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« le: mardi 29 mars 2016, 23:45:59 »
Voila la lycéenne qui part avec son butin en poche ça fait plaisir a la déesse, mais celle-ci ne fait pas mine d'avoir fait quelque chose en sa faveur et continue de se passer pour sarcastique au près de hideux collègue. L'aura ayant complètement disparue elle se tient debout face a Raph et ne se démord pas le moins du monde de son arrogance. Voir l'ironie chez cette personne semble rare et bien qu'il lui fasse une réponse fausse. Elle esquisse un sourire quand celui-ci tire son épée pour la libérée. Elle se frotte alors le poignet.
Elle écoute alors son interlocuteur qui lui parle d'être un emmerdeur. Ça pour en être un il l'est. Pour défendre Andizia, elle allait devoir dévoiler sa vraie identité a cet imbécile qui a quand-même la prestance de dire vous au lieu de tu a une déesse. Elle sourit de plus belle au mot gamine.
-Oui, cette gamine que vous envoyez tuer toute sorte de créatures les plus dangereuses les unes des autres.
Elle croise les bras l'aire sarcastique et semble attendre qu'il finisse de débiter des bêtises. elle n'est ni une esper, ni une mage, ni une créature, certainement pas un ange, encore moins un démons. Ni une humaine d'ailleurs ! On aura beau faire toute la liste possible et inimaginable. On tombe sur la pire des réponses : une déesse rien de plus. Elle regarde son épée pas du tout intimidée et décide de faire apparaitre sa faux de la mort et de soigner ses blessures a vu d’œil.
Cette crédibilité, elle en a que faire en tant que déesse, mais elle ne veut pas d'emmerde avec l'administration. Le coup de la faux et de l'aura noire en apparaissant a du lui-mettre la puce a l'oreille.
-Ma crédibilité m'en fous royalement. Qui je suis ? Rien de tout ce que tu as cité en effet. Je suis plus connue sous le nom de la faucheuse noire.
Elle fait disparaitre sa faux pour lui montrer qu'elle n'est pas hostile aujourd'hui.
-Je suis une Déesse de la mort voila qui je suis réellement. Si tu crois que ça m'amuse de devoir régler ces soucis d'administration chaque fois que je fais mon métier tu te met le doigts dans l’œil.
La voila qui s'adosse au mur a présent elle n'a vraiment pas l'air de vouloir s'enfuir, mais d'en finir au plus vite.
-C'est ridicule de vouloir condamner a mort la mort elle-même tu ne trouves pas ?
C'est vrai quoi, la déesse se contente de faire son travail jour par jour, si en plus elle a besoin de répondre aux revendications des humains qui habitent ce monde elle n'a pas finie d'en baver la pauvre. Elle baille poliment, maintenant elle ne sourit plus et elle regarde d'un oeil ce que Raph compte faire face a ce problème.
Elle se redresse et se tient a présent droit devant Raph en restant d'un air impassible. Ces blessures s'étant régénérés comme si aucun combat n'avait jamais eu lieu. Si elle s'est laissée attraper c'était pour s'amuser, faire gagner une fortune a Andizia et surtout avoir la paix avec les affiches, car même si parfois ca l'amuse d'être pourchassée, elle préfère en ce moment rester dans l'ombre.