Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Grayle le pérégrin

Pages: [1]
1
Le quartier de la Toussaint / Prélude à l'héroisme (Grayle-Sanaé)
« le: mardi 28 décembre 2021, 08:53:36 »
Le quartier de la Toussaint est probablement un des plus mal famés de Seikusu, et la concurrence est rude. On y trouve de nombreuses personnes plus ou moins (plutôt moins d'ailleurs) recommandables, qui évoluent tels des poissons dans l'eau formé par un labyrinthe de ruelles mal éclairées, sinistres et tortueuse, où même le plus innocent des commerces renferme quelques lourds secrets et un fusil à pompe planqué près de la caisse. Les flics y sont rares, les touristes, inexistants.

Sauf un. Pour Grayle, la Toussaint n'est même pas un sujet d'inquiétude. Après avoir visité les vaisseaux esclavagistes des Gorsh, s'être aventuré au coeur de la citadelle de la peur, vécu dans l'enfer de la jungle des skarns, affronté le roi barbare Krull au sein de la cité maudite de Morshleib, croisé morts-vivants, vampires, démons, pirates intergalactiques et créatures instraplanaires, le danger posé par un cocaïnomane ou un malfrat des bas-fonds oscille entre "très léger" et "inexistant". Pour l'immortel, les risques auxquels il s'expose dans cet endroit sont plus l'occasion d'anecdotes que de blessures de guerres, qui, de toute façon, finiront inévitablement par disparaître.

Ainsi, il se baladait, vêtu d'habits communs -jean, t-shirt long, col roulé gris, veste en cuir marron, écharpe orange-, son sac sur le dos, ses chaussures épaisses s'enfonçant dans la boue blanchâtre qu'une neige timide mélangée avec une pluie dégueulasse avait laissée. Bien qu'on soit au japon, l'esprit de Noël était présent, et certains habitants avaient accrochés quelques décorations.

Globalement, tout le monde laissa Grayle tranquille. Son visage beau, mais juvénile, ainsi que son air insouciant, en aurait normalement fait une cible de choix. Mais l'assurance presque insultante avec laquelle il se baladait douchait instinctivement toute envie d'agression chez les malfrats potentiels, qui se disaient qu'un type aussi tranquille était forcément dangereux.

L'oeil vif et les sens aux aguets, Grayle percut, sur sa droite, un bruit étouffé, suivi du mouvement d'air typique créé par des mouvements vifs, pas très loin. Avec l'intuition poussée de celui qui trouve les emmerdes partout où il va, il s'engagea dans la ruelle. 

2
Le métro et la gare / Dernier Tango dans le métro
« le: lundi 20 décembre 2021, 23:27:37 »
Grayle n'avait jamais compris celles et ceux critiquant la beauté des villes. La nature, les montagnes, les forêts, c'était très bien, mais... une métropole la nuit, même après des siècles d'exploration, continuait de titiller la sensibilité du jeune homme. Dans la nuit, les lumières allumées brillaient comme autant de lucioles nocturnes, tandis que les formes des bâtiments, tantôt claires, tantôt à indistinctes, s'étendaient à des kilomètres à la ronde, jusqu'à l'horizon, au-delà de Seikuzu, s'étendant jusqu'à sa proche et sa lointaine banlieue, et les autres villes de la mégalopole japonaise. Qu'il s'agisse de coupe-gorges, de boulevards illuminés, de ruelles tortueuses, de parcs grands ouverts, la ville était superbe.

Il était 23h30.

Assis sur la banquette du métro aérien, l'immortel était légèrement habillé, avec un simple pantalon, un t-shirt et un pull en laine avec un col en V. Un blouson de cuir marron, et une belle écharpe orange autour du cou. A chaque expiration, un peu de vapeur s'échappait de ses lèvres. Le nouveau métro aérien de Seikusu, joyeux de technologie de la ville, était peu fréquenté. L'arrivée des vacances de Noël faisait que beaucoup de gens étaient partis à la campagne, et des travaux avaient foutus un bordel monstre sur la ligne. Mais dans leur habituelle professionnalisé, les japonais avaient réussis à maintenir le fonctionnement de la ligne, plutôt que l'arrêter totalement.

Le prix à payer ? Une lenteur frustrante. Pour cette nuit, le métro, qui traversait les deux banlieues de Seikusu, puis son centre ville, faisait le trajet en plus de 7 heures au lieu de 2.

Il n'y avait personne dans la rame de Grayle, qui avançait à peine plus vite qu'une voiture en ville. C'était pour cette solitude qu'il avait élu domicile ici, pour la nuit. Pour voir la ville, au chaud...

... et fumer un peu. De son sac sans fond, il avait sorti sa pipe médiévale, qu'il avait bourré d'un tabac de Terra, d'un rose brillant. Le genre qui réchauffe le corps, excite les sens, et déforme légèrement la vision. Un vrai good trip, sans défonce trop grave. De quoi passer la meilleure des nuits.

Il allongea ses jambes, posant ses pieds sur le siège en face de lui, et commença doucement à fumer, expulsant des vapeurs violettes.

Après quelques minutes, le métro s'arrêta à la station suivante. Vide...

A par une personne. Une jeune femme, jeune fille même, qui entra avec précipitation dans la rame.

Ils échangèrent un regard. Souriant, il la salua en levant sa pipe, avant d'expulser un peu de fumée, et ramena ses jambes sous lui, comme pour l'inviter à s'asseoir en face de lui.

- Salut.

Une autre voyageuse solitaire ?


3
Alors que le crépuscule annonce doucement son heure, un soir comme les autres après une journée comme les autres, une page de l'histoire se tourne. Loin, très loin, dans une autre dimension, une autre galaxie, une autre planète, un peuple se bat pour sa liberté. Le tyran Mackenchie tombe, après des mois de révolution. Et, alors que les portes de son château tombent, et que les membres de sa garde personnelle gisent sur le sol ou se rendent, le tyran livre un combat perdu d'avance face à un jeune homme inconnu, arrivé de nulle part.

Alors que leur affrontement secoue un monde pour les centaines d'années à venir, la réalité se déchire. Une faille apparaît, spontanément, de nulle part, à quelques mètres au dessus du sol, près d'un lycée sans histoire...

Le lycée Seikuzu, immense et réputé, malgré son grand nombre d'élèves, n'est pas toujours fréquenté. Les aléas des heures de cours, des vacances et des manifestations font que, dans une de ses arrières-cours, près du local poubelle, collé à deux bâtiments abandonnés depuis longtemps, donnant sur une ruelle étroite, on ne trouve pas grand monde.

Le hasard -ou était-ce le destin ? - voulait qu'une personne, si petite et insignifiante, soit témoin de la fin d'une époque primordiale pour un monde qu'elle ne verrait jamais.

Alors qu'elle est chargée -ou plutôt, ordonnée- de faire son devoir aussi civique qu'ennuyant de nettoyer l'arrière cour au balai, elle peut voir que la poussière se lève.

