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Messages - Rhian Thoris

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Dictature d'Ashnard / Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]
« le: lundi 09 avril 2018, 01:14:36 »
Rhian savait qu’elle était venue, avec Eris, à une période plus douce, plus sensuelle. Après leur journée à crapahuter à droite et à gauche, et à obtenir des renseignements sur l’emplacement de l’armée et l’état de la guerre, Rhian était moralement épuisée, et avait bien besoin de se détendre. C’était là le but de ce premier baiser, et Eris, naturellement, saisit l’invitation de la Princesse. Les deux femmes se retrouvèrent ainsi dans les thermes de l’auberge. Le bassin était animé par une source d’eau chaude, et Eris s’amusa à soulager le corps de Rhian, optant pour un délicieux massage, ses mains fines et agréables glissant sur sa peau. La Papuanne frémissait à ce contact, et soupira lentement, yeux clos, avant de se déplacer.

Le corps d’Eris se retrouva contre le rebord du bassin, Rhian prenant progressivement une position très sensuelle en enroulant ses jambes autour de sa taille. Soupirant lentement, Rhian l’embrassa, et sentit ensuite Eris s’attaquer à l’un de ses seins. Joueuse, la dame Langnar lui demanda ce qu’elle avait en tête, ce qu’elle comptait faire, tout en malaxant ses fesses, allant même jusqu’à gifler son postérieur. Rhian frissonna à nouveau, se pinçant les lèvres, crispant ses doigts sur les épaules d’Eris, se tortillant contre elle.

« Haaa... Hmmmm... »

Eris lui proposa, soit de continuer avec elle, soit... De retourner dans leur chambre, et qu’elle convoque Erykal, son redoutable loup. L’idée ne manqua pas d’exciter Rhian, qui avait repris, pour l’occasion, ses formes naturelles. Son corps venait de se transformer, abandonnant ses mèches argentées et sa silhouette au profit de son corps normal. Rhian hésita... Puis embrassa Eris, mordillant ses lèvres.

« Pour être honnête, Eris, j’ai très envie de revoir Erykal, oui... »

Elle se souvenait très agréablement de sa longue séance avec le puissant loup. Une expérience zoophile digne de ce nom, qui confirmait l’incroyable vigueur sexuelle des animaux. Le loup l’avait baisé sans ménagement, et c’était typiquement le genre de choses qu’elle aurait envie de refaire à outrance... Mais, pour l’heure, le corps d’Eris était contre le sien, dans une source chaude, et Rhian savait qu’il n’était pas bon de patienter trop longtemps.

« Mais, pour l’heure... »

Rhian se déplaça encore un peu, son ventre appuyant contre celui de la femme, et elle l’embrassa dans le creux du cou, mordillant doucement sa peau, et reprit ensuite, venant embrasser sa joue :

« ...Je veux que tu me baises bien fort, Eris ! »

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Dictature d'Ashnard / Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]
« le: mardi 03 avril 2018, 01:09:27 »
Rhian croisa donc le fer avec Eris, et écouta cette dernière lui parler d’autres bretteurs d’exception, notamment un certain Olgierd Von Everec. Un nom qui ne disait pas grand-chose à Rhian, jusqu’à ce qu’elle ne se rappelle les quelques notes qu’elle avait reçue :

« Olgierd... Vous savez que l’Empire le recherche, Eris ? »

L’Ogre Rouge, comme on le surnommait visiblement au Sultanat, était un noble, à la tête d’une compagnie de mercenaires, un ancien officier ashnardien qui avait choisi de fonder sa propre compagnie avec une ancienne garnison militaire. Manifestement, il avait trouvé un point de chute. On disait notamment de lui qu’il avait survécu à une épée plantée en pleine poitrine, et avait la réputation d’être impossible à tuer. Rhian ne se laissa toutefois pas aveugler, et s’entraîna avec Eris. La Vipère s’avérait toutefois être redoutable, et désarma à plusieurs reprises Rhian. La Papuanne écoutait toutefois vite, et parvint visiblement même à surprendre Eris en parant au bout d’un quart d’heure l’une de ses attaques, les épées s’entrechoquant.

Rhian sourit légèrement, en lui rappelant qu’elle avait quand même suivi quelques cours auprès d’Herebos, et qu’elle s’entraînait elle-même, discrètement, quand elle en avait le temps. Elles continuèrent ainsi à se battre.

« Le plus important, précisa le maître d’armes, c’est que vous trouviez votre style. Certains bretteurs ont un style lent et lourd. Peu de mouvements, peu d’esquives, mais des attaques puissantes et précises, ciblées et millimétrées. D’autres ont un style reposant sur le mouvement, l’esquive. C’est notamment le cas des Amazones, ce qui explique pourquoi elles portent peu d’armure, privilégiant les mouvements et l’esquive à la défense. En fonction de vos choix, il faut adapter votre armure, mais aussi votre épée. »

Chaque style avait ses avantages et inconvénients. Rares étaient ceux capables de manier plusieurs styles à la fois.

« Les sorceleurs maîtrisent les trois grands styles, mais cela nécessite un long entraînement. Vous, Rhian, vu votre corpulence et votre capacité d’analyse, je vous recommande de suivre le style du Fougueux Danseur. »

C’est sous ce terme qu’on désignait le « style rapide ». Il avait été popularisé par un poète-bretteur elfe, Nissail

« Le bretteur idéal est une flamme qui ne peut être blessée et qui blesse chaque fois qu'on la touche, disait Nissail. Il a développé ce style à partir de l’observation des chats sauvages, et de la manière dont ils se battaient. Rapide, souple, mortel. »

Rhian le remercia poliment pour ses conseils. Herebos lui avait déjà parlé des styles d’épéiste. Son frère était un adepte du style puissant, consistant à frapper fort, un style privilégié par les chevaliers et les guerriers en armure. Pour l’heure, Eris décréta une pause, et proposa un bain. Rhian sourit, avant de constater que les effets de la potion de polymorphisme commençaient à se terminer. Ses cheveux retrouvaient leur couleur brunâtre, avec des mèches blanches.

