce but pouvait sembler plus secondaire qu’elle ne le prétendait.

« Tu viens ? Je crois qu’il est temps que tu fasses la visite guidée… »

La Goblin Queen semblait user de magie à outrance, ne daignant pas ouvrir les portes à la manière des mortels, mais, cela lui permettant de tenir la main de Divine sans encombre, celle-ci ne s’en plaignait au final pas, si seulement il y avait eu de quoi le faire. Descendant les escaliers pour retourner dans le salon, les deux femmes purent constater que, comme la majorité du manoir, il semblait, il était plongé dans l’obscurité. D’un simple geste de sa main libre, Madelyne claqua des doigts - son esclave se demanda si c’était réellement utile ou simplement une conséquence de son amour pour le théâtrale - et un immense lustre, puis une série de lampes murales, s’allumèrent, causant une lumière presque éblouissante après celle plus tamisée qui avait régné jusqu’ici.

La favorite fut impressionnée par la taille tout simplement massive du « salon », rendue plus grandiose encore par l’abondance de portes, de lumières, de meubles, ainsi que par la présence d’une mezzanine, qui permettait d’ailleurs, par l’ajout effectif d’un deuxième étage, au lustre de tout simplement rentrer dans la pièce sans empêcher de passer en dessous.

« Avant que je ne le reprenne, ce manoir était un internat privé. C’est ce qui explique la configuration des lieux. Avec le temps, tu auras l’occasion de découvrir toutes les pièces, mon petit cœur. »

« Mon petit coeur » ; Et un nouveau surnom à ajouter à la liste, de laquelle aucun ne déplaisait à la favorite, bien au contraire. Quant au reste du discours, ceci expliquait la taille gigantesque, ainsi que le léger faux-pas stylistique que d’avoir deux genres - oriental et occidental - de portes dans la même pièces, celles du rez-de-chaussée datant certainement de la construction initiale du manoir alors que les autres étaient des ajouts plus tardifs. Bien sûr, ces questionnements s’effacèrent bien vite devant un nouveau baiser entre la maîtresse et son esclave.

Cependant, celui-ci fut agrémenté d’une caresse toute particulière, une des mains de Madelyne venant titiller la ceinture de chasteté de Divine, soulignant intrinsèquement le fait que c’était un obstacle à des caresses plus « aventureuses », dont la favorite commençait à manquer, sa virginité déjà bien mise à l’épreuve - du moins, ayant bien mise à l’épreuve la jeune femme, car sa virginité, elle, était chasse gardée de sa maîtresse depuis sa naissance - par les années qu’elle avait passé à répéter des actes sexuels même les plus fous. C’était sans parler de l’enchantement qui décuplait sa libido et qui, même s’il était pour l’instant gardé à un niveau tolérable, juste assez pour garantir, s’il le fallait, que l’esclave voudrait de sa propriétaire chaque fois que celle-ci le réclamerait, n’arrangeait rien.

« Je sens ton esprit bourdonner dans ta tête, ma chérie… Cette ceinture doit devenir de plus en plus pénible, non ? »

Il était difficile de cacher autant de désir à une télépathe, mais au final, il était difficile de cacher autant de désir tout court, surtout pour Divine dont les yeux brillaient de pourpre, la couleur du stupre, alors que celui-ci la tentait intensément depuis qu’elle avait servi sa propriétaire.

« J’ai hâte que nous fassions l’amour, Maîtresse ; Je désire ce moment depuis si longtemps, et en brûle depuis que je vous ai rencontrée. »

La favorite savait manier les mots de manière à être à la fois dans les bornes de son statut d’esclave, ne pouvant évidemment pas se permettre de réclamer, et à tout de même véhiculer ce qu’elle désirait vraiment. Bien entendu, il restait évident que c’était plus qu’une simple bribe d’information, son regard, ostensiblement plongé dans celui de Madelyne, étant suppliant, l’objet de la supplication rendu plus qu’évident par sa réponse, et par bien plus en vérité. N’osant venir embrasser sa maîtresse de son propre gré, Divine porta cependant la main qu’elle avait tenu pour suivre sa propriétaire à son cœur - et, en conséquence, à son sein, dont le téton était, même à travers le latex du gant et la soie de ses atours, en érection palpable - pour appuyer la sincérité de sa demande.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Moins que rien [PV Divine]
« le: samedi 19 août 2017, 00:13:33 »
À l’horreur de Divine, Anita n’avait pas été rappelée, et avait, comme ordonné, été annoncer à la « salle commune » que bientôt une esclave leur offrirait sa virginité anale ; Bien sûr, cela ne faisait pas mention spécifiquement de la servante en question, mais dans son état paniqué et par le fait que c’était très explicitement une menace adressée à la favorite, elle n’avait pas pensé à cette subtilité.

Cela lui fit passer plusieurs minutes difficiles dans les griffes de Rachele, ses doigts caressant son visage délicat avec une douceur qui semblait rare pour la Sicilienne, ce que son esclave ne savait si c’était motivé par sa générosité feinte, tentant de faire mieux accepter la reddition de son âme à Divine, ou simplement le contentement de savoir le pacte scellé - même si en réalité un accord aussi sombre et grave que celui-ci devait s’établir bien plus formellement que cela pour compter aux yeux des pouvoirs qu’il sert.

Quoi qu’il en soit, quand Anita revint, annonçant sa tâche accomplie, la réponse de sa maîtresse rassura la servante.

« Très bien, va chercher la 91, elle doit encore être avec Marco, lave la et offre là aux clients, son cul est encore neuf comme celui de 93, qu'on aille pas dire qu'au Rachele'S Club on se moque du client. Quand tu auras fini, dit à Vina de me rejoindre dans ma chambre pour une offrande qui m'est faite... »

Divine se sentit coupable de condamner 91 au sort qui lui était réservé, mais, se souvenant de son état lors de leur dernière rencontre, elle rationalisa son acte en se disant qu’elle n’en avait certainement que faire, maintenant - voire se réjouirait à l’idée. Anita était elle-aussi inconfortable, mais pour une raison toute autre, que Divine devina être cette « offrande », comme cela l’avait déjà décontenancée avant qu’elle ne parte pour sa quête ; Cela ne la rassurait pas plus qu’à ce moment, mais elle était désormais motivée à aller au bout de sa parole, donnée à sa maîtresse et donc impossible à rétracter.

Rachele, pendant ce temps, détacha son esclave, même si ce ne fut que pour la ramener à son état de chienne docile, lui remettant immédiatement sa laisse ; D’un simple geste, elle lui ordonne en même temps de se remettre à quatre pattes, se préparant à un autre déplacement. Cependant, il lui restait une chose à faire avant le départ, et c’était tout simplement de régler le sort de 13, qui tout ce temps, Divine avait oublié, était dans le fond de la pièce.

« Tu as été très prolifique numéro 13, je suis fière de toi. Tu as connue d’innombrables clients, tu as offertes de beaux bébés à de nombreuses femmes qui ne pouvaient en avoir et tu as remplie les caisses du Club. Tu mérite une récompense, tu vas pouvoir te reposer maintenant, je vais te libérer, viens avec moi... »

La jeune femme frissonna à l’évocation de tout ce à quoi avait été soumise sa « collègue », mais la récompense, qui était plus qu’inespérée voire même pas désirée, d’ordinaire, par une favorite, lui sembla presque en valoir la chandelle : A quelques reprises, Divine avait pu voir ce que Rachele réservait à ses esclaves, sur 13 elle-même, d’ailleurs, distendue par ses années de service, mais surtout, par une autre dont elle ne se souvenait plus du numéro, à laquelle il manquait littéralement des membres.

Cependant, sa « collègue », elle, semblait plus que malheureuse de l’offre ; Avait-elle été endoctrinée au point de ne pas vouloir cela, même pour s’échapper du Rachele’s qui semblait ne pas la ménager le moins du monde ? Ça n’avait cependant pas d’importance, car tant qu’elle n’était pas « libérée », elle restait l’esclave de sa maîtresse, et n’avait rien à dire, se faisant mettre le masque que portait Divine pour le lui rappeler - Celle-ci en fut à la fois désolée et heureuse, car cela voulait dire que sa propriétaire continuait de lui faire assez confiance pour ne pas penser nécessaire de l’aveugler.

Les deux esclaves furent alors tirée par la même main, leurs laisses fermement empoignées et forçant la favorite seule, l’autre étant condamnée à la cécité, à contempler les formes ostentatoires de sa maîtresse. Encore une fois, il était difficile de les voir comme autre chose qu’excitante, ce qui n’était pas pour arranger son état, ses pulsions magiquement décuplées commençant à se faire sentir à nouveau alors qu’elle pouvait sentir ses seins se gorger de lait. Trouvant déjà cela humiliant, pour elle qui n’était pourtant qu’une esclave, que d’être ainsi exposée, Divine avait du mal à comprendre le manque de pudeur de Rachele, même si elle portait bel et bien un string, mais seulement cela ; Cependant, là où la nudité des deux chiennes ne leurs rapportait qu’insultes et promesses lubriques, c’était des compliments que récoltait la patronne des lieux.

Il fallait dire que dans ce monde où le stupre régnait, le corps de la Sicilienne devait être une véritable œuvre d’art, contrairement à la beauté plus discrète de Divine, ses formes plus juvéniles de par leur manque de volume, même si en réalité elles répondaient à des critères très précis établis par les Karlbergs et étaient généralement considérées magnifiques, même si pas d’une manière aussi charnelle que celles de Rachele, une favorite devant après tout être un objet de désir autant nue qu'habillée, et autant dans la chambre qu'en haute société. Ou peut-être était-ce simplement une manière pour les clients de se défouler sur les esclaves qu’insulter ne semblait pas déranger leur maîtresse, là où beaucoup de propriétaires prendraient affront.

Cependant, une personne se démarqua de ce lot : Une qui, sous tout rapport, semblait être une lycéenne, les attendant devant un ascenseur, et accueillant immédiatement la patronne sur un ton désinvolte.

« Bonsoir Maîtresse ! Ho ? Vous avez pensée à mon petit cadeau ? Hô Merci Maîtresse Merci... je craignais de devoir vous le demander... »

Divine était, pour être honnête, choquée de voir quelqu’un s’adresser à celle qu’elle avait clairement appelée « Maîtresse » avec un tel manque de révérence. Rapidement, elle se dit que de ne pas avoir attendu la réponse de Rachele avant de continuer à lui parler lui aurait valu bien des coups de fouets chez la plupart des propriétaire, encore pire, se serait-elle dit, ici. Pourtant, rien, même pas une seule remontrance après qu’elle ait plongé son regard joueur dans celui de la Sicilienne. Celle-ci ne lui répondit d’ailleurs même pas, comme si la parole de celle qui devait être son esclave avait de la valeur même sans qu’elle ne daigne l’appuyer de la sienne.

Alors, sans rien de plus, les quatre femmes - ou deux femmes et deux chiennes, selon le point de vue - pénétrèrent dans l’ascenseur. Là, dans cette cabine bien trop étroite pour autant, surtout les deux esclaves qui, de par leur position, prenaient plus de place dans la seule direction qui manquait - horizontalement - il fallait jouer d’ingéniosité pour rentrer.

13, visiblement habituée au lieux, n’ayant eu besoin d’aucun coup de collier pour trouver sa direction, s’était très docilement mise dans un coin, y prenant d’ailleurs assez de place, sa cécité l’empêchant de vraiment s’ajuster vis-à-vis des autres passagères. Ne pouvant évidemment pas empiéter sur l’espace vital des deux autres femmes, leur stature debout étant un signe évident de leur plus haut rang - même si dans le cas de Rachele, pas besoin du rappel - Divine se retrouva contrainte de n’exister qu’entre elles, à quatre pattes entre leurs pieds écartés justement dans ce but.

Là où cela aurait pu faire pour un voyage relativement tranquille, cependant, la favorite se mit à entendre des bruits étranges derrière elle. Sa position ne lui permettait pas d’aisément se retourner, alors elle ne le fit au départ pas, imaginant que ce n’était qu’une étrangeté de la cabine ou de l’étage qu’elles traversaient. Mais les sons continuèrent, de plus belle, même, et finalement la curiosité - et la peur - la gagnèrent, lui faisant assister à un spectacle qui n’arrangea rien à ces sentiments.

L’écolière, ou plutôt « l’écolière », était maintenant une représentation très précise et typique d’une succube, une créature plutôt connue, mais évidemment considérée fictive. Et son changement aussi soudain, se continuant même encore lentement, était preuve de sa nature véritable, allant même jusqu’à changer la couleur et forme de son iris, tandis que ses vêtements devenaient incapables de cacher ses formes désormais décuplées dans leur indécence.

Avant que Divine ne sache quoi faire de tout cela, cependant, la démone s’accroupit derrière elle, sa poitrine se collant alors à son fessier pour être le plus à même de l’observer, la dévorant d’un regard carnassier, associé à un rictus correspondant.

« Alors c'est toi la nouvelle petite salope qui à accepté de donner son âme à notre Maitresse ? Quel dommage... j'aurais préférée me nourrir de toi plutôt que de l'autre, tu es plus fraiche et plus forte, je le sent. »

La favorite, elle, fut quelques peu insultée par la mention qu'elle était une « salope », mais elle n'avait ni le luxe de contester, ni celui d'avoir un véritable argument, étant donné son sort depuis son arrivée au Rachele's. Cependant, la jeune femme ne semblait pas être la seule décontenancée par tout cela, ses paroles laissant effectivement penser que la « libération » de 13 n’en était pas tout à fait une, et celle-ci trépigna de protestation avant d’être rappelée à l’ordre de quelques courts coups de cravache.

« Finalement, elle a encore suffisamment d'énergie et de volonté pour alimenter notre petit échange. »

D’une main qu’elle fit délicatement passer sous un bras de l’esclave, puis contre sa poitrine, pour enfin en enserrer son cou et l’attirer plus à elle, forçant la favorite à se relever - mais toujours à genoux - la succube rappela à elle son attention, et vint lui susurrer à l’oreille, alors que sa poitrine, libérée de son haut - ne portant évidemment pas de soutien-gorge - maintenant bien trop petit pour contenir ses seins hors-normes, s’écrasait contre le dos encore humide de Divine, la proximité surnaturelle seule de la démone - en plus du stupre général et plus terre-à-terre de son apparence - suffisant à embraser de désir le corps de la jeune femme.

« Mais ne t'inquiète pas, je vais avoir l'occasion de te goûter aussi pendant que tu jouiras comme une pute, peut être que j'en garderai un morceau en souvenir... »

Son ton était agressif et empli d’érotisme, mais elle ne désira pas, ou peut-être n’osa pas, le faire monter assez pour qu’il soit audible par Rachele ; L’esclave lâcha un discret soupire, mêlant désir et peur, confirmant à la succube que ses promesses n’étaient certainement pas sans avenir. Ces considérations s’arrêtent cependant alors que l’ascenseur s’immobilise puis, quelques instants après, ouvre ses portes.

La salle révélée était un temple de la luxure ; Pas dans sa forme la plus raffinée, en vérité elle était plutôt sobre, mais sa forme pleine de stupre. Il n’y avait rien qui ait été enseigné à Divine durant ses années d’enseignement érotique qu’il ne soit possible de faire ici, et ce n’était pas peu dire ; Pourtant, ce n’était visiblement pas une salle vouée à servir une foule entière, et qui, au lieu de contenir 10 objets similaires, avait préféré en contenir 10 légèrement différents, pour que chacun y trouve son compte. Non, cette salle semblait personnelle, et la propriétaire ne pouvait être autre que Rachele.

Au centre, à peine assez grand pour les quatre femmes présentes - et pour une raison qui deviendrait sans doute bientôt évidente - un socle en guise de lit, auquel la démone amène 13 dont sa patronne lui avait confié la laisse, pas avant qu’elle ne fasse un clin d’œil à Divine, qui ne savait pas trop quoi en penser, même si elle savait que sous peu, ça deviendrait évident.

Sa maîtresse l’amena alors sur la bordure de la scène centrale, la forçant à se relever sur ses genoux pour qu’elle soit assez grande pour assister au spectacle, qui pour l’instant consistait simplement en l’immobilisation de sa « collègue » sur le « lit », alors qu’elle sanglotait doucement. La favorite était désormais bien moins certaine de son choix, se doutant déjà que ce qui allait arriver à 13 ne lui plairait pas ; Mais elle avait donné sa parole à sa propriétaire, et, possédant encore une once de fierté, cela voulait tout dire.

N’osant pas dire un mot, craignant qu’il soit trahi par des tremblements de sa voix, elle acquiesça simplement de la tête, prenant soin de la lever assez pour que le geste soit visible par Rachele, mais pas assez pour sembler la regarder, ce qui, ici, ne lui avait pas été autorisé. Cependant, estimant finalement qu’il était tout de même trop désinvolte de ne pas répondre de vive voix à sa maîtresse, surtout pour quelque chose qui semblait aussi grave et solennelle, elle rassembla son courage pour rapidement énoncer, craignant que traîner ne permette à son appréhension de trop suer de ses mots :

« Votre esclave accepte tout ce que vous demandez d’elle, Maîtresse. »

Sa réponse formulée, elle se rapprocha de la jambe de Rachele et se plaça de manière à ce que son talon soit entre ses cuisses alors qu’une de ses mains s’apposa délicatement à l’intérieur de celle de sa maîtresse, comme pour éviter de tomber, maintenant dans la position la plus droite et proche de la stature debout qu’elle ait adopté depuis un bon moment, même si reposant toujours sur ses genoux. Comme une enfant, Divine se pressa ainsi contre la jambe nue de sa propriétaire, une de ses hanches ainsi qu’un de ses seins, dont la pointe était en pleine érection, entre les enchantements et le contact avec la succube, se faisant sentir contre la cuisse de Rachele.

Le spectacle à venir, qu’elle se doutait déjà être odieux, éveillait en elle une peur primaire, peut-être même motivée par son âme elle-même, qui la poussait à son premier instinct, celui inculqué depuis sa plus tendre enfance ; Se rapprocher de la seule personne qui puisse compter à ses yeux, sa maîtresse.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Moins que rien [PV Divine]
« le: mardi 15 août 2017, 23:56:52 »
Divine, si elle n’avait été humiliée comme elle l’était, de son propre gré, il fallait l’avouer, par sa demande honteuse, se serait délectée du traitement qu’on lui réservait. Deux magnifiques femmes la bichonnant - même attachée - était de loin la plus douce attention qu’on lui avait réservée jusqu’ici, sublimée par son cruel besoin d’être lavée, couverte de sueur et souillée par Marco.

L’esprit de la favorite était cependant obnubilé par ce que lui répondrait sa maîtresse. En premier lieu, elle redoutait que l’audace de la demande ne la fasse non seulement être refusée mais en plus punie ; Mais celle-ci sembla piquer la curiosité de Rachele juste assez pour qu’elle considère l’idée.

« Tu sembles prête à tous les sacrifices pour obtenir ce droit... qui plus est... tu le demandes deux fois... pour ton ravissant petit cul, ET, pour ton phallus... c'est beaucoup... Tu veux beaucoup... Mais réfléchissons bien... qu'à tu as m'offrir en échange que je ne puisse te prendre sans ta permission ? »

Un signe discret de son doigt fit approcher à Anita son combiné gode-pommeau de douche, dont Divine sentit rapidement le plastique tenter de se frayer un chemin à travers son anus, qui, bien plus serré que celui de l’Esclave 13, ne laissa cependant rien passer, bien que l’employée n’insistait pas beaucoup, ne faisant que démontrer une menace. Cependant, dans son état paniqué, la favorite eut quelques difficultés à l’interpréter ainsi, et commença à s’agiter, se mettant sur la pointe des pieds comme si cela pourrait lui faire échapper à la pression au creux de son cul.

