Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Vanessa White

Pages: 1 ... 3 4 [5]
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One Shot / Renaissance [PV]
« le: samedi 02 janvier 2016, 18:23:39 »
Province de Taharqa, cinq ans plus tard …

Depuis cinq ans, après un mystérieux évènement s’étant produit au cœur des ruines du temple de Taharqa, la région semble connaitre une activité grimpante. Les petites bourgades ont commencé à se développer, petit à petit, devenant progressivement plus grandes. De même que pour les ports, au nombre de deux dans la province, qui ont subi à leur tour un essor assez important. Dans toute la région, du nord au sud, et pendant ces quelques années, l’activité semblait avoir repris de plus belle. Pourtant, Taharqa avait depuis longtemps était en grande léthargie, endormie dans un calme paisible, sans grande activité. Toute la région connaissait un bond en avant sans précédent, et ceci avait une explication tout à fait logique.

Tout ceci commença le jour où une nouvelle tête fut placée aux commandes de la région. Une femme, aussi impensable cela était. Une femme qui semblait porter Taharqa dans son cœur, et qui en accédant au titre de comtesse de Taharqa, avait hérité du plein pouvoir sur cette région. Et le moins que l’on pouvait dire, était qu’elle avait tout fait pour faire redémarrer la machine. Expansion, traités, construction de nouvelles routes commerciales, et pleins d’autres choses qui, même après cinq ans, étaient encore en cours de route. Taharqa était donc devenue une région grandissante, en pleine construction et rénovation. Elle attirait les jeunes espoirs, et les désespérés d’Ashnard et Nexus au chômage, venant justement trouver du travail à foison dans cette région qu’il fallait construire ! La comtesse devait certes faire face à des gros soucis économiques, tel que le niveau de la trésorerie qui était tout sauf favorable à tout ce plan.

Mais, la comtesse pouvait compter sur une précieuse aide financière, qui était très improbable ; le légendaire trésor de Taharqa. Un mythe pour beaucoup, mais que seule elle avait, visiblement, trouvé et utilisé. Ce n’était guère étonnant quand on faisait le lien entre ce trésor et la comtesse … Qui n’était rien d’autre que Myala. Cette femme charismatique aux yeux de ses gens. Mais qui était une ancienne et puissante sorcière en réalité, cherchant à retrouver sa gloire d’antan. Et elle était sur la bonne voie, car cinq années après, Taharqa recommençait à prendre des couleurs. Cependant, il restait un dernier élément … Une dernière pièce du puzzle à assembler. La région ne reprendrait jamais vie sans armée. Il fallait que Myala se penche sur la question, et envisage sérieusement d’étendre la superficie de son territoire.

Elle avait bien un conseiller pour cela, mais il n’était guère compétant. Il lui fallait quelqu’un qui avait de la poigne, de la hargne, et surtout, de l’expérience. Quelqu’un de confiance … Et Myala eut donc une idée sur la personne. Etrange coïncidence, cette personne était une bonne connaissance, qu’elle n’avait malheureusement plus vue depuis longtemps, le destin les ayant séparés systématiquement. Mais elle lui manquait, et aujourd’hui, il était temps qu’elle se réunisse avec pour de bon. C’était à partir de là que l’idée germa dans sa tête et qu’elle engagea les meilleurs Hommes pour la trouver, et l’inviter à se rendre dans son palais … Qui n’était rien d’autre que le temple où tout avait commencé, restauré à ses plus beaux jours.


Ses mains étaient posées sur la rambarde de sa terrasse personnelle, et ses yeux admiraient l’horizon. Ses pensées étaient perdues, se mêlant à la vision qui s’offrait à elle. Une vision presque philosophique, tellement se mêlait-elle à ses pensées. Taharqa redevenait prospère et glorieuse, bien que la route était encore longue. Mais, l’avenir promettait d’être radieux, aux yeux de Myala en tout cas. Elle pensait, elle se souvenait. Ce temple, autrefois palais, était mille fois plus riche et beau que de nos jours, malgré toutes les rénovations ayant eu lieu. Cependant, il commençait à retrouver ses couleurs, et même actuellement, il avait tout d’un palais luxueux et majestueux. Pensant ainsi à l’avenir de sa terre, elle fut interrompue en entendant une voix. Celle de son chambellan, lui annonçant alors que sa convive était arrivée, et a été réceptionnée. Hochant doucement de la tête, elle fit comprendre rien que par ce geste qu’elle arrivait sous peu.

Retrouvant la vue de ses jardins, elle soupira, ayant attendu ce moment depuis si longtemps. Elle baissa les yeux, puis s’en tourna vers l’intérieur de ses grands appartements, décidant de prendre la route vers le hall principal du palais. La comtesse finit par arriver, se montrant enfin à la femme qu’elle attendait depuis tout ce temps. Vêtue d’une robe d’orée des plus soignées, digne des plus belles et riches nobles du pays, elle demanda à tous ses intendants et Hommes de la laisser à présent. Silencieuse, elle s’avança donc vers Mithra, puis lui sourit doucement, avant de prendre sa main pour y déposer un baiser dessus. « Bon retour à Taharqa, ma bien-aimée. » Lui dit-elle alors, la regardant dans les yeux.

Il ne restait plus qu’à attendre sa réaction, et les explications pourraient alors venir. Et elle allait se faire une joie de lui faire visiter le temple … Car il avait sacrément changé depuis son dernier passage ici, où tout n’était que ruines et poussières.

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One Shot / Times change ! [PV]
« le: mercredi 25 novembre 2015, 14:16:32 »
Lycée de Seikusu – Dortoirs & douches

Un soir comme les autres. Synonyme d’inquiétude et d’épreuve pour la jeune fille qu’était Isaki. En effet, pour cette jeune et si prometteuse lycéenne, le moment de la douche était toujours une réelle épreuve. Loin d’être négligée d’un point de vue hygiène, le problème était tout autre. Un problème difficile à expliquer, et encore moins à réaliser, tellement était-il … Etrange. Isaki vivait en internat pendant toute l’année, ses parents l’ayant quasiment abandonné. Bien heureuse fut-elle quand elle apprit qu’elle allait passer au lycée, et qu’elle allait enfin pouvoir intégrer le célèbre établissement de Seikusu. Cela faisait maintenant deux années qu’elle était là. Elle avait des amis, des bonnes notes, et était généralement bien perçu par ses professeurs. Le genre d’élève modèle sans être non plus le génie de la classe. Cependant, tout le monde avait un petit secret, plus ou moins. Surtout dans les couloirs d’un lycée, où ce genre de potins circulaient si facilement.

Pour Isaki, la chance avait fait qu’on n’avait jamais appris quelque chose sur elle. Et bien heureusement. Car si tout adolescent avait un petit quelque chose de particulier, aussi insignifiant était-ce, pour Isaki, c’était loin d’être … Classique. La jeune fille attendit donc, comme à son habitude, le soir pour emprunter les douches communes. Comme chaque jour, la lycéenne prenait une douche avant de regagner sa chambre, où elle passait quelques temps à réviser ou à se divertir, en lisant par exemple ses mangas favoris ; des mangas parlant de slime. La douche était toujours une épreuve, car elle avait une peur bleue. Pas celle de l’eau ; celle de se faire voir. Il était normal de ne pas vouloir se faire voir en train de prendre sa douche, mais la raison étai autre. Isaki avait un secret, parfois dérangeant, à cacher.