« Fort volontiers, Eris. »

Elle reprit sa dague, et suivit Eris dans l’auberge, en profitant pour glisser sa main dans le creux de la sienne.

« Je suis très heureuse de vous avoir rencontré, Eris. Je ne crois pas que j’aurais été aussi loin si vous n’aviez pas été là. »

Rhian l’embrassa alors sur les lèvres, collant son corps au sien pendant la durée de ce baiser.

« Merci... »

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Dictature d'Ashnard / Re : Un Rêve de sable chaud.
« le: lundi 19 mars 2018, 00:12:21 »
Il n’y avait plus qu’elles... Enfin, à l’exception du reste de la Cour. Rhian avait donc acquis une nouvelle esclave, et devait bien admettre qu’elle était... Intriguée. Outre le caractère très ubuesque de cette rencontre, elle ne savait plus où donner de la tête. Quelles autres surprises Kanede ou sa Déesse lui cachait-elle ? En tout cas, l’esclave ne semblait avoir aucune capacité surnaturelle, mais avait été bien formée pour l’esclavage. Elle savait cuisiner, repasser, et avait visiblement des compétences en matière d’alchimie. Rhian l’écoutait silencieusement, songeuse. Qu’allait-elle faire de cette jeune femme ? Les idées ne lui manquaient pas vraiment, mais elle devait encore faire de l’ordre dans ses pensées. Ce n’était pas tous les jours, en effet, qu’une scène comme ça vous arrivait !

« Je vois... Tu es donc une parfaite servante, Kanede. Je crois qu’on pourra te trouver pas mal de fonctions ici. »

Que ce soit dans les cuisines ou dans les appartements. Elle pouvait par exemple s’occuper du ménage dans les quartiers de Rhian. Kanede n’était pas l’esclave de la Couronne, mais bien celle de Rhian, une esclave personnelle, qui serait à son service. On aurait toujours pu croire à un piège, à une espionne envoyée pour lui faire du mal, mais Rhian n’y croyait pas vraiment. Tout ça semblait... Bien trop incroyable pour être le fait d’un piège quelconque.

Rhian resta songeuse à nouveau, et ordonna à Kanede de se relever, et de se mettre sur ses genoux. La jeune esclave obtempéra, et se retrouva donc assise contre sa Maîtresse. Une main sur ses cheveux, Rhian caressa les lèvres de la femme avec l’autre. Ses doigts étaient finement manucurés, et elle embrassa doucement la jeune femme sur les lèvres, pendant quelques secondes, avant de reprendre :

« Et pour ce qui est de tes performances sexuelles ? Tu as des préférences ? Ou tes fantasmes sont les miens ? Et est-ce qu’on t’a déjà fait l’amour, ma belle ? »

Des questions qui étaient également très importantes... Bien plus que ce qu’on pourrait croire de prime abord en tout cas !

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Dictature d'Ashnard / Re : Perles de Sable [Mélonye Harubaal]
« le: lundi 05 mars 2018, 00:35:57 »
Ensemble, les trois femmes formaient une ode à l’harmonie, à la beauté, aux courbes du corps féminin. Mélonye se régalait à voir la mère et la fille s’embrasser, avant de retourner embrasser Rhian. La courtisane devait assurément vivre là l’une des meilleures journées de son existence ! Elles avaient d’ores et déjà longuement fait l’amour, dans tous les sens possibles et inimaginables, et ce n’était qu’un début ! Le reste était à venir, et promettait d’être particulièrement exquis. Khaora venait ainsi de s’attaquer à l’insolente croupe de Mélonye, un fessier agréable et bien rebondi, un beau petit cul dans lequel elle planta ses dents et sa langue, le léchant, le titillant, s’y frottant amoureusement, surprenant Mélonye, voire la choquant. Rhian sourit en retour, et caressa les cheveux de la femme, ramenant son visage au sien, pour un nouveau baiser endiablé. Leurs langues se mélangèrent l’une à l’autre, et sa main, celle qui n’était pas occupée à serrer les cheveux de Mélonye, se déplaça encore, caressant et grattant le dos de son amante, pour rejoindre ses belles fesses, qu’elle se mit à empoigner et à malaxer avec plus d’ardeur encore.

Rhian, de son côté, sourit à la jeune femme, continuant à gratter son corps.

« Tu n’allais tout de même pas refuser, hein... ? Ma mère qui s’occupe de ton petit cul, tu es une salope bien heureuse, ma Mélonye... »

Au point où elles en étaient, elles pouvaient se permettre les familiarités vulgaires, non ? Rhian lui sourit encore, et la langue de Khaora s’enfonça alors dans le fondement de la femme. Rhian avait le plaisir de voir sa belle Mélonye se tordre de plaisir devant elle. Khaora continua à s’y attaquer, et, après avoir bien glissé sa langue, répandant sa salive, elle se redressa, et, tout en se tenant à califourchon, suçota ses doigts, et en glissa directement deux dans le fessier de la femme. Rhian vint alors soutenir sa mère à sa manière, en levant sa main... Et en giflant le délicieux cul de Mélonye.

Plusieurs claques successives s’abattirent sur son postérieur, et elle sourit lentement.

« Comme ça, Mélonye, hein... ? Tu ne devrais pas être si surprise, j’aime beaucoup sodomiser mes amantes... De qui donc crois-tu que Rhian tient cette passion de la sodomie, hein ? »

Telle mère telle fille !

