Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Rafiki

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Prélude / Re : Mixcoatl :: (ex-)Dieu de la chasse
« le: samedi 09 novembre 2013, 22:57:32 »
Héééééééé !

Y'a de la place que pour UN SEUL SINGE ICI ! Et j'y suis déjà ! Alors dégage, gros tas de poils ! è____é

...R'bienvenue quand même ! èé

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Elle me plaît de plus en plus, la petite Shad. Le coup de ma petite transformation en loup, en un de ses semblables, l’a impressionné sur le moment. Mais la jeune femme reste elle-même. Ce petit loup de langue sur ma truffe de canidé est…Comment dire ça ? Osé, peut-être. Enfin, je la comprends. Même sous cette forme, je suis un beau mâle. Grand, fort, une belle fourrure noire. Mate-moi ça, Shad ! Dis-le que je suis beau gosse ! La miss commence à s’exciter, à voyager autour de moi, tout en me donnant de coups de museau. Mais je me retransforme en bel homme d’ébène. Voulait-elle jouer ? Ah, désolée, belle gazelle. Ce n’est pas que je n’aime pas être un loup, mais trop utiliser ma magie ne me plaît pas. Alors, je me pose un léger frein. Tu ne m’en veux pas, Shad ? À l’entendre grogner et se rapprocher de moi, on dirait bien qu’elle fait la gueule. Gueule qu’elle vient poser sur mes genoux, d’ailleurs. C’est mignon. Par contre…Cette paire de crocs qu’elle se paie ! Oh my god ! Brr. Un frisson me prend le dos, gigotant légèrement. Elle pourrait tuer n’importe qui avec ça.

Je suis pas mal intrigué par ce qu’elle m’a bien avoué. On lui aurait prédit notre rencontre dans les glaces du royaume terranide ? Peut-être avait-elle déjà fait la connaissance d’un autre génie, un peu comme moi, mais qui avait le don de voir l’avenir ? Je ne saurais dire. Mais la petite louve raconte qu’en réalité, c’est une divinité qui le lui aurait dit. Wh…WHAT THE FUCK ? Ca existe vraiment, ça, les dieux ? Je ne la crois pas folle, alors…Putain, et Chronos en plus. Un dieu…Sérieusement, heureusement que je suis déjà par terre, parce que sinon, je serais littéralement tombé sur le cul. Je n’ai jamais pensé que ce genre de mythologie était bien…réel. Tss, j’veux bien, il y a des centaures, des créatures aquatiques, et cætera…Il y a vraiment de tout et n’importe quoi sur Terra, mais des immortels si puissants, jamais je n’aurais cru. Bon, et bien, moi qui me pensait puissant et tout, mon égo vient d’en prendre un coup, sachant qu’un dieu pourrait me la foutre mal et m’envoyer dans le trou d’un seul coup.

Enfin. On va penser à autre chose. Les dernières paroles de Shad m’étirent les lèvres foncées, franchement. Mais je reste volontairement muet. Un sourire peut dire davantage que des paroles. Bien sûr que je ne vais pas me plaindre de cette rencontre ! Namého ! Une belle jeune femme, ou louve plutôt, la tête sur mes genoux, c’est beau nan ? Une petite caresse derrière ses oreilles de canidé, et la voilà qui reprend sa forme humaine. Non, je ne me trompe pas. Elle est foutrement belle, la petite gazelle. On dirait presque que son corps qui frissonne m’appelle. Merde ! Qu’est-ce que j’imagine là ? Tout doux, Raf’ ! Calme-moi ce début de gaule là ! …Putain.

Heureusement, Shad me rappelle à autre chose, me parlant de sa magie. Elle m’avoue ne pas être une pyromane, et j’espère bien ! Quoique, avoir chaud au cul ne me gênerait pas du tout ! M’enfin. Je la comprends. Dans le fond, elle est un peu comme moi. Ses pouvoirs, sa magie n’est pas constante.

- En fait, sur ce point-là, tu me ressembles. Les facteurs extérieurs influencent sur ta magie.

Je la vois qui se lève, la brume qui s’était formée dans la grotte fuyant sur son passage. Elle me fait penser à une dame blanche, un esprit errant à la recherche de je ne sais quoi. Cette chose, c’est le sol, que la jeune femme se met à gratter vigoureusement. Un petit bassin apparaît alors, la neige fondue devenant eau de bain. What ? Un bain chaud ? L’idée est foutrement plaisante et j’hoche la tête pour accepter son invitation. Bon, je serais en caleçon mais tant p…BORDEL DE BON SANG DE BON SOIR ! La voilà pas qu’elle se désape devant moi et qu’elle affiche sans gêne son corps parfaitement nue. Je dois avoir des yeux de merlan frit, tellement je suis surpris. Oh..Whaoo quoi !

- Tu es…Superbe…

Raah, putain ! Je ne sais pas si elle l’a entendu, mais tant pis ! Et franchement, je ne vais pas faire mon timide ! Ne me faisant pas prier, je retire tous mes vêtements, un à un, assez rapidement. Fringues qui disparaissent dans la petite brume. Putain, j’ai la trique. Une trique d’enfer. Tant pis si Popole n’est pas discret et se tient fièrement au garde-à-vous. Franchement, rien à branler ! Qu’elle le remarque qu’elle me fait de l’effet. Elle est sublime, y’a pas à chier ! C’est d’un pas lent et un grand sourire aux lèvres que je m’approche d’elle, alors que Shad est déjà dans l’eau, ne faisant qu’apparaître ses épaules et son visage hors de l’eau. J’nage même pas dans l’air, alors qu’il fait froid, vraiment. Hop, un bout d’orteil dans l’eau, rien que ça, et j’en soupire d’aise. Raah, putain, c’est bon. J’enfourne mon corps dans le bain chaud, et soudainement, des bulles viennent éclater à la surface de l’eau, comme si elle était pétillante. Genre, nous sommes dans un jacuzzi ! J’adore. Bon, j’utilise un peu de magie, mais pas grave. C’est un petit plus.

- Raaaah…

Mes bras écartés et plantés sur le bord du bain, immergé jusqu’en bas des pectoraux, je jette ma tête en arrière d’aise. Bordel, c’est le Paradis.

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Les contrées du Chaos / Re : Prenez garde à sa colère! (Rafiki le singe)
« le: mardi 22 octobre 2013, 13:33:40 »
Dîtes-moi sérieusement ce que vous en pensez. Je suis plutôt beau gosse en humain, non ? Plutôt ? WESH, JE SUIS UN APOLLON D’ÉBÈNE ! Donc, je suis forcément beau gosse. J’aurais pu faire mannequin dans une autre vie. Ou dans celle-là. En plus de ça, je suis un pur étalon ! Mesdames, Mesdemoiselles, venez vous servir ! Si vous n’aimez pas ce que vous regardez, allez voir ailleurs ! Quoique, j’adore avoir l’attention sur moi, alors continuez à me mater ! Matez ce man in black ! Pourtant, sur Terra, ce n’est pas dans cette enveloppe charnelle que je me promène le plus. C’est que, à part dans les grandes villes, il est plutôt rare de rencontrer quelqu’un dans les contrées du Chaos. Autres que des mercenaires prêts à vous dépecer pour une bourse remplie d’or, je veux dire. Ou alors, c’est juste moi qui n’ai pas de cul et qui ne tombe sur personne durant mes voyages. Enfin, sur personne, c’est vite dit. Il y a bien eu Lili, puis Shad, et putain, ce genre de rencontres, j’en voudrais bien à la pelle ! Des jeunes femmes qui, en plus d’être de véritables bombes, se révélaient plein de jugeote, et pas vraiment pudiques…Ah purée, je les revoie encore en petite tenue, même nues…Elles me manquent, ces petites chéries. J’aimerais bien les revoir, même si ce n’est pas pour se sauter dessus ! Je sais me tenir. Un minimum, certes, mais quand même !