« Techniquement, je peux demander à cette petite salope derrière toi de te déflorer ici et maintenant, avant de t'offrir pour la nuit à une de mes riches clientes pour qu'elle t'offre ta première pénétration entre ses lèvres maintes et mainte fois visités... »

Malgré le ton menaçant de Rachele, ses paroles, évoquant pourtant la perte en vain de deux des virginités offertes par son esclave, semblèrent calmer celle-ci, qui comprit bien vite que ceci n’était que le préambule à une proposition, tentant de la faire paraître plus généreuse par comparaison. Ce qui la rassura moins, cependant, fut Anita poussant un peu plus sur son instrument, faisant légèrement s’ouvrir son anus - pas de quoi compter comme une défloration en quoi que ce soit, mais assez pour appuyer le discours de sa patronne - avant de revenir au titillement plus innocent, mais loin d’être oublié par la favorite dont l’esprit restait concentré sur la sensation inconfortable de par son symbolisme, mais en réalité plutôt confortable sur un plan plus physique, continuant alors d’éveiller les désirs de la jeune blonde.

« Je peux obtenir ce que je veux de toi, tu me donneras tout, sans que tu ne puisse rien me refuser... alors... que pourrais tu bien me donner que je ne puisse te prendre contre ton gré... »

Rachele fit mine de réfléchir alors qu’elle continuait d’appuyer le fait que Divine n’avait rien à donner en échange de ses demandes - du moins, c’était ce qu’elle croyait, toute innocente qu’elle était.

« Sais tu d'où viennent tes envoûtements ? Tes anciens maîtres t'ont ils parlé de la magie et de ses différentes écoles ? T'ont ils déjà parlé des arcanes interdites ? Celles qui permettent d'invoquer des forces venues d’ailleurs ? Des abysses ? Ce que toutes les religions s'épuisent à tenter de comprendre ? Avant de finalement jeter l'éponge et coller l'étiquette "Enfer" dessus ? »

Se retournant brièvement pour écouter Anita donner voix à une peur qui semblait sincère, une peur motivée par la simple évocation de cette forme de magie, l’esclave dédia cependant rapidement à nouveau son attention aux lèvres de sa maîtresse, braquant ses yeux maintenant lavés de leur maquillage, mais toujours tout aussi magnifiques de leur bleu naturel, sur celles-ci, pour sans un mot répondre qu’elle ne savait rien de cette magie de brefs signes de la tête. Son corps reposant en partie sur les cordes qui la liaient au plafond, donc en équilibre, ces rapides mouvements le firent doucement onduler tout entier, la partie la plus remarquable en ce point étant ses seins qui se balancèrent délicatement, même si leur fermeté et volume très raisonnable gardait tout cela assez discret.

« Si tu veux négocier avec moi, si ces deux choses comptent tant, mais que tu n'as rien que je puisse te prendre, il n'y a qu'un seul moyen pour toi:  me donner ce que je ne peux te voler. »

Divine n’était pas certaine de totalement comprendre ce dont parlait Rachele. Elle se doutait que le prix serait plus spirituel que physique, mais quoi exactement, elle ne savait pas, et son imagination, qui était tout ce qu’elle avait pour tenter de comprendre cet occultisme dont elle ne savait rien, personne n’ayant jamais daigné lui expliquer le moindre aspect des enchantements qui l’affectaient, lui faisait craindre le pire ; Était-il question d’une possession, de volontairement verser son sang, de pire ? Sa maîtresse répondit cependant plus clairement à la question dans le reste de son discours.

« Je ne vais pas te mentir, cela ne marcherais pas si je le faisait. Si tu accepte d'échanger tes deux derniers pucelage avec moi contre ton âme, l'essence même de ton être, de ta nature profonde, tu m'appartiendra pour toujours, jamais tu ne sera délivrée de mon emprise, et je serais libre de te changer plus profondément que tu ne peux l'imaginer. Tu ne pourras jamais revenir en arrière ou me dire "non" ou "stop" quoi que je face, et aussi monstrueux que cela puisse paraître. »

Semblant conclure sa proposition sur cela, en tout cas son explication, elle fit un signe discret à Anita pour qu’elle détache Divine qui tomba alors faiblement sur le carrelage de la salle de bain, le nœud pratiqué mille fois étant fait de telle manière qu’en tirer un seul pan le défaisait instantanément, prenant l’esclave de surprise. Celle-ci s’affala alors sur le sol mouillé, et alors qu’elle se mit sur le dos pour commencer à se relever, le pieds de sa maîtresse vint s’abattre sur un de ses seins, gratifiant sa plante délicate du lait de sa favorite, présent en une quantité encore trop grande pour ne pas jaillir à la moindre provocation. Le message était évident ; Il n’était pas question qu’elle se relève.

« Infirmière... allez prévenir les clients dans la salle commune qu'une nouvelle esclave, à peine déflorée et encore vierge du fondement va venir pour un usage gratuit, tout le monde est invité... »

Les yeux de Divine adressèrent un air paniqué à la Sicilienne, même si elle n’osa pas parler, sa position lui imposant trop la soumission pour qu’elle ose lever la voix. Bien entendu, ce petit instant de panique était voulu par Rachele, qui l’utilisa comme une poussée d’adrénaline pour, ses paroles imposant un temps limite de réponse à son esclave, la pousser à la faute, à la décision hâtive.

Libérant la favorite de son poids - qu’elle n’avait cependant pas totalement balancé sur le pieds qui la maintenait au sol - elle se pencha sur elle pour lui murmurer sur le ton de la confidence, celle d’une amante, lascive et promettant une nuit passionnée.

« Alors ? Tu veux rejoindre la salle commune ou ma chambre ce soir ? Choisis vite... »

Divine dut s’avouer surprise par les deux options qui se présentaient à elle ; Dans sa propre proposition, elle ne comptait pas se soustraire à la salle commune, imaginant que cela aurait immédiatement rendu sa demande nulle et non avenue, mais sa maîtresse lui offrit cette chance. Cela n’était cependant certainement pas un simple oubli ni une soudaine générosité ; Si elle allait au delà de ses demandes, c’était que le jeu en valait la chandelle.

Cela lui fit d’autant plus redouter le prix à payer, mais le temps passait, et Anita disparaissait à travers l’épaisse vapeur de la pièce. Que pouvait bien lui arracher Rachele avec son consentement qu’elle ne pouvait sans ? Elle était sa propriété ; Si elle voulait la mutiler, elle le pouvait ; Si elle voulait la tuer, elle le pouvait ; Si elle voulait le faire en la noyant dans le foutre de ses clients ou par l’épuisement à force de les « servir », c’était son droit.

Rapidement, se pinçant les lèvres, Divine prit sa décision, et tenta de lever la voix autant qu’elle le pouvait sans sembler colérique ou ostentatoire, n’étant après tout qu’une esclave à seulement quelques centimètres de sa maîtresse, voulant prévenir Anita de sa réponse, alors qu’il était évident qu’elle n’était qu’une part du plan pernicieux de Rachele, et qu’elle la rappellerait aussitôt le contrat scellé.

« J-Votre esclave accepte, Maîtresse ! Elle se confiera corps et âme à vous si seulement vous l’accueillez dans votre chambre et votre lit ce soir ! »

C’était à ça qu’était réduite Divine Karlberg, si honorée qu’elle portait le nom des esclavagistes qui l’avaient élevé ; Offrir son bien le plus précieux, le seul qu’on n’aurait jamais pu lui voler, en échange de privilèges qui auraient été siens de droit si n’importe qui d’autre l’avait achetée. Elle n’osait même pas se relever pour donner voix à sa réponse, préférant rester affalée sur le sol humide de la salle de bain, là où sa maîtresse l’avait laissée.

« Votre esclave vous en supplie, Maîtresse, montrez de douceur au moins une fois envers elle, elle ne vous décevra pas... »

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Centre-ville de Seikusu / Re : La Divine Esclave [Divine Karlberg]
« le: mardi 15 août 2017, 07:59:04 »
Divine se délectait des réactions de sa maîtresse, tant celles avouées, ses paroles, malgré qu’elles étaient souvent distordues par son plaisir, que celles plus inconscientes, ses petits gestes involontaires, ses spasmes, ses frémissements.

Déjà cela avait commencé lorsque la favorite alla se mettre aux pieds de sa propriétaire. La jeune esclave connaissait ses charmes et en jouait sans restreinte, exposant savamment ses courbes au regard de Madelyne qu’elle surveillait du sien ; Elle put entendre, le silence de la pièce total, le cuir du fauteuil crisser sous les trépignements de la Goblin Queen, et deviner aux fins mouvements de ses yeux qu’ils inspectaient son corps, tentant de percer les fins tissus qui en cachaient les parties pourtant, à ce moment, les plus intéressantes à son regard.

« Oh, Divine… Tu me plais de plus en plus ! »

Le compliment n’échappa évidemment pas aux oreilles de Divine qui furent ravies d’apprendre que le courant passait entre elle et sa propriétaire - en tout cas, qu’il était réciproque ; Le premier contact était crucial, et elle comptait bien en faire un triomphe, faisant honneur à la confiance des Karlbergs, mais, surtout, s’assurant que sa maîtresse s’enquerrait de ses caresses le plus souvent et le plus tendrement possible.

« Tu sais… Quand je t’ai acheté, j’avais des doutes. L’argent n’est certes pas un problème pour moi, mais je ne savais pas à quoi m’attendre, et je ne voulais pas perdre mon temps avec une esclave rebelle et indisciplinée. À vrai dire, j’envisageais même de devoir forcer ton esprit pour le briser, mais… Tu dépasses toutes mes espérances, ma petite précieuse. »

Il était tout à fait normal de douter d’une esclave nouvellement achetée ; Plus que tout objet, une servante était une possession capricieuse, et dans le cas présent, le prix rendait la possibilité d’une « mauvaise graine » plus que détestable. Contrairement à la majorité des servantes, cependant, Divine était une favorite, élevée pour ainsi dire depuis la naissance pour servir un seul et unique propriétaire avec une fidélité presque militaire, si ce n’est plus forte encore, car motivée non seulement pas l’obéissance aveugle, mais par une adulation sincère.

De cette déclaration ou des gémissements que Madelyne ne savait retenir, son esclave ne savait pourtant pas ce qu’elle préférait ; Si l’une était une flatterie douce à ses oreilles, confirmant qu’elle remplissait ses devoirs à merveille, les autres faisaient de même en plus d’être d’une sincérité infalsifiable, et si l’orgueil de Divine n’était pas déplacé, elle gracierait sa maîtresse de bien d’autres avant que la nuit ne soit finie.

« Haaa… Ne… Ne me tente pas ainsi, ma chérie… C’est… C’est très vil ! »

Il était vrai que le jeu auquel se livrait la favorite n’était pas commun pour une esclave ; En essence, elle désobéissait, ne faisant pas tout en son pouvoir pour suivre à la lettre les instructions qui lui avaient été données. Imperceptiblement, ses lèvres déjà bien affairées, Divine souriait cependant à la remontrance, consciente que c’était précisément pour ne pas faire l’amour à un drone qu’elle avait été achetée à prix d'or. Cependant, n’osant pas non plus jouer avec le feu, elle entreprit immédiatement de rectifier son manque d’attentions, ou plutôt le manque d’intensité de celles-ci, faisant fi du pagne.

La favorite put alors constater ce qu’elle soupçonnait depuis un moment, que sa maîtresse semblait évacuer son stress par des pincements de lèvres, un geste qu’elle avait, en conséquence, répété bien des fois depuis que son esclave s’était agenouillée. Cela n’arrangeait pas la passion naissante qu’elle avait pour celles-ci, mais pour l’heure, il y avait bien plus à explorer. En particulier, l’esclave put noter une certaine excitation du simple fait qu’elle approche de l’anus de sa propriétaire - peut-être serait-ce un de ses endroits préférés ? Sonder les désirs de sa maîtresse était un des talents les plus précieux qu’une servante puisse posséder, et même à travers cette tâche pourtant simple - un cunnilingus, que Divine avait cependant rapidement détourné en bien plus - il y avait beaucoup à apprendre simplement en guettant les divers rictus, manies et, évidemment, gémissements de Madelyne.

« Hooo... Di-Divine, hmmm… !! »

Cependant, pour l’instant, il n’advenait pas à l’esclave d’utiliser ces renseignements, simplement de continuer la tâche qui lui avait été donnée.

« Divine, haaa… !! »

Malgré  son amour pour le théâtral avoué, et ce que Divine devinait être une grande expérience, sa maîtresse lui semblait ne retenir que très peu ses diverses réactions, alors qu’il était le plus souvent de mise que les propriétaires restent stoïques devant leurs esclaves, ne leur montrant aucune « faiblesse ». La favorite prit alors l’abandon de Madelyne comme une marque de confiance, qu’elle avait déjà hâte de repayer, même s’il lui restait une unique chose à faire avant cela : En finir.

La jeune femme n’avait pas l’expérience pour correctement estimer quand sa maîtresse atteindrait l’orgasme, mais elle pouvait deviner qu’il approchait de par le crescendo des réactions de Madame Pryor. Ne retenant plus en rien ses caresses, elle les accentua jusqu’à ne plus savoir que faire de plus, se poussant jusqu’à dans ses retranchements qui, malgré sa virginité, n’étaient pas des moindres, se couvrant de la cyprine de Madelyne alors qu’elle en graciait de plus en plus son esclave.

Quand finalement elle gémit une dernière fois, crispant ses divers muscles, aussi bien ceux de ses jambes que de son anus et son intimité, autour de sa favorite, celle-ci sut que sa tâche était accomplie, même si, pour autant, elle ne cessa pas ses caresses, les continuant pendant les quelques instants de vulnérabilité de Madame Pryor qui suivirent, voulant rendre cette première fois mémorable.

Même si après ce très court moment, elle se retira de sa maîtresse, elle vint cependant collecter sa cyprine d’un long mouvement de la langue allant de son anus, où un fin filet avait coulé, jusqu'à son clitoris, avant de la mêler à sa salive, sans l’avaler. Doucement, ne voulant pas brusquer sa maîtresse, elle se releva alors, et une de ses mains vint doucement glisser un index dans l’anus de Madelyne alors que le pouce correspondant allait et venait délicatement le long de son intimité, ni l’un ni l’autre n’usant de la même fougue dont Divine avait fait montre il y a quelques instants, servant simplement à « titiller » sa propriétaire pendant cet interstice et l’empêcher de laisser ses désirs retomber ; Comme elle l’avait elle-même dit, les deux femmes avaient une nuit entière, et un manoir entier à honorer - moins une pièce, désormais, si l'on considérait ce cunnilingus comme la propriétaire baisant son esclave, ce que celle-ci n'espérait pas.

Plutôt que se mettre debout convenablement, cependant, ce qui l’aurait faite dominer Madame Pryor malgré leur différence de taille de par la posture assise de cette dernière, la favorite s’affala plutôt contre elle - sans pour autant oser prendre appui directement sur sa maîtresse, bien entendu, sa main libre s’appuyant sur un des accoudoirs du fauteuil, tandis qu’un de ses genoux vint se placer entre les cuisses de celle-ci. Son autre jambe, elle, ne fit que se déplier, l’esclave gardant son pied là où il était, en retrait, ce qui la forçait à s’étendre de toute sa longueur si elle espérait atteindre les lèvres de Madelyne, soulignant le galbe de son corps et le soumettant à une inspection possiblement très rapprochée du regard de sa maîtresse.

Cependant, le but de sa manœuvre était tout simplement de venir l’embrasser, ce qu’elle fit sans permission, certaine que la demander serait superflu si ce n’est indésirable en ce moment si précieux, profitant des lèvres entrouvertes de Madame Pryor, encore quelques peu essoufflée par tous ses gémissements, pour déverser dans sa bouche, se gardant cependant d’y pénétrer de sa langue, le fruit de son intimité, collecté il y a quelques instants, à la source. Se retirant ceci fait, Divine lui demanda, un air joueur fermement ancré sur ses lèvres teintées d'un or qui avait commencé à s'effacer à force de caresses, et sur lesquelles il restait encore du nectar de plaisir qu’elle n’osa lécher d’un coup de langue, préférant défier implicitement sa propriétaire de venir le chercher :

« Vous avez un goût délicieux, Maîtresse... »

Après quelques instants passés ainsi, son visage à seulement quelques centimètres de celui de Madelyne, une goutte de cyprine tomba à travers la ceinture de chasteté de l’esclave sur une des cuisses de sa maîtresse, même si sa peau brillant légèrement d'une fine pellicule de sueur pouvait laisser quelques doutes quant à la nature exacte du liquide ; Ostensiblement, Divine n’avait pas été laissée indifférente par sa première expérience, et ses yeux l’empêchaient de mentir sur ce point, même si elle n’aurait de toute façon pas osé, leur bleu naturel presque totalement effacé par le pourpre qui, désormais, ne naissait plus de ses désirs, mais avait été déchaîné par ceux-ci.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Moins que rien [PV Divine]
« le: lundi 14 août 2017, 18:17:42 »
« "Je" ? Il n'y a plus de "je" pour toi esclave, tu n'es plus une personne, tu n'es plus une favorite, tu es un objet. Quand tu parle de toi tu dit "votre esclave" que ce soit à moi ou aux clients, car quand ils viennent ici, ils deviennent aussi tes propriétaires. Mais tu le découvrira bien vite... »

Divine n’était pas totalement étrangère à ce genre de traitement ; Après tout, son propre nom n’en était pas réellement un, plus proche d’un pseudonyme, et il était engrainé dans son esprit d’appeler ses supérieurs par divers titres et non leurs noms, et sûrement pas prénoms, bien trop colloquial pour une esclave. Les Karlbergs avaient tous des titres de noblesse, et c’était par ceux-ci qu’elle les adressait - Baron, Comte, Prince, etc, selon leur position dans la famille - alors que les éleveurs étaient simplement appelés « Monseigneur » ; Maître aurait été applicable à nombre d’entre eux si ce n’est tous, en soit, mais ce titre était réservé aux propriétaires des favorites, pour souligner leur unicité. Même les autres esclaves de l’ancienne maison esclavagiste n’étaient que rarement appelées par leur nom propre, préférant leurs divers grades dans la hiérarchie précise de laquelle elles faisaient partie - intendante, servante, favorite, etc - même si la familiarité avec celles-ci était plus tolérée.

Ainsi, il ne fut pas très choquant pour Divine de se voir ordonner d’oublier la première personne et de la remplacer par la formule générique « votre esclave », ce qui n’était qu’une conséquence de la conversation qu’elle et sa maîtresse avaient eu dans la limousine durant laquelle elle avait déjà perdu son vrai nom, le remplaçant par « Esclave 93 », et toute notion de désir personnel, voire du personnel tout court, comme chaque remontrance avait jusqu’ici confirmé, poussant à chaque fois la favorite à s’effacer devant sa nature d’objet.

Ce qui la surprit plus, cependant, fut les attentions toutes particulières de Rachele, alors que Divine subissait un calvaire aux mains de Marco, et qui lui furent presque délicieuses, certes jouant contre son pari, mais la réconfortant au milieu de la douleur de la pénétration hors-normes du concierge et sa nature repoussante en général. Non seulement il fallait reconnaître à sa propriétaire un talent certain pour ces caresses, doublé d’une désirabilité et aura personnelle auxquelles une favorite était particulièrement sensible, vouée à l’adoration, mais pour la première fois la Sicilienne graciait son esclave du traitement qu’elle avait toujours rêvé de sa maîtresse.

