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Messages - Alexandre Dowell

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Dictature d'Ashnard / Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
« le: lundi 24 décembre 2018, 00:49:15 »
L’ambition était ce qui allait déterminer le reste de la vie de Terria. Alexandre lui avait parlé du clan, du Conclave, ce qui avait suscité l’intérêt de Terria, qui voulait toutefois aussi se renseigner sur les vampires de manière plus générale.

« Hum... Pas exactement. L’envie, la colère, l’orgueil... Ce sont davantage des notions démoniaques que vampiriques. »

Alexandre buvait un verre de vin tout en continuant à lui parler. Les serviteurs, eux, avaient commencé à ramener les premiers plats, offrant au couple une série de plats agréables, cuisinés par un traiteur particulier. Le vampire était un homme raffiné, qui appréciait la bonne gastronomie. Il avala donc une magnifique langoustine, et continua ensuite à décrire à Terria les particularités des vampires. Il y avait en effet des subtilités qui échappaient logiquement à la jeune femme, qui ne savait pas grand-chose des vampires.

« En fait, il existe une multiplicité de sous-familles et de sous-genres vampiriques. Le vampirisme est un mutagène qui a évolué différemment au cours des millénaires, pour des raisons qui m’échappent, et font l’objet d’âpres débats théoriques. Certaines familles ont des formes plus monstrueuses, comme les nosferatu, et ont des pouvoirs variables. Si notre capacité à absorber le sang est commun à tous les vampires, les différences sont importantes. Certaines espèces ne supportent pas les rayons ultraviolets, qui font fondre instantanément leur peau. D’autres peuvent devenir invisibles, ont des résistances accrues, peuvent intuitivement se transformer en chauve-souris... Ce sont là des facultés génétiques, mais tous les vampires ont aussi des aptitudes magiques, et ont une affinité naturelle avec la magie rouge, la magie du sang. Ma famille ne craint pas le soleil, par exemple, et mes aptitudes génétiques sont assez faibles. En revanche, je maîtrise plutôt bien la magie rouge, qui me permet de manipuler le sang des autres... »

Le vampire termina son monologue par une petite démonstration en remuant les doigts. Terria dut alors sentir son rythme cardiaque s’accélérer subitement, et se roidit sur place. Son pouls s’emballa, et l’adrénaline se mit à battre dans ses veines, tandis que ses joues rosirent... Et que le plaisir sexuel commença à affluer en elle.

« Voilà l’un des petits tours que nous affectionnons, Terria... Manipuler le rythme sanguin d’une personne présente bien des avantages. Nous développons des élixirs pour nos soldats, afin de les rendre plus nerveux au combat... Mais la manipulation sanguine peut aussi avoir de fortes opportunités avec le beau sexe. Quand une femme croise unv ampire et commence à perdre le contrôle, c’est souvent parce que le vampire utilise sur elle son contrôle du sang. Tu le sens dans tes veines, Terria ? Nous avons baisé comme des bêtes il y a quelques heures, mais cette soif remonte encore en toi. Et je sens ton sang se concentrer entre tes jambes... Tu dois être en train de mouiller, là... Que je continue comme ça encore un peu, ma belle, et tu seras prête à égorger ma servante si je te l’ordonne. Voilà mon pouvoir, Terria... L’envoûtement. »

Alexandre insista encore, et permit ainsi à Terria d’atteindre le paroxysme... En ayant un orgasme. Elle se mit à jouir sur place, inondant sa culotte et ses cuisses, sa mouille se mettant ensuite à glisser le long de ses jambes. Alexandre arrêta alors son petit tour, et but à nouveau de son verre.

« Qui sait ? Peut-être que je continuerai à m’amuser avec toi et à te faire jouir à distance, quand tu t’y attends le moins... »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Femme de main [Natacha Landefeld]
« le: lundi 24 décembre 2018, 00:42:12 »
Il ne pouvait qu’apprécier. Apprécier et savourer. Natacha avait un talent inné en la matière, qu’elle ne cessait de démontrer à chaque fois. Dans la cabine de douche, le vampire savourait les lèvres de la jeune femme, son ardeur... Sa bestialité et sa violence. Il grogna quand elle ne put s’empêcher de le mordiller. Son sexe était un endroit très sensible, fragile et délicat. Mais il adorait ça. Clairement. Sa main se crispait régulièrement sur les cheveux de la femme, et ses mouvements de bassin accompagnaient la délicieuse bouche de Natacha. Elle continuait à le pomper, encore et encore, avec un appétit sans cesse renouvelé, jusqu’à le pousser dans ses derniers retranchements. Le vampire ferma les yeux en s’appuyant contre le mur, et récompensa enfin sa partenaire par un superbe orgasme. Sa queue tressauta dans la bouche de la jeune femme, et il s’abandonna copieusement en elle, crachant des filaments de sperme.

« Hmmmm... !! »

Natacha eut droit à de belles gorgées de foutre, et se releva ensuite, rassasiée... Et impatiente de passer à la suite. Alexandre ne put que lui sourire doucement, sa main venant caresser tendrement son visage, et il l’embrassa une ultime fois sur les lèvres.

« Pourtant, le sang te va bien... Mais tu as raison, il faut être présentable. Nos invités risquent de s’impatienter. »



Alexandre avait un élégant manoir en bordure d’une falaise. Une villa moderne qui se trouvait à l’extérieur de la ville, où on trouvait d’autres villas appartenant à de riches propriétaires. Une grande cour se trouvait à l’entrée, remplie de voitures de luxe et de quelques limousines. Tout le rez-de-chaussée du manoir était alloué à la fête, incluant les jardins de la propriété, comprenant un héliport en fond et une piscine extérieure, chauffée et allumée pour l’occasion. Depuis les balcons du jardin ou des terrasses, on apercevait, au loin, la baie de Seikusu, avec la ville qui brillait de mille feux.

Il y avait ici tout le gratin de Seikusu, mais aussi, plus généralement, de toute la région, et même de tout le pays... Et un gratin très particulier. Alexandre organisait une réception vampirique. Comme il l’avait à maintes reprises expliqué à Natacha, les vampires formaient une race très organisée, calquée sur les rapports de force humains. Le Japon disposait ainsi de puissants clans ancestraux, très xénophobes. Un invité de marque ce soir était Zetsu Amon. Un vampire qui avait de multiples facettes, dirigeant des clans yakuzas, et ayant même des députés au sein de la Diète japonaise. Autrement dit, un gros bonnet, avec qui Alexandre entretenait des rapports... Doux aimables. Ils n’étaient pas amis, mais n’étaient pas ennemis non plus... Du moins, pas encore.