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Dictature d'Ashnard / Re : Un Rêve de sable chaud.
« le: lundi 26 février 2018, 00:49:06 »
C’était donc acté ! En rêvant, Rhian avait récupéré une esclave ! Comme quoi, à Terra, tout était possible ! C’était là la volonté des Dieux, tout simplement... Et qui était-elle, elle, pauvre mortelle, pour prétendre s’y opposer ? Elle laissa donc Kanede se rapprocher, tout en s’installant sur le trône. Il n’y avait pas qu’elles ici, mais aussi les gardes, quelques pages, des courtisans... En plein public, le geste était donc particulièrement humiliant, mais Kanede ne s’en familiarisa pas outre mesure, et se rapprocha rapidement.

Kanede se retrouva donc devant Rhian, et lécha ses pieds, glissant sur ses orteils, les fourrant dans sa bouche, tout en regardant régulièrement sa propriétaire, espérant bien que Rhian l’accepterait comme son esclave. La Papuanne observa Kanede, puis les kitsunes. Elle avait bien compris qu’elles n’attendaient rien en échange. Kanede était très servile, mais, à bien y réfléchir, si Rhian avait entendu parler de sa soumission, elle ne savait pas grand-chose d’autre. Toutefois, et avant de l’interrompre, elle la laissa encore jouer avec son pied, le léchant bien proprement, déposant une série de baisers dessus. Le fétichisme... N ?’était-ce pas l’une des manières les plus simples au monde d’illustrer la domination d’un individu sur un autre ?

Rhian se tut donc pendant quelques instants, puis finit par se racler la gorge :

« C’est bon, ma chienne, arrête. »

Et ladite chienne obtempéra sagement. Jambes croisées, Rhian réfléchit un peu, main en appui sur sa tête, et enchaîna :

« Alors, dis-moi... Es-tu vierge ? Et... Est-ce que tu as des capacités particulières ? Une affinité avec la magie, par exemple ? Des dons exceptionnels ? »

Cela, après tout, elle n’en savait rien...

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Dictature d'Ashnard / Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]
« le: lundi 29 janvier 2018, 01:08:24 »
Les révélations de Gulrus devaient être digérées. De plus, la caravane en partance pour le front ne serait pas prête d’ici plusieurs jours. Rhian était donc condamnée à rester à Al-Ketim le temps que la caravane soit prête. Elle sortit donc de la banque de Gulrus en compagnie d’Eris. La redoutable femme avait décidé de la suivre, de l’aider à empêcher la résurrection du Warlock. Qu’elles échouent ou non, elles étaient maintenant liées. Rhian lui expliqua davantage ce qu’était le Warlock.

« C’est une figure légendaire, une sorte de mage noir extrêmement puissant qui était capable d’invoquer des esprits infernaux, les Djinns Noirs. »

Les Djinns Noirs étaient capables de créer des incendies. Avec le bannissement du Warlock, ils avaient disparu, mais, avec son retour... Le pire était logiquement à craindre. Rhian lui expliqua que le Warlockavait été banni à l’aide d’un puissant artefact magique, la Pierre-de-Foudre, que Nomeydas Thoris, fondateur de Papua, avait assemblé à partir de six morceaux au sommet de la Tour Foudroyée. Un éclair avait donné vie à la Pierre-De-Foudre, permettant d’invoquer les Géants-De-Lumière, qui étaient d’antiques gardiens, et parvinrent à repousser les Djinns Noirs, les bannissant, et bannissant aussi le Warlock.

Difficile de dire jusqu’à quel point la légende était vraie. La Pierre-De-Foudre avait disparu, mais on disait que les morceaux se trouvaient dans le Palais royal.

« Pour beaucoup de Papuans, tout ça est une légende, du folklore... Mais il existe vraiment des forces maléfiques à l’extrême est de Papua... Régulièrement, nous envoyons des troupes pour repousser les bandits, ainsi que les phénomènes de magie noire. »

On disait que la tombe du Warlock se trouvait là-bas, dans les ruines d’El-Nolom, mais personne ne l’avait jamais retrouvé, de sorte que l’authenticité historique du Warlock avait toujours été remise en cause. Rhian et Eris continuèrent à avancer, et retournèrent ensuite à l’auberge. Il y avait largement de quoi passer plusieurs jours à Al-Ketim, surtout si on voulait acheter des armes, des équipements, et ce genre de choses.

Le soir vint finalement, Rhian s’entraînant également auprès d’un maître d’armes d’Eris. Ils purent ainsi voir que la jeune Princesse savait effectivement manier une arme, mais manquait malgré tout d’entraînement. Rhian se retrouva à terre à plusieurs reprises, mais n’en voulut guère à l’homme. Et, alors que l’entraînement aurait pu se terminer, Rhian se retourna vers Eris, et lui sourit, en brandissant son épée vers elle.

« Et vous, Eris ? Je suis curieuse de savoir ce que vous valez au sabre ! » s’exclama-t-elle, ne manquant visiblement pas de courage.

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Dictature d'Ashnard / Re : Un Rêve de sable chaud.
« le: lundi 29 janvier 2018, 00:32:35 »
Rhian sourit en voyant le regard mauve de la jeune femme. Elle en avait oublié le gag-ball restreignant les sons de la jeune femme, et l’observa silencieusement. La Princesse avait encore bien du mal à croire à tout ce qui se passait. Mais elle savait aussi qu’il était très mal vu de refuser le cadeau d’une Déesse. Elle se renseignerait, toutefois, afin de s’assurer que ceci ne soit pas un piège, un mensonge, ou on ne sait trop quoi... Les Ashnardiens devaient sûrement avoir entendu parler de la Déesse Kumiho, Déesse des songes. En tout cas, Rhian vit la jeune esclave hocher la tête, acquiesçant visiblement vigoureusement à l’idée de la servir. Rhian sourit alors, et caressa avec sa douce et chaude main la joue de la jeune fille.