Et qu’elle ne pouvait clairement pas cacher lorsqu’elle prenait sa douche, même lorsqu’elle la prenait avec ses sous-vêtements. Le soir, les douches étaient désertes et c’était donc le moment propice pour être sûr de ne pas être vue. Ainsi, Isaki se dévêtit puis commença son petit rituel quotidien. Posant le premier pied dans la cabine, elle fit rapidement couler l’eau chaude. Une sensation ô combien agréable et reposante, qui la fit progressivement détendre ses muscles et ses tensions de la journée. L’eau coula sur sa peau délicate, à mesure qu’elle prenait donc son temps pour bien se laver et se délasser. Mais, apparemment, la sensation était si reposante que son secret finit par s’éveiller, la tirant de sa torpeur, la ramenant à la réalité qui n’était pas forcément facile tous les jours ; sa trique était conséquente et bandait nerveusement vers le ciel. (Bon sang … Pourquoi suis-je née ainsi …) Pensa-t-elle, en regrettant parfois d’être née avec ça entre les jambes.

Grande curiosité génétique, qui interpella et fit bien des remous dans sa vie. Mais, ses parents n’acceptèrent guère de corriger la chose, souhaitant que leur fille vive avec et fasse son propre choix après. Et Isaki avait fait son choix ; elle avait décidé de gardé son sexe tel qu’il était. Faisant d’elle, une anomalie ; si elle était une femme génétiquement, elle ne possédait aucune trace de sexe féminin. À la place, c’était un service trois-pièce qui avait poussé. Homme ? Femme ? Isaki avait fini, malgré le fait d’être en pleine crise d’adolescence, par accepter cela. Être entre les deux sexes. Si certain la voyait comme un homme, elle ne pouvait clairement pas se sentir autre chose que femme, et elle souhaitait être cela, et non autre chose. Peu importe si ce qu’elle avait entre les jambes la contredisait.

Tout ceci pour dire, que la sensation de bien-être fut si plaisante qu’elle procura beaucoup de bien à Isaki. Résultant dans le fait qu’elle se mit à bander fortement. Très, fortement. Cependant, si la tentation était grande (Toute seule dans les douches, sans regards indiscrets), elle se refusa à se faire plaisir. En vérité, elle n’avait jamais cédé à cette pratique. Même si parfois, la tentation était forte, très forte. Comme ce soir, où elle sentait l’atmosphère étrangement … Différente. Et finalement, ce n'était pas que l’atmosphère ; l’eau aussi était différente. Rouvrant les yeux, elle les écarquilla quand elle s’aperçut que l’eau qui coulait avait été remplacée par … Une espèce de gelée colorée et chaude, qui commença à couler à grand flot sur elle.

« Mais que ?!!! » S’écria-t-elle, son visage se faisant subitement inondé par cette gelée. Elle fit gesticuler ses bras dans tous les sens, pour ne pas perdre équilibre, mais aussi pour tenter de retirer cette espèce de machin mou et gluant qui commençait à proliférer sur tout son corps.

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One Shot / Deal with it ! [PV]
« le: jeudi 12 novembre 2015, 20:43:20 »
Ashnard, boutique vaudou de la sorcière

C’était décidément un grand jour. C’était le moment où tout devait se jouer, où la phase finale du plan pouvait enfin se jouer. Et quelle phase ; c’était le piédestal vers la partie la plus intéressante, et fructueuse, de toute cette sordide affaire. Comme à son habitude, le Pistolero, comme tout le monde l’appelait, s’était fourré dans une belle mouise. Encore une fois, l’homme c’était retrouvé mêlé à des histoires qui, d’ordinaire, ne le regardait ni de loin ni de près. Mais c’était un homme d’action, intéressé par la richesse, les histoires et le profit. Un personnage aux apparences de gentilhomme gentleman, mais qui était un vieux renard en réalité. Grand habitué des histoires scabreuses (Règlement de comptes, trafics en tout genre, proxénétisme passif), il adorait son métier. Comment définir celui-ci ? Il y avait plusieurs possibilités … Mais lui-même aimait à se dire qu’il n’était rien de plus qu’un homme d’affaire, comme tous les autres peuplant Terra.

Ce jour-ci, les évènements l’avait conduit à faire une succession d’affaires douteuses, qui l’ont petit à petit conduit à une personne. Une femme connue de certains. Tout était partie, à la base, par une rumeur. Une histoire contée au détour d’une taverne, qui fit frémir les moustaches de l’homme. Ses instincts de businessman l’avaient poussé à faire des recherches, aussi grandes qu’il le pouvait. Tout le fruit de ses efforts, avant qu’il ne décide d’impliquer cette mystérieuse personne, s’étaient concentrés autour de la vérification de la véracité de cette légende. Mais, il fut limité. À moins que partit seul à l’aventure, il n’avait pas beaucoup de moyen pour confirmer que ses efforts ne seraient pas vains. Le Pistolero prit donc la décision, et la bonne ; celle d’y aller à l’aveugle. La légende racontait l’existence d’un ancien et antique artefact, ayant appartenu autrefois à un puissant nécromancien. On raconte que cette relique, à force d’être alimentée par les âmes torturées et damnées que ce nécromancien créait, elle avait fini par échapper à son contrôle … Et l’avait lui-même tué.

Une relique qui prit vie, en quelques sortes, mais qui fut confinée par un ordre religieux dans un endroit secret, caché de tous. Une histoire à priori banale, ressemblant à un mensonge de taverne comme on en entendait souvent. Cependant, l’homme ne l’avait pas perçu de cette oreille. Il n’y avait jamais de fumée sans feu, et ses recherches avaient fini par porter leurs fruits ; il semblait donc que cette légende était, quelque part, fondée sur quelque chose. Il n’y avait plus d’hésitations ; il devait s’élancer à la recherche de cette relique. Pourquoi ? Non pas pour lui, mais pour l’immense gain qu’il aurait à en tirer ! Et le danger d’un tel artefact ? On n’y pensait guère ! C’était pour les petites natures. Cependant, et comme dit, le Pistolero ne pensait guère à pouvoir faire ce périple seul. Il n’était pas assez expert en magie et en relique pour s’élancer seul dans une quête. Il fallait sans doute aller aux quatre coins de Terra pour récolter des informations, fouiller, chercher ! Le monde était si vaste … Il avait besoin d’un expert avec lui.

Ce fut pour cette raison qu’il chercha alors un mage avec des affinités spéciales ; un nécromancien. Habitué des lieux malfamés où n’importe quelles sortes de potins circulaient, il finit par avoir vent d’un nom. Celui d’une femme, redoutable aux dires … Qui avaient des tendances qui lui plaisait … Pour cette mission en tout cas. Après avoir glaner quelques informations à son sujet, il finit par jeter son dévolu. Il lui fallait cette personne, et non une autre. Puissante, assoiffée de pouvoir, elle était, en théorie, le profil type qu’il cherchait. Ainsi donc, entreprenant le voyage jusqu’à Ashnard, il prit son courage à deux mains, ayant eu le temps de fignoler son discours en cours de route. Son objectif ; la boutique de cette sorcière tant décriée. L’homme, en fin de journée, finit par franchir le pas de cette curieuse boutique, qui ressemblait à un dispensaire herboriste. S’humectant les lèvres, il n’aperçut personne au premier coup d’œil. Attendant un peu, il finit par lever sa voix au ton confiant et sobre, demandant alors une présence.