« Ta gueule esclave, embrasse moi... »

Malgré que son attention était dédiée à la réussite de son pari, aussi dénué d’espoir était-il, Divine réussit cependant à boire chaque mouvement, chaque soubresaut de la langue et des lèvres de sa maîtresse, et à leur répondre, laissant les siennes participer à leur valse avec un talent longuement pratiqué.

Cependant, il ne fallut que peu de temps pour que le chibre de Marco et le doigt de Rachele savamment placé n’arrachent un orgasme à l’esclave, en même temps que la victoire de son pari, si seulement celle-ci avait jamais été possible. Étrangement, après que Divine eut, elle pensait, attiré les foudres de sa maîtresse en souillant son index d’urine, celle-ci, non seulement, ne la puni pas - pas plus qu’elle ne l’était déjà, en tout cas - mais au contraire la protégea de la pulsion vengeresse de son concierge. Après cela, la Sicilienne revint à distance d’embrassade de son esclave, mais seulement pour lui parler, quoi que par moment, les mouvements de ses lèvres l’amenaient à toucher celles de sa favorite, venant en prendre plus de la teinte dorée, déjà un peu du « rouge » s’étant étalé sur la bouche de Rachele.

« Tu aurais pu devenir ma favorite personnelle, ma soumise attitré et réservée à mon seul usage. Mais tu n'es en fait qu'une sale petite chienne salissante, une pute qui préfère baiser des concierges et jouir entre leurs sales pattes. Alors je vais te donner ce que tu veux et ce que tu mérite. Je vais te louer dans mon bordel comme mes autres putes, au tarif normal, que tout le monde puisse profiter de tes charmes. Et comme tu es de loin la plus belle, je pense qu'il va y avoir la queue pour t'avoir... »

La flatterie de sa maîtresse avait un goût amer, accentuant l’acidité de la défaite de Divine, qui s’était légitimement vue privée de tous les privilèges qu’elle avait passé des années à mériter. Aucunement en état de se mouvoir assez pour s’extirper de cette situation, ni physiquement, encore assommée par son orgasme - et tout ce qui l’avait causé - ni mentalement, emprise de désespoir, ce sont les poulies de la machine de Marco qui la soulèvent pour l’éloigner de son corps obèse.

Lorsque son chibre quitta finalement l’intimité de l’esclave, en plus de lui arracher un soupir soudain de « relaxation », il laissa une quantité impressionnante de son sperme couler d’entre ses cuisses, le liquide visqueux et épais coulant contre sa chair, la couleur difficilement remarquable contre la peau blanche immaculée de Divine. La sensation seule lui était cependant révulsante, rappelant chaque instant sa souillure, aggravée par son incapacité de s’en défaire, les mains liées. Quand finalement elle est libérée du système de poulies, c’est la laisse de sa maîtresse qui prend à nouveau possession d’elle.

« Mais d'abord on va devoir te laver, un dépucelage, c'est salissant, sans parler de ta petite particularité qui m'enchante au plus haut point. Les clients adorent les femmes-fontaines, et je dois bien avouer que moi aussi, quelle meilleur preuve de la reddition au plaisir et de l'abandon totale à l'orgasme que celui-ci. »

Cependant, pas encore ordonnée d’un coup sec sur son collier, que Divine savait inévitable si elle avait réellement été attendue par sa maîtresse, l’esclave resta agenouillée sur le sol, respirant lourdement alors qu’elle reprenait son souffle et ses esprits. Elle ne trouva cependant pas la force de répondre à Rachele d’une quelconque façon, et puis n’aurait pas su quoi répondre si seulement elle en avait été capable, ce qui poussa la Sicilienne après quelques instants à la mettre en route d’un geste rapide du poignet.

« Je vais te faire une confidence, sur ce point, je suis comme toi. Mais des hommes s'en sont servi pour me briser, il y a longtemps, et maintenant je n'offre ce spectacle qu'à de rares élues. Peut être en fera tu partie quand nous partagerons mon lit et que nous en profiterons pour tester tes autres... envoûtements... »

Divine se demandait s’il y avait seulement un enchantement que sa maîtresse n’avait pas utilisé à son détriment, et se rappela bien vite que son clitoris, dont sa propriétaire semblait particulièrement friante, pouvait devenir une verge - il était facile pour elle de l’oublier car on n’avait littéralement jamais utilisé cet ensorcellement sur elle, sa ceinture de chasteté, mise en place très jeune, bien avant que les Karlbergs n’investissent autant en elle, l’empêchant. Elle n’était pas certaine que la pensée lui plaisait ; Au premier abord, il semblait plus difficile d’abuser de cet envoûtement, les seules risques inhérents à ses « personnalisations » - les proportions du symbole tracé dans son dos dictant celles de son nouveau sexe - étant un membre trop hors-norme.

Cependant, la favorite connaissait un peu les diverses méthodes de punitions réservées aux hommes, les ayant, les Karlbergs n’élevant que des esclaves femmes mais possédant tout de même des mâles pour diverses raisons, surprises en quelques rares occasions ; Elle se souvint d’un en particulier qui, portant l’équivalent d’une ceinture de chasteté, avait été la risée des éleveurs lorsqu’il eut une érection en surprenant Divine durant une de ses séances d’éducation érotique, contraignant son sexe bourgeonnant à sa minuscule cage dans ce qui semblait être une certaine douleur.

La favorite fut cependant sortie de ses souvenirs et inquiétudes par la vue de l’Esclave 91, celle-là même qui l’avait précédée sur Marco. Elle était cependant changée, malgré qu’il ne s’était écoulé que quelques minutes depuis leur séparation. Elle semblait grandement apprécier une embrassade avec une infirmière, ce qui était, en soit, compréhensible, même si étrange si tôt, mais c’était son expression hagarde, presque demeurée qui surprit Divine, qui crut même être la cible de ses désirs lorsque l’Esclave 91 la vit, rampant sur le sol, y laissant parfois un peu de la semence de Marco qui continuait de couler le long de ses cuisses, lui faisant douloureusement comprendre ce qu’étaient les flaques visqueuses dans lesquelles parfois elle mettait les mains, bien qu’elle y laissait aussi parfois du lait, mais se doutait que c’était un cas assez particulier et rare.

« Quand vous aurez fini, rejoignez moi aux douches. Alé vient petite chienne, on va te laver avant le service de ce soir. Ne relève jamais la tête devant un client ou une employée, tu ne peux regarder que les autres esclaves, et roule bien ton petit cul quand tu marche à quatre pattes, je veux que tout le monde bave d'envie en te regardant. »

La favorite savait maintenant qu’il valait mieux obéir à sa maîtresse, et se mit immédiatement à, mimant la démarche normalement prise debout, l'opérer à quatre pattes, faisant en sorte que ses « pas » soient rapprochés voire croisés. Cela lui faisait effectivement « rouler de son petit cul », mais l’empêchait aussi, comme elle s’était appliquée jusque là, de garder ses cuisses écartées, la forçant à, ce qui la dégoûtait, étaler la semence de Marco entre celles-ci à chaque déhanchement.

Sur le chemin jusqu’aux douches, Rachele et sa petit chienne croisèrent une quantité impressionnante et diverse de personnes. Celles habillées comme du personnel médical, à priori des employées, se contentaient de ne rien dire, sachant peut-être que cela agacerait leur patronne si elles complimentaient ses esclaves à longueur de journée, même si leurs regards en disaient long, en particulier que, paroles ou pas, prendre leur mal en patience paierait, osant même, parfois, mais le plus souvent dans le dos de Rachele, mimer un geste sexuel en particulier.

Cela emplissait de honte la favorite, qui était mise devant l’évidence qu’elle serait passée au sein de cet « Asylum » comme un morceau de chair, mais de loin, les clients étaient pires, ne se limitant pas au silence. Certains complimentaient l’esclave simplement en tant que magnifique femme, mais la plupart étaient lubriques et ne se réservaient en rien, la traitant de noms humiliants tout en décrivant de manière graphique ce qu’ils espéraient lui faire une fois que Rachele les lui aurait jetée en pâture. Finalement, l’odeur agréable et, dans son état, salvatrice, du savon, annonça que tout ceci serait bientôt fini, ou en tout cas, interrompu.

« Tu peux me regarder moi et mes employées ici Esclave, mais ne soutiens jamais notre regard. Tu as l'autorisation de parler aussi, de me poser des questions, profite en, ce ne sera pas souvent. »

La Sicilienne commença alors à se défaire de ses vêtements, sans aucune considération pour Divine qui, de toute façon, lui exposait déjà bien plus, jusqu’à n’être couverte que d’un string rouge. L’esclave apprécia chaque seconde de son déshabillement, Rachele étant une femme sous tout rapport magnifique ; Plus que ça, même, contrairement à sa propriété ci-présente, qui était dotée d’une beauté certes exceptionnelle mais plutôt sobre, la sienne était pleine de stupre, faite de formes généreuses. Tout cela était assez pour lentement faire renaître les désirs de la favorite dont les enchantements avaient été calmés par l’orgasme.

Elle dévoila cependant en même temps de multiples cicatrices typiques des esclaves les moins bien traitées, ainsi que d’autres que l’ignorance de Divine l’empêchait d’identifier, n’ayant pas été élevée dans un environnement qui aurait permis les piercings, trop permanents pour être faits sur une propriété vouée à la vente, ou la drogue, pour des raisons assez évidentes. Les pensées et questionnements de la favorite, auxquels elles ne se permettait pas de donner voix, furent cependant interrompus par la douce libération de ses seins et bras, quoi qu’ils continuèrent à être inconfortables voire douloureux pendant quelques minutes.

« Viens Esclave. »

Divine du avouer que la salle de bain était moins luxueuse que ce à quoi elle s’attendait, n’en ayant connu qu’une, celle magnifique des Karlbergs ; Mais dans son état, le simple fait que ça en soit une était bien assez. Il y avait deux autres femmes dans cette pièce. D’abord, une employée, visiblement, affublée du même string que Rachele et dont l’utilité semblait assez dérisoire dans cet « Asylum », même si, à bien y penser, la favorite se serait volontiers couverte de même ce tissu des plus fins - sous tous rapports ; Ensuite, recevant les attentions de la dite « infirmière » - à moins qu’elle n’ait reçu le titre pompeux et sans doute usurpé de « doctoresse » ? - une autre esclave, ravagée par le temps déjà passé ici, incapable de contracter assez son anus pour retenir l’eau qu’on y pompait.

« Bonjour Anita, videz l'esclave 13 et venez vous occuper de ma nouvelle chienne je vous prie. »

Immédiatement, l’employée dédia son attention à Divine, comme Rachele l'avait exigé.

« N'ai pas peur... ça prendra des années pour que tu sois comme ça. »

Evidemment, Divine ne voulait pas finir ainsi, mais n’osa pas le dire, pour des raisons tout aussi évidentes, quoiqu’elle se demanda un instant si ses enchantements pouvaient la protéger contre ce pitoyable sort. Elle fut cependant bien vite tirée de ses pensées par le fait qu’on l’attache à nouveau, cette fois au plafond, avant qu’on ne la force à se baisser en avant, ne laissant aucun doute quant à ce qui l’attendait, son intimité suintant encore du sperme.

« Faite lui un nettoyage complet, je veux qu'elle soit propre pour ce soir. »

Visiblement plus intéressée en Divine que par son simple travail, Anita caressa doucement les fesses de sa charge alors qu’elle collecta un peu des lubrifiants naturels qui ruisselaient entre ses cuisses, montrant en cela plus d’égard pour l’esclave que la plupart des gens ici n’y semblaient prêts. La favorite se fit alors une mission de lui simplifier la tâche, même si en vérité il lui aurait été difficile de bien l’entraver ; La première fois, elle ne broncha alors pas le moins du monde, malgré le sentiment d’être pleine qui lui était assez inconfortable, surtout parce qu’il lui rappelait la façon dont Marco l’avait remplie. La seconde, cependant, inattendue, arracha à Divine un léger gémissement et quelques soubresauts qui, cependant, dans sa position, n’aboutirent pas à grand chose, quoi que cela fit craindre à l’esclave d’agacer Rachele qui s’affairait à délicatement passer une éponge sur tout son corps, la débarrassant de la quantité impressionnante de sueur amassée en si peu de temps.

« Non... Pas ici, pas comme ça... sa première sodomie attendra. Aide moi plutôt à la laver »

Interdit la Sicilienne alors qu’Anita se préparait à appliquer le même traitement à l’anus de Divine. Ceci lui fit alors entamer la même tâche que sa patronne, mais surtout poussa la favorite à, comme on le lui avait autorisé, diriger son magnifique regard, quoi que gâché par son maquillage qui avait coulé devant tant de larmes et qu’il faudrait certainement laver à l’éponge, vers le visage de sa maîtresse, évitant cependant avec diligence ses yeux, préférant ses lèvres, pour y attendre une réponse.

« Votre esclave vous supplie, Maîtresse ; Il lui reste encore deux virginités, trois si vous désirez lui faire l’amour comme à un homme. »

La politesse et déférence totale avec laquelle s’adressait Divine à sa propriétaire, respectant à la lettre sa consigne de remplacer le « je » par « votre esclave » était admirable ; Elle considérait même encore que, quoi qu’elle puisse lui faire, cela pourrait être considéré « faire l’amour », et non simplement « prendre » si ce n’est « baiser ». Il était aussi assez naïf de faire équivalence entre une verge et un homme, dans cet établissement où des choses bien étranges arrivaient, sans parler de Seikusu en général. Quoi qu’il en soit, il restait vrai qu’il lui restait bien trois virginités, si seulement l’on comptait celle de sa verge potentielle ; Anale, phallique, et enfin orale, peut-être difficilement équitable à une véritable virginité en général, mais, dans le cas de Divine qui était plus que douée de sa langue et qui avait été enchantée pour recevoir un plaisir tout particulier de ces stimulations, presque au point d’être une seconde intimité, ce n’était pas si déraisonnable.

« Laissez vos clients se contenter de son intimité, qu’ils se feront un plaisir de remplir de sperme, et d'en couvrir le reste de son corps si ça ne suffit pas ; Faites le même boire à votre esclave si vous le souhaitez, après qu’il se soit mélangé à sa cyprine. »

La pudeur d’une favorite restait tout de même très relative ; Malgré une certaine honte à prononcer ces mots, Divine commençant à verser quelques larmes, à s’empourprer et, par moment, divertir son regard, elle restait plus que littéraire en ce qui concernait le sexe de par son éducation érotique poussée, y méritant sans doute même le titre de « Doctoresse ».

« Mais elle vous en supplie, bâillonnez la, mettez lui un vêtement qu’elle est sûre que vous possédez pour interdire sa sodomie ; S’il vous plaît, Maîtresse, prenez-vous même la virginité de votre esclave... »

Divine, aussitôt sa supplication finie, baissa le visage en ce qu’elle imaginait déjà être une défaite, pleurant à chaudes larmes, ayant réussi à contenir ses sanglots jusqu’ici, mais seulement pour mieux les laisser déferler maintenant. Quelle déchéance que d’être réduite à s’offrir à un véritable bukkake juste pour, telle une bête aveugle qui continuait à bêtement suivre ses instincts les plus primaires contre tout sens commun, quémander l’attention d’une maîtresse qui, de toute façon, ne semblait pas vouloir son bien.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Moins que rien [PV Divine]
« le: samedi 12 août 2017, 20:38:36 »
Qu’elle soit justifiée ou non, la honte que ressentait Divine la rongeait lentement, les paroles dégradantes de sa maîtresse raisonnant sans s’arrêter dans son esprit. « Incapable de se tenir debout comme une femme », avait-elle dit, et dans l’esprit tortueux de la favorite, façonné pour systématiquement chercher la perfection et se blâmer pour chaque manquement, c’était vrai. Le seul avantage qu’il y avait à être ainsi gardée à genoux était que Rachele, ne daignant pas s’abaisser jusqu’à son esclave, cessa de l’harceler de ses caresses, même si leur absence était loin de résoudre le problème, voire même peut-être le contraire, lui faisant ressentir la même frustration mais sans la moindre délivrance, même temporaire, même jouant pernicieusement contre elle ; Au moins, l’espace d’un instant, ses sens avaient un os à ronger, au lieu de se liguer les uns contre les autres mais surtout contre Divine, saturant son esprit de demandes lubriques qu’elle ne saurait exaucer.

« Nous sommes presque arrivées et...Ho ! J'ai failli oublier... »

À nouveau, la favorite pu sentir le froid du doigt de sa maîtresse - même si désormais il était difficile de dire si c’était vraiment son doigt qui était glacé ou l’esclave qui était brûlante - décrire un symbole complexe à travers la sueur qui recouvrait son dos. Divine eut le maigre espoir que cela annule l’effet d’un de ses enchantements, peut-être pour l’empêcher d’être « satisfaite » trop rapidement, mais sa prière maladroite ne fut exaucée que par la réduction d’un autre ensorcellement ; Celui qui la rendait capable d’accommoder toutes tailles. L’effet ne fut pas tout de suite évident mais, par éliminations, ses désirs la déchirant encore tout autant, ainsi que la sensation distincte que le ruissellement au creux de ses cuisses s’était quasiment tari, retournant à un flot normal et donc sans aucune comparaison avec le précédent, elle comprit.

« Voila...Maintenant tu es prête pour te faire baiser comme une chienne. »

Malgré son masque, elle eut le réflexe de légèrement tourner sa tête pour être mieux à même de parler à sa maîtresse, mais se ravisa bien vite ; Tout cela était son plan, et la convaincre de le changer, qui plus est pour être moins dure, n’allait tout simplement pas arriver. Dépitée, Divine baissa la tête en signe de soumission, réalisant l’entièreté de la cruauté de sa propriétaire. Elle n’allait pas seulement en faire une « pute », mais elle allait s’assurer que son esclave souffre le martyr chaque seconde de ce qui aurait été, même bénie par les meilleurs enchantements du monde, un calvaire.

Le dos de la favorite se courbe un peu plus sous la force de l’arrêt lorsque l’ascenseur arrive à destination, mais c’est l’air qui pénétra dans la petite cabine qui frappa la jeune femme. Il était chaud, tellement qu’il ne lui donnait pas l’impression d’être fiévreuse de par le faible écart avec son corps bouillonnant, et il était lourd, chargé de stupre et de diverses odeurs, certaines qu’elle reconnaissait, ayant après tout elle-même utilisé diverses huiles de massage durant son élevage, mais la majorité, c’était son corps qui les reconnaissait, animalistiquement, comme la chienne en chaleur qu’elle deviendrait bien vite si l’on ne la libérait pas de son tourment qui commençait à embrumer ses sens et sa raison.

L’air portait aussi toute une cacophonie de sons, mais pas assez clairs pour qu’ils proviennent directement de l’endroit sur lequel la porte de l’ascenseur s’était ouverte ; Ils étaient étouffés par des murs et portes épaisses qui distordaient les bruits et paroles, même s’ils restaient identifiables comme une flopée de cris en tous genres qui glaçaient le sang à Divine lorsqu’elle croyait reconnaître l’émotion qu’ils transportaient.

« Allez ; hop hop, petite chienne, on avance... »

À son nouveau titre, « chienne », dont elle ne se rendait pas bien compte s’il était plus gracieux que « pute », Divine devint qu’elle n’était pas censée se relever, désormais, peut-être à jamais, étiquetée comme une esclave seulement bonne à ramper, incapable de tenir debout. C’était une humiliation de plus, mais presque devenue sans aucun sens, au point où elle en était. Finalement, le déconfort d’avoir à user ses genoux et mains délicates, qui n’avaient que rarement connu le contact âpre et sale d’un sol comme celui qui tapissait cet étage, était peut-être plus désagréable que cette énième dégradation ; Quand bien même « chienne » était bien une destitution depuis « pute », elle ne pouvait pas être si grande que cela, car on ne peut pas tomber de bien haut quand on est si bas.