C’était au détour du même genre de chemins que j’emprunte aujourd’hui, que Shad et Lili étaient apparues à moi. L’une dans un coin où le soleil était de plomb. L’autre dans un endroit où il faisait tellement froid que j’osais à peine ouvrir ma bouche de peur que ma salive gèle et forme des stalactites au bout de mes lèvres. Hé hé. Tout ceci me rappelle de bons souvenirs. Aujourd’hui est comme ces jours-là, dans le fond. Je me balade tranquillement dans une immense forêt, dans les contrées du Chaos. Ces terres regorgent de multitudes de paysages, mais pour ne pas être embêté, j’ai décidé de squatter ce coin boisé. Pour ne pas me fatiguer et être importuné, je me suis transformé en ma forme de vieux sage. OUI, BON ! En vieux singe, vous êtes contents ? Ca revient au même, de toute manière ! Tss. Donc. Dans ma peau de babouin, je m’installe près d’un point d’eau. La fraîcheur de l’endroit m’apaise. Grimpant dans les branches d’un palétuvier, je pose mon popotin sur l’une d’entre elles. Un soupir s’échappe d’entre mes lèvres. Solitude. Tranquillité…

Tu parles. Je pense avoir parlé trop vite. Je crois que ça fait un long moment déjà que ce genre de choses ne m’était pas arrivé. J’ai la poisse. Ah ! Peut-être parce qu’on est un vendredi treize. Pourtant, à mon souvenir, non…Hé ! Mais il y a réellement quelqu’un pas loin ! Sale stalkeur ! Sors de ton trou ! Montre-toi ! Je sens une paire d’yeux me fixant sans cesse. Mince. J’ai un putain de mauvais pressentiment. Ca pue grave. Je dois me tirer de là. Et je vais le faire fissa ! Je quitte mon palétuvier rapidement, en voyageant de branches en branches. Parfois, je me la joue Tarzan, me balançant grâce à quelques lianes. Mais sans le cri de guerre ! Pourtant, ça pourrait peut-être faire peur à cette personne qui me poursuit. Non, je ne préfère pas essayer. Ca me ferait perdre du temps pour le semer et il pourrait me rattraper, chose que je ne veux pas du tout quoi ! Meeeeerdeeee ! Pourquoi ça arrive à moi ?

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Pfiou ! C’est…C’est qu’il commence à faire bien chaud ici, bordel ! Même la petite Shad en a les joues qui rougissent ! Non. Ca, ce n’est pas du à la chaleur ! Mon baiser sur sa joue lui a fait de l’effet ! C’est cute ! Hé hé ! Victoire pour moi ! Je ne la laisse pas indifférente ! Qui pourrait résister à mon charme surnaturel ? PERSONNE ! …En fait, si. Beaucoup de monde même…Mais la louve succomberait-elle à mon charme d’homme à la peau d’ébène ? Mmh, j’espère. La suite est à voir. Enfin, elle semblait contente, la belle gazelle, au vue de sa queue qui remue de gauche à droite et que je n’arrive pas à quitter du regard pendant une bonne dizaine de secondes. Mah, sur ça, elle ressemblait bien à un canidé, qui exprime son contentement en battant l’air avec sa queue touffue. C’est assez amusant. Elle ne peut pas trop mentir sur ce point-là. Fu fu fu, intéressant…

Shad m’avait posée la question du pourquoi je n’avais pas utilisé ma magie plus tôt, pour me sortir de ce pétrin. Je n’avais pas l’air fin en lui avouant que je n’aimais pas m’en servir à tout bout de champs. Moui, je suis peut-être un piètre génie sur ce plan-là. Je pourrais faire de la magie quotidiennement, mais ça ne m’intéresse pas, ou plus, plutôt. Auparavant, au tout début de mon existence d’esprit, je me sentais tellement puissant que j’utilisais mes pouvoirs à tire-larigot, sans gêne. Tout le temps. Et à force, on en a vite marre. C’est ce qu’il s’était passé avec moi. J’étais venu à trouver ma vie bien fade et ennuyeuse. Elle était devenue bien plus passionnante dès que je m’étais restreint sur la magie. Et bien, là, de suite, je peux dire que je suis fier d’avoir pris cette décision ! J’en avais fait des rencontres, mais là, je suis drôlement bien avec la belle Shad. C’est vrai, je n’ai jamais pensé chanter du Disney dans une grotte, à l’abri d’un puissant blizzard, en compagnie d’une belle Terranide qui connaissait la Terre.

Un sourire étire mes lèvres foncées alors que Shad me donne l’impression d’être un peu ailleurs l’espace d’un instant. Je me demande bien à quoi elle réfléchit. La réponse ne tarde pas à venir. Elle se met à rire doucement avant de me regarder, l’air un peu désolé. Oh ? On avait prédit notre rencontre ? Woh ! Mes yeux expriment clairement ma surprise alors que je viens demander la chose à la louve.

- On…On t’avait dit que tu me rencontrerais ? C’est quoi cette histoire ?

C’en est presque louche tout ça ! M’enfin, je me doute bien qu’il s’agissait là de magie. À moins qu’elle soit tombée sur une personne avec des dons de voyance, c’est possible aussi. Tiens, je me demande si Shad en pratique aussi. Je l’ai vu tout à l’heure, allumer ce feu d’un simple claquement de doigt. S’approchant de moi, la Terranide se place devant moi, me faisant face. Elle ouvre sa main et y fait danser une grosse flamme, celle-ci prenant la forme d’un loup. Oh ! Mais c’est qu’elle est douée la petite ! Mais ce n’est pas fini ! Le petit feu disparait, finissant en cendres volantes, alors que la jeune femme se transforme en une louve, aux couleurs peu communes, et légèrement plus grande qu’un loup normal. Je suis sur le cul là ! Et j’avoue que la métamorphose me fait tomber à la renverse, de surprise, littéralement. Mais je me reprends rapidement alors qu’elle tourne autour de moi, venant chatouiller mes narines de sa queue de louve.

- At…Choum !

C’est que ça gratouille, quoi ! La vilaiiiiine ! Hé hé ! Dans un petit chant latin ( Comme je m'y croiiiiis ! ), à mon tour, je viens me transformer en loup, bien plus grand et plus gros que Shad, dans une robe sombre, toute noire. On ne se refait pas ! Un sourire montre mes dents animales, alors que je me rapproche de la demoiselle, venant frotter ma truffe humide contre la sienne.

- Grr ! Je vais te croquer !

Je ris doucement. J'espère qu'elle ne va pas prendre ça au sérieux et m'attaquer, quand même ! Même si la croquer d'une certaine manière ne me déplairait pas...

- C’est intéressant tout ça…Décidément, Shad, tu es pleine de surprises ! Rares sont les Terranides qui savent utiliser une telle magie. Je suis impressionné !

MEGAPOUF ! Et hop, me revoilà devenu Apollon d’ébène, alors que le paysage de cette île paradisiaque disparait petit à petit, laissant place à une légère brume chaude dans la grotte.

- Qui t’a appris tout cela ?

Aheum. Oui, je me montre bien curieux là, mais ça me titille de trop. Ce n’est pas commun de voir ça. Et si la petite gazelle ne me répond pas, et bien, tant pis. Je ferais avec.

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C’était peut-être trop demandé qu’elle danse pour moi. Mais hé ! C’est Shad qui me l’avait dit ! Je pouvais lui demander tout, sauf souhaiter qu’elle soit nue, même si c’était loiiiiin de me déranger, et qu’elle danse la Macarena. Merde ! J’ai bien cette chanson moi ! Surtout la petite chorégraphie à la fin, avec les bras de chaque côté du corps, et qui font les gestes de Hum-hum ! Bon, une petite danse, ce n’est pas grand-chose n’est-ce pas ? Elle ne va pas en mourir, tout de même ! Ma petite gazelle avait le droit d’être en colère, du moins un peu, contre moi, après le sursaut qu’elle a eu quand je me suis transformé en Génie d’Aladdin, et après lui avoir révélé que j’étais un esprit, comme cette chose bleue qui ressemble à un humain fou à barbiche. Tout à fait dans le droit de refuser ce que je lui demandais. Mais après mon petit tour de magie, l’illusion de cette plage de sable fin lui avait donné des étoiles dans les yeux. Je les ai vues, ces petites étincelles dans ses orbes bleutées ! Et puis, cette tenue que j’ai imaginé que porte désormais la Terranide est tout simplement superbe ! …Oui ! Bon ! Je me rince l’œil aussi, c’est vrai. Je ne suis qu’un homme, après tout. Et c’est que la petite Shad est bien faite, toute en courbes. Miam !

Je m’étais mis à chanter, une mélodie encore une fois tirée d’un Walt Disney. On était partis sur le Roi Lion, alors pourquoi ne pas continuer dans la foulée ? Cette fois-ci, une chanson qui rappelait le tableau que je venais de planter, soit une île paradisiaque. Je dois avouer que j’en ai chié pour apprendre les paroles de cette mélodie ! Il m’avait fallu plusieurs jours pour ça. Une semaine grand max, il me semble bien. Pour la connaître du bout des doigts hein ! Ou plutôt du bord des lèvres. Mais je n’en étais pas peu fier ! Ca en jette clairement en cet instant !

