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Messages - Lana Dubravka

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Zone Sous-Marine / Telle est prise qui... (PV Desmina)
« le: dimanche 22 juillet 2018, 08:08:19 »
Je n'ai jamais eu l'honneur de la plus belle ds suites de l'hôtel. Même s'il passe ça en frais de représentation, l'homme d'affaire préfère emmener sa rencontre d'un soir dans une chambre de gamme inférieure. Pourquoi dépenserait-il de l'argent superflu por une salope qu'il va tirer parce qu'elle a succombé  son charme ?
Grâce à leur goujaterie, je sais que la chambre 237 a été préservée ; j'aurais été mal à l'aise, dans le cas contraire, pas parce que ça me rappellerait des souvenirs, mais parce que je veux que tout soit unique cette nuit. Et, même si la nuit se termine en m'abreuvant de son nectar, je veux lui offrir une dernière nuit la plus merveilleuse qu'il soit.

« Lana. Ma suite est aussi la votre bien entendu. »

Je ne sais quoi répondre. Peut-être aussi parce que je suis subjuguée par les lieux. La classe, ça ne s'improvise pas. Juste sur le pas de la porte, avec cette inconnue, ah non pardon Desmina, qui s'y avance, j'ai l'impression d'un écrin pour un joyau.
Avec un homme d'affaires, je me serais aussitôt retrouvé sur le lit et sans jupe, simple objet de divertissement qu'on jette après usage.
Mais là ! Au milieu de cette richesse, presque trop ostentatoire, c'est le lit qui m'attire. Il est simplement immense. Et l'image qui me vient, c'est Desmina étendue dessus, toujours portant cette robe qui lui va à ravir, telle une reine naturellement étendue en attendant d'être servie.*Eh Lana, ce n'est pas elle qui dirige !* Fidèle conscience qui veille, mais contrecarre parfois trop souvent mes désirs.
C'est bizarre comme les goûts du luxe diffèrent. Pour la nuit que je veux, un lit encore plus grand m'aurait presque suffi, juste avec une salle de bain digne de ce nom, voire une garde-robe offrant de jolies parures pour une nuit toute en variations, mais certainement pas ces divans certes beaux et sans doute onéreux mais inutiles quoique l'image de Desmina étendue dessus s'impose à moi, et encore moins  ces meubles, certes beaux et classiques, mais parfaitement inutiles, quoique l'image de Desmina adossée à eux pendant que je... Ah non ! Ce n'est pas moi qui serai à ses pieds. N'inversons pas les rôles ! Quoique, à force de l'idolâtrer, je ne sais plus où j'en suis, moi-même.

Ces pensées coquines me troublent. *Lana, rappelle-toi que tu es nue sous ta jupe !* Maudite conscience qui veille. Mais, cette fois plus que toutes les autres, je suis satisfaite d'avoir fait ce choix.
Ça ne doit pas trop intéresser Desmina, puisqu'elle a disparu. Et je finis par l'apercevoir enfin à travers la baie vitrée. Ou plutôt j'aperçois la perfection faite femme, juste une silhouette dessinée par les lueurs montant d'une ville laborieuse, alors qu s'offre à moi une nuit magique avec une femme irréelle.
Stevan était et restera mon amour, mai je veux que Desmina soit mon amante.

Je ne veux pas m'éloigner d'elle, je me dirige vers elle. Mes talons martèleraient presque avec délicatesse le parquet, mais je veux que leur cadencement soit comme les notes d'une musique lancinante et envoûtante.
Je m'arrête juste sur le pas de la porte-fenêtre, comme pour ne pas la distraire de sa contemplation. L'air un peu vif me saisit lorsque j'avance sur la terrasse, mais il me permet aussi de maîtriser la chaleur qui monte en moi, doucement mais inexorablement.
« On dit que la mer est encore plus dangereuse la nuit. Sa noirceur est si intense, qu’il est risqué d’y plonger le regard, comme si elle était une abîme capable de nous engloutir. »
Comme elle est étrange, aussi froide dans son attitude que délicate dans ses mots.
« Je pense qu'il y a plus intense encore que la mer, c'est le regard de l'être aimé, qui peut vous engloutir si vous y plongez votre propre regard »
Lui réponds-je, enfin satisfaite d'avoir marié des mots sensés en une proposition audacieuse.
Et, disant cela, je la fixe avec toute l'intensité que je peux mettre dans mes yeux, un regard brusquement perturbé par le vent coquin qui plaque plus encore la robe sur sa silhouette, et m'offre la nudité de son corps sous le tissu d'apparat, comme en écho à mon propre choix. Mais le charme de cette découverte est vite balayé par une amère désillusion. Elle n'a pas compris mon allusion, perdue dans sa contemplation, et ses yeux de feu n'ont pas répondu à mes yeux brillants de désir.

Ça me fait mal, ça fait retomber la pression d'un coup, ça ramène le désir fou à une simple attirance. *Lana, tu t'es monté une histoire, redescends sur terre !*. Et je fais demi-tour sans finalement avoir posé un pied sur la terrasse, alors que j'aurais tant aimé l'y enlacer, face à l'infini qui s'offrait à nous.
« Navrée, je suis un peu vieux jeu. Je ne peux pas m’empêcher d’être un peu mélancolique. »
Même pas envie de répondre.
« Oh, je vous en prie », cette réponse bateau et banale, froide et sans entrain, trouve tout à fait sa place ici.
Je me contente désormais de regarder la suite, les divans et les meubles dont je me moque éperdument, lui offrant juste la vision de mes fesses d'un grossier « Cause à mon cul » aussi vexant que fut son ignorance à mes propos. *Lana, tu en crèves d'envie de voir sa silhouette se dessiner sous la lune, d'autant plus que tu sais maintenant qu'elle ne porte rien sous sa robe.* Voilà que ma conscience inverse les rôles. Et d'abord, comment elle sait ça ? Oui, j'en rêve, mais non, je ne céderai pas ! Je boude, tiens oui, je boude, et il lui faudra des trésors d'imagination pour briser ça.