Malgré sa nouvelle position qui ne se prête guère à la vitesse, Rachele reste pressée, et le fait savoir à son esclave via de réguliers coups de collier. Pourtant, ce n’est pas l’envie de rester dans cet endroit qui retient Divine, bien trop de cris étranges harcelant ses oreilles, désormais sa seule fenêtre sur son monde extérieur, si l’on exclue ses mains et pieds qui ne font que lui infliger la torture de toucher la saleté ambiante, se posant parfois dans une flaque d’un liquide dont elle préférait ne pas connaître les origines. Par moment, elle pouvait déceler que ces hurlements étaient de plaisir, parfois, de douleur, mais le plus horrible était lorsque les traits des deux émotion, pourtant opposées dans l’esprit simpliste et naïf de la favorite, se rassemblaient en un, souvent bien plus fort et intense que les autres.

À un moment, cependant, Divine pu surprendre une conversation. Bien sûr, auparavant, elle pensa en entendre d’autres, leur volume bien trop bas pour être des cris, mais elles étaient toujours trop distordues et étouffées par les murs pour être d’une quelconque utilité. Là, cependant, les mots étaient clairs, ce qu’elle maudit en comprenant leur objet et frémissant de terreur. Encore une fois, l’idée de supplier, n’ayant même plus à se mettre à genoux, lui vint à l’esprit, mais le quitta bien vite, le désespoir l’en chassant. Peut-être le seul réconfort que l’esclave trouva fut que les femmes, s’appelant « doctoresse » et « infirmière » entre elles, même si elle doutait qu’elles honorent réellement le serment Hippocratique, était qu’elle mentionnèrent que la « patiente 89 » dont elle parlait avait été violente, faisant rationaliser à Divine, tentant de s’imaginer à l’abri de ce traitement, qu’elle n’aurait pas à le subir si elle restait docile.

Finalement, cette marche s’arrêta - le cliquetis des talons de Rachele se taisant en guise de signe - et une lourde et épaisse porte s’ouvrir, déversant une odeur, ou plus une horde d’odeurs barbares, dans le couloir, et qui vinrent immédiatement assaillir la favorite, lui faisant vainement détourner la tête de dégoût. Toutes ces attaques sur son nez ne lui étaient pas connues, mais il y en avait une qu’elle connaissait ; La transpiration, celles d’hommes, pas celle qui marquait l’effort récent, mais celle qui trahissait un manque cruel d’hygiène, et qui chez les Karlbergs aurait valu des coups de fouet à quiconque dont elle émanait. En plus de cela, de petits cris plaintifs, trop faibles pour ne pas être masqués chaque fois qu’un commentateur sportif - un concept inconnu à Divine, comme pour ainsi dire la télévision en général - aboyait divers résultats ou descriptions, soit quasiment en permanence.

« Tu es prête à voir ton premier client petite pute ? Je l'ai choisit juste pour toi. »

Immédiatement, le voile qui couvrait les yeux magnifiques de Divine se leva, l’éblouissant un instant malgré la relative obscurité de l’endroit. La vue était cependant, chose difficile à croire, plus repoussante que l’odeur, révélant sans doute la pire image possible après la déclaration de Rachele. Il ne fallut que très peu de temps à la favorite pour savoir que bientôt, elle prendrait la place de la jeune femme

« Je te présente Marco, notre...Notre technicien de surface et homme à tout faire...Je l'ai choisit parce qu'il a un casier judiciaire si long qu'il ne peut pas mettre le nez dehors, que c'est un gros pervers et bien-sur, qu'il à une très grosse bite, idéal pour mettre les jeunes salopes encore novice comme toi ou elle dans le bain... »

« J-je vous en supplie, Maîtresse, je vous rapporterais bien plus si vous me louiez au plus offrant, et pas à-à... »

Elle n’avait toujours pas compris le but réel de sa propriétaire, qui n’était pas si simplement l’argent, et se mit à sangloter tout en tournant simplement le regard vers l’objet de ses pensées mais n’osant pas terminer sa phrase, sachant qu’elle finirait, d’une manière ou d’une autre, à insulter l’employé du Rachele’s, ne pouvant pour ainsi dire pas trouver une seule qualité à l’homme en face d’elle. Sans doute la Sicilienne aurait compris voire confirmés ses mots, la révulsion que ressentait son esclave après tout complètement intentionnelle, mais elle n’aurait certainement pas laissé passer l’affront pour autant, tout prétexte étant bon pour punir Divine.

Finalement, son sort était jeté, et Marco se contenta de silencieusement préparer son système élaboré de poulies pour sa nouvelle victime pendant que l’ancienne fuit, non pas sans adresser un regard compatissant et plein de pitié à sa « remplaçante ». Divine n’osa même pas résister alors qu’on l’attachait à l’infernale machinerie, Rachele ne défaisant cependant pas les liens qui attachaient ses bras dans son dos, préférant infliger une torture à la favorite plus cruelle encore qu’à l’esclave 91.

« C'est ton tour ma belle. Tu as de la chance, regarde, sa bite est encore toute lubrifiée de son sperme et de la mouille de l'Esclave 91... »

Immédiatement, Marco étant évidemment pressé de profiter de sa nouvelle proie, ayant déjà avalé à la hâte un comprimé de viagra en préparation, l’homme actionne les poulies qui soulèvent Divine, impuissante, par ses poignets encore attachés dans son dos, la forçant à résister à son propre poids qui tente d’amener ses bras dans une position au mieux très inconfortable, au pire qui les briserait. La tâche est difficile, surtout pour la favorite qui, pour maintenir sa silhouette effilée et féminine, est assez peu musclée, ce qui, très vite, la force à devoir appuyer ses jambes sur Marco pour s’aider. Cela lui permet, d’une manière qu’il croit délicate et désirable, mais qui n’est que ruinée par ses gestes grossiers et la crasse qui l’enduit, de caresser les fines jambes de Divine, ce qui la fait gesticuler alors qu’elle doit elle-même s’offrir à ces « douces attentions » pour garder ses bras intacts. Évidemment, le dégoût ostensible de la favorite pour son tortionnaire - son deuxième - lui fait parfois détourner la tête, que Rachele se fait un plaisir de ramener dans la bonne direction d’un geste empli de force, mais surtout de menace.

« On va jouer à un jeu petite pute. Tu te considère comme le nek plus ultra des courtisanes, de summum, la favorite des favorites, et tu pense que tu ne devrais être offerte qu'aux grands de ce monde dans un raffinement total. Prouve moi que c'est vrai... prouve moi que tu n'es pas qu'une sale petite pute qui adore ce faire baiser, quelque soit la personne qui la baise. Si tu réussi à ne pas jouir avec ce gros dégueulasse de Marco, alors je te croirais, et je traiterais conformément à tes attentes. Mais si tu craque... »

Le mécanisme commence alors à descendre Divine, Marco, étrangement, ne montrant même pas d’égard pour le discours de Rachele. Peut-être le connaissait-il, et savait qu’il n’était rien d’autre qu’un jeu sadique, sans valeur réelle en tant que promesse puisqu’impossible à remporter.

« Si tu craque et que tu jouis je te traiterais pour ce que tu es, une sale petite pute dévergondée bonne à se faire baiser par tout mes clients... »

Divine se jura de relever le défi, mais savait intérieurement qu’elle n’avait aucune chance, son corps entier suppliant qu’on l’empale, motivé par ses désirs artificiellement éveillés et qu’elle n’était en aucune mesure de réprimer, encore moins inverser, déjà bien au delà de ce que l’on pourrait décrire comme « en chaleur ». Qu'avait-elle à perdre, de toute façon ? Elle confirma alors son « consentement », n'oubliant pas de gracier sa Maîtresse d'une politesse.

« Je...D'accord, Maîtresse...Et...Merci pour cette chance. »

Alors que la favorite fut « enfin » proche de Marco, celui-ci fit glisser ses mains poisseuses le long de ses hanches, en tout cas ses fesses, pour doucement venir enserrer de ses pattes, immenses par comparaison avec la frêle esclave, sa taille, affinée par les années durant lesquelles elle avait porté sa ceinture de chasteté qui agissait aussi comme un corset. À le voir presque capable d’en faire le tour simplement de ses deux mains, le rapport de pouvoir est évident, et Divine craint presque que son évidente excitation ne lui fasse la briser dans la force du moment, se sentant comme une brindille dans les griffes d’un ours.

Rapidement, la favorite fut presque en place pour la partie « cruciale » de la manœuvre, Rachele s’assurant que sa position n’entravait en rien le passage de l’immense pénis de l’homme-à-tout-faire, peut-être même trop gros même dans ces conditions optimales maintenant qu’aucun enchantement ne l’aiderait.

« Là, làààà...Ça va bien se passer, tu vas adorer ça... »

Dit Rachele alors que le gland de Marco pressait contre les délicates lèvres de Divine, ses mains crasseuses tentant d’appuyer sur ses hanches pour mieux la faire descendre. Rapidement, cependant, ce fut l’hymen de la favorite qui se doit d’affronter la bête, de plus en plus du poids de l’esclave l’empalant sur le pénis du criminel. La douleur était palpable, mais noyée par les caresses savamment exécutées de Rachele qui auraient alors pu sembler motivées par une certaine sympathie, si seulement on oubliait son pari.

Divine se mit alors à doucement gémir, allant crescendo dans son cri, avant que l’abandon de son hymen ne la fasse lourdement s’empaler sur la queue qui tentait d’en forcer l’entrée depuis plusieurs longues seconde. Immédiatement, sa voix se tut, la douleur saisissante mêlée de plaisir étant trop intense pour un cri, sans parler de mots, bien trop civilisés, alors que son visage fit presque croire à son évanouissement, sa bouche entrouverte et ses yeux mi-clos et hagards.

« Bienvenue à l'Asylum Esclave 93...Tu es une vrai pute maintenant...Remercie Marco d'avoir accepté de faire de toi une femme...Remercie le ! »

Mais même cet état pitoyable n’était pas assez pour faire désobéir un ordre de sa maîtresse - autant par éducation que par le fait que c’était Rachele dont elle connaissait la cruauté - à Divine qui avait été rappelée à l’attention par un coup de langue dans son cou qui, dans une autre situation, aurait pu passer pour une caresse. Elle balbutie :

« M-Mer-...Merci... »

Il n’y avait pas une once ni de sincérité ni de tromperie dans ces remerciements, la favorite dans un état qui ne permettait la subtilité du mensonge, mais il aurait été difficile de croire même à la plus savamment exécutée des affabulations lorsqu’il s’agissait de ceci. Rapidement, Marco se met à aller et venir en sa victime alors que Rachele la masse de plus en plus tendrement dans un contraste marqué avec ses actions passées, même si croire qu’elle était maintenant motivée par l’envie de réconforter son esclave serait naïf, même pour sa favorite.

Finalement, son lait coula à flot de sa poitrine alors qu’elle était malaxée par sa maîtresse, aspergeant Marco qui le boit, tentant de l’intercepter de sa bouche ouverte et langue tendue, sans même savoir qu’il n’était sans doute pas indiqué de consommer ce liquide magiquement aphrodisiaque en plus de la quantité de viagra qu’il avait déjà avalée. Ce traitement, presque agréable à l’esprit dégoûté de Divine, mais délicieux à son corps empli de stupre, lui arrache un gémissement chaque fois que le chibre de l’homme-à-tout-faire fait butter son gland au fond de son ventre ; Bien entendu, il restait encore de son chibre pour qu’il soit enfoncé plus profondément, mais sa queue était tout simplement trop grosse sous tout rapport pour l’esclave qui ne devait faire au bas mot qu’un cinquième de son poids.

La favorite résista cependant honorablement, tentant de faire se concentrer son esprit sur la douleur de la pénétration qui était bien trop extrême pour sa vulve vierge et non enchantée, mais à chaque fois qu’elle s’écartait pour faire place à Marco, la douleur de son hymen s’évaporait un peu plus, et elle se dilatait pour mieux épouser son invité. Il fallait ajouter à cela les caresses de Rachele qui, non contente d’être douée, était sa propriétaire ; Même convaincue qu’elle ne faisait ça que pour son pari, Divine ne pouvait effacer des années de conditionnement qui la faisaient avide des attentions de sa maîtresse.

Finalement, elle ne put contenir son orgasme qu’un certain temps, et lorsque Marco déchargea une quantité surnaturelle de foutre en sa victime, sans doute une conséquence de tout le viagra dont il se gavait à longueur de journée, au point même que la favorite pu sentir sa vulve s’en emplir, sa volonté se brisa, surprise par cette sensation étrange, et la réalisation cruelle mais inévitable que son pari était perdu lui fit supplier :

« M-MaîtraaaAAAAAAAAAAH ! »

Tandis que son corps s’agitait, surtout ses jambes qui tremblèrent pendant un long moment comme des brindilles, ses yeux pleurèrent à chaudes larmes alors qu’une nouvelle fois son visage adopta une expression hagarde, ses lèvres émettant par moment un très faible gémissement, son intimité encore trop sensible pour même le plus petit des mouvements du chibre encore enfoncé en elle. Le plus impressionnant resta cependant l’orgasme de Divine lui-même ; Distordue et déchirée par la taille impressionnante du chibre de Marco, sa vulve ne sut pas contenir un flot impressionnant de cyprine qui la révéla être une femme fontaine, quelque chose que Rachele trouverait certainement pratique à l’avenir pour connaître l’instant exact du plaisir ultime de son esclave, en plus de sa vessie qui se vida, son contrôle de toute cette région de son corps s’étant évanoui, la jeune femme ayant depuis trop longtemps étirées les limites de son corps.

Marco faillit gifler l’esclave en se rendant compte qu’elle lui avait littéralement uriné dessus, malgré le fait que, éduquée en parangon d’hygiène de vie, elle buvait de l’eau en quantité et que la dite urine était à peine plus que cela, claire et transparente ; Cependant, il retenu sa main en réalisant la présence de Rachele, non pas qu’elle aurait forcément désapprouvé du geste, mais même lui disposait d’assez de sagesse pour ne pas soustraire à la Sicilienne la décision du châtiment.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Moins que rien [PV Divine]
« le: vendredi 11 août 2017, 17:20:08 »
Divine était restée passive l’entièreté du reste du voyage, consciente de la place qui était la sienne malgré l’envie intense qu’elle avait de protester contre son destin qui s’annonçait tortueux. Quand finalement la portière s’ouvre, l’odeur peu agréable n’est pas reconnue par l’esclave qui n’était pour ainsi dire jamais sortie de la propriété Karlberg et n’avait jamais connu un parking souterrain. Cependant, ça ne l’empêchait pas de savoir que l’endroit respirait tout sauf l’air frais, et le contact désagréable du ciment sous ses pieds délicats et tout sauf habitués à marcher sur un matériau si rugueux l’informait que ce n’était probablement pas un endroit fait pour vivre.

« Soyez la bienvenue à l'Asylum, Madame. »

La favorite sursauta presque lorsqu’elle entendit cette voix brisée et discrète, tout le contraire de la voix de sa maîtresse, venir d’une autre direction que celle où Rachele se tenait ; Après tout, il était évident qu’elle possédait d’autres esclaves, mais la cécité de la 93 la désorientait - bien sûr, elle aurait pu mentir, mais ça ne semblait pas son genre, ou plutôt, ne pas avoir d’autres esclaves ne le semblait pas. Bientôt, la Sicilienne confirma que celle-ci était la 57, un nombre bien moins élevé que le sien, ce qui devait témoigner d’une certaine ancienneté qui ne réjouit pas Divine étant donné son manque cruel d’aplomb, même pour une esclave ; Jamais de toute sa vie pourtant passée dans un élevage de servantes Divine n’avait jamais entendu un ton aussi dénué d’espoir.

Ce qu’elle reconnut, par contre, était le bruit de ses bijoux s’entrechoquant grossièrement alors qu’ils étaient entassés dans le sac où on les avait fourrés ; La favorite n’osait imaginer que c’était ce dont sa propriétaire parlait lorsqu’elle parla des ordures, mais celle-ci fut rapide à lui ôter tout doute en lui enlevant son masque, profitant évidement de l’occasion pour remplacer la laisse par les cheveux blonds de son esclave, ne lui épargnant rien, comme si le privilège de voir ce spectacle odieux devait nécessairement se payer dans la douleur, lui arrachant quelques plaintes qu’elle tut cependant rapidement de peur qu’elles n’attirent plus de punitions.

« Regarde salope, ce que je fais de ton éducation de petite pute trop gâtée. »

Que l’esclave marche à quatre pattes, elle s’y attendait, même si ça ne manqua pas d’un peu plus briser son cœur, certaine que ce destin l’attendait, elle qui avait toujours eu le privilège de marcher droite voire fière, mais de loin, il était plus choquant de voir qu’elle ne pouvait tout simplement pas faire autrement, forcée de transporter le sac qu’on lui avait confié avec sa bouche, n’ayant simplement presque plus aucun membre, tout juste de quoi pouvoir ramper au sol.

Évidemment, l’état effroyable de sa peau - excepté, étrangement, là où elle devrait être la plus endommagée - ne lui échappa pas non plus ; Divine n’avait jamais vu autant de marques de fouet, même pas chez la plus récalcitrante et basse des esclaves Karlberg. Quant aux autres « imperfections », elles la dégoûtaient, ou plutôt, la perspective de subir le même sort la révulsait, forçant Divine à jeter un regard suppliant à sa maîtresse, rendu pitoyable par son maquillage il y a pourtant si peu impeccable mais que ses larmes avaient ruiné, l’étalant sur l’entièreté de ses joues.

« Je vous en supplie, Maîtresse, si seulement vous me permettez de vous servir de ma propre volonté, je vous jure que je ne vous décevrai pas. »

Les lèvres de l’esclave parvenaient mieux à former leurs mots que tout à l’heure, ayant fini de sangloter, mais sa voix n’en était pas moins faible et brisée, en tout point correspondante à la l’offre désespérée qu’elle formulait. Aussi motivée par sa misère qu’elle soit, la proposition était cependant sincère, Divine ayant confiance que si seulement Rachele lui donnait sa chance, elle prouverait, comme elle l’avait fait à maintes reprises, être une esclave exemplaire, voire même une favorite, aux standards plus luxueux, exemplaire.

Aussi raisonnable qu’elle soit, cependant, cette offre n’eut qu’une seule réponse : Qu’on lui effleure les tétons qui immédiatement relâchent une salve de lait, arrachant un gémissement à leur propriétaire qui comprend sa place alors que le bruit de la broyeuse lui fait constater l’évidence, que tous ses honneurs viennent d’y disparaître, l’esclave 57 se tenant à côté sans le sac qui les contenait, et plus qu’ostensiblement sans les moyens de l’avoir caché.

Brisée par le refus de sa maîtresse de l’écouter sans lui rire au nez avant de la punir, et par la perte de ses bijoux, Divine sanglote à nouveau, forçant Rachele à la masquer à nouveau alors qu’elle sent la laisse la tirer vers l’ascenseur qu’elle avait pu remarquer du coin de l’œil. La favorite n’ose alors plus parler, ayant déjà été inculquée, comme une chienne de Pavlov, que ça ne finirait qu’en plus de peines.