L'air s'alourdit.

Ses narines picotent alors qu'une odeur d'ozone envahit la cour.

Les feuilles volent, et un vrombissement irréel secoue le monde entier.

Une faille. Comme un couteau à travers une motte de beurre, elle fend la réalité. Orangée, elle tremble, comme prise d'épilepsie. Puis, dans un bruit aigue, pulvérisant quelques vitres alentour, elle s'ouvre... et crache un homme.

Il est grand. Puissant. Un barbare, musclé, une vraie montagne de muscles, un simple pagne, le corps recouvert de vieilles cicatrices, mais aussi de blessures récentes. Il laisse une traînée de sang derrière lui alors qu'il traverse l'air à toute vitesse, s'écrasant misérablement contre le mur, enfonçant légèrement ce dernier. Il se relève, vacillant, apostrophant un autre homme. Ses yeux rouges sont injectés de sang, exorbités, déformant son visage, ses longs cheveux noirs tombant sur ses épaules.

- Gr... GRAAAAAAAAAAAAAAYLE !!!

Car ils sont deux à être sortis de la faille. Le deuxième est un jeune homme. De taille moyenne, au gabarit athlétique. Des bottes en cuir, une veste de lin déchirée, pleine de sang, sans que le torse en dessous ne semble être blessé. Un pantalon vert sombre plein de terre, et une grande écharpe orangée autour des épaules, flottant irréellement dans l'air. Ses traits sont apaisés, ses yeux bleus, plein d'assurances. Il est aérien, hérault de tranquillité en face d'une boule de violence.

- C'est fini Mackenchie ! Même si tu me vainc, ce qui n'arrivera pas, tu ne retourna jamais en... hey, mais je connais ce coin ! Il ne semble pas du tout inquiet, sûr de sa victoire.

Il regarde autour de lui. Ces rues... oh. Une élève. Mignonne, de longs cheveux blancs... un peu jeune. Une première année ? Cet uniforme... Seikuzu ?

Oh. Une élève.

Flute.

- Hey, petite, écarte toi !

- TROP TARD GRAYLE ! Le barbare, avec l'agilité d'une panthère, se rue vers la jeune fille.

Tel un pistolero de l'Ouest Américain, Grayle dégaine. A une vitesse faramineuse, il ouvre une sacoche, et en sort un fouet doré. En un instant, avant même que le barbare ne fasse trois mètres, il se retrouve plaqué au sol, les jambes saucissonnées par le fouet. D'un coup vif du poignet, Grayle le tracte vers lui, avant de le soulever comme une plume, et de balancer le barbare contre une poubelle.

Le fouet disparaît, et les yeux bleus du jeune homme plongent dans ceux de l'étudiante.

- Pas de panique. Ne criez pas. Je m'occupe de tout.

D'un mouvement fluide et presque gracieux, il tire un long parchemin de son sac, qui vole autour de lui, et explose dans une lueur bleutée. Il disparaît, ne laissant que des murs translucides.

Le silence. Le barbare hurle, mais aucun son n'en sort, étouffé par les murs. Il attaque le pérégrin. Ses mouvements sont vifs, puissants, mais aucun ne fait mouche. A chaque attaque du colosse, le jeune homme se courbe, saute, esquive, glisse, aérien autour de son adversaire, sa longue écharpe flottant derrière lui. Il frappe, esquive, ré-attaque. Ses coups sont forts, lestes, violents, mais d'une violence calme, maîtrisée. Le barbare plie, s'agenouille. Il grogne. Il lève le bras, et, après quelques secondes, un éclair fond vers Grayle.

Il s'est déjà préparé. Une grande épée en main, il encaisse l'éclair, l'absorbe, et le renvoie sur le barbare.

Toujours dans un silence complet.

Le colosse tombe. Le combat, unilatéral, est terminé.

Grayle claque des doigts, et les murs bleutés translucides disparaissent. Le vent souffle doucement sur Seikuzu, faisant voleter ses cheveux et son écharpe. Il fait une légère révérence devant l'adolescente.

Après 3 ans passé sur une planète peuplée de barbares et d'amazones, il est content de revenir à la civilisation. Là où on n'essaie pas de vous passer au fil de l'épée à la première incartade.

- Bonjour, petite. J'espère que tu n'a pas trop peur. Il fait un clin d'oeil. Avec Grayle, tout baigne !

Il ouvre son sac -de toute apparence, vide-, et y range l'épée, de toute évidence bien trop grande pour entrer dans le sac magique. Mais elle entre, défiant toutes les lois de la réalité et du bon sens. Il y sort un sceau, qu'il dépose sur le cadavre. Doucement, ce dernier se désagrège petit à petit, se transformant en des cendres volant au vent, avant de disparaître totalement.

- Dis, on est bien à Seikuzu ? Je reconnaitrais cet uniforme en milles. T'es en première année ? Il fronce les sourcils. Flûte, on est en quelle année ?

4
Territoire de Tekhos / Echange de bons procédés (Grayle-Enmoïra)
« le: mardi 31 juillet 2018, 00:21:49 »
Ah, Tekhos.

De toutes les villes que Grayle a visité durant sa longue vie, il s’agit surement d’une des plus fascinantes et des plus horribles. Une merveille de technologie, mais une société à faire passer les pires régimes racistes pour des utopistes hippies. En tant qu’homme, Grayle n’était pas le bienvenue, si ce n’est pour nettoyer les chiottes avce sa langue et crever dans les bas-quartiers.

Mais ici, Grayle était un homme libre… ou presque. Après avoir sympathise avec Tracker, une justicière héroïque de Tekhos, Grayle avait obtenu la possibilité de rester en ville. Officiellement, il était un serviteur de cette dernière. Officieusement, il était totalement indépendant, et elle le laissait faire ce qu’il voulait en ville, tant qu’il… « restait dans les clous » et restait joignable. Il savait qu’il ne tiendrait pas longtemps dans cette prison de métal dorée, où il n’était de toute facon qu’un sous-citoyen. Mais il pouvait encore y rester quelques semaines.

Assis comme une loque sur un canapé confortable, il surfait sur l’holonet, discutant avec sa colocataire, en repos après une mission passée à chasser une criminelle. En lisant les news, il vit, inéressé, la silhouette d’une… centauresse ? Une femme mi-femme, mi-biche, se dessiner. Vision peu commune à Tekhos.

-   Hey, Tracker ? C’est qui Enmoïra ? Tu connais ?
-   Oh, elle ?! C’est une bichauresse ! En plein trip nature, genre militante écolo gentille et qu’on écoute à moitié. Pourquoi ?
-   Elle organise une sorte de soirée conférence. On peut y aller ?

Il l’entendit pousser un baillement parfaitement exagéré, signe d’un désintérêt puissant pour l’événement.

-   Pourquoi ca t’intéresse ?
-   J’ai besoin d’une susbtance une fois que je serais de Tekhos. Si c’est une druidesse elle pourra me renseigner dessus.
-   Et le net alors ?
-   C’est pas le genre de truc que j’ai envie de rechercher sur le net !