Le vampire descendit à la réception dans un élégant costume blanc. Mais les convives n’avaient surtout d’yeux que pour la femme qu’il tenait avec lui, que ce soit en reniflant son odeur très particulière de Lycane (ce qui aiguisa quelques crocs), ou pour sa robe très somptueuse. Avec ses cheveux argentés, Alexandre avait opté pour une robe dorée, élégante, au dos nu (ce qu’il adorait beaucoup), et sertie de paillettes et de pierres précieuses. Une très belle robe, indéniablement, d’autant que Natacha n’était guère habituée à en porter. Mais, comme Alexandre le lui avait souvent répété, il voulait d’elle pour l’exhiber, car il n’était pas courant qu’un vampire soit en compagnie d’un Lycan.

« Mes chers amis, bien le bonsoir ! »

Distraitement, il présenta à Natacha quelques cibles potentielles, au physique peu oriental. Il y avait notamment la Comtesse Anastasia von Delboor, une femme qui travaillait pour le clan Dowell, et qui venait tout droit d’Ashnard. Elle avait de légers yeux plissés témoignant de légères origines orientales, et se déplaçait dans une indécente robe mettant en valeur ses somptueuses formes. Il y avait encore Clara Armstrong, une riche héritière qui portait une robe encore plus indécente que la Comtesse.

Natacha put également constater qu’Alexandre avait incorporé sur les longues tables faisant office de buffet une pratique japonaise typique : le nyotaimori. Une pratique particulière consistant à déposer de manière artistique sur le corps de femmes (en l’occurrence, des esclaves), des plats à manger.

« Tu risques d’avoir du mal à faire ton choix, Natacha, plaisanta doucement Alexandre, il y a beaucoup de monde. »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Femme de main [Natacha Landefeld]
« le: lundi 17 décembre 2018, 00:45:29 »
Alexandre savait combien Natacha était dangereuse. Elle n’était pas une jeune femme qu’il pouvait soumettre facilement, mais une redoutable Lycane. Une femme rebelle, autonome, qui ne se soumettait pas facilement aux autres. Mais il avait désormais suffisamment confiance en elle pour qu’elle lui fasse cette fellation, ce qui était aussi une manière pour elle de reprendre la main, après la sodomie intense qu’elle avait subie. Il avait confiance en elle, tout en sachant qu’elle restait une femme piquante et dangereuse, mortelle aux griffes acérées. Elle s’attaqua donc à son sexe, avec une lenteur calculée, retrouvant rapidement de la superbe. Contrairement aux apparences, la fellation n’était pas qu’un signe d’avilissement de la femme, c’était aussi une manière pour la femme de reprendre l’avantage, d’avoir un rôle actif que le coït ne donnait pas. Et ça, Natacha en profita pleinement, titillant la queue d’Alexandre, frottant ses lèvres dessus, léchant son vit avec délectation, prenant tout son temps.

Les talents de cette femme étaient de plus en plus redoutables, et, en réalité, Alexandre ne voyait aucune difficulté à lui offrir une femme comme partenaire... Mais il tenait à y être. La prudence s’imposait, et il ne voulait pas que Natacha brutalise trop une invitée. Et puis... Un tel spectacle valait le coup d’œil.

« Hmmm... Natasha... »

La femme continua à s’exécuter, et, quand sa bouche s’attaqua à son sexe, et qu’elle le prit donc entre ses lèvres, sa main se crispa sur ses cheveux. Il appuya fermement dessus, et frémit sur place. L’eau ruisselait sur son corps, apportant une dose de fraîcheur qui se mélangeait à la chaleur de cette relation sexuelle. Le vampire frémit doucement sur place, griffant légèrement les cheveux de la femme, et continua à donner de légers coups de reins. Il la laissait faire, soupirant devant ce plaisir simple et ancestral, délicieux.

Son membre tendu se recouvrait de la salive de la femme qu’il observait lentement. Alexandre la voyait se tortiller d’avant en arrière, filant sur sa hampe de chair, continuant à prendre sa queue en bouche, faisant volontiers durer le plaisir. Le vampire se crispa ensuite quand Natacha s’arrêta et le mordilla. La douleur fusa en lui, vive et piquante, puis, comme pour se faire pardonner, elle embrassa ensuite son sexe, et elle opta ensuite pour un enchaînement de succions, multipliant les gorges profondes, ses doigts caressant ses testicules, glissant dessus. Alexandre frémit doucement, sentant tout le talent de cette femme. Aucune hésitation, elle y allait franchement, et avec amusement, cherchant à contrôler le plaisir de son amant, afin de le faire jouir quand elle le voudrait.

Natacha rompit ensuite le geste, et lui demanda si le deal était conclu. Alexandre sourit brièvement, et caressa encore le visage de la jeune femme.

« Le truc, c’est que je ne pense pas qu’une seule femme suffira à te calmer, Natacha... Mais je ne peux rien te refuser, tu le sais bien... À la condition que tu me fasses jouir. »

Car, en effet, elle était en train de mettre sa patience à rude épreuve. Elle jouait avec lui, il le savait, et il ne la sermonnait pas, car il aimait ça... Mais, pour le dire simplement, en ce moment, Alexandre avait tout de même sacrément envie de jouir dans sa belle bouche !

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Dictature d'Ashnard / Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
« le: mardi 11 décembre 2018, 01:00:23 »
Alexandre esquissa un léger sourire devant les propositions de Terria. « Agente de liaison », ou participer à la « planification stratégique »... Alexandre imaginait pourtant mal son amante se transformer en une stratège de guerre, d’autant que son clan n’était actuellement pas en guerre. Agente de liaison, en revanche... Il fallait voir ce que Terria entendait par là, car le terme était peu clair. Toutefois, elle-même ne tarda pas à demander ce que le vampire envisageait pour elle.

« Hm... Tu dois comprendre que le clan Dowell est un clan vampirique assez ancien, Terria. Mon clan existe au sein de l’Empire depuis des millénaires. Nous contrôlons des forts, des régiments, des villes entières... C’est un puissant clan, ce qui suscite beaucoup de convoitises. Les intrigues politiques sont récurrentes au sein d’un clan vampirique. »

Le vampire aurait pu discourir pendant des heures sur les multiples querelles entre son clan et les autres clans, ou même les luttes intestinales. Le vampire avait souvent dû tuer ses propres frères quand ceux-ci tentaient de le renverser. Progressivement, Alexandre, qui était somme toute plutôt jeune pour être le Patriarche du clan, avait réussi à imposer son autorité et son style. Des femmes comme Terria étaient destinées à une seule chose : être avec lui pour le soutenir, au plus proche de lui.

