Toujours allongé sous Terria, Alexandre était probablement au meilleur endroit du monde : sous le corps d’une belle femme, la verge nichée en elle. Il récitait mentalement ses contrôles. Pour réussir à maîtriser ses pulsions, Alexandre s’était entouré de spécialistes en la matière. Sur Terra, ils étaient plutôt nombreux, et il s’était rapproché du culte de Lust, la Déesse de la Luxure. Des prêtresses avaient formé l’homme, le maintenant en état d’érection pendant des heures, lui demandant de faire des parties d’échecs avec elles pendant qu’une femme le suçait. Une longue formation, éreintante, dont le but avait été de contrôler et de canaliser ses pulsions, en sachant bien qu’il n’avait aucun moyen de les éteindre. Il avait donc appris, et tout cela se concrétisait avec des femmes comme Terria. Clairement, la femme aurait du mal à le prendre en défaut, même s’il ne pouvait que reconnaître son talent.
Pour le dire simplement, il avait appris auprès des prêtresses de Lust à voir l’érection comme une fin en soi, et non comme un moyen. Dans l’acte sexuel, on cherchait toujours l’orgasme, ce moment libérateur où le sexe expulsait sous une forme liquide un plaisir incandescent et inouï. L’érection était donc vue comme une étape transitoire. Au sein du culte de Lust, on avait appris à Alexandre à aimer cette situation. Évidemment, la tâche n’était pas facile, car une érection était douloureuse. Ce n’était pas, à la base, du plaisir, mais une frustration, une frustration qui, plus elle durait, rendait le plaisir final intense et fort. Alexandre avait tout simplement appris à éprouver du plaisir dans cette douleur, ce qui était facilité par le fait qu’il était un vampire, et donc apte à aimer la douleur.
Restant sous le corps de Terria, il la laissa s’amuser avec Annabelle. La jeune servante n’avait rien à voir avec le profil de ses concubines. Celles-ci étaient des femmes fortes, autoritaires, disposant d’un indéniable talent. Annabelle, inversement, était une humaine loyale, qui avait grandi dans les villes sous sa protection. Elle était entrée à son service lors de son mariage. Alexandre avait demandé à exercer sur elle le droit de cuissage, et en avait profité pour l’embaucher ensuite. Loyale et dévouée, elle le vénérait, et adorait quand il la mordait. Elle avait déjà eu deux enfants, et était suffisamment intelligente pour qu’Alexandre daigne s’attacher ses services.
Terria congédia Annabelle après avoir récupéré l’alcool, et celle-ci s’inclina poliment avant de partir… Non sans qu’Alexandre ne se concentre un peu, observant ses cuisses… Et usa de sa magie rouge pour modifier le flux sanguin en elle. Annabelle sursauta discrètement, retenant à grand peine un soupir en sentant le désir éclater en elle. Alexandre reporta ensuite son attention sur Terria, un demi-sourire sur les lèvres.
« Tu aimes te faire obéir, hein ? »
Il remua très légèrement, et la vit approcher la carafe de ses seins. Elle lui demanda alors des informations complémentaires sur son clan, et sur les liens entre le clan et le Conseil Impérial, tandis qu’Alexandre observait, comme fasciné, la pointe de sa généreuse poitrine. Cette femme était vraiment très belle, et elle put sentir une bosse remonter en elle, la queue du vampire retournant se loger dans son intimité, une délicieuse érection pointant en elle.
De fait, ses mains se mirent à pincer les hanches de la femme, tandis qu’un long soupir traversait le corps du vampire.
« Et bien… Je confesse qu’aucun membre du clan Dowell n’a encore été Empereur, mais ma maison a régulièrement pu avoir des Conseillers Impériaux… Hmmm… L’un d’eux va justement partir d’ici quelques mois à la retraite, et j’espère bien pouvoir le remplacer. J’ai d’ailleurs de bons soutiens sur place. »
C’était aussi pour ça, d’ailleurs, qu’il venait fréquemment au sein de la capitale. Malgré toutes ses compétences personnelles, il était impossible de rejoindre le Conseil Impérial, plus haute institution politique impériale, sans avoir des soutiens actifs au sein du gouvernement.
Le vin commença alors à glisser entre les seins de la femme, et Alexandre, plantant son regard sur elle, releva la tête, et sortit sa langue, venant lécher sa peau, avalant le vin, remontant entre ses seins, glissant encore jusqu’à son cou, puis se retira, et alla embrasser chacun des seins, mordillant les tétons.
« Mon clan a jadis abrité des armées de Lycans, mais ceux-ci se sont révoltés. Depuis lors, nous avons pu récupérer bon nombre des forteresses que nous avons perdu, hmm… Mais certaines sont encore habitées par des monstres, hmmm… »
Il suçait ses seins, et avalait encore du vin, avant de le retenir dans sa bouche, partageant avec elle un baiser fruité, relâchant le vin dans les lèvres de la femme.
« Je dispose de soldats humains, mais aussi de goules, de quelques bataillons de Lycans, et de multiples vampires et Dhampirs, ainsi que d’autres monstres. Bien sûr, ça ne vaut pas les dragons de Sylvandell, mais… C’est tout de même impressionnant, sans parler de mes villes, hmm… De mes champs, de mes fermes… »
Le vampire retourna l’embrasser, mordillant ses lèvres.
« En quoi tout cela t’intéresse, ma belle ? »