« Vous appréciez la suite ? J’espère au moins que vous appréciez la vue, Lana. »

Oh la garce, elle n'a pas le droit ! Sa voix me cueille comme la plus insidieuse des caresses, comme la plus sensuelle même. Elle est capable de me retourner en quelques mots. Me retourner, justement ! M'arrachant à mon inutile contemplation de la suite, je me retourne vers Desmina, vers cette silhouette adorée à la chevelure flamboyante. Je fais trois pas sur la terrasse, martelant aussi fort que je peux de mes talons, avançant en ondulant aussi élégamment que sensuellement, et je me plante là, à la fois proche et lointaine d'elle :
« Oh oui, Desmina, j'apprécie cette magnifique suite, j'apprécie cette magnifique vue sur l'horizon, mais j'apprécie bien davantage autre chose encore. »

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Zone Sous-Marine / Telle est prise qui... (PV Desmina)
« le: vendredi 20 juillet 2018, 23:08:15 »
Mes mots me paraissent si fades. Avec Stevan, ils venaient si naturellement ; j'étais vive, enjouée, volubile. Mon amour pour lui était étincelant, lumineux, irradiant. Nous avions l'avenir pour nous, et c'est moi, moi seule, qui ai sectionné ce fil de vie.
Avec cette troublante inconnue, tombée de je ne sais où, je retrouve cette flamme que j'avais perdue, je retrouve cette passion dévorante. Je retrouve mon désir de séduire et d'être emportée, mon désir de n'être que deux dans un amour absolu.
Mais pourquoi ne me libère-je pas ? Pourquoi ne parviens-je pas à faire une phrase complète ? Me semble-t-elle si inabordable, malgré cette folle envie d'elle ? Ou crains-je de briser, comme je le fis déjà, le fil torride et éternel d'un amour si pur ?

« (...) Vous êtes magnifique. Moi, je ne suis qu’une façade. »

Même si sa voix n'affiche pas l'enthousiasme de mes pensées, elle me transperce, elle me dévore. Elle me donne le désir d'un baiser volé, d'un baiser fougueux, d'un baiser passionné. Juste un seul, là où nul ne nous verra, nul ne nous importunera.

*Lana, calme toi !
* J'oublie si volontiers les rappels de ma conscience. Mais il y a un contraste saisissant, qui soudain me saute aux yeux, entre mon enthousiasme qui ne demande qu'à jaillir, et sa froide distance. Elle distille avec subtilité des mots doux à mon cœur, mais c'est comme si elle les extrayait d'un répertoire déjà appris. Qui est-elle ? La question revient, lancinante et pernicieuse. D'où vient-elle avec une robe dessinée à la perfection pour une silhouette qui l'est autant ? Où va-t-elle ? Que cherche-t-elle ? *Lana, n'es-tu pas en train de tomber dans le même piège que celui que tu tends à tes victimes ?* Et si c'était moi la proie, si elle profitait de m'avoir subjuguée, et même conquise, pour me mener dans je ne sais quel traquenard ?

« En réalité, je pensais que vous rêviez de m’embrasser. (...). »

Mais oui, j'en rêve, et j'emmerde ma conscience.
« Vous avez été la muse inspiratrice de mes notes, c'est moi qui vous remercie. »
Encore une phrase creuse, alors que les portes de l'ascenseur s'ouvrent hélas. Le huis clos n'était donc qu'un rêve. J'aurais tant aimé qu'il se prolonge. Pourquoi n'ai-je pas bloqué ce maudit ascenseur, comme je l'avais déjà fait avec Stevan, juste avant que nous n'y fassions l'amour comme des fous. Le temps qu'on vienne dépanner, j'aurais pu l'embrasser, lui murmurer les flammes qu'elle a fait naître en moi, caresser son corps, la laisser caresser ma peau au lieu de seulement la frôler.
Et là, je suis comme une conne ! Elle sort, elle marque un arrêt.

« Si jamais… Je ne sais pas, vous décidiez de me faire rêver encore, j’en serai vraiment ravie. (...) »

Elle enlève sa main qui bloquait le radar de porte. Quinze secondes, c'est le temps qui reste, avant que les portes ne se referment, dans ces grands palaces où il faut laisser aux riches clients le temps de sortir.
Il lui a fallu bien moins, pour tourner les talons, et m'offrir une autre vision de sa perfection, ce dos à la peau et à la cambrure parfaites, idéalement mis en valeur par sa robe.
J'ai avancé ma main, pour bloquer le radar de porte. Je suis sure qu'elle guette le bruit. Tant qu'elle n'a pas entendu le claquement de la porte qui se referme, c'est que je suis là.
Là à admirer sa démarche, elle aussi parfaite, avec un déhanché aussi incendiaire qu'élégant. Elle le sait que je la regarde, non comme ces mateurs de pacotille, mais comme une femme troublée.