À vrai dire, je ne m’attendais pas à ce que Shad danse réellement. Ma demande avait sonné un peu comme un défi. Ce n’était qu’une envie qu’elle remue son body de louve devant moi. Ca la réchaufferait et moi avec, bien évidemment ! Son imitation n’était franchement pas mauvaise, et ça me fit sourire un peu plus ! J’ai sérieusement une chance de cocu, surtout d’avoir trouvé cette perle dans la grotte, au beau milieu de nulle part. J’aurais pu tomber sur un gros balourd de bûcheron mal-léché et en mal de baise !

Et la voilà qui danse pour moi. Continuant à chanter, je vois sa jupe de feuilles voleter au gré de ses mouvements gracieux. J’ai l’impression de visualiser l’exacte image de cette danse comme dans le film d’animation. Sa jupe se soulève légèrement et moi, ce que je vois, ce sont des ailes d’oiseau, prêt à s’envoler pour voyager et voir le monde. Et encore mieux que la danse, voilà que Shad vient pousse la chansonnette pour m’accompagner. Mes lèvres d’ébène s’étirent davantage, et mon cœur se réchauffe aussi. C’est tout con, c’est tout simple mais c’est beau et je suis foutrement bien. Comme quoi, il en faut peu pour être heureux !

Mais il y avait une fin à toute chose. Ainsi, la mélodie s’arrêta, mes lèvres se soudant dans un sourire fin et satisfait. Avant de ne dire quoique ce soit, la louve s’approche de moi et vient déposer un baiser sur ma joue. Ah ! Je ne m’y attendais pas à celle-là ! Le feu me monte aux jours, merde ! La hooonte ! Raf’, reprends-toi ! Reprends-toi ! Un sourire se dessine sur mon visage, tout gêné. Pfiou, c’est que…Hé ! Elle m’a pris par surprise ! Ce n’est pas du jeu !

- De rien, ma belle !

En mon for intérieur, une autre mélodie résonnait sans cesse. Peut-être celle de ma poitrine bondissante. Embrasse-la, mec ! Et joueur, ou pour me venger, je viens lui en déposer un aussi sur sa joue droite. Hop ! 1-1 ! Je la laisse s’installer dans le sable et jouer avec comme une enfant qui n’avait pas vu la mer depuis longtemps. Bah, ça me fait plaisir aussi alors. Qu’elle profite un peu. Et la question tant attendue arriva. Arf, merde. Je vais passer pour quoi auprès d’elle ? Gnéééééé ! Passant une main derrière la tête, je me frotte la nuque et les cheveux, bien mal à l’aise, et je viens m’installer à côté d’elle, n’osant pas vraiment la regarder, portant mon attention sur le sable qui s’écoule de ses mains. Ma belle louve va me prendre pour un gland.

- Et bien, j’ai pour principe de peu utiliser ma magie. Sauf exceptions, comme maintenant. C'est un peu con, je l'avoue ! Mais...En fin de compte, être dans la mouise, parfois, ça a du bon. Cela permet de faire de belles rencontres.

Hop, le smile charmeur en sa direction, l’émeraude de mes yeux croisant le sien azur. Quoi ? Un peu de drague dans ce monde de glace, ça ne fait pas de mal ! Et au pire, je me prends une baffe et puis basta ! Ou c’était un moyen tout bête d’éviter de revenir sur le sujet qu’elle m’a trouvé en mode Mister Freeze. Enfin, je ne suis pas le seul à faire de la magie hein !

- Tu connais beaucoup de choses en magie, ma gazelle ?

Quoi ? C’était toujours bon à savoir s’il y avait un souci quelconque par la suite. Lequel ? Je n’en sais rien, mais il veut mieux prévenir que guérir !

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Je dois bien l’avouer. Avec cette jeune louve, je vais de surprise en surprise ! Mais je ne vais pas m’en plaindre. Finalement, ce petit voyage improvisé, je l’aime bien ! Trouver quelqu’un dans ces contrées glacées : check. Qui s’avoue être une belle Terranide : check. Qui sait manipuler la magie : recheck. Et qui, en plus, me donne à manger : méga check. Et la belle, en du pour tout ce qu’elle a fait pour moi, me demande de chanter A Upendi. Mais sans problème ma puce ! Allez ! Pour rajouter un petit plus à la chose, d’un coup de baguette magique et je deviens comme ce singe dans le célèbre Roi Lion. J’entonne le début de la mélodie, et je vois que cela lui fait plaisir, à ma petite Shad. Ca va, nous sommes en plein milieu de nulle part ! Je ne risque pas d’attirer la foule de fans, et je pouvais très bien faire ça pour l’okami. Tiens ! Elle me suit même, chantonnant la suite de la musique avec moi. Elle chante foutrement bien, comme un pinson, la bougresse ! Enfin, elle aurait pu chanter comme une casserole, ça ne m’aurait pas dérangé non plus !

Tout ça me met du baume au cœur. C’est fou comme il en faut peu pour être heureux ! Hé, t’as saisi la référence ? Si non, vas réviser tes classiques, cher lecteur ! J’ai beau être entouré que de neige et de glace, je n’ai plus froid. Là, dans cette grotte, je me suis réchauffé. Shad, tu es magique, tu sais ça ? En plus d’être une bonne âme, je veux dire. La petite chansonnette prenant fin, nos visages sont ornés de beaux sourires, francs et sincères. Ca fait foutrement du bien, et je serais prêt à le refaire, sincèrement ! L’okami vient découper le fruit qu’elle venait de sortir de son sac, peu avant la mélodie, afin d’avoir une part chacun. Bibbidi ! Bobbidi ! Boo ! Et me voilà retransformer en ce superbe black man que je suis au naturel. D’un hochement de tête et d’un autre sourire, je viens la remercier de partager, encore une fois, son repas avec moi. Après tout, elle n’était en aucun cas obligée de le faire !

- Pas de problème, ma gazelle ! Je suis ici pour profiter du paysage, alors autant t’accompagner. Un p’tit bout de chemin avec toi ne me dérange pas du tout ! Au contraire…

Un petit clin d’œil pour accompagner le tout, mes paroles étant dignes d’un grand dragueur. Ou pas. Mais elle me plait bien, cette petite chérie. Je ne peux pas en dire le contraire ! À mon tour, amusé, j’entame cette portion de fruit à pleine bouche. Oh ! Ce qu’il est juteux ! Et super bon en plus ! Comme Shad, j’en viens à utiliser le dos de ma main pour éviter de laisser ce jus sucré s’écouler davantage du coin de mes lèvres. Encore un « meurchi » pour Shad, alors que je mâchouille ce met délicieux. Mes émeraudes ne la quittent pas, observant le moindre de ses mouvements, alors qu’elle reprend lentement la parole. Oh ? Alors, cette jeune femme se demande bien ce que je suis ? Fu fu. La curiosité a du bon parfois. Crounch, je finis mon fruit avant de lui répondre, avec empressement.

- Et bien…Je suis…

Je m’arrête un instant, toussotant légèrement, et de prendre l’apparence du Génie dans le film Aladdin, un smile étirant mes lèvres.

- Laisse le génie de la lampe éclairer ta lanterne !

Une simple seconde et je reprends ma forme initiale, tout fier de mon coup. Ma main droite vient se caler dans ma nuque, me la frottant, un peu gêné, pour je ne sais quoi.

- Yeup’, un esprit. Un génie. Sauf que je ne vis pas dans une lampe à huile, moi ! I’m free !

Ah merde. Il ne vaut mieux pas que je parle de liberté. Pour un Terranide, c’est un sujet plus que sensible. PUTAIN ! Raf’, la prochaine, ferme ta gueule, au lieu de dire des conneries ! Enfin, Shad me donne l’impression de ne pas y avoir fait attention, en me demandant ce que je souhaite lui faire faire. Woh ! C’est bien la première fois qu’on me demande de faire un souhait ! Sauf que la belle émet une légère condition. Pas de nu. Roooh, c’est nul. Même si j’avoue que sur le coup, je n’y ai pas pensé. L’idée est fichtrement tentante, mais non. Je ne suis pas salaud à ce point. Doucement, je me lève alors pour me diriger vers elle, me plaçant dans son dos. Mais je ne la touche pas. On ne se connaît pas vraiment, alors je viens la rassurer.

- N’ai pas peur. Aie confiance.

Délicatement, je viens déposer mes deux grandes paluches sur ses yeux bleus pour lui obstruer la vue. En me penchant, mon souffle chaud vient caresser ses oreilles de louve pour lui murmurer quelques mots, tendrement.