Il se racla doucement la gorge avant de reprendre :

« J’aimerai faire de toi une vampire, Terria, que tu fasses tes preuves au sein du clan pour avoir le droit de devenir ma sœur de sang. Une fois ceci fait, tu siégeras au Conclave. »

Au sein du clan, le Conclave était l’institution suprême, celle qui prenait toutes les décisions d’importance pour le clan, y compris l’admission des nouveaux membres du Conclave. D’ailleurs, seul le Conclave était en mesure de destituer le Patriarche... Sauf à tuer discrètement le Patriarche ou la Matriarche en place. En tout cas, Alexandre voulait renforcer son influence sur le Conclave, et expliqua à Terria qu’il existait, au sein du clan, un processus d’admission pour les initiés. Afin de devenir vampire, l’initié devait remplir un certain nombre de missions, et pouvait ainsi grimper de rang. Tout individu commençait comme novice, et ce n’était qu’au grade d’initié qu’on pouvait être éligible à la vampirisation.

Rejoindre le Conclave ne se ferait pas un claquement de doigts.

« Les missions sont diverses et variées, Terria. Je peux te confier un petit domaine à administrer, une mission à superviser... Ou même de l’espionnage, si tant est qu’offrir ton corps ne te dérange pas. »

Alexandre envisageait toutes les possibilités utiles pour elle, en fonction de ce qu’elle voulait.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Femme de main [Natacha Landefeld]
« le: mardi 11 décembre 2018, 00:49:35 »
Alexandre se trouvait dans le dos de Natacha, et ne goûta guère aux provocations de la Lycane, ce qui se manifesta.. Par des griffures. D’une main, il tira sur les cheveux de la femme, tirant sur sa tête vers l’arrière, et, de l’autre, « caressa » le bas de son dos avec ses ongles tranchants. Il lacéra sa peau, glissant fortement dessus, appuyant jusqu’à faire perler le sang, pendant que sa queue semblait enfler en elle. Alexandre avait déjà fait à Natacha la démonstration que son sexe pouvait grossir et enfler de manière impressionnante. C’était une conséquence de la magie du sang, que le vampire contrôlait. En contrôlant son flux sanguin, il augmentait la concentration sanguine à hauteur de sa verge, la faisant dès lors grossir et enfler. La contrepartie est qu’il était alors sur la brèche, car une telle érection n’était pas facile à rester calme et maître de soi. Mais, face à une femme comme Natacha, gourmande et violente, il se devait de se surpasser.

Face à lui, Natacha gémissait profondément, se tortillant agréablement sur place. C’était un spectacle particulièrement exquis, qui ne manquait pas d’exciter Alexandre, qui entendait Natacha indiquer, entre plusieurs soupirs, vouloir une femme pour lui « apprendre »... Lui apprendre quoi ? Excellente question ! Alexandre l’empêchait de réfléchir, et déplaça sa main pour pincer le sein de la femme, tirant dessus, et la plaqua encore contre la paroi glacée de la cabine, faisant couler davantage de sang.

« Hmmm... Putain, bordel... !! » grogna-t-il doucement.

Le vampire avait une voix profonde et caverneuse, et continuait donc à la prendre, sa verge enflant encore en elle, surtout quand elle se mit à mordre sa main. Il avait approché ses doigts ensanglantés pour maquiller son visage, donnant à Natacha un air plus sauvage, et sentit alors cette dernière tendre une main vers l’arrière, et pincer sa chair. Alexandre grimaça en sentant clairement la femme entailler sa chair, et ses canines apparurent. À travers le vitrage embué de la paroi, Natacha put ainsi apercevoir les yeux d’Alexandre virer à un rouge carmin, tandis que ses canines se plantèrent brusquement dans le cou de la femme.

« Hmmm... »

Autant dire qu’il n’y alla pas proprement. Le sang ruissela rapidement de ses dents, d’autant que, après seulement quelques secondes, il retira ses lèvres du cou de la femme. Le sang s’épancha de ses canines pour ruisseler sur l’épaule de la femme. Après tout, la carotide était une zone de forte concentration sanguine. Même sans trancher la veine, le vampire pouvait faire couler beaucoup d’hémoglobine, ce qu’il s’amusait volontiers à faire.

Le vampire s’écrasa encore contre le corps de Natacha, son torse s’écrasant contre le dos de la femme. Natacha était coincé entre lui et la cage de verre, baisée debout, la queue d’Alexandre remuant lentement, mais fortement, en elle. Il empoigna encore ses cheveux, tirant dessus, et lécha son oreille.

« Nous verrons... »

Puis Natacha se mit à jouir. Au milieu des rivières pourpres qui coulaient le long de la cage, sa mouille glissa. Alexandre relâcha la pression, et laissa la Lycane glisser le long de la paroi, finissant au sol.

Malheureusement pour elle, Alexandre n’avait toujours pas joui, et le sang coulait sur son corps. Une traînée écarlate avait notamment atteint le phallus d’Alexandre, glissant dessus, ce qui ne manquait pas d’exciter le vampire, dont les ongles tranchants saillaient hors de ses doigts.

« N’espère pas te reposer si facilement, petite traînée... Tu as encore une queue à soulager... »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Femme de main [Natacha Landefeld]
« le: lundi 03 décembre 2018, 01:01:57 »
En un sens, Alexandre l’avait civilisé. Avant qu’elle ne croise son chemin, Natacha était une femme instable, incapable de contrôler ses pulsions, et attaquant n’importe qui. En usant d’une extrême violence, mais aussi de persuasion, de séduction, et de son talent naturel à la négociation, le vampire avait réussi à retourner la situation. Sans émousser la femme, il en avait fait une redoutable tueuse, qui venait encore de se démarquer. Il était donc normal qu’il existe entre les deux une sorte d’attraction chimique commune. Ils auraient pu être des rivaux au point de s’entre-tuer, mais ils étaient devenus partenaires, et même amants. La fréquence de leurs relations sexuelles, et le nombre de mobiliers qu’ils détruisaient, en étaient de bonnes illustrations. Natacha brisa d’ailleurs un carreau, avant de retourner griffer son amant. Le sang se mélangeait à l’eau, sans qu’on ne sache trop, à les voir, s’ils s’affrontaient, ou s’ils se contentaient de baiser. Alexandre et Natacha étaient après tout deux amants passionnés, qui vivaient dans le sang et dans la douleur. Il y avait un peu de masochisme en eux, dans la manière dont ils appréciaient les morsures, les griffures, les coups de reins...