Cela ne lui épargna pas pour autant ces dites peines, puisqu’alors même que ses enchantements la maintenaient dans un état permanent de frustrante excitation, déjà infernal en soit, la Sicilienne, sans raison autre que son sadisme, effleura des doigts les parties les plus sensibles de son anatomie pour la torturer. Sans doute se serait-elle risquée à des caresses plus insistantes voire extrêmes si seulement cela n’avait pas risqué d’accorder la délivrance de l’orgasme à son esclave. De plus, si près de son dépucelage, Divine restant fidèle à son nom même dans cet état pitoyable, et il aurait été bête de distendre ses orifices qui, étroits comme ils étaient, se vendraient à prix d’or.

« J'espère que tu es prête Esclave, dans quelques minutes seulement tu seras dépucelée... »

La favorite sanglota immédiatement, imaginant le peu d’égard qu’on accorderait à sa virginité, pourtant un bien des plus précieux. Elle manqua de s’agenouiller immédiatement devant sa maîtresse, mais se ravisa en se disant que la manœuvre ne finirait sans doute qu’en un mouvement vif et douloureux de sa laisse, se contentant alors de pitoyablement n’user que de sa voix pour supplier.

« Je v-vous en supplie, MaîtreEEEESSE, dit elle alors qu’au beau milieu de ses paroles, peut-être très précisément par dessein, se dira-t-elle rétrospectivement, Rachele fit glisser un doigts le long de son intimité, j-je vous servirai  comme la plus soumise des eescl-lAAAAAVES- Une seconde caresse, cette fois à son anus, accompagnée d’un rire narquois, fait abandonner à Divine l’espoir que sa plainte n’ait un quelconque effet, lui mettant instantanément fin.

Perdue, la favorite continue de sangloter, tentant tant bien que mal de résister aux caresses sadiques de sa maîtresse, mais n’y arrivant évidemment pas alors que chacune la fait gesticuler, forçant Rachele à parfois tirer d’un coup sec sur sa laisse, simplement pour son amusement, aimant cette suite mécanique de « plaisir » puis douleur, ce qui fait louer à l’esclave le fait qu’elle porte son masque, sans quoi ç’aurait été sa magnifique chevelure qui subirait cet abus.

Gardant ses pieds humides, dans lesquels sont incrustés quelques minuscules cailloux du sous-sol, en une pointe pour éviter que la délicate plante de ses pieds ne repose trop sur le sol, Divine perd parfois l’équilibre à cause des mouvements de l’ascenseur en plus de son calvaire lubrique et les à-coups de sa laisse, forçant sa maîtresse à d’encore plus brusques rappels à l’ordre, qui eux-mêmes souvent l’envoient trop loin dans la direction opposée, faisant immédiatement corriger à nouveau sa position à Rachele. Parfois, il faut que la Sicilienne tire une série de quatre ou cinq fois sur la laisse avant que son esclave ne se tienne à nouveau à sa place dans la pièce, de sorte à ce que lorsque ses portes s’ouvrent, elle soit convenablement positionnée - non pas que ça ait une grande importance, mais tout prétexte était bon pour la punir, même le plus dérisoire, voire inexistant. Prête à se voir dépossédée de sa virginité comme une vulgaire prostituée, elle dont la valeur - la vraie, pas celle payée par Rachele via terreur et intimidation - était peut-être plus grande que celle des 92 autres esclaves de sa maîtresse, Divine gardait la tête basse, honteuse d'être tombée si bas.

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Centre-ville de Seikusu / Re : La Divine Esclave [Divine Karlberg]
« le: vendredi 11 août 2017, 16:16:15 »
« Ton lait est délicieux, petit ange... J’y boirais tous les jours. Après tout, je ne veux pas que ma Divine souffre des mamelons parce qu’on les délaisse... »

Ça, que son lait était apprécié, Divine s’en doutait, car sa maîtresse était si avide du contenu de son sein qu’elle le sentait doucement se vider, même si l’effet aphrodisiaque du nectar était sans doute responsable pour une certaine « addiction » - que la favorite serait plus que ravie d’assouvir - surtout chez la télépathe qui n’en connaissait certainement pas encore totalement l’étendue. Bien entendu, cependant, quel que soit la raison de sa promesse, celle-ci l’emplit d’une joie non dissimulée, un sourire animant ses lèvres lorsqu’elle se vit promettre ce moment intime avec sa propriétaire et cette occasion de la servir, les deux, qui plu est, journellement.

Ce qui la ravissait peut-être moins était l’insistance avec laquelle Madelyne décrivait les diverses courbes de son corps, de son autre sein à sa croupe. Bien entendu, l’attention était un délice pour l‘esclave qui était déjà certaine de plaire à sa maîtresse, presque si ce n’est réellement son seul dessein dans sa vie simplissime de favorite. Mais il était incontestable que les « caresses » que Madame Pryor ne faisaient qu’amplifier la frustration de sa servante dont les pulsions avaient, au contraire d’être réfrénées, été ignorées durant des années de, pourtant, un entraînement lubrique quotidien, malgré que, de par ses enchantements, elle y était particulièrement sensible.

Elle n’en souffla cependant mot à sa maîtresse - si ce n’est, peut-être, via son esprit où elle lisait comme dans un libre ouvert - consciente qu’il n’était convenable pour elle ni d’exiger, ni d’interdire, et que Madelyne continuerait ses « titillements » sans être opposée ni même résistée, comme il se devait. Peut-être la seule indication que Divine laissa transparaître « corporellement » de ses envies fut un soupir de relâchement quand sa propriétaire vint sucer son autre sein, calmant les ardeurs de celui-ci qui enviait le traitement réservé à son jumeau, le lait suppliant d’être bu avec une jalousie qui semblait enflammer intérieurement la favorite.

« Tu me pénètreras, ma chérie... N’oublie pas que ta Maîtresse est une femme avant tout, et qu’elle aime se faire baiser bien fort... »

L’esclave était désormais presque habituée à entendre la voix de sa maitresse raisonner dans son esprit sans que ses lèvres ne soient distraite de leur tâche, en tout cas, elle s’en acquittait bien, le fait que ça évite les attentions délicieuses de sa propriétaire d’être interrompues par quelque chose d’aussi trivial étant sans doute le meilleur argument pour ce tour de l’esprit. La réponse était légèrement décevante, mais Divine n’en laissa rien paraître, étant ravie de satisfaire sa maîtresse dans le moindre de ses désirs - et puis, ses a priori n’étaient au fond que ça, l’usage de sa verge, en fait, le simple port de sa verge lui étant inconnus.

L’esclave fut cependant vite arrachée à ses considérations par Madelyne qui retourna à sa position impériale, assise confortablement au fond de son fauteuil dans une position dont le but évident confortait l’arrêt des caresses de sa maîtresse, certaine qu’elle serait bien vite ravie de ce changement. Alors qu’un peu de lait perlait encore à ses seins, le flot n’ayant su s’arrêter seulement parce que Madame Pryor avait cessé de les sucer, Divine ne prit pas la peine de remettre sa robe en place, gardant sa poitrine exposée comme sa propriétaire l’avait laissée, sans doute par dessein - et même si ça n’était pas le cas, elle était contente de lui laisser vue sur ses atours.

« Tout ça m’a chauffé bien comme il faut, ma chérie... Mets-toi à genoux, et viens soulager de ta langue et de tes délicieux doigts le bourgeon de ta Maîtresse... »

« Avec plaisir, Maîtresse. »

L’esclave s’exécuta aussitôt, sans un mot de plus, pliant ses jambes pour finir d’approcher sa maîtresse - une proximité qui lui plaisait au plus haut point - à quatre pattes, une stature bien plus appropriée à son statut et qui lui permettait, son dos cambré lui permettant de souligner ses diverses courbes, d'offrir au point de vue élevé de Madelyne une vue plongeante sur chacune. Alors qu’elle approchait de sa propriétaire, la favorite écarta délicatement une de ses bottes, défaisant, même si le besoin en était évident et le mouvement donc entendu, le croisement séducteur de ses jambes ; Cependant, au lieu de complètement l’écarter, ce qui, en plus d’imposer un plus grand mouvement à sa maîtresse, aurait été une occasion manquée de rappeler sa petitesse devant son trône, Divine déposa simplement la botte de Madame Pryor sur son propre dos, laissant son talon décrire sa cambreur alors qu’elle s’approchait.

Arrivée à destination, Divine ne s’acquitta pour autant pas tout de suite de sa tâche, en tout cas plus subtilement qu’attendu. Toujours à quatre pattes, ne daignant pas quitter cette position soumise par excellente, la favorite se mit tout simplement à lécher le fin pagne de sa maîtresse, ou plus précisément, à caresser de sa langue son intimité à travers celui-ci. Même à travers le fin matériau, sa chaleur était évidente, et son humidité empêchait juste assez la texture du vêtement de glisser pour que les mouvements de sa langue soient retranscrits contre sa peau.

Durant tout ceci, Divine garda son regard empourprés par ses envies, le flot de magie érotique qui la traversait éveillé par ses pulsions, pour la première fois, plongé dans celui de sa maîtresse, si elle daignait le lui rendre ; Faisant l’amour non pas comme de simples esclaves, partageant plus d’intimité que cela avec leurs propriétaires, c’était le seul moment où les favorites se permettaient ce geste, signifiant l’attention totale et indivisible qu’elles leurs accordaient. C’était aussi, évidemment et plus pragmatiquement, un moyen crucial de jauger la moindre réaction à leurs attentions.

Quand elle estima en avoir fait assez de ce « hors d’œuvre », Divine détacha une de ses mains du sol pour délicatement faire passer le pagne de sa maîtresse par dessus une de ses cuisses, et véritablement s’atteler à sa tâche. Sans pause, ses lèvres repartirent à l’assaut de l’intimité de sa maîtresse, ses courbes maintenant bien plus évidentes qu’à travers son vêtement, même aussi fin qu’il était. Elle commençait d’abord par à nouveau le lécher quelques instants, en buvant la cyprine avec un appétit non dissimulé, même si rapidement elle en vint aux choses sérieuses.

Délicatement, ses lèvres dorées, laissant de fines traces de leur teinte partout où elles insistaient de leurs caresses, enserrèrent le clitoris de sa maîtresse, comme pour l’embrasser, avant de délicatement le suçoter, recommençant quelques fois avant que Divine ne retourne temporairement aux plus simples attentions de sa langue, sachant varier le pas et les plaisirs. Par moment, son organe se faisait aventureux et, plutôt que simplement lécher, pénétrait en Madelyne qui, elle l’avait elle-même avoué, aimait la sensation, même si ce n’était pas comparable, au plus un avant-goût, à ce que la verge de l’esclave pourrait faire.

Bien entendu, la favorite n’avait pas oubliée que si on lui avait bien ordonné de « soulager » sa maîtresse, on lui avait précisé d’utiliser ses doigts, mais elle s’était permise de réserver ces attentions pour lorsqu’elle aurait déjà entamée la valse. Profitant de la jambe surélevée par sa position, posée sur son épaule et le talon de sa botte au creux de ses reins, elle approcha doucement une de ses mains du cul de sa propriétaire, passant tout d’abord par l’intérieur de ses cuisses, le dos de ses doigts caressant cette zone qui, si on lui avait bien appris, devait être sensible à la caresse, aussi simple qu’elle soit, en ce moment particulier, ses sens et son érotisme éveillés.

Arrivés à destinations, ses doigts se firent cependant alors tous oubliés sauf son index qui commença délicatement à décrire les courbes de son anus, exposé par la surélévation d’une des jambes, annonçant simplement ce qui était à venir. Après une préparation qu’elle estima suffisante, sans connaissance de cause mais ayant reçu une éducation théorique de ce genre de chose, Divine fit glisser ses genoux sur le sol, privant sa maîtresse de la vue sur sa croupe, mais espérant qu’elle comprendrait l’intérêt de la manœuvre. Maintenant plus à même se supporter son poids uniquement de ses jambes, la favorite fit remonter sa seconde main, décrivant à nouveau la courbe intérieure de la cuisse de sa propriétaire, mais l’amenant cette fois à son intimité.

Alors qu’elle commença à pénétrer l’anus de Madelyne d’un doigt, elle fit de même pour sa vulve, les lèvres de Divine se concentrant sur son clitoris bourgeonnant, l’embrassant d’un rythme et d’une force irréguliers, ne permettant jamais à sa maîtresse de s’habituer à ses caresses, ce qui valait aussi pour ses doigts, demandant une certaine coordination tactile pour, justement, en manquer, aucun des mouvements ne se synchronisant. De temps en temps, la favorite immisçait un doigt de plus dans les divers orifices dont elle avait la charge, augmentant l’intensité de ses caresses au fur et à mesure que ses lèvres déposaient leur teinte dorées autour du bourgeon de sa maîtresse, même si elle n'alla pas plus loin que deux doigts pour son intimité, préférant mieux contrôler ses caresses pour cet endroit hautement sensible.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Moins que rien [PV Divine]
« le: jeudi 10 août 2017, 01:36:24 »
« Huhu...Oui...J'ai réfléchi à ces...Exigence...Et je suis heureuse de t'apprendre que oui, tu partageras ma couche, quand je te laisserai dormir et mon bain, quand je te laisserai te laver... »

Ni l’espoir ni la naïveté de Divine ne purent lui voiler le fait qu’on se moquait d’elle. Contrairement au reste de son traitement, cependant, cette réponse fut un électrochoc, car là où il était plus ou moins attendu qu’une favorite soit traitée dignement, en tout cas plus qu’une esclave plus banale - ce qui, s’agissant de Rachele, était sans doute tout de même le cas, du moins pour l’instant -  ça n’était pas vraiment une obligation, et la jeune femme était prête à ce que ne soit pas le cas, son privilège demandé était considéré « contractuel », d’autant que, elle se disait, sa demande était loin d’être extravagante, même très raisonnable. Elle n’osa même pas imaginer ce que les mentions « quand je te laisserai dormir », mais surtout « quand je te laisserai te laver » pouvaient sous-entendre, une favorite étant inculquée très tôt une hygiène irréprochable au point qu’il lui devenait révulsant de ne pas être propre aux standards exigeants de l’aristocratie qui la possèderait un jour.

Divine eut cependant à peine le temps de baisser la tête, défaite, qu’elle fut rappelée à une posture droite par le contact des doigts de sa maîtresse qui, inexplicablement, poussèrent ses épaules vers le bas, la forçant à glisser sur le cuir du siège pour en descendre, la faisant naturellement s’agenouiller dans le grand espace de la limousine. N’osant bouger sans que sa propriétaire ne le lui ordonne, ayant d’ors et déjà compris que sa discipline ne serait pas laxe et que ses punitions seraient sévères, la favorite attendit alors simplement qu’on lui dicte le prochain mouvement pour l’exécuter sans traîner, présentant son dos et sa nuque à sa propriétaire, son visage penché vers le bas.

« Bien...Bien...Ne bouge pas...Tu avais l'air dans tous tes états quand je t'ai effleuré les lèvres tout à l'heure...Ma pauvre petite pute, comme tu dois être frustrée de ne jamais avoir pu connaitre ce plaisir...Je vais arranger ça... »

Ces paroles n’avaient rien de rassurant pour l’esclave qui devinait déjà que cette offre si juteuse ne pouvait qu’être empoisonnée, et le fait que sa maîtresse ait aussi facilement lu en elle exposait à quel point elle était vulnérable face à elle. Quand l’index de sa propriétaire se planta dans son dos, la froideur de ses gants de latex lui faisant le courber en avant encore plus qu’il ne l’était à cause de ses bras y étant attachés, Divine comprit rapidement qu’elle était en train d’user des divers enchantements qui régissaient son corps.

C’était il y a bien longtemps, la dernière fois qu’on avait tracé ces symboles sur sa peau, en vérité, ils ne l’avaient même été que quelques fois après chaque enchantement, pour ajuster leur force, puis jamais touchés à nouveau ; En conséquence, Divine ne reconnut absolument pas ce que tramait sa maîtresse, ce qui était d’ailleurs voulu et la raison même du fait que les « pense-bête » de chacun des symbole étaient dans sa nuque, l’arrière de ses cuisses, ou autres endroits difficilement observables pour elle. Ce qu’elle reconnut, et redouta, cependant, était le dernier mouvement, celui qui définissait la puissance avec laquelle l’enchantement prenait emprise. En l’occurrence, le doigt de Rachele remonta l’entièreté du dos de son esclave jusqu’à la base de son collier de cuir, se glissant même sous lui pour ne gâcher aucun centimètre, le mouvement la faisant frémir et courber son dos comme pour s’y soustraire, non pas à cause de la froideur du latex, mais parce qu’elle savait que quelque soit l’ensorcellement dont il était question, qu’il soit poussé à bout n’était pas bon signe lorsqu’il entrait dans le plan de sa maîtresse.

Cependant, cette question, de quel enchantement il s’agissait, fut très vite résolue alors que Divine put sentir ses pulsions déjà bien éveillées devenir comme une tempête la ravageant, même si en vérité, son esprit embrumé par ses désirs suppliait que quelqu’un, quelque chose, vienne la ravager. Déjà, la machine bien huilée de son intimité se mettait en marche, produisant une chaleur insupportable ainsi qu’une quantité impressionnante de cyprine, résultat de l’enchantement présent combiné à celui qui lui permet d’accommoder les plus grandes des pénétrations et qui demande de l’esclave, évidemment, une lubrification irréprochable. Déjà entre ses cuisses, la moquette de la limousine s’assombrissait au fur et à mesure qu’elle se gorgeait de son plaisir, ou plutôt l’absence cruelle de celui-ci.

Tout cela était presque assez pour faire oublier, ou plutôt éclipser, à Divine, qu’un autre symbole était en train d’être tracé dans son dos ; Encore une fois, même si elle ne reconnut pas l’enchantement de prime abord, le tracé se finit par le mouvement caractéristique qui en ajustait la puissance, et, comme l’autre, rien ne fut épargné à la favorite. C’est donc immédiatement que ses seins se mirent à produire du lait à un rythme effréné, bien plus que même la plus célébrée des nounous d’antan aurait pu rêver, une quantité qui n’avait rien de naturel, pure fruit de la magie qui fluait à travers la jeune femme. Il ne fallut que quelques instants pour que ses mamelles soient gorgées de lait et se mirent à réclamer d’être traies, l’instant d’après, le faisant à grand renfort de douleur, sa poitrine emplie du liquide, criant à son esprit qu’elle était prête à exploser.

La combinaison des deux était d’ailleurs infernale, car au delà de chaque torture étant peu supportable individuellement, les tétons de Divine étaient durcis comme ils ne l’avaient jamais été, et cela les rendait quasi imperméable à son lait, trop durs pour laisser le liquide, déjà plus épais que chez une femme normale, fuir sous la pression. Retenue en place pendant un moment par la certitude que de se soustraire aux ordres de sa maîtresse serait puni sévèrement, la favorite ne teint cependant pas bien longtemps, finissant par tenter de gesticuler, simplement pour tromper le déconfort, comme si ces pauvres mouvements auraient pu assouvir ses envies. Cependant, elle s’heurta immédiatement aux mains de sa propriétaire qui la pressèrent contre le sol, la forçant à rester à genoux, tremblante d’impuissance, ses lèvres entrouvertes, bavant au sol entre deux bruits incontrôlés et incompréhensibles.

« Courage ma nouvelle petite pute...C'est pour que ta première fois soit vraiment inoubliable. Imagine le pied que tu vas prendre quand nous serons arrivés et que tu vas enfin connaitre ça... »

Cette fois, Divine fut encline à croire sa maîtresse sans détour, quoi qu’il fallait dire qu’elle avait tout intérêt à boire ses paroles qui étaient sa seule possibilité de délivrance face à son calvaire qu’elle ne savait combien de temps elle pourrait endurer. Et puis, son esprit était tout sauf clair, sa cécité lui faisant remplacer le noir qui emplissait ses yeux par toutes sortes de pensées lubriques qui ne laissaient que très peu de place pour la réflexion.