Je sais où sont les suites, toujours disposées pour avoir la plus belle vue sur la mer. Quinze secondes, avant que la porte d'ascenseur ne me trahisse, trop court ! Je repère le bouton de blocage manuel ; il n'avertit le réceptionniste de l'anomalie qu'au bout de deux minutes. Ça me laisse le temps de disparaître avec elle. La moquette du couloir amortira le claquement de mes talons, expérience déjà vécue. Je m'engage dans le couloir à sa suite. Elle marche avec le rythme de celle qui veut prolonger le plaisir de mes yeux. Je me rapproche d'elle, subrepticement. Je regarde sa main mettre la clef dans la serrure. C'est maintenant, ou jamais ! Je pose ma main sur la sienne, j'approche mes lèvres de son oreille, et, dans un murmure : « Je m'appelle Lana, et j'accepte votre invitation, chère Desmina »

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Zone Sous-Marine / Telle est prise qui... (PV Desmina)
« le: vendredi 20 juillet 2018, 14:18:38 »
Un détail, rien qu'un détail, et elle me déstabilise. Moi ! Mais il suffit d'un haussement de sourcil pour que je me sente mal à l'aise. C'est sûr que je dois faire piètre figure face à sa perfection absolue, sans la moindre erreur, sans le moindre détail au fil du temps. Tiens, le temps, justement. Depuis combien de temps la connais-je, ou plutôt l'ai-je vue pour la première fois, pour courir après elle comme une jeune écervelée ? N'ai-je pas été confrontée à des proies qui n'ont pas été comme je les croyais, que ce soient de piètres amants, que ce soient des donneurs de nectar sans saveur, que ce soient aussi des victimes qui se rebellaient ? J'ai pourtant été déjà surprise par deux femmes, l'une qui était une redoutable lutteuse, l'autre qui cachait un piètre niveau derrière une apparence irréprochable. Et elle, encore plus parfaite, que cache-t-elle ? *Fuis, Lana, fais demi-tour, sauve toi avant de succomber.*

« Je vous attendais. Venez donc avec moi. » Il est trop tard ! J'ai déjà succombé, je lui adresse un « Merci » très posé, frissonnant quand je sens sa main entourer la mienne. Elle avait déjà frôlé ma peau, pas par inadvertance je pense, et m'en avait procuré un délicieux trouble. J'entre à sa suite, ou plutôt avec elle, subjuguée. Le mot n'est pas trop fort, car cet aveuglement renvoie au diable tout le reste, Mario qui fantasmera dans le lit conjugal sur la nuit torride de deux femmes, les vieux décatis qui se tripoteront dans les chambres voisines en imaginant le même tableau. Quoique, eux, je ne dois pas vraiment les oublier ; je suis dans un tel état de perturbation, que je ne sais pas encore si je suis dans l'ascenseur avec ma proie de la nuit.

Je n'ose pas parler, lorsque les portes nous enferment. Je baisse les yeux, ce n'est pas moi. Alors qu’elle, si froide et distante, tient ma main avec une douceur qui contraste. Pourquoi m’a-t-elle dit qu’elle m’attendait ? *Tu tombes dans le piège, Lana. Sors-en avant qu’il ne soit trop tard !* Je m’accroche presque à sa main, je dois lui paraître ridicule, mais rien qu’une simple caresse de sa part sur ma main me fait fondre. *Où est la Lana fière, qui avançait vers le piano, sure d’elle ?* Justement, ce piano, ces morceaux qu’elle a joués à la perfection. Et ce morceau que je lui ai dédiée, à elle, rien qu’à elle ? L’a-t-elle compris ? Je relève la tête, croise son regard, ses yeux de braise, ses yeux qui transpercent, ses yeux qui mettent l’âme à nu, mon âme où se bousculent désarroi et attirance.

« J’aime la délicatesse de vos mains, elles créent de si magnifiques morceaux de musique, si pleins d’émotions, si touchant que je serai incapable d’en faire autant. Ah, mais vous vous êtes mise dans un tel état, cela gâche presque la magie. »
Je devrais être aux anges qu’elle ait ainsi aimé mon jeu, mais je la déteste, oui je la déteste, pour ce sourire moqueur, j’en suis sure. J’ai couru vers elle à en perdre la respiration, à en perdre l’élégante mise qui était la mienne, et elle n’y voit que l’apparence, non les raisons de mon empressement !
Oui, je le sais, je n’atteindrai jamais sa froide perfection, ni sur les touches d’un piano, ni dans cette robe élégantissime idéalement faite pour elle. Mais, de là à me traiter de souillon… Je regarde les boutons de l’ascenseur, envie de tous les presser pour m’arrêter au premier atteint, et ne pas subir de nouvelle vexation.
Madame ne me trouve pas à son goût, eh bien je la laisse. Elle trouvera surement mieux parmi tous les vieux croutons qui lui faisaient le cour. Pitoyables ils étaient, presque à se prosterner devant elle. Elle n’aura qu’à en amener un dans sa chambre ; même s’il n’accourt pas comme moi, il sera propret sur lui, et s’endormira bien vite.

Elle a compris, elle lâche ma main. Mais je n’ai pas le temps d’atteindre la platine de boutons, que sa main vient frôler ma jupe, certainement pas un hasard. Je me raidis aussitôt, ne comprenant pas la soudaineté du geste.
Elle sait être aussi cassante en paroles, que subtile en gestes. C’est à peine si elle me frôle que le miroir me renvoie l’image d’une jupe parfaitement ordonnée, d’un haut parfaitement ajusté. Elle m’effleure, je devine sa main plus que je ne la sens, mais, ce que je sens, ce sont les violents pics qui m’ont traversée, l’un quand sa main était si près de ma cuisse, l’autre quand sa main était si près de mes seins. *Lana, concentre-toi ! Tu as besoin de son sang, cette nuit.*
Je la regarde, incapable du moindre mot, tandis que ses mains effleurent presque mon visage, que son doigt s’enroule dans l’une de mes boucles. J’ai l’impression de planer haut, très haut, trop haut ; la chute va être brutale, si l’ascenseur monte trop haut.