Alexandre frémissait en sentant les ongles pointus de la femme labourer son dos, et la manière dont elle insistait pour qu’il la prenne plus encore. Sa verge tendue s’enfonçait en elle, la pénétrant douloureusement, et il grommelait encore, sous la douleur, sous l’intensité de leurs ébats. Le vampire y allait de plus en plus franchement, arrachant à la femme de multiples cris, de longs couinements de plaisir, tandis que, inlassablement, lui continuait à la besogner. Elle évoqua alors une idée qui le surprit : inclure dans leurs ébats une autre femme.

Il sourit brièvement, sa queue toujours nichée en elle, et répondit sur un ton taquin à la jeune femme :

« Tu... Ton corps n’arrive plus à endurer mes coups... Tu as besoin d’aide ? »

Bien sûr, il savait que ce n’était pas ça, mais la relation entre les deux individus avait toujours été compliquée, mélange de haine et d’une passion viscérale croissante. Cette passion s’exprimait encore en l’état, et Alexandre la prit de nouveau. Le fait est que Natacha n’avait jamais manifesté un attrait particulier pour les femmes, et, quand Alexandre avait proposé qu’elle rencontre sa sœur, qui était bien plus perverse que lui, elle avait refusé l’idée. Ceci dit, lui-même était à la base un vampire n’aimant pas trop le sexe, qui voyait ça comme une infamie, et qui avait tout cherché pour lutter contre ça, avant de finalement l’admettre.

Alexandre continuait donc à la prendre, et se déplaça un peu. Le corps de Natacha alla cette fois taper contre la vitre de la cabine, moulant ses formes depuis l’extérieur, jusqu’à ce qu’il ne la retourne, et ne la plaque contre la vitre. Il avait ainsi plus de facilité, et pouvait lui parler dans le creux du cou, sa main venant palper son sein.

« Il y aura... Beaucoup de femmes ce soir. Les invités sont d’ailleurs en train de venir. Tu n’auras qu’à en choisir une. Dis-moi donc ce que... Hmmm... Ce que tu comptes lui faire subir... »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Femme de main [Natacha Landefeld]
« le: lundi 26 novembre 2018, 00:39:43 »
Quelques centaines de dollars de tissus partirent en lambeaux sous l’excitation fébrile de Natacha, qui, dès qu’elle reçut le signal du vampire, bondit sur lui. L’homme fut encore surpris par sa force redoutable. Depuis qu’elle apprenait à contrôler sa lycanthropie, elle pouvait user de ses pouvoirs même sans se transformer. Ses ongles s’étaient également rallongées, formant de belles griffes, et il frémit en sentant sa chemise partir, tout comme sa veste. Il se retrouva ainsi torse nu, son pantalon se déformant par une belle érection. Il fallait bien admettre que lui aussi se retenait. Depuis le trajet en berline, il sentait la fébrilité de Natacha, son sang impatient, témoignant de la profonde excitation qu’elle ressentait, d’une énergie féroce à revendre. Elle griffa Alexandre jusqu’au sang, et ce dernier soupira, en mordillant la lèvre de Natacha, ses canines pointant sous l’effusion de sang. L’une de ses mains vint soutenir Natacha contre lui, empoignant ses fesses, et il répondit à son baiser, avant qu’elle ne mordille son cou, e se moquant ensuite de lui, et du fait qu’il puisse éventuellement réussir à dissimuler ces marques avant la réception à venir.

Alexandre en sourit à son tour, et posa son autre main sur les cheveux de la femme.

« Depuis le temps, tu devrais savoir que les vampires adorent les morsures, non ? Ton cou porte encore la trace des miennes... »

Difficile de croire que leur relation avait pu évoluer jusque-là. Natacha retourna l’embrasser, tandis que, fugacement, il repensait aux débuts. À cette Lycane rebelle, sauvage, incontrôlable, qu’il avait torturé, violé, humilié, avant de finalement la raisonner, la « soumettre »... Et en faire finalement son amante. Il buvait régulièrement son sang, ce qui était une bonne manière de la contrôler, et elle le lacérait très souvent. Alexandre sourit brièvement, puis se déplaça, et emmena la femme contre la paroi de la cabine de douche, puis entreprit de déchirer à son tour les derniers vêtements de la femme, usant de ses muscles saillants, son pantalon étant retiré par Natacha. En soi, perdre des vêtements était usuel pour Alexandre, qui, en conséquence, avait une garde-robes très bien fournie.

Il l’embrassa encore, appuyant son sexe sur elle. Son sang, qui commençait à perler le long de sa poitrine. Alexandre finit avec elle dans la douche, une belle cage en plexiglas. Sa queue s’enfonça dans la chatte de Natacha, et il la plaqua contre le mur, l’embrassant encore avec mordant, faisant couler du sang. L’eau de la douche s’enclencha, tombant sur les deux amants.

« Griffe-moi, ma sauvage... »

C’était tout le côté paradoxal du vampire, parfaitement incarné chez Alexandre. Un vampire respectable, bien sous tout rapport, appartenant à la très haute société, très bien inséré dans la vie, un individu qui avait réussi, respectable... Et qui était parallèlement très violent, appréciant le sexe intense et brutal, comme il le prouvait en ce moment, en se collant contre elle, en réclamant du sang, des morsures, des griffures, et en lui infligeant tout autant.

« Oh, Natacha, Natacha... ! » soupira-t-il contre elle, l’eau ruisselant sur son dos, marqué par les ongles tranchants de la Lycane.

Et sa que, elle, s’était bien plantée en elle, se gorgeant de sa mouille intime...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Femme de main [Natacha Landefeld]
« le: mardi 20 novembre 2018, 07:30:49 »
Après cette entrée en matière, il était temps pour Natacha de passer à une partie moins violente de la soirée. Alexandre n’aurait pas été jusqu’à dire qu’elle serait plus calme, car les réceptions vampiriques étaient traditionnellement ardentes, et pouvaient très facilement dégénérer... Dans le bon sens du terme. Pour l’heure, Alexandre sourit légèrement en voyant la tenue déchiquetée de Natacha, et en constatant le surplus d’adrénaline qui battait dans ses veines. La femme se réconciliait avec sa nature lycanthropique, et l’idée de l’avoir près de lui plaisait beaucoup à Alexandre. Avoir une Lycane à ses côtés comme garde du corps, c’était la preuve qu’il était un grand vampire, ce qui était toujours une bonne chose face aux autres. Les vampires étaient après tout des gens orgueilleux, pour qui le paraître était très important. Alexandre hocha donc doucement la tête quand elle lui demanda si elle allait se changer avant :

« C’est préférable, oui. »

La berline remontait vers les quartiers huppés de la ville, tandis que Natacha se renseignait sur les convives de la soirée, et sur ce qui allait se passer. L’honnêteté régnant entre eux, Alexandre lui répondit très naturellement :

« Le Japon dispose de plusieurs clans vampiriques assez ancestraux, et qui partagent la xénophobie japonaise ambiante. Nous trouverons donc des membres de mon clan, mais aussi des membres d’autres clans, ainsi que des humains normaux, qui travailleront pour tel ou tel clan. »

Quel était le but de cette soirée ? Alexandre allait y venir.