« Qui es tu ? Quel est ton nom ? Que veux tu ? »

« J-Je suis vot-tre esclaave, Diviiiiine Karlb-erg, Maîtr- »

Sa maîtresse réitéra sa question sans attendre la fin de la réponse encore incomplète, mais précisa sa pensée quant à l’identité de Divine au creux de son oreille, son souffle sur cette zone pourtant si peu érogène assez pour faire se contorsionner de plaisir la jeune femme, même si ça n’était de loin pas assez pour satisfaire ses envies qui allaient crescendo.

« Non...Tu n'es pas Divine...Tu es une esclave comme les autres, tu n'as pas de nom, tu n'es personne, tu es ma pute...Oublie ce nom, maintenant tu es l'Esclave 93. »

L’annonce, unilatérale, fit verser quelques larmes à la favorite, qui ne parvinrent cependant pas à s’extraire de son masque, quoiqu’il était évident de par le tremblement de sa voix et ses sanglots qu’elle pleurait. C’était bien évidemment une combinaison de plusieurs choses : Sa torture, d’abord, ses seins ayant finalement atteint le point où son lait était présent en telle quantité qu’ils étaient légèrement gonflés et que le liquide parvenait malgré tout à se frayer douloureusement un chemin à travers ses tétons durs comme la pierre, alors que la cyprine de son intimité ruisselait le long de ses cuisses en une myriade de petits filets. Mais bien sûr, qu’on lui renie sa propre identité, elle qui avait mérité le privilège de porter le nom de la maison Karlberg, arrivait même à travers toutes les pensées lubriques qui traversaient et tourmentaient son esprit, à l’affecter profondément. Pour ne rien arranger, pleurnicher était un acte grave chez une favorite, trahissant leur propriétaire en lui faisant savoir que leur traitement était trop, même pour une esclave formée à la servitude inconditionnelle. Honteuse, Divine eut le réflexe idiot de tenter d'apporter ses mains à son visage, doublement inutile de par le fait que même si ses bras avaient pu bouger de plus de quelques centimètres, ils n'auraient pas été capables d'essuyer ses larmes à travers son masque. Inconsolable, à la fois incapable de se retenir de pleurer, et lamentant honteusement le fait qu'elle le fit après coup, achevant toute perspective de la calmer, la favorite parvint malgré tout à servir sa maîtresse en lui répondant :

« Je...Sanglots...S-suis...Votre es-esclave...Quatre-vingts...Trois ? Maîtr- »

Manquant la marque de si peu, Divine se vit répéter sa nouvelle identité, sans aucune compassion ou considération pour le fait qu’elle avait pourtant bien compris où voulait en venir sa propriétaire. Elle maudit son erreur pendant tout le temps qu’il fallut à Rachele pour répéter l’entièreté de sa phrase, chaque seconde semblant une torture savamment mise au point par la Sicilienne, même si en vérité, le voyage vers le Rachele’s n’allait pas magiquement être raccourci par une bonne réponse. Se préparant à sa nouvelle chance, la favorite reprit son souffle pendant un moment pour s’assurer que cette fois, elle réussirait, ses lèvres mimant « 93 » durant chaque instant.

« Je suis....Vo-otre Esclave 93, Maîtreesse... »

Elle y était finalement arrivé, à quelques distorsions dues à son calvaire près, mais avait oublié l’autre partie de la question, qu’on lui rappela aussitôt, mécaniquement.

« Qui es tu ? Quel est ton nom ? Que veux tu ? »

Divine sanglota quelques instants devant la cruauté de sa maîtresse, mais arriva à se reprendre pour en finir, du moins, croyait-elle.

« Je souhai- Elle se ravisa, sachant que toute imperfection la ramènerait invariablement à la case départ. Je s-suis votre Esclave 93, Maîtresse, et sou-souhaiterais que vous me trayiiez, je vous en supplie... »

Bien évidemment, elle aurait voulu quémander bien plus que cela, mais n’osa pas prétendre à d'avantage que cette maigre demande, consciente que tout ceci était au mieux un test, au pire, un piège, ce que Rachele confirma sans tarder.

« Tu ne veux rien esclave, arrête de penser ou de réfléchir comme une personne, tu es un objet maintenant, un jouet sexuel, un sex-toy, une poupée, et aucun de ses objets n'a de volonté pour quoi que ce soit. »

Presque attendue, cette réponse n’arriva que loin de l’impact qu’avait eu la nouvelle identité de l’Esclave 93, même si ça n'arrangea pas son cas alors qu'elle continuait de pleurer. Cependant, il fallut tout de même quelques longs instants à la favorite pour qu’elle retrouve assez ses esprits, son souffle, et le contrôle de son corps, pour arriver à répondre plus qu’un tas incompréhensible de mots interrompus par ses gémissements incontrôlés, tantôt motivés par sa frustration sexuelle, tantôt par sa tristesse, si ce n'est, union étrange, les deux.

« J-je suis votre Essclave 93, Maî-Maîtresse, et je n-ne suis que votre ob- Sanglots - objet, Maîtresse... »

Sa disgrâce consumée, Divine, même si elle s'était maintenant avouée Esclave 93, baissa honteusement son visage masqué vers le sol de la limousine, calmant doucement ses sanglots alors que ses gesticulations s'étaient calmées - sans totalement s'arrêter, quelques spasmes nerveux l'animant par moments - malgré des désirs et un déconfort toujours aussi féroce, mais n'ayant tout simplement plus ni le courage ni l'énergie de lutter, se résolvant à son sort, consciente que rien de ce qu'elle faisait, si ce n'était un ordre de sa maîtresse, ne la sauverait de son tourment. Piteusement, sa cyprine continua néanmoins de ruisseler le long de ses cuisses pour se déverser dans ce qui, maintenant, aurait bien pu en être une mer à ses pieds, alors que son lait commençait à goutter du bas de la courbe ferme de ses seins jusqu'au sommet de ses jambes, se mêlant au nectar de son plaisir ainsi que sa sueur qui faisait briller son corps tout entier, le sublimant malgré que ça signifiait son calvaire atroce.

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Centre-ville de Seikusu / Re : La Divine Esclave [Divine Karlberg]
« le: mercredi 09 août 2017, 13:12:37 »
La sensation de dépossession de son corps - au delà du plan « légal », l’esclave ne le possédant déjà pas à proprement parler - en était une affreusement gênante, surtout pour Divine qui n’avait aucune idée de ce qui lui arrivait, ayant l’impression que son corps s’était endormi « debout » alors que son esprit restait alerte. Il ne lui fallut cependant que quelques instants pour comprendre que ce n’était que le contrôle de sa maîtresse, ce qui la vexa presque, imaginant qu’elle ne lui faisait pas confiance pour être docile et obéissante sans cette « assurance ». Les paroles de celle-ci confiant un goût pour la théâtralité lui revinrent cependant vite à l’esprit, et elle devina qu’elle l’avait immobilisée de la même manière qu’un autre propriétaire lui aurait ordonné de se plaquer au sol ou bandé les yeux ; Tout ça n’était qu’une mise en scène pour cémenter la relation de pouvoir qui liait les deux femmes.

Cela n’enlevait cependant pas l’inconfort de la situation, même si cesser de lutter contre le contrôle, ce qu’avait fait l’esclave dans une certaine panique pendant les quelques premiers instants, allégea son malaise. Comprenant qu’elle ne se devait que d’endurer, Divine concentra son attention sur ce qui se passait autour d’elle, ce qui semblait d’ailleurs être un des buts de la manœuvre ; Madelyne rapprochait son « trône », celui sur lequel elle avait accueilli son esclave, et duquel elle semblait contente de la toiser, même si cette fois la favorite était à proprement parler agenouillée devant elle.

Il ne fallu pas longtemps à la jeune femme pour comprendre que la position du fauteuil, répondant évidemment aux souhaits exacts de l’esprit de sa maîtresse, plaçant sa botte à seulement quelques centimètres des lèvres de la favorite, n’était pas un hasard ; Même en seulement ces quelques minutes, elle la connaissait déjà trop bien pour y croire. Lorsqu’elle retrouva un usage limité de son corps - seulement sa tête, qui retomba au moment où sa propriétaire la « lâcha » - elle expira soudainement, son souffle glissant contre le cuir parfaitement ciré qu’on lui présentait. Cependant, alors qu’elle se serait presque immédiatement portée à l’exercice, le reste de son corps ne lui obéissait pas encore, et il lui manquait une distance frustrante par sa petitesse pour venir lécher la botte si évidemment mise en évidence.

Divine avait à peine senti la clef qui trônait sur elle s’envoler, ne réalisant sa disparition que lorsqu’elle réapparut entre elle et le visage de sa maîtresse qu’elle fixait en attente d’instructions, se faisant au lieu de ça d’abord surprendre pas ses bras qui retombèrent brusquement, bien que bientôt les paroles attendues arrivèrent.

« Puisque tu es à genoux, profite-en pour me lécher le pied. »

Il n’en fallait pas plus pour que la favorite entame la tâche qui lui était évidemment réservée depuis un moment déjà. Divine se pencha délicatement en avant, usant de ses bras à l’usage nouvellement retrouvé pour tenir ainsi, ceux-ci enserrant d’une manière tout sauf accidentelle sa poitrine et la mettant encore plus en valeur aux yeux de sa maîtresse qui profitaient déjà pourtant d’un angle de choix. Sans honte ni dégoût, sa langue humidifia ses lèvres pour ensuite les apposer contre la surface lisse, allant et venant sur la longueur du haut de son pied, ne cherchant pas à couvrir beaucoup de la matière, se cantonnant à de petits mouvements de va-et-vient, consciente que c’était l’acte et non son très maigre côté utilitaire qui importait. La seule variation dans les plaisirs que se permettait Divine était de temps en temps tourner sa tête et, l’espace d’un instant, décoller ses lèvres pour les réappliquer en un baiser, montrant qu’elle ne faisait pas non plus ces gestes comme une automate dénuée de passion, même si elle devait avouer dédier une grande partie de son attention aux paroles de sa maîtresse, comme il se devait, la fixant du regard - mais ne le plongeant pas non plus dans celui de sa propriétaire, préférant ses lèvres hypnotisantes.

« Tu noteras vite que le manoir est vide, Divine. Il n’y a que toi, moi, et nos gardes, que je te montrerai plus tard. Autant te dire que cette grande maison vide peut être très angoissante, mais ne t’inquiète pas, je compte la remplir progressivement. Vois-tu, la magie ne m’est pas inconnue. Je suis moi-même une redoutable magicienne, mais surtout, avant tout, une puissante télépathe. Les petits tours que je viens de te montrer devraient t’en convaincre. Toi, ma chérie, tu es tellement soumise que ton esprit est une porte ouverte à n’importe quel télépathe. Je peux contrôler ton corps sans peine, et, si je le voulais, tes pensées également... Et c’est quelque chose qui m’enchante et m’inquiète à la fois. »

La favorite était enchantée par ces paroles ; « nos gardes », et la solitude qui la liait à sa maîtresse, même si elle avoua que ce n’était que temporaire. Une favorite était par essence jalouse et possessive, aussi antinomiques ces défauts, ou plutôt qualités, pouvaient sembler pour une esclave, l’entièreté de son rôle étant après tout de s’accaparer les faveurs de celui ou celle qu’elle sert, et l’absence de compétition était une occasion rêvée de se « placer » ; A cela, bien sûr, il fallait ajouter sa confiance voire orgueil qui lui dictait que si quelqu'un devait s'occuper du bien-être de leur propriétaire, ce devait être elle. En outre, que déjà Madame Pryor use du « nous » était une marque de proximité voire affection, peut-être exagérée cependant par l’esprit de sa servante qui accordait évidemment une importance démesurée à chacun de ses mots, tout comme à sa personne elle-même.

Que sa propriétaire soit magicienne n’était évidemment pas une surprise, quoi que c’était sûrement parce que la nuance entre magie et télépathie échappait quelques peu à Divine. Que Madelyne lui confie que son esprit était d’une grande faiblesse, en tout cas face aux intrusions psychiques, fit ressentir une once de honte à son esclave, qui avait l’impression qu’on lui avait avoué son premier manquement, quand bien même il n’était pas réellement attendu d’elle qu’elle sache résister à ce genre d’assaut.

« Tu es ma favorite, Divine. Ceci signifie que tu seras comme mon bras droit. Nous dormirons ensemble, nous prendrons nos bains ensemble, et on baisera jusqu’à plus soif tous les jours. Mais il va aussi falloir que je t’endurcisse, que je t’apprenne à protéger ton esprit contre toutes les incursions, sauf la mienne. Vois-tu, tu auras beaucoup d’obligations ici. Satisfaire mes appétits sexuels, bien entendu, mais aussi veiller à l’entretien et à la propreté de ma maison, et, de manière plus générale, me seconder. Alors, il va bien falloir que je m’assure que ton esprit n’appartienne qu’à moi. Rassure-toi, mes leçons ne seront pas difficiles. »

Madelyne continua à donner de l’importance à sa favorite, même si elle était peut-être un peu mal placée, dans ce cas, car malgré leur immense valeur, même au sein de la gamme de luxe établie par les Karlbergs, ces esclaves n’avaient jamais appris à user d’autorité, n’en possédant même aucune, même pas sur les plus basses de leurs pairs, entretenant chez elle la soumission et dépendance envers leurs supérieurs. Pour sa maîtresse, cependant, Divine se jura qu’elle apprendrait et ferait de son mieux, ce pour quoi les promesses de sa propriétaire n’étaient pas de maigres encouragements.

« Je n’ai encore jamais eu de favorite, ma chérie, alors je compte sur toi pour être à la hauteur de mes espérances. »

Profitant d’une pause dans le discours de Madelyne, Divine laissa ses lèvres glisser jusqu’au bout de la botte de celle-ci pour, l’espace d’un instant, s’en défaire.

« Je ne vous décevrai pas, Maîtresse, je vous le promets. »

Déclara naïvement la favorite, retournant immédiatement à sa tâche puisqu’on ne lui avait pas encore ordonné d’arrêter. Lui faisant craindre qu’elle n’ait à être punie pour ses paroles dénuées de permission, quoi que le doute ne dura qu’un instant, on lui ordonna de cesser son œuvre.

« Relève-toi. »

Divine ne perdit évidement pas un instant pour obéir, redevenant droite, ce qui lui donna une impression étrange alors qu’elle était maintenant plus haute que sa propre maîtresse, quelque chose de presque contre-nature pour l’esclave, n’arrivant cependant à cacher une certaine admiration pour la vue plongeante que cela lui procurait sur Madelyne. Celle-ci, sans défaire le haut de la tenue de sa favorite, accéda à un de ses seins, plus précisément celui auquel elle avait déjà accordé ses attentions il y a peu, en extrayant un peu de lait, même s’il aurait été plus précis de dire que son manque de traite en avait expulsé quelques gouttes.

« Hum... Ton « lait aphrodisiaque », je suppose. »

N’osant prendre la parole pour si peu, la jeune femme acquiesça simplement de la tête, alors qu’une main se plaça dans son dos pour lui demander de s’approcher, ce qu’elle fit encore une fois sans que sa maîtresse n’ait à beaucoup l’aider. Sans aucune protestation, elle laissa Madelyne placer une main sur ses fesses, s’y enfonçant légèrement alors que le fin tissu de sa jupe épousait ses formes comme s’il n’était même pas là, et ne résistant pas le moins du monde à la force qu’imprimait en elle sa propriétaire, s’approchant un peu plus, son pelvis légèrement en avant alors qu’elle se retenait de laisser sa poitrine empiéter plus sur l’espace personnel de sa maîtresse, déjà bien proche. Bien évidemment, qu’elle vienne ensuite lécher le lait de celui-ci rendit cette considération assez inutile l’instant d’après.

« Est-ce que tu allaites beaucoup ? Et, dis-moi... Pendant que je vais boire ton délicieux lait... Parle-moi de tes fantasmes. Je sais que tu es vierge, mais la maison Karlberg a dû veiller à ton éducation sexuelle, en te montrant divers choses. Qu’est-ce qui t’a le plus attirée ? Effrayée ? Fellation ? Sodomie ? Toi en train de pénétrer ta future Maîtresse ? Dis-moi ce qui t’attire le plus... Et inutile de me mentir, petit ange. »

Avant même que Divine n’arrive à formuler de réponse, Madelyne vint récolter son lait, l’empêchant de retenir un discret gémissement alors qu’une ses mains - celle qui n’avait à déranger la traite de sa maîtresse pour ce faire - remonta à son visage pour l’étouffer, apposant le dos de sa main à ses lèvres. Elle resta ainsi quelques instants, pensives ; Tout ceci était une question qu’elle ne s’était jamais formellement posée, mais que sa propriétaire le fasse lui imposait d’y réfléchir proprement, et surtout de confier ce tabou. Elle délaya un instant la seconde question en répondant à la première.

« Oui, je peux facilement produire un verre de lait par jour et par sein si on les « stimule » régulièrement comme vous le faites...Si l’on ne me traie pas tous les quelques jours, ça devient dérangeant... »

Pendant ses errances mentales, tentant de se souvenir de chaque « classe » qu’on lui avait dispensé, Divine hésita à prévenir Madame Pryor que boire autant de son lait la rendrait certainement assez « penchée » sur la chose pour un bon moment, mais elle se ravisa en se disant qu’elle le savait certainement pertinemment, et que sinon, elle lisait probablement de toute façon son esprit et venait de l’apprendre. Rassemblant son courage, elle finit par répondre à la question, pressée par les yeux qui lui semblaient inquisiteurs de Madelyne, écartant sa main de ses lèvres pour lui faire rejoindre l’autre dans son dos, prenant soin de ne pas déranger celle qui empoignait ses fesses, et présentant sa poitrine indéfendue à sa maîtresse.

« Je pense que...Ce qui m’a le plus attirée est le sperme, Maîtresse...J’ai « répété » tant d’actes et de position, les ai pratiqué sur des mannequins, mais rien ne m’a jamais autant intéressée que le sperme qui en serait sorti s’ils avaient été vrais...Comment il m’aurait remplie, dans n’importe quel orifice, ou recouverte... »

Avoua Divine à sa maîtresse, ne révélant cependant quelque chose qui pouvait se « deviner » dans son esprit, à savoir qu’elle préférait de loin qu’on s’attarde sur son intimité ou ses lèvres que sur son cul, qu’elle s’imaginait réservé aux punitions selon une rumeur qui avait circulé au manoir Karlberg, même si dire qu’elle haïrait son utilisation à un niveau plus charnel serait une grossière erreur, quoi qu'elle ne le sache évidemment pas. Malgré que c’était sans doute décevant, pensa-t-elle, d’entendre qu’elle ne pouvait réaliser elle-même le fantasme de son esclave - ignorant que la télépathe connaissait un sort semblable à celui qui lui donnait elle-même une verge, et qui la comblerait de plaisir alors que sa maîtresse adulée pourrait la pénétrer - elle lui avait demandé d’être honnête, et c’est ce qu’elle fut. Elle n’en avait cependant pas terminé, et sa propriétaire le savait visiblement, la pressant encore du regard alors qu’elle suçait son lait avec une telle voracité qu’il faudrait bientôt qu’elle change de sein si il lui en restait le goût.

