Ville-Etat de Nexus / Re : Dyers' Eve [MAD]
« le: lundi 03 décembre 2012, 14:10:59 »Mais elle serre les dents et supporte la douleur. Elle serre les dents et ne fait pas un geste, immobilisée pour le moment. Elle serre les dents, et fulmine lorsqu'elle l'entend déblatérer des inepties. Elle voudrait lui répondre que non, elle n'a pas peur. Mais qu'elle déteste le trop plein de monde. Et que, même si elle se soigne, là, dans ces conditions où elle a perdu toute retenue, ça revenait en force. Là, les conseils du thérapeute ne servaient à rien. Ils étaient oubliés.
Quand enfin il la lâcha, elle expira brusquement, ramenant avec précaution son bras vers elle. Elle reprend son souffle, desserre les dents, et se retourne sur le dos. Elle va se relever. Elle a encore la mâchoire douloureuse. Et sûrement des traces rouges. Et son abdomen est bon pour être orné d'un bel hématome après ça. Quand à son bras.. Elle a éviter de trop jouer avec pour le moment.
Assise, elle le voit ramasser une chaîne. Elle ne doute pas de l'usage qu'il va en faire, et ça la motive un peu plus pour se relever avec difficulté. Elle ricane. Elle est debout -chancelante- avant qu'il ne réussisse à la maintenir au sol pour s'asseoir sur elle et la dominer physiquement. Elle esquive, assez malhabilement, ses tentatives pour tenter d'accrocher la chaîne à son cou. Elle garde son bras endoloris contre elle, le temps que la douleur reflue, et contre avec l'autre. Elle n'est pas prête à se laisser faire. Son regard est dur. Inflexible. Elle n'a aucune intention de se soumettre.
- Ce ne sera pas toi.
Et elle recule toujours, évitant la chaîne menaçante. Elle trébuche contre sa chaise. Une idée lui vient à la vitesse de la lumière. Au lieu de tomber, donc, elle se rattrape par une pirouette sur le côté. Aïe, le bras endoloris doit prendre appui sur la ferraille pour ça. Mais elle tient bon, et se redressant, elle emporte la chaise avec elle pour coincer la chaîne et tirer, espérant la lui ôter des mains. Si elle se débarrasse de cet arme importune, elle aura toute latitude pour le frapper avec la chaise et sans doute l'assommer.
Enfin, c'était sans compter la poussière de fée qui s'abattit telle une pluie d'or sur eux. Et les voilà qui flottent. Déséquilibrée, Marie-Ange lâche la chaise. Elle ne comprend pas. La fée tintinnabule rapidement, et férocement. Pas de combat, dit-elle. Plus de sang répandu. Le pacifisme, qu'elle veut. Mais même si la blonde aime bien ses amis légendaires, elle n'est pas pour autant raisonnable. Et la voilà qui tente de s'accrocher à la chaîner, flottant malhabilement dans l'air, pour essayer de la retourner contre son adversaire.