« Eh bien, et si vous m’expliquiez quel est ce rêve dont vous m’avez parlé ? Nous n’avons plus beaucoup de temps avant d’arriver à destination. »

J’avais bien dit que la chute pouvait être terrible, et je redescends brutalement sur terre. J’ai pourtant toujours été très terre à terre, matérialiste même si j’aimais la folie bohème de Stevan. Mais, après que j’aie causé sa mort, après que j’aie découvert mon affection, le rêve s’est enfui, la réalité s’est imposée.
Et là, elle me parle de rêve !
« Mon rêve, c’est que… que vous êtes irréelle. »
Je continue dans les banalités, mais c’est trop tard.
« En fait, vous êtes, comment dire, parfaite. Oui, parfaite, voilà. Vous arrivez, vous buvez, vous vous déplacez, vous jouez, tout le monde vous regarde. Et moi aussi ! Vos deux morceaux étaient juste parfaits. »
Je marque une pause, reprenant mon souffle, essayant de me maîtriser.
« J’ai dit rêve parce que… parce que vous êtes inatteignable, voilà. »
Je quitte ses yeux, un instant, pour nous voir toutes deux dans le miroir.
« Et puis, j’arrive en catastrophe, sans élégance, et, de quelques gestes, vous me redonnez ce… cet éclat ».
J’ai peur que l’ascenseur ouvre la porte de destination sans prévenir, où qu’un intrus débarque sans y avoir été invité.
« Oui, voilà, vous êtes irréelle, comme un rêve qui restera un rêve ».

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Zone Sous-Marine / Telle est prise qui... (PV Desmina)
« le: jeudi 19 juillet 2018, 00:16:52 »
Merci Stevan, mon amour. C'est à toi que je dédie d'avoir guidé mes mains. Mes yeux sont clos, et je revois les mains de Stevan guider les miennes sur le vieux piano désaccordé qu'il avait trouvé au fond d'une vieille maison, ex résidence de notable, ex QG militaire allemand, ex réquisition du nouveau régime. Là, au milieu des ruines, nous riions, nous nous amusions, avant que je ne tue moi-même mon seul et unique amour.

Mais mes rêveries sont courtes, bousculées par la foule des vieux barbons (enfin, ils doivent être cinq ou six en fait) qui, sans que je ne réalise, sont venus s'agglutiner autour du piano. Les « Oh c'était sublime » se disputent avec le « Je peux vous faire jouer au Caesar », en passant par le « Il en a de la chance, votre amoureux de la deuxième chanson ».

Je dois même repousser certaines mains trop insistantes, qui pensent que se mettre à nu en musique signifie se laisser peloter les cuisses. Ah, si j'avais voulu ma victime du soir, je n'avais que l'embarras du choix ! Mais là n'est pas mon souhait, même si je garde l'idée du piano pour les prochaines fois. Je cherche celle que l'un d'eux a appelé mon amoureux.

Elle a disparu. Je lui ai livré mon cœur sur un plateau, en une seule mélodie. Je lui ai mis, sans retenue et sans limites, tout ce qu'elle avait fait naître en moi, même si je ne sais pas comment se passera la suite, quand mon manque de sang me fera perdre la raison. Je me suis donnée à elle par la musique. Et elle ? Pfuit, envolée, disparue comme elle était apparue.

Ma joie était si forte, mes yeux s'embuent. Lançant une ou deux réponses pour rassurer mes admirateurs, je me lève, surplombant la salle depuis mon estrade. Rien, si ce n'est des chaises vides, des fauteuils désertés. Je ne savais pas où j'allais, mais je voulais y aller avec elle. Je ne savais pas comment je partagerais avec elle le cocktail aphrodisiaque fric-sexe-sang, mais je le voulais.

Je ne sais pas quoi faire, admirée dans ma solitude. Je me moque des compliments de vieux gros cochons, qui apprécient ma musique moins que mon cul j'en suis sure. Et je ne comprends pas les stupides gesticulations de Mario. Depuis son bar, au loin, il me fait son « ainsi font font font les petite marionnettes », complètement absurde et stupide en ce lieu.

Si c'est pour me dérider, qu'il change de registre !
L'ascenseur, putain, l'ascenseur ! Il me montre l'ascenseur. Elle a réservé une suite, j'avais oublié. Bon, ç'aurait été bien qu'elle vienne m'applaudir, oh non plutôt me féliciter, oh non plutôt me dire qu'elle s'est reconnue dans mes mots, enfin bref qu'elle soit là.
Bref ! L'ascenseur, et vite. Je m'extirpe sans difficulté de la cohorte de vieux grigous ; ils n'ont qu'à laisser tous ces contrats mirobolants sur le piano. Il y a une heure, je n'étais rien face à une autre, élégante je l'avoue, virtuose je l'avoue, désirable je l'avoue aussi. Alors, mes contrats du siècle attendront.
J'ai plus urgent à faire.

Descendue de l'estrade, je me lance dans une course contre la fin d'une émotion. Maudits talons qui sont aussi suggestifs pour séduire que dangereux pour courir. On doit les entendre claquer dans tout Seikusu ! Je bouscule chaises, tables, fauteuils, je manque de tomber dix fois.
Et cet idiot de Mario qui me lance : « Vite ! T'en fais pas, je rangerai ».
Euh , Mario, l'ordonnancement de ta salle, franchement je n'en ai cure. Je cours après celle qui m'a mis dans un de ces états.