« Il y a quelqu’un ? Je … Souhaiterai parler à la propriétaire des lieux … Si cela est possible. » Dit-il, scrutant calmement les alentours. Il repéra ce qui semblait être un comptoir, et tout naturellement, il s’en approcha. Peut-être que quelqu’un allait répondre à son appel ? Il espérait que cette sorcière ne soit pas de congé ou en remplacement ce jour-ci …

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One Shot / Marché conclu [PV]
« le: mardi 28 juillet 2015, 21:22:43 »
Auberge des deux choppes, province de Taharqa

La nuit était déjà bien avancée. Mais pourtant, les lumières et la chaleur étaient toujours présent, faisant baigner ses locataires dans une ambiance joviale et festive. Nul doute, nous étions bien à l'auberge des deux choppes, l'endroit le plus animé et éclairé de la cité de Tertrebois. Sans pour autant que ça soit le vacarme et le lieu de toutes sortes d'excès, l'auberge était animé mais calme. Pas trop d'éclats de voix, pas de bagarres, l'ambiance était sereine et détendue. Chacun vaquer à ses occupations, tellement étaient-elles nombreuses. Chaque table comportait une petite bougie donnant chaleur et lumière presque tamisée à chaque voyageurs ou résidant se situant autour. D'ailleurs, il était très intéressant de se pencher sur les personnes qui étaient présentes ; depuis un coin de l'établissement, on pouvait observer toute la salle qui s'étendait sur tout le rez-de-chaussée, ainsi que sur une large mezzanine en bois renforcé.

Des voyageurs étaient assis au comptoir, une petite bande de baroudeurs parlant à voix haute, sûrement assez alcoolisé pour rire de tout. Tout semblait aller pour le mieux, du moins en apparence. Tertrebois n'était pas une ville, ni même un village. C'était un hameau, très calme et loin de l'agitation de la civilisation. Le temps semblait s'être figé en ce lieu presque enchanteur, qui ne connaissait pas la guerre et les conflits de la cité-état de Nexus. Un lieu pour les gens préférant le calme et la douceur de la vie à la campagne. Mais c'était aussi un lieu pour ceux désirant de la discrétion. Et il était justement question d'une de ces personnes, qui depuis sa table, seule, au coin de l'auberge, sirotait délicieusement son vin en toute tranquillité, lentement. Myala Taharqa, connu tout simplement comme Myala, observait tout ce beau monde en silence, un petit sourire aux lèvres. Ses sujets étaient beaux, comme elle se plaisait à le penser. Ses sujets, car elle n'était pas qu'une simple habitante de la région.

Myala était une puissante sorcière étant revenue à la vie après certains événements s'étant déroulé au temple de Taharqa. Des aventurières un peu trop curieuses dont elle s'était largement offert leur faveurs. Elle avait choisi l'une d'entre elles pour se réincarner, en prenant possession de son corps et de son âme, et en métamorphosant en profondeur sa chair pour reprendre son apparence d'antan. Plus qu'une simple possession ; elle avait littéralement fusionné avec pour ne faire plus qu'une, pour ensuite se transformer à nouveau. Et le résultat était des plus satisfaisants ; Myala était de nouveau parmi les vivants de ce monde, et comptait bien rattraper tout le temps perdu. Tout ces siècles de stase allaient bientôt être du passé … Mais, chaque chose avait son temps. Myala, autrefois, était une haute dignitaire de la province de Taharqa, une magicienne recrutée au sein du temple. Toute cette histoire avait mal finit car des faits de magie noire avait été remarqué depuis sa venue. L'Inquisiton s'en était mêlée, et depuis lors … De lourds procès s'en étaient suivi. Procès dont elle finit par être l'accusée.

Mais tout ceci était finit, et une nouvelle page commençait. Le regard espiègle, elle observait la petite salle de l'auberge. En réalité elle attendait quelqu'un de bien particulier. Une correspondante avec laquelle elle avait entretenue un échange de courrier. Une femme qui était une cliente, intéressée par le pouvoir. Le vrai pouvoir. Par un moyen quelconque elle avait réussie à savoir que Myala était une sorcière et avait donc les moyens de l'aider à améliorer ses propres capacités. L'échange de lettres avait été cependant concis et flou, afin de ne pas attirer l'attention. Tout les détails de ce marché allait se décider en cette soirée. Myala attendait donc avec impatience l'arrivée de la jeune femme, si elle était jeune, curieuse de voir à quoi ressemblait-elle et, surtout, de voir ce dont elle était capable. La nuit ne faisait que commencer … Quand soudainement, les portes de l'auberge s'ouvrirent à nouveau, laissant entrer une silhouette qui attira l’œil de notre chère sorcière … Serai-ce sa cliente ? Nul doute qu'elle allait bientôt le savoir.

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One Shot / La curiosité n'a pas de limite [PV][Terminé]
« le: lundi 06 juillet 2015, 18:55:16 »

Angleterre, il y a quelques années …

Une journée de plus s'écoulait au lycée. Rien d'anormal, rien d'atypique. Les heures étaient animées par les cours de Mr. Hargreave, professeur de mathématique, Mme. Pendleton, professeur d'histoire et d'autres professeurs aux cours aussi long que barbants. Car même pour une bonne élève, qu'était Vanessa, le temps passait drôlement lentement quand on était en cours. Pourtant elle tâchait de rester concentrée et à l'écoute, s'affairant à suivre le cours avec ponctualité. Tout ses professeurs étaient de la vieille école ; c'est à dire qu'ils n'y avait pas de dialogue. Il parlait, il donnait les travaux, et l'affaire s'arrêtait là. Autant dire qu'ils n'étaient pas très sociables comme personnes. Une chose était sure, on ne pouvait pas aller chercher de l'animation auprès d'eux. Ainsi, le seul moment de répit était bien entendu les pauses. Ces fameux temps morts où Vanessa pouvait souffler et se détendre un peu. Car si elle était une excellente élève, elle n'était pas coupé du reste du monde. Comme toute adolescente, elle avait ses amis. Elle avait une vie à coté des études, et une vie assez remplie d'ailleurs.

C'était le cas de le dire. Vanessa était entourée d'amis, dont la majorité était des filles. Non pas qu'elle n'aimait pas les garçons, mais tout simplement car elle avait plus d'affinité et de proximité avec ces demoiselles. Des amies toutes simples, qui allaient et venaient ensemble. Et ces mêmes amies étaient généralement le moyen, pour Vanessa, de savoir ce qui se passait autour d'elle. Car la jeune adolescente qu'elle était, tellement plongée dans ses études et sa réussite, ne se tenait pas au courant des dernières rumeurs et cancan qui circulaient au lycée. Si d'ordinaire elle n'y prêtait pas attention, il vint un jour où une exception survint. Une exception assez particulière. Ce fut lors de la pause déjeuner, alors que le groupe de filles étaient sorties dans un coffee très branché et fréquenté par les jeunes de la ville, que tout commença. Amy, l'une d'entre elle, mis sur le tapis un sujet qui revenait souvent dans les couloirs du lycée : la stagiaire. Une femme étant arrivée au lycée il y a peu, sous la houppette d'une professeur stagiaire. Jusque là il n'y avait rien de bien alarmant, après tout qu'avait donc de si spéciale cette mystérieuse femme ?

"C'est un travelos je vous dis !" Finit par dire Amy, sous les regards incongrus de ses amies. Vanessa répliqua suite à cela, étant forcée de constater que cette stagiaire avait tout d'une femme. "Arrêtes de croire tout ce qu'on te raconte Amy … Madame Alexanders m'a tout l'air d'une femme normale. Je sais que y'a beaucoup de rumeurs qui circulent à son sujet, comme le fait qu'elle ai déjà couchée avec plusieurs élèves … Mais quand même, dire qu'elle a une …" Fut-elle interrompue par Jenny, qui continua sa phrase. "Une bite oui ! On dit qu'elle s'est tapée Fiona le premier jour où elle est arrivée au lycée ! Oui, Fiona la première du bahut …" Vanessa ne savait plus quoi penser. Était-ce vrai ? Était-ce faux ? Généralement les couloirs d'un lycée regorgeait de rumeurs et autres, et pour la majorité elles étaient fausses. Mais cette fois-ci, c'était différent. Madame Alexanders, si l'on croyait fermement ce qu'on disait sur elle, était une femme possédant un sexe masculin à la place d'un sexe féminin. Une sorte d'hermaphrodite au sexe unique. C'était spécial car, même si cela demeurait un secret intime et inavouable pour Vanessa, celle-ci était très intriguée par ces personnes, dans le sens érotique du terme. Jamais n'avait-elle pu en voir une réellement. Ce n'était pas le genre de choses que l'on faisait à la vue de tous.