Un rire clair.

-   Alleeeeez quoi, y aura un buffet !
-   Ca roule mon chou, on y va !

Ils arrivèrent rapidement sur place. La soirée était classique de Tekhos. Des tables à buffet, de l’alcool, beaucoup de femmes, quelques esclaves, deux-trois personnes forniquant dans un buisson, et BEAUCOUP d’abres et de plantes vertes. La soirée était organisée en plein air, dans un jardin suspendu, sur le toit d’un immeuble de Tekhos. Il fallait avouer que la vue était superbe.

Grayle était arrivé vêtu simplement, plus comme un aventurier qu’un sous-citoyen de Tekhos, avec un simple jean et une chemise. Pas particulièrement élégant, mais suffisament pour ne pas faire tâche. Alors que la soirée avait court, Tracker faisant semblant de s’intéresser à la soirée et aux gens avec qui elle discutait, Grayle vit la maîtresse de soirée, Enmoïra. Elle était plus petite en vraie. Plus petite et mince qu’Odessa, la centaure qu’il avait croisé lors de son arrivée sur Terra. Une bichauresse donc. Il fronca les sourcils en la regardant de loin, discuter avec une invitée.

Ces jours légèrement rouges. Ce pelage tremblant parfois. Cette queue qui s’agitait. Ces pattes qui tambourinaient légèrement sur le sol, comme un signe d’impatience. Il s’approchant.

Personne n’avait rien remarqué, mais lui savait. Oui. Cette Enmoïra… elle avait les même symptomes qu’Odessa auparavant.
Elle était en chaleur.

Et il comptait bien en profiter….

5
One Shot / La vallée des femmes perdues
« le: vendredi 05 janvier 2018, 21:55:44 »
97 jours.

97  jours que Grayle avançait, seul et solitaire, poussé par son irrépressible instinct d'explorateur et d'aventure. Il n'y a rien là bas qu'on lui avait dit. Rien au delà des canyons, des marais et des montagnes. Personne n'y était revenu, et si des gens s'y trouvaient, aucun n'était jamais arrivé à la civilisation. Des centaines de kilomètres de rien, de nature intouchée et pure.

Foutaises. Après plus de 400 ans à arpenter des dizaines de planètes, l'immortel savait une chose. La nature a horreur du vide. Des contrées de "rien", ça n'existe pas.  Il y avait toujours quelque chose, une tribu, ou au moins ses restes, même en plein milieu des plus chauds déserts.

Traverser les canyons avaient été une partie de plaisir. La vue était infinie, et il évitait toute attaque surprise d'un prédateur quelconque. Peu affecté par la chaleur et la brume, il avait progressé avec une vitesse effarante, silhouette isolée sur la roche brûlante.
La forêt n'avait pas été un vrai obstacle. Les marais par contre... comprenait pourquoi personne n'était allé plus loin. S’étendant sur une surface suffisamment grande pour recouvrir un pays, ils étaient poisseux, pleins d'animaux horribles et de bestioles puantes. De gros lézards cracheurs de feu, des moustiques aussi gros que des chats et d'immenses araignées peuplaient les marais, calme champ de bataille et de carnage perpétuelle entre une faune hostile et une flore indifférente. Une armée entière n'aurait pas pu traverser cet immense terrain d'horreur, de maladie et de sang.

Distance de vue avec le brouillard de pestilence ? 10 mètres.

Temps de traversée pour Grayle ? 32 jours. Innarêtable, le jeune homme avait tracé tout droit devant, évitant et échappant à tous les dangers. Toujours droit devant ! Immunisé face aux maladies, doué de centaines d'années d'expérience et d'instinct, la proie s'était jouée des prédateurs, laissant derrière elle des créatures rageuses et affamées, faisant de ce terrain impossible à franchir, un simple désagrément, un terrain de jeu, dompté avec une grossière facilité.

Dernier obstacle, la montagne. Grayle n'aimait pas la montagne. La nature et le temps se dressaient spécifiquement contre vous. Le froid, le vent, une seule erreur, et c'était la mort, et retour à la case départ. Heureusement, il était bien équipé, et commenca l'ascension. Heureusement, les monts, bien que hauts, n'avaient pas de particularité les rendant trop dangereux, et, bien qu'ennuyante, elle ne fut guère difficile. L'absence de neige, grâce à la saison chaude et aux températures agréables de la région, y étaient pour beaucoup.

Tout au long de son voyage, le pérégrin continuait d'écrire des notes sur ce qu'il avait traversé, avec dessins, croquis et remarques. Il savait que personne n'allait jamais lire son huitième livres, mais tant pis ! Il fallait bien que tous ces voyages soient utiles. La montagne franchie, c'était une autre forêt qui s'était présentée à lui.

Il avait trouvé un passage à mi-chemin de la montagne et s'était ensuite mis en quête d'un point avancé.

" Pas question de me retaper la descente. " Comme à chaque fois qu'il se trouvait seul pendant un long moment, Grayle se mettait en mode pilote automatique, ses pensées uniquement focalisées sur le principe simple d'avancer droit devant, peu importe l'obstacle. Ses rares réflexions étaient à haute voix, comme pour se rassurer de son état. Celui d'être vivant. Avisant un a-pic, il s'y dirigea, alors que le soleil se levait. Emmitouflé dans une tenue d'hiver et des lunettes anti-neige modernes, il n'avait, au début, rien remarqué du spectacle qui se présentait à ses yeux.

C'est lorsque la lumière matinale illumina l'horizon qu'il la vit alors. Pas l'immense étendue de roche, ni la grande forêt en contrebas, non. Du moins, pas seulement. Mais la ville. Une grande, immense ville, qui s'étendait sur des centaines de mètres, voir des kilomètres, en contrebas, à dos d'une autre montagne qui lui faisait face.

Il fouilla dans son sac, et en sorti une paire de jumelles. Oui, c'était bien une ville ! En pierre blanche et ornée. Du marbre ? Quoi qu'il en soit, il savait désormais ou aller. Il continua de fixer l'étendue en contrebas, à la recherche d'un autre signe de civilisation et d'une présence humaine. Hélas, pas grand chose... ses jumelles n'étaient pas assez précises et ne portaient pas assez loin.

Autour de lui, la chaine de montagnes continuait. Hum. Donc, cette vallée, en dessous de lui, était cernée par les montagnes... si civilisation il y avait, elle devait être relativement bien isolée, et méfiante. Une route de pierre serpentait vers sa montagne.

Ignorant le froid, il se défit de ses affaires, et rangea tout son barda d'alpinisme dans son sac, avant de se saisir... d'une combinaison de vol ailé. Wing-suit, comme ils disaient sur Terre.