J'arrive enfin dans le couloir. Mes Louboutin claquent toujours autant en désordre. Elle a déjà appuyé, c'est sûr. J'entends le bruit de la cabine, la porte qui s'ouvre.
« Nooooooon ! », mon cri déchire le silence feutré, mais je m'en tape. À peine frôlée et déjà envolée, hors de question !
Elle semble s'être figée dans son geste à avancer. Même ainsi, elle est parfaite. Elle m'a entendue, elle tourne son visage vers moi, et ses yeux étranges me transpercent à nouveau. Ce regard, je ne voulais pas le perdre, et j'aimerais tellement le fixer quand je prélèverai son nectar.

Je m'arrête in extremis, tout près d'elle, un peu essoufflée, sûrement ébouriffée.
« Ne partez pas, je vous en prie ».
Stupides mots composant une phrase crétine ; j'ai déjà été plus inspirée, même quand il s'agissait de lever un vieux décati, que je savais déjà au sexe mou et à la bourse remplie, mais que j'espérais au sang riche.
Je la regarde, je la détaille, belle et rayonnante. Tout le contraire de moi, sans doute. Dans ma course effrénée, ma mise soignée a dû souffrir; elle a devant elle une mal fagotée, au bustier de travers et à la jupe désordonnée à en révéler la naissance d'un bas, j'en suis sure!
« Ne partez pas, ne brisez pas mon rêve ».
Je me doute que Mario regarde avec un cerveau qui fantasme à plein régime, tandis que les vieux au loin doivent pester de voir deux femmes  leur échapper coup sur coup dans la même soirée.
Mais peu importe, moi, je vis un moment unique : soit je prends le vent du siècle et ça me sécurise dans mon quotidien loin d'elle que je ne maîtrise pas du tout, soit j'ai la réponse que j'espère mis je ne sais pas où cela m'entraîne mais au delà de tout j'en suis déjà certaine.

20
Vous nous quittez déjà ? / C'est nul le dimanche
« le: mercredi 18 juillet 2018, 16:39:49 »
L'absence d'une si jolie sirène est un enfer.  :-*

21
Blabla / Horloge parlante
« le: dimanche 15 juillet 2018, 18:46:52 »
Un événement intéressant ou important, je ne crois pas, je ne sais pas.

18h46

22
Zone Sous-Marine / Telle est prise qui... (PV Desmina)
« le: dimanche 15 juillet 2018, 18:44:14 »
Une telle proie, si insaisissable, est d'autant plus savoureuse. Elle se croit invulnérable, mais sait-elle qui je suis vraiment ? Pauvre mortelle bercée d'illusions. Artiste de talent, parfaitement inconnue. Quand ton enveloppe charnelle ne sera plus que vide sans vie, que te restera-t-il de cet insolent mépris ? Alors que ton sang illuminera mon corps, je fermerai tes jolis yeux pour la dernière fois. Des yeux qui se seront aussi fermés, auparavant, quand ton corps aura été emporté par le plaisir que je te distillerai, dans cette suite que tu as payée à prix d'or. Oui, tu as raison, que ta mort soit dans un si beau cadre. Pour celle qui est assurément ma plus belle proie depuis que je ne suis plus humaine, tu dois avoir tous les honneurs, tous les plaisirs, toutes les folies. Je te ferai monter dans les plus hauts sommets de la jouissance, et je te ferai sombrer dans les plus profonds tourments de la soumission. Je crois que mon orgasme serait sublimé si tu m'offrais toi-même ton sang.

Ces fugaces pensées me troublent, et je sens d'étranges picotements, qui me rappellent le contact récent de nos peaux. Je me ressaisis vite quand la virtuose descend de scène. Un coup d'oeil à la salle, c'est pitoyable ce fan club de vieux croûtons.
 
Elle me laisse volontiers la place, volontiers comme elle dit.
« A votre guise. Mais vous n’avez besoin de vous humilier pour impressionner tous ces hommes en vous comparant à moi. Je vous les laisse volontiers. »
Elle ne peut s'empêcher de glisser encore quelque venin dans chacun de ses propos. Je la regarde, à la fois courroucée et impressionnée je l'avoue, me demandant si elle sera aussi arrogante, autant quand je la ferai ramper dans sa suite, m'implorer de mettre fin à ses tourments.
Patience, belle inconnue, je suis patiente comme tu ne peux l'imaginer.

Même quand elle se lève d'un simple tabouret de piano, elle a une élégance absolue ! Elle risque de faire sauter les pacemakers de son fan club du troisième âge. Mais là, pauvres vieux débris, elle est à moi, elle restera à moi.
Je suis face à elle, et, cette fois, c'est moi qui suis venue vers elle. À chacune de prendre l'ascendant, ma chérie. Mais elle ne se démonte pas, elle ne baisse pas les yeux, bien au contraire. J'ai son regard en moi, comme si ses yeux fouillaient mon âme. Qui est elle ? Les vieux grigous ne voient que deux femmes, face à face, deux femmes d'exception. Ils ne savent pas tout ce qui passe alors dans nos regards. Elle a des yeux, comment dire, d'un éclat qui brille de mille feux, et d'une couleur indéfinissable, mais belle, simplement belle.

Elle me perce, elle me transperce ; Elle est vénéneuse, elle est venimeuse.

Et ses rares phrases sont diaboliques, fussent-elles de simples murmures.
« Je n'ai pas beaucoup d'yeux pour les hommes ce soir. »
Elle distille ses mots comme autant de dards. Elle ne parle pas pour rien. Elle fait mouche à chaque fois. Elle n'écoute pas les réponses.

Elle ne touche pas, elle effleure. Elle effleurait son verre de Cognac. Elle effleurait ma peau en quittant le bar. Elle effleurait les touches du piano. Elle effleure ma main de son index.