"Les filles, les femmes avec un pénis à la place d'un vagin, ça n'existe pas. Ou alors ce sont des transsexuels ! Et je suis peut-être mauvaise langue mais je n'ai pas encore vu de transsexuels femme ressemblant autant à une femme. Madame Alexanders, si on écoutait toute les rumeurs, elle n'aurait pas couché qu'avec Fiona mais aussi avec Melissa, quelques jours après ! Il faut arrêter un moment …" Conclu-t-elle, mais n'étant elle-même pas vraiment convaincu. Cela se voyait dans sa voix qu'une once de doute persistait. Le sujet était certes intéressant, mais il finit par être abandonné pour des sujets moins particuliers. Mais dans la tête de Vanessa, le doute était définitivement installé. Et elle était le genre de fille très curieuse et ayant une sainte horreur de ne pas savoir quelque chose. Le seul moyen de savoir si oui ou non ces fichus rumeurs étaient vraies, c'était de vérifier par soi-même ! Ce fut ainsi que le plan ingénieux de Vanessa pu se mettre en route …

- - -
Le soir était tombée, elle n'allait plus tarder à venir. L'adolescente était seule chez elle, ses parents étant parti en vacances pour quelques jours. La pauvre n'avait pas pu les suivre car elle était bien trop prise par ses études. Et elle ne leur portait pas rancœur. C'était la vie, on ne pouvait pas forcément décider de tout. Mais le résultat était que, elle était toute seule. Que cela ne tienne, Vanessa avait donc décidé d'en profiter. Son plan pour vérifier si les rumeurs circulants à propos de madame Alexanders étaient vrais, était d'une simplicité déconcertante. Elle s'était débrouillée pour faire venir cette femme chez elle, à son domicile. Le prétexte, qui était quand même fondé et vrai, était qu'elle avait besoin d'un cours particulier sur la langue Japonaise, qu'elle étudiait en ce moment. C'était vrai ; elle avait fort bien besoin d'une aide. Elle était venue voir madame Alexanders et lui ayant expliqué son parcours et sa volonté d'apprendre cette langue, l'avait convaincu de venir lui faire un cours ce soir.

Le plan était pour le moment respecté à la lettre. Tout était prêt ; Vanessa en bonne hôte avait déjà préparé ses cahiers et ses cours, et avait rangé le salon et sa chambre. Hors de question de recevoir quelqu'un dans une petite chambre ; elle allait l'installer dans le grand salon. Et, aussi perfectionniste qu'elle était, Vanessa avait même préparé quelques petits amuses-bouches, juste pour la forme et la convivialité. Des choses que seuls les adolescents mangeait, en réalité … Il ne restait plus qu'à attendre l'intéréssée.

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One Shot / [TERMINE] Le trophée commun ... [PV]
« le: dimanche 14 juin 2015, 11:12:49 »

Nexus, Palais d'Ivoire, il y a cinq ans …

Il y avait là toute une assise. Malgré tout, la salle semblait bien vide. De gardes, des témoins, un homme de droit, et la jeune reine qui ne devait plafonner que dans ses onze ans. Pourtant elle avait déjà l'étoffe d'une reine. Ceci était sans doute dû à ses traits reprenant grandement ceux de ses parents. C'était quelque part normal, mais chez elle c'était très présent. Ce jour resta gravé dans la mémoire d'une personne, d'une femme en particulier. Elle se tenait devant la jeune monarque, à genoux devant cette fille si importante et respectée, à coté de laquelle se tenait un homme grand au visage balafré d'une grand cicatrice. La jeune femme à genoux savait qui était cet homme, et quelle place occupait-il. En sachant cela, elle savait aussi pourquoi était-il là. Ce n'était rien d'autre que celui qui se faisait surnommer "Scar", et qui était aux dires un ancien compagnon de guerre du père d'Elena Ivory. Un homme qui assurait la sécurité de la reine avec une efficacité hors du commun. C'était lui qui fut chargé de faire prononcer le serment à la jeune femme à genoux. Le serment qui attesterait sa fidélité et sa servitude envers Elena Ivory, reine de Nexus et héritière du légendaire Liam Ivory.

"Je croirai en toutes les foi du Royaume, et jure que j’exécuterai tout ses commandements. […] Je protégerai sa Reine, contre l'ennemi et l'infidèle. […] Je ne mentirai point, et resterai fidèle à ma parole. […] Je serai la sujette du droit et du bien, du faible et du démuni, du miséreux et du plaignant, contre le mal et l'injustice. […] Moi, Julia Octavia, jure de servir la Reine et de ne point faillir dans mon allégeance. […]" Ainsi furent les mots que prononcèrent Julia, suite à Ronald Langley. Un serment qui la lia à vie à la Reine de Nexus, en tant qu'agente de terrain. Elle n'allait pas être une garde du corps, Elena en avait déjà plein. Julia allait être son oreille et sa main sur le terrain, et sur ceux que les gardes et autres ne pouvaient pas accéder pour certaines raisons. Une agente de l'ombre au service d'Elena. Voila ce qu'elle était devenue, à ce moment. Humble et solennelle, Julia venait donc d'entrer, pour la vie, au service de sa Reine qu'elle allait devoir appeler maintenant "Majesté" et devoir respecter et protéger comme si sa propre vie en dépendait.

Julia était une fine lame, une combattante hors-pair qui possédait des talents inouïe pour la discrétion et l’assassinat "propre". Agile, contorsionniste, Julia était très efficace et presque invisible quand elle le voulait réellement. Rien ou peu de choses l'ont arrêtés quand elle entreprenait quelque chose. Elle maîtrisait aussi un arcane, une magie élémentaire lui permettant de manipuler un élément assez particulier : l'électricité. Ceci faisait d'elle une guerrière versatile et extrêmement redoutable. Venant de la basse couche de la société Nexusienne, elle avait apprit à se débrouiller toute seule dans un monde impitoyable. Son passé est remplie d'actes peu flatteurs : vols, escroqueries, meurtres, etc. C'est une ancienne tueuse à gage, qui ce jour-là, souhaitait réellement obtenir la rédemption sur son passé de débauche. Mais, même si elle venait d'obtenir son allégeance envers la Reine, la route était encore longue pour complètement se purger de tout un passé comme le sien. Seul le temps pouvait faire son travail, et corriger ce qui restait de l'assassin au sang froid qu'elle était autrefois …


Provinces de Nexus, Ruines du temple de Taharqa , aujourd'hui …

Le temple de Taharqa, ou ce qu'il en restait, faisait témoins d'une civilisation ou d'une peuplade s'étant établit dans la région éponyme, Taharqa. À priori, rien dans ce temple ne semblait valoir le détour selon les investigations ayant été faites. Ce n'était ni plus ni moins que des ruines. Vases, bibelot et toutes sortes d'objets en tout genre séjournaient dans cet immense bâtisse construite à même la montagne. Pourtant, sa célébrité auprès des connaisseurs n'était pas établie sur sa richesse historique, mais plus par les légendes et les rumeurs à son sujet. En effet, le temple est très visé par nombre de cancans, tous les plus farfelus et illogiques les uns que les autres. On disait beaucoup de choses au sujet du temple de Taharqa, comme par exemple le fait que si quelqu'un y reste plus de vingt-quatre heure, il sera maudit pour le restant de sa vie. Ou bien encore que quiconque entreront à deux dans ce lieu, pendant plus d'une heure, ne pourront s'empêcher de vouloir sauvagement se faire l'amour. Cette rumeur était surtout basée sur un mythe qui disait que le temple de Taharqa était en fait un lieu de débauche et de vice, utilisé autrefois pour organiser toute sorte d'orgie, où les plus perverses et malsaines des pratiques sexuelles existantes en ce monde étaient faites.