" Bon... atterrir près des ruines serait un poil dangereux... alors... si je trouve une clairière... Bah, au pire. Je ne risque pas de mourrir... "

Puis, comme un suicidaire, laissant son sac derrière lui, il sauta... et, porté par le vent, se mit à voler.

Il descendait à toute vitesse, le vent fouettant ses oreilles, alors que le terrain défilait de plus en plus vite. Il évita de se fracasser contre "sa" montagne, avant de se diriger vers la vallée. Un grand sourire sur ses lèvres, il s'orienta un peu plus près du sol, cherchant le frisson du danger. Lancé comme une flèche, le jeune homme n'était plus qu'à quelques dizaines de mètres au dessus du sol... il dérivait légèrement sur la droite, corrigeant son vol lorsque nécessaire, et se mit à survoler la forêt, puis, lorsqu'il vit une ouverture, à voler au niveau des arbres, zigzaguant entre le relief et les arbres, suivant une rivière descendant de la montagne.

" Youhouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! " dit-il, effrayant un vol d'oiseaux bleus vifs, qui piaillèrent d'effroi dans sa direction

Puis, lorsqu'il n'était plus qu'à quelques centaines de mètres de la ville, et de ses hauts remparts blancs, il activa son parachute. Brusquement dans le ciel, une boule de tissu rouge éclata, et le vol du pérégrin prit fin. Doucement, il descendait vers les arbres... ou plutot, vers une des clairières en pente qu'il avait repéré.

Le tout n'avait pris qu'une petite minute...

Avec expertise, il arriva en douceur sur le sol, détachant son parachute, qui s'écrasa doucement derrière lui. Il se retourna, et regarda la montagne d'où il avait sauté. Il avait parcouru en une minute ce qui aurait prit plusieurs heures, voir une demi-journée pour beaucoup.

" 10/10 Grayle. T'es vraiment le meilleur. "

Se défaisant de sa combinaison, il se prépara à ranger ses affaires, se rhabiller, et se diriger vers la ville... en supposant qu'il n'avait pas déjà été repéré. Et si les habitants étaient dangereux ? Bah ! Il avait vu pire. A moitié candide et blasé, Grayle n'était guère effrayé de ce sur quoi il allait tomber.

A tort ou à raison ?

6
Les alentours de la ville / Very Good Trip (Lucy Wings-Grayle)
« le: mercredi 03 janvier 2018, 22:43:57 »
- Hm....

Grayle, perdu dans le monde des rêves, dormait paisiblement, la respiration lente et mesurée. La tête sur un oreiller dont la taie était à moitiée enlevée, le jeune homme était généreusement étendu sur un lit aux proportions épiques. Complètement nu, son corps était à peine masqué par un fin drap blanc, la couverture ayant été repoussée au pied du lit. Le drap ne cachait pas non plus grand chose, si ce n'est la jambe droite du pérégrin. Ce dernier était exposé aux quatre vents, dans sa glorieuse nudité imberbe, son sexe dur comme le bois et dressé vers le ciel, victime de l'érection matinale qui frappe une grande part de la population masculine.

En ce mercredi midi, le soleil, dont les rayons passaient à travers des rideaux oranges recouvrant une baie vitrée, donnant une teinte d'ambre à la pièce, caressaient doucement les deux amants. Car oui, ils étaient deux dans ce lit. A côté de Grayle, qui dormait comme un loir, une jeune femme, elle aussi nue, et à peine recouverte d'un drap, dormant, pour l'instant, paisiblement, ses cheveux de feu contrastant avec la blancheur des draps.

Les deux auraient eu l'air d'un parfait et apaisé couple si ce n'est l'état déplorable de la pièce. Une table de nuit renversée. Une lampe brisée, un fauteul apposé contre la porte. Des vêtements éparpillés un peu partout, dont une chemise déchirée. Une dizaine de bouteilles d'alcool plus ou moins forts étaient également observables, dont une sur le lit, un peu de son jus goutant sur le lit. L'odeur était incroyablement forte, mais pas autant que celle de sexe, puissante et musquée, qui empestait chaque recoin de la pièce.

Les draps, le lit et les corps des deux amants étaient poisseux de leurs fluides intimes, secs pour la plupart, sur leurs sexes, leurs fesses, leurs ventres et même leurs cheveux. Des traces de griffures, de morsures et même de sucons parsemaient leurs corps comme des cicatrices de guerre.

Grayle bougea un peu, toujours allongé sur le dos, visage orienté vers l'inconnue du lit. Le visage apaisé et ne montrant aucune trace de fatigue, il souriait comme un bienheureux.

Pour combien de temps encore ?

7
Dictature d'Ashnard / Une hospitalité bienvenue (Elynie-Grayle)
« le: lundi 05 décembre 2016, 19:57:29 »
C'était ce qu'on appelle, une pluie de merde. Drue, froide, épaisse et poisseuse, qui s'infiltrait sous tous les vêtements, débordait des canaux et des égouts, rendant tout le monde aussi maussade qu'une porte de prison. Les gardes de faction sur les murs de la ville l'étaient encore plus, ajoutant ce temps de merde à un métier globalement mal considéré, ennuyant et, pour être précis, complètement pourri. Marcus et Bjorn, de faction sur le corps de garde et sur le point de s'effondrer d'ennui, ouvrirent donc grand leurs yeux quand ils entendirent une voix les héler en bas.

" Y a quelqu'un dehors ?! "

Ils se penchèrent par dessus la rambarde. En dessous d'eux attendait avec une grande patience un homme encapuchonné. Après un léger silence empli de malaise, ce dernier prit la parole.

" Vous pouvez m'ouvrir s'il vous plaît ? "

Les deux gardes se regardèrent, s'interrogeant mutuellement sur l'identité du pauvre taré qui se trouvait dehors à cette heure. Les deux descendirent les escaliers, avant de tirer la petite fenêtre coulissante intégrée dans la porte.

" Raison de votre venue, étranger ? " demanda Bjorn avec un air qui se voulait autoritaire et discipliné mais qui cachait mal son envie de dormir.
" Y a pas de lit dehors. " répondit l'étranger en question avec un humour déplacé, avant de se reprendre. " Allez, soyez chic, j'ai marché toute la journée de Cognes jusqu'à ici, j'ai vraiment besoin d'un lit. "

Nouvel échange de regard. Le petit village de Cognes se trouvait au bat mot à 70 kilomètres d'ici. Soit le mec mentait, soit il était un sacré marcheur. Le jeune homme était vêtu d'un grand manteau à capuche, qui protégeait superficiellement son corps de la pluie rincante. Malgré ça, il semblait... affable. La tête et le corps droit, comme ignorant l'eau qui lui tombait dessus et qu'il se trouvait au soleil. Après un rapide conciliabule, ils le firent entrer.

" On doit te fouiller d'abord, petit. Y a eu des escarmouches ces derniers temps. " expliqua Marcus, avant d'ouvrir le sac du jeune homme : entièrement vide.

" Vous vous baladez sans rien ? " demanda t-il d'un air surpris.