- Oublie tout ce froid, toute cette glace, cette neige. Imagine-toi dans une belle île paradisiaque, sur une magnifique plage de sable presque blanc, si…pur. Le soleil tape fort sur ta peau à moitié nue. Tu entends le vent faire vibrer les feuilles de palmiers, les vagues qui viennent écraser l’écume sur la plage…Est-ce que tu vois tout ça ?

Doucement, je retire mes mains pour que la petite gazelle puisse ouvrir ses yeux. Ce qu’elle découvrirait ? Une véritable illusion. Juste avec l’aide d’un peu de magie, j’ai pu transformer cette grotte en petit coin de paradis chaud, une oasis en plein milieu d’une terre gelée. C’est beau. Je m’en étonne moi-même. Et si elle regarde un peu mieux, elle pourra que sa tenue a changé, sans même en ressentir l’étreinte glaciale de l’air ambiant. Shad ressemble à une hawaïenne. Ce qu’elle est magnifique ainsi. Je me dérobe d’elle, fuyant son dos pour me retrouver devant elle, un sourire tendre et les joues légèrement rosies sur ma peau d’ébène. Et sans rien dire, je lui prends une main, l’enfermant entre les miennes.

- Tu voudrais danser pour moi ? S’il-te-plaît…

C’était peut-être trop demandé. Soit. Si la petite chérie refuse, je n’en ferais pas tout un drame. Néanmoins, pour l’entraîner, je viens chantonner une autre mélodie venant de la Terre, et qui, peut-être, ne lui est pas inconnue. La grotte fait résonner ma voix, donnant l’impression qu’il y avait plusieurs Rafiki qui chantaient. Au fond, c’est le cas, mais tout cela ne vient que de ma voix. Magie, magie…

37
Prélude / Re : Jasmine
« le: lundi 09 septembre 2013, 19:36:29 »
MERDE ! Je croyais que t'étais la copine d'Aladdin quoi ! Roo.

...

Vieille. Vieille. Vieille. Vieille. Vieille. Vieille. Vieille.
VIEILLE !

VIEILLE !

Bienvenue, ma gazelle !

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C’est qu’elle me plait de plus en plus, cette louve. J’crois même que ma petite transformation en singe lui a donné le sourire, et même plus que ça. Il suffisait de lire sur son visage que ça l’amusait. Et un point pour moi, un ! Bon, ce n’était pas très fin de ma part de partir à l’aventure comme ça, dans des contrées glacées alors que, sincèrement, je suis bien plus habitué à être presque à poil. Je supporte bien plus facilement le chaud, que le froid. Mais cette petite escapade hors des sentiers tracés m’a permis de rencontrer ce petit brin de femme, et ça ne me déplaît pas du tout. Pas le moins du monde, je ne changerais de place avec quelqu’un d’autre. Shad n’a pas l’air d’être drôle, dans le sens bizarre, ni étrange ou quoique ce soit d’autre dans le genre. Non. Elle est plutôt serviable et détendue. La preuve, elle commence déjà à rire et sourire avec moi !

La belle Terranide a du voir ma mine un peu attristée quand le dernier morceau de viande séchée eut fini sa course dans mon estomac. J’ai encore faim ! Je crève la dalle. Ce n’est pas ma faute ! Bon, si. Il aurait fallu que je prépare un peu mieux mon petit voyage, mais comme je suis du genre à vivre au jour le jour…Je pourrais très bien utiliser mes pouvoirs pour faire apparaître de la bouffe, mais je n’aime pas les utiliser pour moi-même, du moins. Quoique, je ne pourrais pas encore. Je suis trop gelé encore. Aglagla. Dans un élan de gentillesse, Shad me redonne un morceau de viande séchée. De nouveau, c’est un régal. Crounch. J’en ai les papilles qui frémissent à chaque bouchée. Crounch. C’est divin. Crounch. Et mon estomac en semble satisfait. Crounch. Et il n’y en a déjà plus. Me voilà déjà un peu plus rassasié.

Alors, comme ça, la belle Shad avait passé du temps sur Terre. En même temps, je ne pense pas qu’on puisse regarder un film, ne serait-ce qu’un simple dessin animé Walt Disney, sur Terra. Faut dire, c’est encore un peu le Moyen-âge ici. M’enfin, je ne vais pas me plaindre. Ca donne un certain charme à cette terre jumelle à la mienne. Cette belle louve sait-elle faire disparaître ses apparats, ou bien a-t’elle réussi à les cacher durant son séjour sur Terre ? Vu comment elle a allumé le feu, je penche plutôt pour la première solution. Avec de la magie, on peut faire bien des choses. Ah ? Ca a l’air d’être à mon tour de m’expliquer. P’tit smile pour l’occasion.

- Comment je connais Le Roi Lion ? Et bien, c’est parce que je suis né sur Terre. J’viens de là-bas !

Comme un homme et parce que j’en suis un, je tape du poing sur mon torse. Geeenre, j’suis un guerrière moi, ma belle ! Le petit coup de la mélodie d’Indiana Jones avait fait son petit effet auprès de Shad, mais finalement, j’me suis arrêté de chantonner. Elle venait de s’étirer. BORDEL ! Ses seins…NICHONS ! NICHONS EN VUE ! Mes mains ont bien envie de les palper…ZBARF ! Une baffe dans la tronche, mentalement, et ça remet les idées en place. Tss, retiens-toi un peu, vieux ! Il faut que je cesse de voir chaque demoiselle qui m’approche comme une proie, ou au mieux, comme une future femme. Haaa, une louve comme femme, un p’tit rêve ouais. Me faire caresser par sa queue animale…Rien qu’à cette idée, j’en frissonne. ZBARF ! Mais bordel, Raf’, reprends-toi, merde ! Stop d’imaginer des choses lubriques à longueur de temps, surtout quand une belle donzelle vient de te sauver. Oui, Conscience.

C’est-à-dire que je n’ai plus très froid là, c’est déjà un bon point. Mais la belle gazelle ne semble pas apprécier non plus cet air glacial. Alors que faisait-elle ici ? J’ose lui poser la question et, à vrai dire, je ne suis pas très surpris. Ce n’est pas la première fois que j’entends parler de cette terre promise pour les Terranides, terre vierge de tout esclavagisme. Et comme dit si bien Shad, cela ne pouvait être sur une île paradisiaque. Il fallait un endroit assez inaccessible pour dissuader des esclavagistes. Mais bon. Tout le monde ne supporte pas le froid, y compris la belle louve. Surtout à voir sa tronche déconfite, ça me tire un sourire amusé. Aglagla, toi aussi, hein !

- Je t’accompagnerai jusque là-bas, si tu veux bien…

Je la vois se lever et fouiller dans son sac. Qu’est-ce qu’elle cherche ? Encore de la viande séchée ? Oui, ça serait cool et tout, mais je ne veux pas profiter de ses réserves non plus. Oh, un fruit ! Bonne idée ! Ca fera le dessert. À partager, yeah ! Autre sourire à la Colgate.

- Oh oui ! Partageons !

Ses yeux bleus filèrent vers l’entrée de la grotte, et mon regard émeraude suivit le même trajet, pensant à une intrusion. Mais non. Le blizzard s’était intensifié en même temps que la nuit commençait à tomber. Et là, surprise mes amis ! La belle canidé me demande de chanter comme le Rafiki du Roi Lion. Ha ha ! C’est bien la première fois ! Je ne peux m’empêcher d’en rire sur le moment, mais pourquoi pas ! Je tousse légèrement, pour me montrer un peu plus sérieux. J’en prends la voix du vieux sage, tout en prenant ma forme animale. Let’s go !

- Je connais un endroit charmant où les singes sont complètement déments !
Où le lourd parfum des lotus en fleurs vous donne des vapeuuuurs !
Quand l’hippopotame boit du vin de palme, quand le rhino balance au son du tam-tam !
La vie des flamants roses n’est pas morose quand ils volent vers les étoiles ! Où ?
A Upendiiiiii ! Où la passion est un fruit !
Tout le monde est ravi de cette folie quand on plane toute la nuit !
A Upendiiiiii ! On oublie tout, on est heureux !
Mais c’est bien mieux quand on est deux ! Quel pays merveilleux !


Et je continue comme ça, plein d’entrain. Ca m’amuse et ça réchauffe un peu l’atmosphère. Ca me plaît. En fait, j’avais beau avoir froid tout à l’heure, qu’il neige comme pas deux en dehors de cette caverne, je m’en fiche. J’suis bien là, avec ma belle Shad.