Qui disait vrai, qui disait faux, personne ne pouvait le savoir. En revanche, parmi toutes ces rumeurs, une avait le mérite d'avoir attirée l'attention d'un certain nombre de personne. Ce lieu renfermerait, quelque part en ses enceintes, un trésor. Le temple s'étendait dans toute la montagne, et était gigantesque. Rien que sur sa façade, on pouvait clairement voir qu'il possédait plusieurs étages, et encore, il y en avait en sous-sol. C'était presque une petite ville à lui-seul. Il faudrait au moins toute une expédition pour l'explorer de fond en comble, et cela prendrait des mois. Mais cela ne décourageait pas les aventuriers en quêtes de richesses et d'aventure. Ce trésor était, aux rumeurs, d'une valeur inestimable. Personne ne savait de quoi s'agissait-il exactement, mais ce qui était sur, c'était qu'il était caché dans les tréfonds du temple. Ce n'était pas forcément une bonne nouvelle … Cela demanderait des heures de fouilles.

Pourtant, Julia n'en avait pas démordu. Téméraire et matérialiste, elle avait décidé de se pencher sur cette affaire qui retombait bien trop souvent dans ses oreilles pour qu'elle reste les bras croisés. Elle avait donc entreprit le voyage seule, et à la nuit tombée, elle était aux portes des ruines.  "Impressionnant …" Dit-elle, en voyant la façade extérieure. Il n'en fallu pas plus pour qu'elle finisse par pénétrer dans l'enceinte de la bâtisse … Qu'allait-elle donc découvrir, cette nuit ?

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One Shot / Promenade Forestière [PV]
« le: lundi 01 juin 2015, 21:47:27 »

Ceci est une histoire, parmi tant d'autres. Celle d'une jeune fille qui n'avait rien d'une grande personne de ce monde. Banale, typique, elle était tout ce dont on pouvait voir en la plupart des personnes. La fillette n'était âgée que de dix-sept ans, et possédait un caractère aussi doux que paisible. Même si elle n'avait rien de spécial, tout le monde l'aimait dans son village. Elle était la petite Emilia Rougecoeur pour beaucoup, et pour une aubergiste faisant le bonheur de bien de villageois, elle était "sa" petite Emilia. Car en effet, cette dernière était la fille d’Eleanne, l'aubergiste du petit hameau côtier répondant au nom de Riveblanche. Une femme qui douce, aimante et toujours souriante … Quand on la voyait, on comprenait dès lors d'où venait le caractère en or de son enfant unique. Elle avait été seule à éduquer Emilia, abandonnée par son époux alors que leur enfant n'avait que deux ans. Un destin qui aurait pu être cruel si cette femme ne s'était pas battue. Aujourd'hui, la vie avait reprit bien des couleurs, et tout semblait aller pour le mieux pour la petite famille. Une vie calme, paisible, rythmée par les voyageurs itinérants toujours prêt à amuser la galerie de fanfaronnades et d'histoires extraordinaire … Surtout le soir.

Emilia était heureuse, en résumé. Sa mère était loin d'être riche, elle gagnait juste sa vie suffisamment bien pour assurer un toit et à manger à elle et à son trésor. Pourtant, cette dernière était aussi connue pour un trait de caractère qui, malgré tout, contribuait à l'image de la fille calme qu'elle avait ; elle ne parlait que très peu. Cela ne voulait pas dire qu'elle ne parlait jamais, mais on entendait, malheureuse, trop peu sa doucereuse voix suave et harmonieuse. Pour beaucoup, c'était un énorme gâchis de ne pas pouvoir entendre une si belle voix. Mais c'était le caractère d'Emilia, et elle ne pouvait rien n'y faire. Un détail qui n'arrivait heureusement pas à entacher son bonheur. Emilia adorait le calme, ce qui restait en parfait accord avec le reste de sa personnalité. C'était pour cette raison qu'elle se recueillait souvent seule, dans la clairière avoisinante, au milieu des chants d'oiseaux et de le douce mélodie des branches vibrantes aux murmures des vents. Un cadre idyllique, qu'elle ne quitterait pour rien au monde, et qui ne semblait laisser rien troubler la vie d'Emilia … Jusqu'à un certain jour …


C'était une belle journée de printemps. Les fleurs commençaient à retrouver leur belles couleurs, inondant les environs de leur parfums enivrants. C'était un endroit enchanteur, presque féerique tellement la nature ici était prédominante. Une nature belle, sauvage et, fort heureusement, inoffensive en cette région. La clairière de Roselierre était un véritable jardin d'Eden. Emilia adorait passer du temps ici, quand elle n'avait rien à faire et quand elle avait besoin de se ressourcer. Le besoin d'être seule et recluse était quelque chose de profondément présent chez cette jeune fille. Elle n'était guère de nature à repousser la société ou à vouloir toujours se couper de tout. À l'auberge de sa maman, elle prenait plaisir à mettre la main à la patte. Et sa simple vue suffisait à donner le sourire aux clients. Tout le village connaissait Emilia, la douce fille d'Eleanne Rougecoeur … Et tout le monde l'adorait.

Mais ce jour-ci, elle sentait le besoin de devoir s'isoler un peu. Ce fut pour cette raison qu'elle prit le chemin de la clairière, qu'elle connaissait presque par cœur à présent. Elle avait des endroits favoris, qui étaient ses lieux de recueils en quelques sortes. Une merveilleuse journée, bercée par une chaleur modérée par une douce brise, faisant onduler sensiblement les arbres feuillus. La jeune fille, déambulant sereinement dans les bois enchanteurs, finit par s'arrêter au pieds d'un arbre, sortant du semblant de sentier battu. Pieds nues, Emilia sentait l'herbe fraîches plier sous ceux-ci, avant qu'elle ne finisse par atteindre l'arbre en question, s'adossant contre son tronc massif, trahissant de son grand âge. Elle prit assise dans l'herbe, puis soupira un grand coup. La journée était si agréable, c'était un réel délice. Pour rien au monde elle ne changerait de vie ! Au moins, elle était loin de tout les soucis de la vie citadine et des fractures politiques touchant la capitale ; Nexus. La semaine touchait à sa fin, et avait été très fatigante. La saison estivale approchait, les voyageurs de tout horizons affluaient, même s'ils n'étaient que de passage. Les affaires de l'auberge fleurissaient, mais au prix de sa fatigue et de celle de sa maman. Peu à peu, le chant des oiseaux gloussant à tue-tête sur un fond venteux finirent par alourdir les paupières éprouvées d'Emilia, qui se laissa doucement bercée par les bras de Morphée. *Hmm …* Soupira-t-elle, sentant un bien-être s'emparer d'elle au fur et à mesure qu'elle se laissait saisir par le sommeil.

Qu'est-ce qui pouvait bien venir troubler une telle scène ?

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One Shot / The Secret World [PV]
« le: samedi 23 mai 2015, 16:37:24 »

Ayumi Hisae, une jeune lycéenne Japonaise de dix-sept ans, considérée par beaucoup de ses camarades comme surdouée. Elle n'est pas la seule à être définie en tant que tel puisqu'elle a une sœur, Kaori, ayant la même dénomination. Deux filles, deux sœurs, deux intelligences brillantes et douées. Elles sont les meilleures amies du monde. Depuis la disparition étrange de leur mère, alors qu'elles n'avaient que cinq et quatre ans pour Ayumi, plus rien n'est comme avant. Elles veillent l'une sur l'autre, et se sont soutenues inconsciemment face à cette triste perte inexpliquée. Leur père, Akira Hisae, fut bien entendu la personne qui fut le plus impacté par la disparition de son épouse. Détruit de l'intérieur, le goût de la vie semblait lui avoir été retiré. Mais pourtant, il tenta le tout pour le tout pour faire de ses filles des modèles, des femmes réussites. Les années ont fait leur travail, et Ayumi autant que Kaori brillèrent à l'école. Pas seulement comme de simple petites futées, mais comme de réelles génies. Leur scolarité est parsemé de réussites, et cela se poursuit encore de nos jours, au lycée. Inséparables, les deux sœurs font tout à deux.