Entre mots et frôlements, toute femme d'esprit aurait saisi l'opportunité. Pas moi ! Parce qu'on n'inverse pas les rôles, elle est ma proie. Et parce que les questions affluent. Elle est trop ! Trop belle. Trop subtile. Trop sure d'elle. Trop arrogante. Je t'aurai, ma belle inconnue.

Mais, pour le moment, elle me laisse, et s'en va rejoindre fan club, club de fanés. Elle me laisse au piano, et elle me laisse avec mon trouble. Je ne la cerne pas, mais je la désire, c'est désormais très clair. Je sens en moi une tension anormale, qui aussitôt me rappelle la chamade qui emballait mon cœur, lorsque je faisait tout pour que Stevan s'intéresse enfin à moi. Ô mon amour, serais-tu derrière tout cela ?
Alors, donne-moi le talent pour ce que je vais jouer, donne-moi la flamme pour impressionner la seule femme de l'assistance, donne-moi tout, mon amour, si tu n'es pas innocent dans ce qui m'arrive.

Je m'assieds là où elle fut, là où demeure sa fragrance que je ne connais pas, je touche ce clavier qu'elle a efleuré.
« Taisez-vous. C’est extrêmement grossier de parler alors que quelqu’un s’apprêter à nous faire entendre sa musique. »
Sa voix me saisit, aussi ferme en cet instant qu'elle fut doucereuse à mon oreille. Et le silence se fait aussitôt, absolu. Je relève la tête, et, d'un simple mouvement de tête, lui adresse un sourire convenu, courtois, pas forcément celui que je voudrais lui offrir.

Take five n'est pas un morceau pour piano solo, mais je le fis si souvent, et, ce soir, c'est comme si je planais, comme si Stevan guidait mes mains. Tout s'enchaîne, naturellement, tout me paraît si simple. Je voulais jouer un morceau entraînant pour briser la sombre nostalgie du morceau joué par cette belle inconnue, mais je ne suis plus du tout dans ce trip ; je joue pour le plaisir de jouer, presque emportée, comme si Stevan guidait mes notes, et le morceau roule, se déroule, s'enroule, jusqu'à une fin qui me surprend moi-même.

Surprise, mais aussi déçue. Elle a joué deux mélodies, je jouerai deux morceaux, pas moins. Elle a tant exigé le silence de l'assistance, que nul ne bouge ni ne parle. Alors, mes yeux fixés sur elle, je me lance :
« Merci à vous. Je vais vous jouer un autre morceau, une douce mélodie romantique écrite pour la grande Diana, dont j'ai oublié le titre, mais que je dédie à la personne qui, ce soir, fait battre mon coeur ».
Et, sans même guetter le moindre battement de cils de sa part, je me lance.
Ô Stevan, mon amour, ne m'en veux pas pour ces mots ; tu sais que tu resteras toujours l'amour de ma vie, mais tu sais aussi ce que je ressens à cet instant. Alors, sois à mes côtés.
Cette artiste, je l'adore. Ce morceau, je l'ai joué, il y a peu, sur l'un de ces pianos qui traînent parfois dans des lieux où on ne les attend pas. Je le connais par cœur, je le fais couler, le le fais planer, je l'offre en y mettant tout mon cœur.

Pas un bruit n'en a troublé le déroulé. Et, quand il finit, je suis au bord de tout, de l'émotion, de l'épuisement, des larmes. Je reste assise, comme sonnée, sans bouger, sans que la salle ne bouge elle-même.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 15 juillet 2018, 15:42:36 »
15h41

Panem et circenses, l'opium du peuple.

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Zone Sous-Marine / Telle est prise qui... (PV Desmina)
« le: samedi 14 juillet 2018, 23:32:38 »
« En réalité je parlais de moi, pour la rose, mais je ne peux que féliciter votre clairvoyance à mon propos. Vous êtes une femme de goût, à n’en pas douter. »
« Espèce de garce », pense-je, surtout en voyant son sourire provocateur.
« Mais je ne peux pas blâmer votre Mario. Vous faites un parfait faire-valoir, vous êtes très inspirante comme je le disais. »
« Là, c'en est trop », bouillonne mon esprit. "Si tu as décidé de me provoquer, ce sera d'autant plus savoureux de m'abreuver de ton sang. Je sens que j'ai vraiment décidé qui m'abreuvera ce soir ».

Je sais être aussi courtoise que détestable, autant femme fatale que saigneuse inflexible.
Je regarde Mario, qui ne sait plus que faire, car il perçoit une certaine tension.
« Rassure-toi, Mario, je vis à mon aise ; tu laisseras donc mon Champagne sur mon compte ! »
Pauvre Mario, si soudainement amoureux, qu'il regarde Miss Perfection, interrogatif. Tout à fait le genre d'attitude que je déteste. Il suffit d'une nana super bien gaulée pour qu'un mec perde tout sens lucide. Je me calme, et du ton le plus détaché que je peux avoir, j'insiste.
« Eh Mario, j'ai commandé, je paye. OK ? »

Je ne pensais pas faire mouche à ce point. Avec cette élégance que je dois admettre en sa faveur, Dame Perfection vient vers moi. Mais même sa démarche est parfaite, légère, un rien ondulée, toute en grâce. Mais, vu le désaccord du moment, ce ne doit pas être pour me donner des cours de maintien, surtout quand elle se penche pour me murmurer ;
« Ne vous vexez pas. Cela vous pourrait vous rendre encore plus désirable qu’à présent. »

Sonnée, je suis sonnée en quelques mots. Scotchée sur le tabouret haut, comme la plus ingénue des lolitas qui glousse à un mot stupide de son idole du moment, il a suffi de quelques mots pour me bouleverser. Pas tout à fait, quand même, enfin pas que ça. Car son bras nu a frôlé le mien, sa peau d'une incroyable douceur a envoyé à ma peau des milliards de picotements délicieux. Je n'ai jamais caressé de peau aussi douce, je n'ai jamais ressenti de sensations aussi vives par un simple effleurement.
Alors, me dire que je suis désirable, ça déstabilise. Certes, comme toute proie que j'attire dans mes rets au seul but de combler ce manque de sang qui chaque jour m'oppresse, autant qu'elle soit sous le charme pour que le cocktail argent-sexe-sang soit le plus aphrodisiaque possible. Mais, depuis le début, je cherche à savoir ce qu'il y a de particulier en elle, même par rapport à quelques autres bourgeoises de passage qui ont autrefois comblé mon goût immodéré pour leur sang. Celles-là ne me mettaient pas dans cet état, elles n'étaient qu'une basique question de survie.