" Pour un voyage d'une journée, ca me semble peu nécessaire. " expliqua le jeune homme, qui déclina son nom, Grayle, et sa profession "marcheur. "

Dernier échange de regards. Le jeune homme semblait honnête et même plutôt sympathique et, malgré ses quelques bizarreries, n'avait pas l'air de représenter un quelconque danger. Ils décidèrent de le laisser entrer dans la ville moyennant un droit de passage inventé il y a quelques minutes, avant de le prévenir.

" Les auberges sont pleines petit ! Bon courage pour trouver où pioncer ! "

Ils lui firent au revoir de la main en rigolant un peu sous cape. Le jeune homme fit une révérence legèrement ironique avant de les remercier, et de reprendre sa route au milieu des rues de la ville. Il n'y avait pas grand monde. Il était arrivé à cette période étrange de la nuit, trop tardive pour les cambriolages, et encore trop tôt pour les meurtres. La ville était, semble t-il, immense, avec des dizaines, voir centaines de maisons, aux fenêtres illuminées de l'intérieur, faisant penser à des cocons de chaleur alors que lui évoluait dans le froid et la pluie. Heureusement, sa nature faisait qu'il ne craignait guère le froid, et il marchait avec la lenteur de celui qui ne se presse pas, n'ayant pas le risque d'attraper une pneumonie carabinée. Mais il fallait l'avouer : se balader seul dans la nuit et sous la pluie n'était pas agréable en soi. Et si dormir n'était plus un besoin primaire pour lui, il en avait quand même bien envie. Il toqua plusieurs fois à la porte des rares auberges qu'il trouvait, toutes pleines -hélas-, à cause semble t-il d'un festival quelconque. Alors qu'il se résignait déjà à chercher un pont pour dormir dessous, son regard fut attiré par un corps étendu par terre.

" Oh ! Vous allez bien ? " demanda t-il, s'avancant vers l'individu (un homme apparemment d'âge mur) étalé face contre terre. S'agenouillant près de lui, il l'examina avec prudence. Pas de blessure, mais une ignoble odeur d'alcool. Apparemment, monsieur venait de se ruiner la gueule et était en train de postuler pour la pire cuite du mois. Grayle regarda autour de lui. Personne d'autre...

* Si je le laisse ici, il va y passer... *

Après quelques secondes à penser qu'il était vraiment trop bonne poire, Grayle forca le corps un peu mou à se redresser et, bras par dessus l'épaule, il le traîna avec lui dans les ruelles. Il marcha ainsi pendant un bon moment, avant de tomber sur un jeune couple marchant dans la rue. Ils lui indiquèrent un lieu où lui et l'homme trouveraient refuge : l'église d'argent, apparemment tenu par une jeune pretrêsse douce et aimante.

" Hébah vieux, c'est parfait pour nous deux si en plus elle est jolie, non ? " dit Grayle à l'homme inconscient à côté de lui, qui, bien sûr, ne répondit pas. Grayle le fusilla du regard, avant de reprendre sa route. Il arriva devant la porte de l'église et, avec toute la force qui lui restait, il frappa du poing plusieurs fois sur le battant. Pas de réponse. Il attendit, avant de retaper du poing, d'attendre, et retaper une troisième fois avec un rythme sensiblement plus impatient. Puis, la porte s'ouvrit. Il fit son plus beau sourire désespéré, ayant enlevé sa capuche, dévoilant son visage amical, sa peau rose et ses yeux bleus.

" Pitié mademoiselle, est-ce possible de nous faire entrer ? L'homme avec moi est dans un piètre état, et il ne passera pas la nuit sous cette pluie. "

8
Centre-ville de Seikusu / Un réveil... surprenant (Stella+Grayle)
« le: jeudi 07 juillet 2016, 08:25:33 »
Inspiration.

Expiration.

Inspiration...

Grayle se met à gémir et bailler. Baillir ? Etrangement, il se sent bien, mais est victime d'un atroce mal de tête. Après de longues minutes d'intenses négociations interne, il ouvre les yeux et... ne vois qu'un mur. Bon. Ca n'a rien de surprenant en soi. Le monde est rempli de murs. Il est dans un lit, un lit au matelas doux et moelleux. Il ferme les yeux, poussant un long soupir. Qu'est ce qu'il est bien... nu et dans un grand lit aux couvertures épaisses. Il se sent comme une chenille dans son cocon.

Etendant ses jambes, Grayle touche quelqu'un du pied. Oh. Il ne s'est même retourné à vrai dire... mauvais réflexe Grayle. Il se retourne.

Elle est belle. Une belle chevelure blonde en bataille, yeux fermés, visage juvénile, une belle femme est allongée à côté de lui, dormant à poings fermée. Elle est étalée en croix sur le lit, l'occupant aux deux tiers, son doux visage tendu vers lui, comme si elle avait réclamé un baiser avant de s'endormir. Les draps cachent tout juste sa poitrine, laissant sa gorge ouverte aux quatre vents et de maigres épaules. Cette agréable vision (surtout au petit matin) ne tarde pas à faire de l'effet sur Grayle, dont la verge gonflée l'enjoint à embrasser ces fines lèvres roses et caresser ce corps qu'il devine doux et plaisant.

Mais il y a un problème...

Il n'a aucune putain d'idée de qui est cette femme. Même avec tous les efforts du monde, Grayle est incapable de se souvenir d'où il est, qui est cette personne, et comment ils se sont rencontrés. Un monstrueux trou noir. Il se redresse sur ses coudes, regardant autour de lui. Il est dans une chambre, coquette sans être surchargée. Les rayons d'un éblouissant soleil filtrent à travers les volets et les rideaux fermés de la fenêtre. Un bureau, une armoire, quelques souvenirs...

Il plisse les yeux.

Quelques photos de couple avec cette femme et un autre homme...

" Oh... "

Le sol, surtout, attire son attention. Partout par terre se trouvent des vêtements. Les siens, apparemment enlevés à la va-vite, mais aussi ceux de la femme, reconnaissant un soutien-gorge et une culotte en dentelle. Au pied du lit tronent son sac et sa sacoche, comme deux chiens fidèles attendant le réveil de son maître. Bon. Grayle y voit déjà plus clair sur ce qui s'est passé... A vrai dire, une odeur puissante et musquée de sexe et d'alcool alourdit l'air de la chambre.

Bon... que faire maintenant ? Réveiller la jeune femme ? Elle dort à poings fermés et semble bien contente de cet état de fait. Et si elle ne se souvenait pas de lui ? Ou pire, se souvenait de tout et se vexait qu'il n'ait aucun souvenir ? Devant ce choix ardu, Grayle décida d'attendre. Il se réenfonca dans le lit, s'allongeant sur le côté, et contempla la jeune femme, attendant qu'elle se réveille.

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Le coin du chalant / Le voyageur immortel cherche des rencontres
« le: mardi 28 juin 2016, 19:26:50 »
Bonjour à vous !