Cependant, quelque chose perturba grandement leur vie, dans le plus grand secret de tous. À l'aube des dix ans de Kaori, quelque chose se passa, caché à la vue de tous, sauf de Kaori, et de Ayumi. Un rêve étrange, qu'elles vécurent étrangement toutes les deux, la même nuit. Coïncidence ? Elles le pensaient. Mais plus le mois passaient, plus ce genre de phénomènes continuaient, irrégulièrement. Elles grandirent avec cela, années après années. Pourquoi n'avoir rien dit ? Car ce n'était que des rêves. Mais quand était-il des voix éparses qu'elles entendaient ? De ces murmures, ces souffles atteignant le fin fond de leurs oreilles, à toutes les deux ? C'était leur imagination, disait-on. Elles décidèrent donc de garder le silence en raison de cela. Elles vécurent avec, subissant ces phénomènes paranormaux, sans jamais avoir de réponse à leurs nombreuses questions. Nulles recherches internet ne les aidait. Il aurait fallu attendre les seize ans d'Ayumi pour qu'un nouveau rêve apparaisse, partagé, à nouveau … Mais, cette fois-ci, il annonçait bel et bien le début …



La nuit était chaude, et venteuse à la fois. Le printemps sonnait sa fin, alors que l'été s'annonçait de sa chaleur prématurément. C'était une nuit agréable, qui avait été durement mérité après une intense séance de révision. Les deux occupantes de la maison avaient passé leur soirée ensemble à réviser, car elles passaient des examens le lendemain. Même si elles avaient prit longuement l'habitude de réviser tout au long de l'année, une révision de dernière minute n'était jamais un mal. Pour les deux meilleures élèves de leur promotion, Kaori et Ayumi ce n'était presque rien. Fatiguée de par leur travail intense, elles s'étaient finalement laissées emporter par les bras de Morphée, les deux sœurs s’assoupissant dans le lit d'Ayumi. Une nuit de repos bien méritée, qui avait tout pour être paisible et calme. Rien ne pouvait troubler le sommeil des deux sœurs. Le vent s'engouffrait doucement dans la fenêtre, venant rafraîchir agréablement ce sommeil si doux. Pas un bruit, le calme était absolu. Un calme au silence de plomb, perturbé sous aucun prétexte. Leur père était absent cette semaine, et la maison leur était donc entièrement réservée. Ce lundi, les examens allaient commencer et le moins que l'on pouvait dire, étaient que les intellos étaient prêtes.

… … … Un bourdonnement. Des bruits éparses. Une lueur au bout du tunnel, jaune, aux teintes orangées. Puis plus rien, pendant l'espace de quelques secondes. Les bourdonnements, eux, ne cessaient pour autant. Ils étaient là, persistant, hantant. Ils ressemblaient à s'y méprendre à ceux des abeilles. Pourtant, rien en vue. Le néant, les ténèbres. Enfin, la lumière réapparu, éblouissant tout sur son passage. Ce qu'elle révéla fut onirique, irréelle. Des branches et un tronc, immense, démesuré, vraisemblablement. Des abeilles virevoltantes dans les airs. Le silence n'était plus, et laissa place à des murmures difformes, lointaines, qui se rapprochèrent petit à petit. L'endroit était familier, un étrange sentiment de déjà vu en découlait. Les secondes passèrent et la lumière vira aux ténèbres. L'arbre dégagea la vapeur obscure, les branches en firent de même, les abeilles, bourdonnantes depuis le début, se turent. Tout se tût. Un panache de cette vapeur s’agglutinait au loin. Le suspens s'agrandissait, les murmures s'estompèrent. Un silence de mort régna. Puis, la catastrophe survint. L'épaisse fumée déferla, emportant tout sur son passage, corrompant et détruisant tout sur son passage, fonçant tel un fauve droit devant elle. Un grand bruit morbide, un gargantuesque hurlement d'horreur macabre retentit partout, en tout lieu … Et ce fut la fin … … …

Ayumi rouvrit subitement les yeux. Son cœur battait à deux milles à l'heure. Elle redressa son dos en reprenant brusquement son souffle. Quel horrible cauchemar ! Elle respirait fortement, elle n'arrivait pas à se calmer. Elle restait silencieuse, mais elle était incapable de reprendre un souffle normal. Bon sang, ce cauchemar, elle jura l'avoir déjà vu avant … Et la mémoire lui revint vite. Son regard se troubla d'avantage lorsqu'elle se remémora où et quand avait-elle déjà vu cette scène. Encore choquée par la vision cauchemardesque qu'elle venait d'avoir, elle prit l'initiative de réveiller la seule personne qui pouvait la calmer ; Kaori. Sa sœur était la seule personne au monde à avoir eut le même rêve qu'elle il y a quelques années auparavant, lorsqu'elles n'étaient que des petites filles. Posant ses mains sur sa sœur, elle la secoua tout en faisant attention à ne pas la brusquer. "Kaori ! Kaori réveilles-toi ! J'ai … Je l'ai vu à nouveau …" Murmura-t-elle à sa sœur. Elle était toute en sueur, le cauchemar l'avait terriblement éprouvée. Et pourtant, la chambre était agréablement fraîche … Le corps d'Ayumi avait du réellement brûler durant cette terrible vision …

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One Shot / [TERMINE]La malédiction de la couette [PV]
« le: mardi 12 mai 2015, 19:15:53 »
Nieva, une étrange créature venant d'un autre monde, où la magie est prédominante, où celle-ci façonne le monde comme l'entend, donnant naissance à des choses qui seraient à peine croyable dans notre plan terrestre. Et pourtant, cette chose existe bien. Nieva est une slime girl, c'est à dire une femme dont le corps est composé d'une sorte de gelée. Pas d'organe, pas d'os, juste de la gelée, et un cœur. Posséder un corps pareil présente des avantages, mais aussi des inconvénients. Avec toutes les possibilités qui s'offraient à elle, la petite créature décida pourtant, un jour, qu'il lui fallait du changement, du renouveau. Et ce fut pour cette raison qu'elle prit la folle décision de s'aventurer dans le plan terrestre, à ses risques et périls. L'impétueuse jeune fille ne mesurait pas la portée de son coup de tête. Et pourtant, il aurait bien fallu. Cependant, afin de survivre sur Terre, car il fallait avouer qu'une slime girl se fait très rapidement repérer … Elle trouva une solution. En effet, même si ne pas posséder de corps à proprement parler présentait des désavantages, elle possédait cependant une faculté qui lui sauva la vie ; la possession. Une faculté, parmi tant d'autres. Et, c'est à partir de là que notre histoire prend racines. Un jour, un de plus dans sa nouvelle vie Terrestre, Nieva était en quête d'un nouveau corps à voler, une nouvelle peau à revêtir. Ce fut ce soir-là que tout se déroula, une nuit, alors qu'elle repéra une fenêtre à la lumière sortante. La nuit, la pénombre cachait bien des choses et pour une créature polymorphe, se faufiler était un jeu d'enfant.