Elle le sait qu'elle est parfaite, et ça la rend arrogante. Quand son nectar se transfusera dans mes veines, elle aura perdu de sa superbe, et ne sera plus qu'une mortelle en fin de vie. Mais là, quand je la vois avancer à pas feutrés dans la salle, aussi discrète que fut tonitruante son entrée avec moult claquements de talons, je vois aussi tous ces hommes qui la regardent sitôt qu'elle passe. Plus que sa robe au dos nu ravageur, c'est surtout la lâcheté de ne pas affronter son regard. Ah, son regard, un instant mon esprit s'envole. Je les ai si peu vus ses yeux, mais ils étaient d'une telle profondeur. Un regard à faire se damner tous les saints, c'est sûr.

« Elle est d'ailleurs », comme dit la chanson de je ne sais plus qui, un artiste français je crois. Et même au piano où elle s'est installée sans que je comprenne pourquoi, elle capte tous les regards. Et, pour ne pas accuser ces messieurs à outrance, je pense qu'ils ne la fixent pas seulement pour voir s'ouvrir la légère fente de sa robe. Ils étaient sous le charme du physique, ils sont désormais sous le charme de la musique.
Mais, quand je vois l'air béat et ahuri de Mario à côté de moi, c'en est trop. Il suffit qu'une pimbêche tombée de nulle part vienne jouer de piano devant lui, et il en est tout retourné. Si je ne m'étais pas promis de le préserver, pour qu'il puisse apporter son argent à sa famille et élever ses cinq enfants, je crois que je le saignerais sur place!

Je me lève de mon tabouret de bar à mon tour, rajustant ma jupe à mi-cuisses dont tout le monde se moquait qu'elle révélât la naissance de mes bas alors que j'étais assise. Je dois garder mon calme, même si je bous intérieurement. J'ai mon pourvoyeur, ou ma pourvoyeuse, de sang dans la salle, et il ne faut pas en provoquer le départ précipité.

Je longe les murs de la salle, discrètement, sans que personne ne m'accorde le moindre intérêt, arrivant juste à côté du piano. De là, je peux les regarder, fascinés car tel est le mot, alors que cette musique est quand même triste. L'homme est un être vivant si incompréhensible : quand sa vue est accaparée, son ouïe est inopérante.

Alors qu'elle achève son morceau avec une douceur et une légèreté que je dois hélas admettre, je la complimente en tapant des mains comme une groupie forcenée, la seule même à le faire, en lui adressant mon plus beau sourire, qui peut inciter au doute quant à sa sincérité.
Et, me penchant à son oreille, je lui murmure :
« Vous les avez détendus. Permettez-moi de les réveiller à la suite, en leur offrant Take five"."
Ça remonte à mes cours de piano jazz, ceux que m'avait donnés un ami de Stevan, stupéfait disait-il par mon talent; j'espère qu'il n'a pas menti, et que j'ai gardé le rythme. Sinon, je vais vraiment passer pour l'imbécile du soir, surtout à côté de son talent.

Mais je suis décidée; elle m'a défiée, je lui répondrai du tac au tac, et ça n'en sera que plus excitant, lorsque je lui porterai la morsure fatale.

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Centre-ville de Seikusu / Besoin vital... Besoin mortel (PV Alex Sanderson)
« le: vendredi 13 juillet 2018, 23:17:29 »
« Ouais, c'est ça, casse-toi ! »
Je ne réalise que trop tard que ma phrase n'a pu qu'être captée par mon voisin. Mais c'était plus fort que moi ; ce bellâtre tombe juste à point pour se montrer bon amant avant de m'offrir son sang, et ainsi préserver celui qui insiste juste à côté, et voilà qu'il se barre, accroché à son maudit portable.

Je vais devoir me rabattre sur mon voisin, mais je commençais à le trouver mignon avec sa maladresse, un amant normal pour une femme normale, un baiseur occasionnel pour un cinq à sept. Sauf que je ne suis dans aucun de ces cas de figure !

J'ai envie de fric !
J'ai envie de sexe !
J'ai envie de sang !

Lui, le fric, j'en doute.
Lui, le sexe, ça se pourrait.
Lui, le sang, j'aimerais le préserver.

Premier bon point, contrairement à l'autre, il a fourré son portable en poche. Il a déjà dû prévenir bobonne qu'il ne rentrerait pas ce soir, pour cause de client important qu'il sort au resto.en fait, c'est plutôt une cliente qu'il amène à l'hôtel, mais ça ne se dit pas dans les couples amoureux.
« Alors, nous en étions où ?

De toutes façons, je n'ai plus vraiment le choix. Il me faut ma dose de sang absolument avant minuit. Pas envie d'une lycéenne bourrée aux drogues de synthèse. Pas envie d'un clodo bourré au picrate de base. Peu d'espoir de voir entrer un client beau, riche, malléable.