« Bon... »

La Papuanne glissa ses mains sur les sangles du gag ball, et le retira lentement, puis déposa l’objet au sol. Elle posa ensuite sa main sur le menton de la femme, serrant ses doigts contre cette partie de son corps, puis se courba vers elle, et l’embrassa tendrement sur les lèvres. Le baiser dura quelques secondes, puis Rhian se releva encore, dominant la femme de sa hauteur.

« Tu as bien compris, Kanede ? Tu es mon esclave... »

Visiblement, cette idée ne semblait guère déranger Kanede. Rhian hocha la tête, et s’écarta alors, tournant le dos à Kanede. De cette manière, la jeune esclave put voir sa magnifique chute de reins, son fessier agréablement rebondi, ce corps parfait et svelte. Oui, Rhian était somptueuse, et mettait généralement ses formes en valeur. Le long de ses fesses, elle portait un léger châle transparent, par exemple, qui magnifiait son corps.

Rhian s’assit sur son trône, au milieu d’une cour qui se remplissait. Gardes, aristocrates, serviteurs... Rhian s’éclaircit alors la voix, et parla d’une voix forte :

« Kanede, marche à quatre pattes jusqu’à ta Maîtresse, et lèche-moi le pied. Montre-toi obéissante, et tu seras ma petite chienne personnelle ! »

Et Rhian devait bien admettre que l’idée procurait en elle de légers frissons d’excitation...

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Dictature d'Ashnard / Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]
« le: mercredi 10 janvier 2018, 07:30:49 »
L’attitude d’Eris n’était pas désintéressée là-dedans, et c’était tant mieux. Eris restait avant tout une souveraine, et elle avait choisi d’intervenir par crainte que la menace du Warlock ne se répercute également sur ses terres. Une crainte légitime, selon Rhian. Elle ne savait pas grand-chose de l’Affiliation, mais elle savait que le Conseil Impérial de l’Empire en avait parfois parlé. La famille royale de Papua avait reçu pour instruction d’enquêter sur eux, d’obtenir des renseignements sur leurs agents. Visiblement, il fallait croire que l’Affiliation était bien plus qu’une simple bande de mercenaires organisés, s’ils avaient les moyens de réveiller le Warlock. Rhian en était un peu effrayée, surtout en apprenant que le Roi Cramoisi, cet Empereur dément, qu’elle pensait mort, était en réalité bien vivant.

*Tout ça remet beaucoup de choses en perspective...*

Rhian était du coup encore plus inquiète pour son frère. Tout ça commençait à lui donner le vertige.

« C’est ce qu’on appelle être honnête. Je partage toutefois votre inquiétude, Madame Langnar, il n’y a pas que Papua qui soit en jeu... Ni même Ashnard. L’Affiliation sévit au sein des Contrées du Chaos.
 -  Pour l’instant, la priorité est de défendre nos frontières, rétorqua Rhian.
 -  La priorité est plutôt de vous protéger, objecta Gulrus. Vous et Herebos êtes les héritiers du trône. Ceci vous donne une importance de premier plan, et fait de vous une cible prioritaire pour le Serpent Écarlate. »

Les joues de la Princesse s’empourprèrent légèrement, sous l’effet de la colère.

« Je peux me défendre toute seule ! »

Intrigué, Gulrus hocha lentement la tête, avant de lisser avec ses doigts sa longue barbe.

« J’ai des doutes sur vos capacités d’action... Mais je suis heureux qu’Eris Langnar vous ait retrouvé. Enfin... Comme je vous l’ai dit, des caravanes partent régulièrement sur le front. Je ne peux pas vous empêcher de faire ce qui vous semble être le mieux, Majesté.
 -  Pouvons-nous compter sur votre discrétion ? »

Gulrus resta encore silencieux, réfléchissant visiblement à cette hypothèse.

« En m’abstenant de dire ce que je sais, je commets un crime de lèse-majesté...
 -  Et en le disant, vous risquez de dévoiler ma position au Serpent Écarlate, et donc de me mettre en danger. »

Le brave nain ferma les yeux en grommelant. Rhian n’aurait sans doute jamais dû partir, elle aurait dû rester au sein du Palais Royal, mais il était maintenant trop tard pour faire marche arrière. Elle était engagée dans cette histoire, qu’on le veuille ou non ! Et ça, Gulrus devait le comprendre ! Le nain hocha donc lentement la tête.

« Soit... Je vais vous faire confiance, Rhian, pour le moment... Je me réserve le droit de prévenir votre père si je n’entends plus parler de vous. »

Rhian hocha la tête.

« Je vous remercie, Monsieur Gulrus. »

Le nain grogna légèrement, et se contenta de regarder Eris :

« Veillez bien sur elle, vous voulez bien ? Elle est fondamentale à la survie de Papua... »

Rhian savait de quoi il parlait. Sans les Thoris, sans cette dynastie pour soutenir l’intégrité de Papua, le royaume se morcèlerait de toutes parts.

« Enfin, ne me chaperonnez pas trop quand même, je ne suis pas non plus une petite fille... »

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Dictature d'Ashnard / Re : Un Rêve de sable chaud.
« le: mercredi 03 janvier 2018, 02:42:19 »
Cette histoire était… Invraisemblable. Digne d’un conte de fées farfelu. Rhian ne savait pas jusqu’à quel point elle pouvait donner crédit aux explications de la femme. Elle lui expliqua que Kanede était une femme originaire d’un autre monde, fille d’un conquérant et d’une Déesse. Une sorte d’Hercule au féminin, donc… Mais entièrement soumise. L’ensemble était très étonnant, et Rhian, qui n’avait en soi aucune raison de croire qu’on lui mentait, en vint quand même à se demander ce qui se passait vraiment. Ne cherchait-on pas à lui jouer des tours ? Tout ça semblait un peu trop gros pour être honnête… Mais, encore une fois, cette femme n’avait aucune raison de mentir.