« Un vampire éminent d’un clan japonais a été assassiné récemment. Un meurtre plutôt brutal, qui ravive de vieilles tensions entre les clans. Je vais t’épargner les cours d’Histoire, Natacha, mais les clans japonais se sont très souvent battus entre eux. Il existe maintenant une paix globale, mais elle est fragile, et ce meurtre amène les clans sur le pied de guerre. J’ai réuni un conclave, un regroupement de vampires, pour maintenir l’alliance entre les clans. Parallèlement, j’ai aussi enquêté sur les personnes à l’origine de ce meurtre, mais l’enquête n’a toujours donné aucun élément concluant. »

Ce conclave était très important, et Alexandre espérait y tirer son épingle du jeu afin d’accroître son influence locale. Seikusu était une ville particulière pour les vampires, car sa proximité avec Terra rebutait les clans locaux autant qu’elle les attirait, ce qui expliquait pourquoi des vampires terrans comme Alexandre Dowell, ou encore Mélinda Warren, avaient pu se développer.

La berline rejoignit finalement le manoir de Dowell, situé à l’extérieur de la ville, le long de la falaise. Les invités n’étaient pas encore arrivés, et la berline se gara dans l’un des multiples garages de la demeure. Alexandre avait une belle villa, avec plusieurs balcons, une piscine extérieure et intérieure, une salle de sport, plusieurs chambres... La voiture se gara dans le garage, et Alexandre sortit ensuite, attrapant doucement la main de la femme, tout en laissant ses hommes emmener Takahta ailleurs.

Alexandre guida la femme jusqu’à sa salle de bains, la tenant par la main. En chemin, elle put voir que a villa comprenait un grand salon de réception où un buffet était en train de se mettre en place. Ils avaient encore un peu de temps avant le début de la réception. Le vampire rejoignit donc la salle d’eau, et sourit alors à Natacha, avant d’observer son corps.

« Tes vêtements déchirés me plaisent bien, à moi... Et tu as encore plein d’énergie à revendre, non ? Je le sens dans tes veines... Et je dois bien admettre que... Ce sang furieux qui bat dans tes veines est un appel auquel il m’est difficile de lutter. »

Le désir commençait ainsi doucement à pulser dans le corps du vampire, remontant graduellement en lui... Un désir très agréable à ressentir.

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Dictature d'Ashnard / Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
« le: mardi 13 novembre 2018, 01:26:22 »
Qu’allait-il bien pouvoir faire de cette femme ? Beaucoup de choses, en réalité. Terria réalisait-elle sa valeur ? Une femme belle, éduquée, intelligente, sensuelle et sûre d’elle, et dans le même temps sans passé, sans nom… Elle faisait aux yeux du vampire une parfaite espionne, magnifique dans son genre, et le vampire aurait été idiot de se priver de ses talents et de ses services. Il devait juste réfléchir à comment l’utiliser. Alexandre comptait bien sûr l’avoir comme concubine, mais Terria avait bien compris que, si le vampire lui offrait de l’argent, du confort, de la chaleur, un lit propre, des vêtements flamboyants, ce n’était pas par oisiveté, ni par souci d’empiler autour de lui les conquêtes féminines. Il attendait d’elle qu’elle soit compétente, qu’elle agisse pour lui. Et ça, Terria en avait bien conscience.
 
La femme vint le rejoindre dans la salle à manger. Il se leva à son approche, homme élégant, et laissa une servante écarter le fauteuil pour qu’elle s’installe. Terria avait opté pour une robe sombre, mettant ses bras à nu, rehaussant légèrement ses épaules. Elle avait serré ses cheveux, à l’exception d’une mèche rebelle, donnant à son apparence une apparence de femme sûre d’elle, belle et assurée.
 
« Une pure Ashnardienne, Milady », commenta-t-il sobrement.
 
Le long de la table, des bougies étaient allumées à droite et à gauche, éclairant le duo. Alexandre avait choisi un salon avec une table assez petite, intimiste, ce qui lui permit rapidement d’avancer ses mains, et de saisir celles de la femme. Elles étaient encore fraîches, légèrement humides. La femme avait dû passer du temps dans son bain, réalisant avec insouciance ce bonheur infini que constitue le fait de pouvoir se baigner dans de l’eau chaude.
 
Alexandre laissa passer quelques instants, le temps d’admirer la beauté de cette femme, puis relâcha ses mains. Une servante amena alors les premiers plats, avec une bouteille d’alcool. C’était un véritable repas gastronomique, avec une entrée alléchante, à base de fruits de mer. Les servantes, quant à elles, étaient toutes très belles, portant d’agréables tenues de maids, semblant confirmer un certain penchant pour Alexandre.
 
« Alors, ma chère, dites-moi un peu… Que vais-je bien pouvoir faire d’une sublime créature comme vous ? Quel rôle aimeriez-vous vous voir confiée dans mon clan ? »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Femme de main [Natacha Landefeld]
« le: mardi 13 novembre 2018, 01:16:45 »
Le Shocker n’était pas le super-vilain le plus dangereux qui soit. Il disposait d’un équipement de pointe, qui avait été amélioré par les bons soins du Bricoleur. Les gantelets sonores du Shocker n’avaient effectivement pas besoin de se recharger, mais il fallait faire attention à la surchauffe. Plus il les utilisait, et plus les gantelets chauffaient, jusqu’à risquer le point de rupture. Pour autant, l’homme faisait attention, mais avait bien compris que cette étrange tueuse n’était pas une simple femme. Elle avait en elle des pouvoirs surnaturels, suffisamment pour résister à un choc frontal avec ses gantelets. Ce seul élément témoignait de sa dangerosité, mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit également... Particulièrement agile.

Le Shocker continuait à la chercher quand il entendit des bruits de pas.

« Merde ! »

Il se retourna en la ciblant, mais la femme fut plus rapide... Et Le Shocker connut une nouvelle défaite à son actif.