Nieva s'approcha de la petite maisonnette. Elle était dans un quartier résidentiel de moyenne classe, la nuit, alors qu'une paix et un calme semblait s'être installé en ces lieux. La lumière signifiait que les habitants de cette maison n'étaient pas couchés, ou bien alors, qu'ils dormaient la lumière allumée. Que cela ne tienne, la curiosité de l'étrange créature fut piquée à vif ! Impétueuse, téméraire, elle fit le tour de maison afin de trouver un point par lequel elle pourrait pénétrer là-dedans, et, finalement, finit par trouver la faille idéal. L'aération ! Aucun problème ne se posait pour elle dans la mesure où elle pouvait se faufiler presque partout … Et ce fut de cette manière qu'elle fit irruption dans le chaleureux pavillon. Rien à signaler en premier lieu ; la majorité des pièces étaient éteintes. Mais, d'où venait la lumière qu'elle avait vu à l'extérieur dans ce cas ? Nieva continuait à chercher, déambulant discrètement dans les conduits d’aérations, avant de finalement tomber sur l'endroit qu'elle cherchait.

La grille laissait passer une lumière, tamisée certes, mais lumière tout de même. La slime jeta un œil et pu s'apercevoir dès lors qu'un véritable trésor gisait devant ses yeux. *Hmm parfaite … Ça valait le coup. Haww ce corps m'irait à ravir !* Marmonna-t-elle pour elle-même. Une femme, allongée dans son lit, le dos posé contre la tête de celui-ci, en train de lire un livre. Une femme âgée d'au moins la quarantaine, cela se voyait. Nieva avait rarement prit possession de femme de cet âge et pourtant, l'idée la séduisait de plus en plus. Se pavaner dans le corps d'une femme de la quarantaine, mûre et encore appétissante, cela l'excitait encore plus que choisir une hôte jeune. Se pourléchant les lèvres, la slime entreprit alors de procéder dans la chambre à coucher, discrètement. Elle coula au travers la grille, sous sa forme la plus liquide, et se dirigea malicieusement vers la couche. Trop plongée dans sa lecture, l'inconnue n'avait aucun moyen de se douter de ce qui se tramait.

La créature semblait néanmoins ne pas vouloir y aller trop rapidement. Décidément à la simple vue de ce corps mûre, Nieva ressentait toute sorte d'envie toutes les plus atypiques et étranges les unes que les autres. Ce fut pour cette raison qu'elle décida de ne pas directement forcer la possession. Non. Elle allait jouer un peu avant, même si elle risquait de se brûler, comme on dit. Son corps gélifié rampa au sol pour finalement arriver au pieds du lit, devant. Le plan était simple ; se faufiler sous cette douce et moelleuse couette et … Faire la grande surprise. Nieva ne comptait pas la posséder de suite, elle voulait s'amuser avant. Même si elle allait se débattre voracement contre cette inconnue. Et, sans plus tarder, la créature démarra les jeux. Sous cette épaisse couette, la slime rampait contre les jambes de la femme, les engloutissant dans son corps gélifiée au fur et à mesure. Nul doute que, à présent, sa présence était remarquée. Elle continuait d'avancer tout en absorbant ces jambes, jusqu'au moment où la couette se leva brutalement.

"Coucou madame !" Déclara Nieva, qui profita de l'effet de surprise pour bondir en étendant son corps. Tout son thorax alla se ficher contre celui de l'inconnue, ses seins gobant les siens, son ventre rentrant dans le siens. Irrespectueuse et abrupte, la slime osa donner un franc baiser à la dame, avant de sourire malicieusement. "Tu es à moiii, maintenant !!!" Lança-t-elle en ricanant.

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Le quartier de la Toussaint / [TERMINE] Enquête costumée... [PV: Batgirl]
« le: samedi 18 avril 2015, 15:32:57 »

Cela faisait maintenant plusieurs mois que l'enquête s'était poursuivie. En réalité, ce n'était pas une enquête à proprement parlé, puisqu'il s'agissait surtout d'une initiative personnelle. En effet, Vanessa avait à de multiples reprises entendu parlé d'un bien mystérieux personnage, qui sévirait dans la ville. Un personnage costumé selon les rumeurs et dires, se cachant dans la pénombre de la nuit, tel une chauve-souris. Au départ elle n'y prêtait guère attention, jusqu'à ce qu'elle constate que cette étrange personne, selon les rapports, coinçait les délinquants. L'histoire était intéressante, et Vanessa entreprit donc d'en savoir plus là-dessus. Elle éplucha tout les dossiers disponible, fit mainte recherches sur le net et ailleurs afin de se renseigner le plus que possible. Mais malgré tout ces informations, les résultats étaient maigres. Plus le temps avançait, plus elle voulait voir en chair et en os ce "héro" de la nuit. Fascination, curiosité et intérêt s'y retrouvaient dans cette démarche qui prit beaucoup de temps. Cependant, alors que son enquête stagnait, il arriva un soir où, par le plus grand des hasards, quelque chose se produisit. Quelque chose d'inespéré, qu'elle n'aurait jamais pu imaginer auparavant …"

C'était un soir, au quartier de la Toussaint, que les événements se déroulèrent. Vanessa s'était rendue dans un tel quartier pour les besoins d'une enquête en cours. Rien de bien croustillant, même si normalement cette mission allait l'amener à trouver des réponses sur des mystérieuses disparitions survenues au cours des dernières semaines. Des disparitions inexpliquées, soudaine mais surtout dont la police ne semblait pas vouloir s'en occuper, pour une raison inconnue. Comme s'ils ne se rendaient pas compte de celles-ci. Plus les temps courraient, plus quelque chose de plus irrationnel semblait faire partie du jeu. Et c'était d'ailleurs pour cette raison que Vanessa était en charge ; dès que le surnaturel venait s'y mêler, elle avait toute ses raisons d'en faire de même. C'était son métier, après tout.

Ce soir-là, il était tard. L'agente ne s'était pas rendue-compte du temps qui courrait et résultat, elle devait traverser la moitié du quartier seule, à pieds, et de nuit pour se rendre chez elle. Pour le moment, rien ni personne ne semblait s'intéresser à une jeune femme errante se faisant discrète. Pourtant, elle connaissait le danger présent dans le quartier de la Toussaint. C'était l'un des endroits les plus sensible de la ville, et elle se mordait les doigts d'avoir traîné ici aussi longtemps. Elle n'avait pas peur, après tout elle était armé et savait se battre, mais on ne pouvait être sur de rien, ici. Ses chaussures à talons résonnaient à chaque pas qu'elle faisait, et elle se débrouillait pour passer dans des rues à l'abri des regards. Mais, à croire que cela ne suffisait guère. La jeune femme en trench beige, aux talons et à la jupe crayon longue fut repérée malgré tout ses précautions. Vu un tel accoutrement, on pouvait facilement l'identifier.

Fonçant tête baissée, ne s'occupant que de sa route, elle ne se rendit pas compte de suite qu'elle était suivit. Un petit regard par derrière suffit à lui faire remarquer cela. Une bande composé de cinq gaillard la pistait, et marchaient au même rythme qu'elle. Toutefois, ils accéléraient tout doucement, et nul doute qu'à ce stade, ils allaient finir par la rattraper. Ne paniquant pas, Vanessa accéléra le pas, pensant alors que cela allait les dissuader. Mais en rien ! Le petit groupe accéléra à son tour. *Je dois les semer … Mais comment ?* Pensa-t-elle. Au croisement d'une ruelle, elle bifurqua abruptement dans l'une de celle-ci, pensant qu'elle pourrait déboucher sur un raccourci ou autre. Seulement voilà, ce ne fut pas le cas. Au bout de la ruelle un magnifique cul-de-sac l'attendait et lui fit face. Ce fut la décision la plus stupide qu'elle n'ai jamais prise. Coincée, elle se retourna et constata avec effroi que la bande ce clampins était déjà là. "Du calme ma poule, on va te faire aucun mal … Si tu te laisses faire bien sûr ! Aller, viens me faire un câlin, tu m'as l'air bonne !" Déclara ce qui semblait être le chef de bande.