« J’ai aussi beaucoup apprécier me servir de mes doigts et de ma langue, quel que soit l’acte... »

Sur ces paroles, que Divine n’osa pas faire plus explicites, Madelyne put aisément lire en son esprit ses pensées se concentrer sur sa propre intimité, couverte d’un pagne de cuir. Elle pouvait la voir s’imaginer en train de l’écarter pour délicatement venir lécher la perle de plaisir de sa propriétaire alors qu’elle glissait une main autour d’une de ses jambes pour délicatement venir gracier son anus de quelques caresses avant d’y glisser quelques doigts quand elle l’estimerait prêt, comme on le lui avait appris, alors que l’autre main libre de la favorite venait au renfort de ses lèvres et sa langue au sein de l'intimité de sa maîtresse. Mais encore une fois, l’esclave n’avait pas encore dit toute la vérité.

« Cependant, je dois avouer que je n’aime pas beaucoup l’idée de vous pénétrer, Maîtresse... »

Toutes des femmes élevées par des hommes, et le plus souvent, il fallait le dire, pour des hommes, les esclaves des Karlbergs associaient très souvent inconsciemment la verge, en particulier si elle pénétrait - seul acte qu’une de ces esclaves ne pouvait commettre et seulement recevoir - avec la domination, et même si Divine avait été exceptionnellement dotée d’une de par sa nature luxueuse, et que sans doute bien de ses acheteurs potentiels auraient apprécié la possibilité, Madelyne comprise, elle ne pouvait éloigner la pensée qu’il était contre-nature pour une favorite de pénétrer sa propriétaire. Elle était moins hostile à la pensée de simplement posséder une verge, si c'était simplement une autre façon de lui faire l'amour à elle, mais n’appréciait pas totalement l’idée pour autant, quoi qu’il fallait l’avouer, elle n’en avait jamais à proprement parler « portée » une, sa ceinture de chasteté ayant toujours empêché l’utilisation - en tout cas l’utilisation sûre - du sortilège, qui lui aurait été interdite de toute façon de par le besoin de garder sa virginité en tout point.

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Centre-ville de Seikusu / Re : La Divine Esclave [Divine Karlberg]
« le: mercredi 09 août 2017, 01:34:33 »
« Ah oui ? Alors, la traversée de ma cour ne t’a pas effrayé ? »

Divine devait avouer que ces « choses » n’avaient pas été rassurantes, tout comme la cour toute entière, à vrai dire, animée par des ombres mues par le vent froid et les cliquetis de ces rires aux origines sombres et inconnues. Mais la favorite était loin d’avoir une conscience exacte du monde extérieur et de ses dangers, n’ayant pour ainsi dire jamais quitté le manoir Karlberg avant il y a quelques jours pour venir au Japon, ce qui lui donnait une forme spécifique de courage qui n’était en réalité qu’une ignorance béate.

Là-bas, lever la main sur elle était, selon que la personne le faisant était un homme libre ou une femme esclave, alternativement totalement mérité - du moins dans son esprit manipulé depuis la naissance - ou puni assez sévèrement pour que ça n'arrive jamais ; Autant dire que pour Divine, « violence » n’était qu’un des multiples synonymes de « manquement », et qu’en l’occurrence, elle avait l’orgueil pas totalement démérité de se penser irréprochable, et en conséquence à l'abri de tout danger. Pour une favorite, la vie était simple et ordonnée, tout le contraire du monde extérieur et sauvage pour lequel elle n’était de toute façon pas faite, ni par dessein, ni par nature.

« N’aie pas peur, Divine, tu verras que je suis une femme assez théâtrale. Mais tu n’as rien à craindre de ta Maîtresse, tant que tu me restes fidèle et dévouée. »

Sans le savoir, Madelyne avait elle-même répondu à sa question précédente : Divine ne craignait que de décevoir, car c’était précisément la pire chose existant dans son monde limité et vu à travers un prisme aussi lourd qu’épais. Cependant, elle fournit aussi une réponse à son esclave qui, sans oser divulguer sa question, seule la curiosité de sa maîtresse valant la peine d’être assouvie, se demandait le sens de cette mise en scène. Elle-même, par son élevage, était à même de comprendre le besoin d'aller au delà de la praticité ; Si elle était une favorite et pas une simple et basse servante, c'était précisément parce qu'elle avait su comprendre que pour l'aristocratie qui pouvait espérer payer son prix, les apparences, le genre, le panache étaient d'une importance capitale.

« Redresse-toi, maintenant, laisse-moi observer celle que j’attends depuis plusieurs jours. »

Aussitôt l’ordre donné, Divine laissa retomber sa jupe, cachant à nouveau sa ceinture de chasteté, mains jointes au creux de ses cuisses, alors qu’elle se refit aussi droite que possible, allant même jusqu’à avoir la pointe d’un port altier - un trait rare chez une esclave, même punissable pour la plupart - même s’il portait la marque de sa soumission par un visage légèrement incliné en avant, en déférence. Malgré que par essence bien moins liée par les réalités du statut d’esclave que la plupart, une favorite en restait une, et porter quelques atours de la fierté leur était permis ; Les porter tous, inadmissible. Bien entendu, favorite parmi les favorites, Divine savait jouer de son statut, et pour quelqu'un de prêt à la laisser "jouer" de son jeu, elle pouvait parfois même faire oublier que sa chaire avait un prix, et que son collier, même d'or, avait de quoi être attaché à une laisse.

Divine, sans oser plonger son regard dans celui de sa maîtresse, ce qui aurait été un affront, le garda cependant sur celle-ci, admirant sa démarche alors qu'elle avançait vers elle. Sa première assertion que Madelyne était magnifique n’était pas erronée, loin de là, et elle avait une allure qui allait de paire, sachant jouer de ses formes à chaque pas. Il n’en fallut pas plus pour sceller les désirs de son esclave, qui déjà louait le destin de l’avoir faite tomber dans les mains d’une si exquise maîtresse. Les mouvements de sa propriétaire lui permirent aussi de mieux distinguer ses vêtements, en particulier la façon dont ils bougeaient autour de leur porteuse, au lieu du contraire ; Encore une fois, il semblait que sa maîtresse préférait le style à la praticité, quoi qu'à y penser, ses atours semblaient aisés à ôter du chemin de parties bien précises de son anatomie.

Bien entendu, ses rêveries, de même que sa position volontairement soumise, s’évaporèrent quand Madelyne vint déposer quelques doigts sous son visage pour la faire le relever, n’ayant qu’à peine besoin d’y imprimer son geste pour que la jeune femme suive, ne montrant aucune résistance si ce n'est assez pour savoir quand était assez. D'aussi près, le fait que Madame Pryor était plus grande que son esclave de plusieurs bons centimètres devenait évident, la forçant à lever les yeux pour les poser sur son visage. Apercevant un sourire se dessiner sur la bouche de sa maîtresse, Divine le lui rendit de ses lèvres dorées par son « rouge » à lèvre alors qu’elle retenu un soubresaut lorsqu’une main se posa sur son épaule, en descendant ensuite en une longue caresse.

Lorsque la main de sa maîtresse vint à son sein, elle extrait involontairement un peu de son lait lorsqu’elle pinça son téton, humidifiant légèrement sa belle robe ; Il n’en fallait que très peu pour causer la lactation de Divine, n’ayant, en prévision de ce moment, pas été « traite » depuis un long moment.

« Tu es magnifique, vraiment... Souvent, on utilise les photos ou les vidéos pour embellir les femmes comme toi, mais... Les photographies ne rendaient tellement pas hommage à ta beauté. »

Ce genre d’attention était un nectar dont les favorites se régalaient, et il ne laissait de toute évidence pas Divine indifférente, ses pupilles s’écarquillant, comme si toute son attention était réclamée par l’appréciation de ces simples gestes et mots, une pointe de pourpre s’immiscent dans ses joues, simple réponse à la flatterie qui, de la bouche d'une créature elle-même aussi divine que sa maîtresse, semblait surréelle, ainsi que ses iris, ce qui, si Madelyne se souvenait, était une conséquence de la quantité impressionnante de magie fluant à travers l’esclave ; L’énergie dégagée se manifestait en ses yeux lorsque ses désirs s’éveillaient, ceux-ci étant de très près mêlés aux nombreux ensorcellements dont elle faisait objet.

Quand Madame Pryor s’approcha pour embrasser son esclave, celle-ci se livra à l’exercice avec une dévotion à la fois pratiquée et sincère, ses yeux se fermant alors qu’elle avançait son visage pour rejoindre celui de sa maîtresse. Divine se laissait cependant simplement faire, ne faisant que répondre plutôt que de faire monter l’enjeu de leur baiser ; Non pas qu’elle ne sache pas en quoi consistait une embrassade passionnée, ni qu’elle manque d’envie ou compétence pour le geste, même sa passivité étant exécutée avec un certain talent, mais il n’était tout simplement pas de son rôle de mener la danse.

Alors, quand Madelyne vint pénétrer la bouche de sa favorite, ce ne fut pas une surprise pour celle-ci qui connaissait les pas de cette valse, et elle accueillit autant de son organe en elle que sa maîtresse enfonçait. À noter que, effet secondaire de l’enchantement de sa bouche pour qu’elle fonctionne presque comme une seconde intimité, ce simple baiser faisait doucement naître en elle un désir et plaisir bien plus que platonique pour sa propriétaire, ce que ses caresses, qui se faisaient de plus en plus insistantes, n’arrangeaient pas le moins du monde.

Lorsque Madelyne en eut fini avec son baiser, son esclave arriva à peine à reprendre sa contenance, ses lèvres béatement encore légèrement écartées, comme si elles suppliaient pour plus, alors qu’un peu de leur couleur maculait celles de Madame Pryor, leurs embrassades trop passionnées pour laisser son « rouge » intact. La favorite ne put retenir le début d’un sourire en pensant que cela devait vouloir dire que sa propriétaire était douée de sa langue et lèvre, ce qu’elle ne pouvait pas infirmer.

« Délicieuse... »

À son plus grand regret, la caresse du sein de Divine s’arrêta, même si elle lui fut compensée par un compliment qui valait plus que tous ses honneurs faits d'or réunis. Voir sa maîtresse opérer le geste carnassier de se lécher les lèvres fit frémir son esclave de désir, lui faisant espérer que bientôt ses pulsions, pernicieusement amplifiées par divers enchantements, seraient assouvies, même si les mains de sa propriétaire enserrant son visage furent assez pour la rappeler à l’ordre et lui faire concentrer son esprit sur ses paroles plutôt que les myriades d’autres actes que pouvaient commettre ses lèvres.

« Avant que je ne te baise sauvagement dans toutes les pièces de mon manoir, dis-moi... Qu’est-ce qu’une esclave adorable comme toi sait faire ? »

La première partie de la phrase manqua d’éclipser la seconde, même s’il fallut quelques instants à Divine pour répondre. Non pas que son esprit soit totalement voilé par ses désirs, mais les mots d’une favorite étaient souvent difficiles à choisir, l’amour de la belle formule et de la réponse exacte et concise étant inculqués en elle. En l’occurrence, elle hésita un instant à citer ses compétences moins charnelles, mais il lui sembla finalement évident que ce n’était pas ce que sa maîtresse attendait - sans parler d’elle-même. Ce faisant, Madelyne pouvait admirer son esclave bouillir d'excitation après sa promesse, sans même avoir besoin de recourir à une quelconque télépathie pour cela.

« J-J’ai été formée à la réalisation et l'utilisation d'onguents pour divers massages...Ainsi que dans tous les actes enseignés au sein de la maison Karlberg...Que ce soit l’art oral, les positions pour le sexe vaginal ou anal, Maîtresse...Et ai reçu des enchantements pour pouvoir servir au mieux vos souhaits, qu’ils soient des pénétrations...« extrêmes », de boire mon lait aphrodisiaque, ou que je vous pénètre moi-même. »

Disant ces mots avec hésitation, Divine rougissait légèrement, même si l'empourprement de ses yeux, qui avait progressé depuis tout à l'heure, trahissait ses envies les plus profondes ; Sa dernière mention parut lui être particulièrement honteuse, ce qui pouvait aisément s'expliquer par la « contre-nature » de l'ensorcellement, d'autant que, peut-être Madelyne, en tant que magicienne, le savait, ajouter un membre à quelqu'un était souvent un sentiment très étrange, d'autant plus une verge, qui se prête aisément à des sensations intenses. Il était d'ailleurs certainement assez décontenançant de voir une favorite,  esclave à la vocation très sexuelle montrer de pudeur en disant ces mots, mais beaucoup des clients de la maison Karlberg appréciaient en réalité le sentiment de briser les tabous de leur favorite, ce qui les fit rapidement inculquer cette honte en leurs produits.

Divine prit alors l’initiative de s’agenouiller devant Madelyne, posant tour à tour ses genoux à terre, lui donnant une taille très évocatrice face à sa maîtresse, tout en relevant cependant ses mains bien au dessus de sa tête inclinée et les ouvrant, alors qu’elle les avait gardé fermés depuis son arrivée, pour présenter un objet très spécial : La clef de son collier ainsi, peut-être plus important en l’instant présent, que celle de sa ceinture de chasteté. La tête baissée, comme pour présenter son laurier d’or qui témoignait de tous les talents dont elle venait de se vanter, Divine ajouta :

« Il vous suffit de souhaiter, et je me plierai au moindre de vos désirs, Maîtresse. »

Il y avait plusieurs étapes hautement symboliques dans la relation entre une favorite et sa maîtresse : La première révérence, la présentation de sa clef, l'ouverture de sa ceinture de chasteté, et l'inauguration de chacun de ses « talents charnels ». Madelyne semblait décidée à brûler chacune de ces étapes en un temps record, et ça n'était pas pour déplaire à Divine qui s'embrasait de désir pour elle à chacune de ses paroles plus lascives que la précédente, et chacun de ses gestes plus voluptueux que celui qui venait avant. Peut-être l'unique concession que la favorite aurait faite - eut-elle été plus qu'une esclave dont la voix s'efface devant celle de sa maîtresse, du moins - à ses désirs les plus pressants, que la couleur violacée de ses yeux trahissait, aurait été un massage, en particulier un utilisant une recette à base d'huiles essentielles communes et qui se prêtait particulièrement aux préliminaires, non seulement pas ses mouvements se voulant érotiques, mais par la nature même de l'onguent qui, correctement réalisé et appliqué, décuplait le plaisir charnel reçu pendant les quelques heures à venir.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Moins que rien [PV Divine]
« le: lundi 07 août 2017, 16:41:41 »
Durant son enchère, la curiosité de Divine la force à balayer la salle de ses jolis yeux, ce que, durant les dizaines de répétitions de cette cérémonie à la valeur à la fois traditionnelle et plus bassement économique, nul n’avait empêché, signe que c’était quelque chose qu’on attendait d’elle. En vérité, mais la favorite ne le savait pas, ces regards furtifs n’étaient pas autorisés pour satisfaire sa curiosité en quoi que ce soit, mais bien pour amuser et titiller les sens de l’assemblée - point là d’un autre privilège accordé à ces esclaves de luxe.

En effet, il serait naïf pour les Karlbergs de prétendre que les enchères de Divine et de ses pairs n’étaient pas l’occasion pour beaucoup de poser les yeux sur la chair fraîche et attirante d’une favorite ; Il suffisait de voir tous ces gens qui, de par leurs racines familiales, ou un passé plus glorieux que leur présent, avaient connaissance de ce jour, mais pas les moyens d’en repartir comblés. Ces « spectateurs » n’étaient pas là pour enchérir, mais simplement pour profiter de la représentation, et beaucoup, dans cet esprit théâtrale et pervers, aimaient piquer les favorites de regards lubrique et autres dérangement - C’est bien pour eux que l’insistance est mise sur l’interdiction de toucher les esclaves.

Évidemment, il n’est pas vraiment dans l’intérêt des Karlbergs d’entretenir de telles pratiques qui au plus ne leur apportent rien, au pire distraient les favorites ; Cependant, certains de ces « spectateurs-acteurs » se trouvaient effectivement être de leurs clients, et juste pour ceux-ci, Divine, comme ses pairs, devait balayer la salle du regard. Plus solennellement, il convenait évidemment que les favorites adressent au moins un regard à leur futur propriétaire, même brièvement, avant qu'elles ne soient achetées, d'autant qu'un simple regard pouvait faire naître des passions - Les esclavagistes ne perdaient que très rarement le sens des affaires.

Bien sûr, elle n’accordait l’attention de ses yeux naturellement superbes mais qui plus est savamment maquillés que pour quelques instants à chaque convive, mais l’important était que chacun ait la chance de gracier l’esclave de son « message » personnel. Certains mimaient, le plus souvent sans suite, un type ou un autre de faveur sexuelle, alors que d’autres, plus raffinés, ou plutôt moins barbaresques, choisissaient un discret et bref signe de leur convenance, comme un coup de langue à l’adresse de la favorite, ou un clin d’œil.

Aucun n’arrive cependant à décontenancer Divine qui a subi de telles tentatives, et même pire, durant bien des répétitions, par les esclaves plus « basses » qu’elle qui servaient de public et, souvent, comme envers toutes les favorites, mais surtout elle, favorite parmi les favorites, ne ménageaient pas leur haine jalouse.

Une des performances qui la perturbèrent plus que de moyenne, cependant, fut celle d’une femme qui se tenait au premier rang. En effet, là où la plupart des gestes se voulant offensant que Divine recevait n’étaient que ça, le rictus de la Sicilienne semblait sincère et même presque naturel, comme s’il n’était pas un masque mais très justement ce qui se trouvait sous son masque habituel et que, dans cette assemblée d’esclavagistes, elle pouvait laisser tomber sans peur. Pour elle, la favorite fit rapidement sauter son regard à la personne suivante, ne laissant paraître son incompréhension de ce qu’elle venait d’entrevoir, et manquant, de par la foule qu’il lui restait à « admirer », son rire narquois à la mention des préférences de Divine, et ses quelques réactions prochaines, sans doute pour le mieux, la nature d’une favorite étant loin de l’affrontement.

Quand viennent les enchères elles-mêmes, l’attention de Divine ne fait qu’aller et venir entre les différentes personnes qui se partagent à tour de rôle sa propriété temporaire. N’arrivant à déposer ses yeux sur quelqu'un qu’un très bref instant avant qu’une autre main se lève et ne réclame ses droits, elle s’attelle cependant à les juger un par un, se demandant ce qu’il serait de vivre avec eux ; Certains ne la tentent que très peu, alors que d’autres piquent son intérêt et reçoivent ses faveurs qu’elle se garde cependant, évidemment. Par moment, aller d’un acheteur potentiel - même si certains, surtout au début, malgré leur enchère, n’ont simplement pas le calibre financier pour réellement l’emporter - à un autre place Rachele sur le chemin du regard affolé de Divine. Bien entendu, l’esclave ne s’en rend pas compte, extatique dans ce moment si important de sa vie, culmination de son passé et clé de voûte de son futur, mais chaque fois que ne serait-ce que pour un millième de seconde, le rictus de la Sicilienne s’imprime inconsciemment dans son esprit, il la hante un peu plus.

Au final, tous ces jugements hâtifs et bassement superficiels s’avèreront seulement vains, car celle qui deviendrait sa maîtresse réserva son enchère pour la fin, même s’il serait plus approprié de dire que son enchère était la fin, pour des raisons inconnues à Divine et sans doute pas réellement compréhensibles par l’esclave qui n’avait que très peu conscience de ce genre de réalité ; Simplement et naïvement, elle se dit que la somme pour laquelle elle « partit » était trop haute pour le reste de l’assemblée, malgré qu’elle était en réalité assez basse pour une favorite de son calibre, n’ayant pas non plus conscience de la valeur de l’argent qui servait à l’acheter, comme toute esclave, ne recevant ni n’usant d’aucune monnaie si ce n’est son corps et ses services.