« D’un simple regard, elle me servira, donc… »

Rhian récapitulait à voix haute ce que l’émissaire, au demeurant très tactile, venait de lui dire. Que pouvait-elle faire de cette Kanede ? Rhian n’était pas en soi une guerrière, mais Papua tolérait l’esclavage. La famille royale disposait après tout d’un harem, et d’esclaves personnels. La Papuanne se rapprocha lentement de Kanede, et mit le genou à terre. Sa main se posa sur les cheveux de la femme, et elle les caressait doucement.

Plongée dans ses pensées, Rhian finit par attraper le bandeau, et le retira brusquement. L’objet tomba au sol, et la main de Rhian se posa ensuite sur le menton de la femme.

« Regarde-moi, Kanede… »

Elle l’aida avec sa main, appuyant doucement dessus. Les yeux violâtres de Kanede se fixèrent alors sur les siens, et Rhian lui sourit légèrement.

« Je m’appelle Rhian, Kanede. À partir de maintenant, et jusqu’à ce que tu meures, ou que je ne décide de te congédier, tu es mon esclave. »

Le choix était fait !

« Feras-tu tout ce que ta Maîtresse te demande sans hésitation ? » demanda-t-elle quand même, juste pour s’assurer de la réponse que l’esclave allait fournir.

40
Dictature d'Ashnard / Re : Un Rêve de sable chaud.
« le: lundi 04 décembre 2017, 01:09:19 »
Fort heureusement, les Papuans n’étaient pas un peuple de sceptiques. Rhian croyait très aisément dans les Dieux, les esprits supérieurs. Papua était un royaume baigné de magie et de légendes ancestrales, de contes folkloriques sur les djinnset les esprits des sables. Pour autant, elle devait bien admettre que tout ça ne manquait pas de la surprendre. Ainsi donc, elle avait été « visitée » pendant la nuit par une Déesse des songes ? Tout cela pouvait certes être un fieffé mensonge, mais Rhian n’y croyait pas trop. Non, elle était convaincue que cette femme, cette Yuki, cette messagère, était honnête. Évidemment, Rhian était un peu surprise, surtout en apprenant que la finalité de tout ça, le cadeau de cette Déesse, était une esclave.

Une jeune fille qui avait les yeux bandés et la tête baissée, en position de soumission. Rhian, silencieuse pendant les explications de Yuki, s’approcha lentement. Elle était perdue dans ses pensées, cherchant à les réunir en un ensemble cohérent, et observa pendant quelques instants Yuki, puis l’esclave.

« Je vois... Eh bien, il serait mal aisé de refuser un cadeau divin, n’est-ce pas ? »

Question purement rhétorique, Rhian n’attendait pas une réponse. Elle se pencha vers la jeune femme, et sa main caressa doucement sa joue. Avoir un esclave ne risquait pas de déranger très particulièrement Rhian, elle qui possédait, après tout, un harem !

« Mais... Puis-je en savoir plus sur elle ? Son parcours ? Comment s’appelle-t-elle ? » demanda-t-elle, afin de se renseigner.

41
One Shot / Cadeau diplomatique [PV]
« le: lundi 27 novembre 2017, 00:58:02 »
Shangri-La était l’un des plus solides partenaires économiques et militaires de Papua. Papua était un royaume situé le long d’une grande mer intérieure de l’Empire, le long de laquelle on trouvait plusieurs provinces et autres puissances qui, historiquement, avaient longuement guerroyé. Papua avait ainsi jadis fondé une alliance économique et militaire avec le royaume de Shangri-La pour combattre son voisin, le Shogunat Tao-Bong. Maintenant que toutes ces puissances locales avaient été assujetties à l’autorité impériale, les alliances militaires avaient perdu de leur influence, mais pas l’alliance économique. Shangri-La était une terre mystique, située le long de montagnes grandes et escarpées, à l’opposé de la mer de Papua. C’était donc un allié important pour assurer la mainmise économique de la région, et Papua avait toujours veillé à entretenir de saines et cordiales relations.

Juridiquement parlant, les relations entre les deux puissances étaient structurées autour d’une convention bilatérale, le Traité de coopération économique et militaire, ou tout simplement appelé « Traité ». Cette convention était en application depuis plusieurs siècles, maintenant, et prévoyait, dans ses dispositions, une renégociation centenaire obligatoire, où l’intégralité des accords étaient revus. Des accords en tout genre, allant de la formation militaire aux quotas de marchandises, aux exonérations fiscales pour l’importation et l’exportation... La renégociation était donc très importante, s’étalant sur plusieurs jours, et était surtout l’occasion pour les deux pays de s’impressionner mutuellement, et de se renouveler leur amitié. Papua étant cette année le pays-hôte, c’était Shangri-La qui arrivait avec des biens très précieux.

« Ton père s’est longuement entretenu pour ce cadeau avec le daimyo de Shangri-La. »

Khaora, la mère de Rhian, se montrait particulièrement énigmatique. Rhian attendait donc la venue de la délégation, dans la superbe salle du trône, une belle pièce avec un trône constitué de trois fauteuils aux coussins dorés et rembourrés. Tomeyrus était assis au centre, et Rhian était sur sa droite, Khaora à gauche.