Mes rps actuels tournant au ralenti, je me suis mit dans l'idée de chercher une ou deux compagnes d'infortune de plus :D

Vous pouvez trouver ma fiche ici : http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=18209#top_subject

Pour faire court, Grayle est un homme immortel d'apparence assez juvénile, voyageant éternellement, plein de curiosité et de calme, au caractère assez équilibré, même s'il n'est pas sans défaut (peut se montrer arrogant, trop grande confiance en lui-même).

Il peut se trouver à peu près n'importe où et peut interagir avec n'importe qui, même les plus tarés d'entre vous, n'ayant pas peur pour sa vie. Ceci dit, il craint beaucoup la magie. Ah, et il a un léger fétichisme sur les femmes non-humaines :D

Je n'ai pas d'idée particulière car absolument tout est possible. Mais si vous êtes intéréssées, mp moi ou signalez vous ici ! :)


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Prison Eternum / Arrivée fracassante (Grayle+Tracker+Tracer)
« le: dimanche 22 mai 2016, 19:06:20 »
Le monde tremble.

Les murs se tordent, les feuilles s'envolent, les écrans crépitent, s'éteignent, se rallument, avant de mourir définitivement. Pendant un bref instant, la réalité se tord et s'écroule sur elle même.. Une explosion bleus remuent dans toute la pièce, brûlant les murs, créant un flot d'étincelle dans un craquement effroyable, avant de disparaître d'un seul coup. Un homme, jeune, se retrouve alors dans les airs, avant de retomber et de se fracasser contre une chaise métallique se trouvant au milieu de la pièce. Le meuble s'effondra sur le sol dans un énorme tintement et Grayle grimaça, se massant le dos.

" Aie... qui est le connard qui fout une chaise en plein milieu d'une pièce ?! "

Il se massa le dos avant de se relever. Son sac et sa sacoche étaient là, ainsi que ses vêtements. Il observa son environnement. Environnement un peu détruit au passage. Il pu voir ds écrans, des ordinateurs ainsi que des tiroirs et des armoires en métal, signe d'un monde technologiquement avancé. Lui qui avait passé un portail pour Terra encore recemmebt, voilà qu'il avait déjà changé de monde.

* Dommage, je commençait à m'habituer aux tavernes, aux centaures et aux épées... *

Le mobilier avait été quasiment détruit et était fumant. Grayle fouilla dans un tiroir. Plusieurs fiches plastifiées se trouvaient dedans, et il entrepris de les lire. Une grande vague de chaleur envahit rapidement son corps. C'était des fiches de prisonniers. Des humains, des mutants, avec une majorité de femmes. Meurtre, vol, terrorisme...

" Une prison. Je suis arrivé dans une prison. " dit-il d'un air blasé.

Heureusement, il n'était pas tombé dans une cellule. La pièce était sans fenêtre, et il n'y avait aussi aucun plan de l'établissement.

Il devait sortir d'ici.

Grayle ouvrit la porte, regardant à droite et à gauche, avançant dans le couloir avec la prudence d'un serpent dans une usine de sacs à main. Son sac était à portée de main, afin de tirer un objet nécessaire au cas où. Il n'y avait ni fenêtre ni issue, forçant le jeune homme à marcher dans la gueule du loup, priant pour ne croiser personne.

Sauf que dans une prison, il y a toujours des gens pour patrouiller ou se balader. Et, à peine une minute après être arrivée dans la Prison Eternum, Grayle fut découvert. Deux gardiennes de prison regardèrent le jeune homme avec des yeux ébahies, toutes deux vêtues d'armures complète et de casque à visière masquant le haut de leur visage. Leur identité était assez facile à établir, étant donné que leurs armures chromées  moulaient leurs corps, qui étaient très beaux.

" Bonj... "

" UN INTRUS ! "

Grayle leva les mains d'un air paniqué.

" Attendezmesdamesc'estunquipro... "

Elles sortirent ce qui ressemblaient à des fusils d'assaut, les pointant sur Grayle.

" RESTES IMMOBILE, CHIEN D'HOMME ! "

Certains seraient restés immobiles et laissés capturés, par peur de se faire plomber. Pas Grayle. Son instinct lui disait que, capturé, il croupirait dans cette prison. Et une semaine suffirait à le faire mourrir. Au moment où elles pointèrent leurs armes sur lui, il avait pris sa décision. Il se retourna et couru à toutes jambes. Les coups de feu éclatèrent dans le couloir. Plusieurs balles fusèrent à côté de lui, mais d'autres déchirèrent ses vêtements, son dos, sa chair et ses os.

Le don du pérégrin s'activa alors. Ne ressentant aucunement la douleur qui aurait du le vriller au sol, Grayle continua sa course, trébuchant légèrement. Ses os, ses muscles, sa peau, se reconstituèrent quasi instantanément, et il tourna hors de portée des deux femmes, entièrement indemne. Il put entendre des cris et des grésillements, puis des bruits de pas.

* Merdemerdemerdemerde *

Le pas de Grayle était vif et souple, habitué à courir. Il ignorait totalement où il se trouvait, et il savait qu'il finirait par être rattrapé. Il descendit un escalier en catastrophe, avant de croiser une autre gardienne, en état d'alerte visiblement. Elle n'eut pas le temps de tirer sur Grayle qu'il était déjà sur elle. Il la mit à terre d'un geste souple rappellant celui d'un judoka, et s'excusa avant de partir.

****

Sophia regardait les écrans de contrôles, les dents sérrées. Elle ne s'était jamais trouvée avec un évadé sur les bras. Un jeune homme, autour de la vingtaine, habillé étrangement et avec deux sacs. Voilà une demi-heure qu'il se trouvait dans la Prison Eternum, maintenant dans le batîment T-546, après être apparu dans le T-681. Aucune des gardiennes sur places n'avaient réussies à l'arrêter. Les balles ne semblaient avoir aucun effet, et l’intru était lourdement équipé, ayant utilisé des objets aussi divers que des fumigènes, des leurres, des explosifs et même un grappin.

" Vous pensez que c'est un prisonnier ? " demanda une des assistantes. " Il ne ressemble pas vraiment à un de nos protégés... et il a l'air plutôt perdu. De plus, aucun autre prisonnier ne manque à l'appel. "

Elle soupira.

" Quoi d'autre ? Un touriste ? C'est un mutant, et son sac semble plein à craquer d'armes en tout genre. Il est dangereux, et doit-être arrêté ! " finit-elle en écrasant un poing épais sur la table. Elle fulminait. A peine promue qu'il y avait déjà un problème dans SON secteur.

" Appellez des renforts. Peu importe lesquels ! "

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Les terres sauvages / Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
« le: dimanche 15 mai 2016, 23:22:14 »
Un bruit.