Alexandre regarda posément sa montre. Initialement, il avait hésité entre laisser Natacha agir sur place, filer à sa soirée, ou l’attendre patiemment. Mais c’était sa première mission, et, même si elle avait suivi un entraînement pour contrôler sa lycanthropie, en temps réel, Alexandre ne pouvait totalement écarter l’hypothèse qu’elle perde le contrôle. Se tenant dans sa voiture, le vampire, toujours propre sur lui, inspectait son téléphone portable, quand il entendit des bruits de pas précipités.

Il regarda alors par la fenêtre, et fronça les sourcils en voyant Natacha revenir. Torse nu, elle avait également défoncé ses chaussures et déchiré le bas de son pantalon, ses pieds et ses mains transformés. Elle emmenait Takahta avec elle. Concernant Le Shocker, celui-ci avait réussi à fuir. Surpris, Alexandre laissa son chauffeur ouvrir la porte, et Natacha rentra à l’intérieur, emmenant Takahta avec elle.

« Je vois que tout ne s’est pas passé aussi bien que je l’aurais espéré », commença sobrement Alexandre.

C’était le moins qu’on puisse dire, et Natacha lui résuma rapidement la situation. Les armes, mais aussi la présence d’un type doté d’armes impressionnantes avec une combinaison jaune à carreaux. Takahta, terrorisé, ne savait plus où donner de la tête.

« Je vois. »

Il hocha doucement la tête, tandis que Takahta continuait à gesticuler sur place.

« Je vous en supplie, je... Ayez pitié, je ne ferai rien, je... Je ne ferai plus affaire avec ces gens-là, je vous le promets !
 -  Takahta-san... » commença Alexandre.

Il n’y eut aucune réaction de la part de l’autre, qui continuait à se tortiller sur place.

« TAKAHTA-SAN !! » répéta alors Alexandre, d’une voix plus ferme.

Cette fois, le commerçant s’interrompit.

« Vous avez grièvement blessé l’une de mes employées, Takahta-san, par vos mensonges éhontés.
 -  Mais je...
 -  Et vous m’énervez à pleurnicher sur votre sort. »

Alexandre s’élança alors sur lui, et l’étrangla. Il ne le tua pas, mais l’assomma pour le compte. Ceci fait, le vampire laissa passer plusieurs secondes, le temps de retrouver son calme, puis observa ensuite Natacha.

« Je ne pensais pas que ta première fois serait aussi compliquée. Désolé... Heureusement, il y aura des robes pour te changer, mais... Il faut savoir quoi faire de ce gros sac. »

Les options étaient en réalité plutôt limitées, et, tandis que la berline se mettait à rouler, Alexandre les énuméra calmement :

« Il y aura beaucoup des membres de mon clan à cette soirée. Nous avons pour habitude de nous repaître du sang d’individus répugnants comme lui. Mais il est aussi bien gras, et ce ne serait que justice que tu t’en occupes... Sous ta forme de Lycane. »

Autrement dit, qu’elle le dévore en bonne prédatrice. Alexandre haussa les épaules.

« Je te laisse le choix. »

En toute hypothèse, Takahta-san avait clairement franchi la ligne rouge, et était d’ores et déjà un mort en sursis.

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Dictature d'Ashnard / Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
« le: lundi 05 novembre 2018, 00:42:14 »
S’était-il trouvé une nouvelle alliée ? Alexandre aimait à le croire, même s’il ne savait pas jusqu’à quel point cette alliée lui serait fidèle. Mais il avait envie de lui accorder sa confiance. Le vampire avait un bon feeling envers elle, et, même s’il pouvait se trouver, il avait sincèrement envie de lui offrir sa chance. Peut-être le regretterait-il par la suite, mais peut-être y verrait-il aussi une aubaine toute particulière... En tout cas, les deux amants en avaient fini l’un l’autre, et Terria manifesta son désir de... Manger. Allongé sous elle, Alexandre avait répandu sa chaude semence en elle, jouissant copieusement, avec cette vigueur propre aux vampires. Son corps était en sueur, ses longs cheveux plaqués contre son visage et contre ses épaules. Il lui offrit un léger sourire, et caressa doucement ses hanches, glissant sur son corps, avant de se redresser, s’extirpant finalement de la douceur et de la chaleur de son corps.

Alexandre sourit brièvement, et embrassa une dernière fois la jeune femme, puis se releva.

« Fort bien, Terria. Tu es la voix de la raison, car je serais bien resté à saillir encore ton corps, mais... Nous louperions l’heure du dîner. »

Le vampire récupéra une longue robe de chambre en soie. Il serra la ceinture de la orbe de chambre, puis embrassa à nouveau Terria, avant de lui dire où se trouvait la salle de bains. Pour une maison médiévale, Alexandre disposait d’un système de tuyauterie très avancé, qui permettait d’avoir cette pièce de luxe, dans l’aristocratie impériale, qu’était une salle de bains. Il avait également accès à une bibliothèque, mais elle se trouvait au manoir familial. Il s’agissait ici d’un hôtel particulier, qu’Alexandre utilisait quand il se rendait à la capitale. Il était impensable qu’il laisse ici des ouvrages précieux, et il n’y avait donc que des recueils sans grand intérêt sur les quelques bibliothèques et étagères présentes.

Alexandre laissa donc la jeune femme se dégourdir, et en profita pour s’installer à son bureau. Cette séance avec Terria l’avait légitimement éloigné de ses obligations, et il s’y replongea donc, inspectant ses courriers, à la faveur d’une chandelle. Finalement, l’homme descendit ensuite. Il disposait d’une grande salle à manger, dans un style très gothique, avec des candélabres, une longue table en bois avec des chaises présentant de hauts dossiers, et une cheminée crépitant à l’arrière. L’hôtel particulier comprenait de ravissantes servantes et domestiques, comme Terria avait eu l’occasion de le voir, et il chargea l’une de ces femmes de guider Terria à la garde-robes de l’hôtel, afin qu’elle choisisse une tenue appropriée pour ce soir.

Lui-même se délesta de sa robe de chambre pour enfiler une tenue plus propre, plus habillée, comprenant une fine chemise marron avec de la broderie dorée et un dessus en fourrure (la tenue de l’avatar, en somme).