Pour l’occasion, Rhian avait enfilé une tenue dorée très courte, particulièrement sensuelle, et brillante. Elle tourna la tête vers les servantes et concubines qui étaient installées sur des coussins situés autour du trône. Parmi les suivantes, il y avait notamment Aaliyah Farhat, qui devait sûrement être ravie d’être ici. Pour une concubine, c’était un immense honneur que d’accueillir une délégation étrangère. Rhian avait essayé de savoir avec Aaliyah ce qu’on lui préparait, redoutant surtout que le daimyo ne lui présente un prétendant. Elle connaissait en effet les forts liens d’affection entre Tomeyrus et le daimyode Shangri-La, et n’avait pas envie de provoquer un incident diplomatique.

*J’espère sincèrement ne pas avoir une mauvaise surprise de ce style...*

Des bruits de pas se firent entendre, et Tomeyrus se leva en entendant des trompettes annoncer les diplomates. Rhian se leva également, tout comme Khaora, et on put voir plusieurs gardes approcher, de redoutables samouraïs avec des armures argentées, qui entouraient les diplomates. Rhian reconnut plusieurs des représentantes, et sourit en voyant que les rumeurs sur la prédominance du sexe féminin à Shangri-La étaient entièrement fondées :

  • Isawa Koiso était une redoutable magicienne, la conseillère magique du daimyo. Rhian savait aussi que Koiso était la Grande Prêtresse du culte de Lust, qui avait une antenne à Shangri-La. C’était une spécialiste en magie rose, et la femme qui avait formé le précieux cadeau mystérieux que le daimyo comptait offrir à Rhian ;

  • Daidoji Akeha était, elle, la gensui de Shangri-La, soit la commandante-en-chef de l’armée du royaume. Elle était l’une des sommités du pouvoir, et sa seule présence confirmait toute l’importance que Shangri-La vouait à honorer le Traité ;

  • Seiatsu était l’une des filles du daimyo, une redoutable kunoichi, qui avait également suivi les arts initiatiques de Lust, maîtrisant aussi bien le sabre que le sexe. Rhian avait entendu parler de sa réputation sexuelle, et de son nombre très impressionnant d’amants. On disait qu’elle n’épouserait que l’homme qui arriverait à l’épuiser au lit, et était encore, à ce jour, libre de tout engagement ;

  • Otomo Suikihime, enfin, était la personne au centre de la délégation. Elle brillait comme un soleil dans une incroyable robe dorée, et dégageait une aura charismatique incroyable. Sans aucun doute possible, elle était bel et bien la daimyo de Shangri-La.



« Impératrice Suikihime ! C’est un immense honneur pour Papua d’accueillir une si prestigieuse délégation ! J’ose espérer que les eaux vous ont été clémentes !
 -  Roi Tomeyrus ! répliqua la daimyo. Sachez bien que l’honneur est partagé ! »

Derrière Suikihime, Rhian fronça les sourcils en voyant qu’elle tenait une laisse en cuir, qui filait jusqu’à un collier, mis autour du cou d’un élégant jeune homme blond et torse nu, dont la présence ne manqua pas d’interpeller Rhian.

*Qu’est-ce qu’il fait ici, lui ?*

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Dictature d'Ashnard / Re : Un Rêve de sable chaud.
« le: lundi 06 novembre 2017, 00:33:30 »
Ignorant tout de cette mystérieuse délégation, Rhian arriva en compagnie de ses meilleurs gardes : ses trois lions. Baja, Naja et Taja l’accompagnèrent donc, sans chaîne, sans collier, dans son dos, poussant  de légers grondements. Une kitsune s’adressa rapidement à elle, Yuki, et lui expliqua venir de la part de la Déesse des Rêves, Kimiho... Rhian n’avait jamais entendu parler de cette Déesse, et tourna la tête vers l’esclave située derrière Yuki, une jeune femme qui portait un gag-ball sur les lèvres, et était assise à même le sol, en position de soumise.

*Hein ?!*

Autant le dire franchement, Rhian était perplexe. Elle regarda Yuki en clignant des yeux à plusieurs reprises, puis à nouveau l’esclave.

« Je... Euh... Pardonnez-moi, Yuki, je manque à tous mes égards en ne vous souhaitant même pas la bienvenue dans le Palais, mais... »

Rhian se tut, remettant de l’ordre dans ses pensées. Elle était très confuse en ce moment, essayant de comprendre ce qui se passait, qui était cette femme, et ce qu’on lui voulait. Rhian ne se souvenait guère du rêve qu’elle venait de faire cette nuit. De quoi avait-elle bien pu rêver ? Sûrement de son frère, ou de ses entraînements...

« Écoutez, je ne comprends rien à cette histoire. Je... Qui est cette esclave ? Et qui êtes-vous, vous ? Je n’ai jamais entendu parler d’une Déesse des rêves, et... Pourquoi m’offrir un esclave ? Je vous avoue ma grande perplexité... »

Pour ne pas dire « incompréhension ». Avant d’accepter ce cadeau, Rhian avait tout simplement besoin d’en savoir plus !

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Dictature d'Ashnard / Re : Perles de Sable [Mélonye Harubaal]
« le: dimanche 29 octobre 2017, 19:47:48 »
Le sexe était très libre à Papua. On en avait la démonstration ce soir, entre ces trois beautés, véritables nymphes à la peau bronzée, qui se faisaient énergiquement l’amour, depuis maintenant un bon moment. Allongée au milieu du lit, Rhian était en sueur, mais sentait bien que son corps n’était pas encore totalement rassasié. Cet appétit sexuel, elle le devait à ses gènes démoniaques. Comme bien des familles ashnardiennes, la généalogie de Rhian incluait de multiples démons, et leurs gènes se faisaient ressentir. C’est ce qui donnait aux Ashnardiens la réputation d’être des amants particulièrement endurants. Rhian, en tout cas, pouvait tenir sur la durée, comme elle le montrait ce soir. Et puis, au-delà de ces considérations génétiques, comment ne pas être débordante de motivation, quand on était coincée entre Mélonye et Khaora ? Le visage de Rhian était effectivement trempé, à tel point que plusieurs de ses mèches de cheveux étaient collés sur son front. La respiration lourde, elle frémit en sentant la langue de Mélonye sur sa joue droite, rejointe par celle de Khaora sur la gauche, les deux appendices linguaux remontant le long de sa peau, provoquant en elle une série de tendres frissons.