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Attendez. Suis-je en train de rêver ou bien, cette femme-loup vient de sortir une référence à Disney ? Bordel. Une terranide qui connaît les dessins animés de ce cher Walt ! Et l’un des meilleurs en plus, si ce n’est the number one. Ce n’est pas banal. Et putain, sur le coup, j’en reste scotché. Je dois avoir des yeux de merlan frit tellement ils sont grands ouverts face à cette réplique. Mon corps s’est figé devant cette surprise. Mais pas longtemps. Quelques secondes seulement. Après, je pars dans un fou rire incontrôlable, dévoilant mes dents blanches qui tranchent franchement avec l’ébène de ma peau. Je me laisse tomber par terre, le dos sur le sol de la grotte. Mes mains se posent sur mon ventre. Putain, je suis en train de me faire des abdos de bogosse ! Hééé ! Mais j’en suis déjà un !

M’arrêtant de rire, je me relève doucement pour reprendre ma position initiale. Quelques larmes ont l’air d’avoir coulé le long de mes joues frigorifiées. Mais merde, c’était trop bon. Et d’avoir ri ainsi, je crois que ça m’a bien réchauffé ! Ca fait du biiiiien ! Adressant un sourire franc à cette jeune femme qui vient de me sauver la vie, je n’en sais rien si je suis mortel ou quoi, je lui réponds enfin.

- C’est exactement ça ! Enfin, celui du dessin animé est une pâle copie, hé !

Sans attendre, je le lui prouve. Dans un POUF ! imaginaire, perdu dans une légère fumée, je viens me transformer en vieux singe. Mélange entre un babouin et un mandrill, je reste beau et sexy même en animal. Tout en couleurs, please ! Je sors doucement de la petite pile de vêtements qui me recouvraient alors, et fait face à la belle okami. Je lui fais un petit défilé, mine de rien. Je tourne sur moi-même, qu’elle me découvre sous toutes les coutures. Ou sous tous les poils, c’est peut-être plus juste.

- Suis le vieux Rafiki ! Il connaît le chemin !

Et dans un autre POUF ! ne résonnant que dans l’esprit, je me retransforme en beau man in black. Très vite, je reviens mettre le manteau de la jeune femme aux oreilles de louve pour ne pas me cailler un peu plus les meules. Penchant légèrement ma tête sur le côté, un fin sourire aux lèvres, je lui adresse de nouveau quelques mots. C’est juste histoire de détendre l’atmosphère.

- Oui, enfin, là, il ne vaut mieux pas le suivre, le vieux Rafiki. Il a réussi à se perdre tout seul dans les neiges de Terra…L’est un peu con, je crois.

Oui, l’autodérision, je connais également ! Je ne suis pas un moooonstre d’égo non plus, même si j’en ai pas mal. Ne nous prenons pas la tête avec ça. Ce n’est sérieusement pas le moment. Et puis, une p’tite blague, il n’y a rien de mal à ça, surtout dans les circonstances de cette rencontre. Ma sauveuse est plutôt pas mal d’ailleurs. Mais la façon dont elle me lance la nourriture, juste à l’instant, j’ai une sensation de déjà-vu. PUTAIN MAIS JE NE SUIS PAS UN CLEBARD, MERDE ! Quoiqu’il en soit, j’ai trop la dalle pour pouvoir lui crier réellement dessus et de moufter quoi. D’un hochement de tête, je la remercie et ramasse le bout de viande séchée. C’est déjà mieux que rien, je dois dire. Et mon estomac est assez d’accord pour que je ferme ma gueule et que je profite de cette simple nourriture. Lentement, je commence à en arracher un bout de mes dents de sauvage noir. Grr, quelle tension sexouelle ! Non, sans blague. Mâchouille, mâchouille, mâchouille. Et hop, gloup, dans l’estomac ! Je réitère l’opération et je finis en quelques secondes ce…Succulent repas, bordel. Y’a pas à chier, putain ! D’ailleurs, un autre morceau ne m’aurait pas fait de mal, mais je ne vais tout de même pas en réclamer de nouveau à ma sauveuse.

Au fait, c’est quoi son petit nom déjà ? Shad…C’est mignon, je trouve. Tout comme ses oreilles, et sa queue animale. Cela lui donne un certain charme et c’est biiiiien loin de me laisser de marbre. Et puis, même si elle a ri tout à l’heure, à l’annonce de mon fabuleux prénom, je ne l’ai pas pris mal. Tiens, d’ailleurs…

- Pas de souci, belle Shad. Et merci encore pour tout ça ! Mais, je dois t’avouer que je suis agréablement surpris qu’une terranide connaisse Le Roi Lion !

Hé ! Ce n’est pas commun de voir, ou plutôt t’entendre ce genre de choses au sein même de Terra ! Ouais, la télévision, ici, no exist ! Mrr. La façon dont elle me regarde, ses beaux yeux bleus rivés sur moi, avec insistance, ça me fout grave des frissons. Pas de froid, hein ! Non, là, franchement, le froid, je ne le ressens plus. Merci Super-Shaaad ! Et la question tant attendue arrive…Ce que je fous là ? Et bien…

- Je me la joue Indiana Jones sur Terra, en fait. Tu connais Indiana Jones ? Ca vient de la télévision aussi ! Tu sais, c’est un aventurier !

Et là, pris dans mon engouement, je chantonne la célèbre mélodie du film. Avec même la petite mimique du fouet. Écoutez, j’étais dans mon trip et j’me sentais bien. Bon, après, peut-être sûrement que j’avais l’air d’un con, mais tant pis. Et puis, me reprenant doucement, je viens lui relancer la même question qu’elle m’avait posée.

- Et toi, belle Shad, que fais-tu ici ?

Parce que, bon, sur tout mon chemin dans la neige, je n’ai croisé personne. Même pas un animal. Juste des flocons glacés qui me tombaient sur la gueule.

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Voilà ! Je le savais ! Hein Rafiki ? T’as voulu jouer à l’aventurier et te voilà paumé je ne sais pas où, dans une grotte, en attendant que le blizzard faiblisse…Bah te v’là servi, GROS NAZE ! Que j’ai l’air fin là, recroquevillé sur moi-même, à essayer de conserver le maximum de chaleur possible. J’vais devenir le premier glaçon d’esprit black au monde. Aglagla. PUTAIN ! J’suis sûr que Popole est en train de muter ! MEGA-TRANSFORMATION ! MISTER FREEZE ! Mon bâton gèle ! Froid…Froid…J’vais crever comme un pauvre con ici, tout seul. Attends, est-ce qu’un esprit peut mourir d’abord ? Que je me rappelle, dans Aladdin, le génie ne pouvait pas mourir…Quoique, y’a bien l’autre Jafar de mes deux qui disparaît au bout d’un moment…Et merde, j’suis pas censé être immortel ? Dis-le-moi, connasse de créatrice ! J’suis en train de pétocher là…

Le bruit assourdissant des rafales glacées de vent s’engouffrant dans la grotte ne me rassure pas. Et ça va durer encore longtemps tout ce tintamarre ? Du moins, que la tempête faiblisse un mini peu. Juste histoire que les courants d’air givrés ne sifflent plus dans mon abri du jour, ou de la nuit. Merde, abri du moment quoi. J’ai la tête qui bourdonne. À moins que mes neurones soient déjà en train de geler ? Ca fait combien de temps que je suis là, déjà ? Mince, je crois que je suis incapable de réfléchir correctement. Mon corps est tout engourdi sous la petite masse de vêtements que j’ai. Je suis bien un ancien esprit, mais dans mon état, je suis incapable d’utiliser mes pouvoirs.

Je.
Suis.
Lamentable / Pitoyable / Navrant. ( Veuillez rayer la mention inutile ).

Je ferme doucement les yeux, essayant de me concentrer sur mon souffle qui me brûle les poumons. Je suis bien installé, le dos contre les parois, caché dans l’obscurité de la grotte. Et FRANCHEMENT, je ne pensais pas voir quelqu’un ici, à part moi. Une femme est entrée dans ma maison de troglodyte. Qu’est-ce qu’une jeune gazelle comme elle pouvait bien faire dans un endroit aussi reculé, pardi ? Un soupir de soulagement s’échappe d’entre mes lèvres en la voyant, à vrai dire. Je ne suis pas seul au monde, et c’est ce qui m’importe en ce moment-même. Mais…Je crois bien qu’elle ne m’a pas vu. Du tout. En même temps, un magnifique black, dans des vêtements noirs, et en plus, planqué dans les ombres de la grotte, ce n’est pas ce qu’il y a de plus voyant au monde !