"Reculez, vous ne voudriez sûrement pas faire affaire avec moi, je pense." Répliqua-t-elle en sortant son revolver et en le braquant devant elle. "Tu crois qu'un flingue va nous faire peur ? Petite chienne, j'ai dis VIENS VOIR TON MAITRE !" S'exclama-t-il alors que ses acolytes sortirent à leur tour des armes à feu. La situation devint réellement tendue. Vanessa refusait de croire un seul instant à ce qui allait se passer. Non, comment c'était possible … Pas elle, pas une femme comme elle. Crier au secours ne l'aiderait en rien, à cette heure-ci et dans un pareil quartier, personne ne viendrait à son secours. Les mains un peu fébrile, elle tâchait de se montrer ferme mais cela était presque inutile. Voila à présent que les bonhommes se rapprochèrent doucement de la jeune femme … Est-ce que c'était réellement son destin de finir ainsi ?

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Gymnase en plein air et piscine / Baignade interdite... [PV : Anaé]
« le: vendredi 17 avril 2015, 20:15:30 »

La piscine. Un lieu rassemblant des gens de tout horizon, un lieu tantôt sportif, tantôt amusant. Pourtant, ce jour-là, il n'y avait pratiquement que des jeunes lycéens et lycéennes. Certes il y avait quand même quelques nageurs professionnels, des sportifs, mais ceux-ci étaient discrets et silencieux, pour la plupart. Il y avait aussi les petits duo de femmes, des amies qui prenaient du bon temps à nager et à se raconter leur journée, leurs histoires, etc … En somme, c'était une journée parfaitement normale. Vanessa avait décidé de piquer une petite plonge, histoire d'entretenir son corps et aussi son esprit. Exercer un métier comme le sien exigeait une certaine forme physique et la natation était un sport très tonifiant. La jeune femme venait d'arriver à Seikusu il n'y avait même pas trois mois … Elle ne connaissait pas encore correctement la ville ni même les mentalités Japonaise, pour dire. Pourtant, elle faisait tout pour s'extravertir et aller de l'avant, afin de ne pas rester isolée et écartée. C'était pour cette raison qu'elle s'était déjà faite des connaissances et des amies, mais cela restait pour le moment minime … Elle espérait tant faire de nouvelles rencontres, amicales de préférences, la solitude l'énervant grandement.

La journée était belle et ensoleillée. Il faisait chaud, et Vanessa eut son doute l'une des meilleures idées en allant barboter un peu à la piscine. Elle savait que c'était un endroit généralement très fréquenté par les jeunes étudiants, mais … Elle n'allait pas être la seule adulte ici, car heureusement d'autres gens de sa tranche venaient régulièrement. Discrète, ce n'était pas le genre de femme à vouloir à tout prix se frotter aux gamins afin de se rassurer sur son propre âge. De toutes les manières, en toute objectivité, elle était encore jeune. On était adulte à trente-trois ans, mais encore jeune, c'était le principal. Vanessa était une femme accomplie ; brillante carrière, brillant parcours, une éducation impeccable et une tenue de vie saine. Cela faisait un peu idéaliste … Or le tableau était noirci par quelques taches, malheureusement. Des taches pour le moins atypique, selon certains. En effet, Vanessa n'était pas blanche comme neige ; il y avait un point sur lequel elle n'était pas irréprochable. Et ce jour-là, c'était justement ce point particulier qui allait être au centre de tout …

La jeune femme, alors concentré sur ses allers-retours dans la piscine, fit un peu abstraction des alentours, s'occupant à nager. Elle ne faisait pas de barbotage, cependant. Tout était dans l'optique de s'entretenir, autant physiquement, que mentalement. Le sport avait le don unique de vider l'esprit et de faire du bien à celui-ci. C'était une très bonne habitude qu'avait prit Vanessa en venant s'installer à Seikusu. Ainsi, alors qu'elle voguait, le temps fila et elle finit à son tour par sortir de l'eau, après avoir traîné un peu au bords du bassin. Elle n'avait pas vu le temps passé, cela faisait maintenant presque deux heures qu'elle était là. Bien heureux pour elle, c'était congé ce jour-ci. Elle allait pouvoir dépenser le restant de sa journée à s'occuper d'elle, et à faire tout ce dont elle n'avait pas le temps d'ordinaire. Pour une femme aussi coquette et soignée qu'elle, cela équivalait à aller faire du shopping tout l'après-midi ! Une bien belle journée en résumé.

Donc, elle se dirigea vers les vestiaires afin de se doucher, se sécher et se rhabiller. Mais elle en était encore loin, pour le moment. Vanessa arriva à son casier, elle était seule. Prenant tout son temps et son aise, la belle trentenaire fit la moue quand on lui rappela que son casier était en hauteur … Pour une petite personne comme elle, c'était plutôt contraignant. Elle n'avait pas eut le choix cela dit, tout était déjà plein. Soupirant, elle finit par se hisser sur la pointe des pieds et tendit son bras. Mais alors qu'elle s’exécutait, la fameuse tache au tableau pourtant presque parfait, fit réapparition. Quand elle se mouva, son maillot une pièce noir, déjà très moulant, se resserra sur son corps d'avantage. Vanessa avait un problème avec beaucoup de choses attraits à ce sujet, qu'était l'érotisme, et le sexe en général. Son maillot se serra, la moulant encore plus. "Hmm …" Soupira-t-elle en redescendant, les mains vides. *Ce n'est pas le moment Vanessa, ce n'est pas le moment …* Pensait-elle pour elle-même. Mais, la sensation que lui procurait l'élasthanne la serrant de toute part était si particulière, si … Agréable. Elle réitéra, se remettant à nouveau sur la pointe de ses délicats pieds, et la sensation n'en fut que plus intense. Son maillot se tordait, tout comme son corps, provoquant une subtile pression supplémentaire.

Vanessa n'était pas toute dénuée de ce type d'envie en étant venue ici. Seulement, elle ne l'entendait pas, ne le remarquait pas. Son harmonieux corps tremblait sensiblement. Frileuse par nature certes, mais cette fois-ci, c'était autre chose. *N'y penses même pas ! Non … Cette sensation … Reprends toi c'est pas sérieux ! C'est pas sérieux … Ou alors juste un peu, y'a personne … Non non non !*. La trentenaire se livrait une bagarre mentale, littéralement. Mais elle ne fit pas attention que ses mains semblèrent pourtant obéir à ce désir uniquement, et pendant qu'elle se débattait dans sa tête, celles-ci se glissèrent par-dessus son corps moulé et mouillé, sur ce maillot, se caressant dès lors. *Hmm … Pourquoi maintenant, pourquoi là ? Je … Hmm c'est si agréable …*. Tout timidement, la jeune femme se caressait innocemment, dans un premier temps. Elle souhaitait en réalité ressentir le touché de son maillot, presser celui-ci encore plus fortement contre son corps.

Ses mains se baladèrent lentement sur sa poitrine, ses doigts les pinçant tout doucement, puis sur son ventre où elle s'attarda un peu à le caresser. *Non arrêtes, t'as perdue la tête ! Pas là ! … Oh non … Si …* Luttait-elle, alors que l'une prit la route vers son fessier rebondit, et l'autre un peu plus bas … Doucement, elle ferma les yeux, malgré sa volonté. Emportée dans sa fougue, il ne restait plus qu'à espérer qu'il n'y aurait personne qui ferait irruption … Une telle scène, même si elle n'était pas non plus clairement explicite, pourrait étonner …

72
Prélude / ~ Vanessa White ~ [Re-validarthée]
« le: lundi 13 avril 2015, 23:09:53 »
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