« Hmmmm... Haaaaaa... »

Mélonye et Khaora se montrèrent assez silencieuses, et Rhian, qui avait une main posée sur leur dos, ne pouvait que subir leurs coups de langues, entrecoupées de baisers et de caresses. Khaora déposa ainsi un baiser sur ses lèvres, et les mains de Rhian continuèrent à descendre, jusqu’à se poser sur leurs fesses respectives. Elle soupira en sentant les lèvres de Khaora sur les siennes, et, dès que le baiser se termina, la Princesse tourna la tête vers Mélonye, pour un baiser fougueux et plein de passion.

« Hmmmmmmmmmm... !! »

Pendant que les deux femmes s’embrassaient, Khaora s’écarta petit à petit. Rhian finit par glisser sa main sur la cuisse de Mélonye, et rapprocha cette dernière, l’amenant ainsi à se lover contre elle, leurs jambes s’entremêlant, pendant que les deux corps en sueur se frottaient l’un contre l’autre. Rhian poursuivit son baiser, une main sur les cheveux de Mélonye, s’y cramponnant, l’autre caressant ses fesses et le bas de son dos, griffant doucement sa belle peau.

Khaora, de son côté, se retrouva à côté d’elles, et se déplaça encore, jusqu’à avoir ses jambes à gauche et à droite des leurs. Ses deux mains malaxèrent alors le cul de la femme, glissant sur la peau de Mélonye, appuyant fermement dessus.

« Oui, c’est ça, mes chéries... Continuez à vous embrasser... Là, j’aime tant voir la jeunesse à l’œuvre, vous voir vous faire l’amour comme ça, c’est... C’est exquis ! »

Elle sourit lentement, et continua à jouer avec les fesses tendres de Mélonye, les pinçant parfois, ses pouces les écartant l’une de l’autre, permettant ainsi de dévoiler l’accès à sa rondelle, à ce délicat trou rose.

« Là, là... Tu as envie que je te lèche le cul, Mélonye ? Je suis sûre que oui... »

Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de Khaora, prête à passer à l’action...

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Dictature d'Ashnard / Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]
« le: samedi 21 octobre 2017, 13:40:12 »
L’Affiliation, la Monarchie de la Rose... Des noms qui revenaient de plus en plus aux oreilles de Rhian, mais qui ne lui disaient pas grand-chose. Au sein du Palais, elle était toujours isolée, et n’avait par exemple pas le droit d’assister aux réunions du Conseil royal, contrairement à Herebos. Elle, elle n’avait droit qu’à des bribes, comme si son père, soit l’estimait trop bête pour y participer, soit ne voulait pas l’effrayer. Mais elle avait toujours soupçonné que ce qui se passait à l’ouest ne pouvait pas se résumer qu’à quelques bandes de pillards. Papua, en effet, ne déploierait pas l’armée royale pour si peu. L’Affiliation envisageait donc de réveiller le Warlock. Impossible, à première vue, car le Warlock était une légende, mais... Rhian avait appris que, dans la vie, il ne fallait pas se montrer trop sceptique, et rester ouverte à tout ce qui semblait délirant. Gulrus avait visiblement accès à de solides informations, sans doute grâce à son réseau de nains.

*Au moins, Mère a eu raison de m’enseigner les pratiques bancaires... On ne doit jamais sous-estimer l’influence des banques dans ce monde.*

Et, ce que Rhian avait retenu, c’est que, par-dessus, les banques détestaient l’instabilité. Ce qu’une banque cherchait, c’était à faire un prêt à un individu, en sachant que ce dernier le rembourserait, et qu’elle n’aurait pas à faire face à trop d’impayés. Or, dans un pays en proie à la guerre, il y avait, par définition, une instabilité économique profonde qui rendait les banques assez frigides, car elles n’étaient pas assurées d’être remboursées.

« L’Affiliation... Elle est difficile à appréhender. C’est... Hum... C’est un conglomérat hétéroclite d’organisations, de milices, parfois de simples bandes ou clans. Elle est originaire, pour ce que j’en sais, des régions limitrophes entre Tekhos et Ashnard. Un autre désert...
 -  Les Badlands. »

Gulrus acquiesça. Avant que les Formiens n’arrivent, les Tekhanes s’étaient persuadées que les Ashnardiens allaient les envahir. Et, parmi les différentes possibilités, il y avait la traversée d’un grand désert. C’était, pour Ashnard, la meilleure option, car les autres approches les auraient amenés à devoir se heurter à de rudes montagnes abritant de solides forteresses tekhanes. Les Tekhanes avaient donc armé et colonisé le désert, créant des bunkers, des camps militaires, et plusieurs villes, en exploitant les gisements de matières premières qui s’y trouvaient, notamment les puits de pétrole. Mais, finalement, la Fourmilière était arrivée, et l’armée tekhane, massivement regroupée dans les Badlands, était partie du jour au lendemain, laissant sur place bon nombre d’installations militaires et d’antiques armes.

Depuis cette époque, les Badlands étaient entre les mains de seigneurs de guerre, de barons criminels, et Tekhos avait du mal à réinstaurer son autorité.