Bref. Je la vois qui se désape, véritablement trempée jusqu’au cou. Elle ne retire que son manteau, qu’elle met bien à plat au sol pour qu’il sèche, ne serait-ce qu’un peu. La voilà qui se balade dans la grotte, ramassant des bouts de bois…Et moi, je n’y ai MÊME PAS pensé quoi. Tss, quel branleur de première je fais. À trois mètres de moi, elle ne me voit toujours pas, et amoncèle ses morceaux de bois pour préparer un feu. Moi qui m’attendais à ce qu’elle cherche deux bons bouts de caillasse et qu’elle les utilise pour faire des étincelles et démarrer un léger feu, je me suis trompé sur toute la ligne. D’un claquement de doigt, cette gazelle égarée fait apparaître des flammes dans le bois sec. De la magie, forcément. Une sorcière peut-être ? Non. Trop belle pour en être une vraie. Quoique, certaines possèdent un charme sans pareille pour attirer les hommes et les utiliser à leur guise.

Ha ! La demoiselle vient enfin de me remarquer ! Bouh ? Le bond qu’elle vient de faire, nom d’un kangourou ! Et cette tête surprise ! C’est à mourir de rire. Sauf que là, glacé comme pas deux, je ne peux pas. Et je n’oserais pas. Il y a mieux comme première présentation. Ah, tiens. Je n’avais pas remarqué mais avec la lumière dansante sur son corps et l’effet de surprise que je lui ai provoqué, mais la gazelle a une queue animale bien touffue. Ce serait donc une terranide ? Elle, sa queue, est bien épaisse, mais ce n’est pas celle d’un renard. Une okami, donc ? Intéressant. Ca fait un bail que je n’en ai pas rencontré sur Terra, sans avoir une laisse autour du cou.

J’ai beau essayé de sourire pour la rassurer, mais rien n’y fait. Ma mâchoire joue en rythme, faisant claquer mes dents comme si j’étais en train d’apprendre à jouer des castagnettes. Olé ! Et la jeune louve le remarque, que je tremble comme une vieille feuille morte ballotée par le vent et prête à tombée. Alors, elle s’approche de moi et passe ses mains sur mes bras et épaules, me frictionnant assez vivement pour me chauffer légèrement. Putain, que c’est bon ! Haaa…Je n’en demandais pas tant, mais ce petit miracle, parce que c’en est un, arrive pile poil. Il me réchauffe le corps, le cœur, et elle est bien gaulée, la petite chérie.

- M…Merci…

Oh putain ! L’effort surhumain que je viens de faire ! J’ai réussi à articuler correctement un mot. Je suis en voie de guérison, m’sieurs dames ! Essayons encore.

- Raf…Moi, c’est Rafiki…

Brr. J’ai encore trop froid pour pouvoir dire plus. Glissant lentement mon petit cul de black gelé sur le sol, je me rapproche du feu de la demoiselle et soupire d’aise. Mieux qu’une nuit de luxure, j’vous jure.

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MASO ! MASO ! MASO ! Je dois être sérieusement maso pour être venu jusqu’ici. Mais bordel de nom de babouin, qu’est-ce qui m’a pris de venir ici ? J’ai voulu me la jouer aventurier, comme Bob Morane quoi. Et me voilà perdu dans les contrés glacées de Terra. Je crois que c’est le pire coin reculé où j’ai pu poser mon cul de black. Quoique, y’a bien eu ce désert où je m’étais mis dans une bien drôle de situation. Un génie qui arrive à crever de soif, à ne pas supporter la chaleur, c’est pitoyable. Enfin, ça m’a permis de rencontrer Lili…Haaa, Lili. AH MERDE ! Non, faut pas que je me rappelle de tout ça, faut pas que je bave ! Sinon, j’vais avoir des stalactites qui vont se former sur le bord de mes lèvres.

Il est loin cet oasis perdu dans le désert. Il est loin ce cadre de petit paradis sur Terra. Il est loin le point d’eau pour se désaltérer, pour y tremper l’entièreté de son corps, pour se rafraîchir. Elle est loin cette cascade qui fait rêver plus d’une personne, ce petit coin de verdure où on aime se reposer. Ici, tout est de glace. On se croirait dans le royaume de la Sorcière Blanche de Narnia. Oui, j’ai des références merdiques. Je vous emmerde, et je rentre à ma maisooon ! BAH NON ! Je n’peux pas ! Je suis bloqué dans cette partie du monde, tout seul. Seul au monde ! C’est vrai ça tiens. Je n’ai pas croisé âme qui vive depuis des lustres. En même temps, qui arriverait à vivre dans cette mer de glace ?

Même moi, je ne tiens pas. Pourtant, j’en ai vu des vertes et des pas mûres durant ma longue existence, mais ça…CA ! C’est le must. Respirer me fait souffrir. Mes poumons se gèlent à chaque inspiration. C’est terrible désagréable comme sensation. Et je ne bouge plus. Dehors souffle un blizzard apocalyptique. Par chance, sur mon chemin pour déguerpir de cet endroit maudit, j’ai trouvé une grotte, comme ça, je suis abrité de cette tempête de neige. C’est quasi impossible de voir à travers tellement ça souffle ! Je me demande encore comment j’ai pu faire !

L’heure qu’il est ? Je n’en ai aucune idée. Et sérieusement, j’en ai un peu rien à foutre. Mais le ciel à l’air encore bien clair au-dessus de moi. Il ne fait pas nuit, c’est déjà ça de gagner. Recroquevillé sur moi-même, le dos contre l’une des parois de la grotte, j’ai quand même froid. Très froid. J’suis en train de me peler le cul par terre quoi ! Mais rester debout, c’est pas possible quoi. Je dois attendre que le blizzard se calme pour fuir ce monstre de glace qu’est ce pays pourri ! Enfin, j’ai quand même eu la bonne idée de prendre ma forme humaine. Au moins, comme ça, j’ai pu me foutre dans des vêtements. Mais les couches que j’ai ne suffisent, malgré que je ressemble à un putain de bonhomme Michelin ! Le glam total mais…Froid, j’ai froiiiid ! Putain, j’vais me transformer en glaçoooon !

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Les terres sauvages / Re : Il fait chaud par ici...[Lili Ivanes]
« le: jeudi 01 août 2013, 17:57:21 »
Elle me rend dingue, cette petite chérie. Mes lèvres pulpeuses d’ébène ne peuvent s’empêcher de parcourir sa peau de nacre au niveau du cou. Parfois, comme si elle était une gourmandise, je laisse passer le bout de ma langue entre mes lèvres pour goûter à sa peau. Mmh, si douce…Raaah, si ça ne tenait qu’à moi, je lui croquerais tendrement. Mais je la relâche doucement, à contrecœur cependant. Oui, c’est une torture d’être si près d’une princesse et de ne pas pouvoir profiter d’elle alors que tout son corps n’est qu’un appel à la luxure.

Mais je ne veux pas me montrer lourdingue. J’ai fait un truc très con tout à l’heure, un instant de faiblesse, je lui ai dit ce que j’avais à dire au creux de son oreille, et basta. Tout repose sur ta décision, petite poupée de porcelaine. Mais putain, dis-moi oui. Tout mon corps l’appelle. J’ai mon manioc tendu à un point qu’il me fait furieusement mal et que j’aurais bien la main baladeuse, juste là maintenant, pour me soulager. Seulement, je ne veux pas de ma main. C’est elle que je veux. C’est elle que je désire. Comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma…PUTAIN ! Les conneries qui me viennent à l’esprit, nom d’un babouin ! J’suis excité comme JAMAIS ! Tellement que j’en perds la raison. Lili, s’il-te-plaît, viens me libérer de cette folie et de cette frustration que tu m’infliges.

Je me suis trompé sur toute la ligne. Lili est loin d’être une gazelle. C’est Lili La Tigresse ! Non, non, pas celle du vulgaire Disney, la p’tite indienne là. Non, ce que j’ai devant moi, c’est une véritable féline et…Bordel de nom d’une pipe, son regard n’est plus de biche, mais de braise. C’est ça, elle m’embrase. Je prends feu. Départ de feu dans mon caleçon, propagation dans tout mon corps. Elle l’attise, comme le vent allume et laisse grandir les flammes. C’est mon membre qui se tend encore sous le passage de sa main aventureuse et qui me l’astique sous ce fichu short. Pourquoi t’existes toi, tissu de mes deux ?! J’aurais du rester en pagne, bordel. J’me mords la lèvre inférieure pour taire les gémissements qui veulent passer la prison de ma bouche. Mais non, Raf’, retiens-toi mon gars !