Cela força bien évidemment l’attention de Divine à se concentrer sur cette mystérieuse Sicilienne, même si, alors que le maître de cérémonie confirmait longuement sa victoire, elle n’en voyait que le dos - et quel dos, se dit-elle, maintenant qu’elle laissait aller son regard à plus que simplement son visage. À bien y penser, la tenue de cette femme supposément aristocratique, en tout cas au sommet l’échelle sociale, étant plus révélatrice que celle portée par la favorite qu’elle venait d’acquérir et censée tenter les sens, et ce qu’elle révélait n’avait que peu à envier au corps de l’esclave, lui-même aussi fait pour le plaisir des yeux - et de la chair. Le plus étrange, cependant, pour la favorite, était la superposition de deux matières et couleurs diamétralement opposées, dont elle ne comprenait pas vraiment le sens ; Bien sûr, Divine avait son appréciation pour chacune, mais il lui était difficile de comprendre pourquoi porter de tels atours de latex, typiquement des vêtements « de chambre », en même temps que ceux, plus raffinés et « présentables », qui ornaient son buste et cachaient son intimité.

La réponse lui fut partiellement apportée lorsque Rachele fit volte face et que l’envolée du vêtement fit brièvement apparaître le second, lui aussi fait de latex, juste en dessous. Encore, le but du latex échappait à Divine, mais au moins il était évident que le tissu blanc n’était qu’une façade et pas réellement un choix esthétique. Cependant, l’esclave avait plus important à considérer alors que sa nouvelle maîtresse venait la réclamer, commettant ce qui pourrait s’apparenter à un « faux pas » envers la tradition en refusant la chambre offerte par les Karlbergs, mais ne semblant n’en avoir que faire, comme était son droit.

La Sicilienne ne tarda pas à accorder son attention à Divine qui se redressa fièrement à son approche, désireuse de faire tout feu de cette première rencontre, bien que sa posture ne fit que souligner sa petitesse devant sa maîtresse, puisque même toute élancée devant la démarche plus lascive de Rachele, elle restait toisée de plus haut. Sa propriétaire ne s’arrêta cependant pas là et vint jusqu’à la toucher de sa poitrine qui, elle aussi, ridiculisait celle de sa propriété par comparaison ; Dans l’ordre des choses, la maîtresse dominait en tout point sa favorite. Avant que Divine n’ait l’occasion d’adresser une formule de politesse à Rachele, celle-ci glisse un doigt sous son collier et la tire vers elle, l’abaissant un peu plus sous sa stature et la déposant contre son sein avant de lui ordonner discrètement le silence, forçant l’esclave à ne faire qu’adresser pitoyablement un regard plaintif à sa maîtresse, vexée non pas par son traitement, quoi qu'il lui semble cruel alors qu'elle n'a même pas encore eu l'occasion de décevoir, mais par le fait qu’on lui renie le droit de convenablement féliciter sa propre maîtresse.

Continuellement tirée par son collier, alors qu’elle se serait faite un plaisir de marcher dans les pas de sa maîtresse, se sentant insultée qu’on lui fasse si peu confiance, Divine est forcée de suivre celle-ci jusqu’au dos du manoir où les acheteurs peuvent discrètement partir avec leur prix. Là, on lui ordonne de se tourner, ce qu’elle fait sans broncher, mais n’arrivant pas à retenir sa langue malgré qu’il semble évident que les frivolités ne soient pas du goût de sa propriétaire.

« Je...Vous félicite, Maîtresse, pour votre achat, et vous promets que je vous servirai avec toute la fidélité et le zèle qu’il faudra pour que vous ne le regrettiez pas. »

La formule n’était que ça, mais on ne pouvait pas accuser Divine de ne pas la répéter sincèrement, l’entièreté de son élevage ayant consisté de lui inculquer cet état d’esprit empreint de servitude. Cependant, contrastant avec le respect de l’esclave, sa maîtresse s’adressait à elle comme, très précisément, à une pute, ce qui ne manquait pas de la décontenancer, se demandant ce qu’elle avait pu faire pour s’attirer aussi vite l’ire de sa propriétaire - ce genre de traitement n’était tout simplement pas celui rêvé ni même espéré pour une favorite, encore moins alors que, elle en était presque certaine, sa conduite avait été irréprochable.

Le passage d’un nouveau collier, cependant, elle s’y attendait, puisqu’il avait été sous-entendu par les paroles de Rachele, et surtout qu’après le retrait de celui fait d’or, elle ne lui semblait pas être le genre à la laisser sans marque de son statut d’esclave. Elle ne pouvait cependant s’empêcher d’espérer que toutes ces privations n’étaient qu’en vue de les mériter à nouveau - c’était une pratique attendue de beaucoup de propriétaires qui n’aimaient pas voir leur favorite porter des honneurs qu’ils n’avaient pas eux-mêmes décernés, et qui surtout espéraient les fidéliser en les faisant redoubler de zèle pour les mériter à nouveau.

Rougissant lentement au peu d’attention accordé à son rang, Divine ne dit cependant rien, ne se le permettant évidemment pas, et subit simplement son déshabillement qu’elle aurait voulu endurer d’une toute autre façon, sa maîtresse allant jusqu’à défaire sa ceinture de chasteté, un moment important, sans aucun égard pour le symbolisme du geste.

Étrangement, sa maîtresse lui laisse quelques bijoux dont Divine ne comprend pas tout à fait le choix, puisque si c’était les formules de ses enchantements qu’elle voulait, nul besoin qu’elle les porte, mais encore une fois, elle ne dit pas un seul mot, certaine que la curiosité ne serait récompensée que d’une punition et pas d’une réponse. Cependant, elle n’arrive à contenir un discret gémissement lorsqu’elle se voit caresser l’intimité ; N’ayant littéralement jamais été touchée en cette zone particulièrement sensible de son corps, et plus que sévèrement « frustrée » sexuellement, entre l’enchantement qui par dessein la rend plus sensible que d’ordinaire à sa libido et les jours entiers qu’elle a passé à apprendre et mimer tous les actes érotiques, du plus simple au plus fou, Divine ne semble pas bien endurer cette attention, même aussi brève. Elle n’arrive à savoir si cet acte particulièrement cruel, éveillant immédiatement ses envies sans aucune intention visible de les assouvir, est voulu ou non, même si ce qu’elle a vu jusqu’ici de sa maîtresse lui laisse penser que c’était un sadisme consumé.

Malgré tout, Divine se contient pendant qu’on lui place des restreintes, la froideur de leurs boucles métalliques la faisant légèrement soubresauter, même si, pour l’instant, seules celles de ses bras sont attachées, profitant de sa souplesse pour que même celles autour de ses biceps soient proches l’une de l’autre, presque en contact, la forçant dans une position lui faisant bomber le torse et présenter sa poitrine à qui souhaite l’admirer, ce qui n’est qu’accentué par le harnais qui enserre ses seins et, de par la constriction et sa traie récente, fait perler son lait à ceux-ci.

Rachele lui adressant une question, Divine n’ose répondre, même avant que sa maîtresse ne prouve sa nature rhétorique et fournisse elle-même la réponse en lui voilant les yeux et faisant perdre un peu plus de son identité. Après tout ceci, la laisse semble presque un aboutissement logique, et la favorite n’y réagit pas, absolument convaincue que ce traitement n’est qu’une façon de tester la nouvelle esclave de sa propriétaire, et qu’en temps voulu, elle serait mieux traitée.

Sans prévenir, la Sicilienne se met en marche, tirant simplement sur la bande de cuir pour relayer son ordre à son esclave, la fouettant chaque fois qu’elle ralentie ou dévie légèrement du bon chemin à cause de sa cécité, imposant de douloureuses marques rouges sur ses formes dont les désirables courbe et la fermeté travaillée se prêtent peu à absorber les chocs, chaque coup accompagné d’un réflexe qui lui fait relever la jambe touchée en toute hâte et faire une pointe du pied, comme si elle pouvait se soustraire au traitement, pour ne finalement qu’obéir et corriger son pas.

Rachele la guide ensuite dans une voiture avec chauffeur qui, si la texture agréable des sièges - même si gâchée par les fesses endolories de l’esclave - ne ment pas en même temps que le grand espace permis aux jambes, doit être une sorte de limousine. Sans un autre mot, ni de la Sicilienne, ni, surtout, de Divine qui semble avoir compris que des paroles inutiles ne feraient que lui attirer des ennuis, le véhicule se met en route, son moteur à peine audible, seules les vibrations et les virages se faisant sentir, gênant pour la favorite dont l’intimité repose contre le cuir des sièges dans lesquels, leur confort jouant contre elle, elle s’enfonce, n’arrivant à se soustraire à ce contact alors qu’elle sait pertinemment que se tenir autrement que droite et convenablement assise serait inacceptable.

Cependant, la question de Rachele arrive à, quelques instants, la distraire de ses basses préoccupations, et sa naïve confiance lui fait répondre sans une once de méfiance, croyant encore qu’elle reverra ses privilèges lorsqu’elle les aura à nouveau mérités. Se tournant légèrement de côté pour faire face à sa maîtresse, Divine lui présente alors incidentement sa poitrine sur laquelle un peu de son lait coule, sa texture mielleuse l'ayant empêché de tomber durant sa marche.

« Je...Souhaiterais partager votre lit et votre bain, Maîtresse...Évidemment, seulement pour vous y servir moi-même...J’avoue qu’être en votre présence et à votre service à chaque instant est mon désir le plus cher. »

Ses paroles plus hésitantes que tout à l’heure les font aussi sembler moins convenues et plus sincères, même si un léger tremblement dans sa voix trahit que son traitement lui laisse des marques - plus que physique, s’entend - alors que la douceur qu’elle avait méritée par son excellence et sa servitude durant tout sa vie s’était évaporée en un instant.

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Centre-ville de Seikusu / La Divine Esclave [Divine Karlberg]
« le: dimanche 06 août 2017, 16:17:41 »
Divine devait avouer avoir été déçue que sa maîtresse ne se trouve pas dans l’assemblée de l’enchère, en tout cas pas en chair et en os, la privant d’elle pour les quelques jours qu’il faudrait pour organiser son transport à l’autre bout du monde - et surtout celui des innombrables objets vendus avec elle. Pour transporter la favorite, un jet privé fut affrété, lequel serait relayé par une limousine, tous deux possédés par des relations de la famille Karlberg, ni l’une ni l’autre n’étant totalement fréquentables, du moins lorsqu’on ne faisait pas parti de leur monde de ténèbres.

Dans la voiture de luxe, Divine est pour la dernière fois rappelée des détails minutieux de ses devoirs ; Pas réellement quelque chose de nécessaire, mais l’homme de la famille Karlberg qui l’accompagnait était, compréhensible, assez anxieux à l’idée d’être responsable de la livraison de la favorite.

« Et souviens toi, ta maîtresse est américaine, alors ne lui parle pas japonais en arrivant...Oh, et surtout, ne perds pas ta clef, avoir à en faire venir une copie depuis l’Allemagne serait désastreux pour l’honneur de la maison Karlberg. »

La discussion aurait pu choquer un chauffeur ignorant de quoi il retournait, et c’était la raison exacte pour laquelle il était un yakuza auquel son boss - un client de longue date, sans parler de sa famille, des produits de la famille d’esclavagistes allemands - faisait confiance, et pas un simple employé d’une entreprise de limousines ; Le prix de ce service avait été une photo de la favorite fantasmée. Il y avait aussi que, pour la première apparition de Divine devant sa maîtresse dans la chair, il était de tradition qu’elle porte sa tenue de cérémonie, la même que durant son enchère, et celle-ci était difficilement appropriée pour les lieux publics ou les non-initiés.

Bien sûr, la mettre sur place au dernier moment aurait été une option, mais la maison Karlberg l’avait rejetée, demandant que la tenue soit ajustée parfaitement, ce qu’elle ne croyait pas être possible de manière aussi improvisée. En conséquence, Divine portait seulement ses vêtements de parade, quoi qu’on lui avait tout de même confié un parapluie pour éviter qu’un crachin soudain dans cette nuit supposément dégagée ne puisse ruiner la perfection de sa tenue, son maquillage et sa coiffure.

« Et dès que tu entres, mets directement le parapluie dans le « vase » à ta droite ; Ce n’est pas là que ta maîtresse t’attendra. »

Contrairement à l’esclave, les Karlbergs avaient une idée assez précise - mais pas non plus exhaustive, loin de là - de ce qui attendait la favorite, le protocole de son arrivée ayant été dictée par l’acheteuse elle-même. C’est donc sans faute que la limousine s’arrêta à l’endroit convenu et déposa Divine qui, après s’être assurée une dernière fois que tout était en place, et bien en place, déplia immédiatement son parapluie pour sortir, comme l’esclave obéissante qu’elle était, puisqu’elle le fit malgré l’absence totale d’humidité ou même de nuage dans le ciel.

Immédiatement, le moteur vrombit à nouveau et la laissa seule - du moins, en apparence. Alors qu’elle s’apprêtait à pénétrer dans la propriété de sa nouvelle maîtresse, une voix fit écho dans sa tête, lui faisant initialement croire à une autre servante, mais le toucher relativement familier de la magie ne la trompant pas pour bien longtemps.

« Approche, je t’attends ! »

Divine n’était pas totalement étrangère au monde de la magie, étant elle-même récipiendaire d’un nombre conséquent de sortilèges, mais elle devait avouer que cette télépathie la prit par surprise, inattendue et, pour tout dire, légèrement sinistre dans cette nuit noire. Sur sa caméra, Madelyne avait pu la voir avoir un soubresaut au premier mot « dit ».

Reprenant sa contenance pour pénétrer sur le sol de la propriété, suivant simplement l’unique chemin de pierre qui s’ouvrait à elle, Divine ne fut cependant pas vraiment rassurée par ce qui suivit, malgré que ça ne soit à priori rien de surnaturelle mis à part la fermeture du portail qu’elle expliqua, ou plutôt rationalisa, en un système automatique particulièrement mal ajusté, et qui la fit, encore une fois, sursauter, malgré son explication naïve.

Les ombrages sinistres des arbres et statuts leurs donnaient une apparence distordue, ce à quoi s’ajoutait le parapluie qui lui cachait le ciel éclairé par les lumières de Seikusu, l’enfermant dans une bulle d’obscurité. Par chance, elle arrivait tout de même à distinguer le sol devant elle, lui évitant d’enfoncer ses talons - assez courts, car s’ils étaient souvent considérés désirables, une esclave se tenant plus haute que sa maîtresse ne l’était pas - dans la boue, ajustant chacun de ses pas pour qu’il se pose entièrement sur une des pierres centenaires.

« N’aie pas peur, jeune femme, tu n’as rien à craindre de moi... »

Ce message télépathique, elle aurait du s’y attendre, étant le second, mais Divine était bien trop distraite par la distincte impression qu’il y avait des personnes, ou choses, se tapissant dans l’ombre de la forêt qu’elle traversait, pour ne pas être décontenancée. Encore une fois, elle retrouva son courage assez rapidement pour continuer à avancer. Les favorites étaient par nature assez craintives, à la fois à la merci permanente de même le plus minuscule des manquements, et protégées des influences néfastes du monde extérieur pendant toute leur vie ; Mais leur obéissance conditionnée était plus forte.

L’esclave s’affairait à ne pas regarder ces ombres et lumières qu’elle voyait du coin des yeux, préférant se concentrer sur chacun de ses pas, voulant être parfaitement présentable pour sa maîtresse - la dernière chose qu’elle voudrait, à cet instant, était de tomber. Cela la guida sans trop d’encombres jusqu’à l’entrée de la villa à proprement parler ; Cette fois, l’excuse réconfortante d’un système d’ouverture mécanique n’était plus assez convaincante, même pour quelqu’un qui voulait y croire, et Divine dut se rendre à l’évidence que c’était l’esprit de sa propriétaire qui lui servait de majordome.

Répondant à l’invitation d’un pas déterminé, elle pénétra dans la propriété de sa maîtresse - ironique, en étant elle-même une - pour immédiatement déposer son parapluie dans l’espèce de vase prévu à cet effet ; Il avait été inutile, mais au moins, la tenue de la favorite, comme son visage, était parfaitement préservée. Derrière elle, la porte se ferma à nouveau sans que quiconque ou quoi que ce soit ne l’actionne, mais désormais, ça n’était plus assez pour l’effrayer plus qu’elle ne l’était, d’autant qu’elle était maintenant dans la chaleur pas tout à fait lumineuse, mais loin de l’obscurité qui régnait dehors, de son nouveau foyer.

Encore une fois sans que quiconque ne se montre, des bougies se mirent à jalonner un chemin que Divine entreprit immédiatement. Cette fois, cependant, elle prit une démarche bien différente des pas incertains de la forêt, les cliquetis de ses talons s’entrecroisant, forçant ses hanches à se balancer lascivement alors que sa posture était droite et, pour une esclave, non sans fierté, quoi que son collier de posture y était pour beaucoup.

Maintenant presque habituée, Divine suivit les instructions de la voix, même si l’illumination progressive et surnaturelle de la demeure l’invitait déjà un suivre un chemin tout particulier, qu’elle ne manqua pas de décrire du regard, curieuse de connaître plus de cet endroit qui la captivait presque autant que les lumières vives et multicolores - quelque chose qu’elle n’avait évidemment jamais rencontré dans le manoir très traditionnel des Karlbergs - qu’elle avait pu apercevoir sur la route nippone jusqu’à la propriété.

C’est en arrivant en haut d’un grand escalier qu’à nouveau la télépathie de son hôte se fit remarquer par l’ouverture dramatique d’une imposante double porte, se prêtant à l’apparition théâtrale de la maîtresse de l’esclave qui ne manqua pas de se présenter.

« Bienvenue dans ta nouvelle vie, Divine... Je suis Madelyne Pryor. Ta Maîtresse, à partir de maintenant... Et jusqu'à ce que mort s'ensuive. Comment trouves-tu ta nouvelle demeure ? »

Madelyne avait eu la bonne idée de s’adresser par son titre souhaité avant même que sa favorite n’ouvre ses lèvres, quelque chose d’appréciable, car elle n’aurait pas voulu la nommer autrement que n’était son désir. S’étant immédiatement adonnée à une révérence longue et gracieuse, en vérité l’exacte même que lors de son enchère, mais bien plus sincère cette fois, Divine présenta pour la première fois son intimité directement à sa maîtresse, un moment important de leur relation ; Cette fois, cependant, elle ne se releva pas, et ne le fera que lorsqu’on lui en donnera l’autorisation, s’adressant à sa propriétaire la tête baissée, et le corps soumis et exposé.

« Milles mercis, Maîtresse, je suis honorée d’être votre esclave. »

Commença-t-elle alors qu’elle jeta un regard furtif à la femme qui se trouvait devant elle, l’inspectant irrésistiblement, curieuse de connaître plus de celle qui serait sa vie, comme elle le disait si bien, jusqu’à ce que mort s’ensuive, le sinistre de cette phrase échappant totalement à l’esprit naïf de la favorite qui n’y voyait qu’une réalité banale et entendue.

« Je m’y plais déjà, Maîtresse, même si je ne sais si c’est la demeure ou votre délicieuse présence. »

La formule était pompeuse et il était difficile de croire qu’elle n’avait pas été répétée mille fois, mais Divine la prononçait sincèrement ; Au delà de la légère appréhension liée aux capacités surnaturelle de son hôte, la favorite était déjà éperdue pour sa maîtresse, ce qu’il était difficile de ne pas être, celle-ci étant objectivement magnifique - d’autant plus aux yeux se prêtant naturellement à l’adulation d’une esclave - et sublimée par sa tenue osée que lui enviait presque sa propriété.

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