Ainsi habillé, l’élégant vampire n’avait plus qu’à attendre l’arrivée de sa dulcinée pour le souper...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Femme de main [Natacha Landefeld]
« le: lundi 05 novembre 2018, 00:36:45 »
Les individus surnaturels jouaient un rôle non négligeable dans la vie quotidienne de Seikusu. Même avant que les super-héros occidentaux ne déferlent, les manifestations paranormales étaient récurrentes. La présence des Portails avait attiré son lot de curieux, et, face aux menaces de Terra, de simples katanas, ou même des armes à feu (quand on arrivait à se les procurer) étaient difficiles à obtenir. Les Yakuzas avaient donc fait appel à des individus aux talents très particuliers... Tout comme les Russes. Shocker était un mercenaire, initialement un simple braqueur de banque new-yorkais, mais qui était loin d’être une menace de premier plan. Hermann Schultz, de sa véritable identité, avait toujours été un second couteau, quelqu’un qui n’avait jamais réussi à percer et à s’imposer. Il s’attendait à une simple mission de routine en allant chez ce bijoutier idiot, à s’assurer que les armes étaient bien là... Le hasard avait voulu que cette salope déboule au même moment !

Une salope qui s’avéra également pleine de surprises, car Hermann était sûr de l’avoir touché. Au lieu de ça, la femme avait survécu, et, quand elle bondit au plafond, Hermann prit conscience qu’elle n’était pas comme les autres, lui rappelant même cet insupportable homme-araignée qui n’avait eu de cesse de le neutraliser à New York... Puis la femme le frappa alors. Un coup d’une puissance inouïe, qui envoya à son tour valser Le Shocker. Takahta, de son côté, les yeux écarquillés, regardait cette femme, qui commençait à se transformer en une espèce de monstre.

« Je vous en supplie, c’est un malentendu, je ne voulais pas ! »

Des protestations bien vaines, mais Natacha avait effectivement un autre souci. Son attaque avait envoyé Shocker à l’autre bout de la pièce, et il tendit sa main en se mettant à genoux, envoyant une décharge sonique que la femme esquiva, témoignant de son agilité.

« Putain ! »

Takahta continuait à couiner.

« Arrêtez de tout casser !!
 -  Oh, ta gueule, connard ! »

La femme était très rapide, mais Hermann avait l’expérience. Il avait encaissé bien des coups avec Spider-Man, et anticipa donc le prochain mouvement de cette femme. Elle lui bondit dessus quand il la repoussa avec ses ondes, l’envoyant valser à travers la fenêtre. La jeune femme rebondit contre un auvent, et s’écrasa ensuite sur une fourgonnette, au sein d’une petite cour intérieure, déclenchant au passage l’alarme intérieure du véhicule. Un portail au fond permettait d’entrer et de sortir, la cour intérieure servant pour les fournisseurs de Takahta, ou pour une sortie plus discrète. Des dépendances se trouvaient à droite et à gauche, sous des toits de tôle, et, à voir les linges et les draps qui pendaient ici et là, il semblait que Takahta s’amusait à louer ces dépendances pour permettre aux gens d’y vivre, une activité annexe à son bail commercial qu’il n’avait sans doute pas cru bon de déclarer.

Le Shocker bondit par la fenêtre, et atterrit sur l’auvent, tirant encore. Ses ondes frappèrent les pavés, ciblant la femme. Le tout était de rester à distance, et Shocker tâchait de rester prudent, conscient que la femme était plus rapide et plus puissante que lui... Et que, même s’il disposait d’une armure protectrice, Shocker n’en restait pas moins qu’un simple humain.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Femme de main [Natacha Landefeld]
« le: lundi 22 octobre 2018, 00:56:25 »
« Ce... Ce n’est vraiment pas nécessaire, vous savez. Tout mon stock d’armes est là, je... Je trouverai un moyen de m’arranger, mais... Je ne voudrais pas vous faire perdre votre temps, et...  »

Il avait bien compris que cette femme était une mutante, une sorte de tueuse surentraînée. Takahta habitait depuis suffisamment longtemps à Seikusu pour nier être surpris, mais, même en sachant cela, il n’en restait pas moins nerveux. Cette femme ne lui inspirait aucune confiance, et il n’avait aucune envie qu’elle voie ce qu’il avait à l’étage. Las, la femme insista, et Takahta déglutit encore, peinant à dissimuler sa nervosité... Ce qui ne faisait que la convaincre davantage qu’il cherchait à lui dissimuler quelque chose. Le dos au mur, Takahta acquiesça donc, et s’écarta lentement, rejoignant l’escalier.

Il était de toute manière trop tard pour faire marche arrière, et il grimpa à l’étage. Les marches en bois grinçaient sous ses bottes, jusqu’à ce qu’il rejoigne le couloir. Il y avait une série de panneaux coulissants pour rejoindre différentes pièces. Natacha en ouvrit une première, tombant sur un simple salon, avec une télévision dans un coin.

« Je ne veux pas que vous dérangiez mes enfants, tout ça devient grotesque ! »

Takahta essayait encore de négocier, de calmer les ardeurs de Natacha, tout en sachant pertinemment qu’une femme travaillant pour le compte d’Alexandre Dowell mènerait un examen intensif. Elle ne lâcherait rien, et c’était ce qu’on attendait d’elle. Alexandre n’avait pas déployé la femme sans raison, et la nervosité de Takahta devenait de plus en plus suspecte. S’écartant du salon, Natacha allait continuer ses recherches quand un bruit de craquement se fit entendre venant d’une pièce proche.

L’homme déglutit encore, tandis que la femme s’approcha de la porte.

« Écoutez, vraiment, ce n’est pas ce que vous croyez, c’est... »

La femme posa sa main sur la poignée du panneau coulissant...

...Qui explosa brusquement dans une décharge énergétique. Une onde de choc envoya valser Natacha dans l’autre pièce, qu’elle atteignit en traversant l’autre panneau. Derrière celle-ci, un super-vilain embauché par la Mafia russe se tenait là, et fixa de ses yeux froids Takahta : Le Shocker !

« C’est quoi ce merdier ? Je devais venir ici inspecter des armes !
 -  Ce n’est pas de ma faute si cette salope a débarqué ! Elle a des pouvoirs, bordel ! J’ai pas signé pour ces conneries, moi ! »

Shocker fronça les sourcils, et s’approcha de la pièce dans laquelle Natacha avait atterri. Ses décharges étaient assez puissantes pour provoquer la mort d’un individu normalement constitué... Mais Natacha avait la force de broyer des pistolets. Et Shocker, lui, n’avait aucun super-pouvoir particulier, si ce n’est la possibilité de générer des ondes sonores très puissantes avec ses bracelets améliorés, fruits d’une technologie de pointe.