Mais elle me fait l’effet d’une bombe, cette petite ! C’est horrible ! J’me sens si faible. Je SUIS faible. Je me suis fait tellement petit devant cette poupée. Est-ce que toi aussi, Lili, tu fermes les yeux quand on te touche ? Je ne peux pas le savoir. Elle se remet en position, son dos contre mon torse, mes bras autour de sa taille, callés sur son ventre, et mon…Mon manioc entre ses tendres fesses. Ca me fout des frissons, mais grave ! Tu veux me faire flancher, belle tigresse ? Parce que tu y arriverais presq...Putain, putain, PUTAIN ! Godness ! Cette pure merveille est en train de me rendre complètement dingue. Elle gémit, encore et encore, alors qu’elle fait coulisser Popole au garde-à-vous entre ses magnifiques fesses. J’adore ce genre de mélodie, pleine de promesses. J’arrive même à ressentir son string, encore un peu trempé de tout à l’heure. Mes yeux ne quittent pas ce spectacle qu’elle m’offre. Lili m’hypnotise. Enchanteresse…

Cependant, elle me délaisse. Ma p’tite princesse se détache de moi. Argh, ça m’brise les noi…le cœur ! Lili me laisse tout penaud, assis par terre, s’éloignant de moi pour plonger son délicieux corps dans le point d’eau, pour se rafraîchir. Moui. Dis plutôt que c’est pour t’exhiber presque à poil devant moi et de m’exciter encore davantage. À la voir ainsi, j’ai cette musique de Tom Jones en tête. Sex bomb, sex bomb, you’re my sex bomb… Brr. Un frisson me prend. Je n’en peux plus. Je la veux comme jamais. Je me relève alors qu’elle sort de l’eau, et avance vers cette beauté ruisselante. Approche, approche encore un peu…Et je me colle contre elle, pressant sa poitrine humide tout contre mon torse puissant. Un p’tit sourire ravageur, un regard empli de cette flamme de désir que j’ai pour elle et…

- Tu es cruelle, ma gazelle, de m’appâter ainsi…

Me penchant doucement sur elle, mon visage vient plonger dans son cou et cette fois-ci, je ne me gêne nullement. Ouvrant légèrement la bouche, je viens lui croquer la chair, sans mal. Mes grandes paluches viennent glisser dans son dos, dégringolant dans sa chute de reins. L’une reste là, et presse davantage son corps frais et désirable contre moi. Encore plus de contact…Mais j’suis un aventurier, et mon autre main se la joue Indiana Jones. Elle file sur son popotin, la coquine, l’effleurant du bout des doigts pour en dessiner la courbe parfaite, avant de finalement lui empoigner une fesse et de la lui masser tendrement. Rooh, bordel, comme j’ai envie d’elle. Lili doit bien le sentir, avec Popole qui lui caresse le ventre…

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Les terres sauvages / Re : Il fait chaud par ici...[Lili Ivanes]
« le: mardi 09 juillet 2013, 23:11:48 »
AH PUTAIN ! MAIS BORDEL DE MERDE ! QUEL CON JE SUIS ! Sérieux…Qu’est-ce qui m’a pris de la prendre comme ça, brusquement dans mes bras ? Tss. Et me voilà tout penaud devant elle, ne sachant plus trop quoi faire. En plus, vu le petit cri que ma belle Lili a lancé quand je l’ai enlacé, elle doit avoir peur de moi maintenant. J’veux surtout pas qu’elle parte loin de moi. Pas maintenant du moins. Merde. J’ai honte de moi. On dirait un p’tit puceau qui n’a jamais touché une femme, ne serait-ce que pour un simple câlin, et qui ne sait pas comment s’y prendre. Je n’ose même plus la regarder en face. Putain !

J’enrage au fond de moi. Mes joues doivent prendre quelques couleurs d’ailleurs, malgré ma peau d’ébène. J’ai été débile de me montrer si faible devant elle, et de me montrer si…Lourdingue. Oui, sûrement. Ma Lili doit me prendre pour un mec en grave manque de sexe…Ah bordel, mais je le suis ! Ca fait des lustres que je n’ai pas touché une demoiselle. Si j’bande comme un âne, ce n’est pas pour rien ! J’ai une trique d’enfer et ça commence à me faire mal. Et puis…Pfiou. Waouh quoi ! Ma sauveuse en petite lingerie est une vraie bombe. Elle a du en faire tourner des têtes, en plus de la mienne. J’ai furieusement envie d’elle mais…Je ne vais pas faire mon connard. Moi, j’lui laisse le choix.

Je l’entends se relever et s’approcher de moi, mais mon visage est toujours tourné sur le côté, mes yeux verts fixant le sol, sans conviction. Sa douce voix m’appelle. Merde. Je n’arrive pas à lui résister et mon regard se pose sur elle. Une véritable beauté, vous dis-je. Elle a raison. C’est vrai que je ne croise pas grand monde sur Terra, quand je joue le vagabond. Et quand j’en rencontre, souvent, je les fais fuir. Bordel, j’suis pourtant un putain de beau gosse. C’est juste parce que je suis black. Sur Terra, y’en a pas beaucoup, j’le sais. Ou je les fais fuir parce que je n’ai pas un physique ni une attitude rassurante ? Mh, à réfléchir.

Et là, Lili me caresse le visage du bout des doigts. Ce simple contact me fait frissonner. Mes orbes émeraude ne la quittent pas, alors qu’elle s’approche encore de moins, et qu’elle dit…PARDON ?! Je suis tellement surpris que je m’en étouffe presque en ravalant ma salive. Me remercier en…me faisant plaisir ? Stop, coupé ! Où est la caméra ? Surprise-surprise, hein ! Non, c’est pas possible autrement…Pourtant, il n’y a personne autour de nous. Les mots de ma princesse blanche résonnent dans mon esprit de pervers. C’est véritablement tentant mais…Quand je vois le visage de la douce Lili se baisser, puis se lever avec un sourire, j’ai un tiraillement au cœur. Je soupire. Moi aussi, un fin sourire aux lèvres, je me rapproche d’elle, passant le dos de ma grande paluche contre sa joue à la peau de nacre.

- Je ne veux pas de ça en signe de remerciements. Mais seulement parce que tu en auras envie, et rien d’autre. Mais…

Un autre sourire, fin mais tendre. Et je me dirige dans son cou, déposant un baiser dans son cou, avant de remonter à son oreille pour lui susurrer doucement.

- Je dois t’avouer que tu me rends complètement dingue, belle gazelle…

Un autre baiser frais dans son cou. Maintenant, je lui laissais le choix, parce que je ne suis pas un enfoiré. Quoi ? Oui, bon. En effet, ça m’arrive. Mais je ne veux pas de ça avec elle. Non, pas pour ma belle Lili.

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Les terres sauvages / Re : Il fait chaud par ici...[Lili Ivanes]
« le: samedi 01 juin 2013, 16:32:36 »
Je…Je rêve ou cette belle donzelle est carrément en train de se foutre de ma gueule ? Je lui offre une bourse made by me, remplie de vingt mille pièces d’or, et ELLE, cette fourbe se tape une barre ? WHAT THE FUCK ! Ah…C’est le coup de l’électrocution qui la fait rire ? J’me prends un putain coup de jus et elle se tord de rire ? Ah…D’ACCORD ! Mais comme on dit si bien, femme qui rit, femme à moitié dans son lit ! …Tu viendrais avec moi, belle Lili ? Coller nos corps, toi d’albâtre et moi d’ébène, que je te caresse lentement de mes longs doigts. Laisses-moi découvrir tes formes, ta peau…

Reprenons notre sérieux, un peu. Un coup de foudre dans la tronche, et je me retrouve à terre. Hé ! J’ai beau être un génie, je peux ressentir la douleur d’une pareille électrocution. Sur les rotules, j’en profite pour me reprendre un peu, faisant un signe à ma douce pour qu’elle reprenne la bourse que je lui avais offerte. Je plonge mon regard émeraude un instant sur le corps de Lili, avant de laisser ma tête partir en arrière, sonné par le choc. Je lui explique tout de même que la bourse est bien magique et qu’elle n’est faite que pour elle.