Tandis que la nuit recouvre silencieusement les plaines des Terres Sauvages, un bruit se fait entendre, mélange entre une vive inspiration et un grondement félin. Dans l'obscurité, une lueur fait son apparition. Bleue. Alors que la réalité elle même se tord, les couleurs deviennent floues, les formes se mélanges et pendant un très bref instant, un portail apparaît, tunnel de ce monde vers un autre. Quelque chose en sort, ou plutôt quelqu'un. Un humanoïde franchit le portail d'un pas sûr et se retourne calmement vers ce dernier, le regardant s'évanouir aussi soudainement qu'il est apparu.

Le silence revient, à peine troublé par l'envol de deux oiseaux dérangés par l'évènement. L'humanoïde, qui est un humain tout à fait normal, regarde autour de lui.

Grayle éponge son front, avant de vérifier de manière presque routinière que ses jambes et ses bras fonctionnent. Il vérifie que son sac et sa sacoche sont présents, avant de regarder autour de lui, le sourire aux lèvres.

Un nouveau monde. Enfin ! Cela faisait 20 ans qu'il se trouvait sur la planète... enfin, sur une planète. Il ignorait le nom de cette dernière, étant donné qu'il n'avait pas croisé un seul être doué d'intelligence. Changer un peu était un grand plaisir pour lui. Il remarqua qu'il était sur un promontoire et fit quelques pas rapides pour arriver au bord de ce dernier. Il dominait la plaine sur des kilomètres. Même si la nuit étoilée l'empêchait d'en être certain, l'herbe était verte. Il fouilla dans son sac, sortant des jumelles, sifflotant. Il était en forme, tranquille, et une brise tiède achevait de le détendre.

* A quoi ca ressemble tout ca... *

Autour de lui, de vastes plaines donc, parsemées de maigres collines, mais aussi de bois et de promontoires avec des grottes. Il ne repérait aucune trace de civilisation, ce qui le fit grimacer.

* Un monde sauvage ? Faites que non... j'en ai marre de parler aux arbres pour tromper l'ennui... * pensa t-il avec dépit. Mais bon, au moins, ce monde semblait plus... amical ? Le dernier était peuplé d'insectes cauchemardesques et de reptiles gigantesques. Non, vraiment, ces 20 dernières années avaient été dures. Sa principale distraction avait été de laisser plein de traces de son passage, souvenir laissé aux êtres intelligents qui apparaîtront dans plusieurs siècles ou millénaires.

Il remit les jumelles dans son sac, avant de descendre du promontoire. Cette fois, il tenait une lampe torche en main, éclairant le chemin devant lui, s’enfonçant dans un bois minuscule. Le jeune homme touchait tout. Les arbres, l'herbe, la terre, les petits rochers, s'émerveillant encore de la découverte de cette région.

Il sorti du bois, et remit la lampe torche dans son sac. Les étoiles étaient si nombreuses qu'au final, on voyait plutôt bien. Il cru même reconnaître la voie lactée, cette amas de planètes et galaxies lointaines.

Grayle s'allongea dans l'herbe quelques minutes, goûtant au vent et à la tranquillité. Il n'y avait pas un chat. Il repéra une grosse Lune. Une seule. C'était bon signe.

* Je vais devoir trouver un abri pour dormir. Même si je n'ai pas trop sommeil, mieux vaut être en accord avec le cycle de cette planète. *

D'un pas tranquille, il reprit sa marche, se dirigeant vers ce qu'il avait identifié comme étant des grottes.

" J'espère faire une meilleure rencontre que la dernière fois... " dit-il tout haut, ayant besoin d'entendre le son de sa voix.

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Prélude / Grayle le Pérégrin [Validémonisé]
« le: dimanche 15 mai 2016, 01:37:34 »
Identité : Grayle le pérégrin
Âge : Plusieurs millénaires. Il en a perdu le compte exact.
Sexe : Masculin
Race : Humain (originaire d’une terre alternative)
Sexualité : Hétérosexuel, ouvert envers les non-humaines

Physique :

Grayle a l’apparence d’un jeune homme définitivement sorti de l’enfance mais qui vient à peine d’entrer dans l’âge adulte. On peut estimer son âge apparent autour de 19 à 24 ans. Son visage est assez bien fait, peut-être un peu banal au goût du jeune homme, laissant deviner quelqu’un qui sera viril dans quelques années ou décennies. Bien qu’il n’ait aucune barbe, Grayle possède des sourcils assez épais surplombants ses yeux bleus, parfois cachés par les mèches de sa chevelure rebelle.

L’homme dépasse le mètre 80 et pèse près de 75 kilos. Il possède des jambes et un bassin très musclées, donnant l’impression d’avoir été arrachée à un homme plus large pour être collées sous son torse. Il a les muscles du voyageur, ceux forgés naturellement au fil des ans, mais pas celui du guerrier ou de celui qui pousse de la fonte.

C’est une impression de fiabilité et de douceur qui émane de l’humain, le genre de personne en qui on a naturellement confiance. Ses pas sont légers et sûrs, ses gestes lents mais précis. Ses mains, étonnement, sont très marquées et calleuses, faisant penser à un artisan expérimenté, tout en étant petites et étonnamment douces.

Au niveau des vêtements, Grayle s’habille selon l’endroit où il se trouve. Ses seuls vêtements « permanents » sont de solides bottes de voyage, un pantalon de lin rayé blanc et vert et une chemise beige avec des lacets sur le devant, permettant de la nouer jusqu’au cou ou l’ouvrir jusqu’au nombril.

Inventaire:

Grayle possède un sac magique et une sacoche magique, ainsi qu’une ceinture dont pendent deux couteaux, qu’il manie avec une effroyable dextérité.

Le sac magique est à peu près aussi grand qu’un sac eastpack. S’il n’est pas sans fond, il peut stocker bien plus d’objets que sa taille ne le laisse supposer, Grayle pouvant même y ranger une planche de surf. Sa capacité est plus proche de l’armoire normande que du sac, et Grayle, très prévoyant, y range suffisamment d'objets variés pour qu'il en trouve un adapté à la situation dans laquelle il se trouve.

Si une autre personne fouille dans son sac, elle ne trouvera absolument rien. Le sac est également extrêmement léger, peu importe ce qui y est stocké. Il est aussi indestructible, et réapparait près de Grayle s’il en est séparé plus de 10 minutes ou se trouve à plus de 100 mètres. Grayle est toutefois capable de le faire réapparaître à volonté si besoin.

Chaque semaine, le sac génère des objets qui dépendent de l’endroit où se trouve Grayle (s’il est en montagne, du matériel d’alpiniste par exemple). Les objets sont de grande qualité mais se dégradent et sont inutilisables après une semaine.

Chaque jour, la sacoche de Grayle génère de la nourriture de qualité correcte. La nourriture varie en fonction de l’endroit où il se trouve, et sera toujours composée des plats de la région, ou de la nourriture animale la plus commune.
 