« Il y a quelques années, un mouvement de révolte assez important a eu lieu là-bas, mené par un homme, un libérateur, qui prétendait sauver les mâles tekhans de l’oppression criminelle, de la coalition entre l’armée et les criminels des Badlands. L’Homme-De-Bien... John Farson. »

Gulrus, tout en parlant, avait sorti une pipe, et tirait dessus, lançant plusieurs bouffées en l’air.

« Farson était très charismatique, et a déclenché d’importants évènements, ayant conduit à une sorte de guerre civile. C’est là-bas que l’Affiliation est née. Farson est à sa tête, mais il est ensuite parti, et augmenté ses rangs en se rendant dans les Landes Dévastées. J’ignore les détails, mais je sais que Farson est lié à la Monarchie de la Rose. Vous devriez en parler à votre père, Rhian, la Monarchie de la Rose inquiète au plus haut niveau les instances politiques impériales.
 -  C’est à ce point... ? »

Rhian était quand même un peu perplexe. Gulrus tira encore sur sa pipe.

« La Monarchie de la Rose a à sa tête trois individus peu recommandables. Il y a Farson, mais aussi un magicien... L’Homme-En-Noir... Je sais que tout cela sonne un peu conspirationniste, mais c’est ce qu’on dit. L’Homme-En-Noir, ou encore l’Étranger Sans Âge... Lui, je ne sais quasiment rien dessus, mais... »

Gulrus soupira encore.

« Et le troisième homme ?
 -  Vous le connaissez déjà. C’est un ancien Empereur ashnardien, qui a dilapidé les caisses impériales en se livrant dans des excursions archéologiques dispendieuses... Le Roi Cramoisi.
 -  Oh... Je le croyais mort. »

Gulrus haussa les épaules.

« Tant que vous n’avez pas vu son cadavre... Enfin... Pour vous répondre clairement, Langnar, les gens qui vous ont attaqué à Al-Malakim... Ils appartiennent à une organisation qui fait partie de l’Affiliation. Une organisation criminelle papuanne, le Serpent Écarlate.
 -  Oh... »

Rhian avait entendu parler d’eux. Le Serpent était une organisation criminelle se livrant à différents trafics en tout genre.

« Pour le reste... Pourquoi deux dames comme vous ne vont pas tout simplement demander l’aide des autorités ?
  - Eh bien, je ne sais pas à qui me fier...
 -  Vous préférez donc croire la parole d’un banquier plutôt que de celle de vos propres soldats ? »

La jeune Princesse baissa la tête en se mordillant les lèvres, ne voyant pas trop quoi répondre à cela.

« Enfin... Vous ne devriez pas vous lancer dans cette expédition, Princesse, c’est dangereux... Même si je ne doute pas un instant que Madame Langnar veille à votre protection. Pour le reste... Je n’ai pas d’informations sur le Serpent, si ce n’est qu’ils ont une branche, ici, à Al-Ketim. Libre à vous de jouer les détectives en herbe, je ne vous dénoncerai pas... Mais je me demande quand même où sont vos intérêts dans toute cette histoire, Madame Langnar... »

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Dictature d'Ashnard / Re : Un Rêve de sable chaud.
« le: lundi 16 octobre 2017, 00:35:07 »
Les évènements de ce RP ont lieu avant le départ d’Herebos.

Le Palais royal de Papua était une magnifique demeure, classée au patrimoine historique de Papua, et à celui d’Ashnard. Il se dressait sur un montagne, relié à la capitale de Papua par un solide pont surplombant un fleuve. Depuis les terrasses et les hautes tours de Papua, on pouvait voir les ruines d’une ancienne cité submergée dans l’eau, témoignage du riche passé de Papua. Le Palais était le siège du pouvoir, et abritait la demeure royale des Thoris.

Rhian avait passé une agréable nuit. Comme toujours, elle passait ses jours à s’instruire, et à s’entraîner. C’était un jour assez excitant pour elle, car Herebos allait l’entraîner aujourd’hui. Et ça, plus que tout le reste, ça l’enthousiasmait toujours. Il fallait bien avouer que son père, Tomeyrus, n’aimait pas l’idée qu’elle s’entraîne à l’épée, estimant que ce n’était pas son rôle. Herebos avait, fort heureusement, un avis contraire, et lui avait fait forger une précieuse dague, auprès d’un forgeron nain assez talentueux, Gulrus. Elle était toujours impatiente de s’entraîner avec lui, de se battre, et d’améliorer ses talents.

*J’espère mieux m’en sortir que la dernière fois...*

La Princesse prit tranquillement son bain, et, une fois prête, enfila elle-même sa tenue. Comme toujours, Rhian s’habillait de façon légère et sensuelle. Elle portait une courte cape violette et une série de bracelets et de bijoux dorés très précieux. Bien sûr, elle pouvait s’aider de servantes pour se vêtir, mais Rhian préférait généralement le faire elle-même.

Finalement prête, elle sortit de ses quartiers, et descendit à peine une volée de marches qu’un page s’approcha d’elle.

« Majesté... Une troupe de kitsunes est dans le Grand Hall, et sollicite votre présence.
 -  Ah bon ? Qui les envoie ? Encore un prétendant ? Je n’ai pas été prévenue...
 -  Rien à voir, Majesté, mais ils ont expressément demandé à s’entretenir avec vous. »

Rhian ne put s’empêcher d’être surprise.

« Euh... Moi spécifiquement ? Ni Père, ni Mère ? »

Le page acquiesça.

« Bon... Eh bien, d’accord... »

Elle ne voyait pas trop pourquoi elle aurait refusé, de toute manière, et se rendit vers le Grand Hall, une grande pièce à l’entrée du Palais, semi-recouverte...

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