Je ne l’entends pas s’approcher, et c’est avec surprise que je relève le visage en sentant son corps doux et légèrement humide se coller tout contre le mien, elle, s’installant sur mes cuisses. Merde, ça me laisse tout penaud. Lili se presse tout contre moi, m’enlaçant. Sa poitrine, sa poitrine si…GROS BÊTA ! RÉAGIS ! Non, je n’y arrive pas. Son doux visage, illuminé par son sourire, me donne là une vision si…Putain, un ange quoi. Je me mords l’intérieur de la joue discrètement, histoire de m’empêcher de lui sauter dessus, là, de suite. Parce que, bordel, ça me chatouille le bas-ventre là ! Et pour me remercier, elle rapproche ses lèvres de mes joues, afin d’y déposer quelques baisers. Je crois que si j’étais blanc, la couleur pivoine que prennent mes joues serait bien plus visible, foi de Rafiki ! Mes lèvres s’étirent dans un sourire que je lui rends volontiers. J’crois que j’ai l’air un beau gogole sur les bords. Merde, reprends-toi vieux ! On dirait un puceau quoi !

- Pas de quoi, miss.

Et je la vois se défaire de l’étreinte, s’éloigner de moi, tel un papillon qui arrive à se défaire du piège de la toile de l’araignée. Et c’est moi la grosse bestiole poilue aux gambettes, c’est ça ? …REVIENS DANS MA TOILE ! Attends ma gazelle. Depuis tout à l’heure, j’essaie de dompter Popole pour qu’il baisse la garde parce que ça avait l’air de te mettre mal à l’aise, et là…LÀ ! Tu l’attises, tu l’excites, tu le fais exprès ! Ce n’est pas possible autrement, oh ! Il en pète un boulon de voir tes jolies formes ! …OH NOM DE DIEU ! C’est l’estocade, le coup fatal qui me fait perdre la tête. Mes yeux ne peuvent pas se défaire du déhanchement de son popotin qui remue sensuellement pour lui permettre d’arriver à son sac et ranger sa bourse. Les miennes sont pleines et si tendues que ça me fait foutrement mal. Cette fille va me faire perdre la tête, me rendre dingue. Oh, et puis, je la perds déjà…

Dans un vif élan, je me rapproche d’elle. Je me retrouve dans son dos, mon bassin se collant quelques secondes sur son fessier rebondi. Mes bras se croisent sur son ventre et je la tire en arrière, me faisant tomber au sol, sur les fesses, et bien évidemment, Lili sur mes cuisses. Je l’enlace tout contre moi. Bon dieu, la chaleur de son corps, la moiteur de son épiderme, la douceur de sa peau, ça me manquait déjà tellement. Mon visage vient se poser dans sa chevelure, reniflant les effluves de sa nuque. Mon cœur s’emballe. Baboum, BABOUM ! Et il n’y a pas que lui. Je sens le sang pulser dans mon mandrin, bien dressé sous mon pagne, bloqué contre les fesses de la gazelle. Euh…MERDE ! Elle devait grave le sentir contre le bas de son dos…RAF, t’es un CON PAS FINI ! Par réflexe, je la relâche, la repose à terre, et m’éloigne un peu, reculant à tâtons.

- Ah…Euh…Aheum. Désolé, je…Je ne sais pas ce qu’il m’a pris…

Mais si. Nom d’une pipe ! Je savais pertinemment ce qu’il s’était passé dans ma caboche pour que je vienne la prendre dans mes bras. Personne ne pouvait résister à coller contre soi une si belle gazelle, véritable muse dans cette forêt perdue. PERSONNE !

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Les terres sauvages / Re : Il fait chaud par ici...[Lili Ivanes]
« le: mardi 02 avril 2013, 02:09:37 »
Oh…Woaaah…Merde, les gars, j’crois que je suis en train de tomber amoureux. Ses lèvres pulpeuses et rosées qui s’étirent pour offrir ce merveilleux sourire. Attendez, est-il vraiment pour moi ? Nous ne sommes que tous les deux, donc…Oui. Ses lèvres ont l’air si sucrées, si douces comme la peau d’une pêche bien mure. J’ai bien envie de les caresser de mon pouce, de les effleurer de mes sombres lèvres, de l’embrasser…Han. Je sens mon cœur faire la rumba dans ma poitrine, et aussi le chaud sur mes joues d’ébène. Et mince, je pourrais fondre devant elle si j’étais une bonne motte de beurre. Sauf que je ne suis pas du beurre et que je ne fonds pas vraiment. Bref bref bref. Reprenons un peu de contenance, tout de même !

La suite m’avait fait sourire également. Non, je ne suis pas Le Génie d’Aladdin, la peau toute bleue digne d’un mauvais Schtroumpf, avec cette saloperie de barbiche démoniaque, à ne faire qu’exaucer les vœux de ses maîtres. Je n’ai pas de maître. I’M FREE ! J’ai tout compris ! Je peux exaucer des souhaits bien évidemment. J’ai la toute-puissance pour, mais je ne le fais que seulement si je suis dans un bon jour. Un peu de bonté me prenait parfois. Elle m’avait bien aidé jusqu’ici, avait illuminé ma journée de sa présence. Je ne pouvais pas ne pas lui offrir ce qu’elle souhaitait. Mais attention, elle n’avait droit qu’à une chose. Alors elle prit son temps pour bien réfléchir à ce dont elle voulait. Les yeux levés au ciel, elle se concentra, l’index tapotant ses lèvres pulpeuses…Nom de…Mon instinct, mon envie, l’image qu’elle me renvoie, tout ça m’ordonne de lui sauter dessus ! Argh ! C’est trop dur ! Lili, tu me tortures de trop !

- Alors ?

Enfin, son regard se repose sur moi. Ouf. Encore un peu et je crois que je n’aurais pas pu tenir plus. C’est que Popole en peut plus d’être tendu à l’extrême comme ça, hein ! Ça commence à me lancer, bordel ! Elle vient enfin me formuler son vœu, celui de posséder une bourse pleine d’or et aussi légère que si elle était vide. Cela me fit sourire, mais son idée était plutôt bonne. Alors je me relève doucement, juste un peu, sur la pointe des pieds, accroupi. Je me rapproche d’elle lentement pour ne pas l’effrayer ou quoique ce soit. Je ne veux pas qu’elle me fuit…

- Bien. Ta main s’il-te-plaît, ma gazelle.

Je pris place juste devant elle, un sourire aux lèvres, les fesses au sol. Tendrement, je viens prendre sa main gauche, la bloquant entre mes grandes paluches, puis je ferme les yeux. Me concentrant, mes lèvres s’activent dans des paroles que je veux muettes, alors qu’une lumière intense apparaît entre nos mains. Ses couleurs varient, passant du jaune au rouge, cette lumière s’évaporant d’entre nos paumes comme des flammes dansantes. Puis tout disparait en une seconde. J’ouvre de nouveau les yeux, plongeant mon regard dans les yeux de ma gazelle.

- Regarde…

Je délaisse enfin cette main à la peau si délicate, à contrecœur. On peut y voir désormais une petite bourse en cuir bordeaux, avec une marque au fer représentant un petit singe. Oui, bon, c’était pour qu’elle se rappelle de moi ! Et comme elle m’avait découvert sous ma forme animale…De plus, s’il lui arrivait de la perdre dans le futur, il lui sera facile de la reconnaître entre mille. La bourse était pleine d’or, on peut en voir la forme de certaines pièces d’ailleurs. Mais elle était aussi légère que si elle était vide. Du moins, pour Lili.

- Tu y as 20 000 pièces d’or dedans. Et pourtant, ça ne pèse rien ! Magie magie ! De bonnes idées, gentil génie... Oh, et je t’ai ajouté un petit plus aussi. Let’s see !

Je vais pour prendre la bourse, la lui retirer de sa main, sauf que ce petit objet, une fois quitté le corps de la douce, se presse lourdement sur le sol. Impossible que je la soulève, même en me tenant debout, en tirant de toutes mes forces, moi qui suis un athlète, un génie, ça ne fonctionne pas. Mais je vais lui montrer plus. La bourse bordeaux toujours au sol, je vais pour l’ouvrir lentement, laissant quelques doigts filer à l’intérieur pour en fouiller le contenu. Et là, une violente décharge électrique me fait retirer ma paluche de la petite sacoche. Je me pose au sol finalement, trop secoué par le choc électrique que je viens de me prendre. Et j’en viens aux explications.

- Aucune personne à part toi ne peut porter cette bourse. Et personne ne peut l’ouvrir sans se faire électrifier à part toi. L’argent qu’il y a dedans n’apparaîtra que si toi tu fouilles dedans. C’est ta bourse et ton argent. Alors, satisfaite ?

Fier de moi, je lui offre mon plus beau sourire alors que je l’invite d’un geste de main à reprendre l’objet en cuir bordeaux. J’espère que ça lui plaira, à ma petite gazelle…

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