Caractère :

Curieux est le premier mot qui définit Grayle. Véritable éponge à savoir toujours envieuse d’en apprendre plus, Grayle est immunisé à l’ennui, trouvant toujours quelque chose à faire, ou un sujet auquel s’intéresser et penser. Il n’a pas la curiosité pénible de l’enfant, mais celle posée du sage, de celui qui a vu et vécu plus de choses que beaucoup de personnes. Véritable mine d’informations et d’histoires, Grayle est aussi un conteur qui se plaît à raconter sa vie à qui veut l’entendre. C’est un homme très stable émotionnellement, extrêmement humble malgré ses « pouvoirs ».

Grayle a vécu son lot d’horreur, témoin de la guerre, de la famine, des génocides et des catastrophes naturelles voir planétaires. S’il reste toujours positif, il n’est pas naïf, ni innocent. Il a déjà tué, et sûrement pire. Malgré cela, il déteste la « vraie » violence. Il aime se battre, pour s’entraîner ou dans le cadre d’une compétition, et il a une grande estime pour les combattants, mais il est écœuré par la guerre.

Grayle est aussi très peu impressionnable. Il a sûrement connu pire ou plus écœurant que vous, et a déjà été spectateur de quelque chose de plus horrible que ce que vous pouvez imaginer. Les menaces lui font tout juste hausser un sourcil. Sa seule peur, c’est d’être enfermé dans un endroit dont il ne saurait sortir. Mais même dans le cas où cela arriverait, Grayle n’a pas peur de la mort. Il considère avoir déjà assez vécu pour partir sans regret.

Grayle n’est absolument pas repoussé par les abhumains, et se montre d’un naturel et d’une cordialité tout à fait surprenante avec les aliens ou monstres qu’il croise. Grayle adore voyager et découvrir de nouvelles choses, et l’exotisme ne l’effraie pas. Il a même développé un très fort fétichisme pour les femelles non-humaines.

Même si toutes les rencontres, amis et ennemis de Grayle ne sont que temporaires, et que celles et ceux qu’il croise mourront sûrement bien avant lui, il s’attache assez vite et chéri chaque instant passé auprès de ceux qu’il aime. C’est un ami fidèle, un amant généreux, et un ennemi peu rancunier.

Grayle est incapable d’utiliser la magie, ce qui le frustre énormément, et a fait naitre chez lui à la fois un grand respect et une petite jalousie des magiciens et magiciennes. Il s’est découvert une grande vulnérabilité à la magie (particulièrement celles influant le comportement) et se méfie naturellement de celles et ceux pouvant lui faire perdre la tête.
 
Histoire :

Grayle est né sur Terre, en 1158. Du moins, sur sa terre. Pas la vôtre. Grayle est originaire d’une Terre alternative, venant d’un autre plan que notre Terre ou Terra. Sa planète d’origine ressemble en de nombreux points à la planète bleue, à une nuance près : la présence de magie et de dieux.

Né dans une famille pauvre, Grayle a grandi dans un équivalent de notre Moyen-Âge. Un Moyen-Âge dans l’ensemble plus paisible grâce à la présence physique de Dieux très peu portés sur les guerres de religions entre croyants. Evoluant au milieu d’une société polythéiste, Grayle eu une enfance assez banale, aidant sa mère couturière et son père potier. Il parle de cette époque avec une mélancolie évidente, maintenant que ses parents, ainsi que ses frères et sœurs sont morts, de même que tous leurs descendants.

Dans un monde où les Dieux marchent au milieu des hommes, les miracles et bénédictions se font communs. Grayle est un de ceux ayant été béni par un être divin. Une déesse, plus particulièrement, Mahadevi, déesse des voyages et de la route éternelle.

Elle fit de Grayle un pérégrin, un de ces voyageurs immortels et éternels chargés de parcourir les mondes et les univers. Pourquoi Grayle et pas un autre ? Dans quel but ? Nul ne le sait, si ce n’est Grayle et Mahadevi. Il refuse de le dire, et n’aime pas en parler.

Devenu un pérégrin, Grayle quitte son monde, sa terre devenant ironiquement celle qu’il connaissait le moins.

Et il voyagea, découvrant des dizaines, des centaines de monde, des milliers de pays et peuplades. Extraterrestres hostiles, peuplades primitives, aliens avancés, machines immortelles, Formiens, Jedi, volcans, déserts, constellations, continents flottants, créatures mythologiques, autant de choses que Grayle a pu contempler.

Durant ses voyages, Grayle a découvert la technologie. Le jeune homme, originaire d’un monde moyenâgeux, regarde encore avec fascination ces vaisseaux spatiaux, ces hologrammes et ces télévisions, quand bien même ces éléments sont devenus familiers.

Le jeune homme a été tour à tour marin, mercenaire, sans-abri, explorateur, prostitué, marchand, espion, esclavagiste et esclave, passant par des dizaines de petits boulots, condamné à marcher et voyager encore et encore, sans jamais trouver nul repos ou foyer. Il a vu avec surprise d’autres Terres, dont la nôtre, même s’il n’a pas encore visité Seikusu.

Aujourd’hui, une éternité après avoir quitté les siens, Grayle vient de franchir un portail vers Terra. Un autre monde, un monde qu’il ne connait pas et dont il va fouler la terre durant des années, des décennies, peut-être des siècles, ou peut-être quelques jours, qui sait…

Un monde où il espère trouver ce qu’il cherche depuis tout ce temps…

Autre :

Grayle peut emprunter librement les portails de toute sorte, arrivant toujours sans encombre au point d’arrivé, et n’étant pas affecté par les dysfonctionnements pouvant survenir.

Grayle est éternellement jeune et quasiment immortel. Il ne peut pas tomber malade, ni s'épuiser, ni être empoisonné d’aucune manière que ce soit. Ses blessures, y compris des membres coupés et/ou arrachés, se régénèrent en quelques secondes, y compris dans le cas d’une décapitation. Une métamorphose forcée ne durera également qu'une fraction de son temps d'origine, tout au plus quelques jours dans le cadre d'une métamorphose permanente (comme le vampirisme). De même, il ne sent pas la douleur au-delà d’un certain stade, et est immunisé à toute attaque psychique directe. Il est toutefois très vulnérable à la magie, surtout celle influant le comportement.

Les voyages de Grayle intensifient cette capacité de régénération. A l’inverse, rester plusieurs jours au même endroit va l’affaiblir continuellement, jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’un humain extrêmement fragile. Une semaine suffit pour en faire un simple humain, et quelques-unes pour le faire vieillir, puis mourir.

Grayle possède une très forte affinité avec les langages (humains comme aliens ou animaux) et assimile ces derniers extrêmement vite.

Grayle se bat avec des couteaux en cortose, offerts par un mercenaire mandalorien. Après des siècles d’entraînement, il est devenu VRAIMENT bon à leur maniement, ainsi qu’à tous les couteaux en général. Ses capacités physiques (force, réflexes et vitesse) restent toutefois très humaines, et un être surnaturel n'aura aucun mal à le surclasser. C’est aussi un excellent cuisinier et secouriste.

Situation de départ : Très expérimenté

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