Autrement dit, la mission de Natacha venait sensiblement de se compliquer...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Femme de main [Natacha Landefeld]
« le: lundi 08 octobre 2018, 01:04:18 »
Cabinet Dowell. En lisant ce nom, Takahta comprit que quelqu’un l’avait balancé. Mais qui ? Il s’acquittait régulièrement de la taxe de protection due aux Guramu, et faisait tout pour ne pas attirer les soupçons. L’exploitant était à Seikusu depuis des années, et il savait que le cabinet Dowell était le cabinet des Guramu. Quand des syndicats de copropriétaires, des associations de locataires, ou même de simples locataires, attentaient des procès à leurs bailleurs, le cabinet intervenait. Les Guramu disposaient de plusieurs sociétés immobilières fictives, des sociétés-écrans ne servant qu’à signer des baux pour escroquer des gens. Les locataires vivaient dans des appartements désuets, insalubres, mais la menace des Guramu les incitait à ne pas porter plainte... Et, quand ils le faisaient, le cabinet Dowell intervenait. Les activités du cabinet couvraient de nombreuses activités, et, d’une manière ou d’une autre, Alexandre Dowell avait dû entendre parler de lui. Takahta avait fort heureusement connu de grandes périodes d’anxiété dans sa vie, comme quand il s’était retrouvé en cessation de paiements, et que la banque avait pris une hypothèque sur sa maison... Sa situation financière avait commencé à s’améliorer, mais, pour ça, il avait dû jouer avec la ligne.

Il éloigna prudemment la femme des quelques clients, l’emmenant en arrière-boutique, et, fidèle à la tradition japonaise, s’approcha d’une bouilloire pour préparer du thé. La femme savait que son commerce servait comme couverture pour du trafic d’armes, et il lui indiqua le présentoir abritant son arme. Un puissant revolver magnum américain. Une arme dangereuse, a fortiori dans un pays comme le Japon, qui était extrêmement prohibitif.

*J’ignore ce qu’elle sait sur moi...*

Ce n’était évidemment pas son fils qui avait acquis cette arme. Le commerçant hésita un peu, un pli nerveux lui barrant le front. Pouvait-il prendre le risque de mentir ? Il revint avec la bouilloire, et remplit deux tasses de thé.

« Écoutez, je... Je n’avais pas le choix, et je ne pensais pas que... Que ça irait jusque-là. »

Il soupira encore.

« J’ai eu de graves difficultés financières, vous savez... Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais... Les Petrovski m’ont offert l’occasion d’obtenir une source de revenus complémentaires, en entreposant du matériel pour eux. Je ne suis pas idiot, je savais très bien qu’il s’agissait de produits illégaux, mais... Ils m’offraient de l’argent pour payer mes cotisations, les échéances de mes prêts... J’avais une hypothèque sur le dos, moi ! Des créanciers au cul ! Les armes ont suivi, et... »

Takahta secoua la tête.

« Ma situation commence à aller mieux, maintenant. Mais je suis lié, vous comprenez ? Et ces gens... Qu’est-ce que j’étais supposé faire ? Et qu’est-ce que vous comptez me faire ? Je ne suis pas un mauvais homme, je... Je voulais juste honorer mes dettes. »

Malgré son calme naturel, Takahta commençait à paniquer. Avoir des ennuis avec les Russes n’était pas souhaitable, mais les Guramu n’étaient pas des enfants de chœur non plus.

« Écoutez, je continue à payer la taxe pour les Guramu, et... Je pourrais même en verser un peu plus, vous voyez ? Un genre de bonus. Et les Petrovski... Honnêtement, je ne sais pas ce qu’ils font de ces armes, mais, si ce n’est pas moi, ils trouveront quelqu’un d’autre, vous comprenez ? Je... Je pourrais même vous payer vous-même. Vous débarquez dans ce milieu, n’est-ce pas ? Je peux vous offrir de l’argent... Un genre de rente mensuelle, vous voyez... Si... Enfin... Vous me suivez ? »

Takahta avait beau s’embrouiller un peu, il ne semblait pas impossible de comprendre effectivement là où il voulait en venir...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Femme de main [Natacha Landefeld]
« le: lundi 01 octobre 2018, 01:03:26 »
Alexandre avait expliqué à Natacha la philosophie du crime organisé. Cette réalité était particulièrement exacte au Japon, où les Yakuzas étaient une véritable institution, à tel point qu’ils avaient pignon sur rue. Le postulat de base était d’admettre que le crime ne pouvait pas être vaincu. C’était une lutte sans fin, continuelle, impossible à gagner. Dès lors, plutôt que de chercher vainement à vaincre un ennemi invincible, il était plus simple de le contrôler. C’était le but du crime organisé, et, au-delà de ça, le crime organisé avait aussi un rôle subsidiaire. C’était un pouvoir de l’ombre, qui avait historiquement protégé le Japon de l’influence communiste. Il était publiquement connu, maintenant, que la CIA avait autorisé la libération de Yakuzas pour protéger le Japon contre l’émergence de la Chine communiste. Tout cela pour dire que le crime organisé était un milieu institutionnel, avec ses règles, ses principes de fonctionnement, et ses propres contradictions...

Fort heureusement, Alexandre commençait en douceur. Il s’était effectivement renseigné sur Akiyuki Takahta. L’exploitant du fonds de commerce était un homme assez sexiste, qui avait eu plusieurs plaintes pour injures, harcèlement envers des ex’, et vivait seul, après un divorce compliqué où sa femme avait choisi de déménager à l’autre bout du pays. Un divorce qui l’avait ruiné, le conduisant près du dépôt de bilan, avant de réussir à se reconstruire une santé. C’était d’ailleurs par les mouvements financiers et sa miraculeuse renaissance économique que les agents de Dowell avaient repéré en lui un traître potentiel, quelqu’un qui avait bénéficié de l’aide des Petrovski pour sauver son commerce.

L’homme tenait une sorte de boutique d’antiquité et de luxe, ce qui était assez rare sur la Toussaint pour le noter. Quand Natacha entra, elle constata vite qu’il n’y avait plus beaucoup de clients.

Takahta portait un élégant costume anthracite avec une cravate jaune vive, et discutait avec un client. Natacha se déplaçait donc, jusqu’à se rapprocher des maisons de poupées. Elles étaient plutôt bien faites, et, alors que les minutes commençaient à filer, Takahta se rapprocha de la jeune femme.

« Puis-je vous aider, Mademoiselle ? »

Voix calme, ton posé, léger sourire sur le coin des lèvres, Takahta était un vrai professionnel. À Natacha de voir comment l’aborder, maintenant, pour lui faire comprendre que trahir les siens était une très mauvaise idée...

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