Ça me gêne pour mon voisin, mais, après tout, c'est lui qui insiste pour mourir. Moi, je ne l'y force pas, je le laisse même libre de partir. D'ailleurs, en dernier recours, je me dis que je pourrai toujours trouver quelque voyageur à l'Oeillet rose, qui m'ouvre spontanément sa chambre.

Je ne force personne, moi ! Ce sont les hommes qui viennent naturellement à moi. C'est à eux de savoir à quoi il s'exposent. Mais, après tout, ne leur offre-je pas la plus belle des morts, dans le double orgasme du sexe et du sang ? Sans moi, ils seraient peut-être morts, des années plus tard, dans d'atroces souffrance, alors que, là, ils vont direct en enfer d'avoir pris leur pied.

« Eh ben, vous n'êtes plus très bavard, d'un coup ! »

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Zone Sous-Marine / Telle est prise qui... (PV Desmina)
« le: vendredi 13 juillet 2018, 23:13:43 »
J'aime bien Mario, décidément. Il a la grosse moustache du personnage du même nom, a doit chatouiller quand il fait un cunnilingus. Je ne sais pas s'il en fait à sa femme, car je le vois surtout empressé auprès de toutes les jolies clientes de l'hôtel.
Il se fait souvent jeter, mais il ne désespère pas. Je suis même sure qu'il a déjà fait son affaire avec quelques-unes de ces bourgeoises désoeuvrées.

Par contre, avec moi, il n'a tenté qu'une approche, et une seule. La flèche que je lui ai décochée en retour l'a remis illico à sa place. Alors, plutôt que de fantasmer à me sauter, il est dorénavant l'un de mes meilleurs indics. Quand un client, ou même une cliente, lui paraît à la fois riche et enclin à ne pas passer la nuit en solitaire, il me file nom et numéro de chambre au minimum. Que ces clients s'évanouissent aussitôt après ne l'émeut pas ; d'ailleurs, je me demande même s'il l'a remarqué. Il ne peut pas penser à tout !

Mais qu'il ne se fasse aucune illusion, il n'aura pas davantage ma voisine de comptoir. Elle a peut-être l'air seule, mais elle ne s'abaisse pas à n'importe qui. D'ailleurs, le gros adipeux s'y est frotté, et s'est évaporé, quoique... je la revois débarquer dans le hall, complètement affolé, se bagages le suivant presque aussi vite.
Il se barre ! Mais que lui a-t-elle dit pour qu'il se casse aussitôt ? C'est un psychopathe, et elle l'a reconnu ? C'est son ex, et elle l'a fait chanter ? Il y a quelque chose qui ne va pas. Ce mec est dans les standards des clients de l'hôtel. Elle, nul ne l'a vue auparavant, et même Mario a l'air de la découvrir. Et il lui suffit de murmurer quelques mots à l'autre pour qu'il s'enfuie.
Attention Lana, cette femme est peut-être dangereuse ! Justement, c'est ça qui est excitant. Je ne suis plus vraiment humaine, donc je ne crains rien, à moins qu'elle ne m'empêche, des jours durant, de m'abreuver de mon nectar vital. Mais ça, elle ne peut pas le savoir.

Elle est redoutable, pas de doute. Elle devine à chaque fois que je l'observe, et, immanquablement, elle répond à mon regard par ses yeux dont la couleur et la profondeur continuent de susciter des doutes en moi. C'est presque comme si elle pouvait transpercer mon écorce, et s'emparer de mon âme. Prudence, même si, là encore, elle croise mon regard.
« Que voilà une meilleure compagnie. Le crapaud a été chassé des lieux, et il ne reste plus que la délicieuse rose. »
Sa voix ! Pour la première fois, je l'entends vraiment.
« Mais c'est vous qui êtes... »
Elle a déjà tourné la tête vers Mario, et me coupe la parole, comme si elle ne m'avait pas entendue, comme si mes propos ne l'intéressaient pas.
« Le champagne sera sur mon compte »
De quoi se mêle-t-elle ?
Je ne sais si c'est la réponse à ma question qu'elle devine, mais elle me lance :
« A mon tour de vous remercier pour l’inspiration que vous m’avez fourni. »

Je la regarde, incrédule. Si c'est un nouveau compliment, il faut vraiment aller le chercher loin. Je vais en rester au précédent
« Si c'est moi la délicieuse rose, je vous en remercie, mais je me sens bien pâle face à votre perfection ».
Je reste courtoise, je parle en femme du monde, mais la discussion prend un tour étrange.

Et je me retourne vers Mario, que j'adore taquiner :
« Regardez, même Mario n'a d'yeux que pour vous, au point de me rendre jalouse, hein Mario ? »
Je ne lâche pas le fil de la conversation, alors que Mario se perd en dénégations mimées.
« A moins que Mario n'ait des idées beaucoup plus salaces, en nous regardant toutes les deux ? »
J'espère quand même qu'elle a compris que je ne suggère pas un plan à trois, parce que ce n'est pas du tout, mais alors vraiment pas du tout mon idée.

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Blabla / Horloge parlante
« le: jeudi 12 juillet 2018, 16:15:52 »
Quand je vois ça, je suis plus heureuse d'être Croate que Française, à ce moment.

16h15

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Centre-ville de Seikusu / Besoin vital... Besoin mortel (PV Alex Sanderson)
« le: jeudi 12 juillet 2018, 00:06:57 »
Et, en plus, il boit ! Il attaque son deuxième verre, quand je n'ai même pas effleuré mon deuxième café. Une fois, j'ai ainsi supporté une proie qui avait bu quelques verres. Son nectar était si immonde, que j'ai dû, en catastrophe, me rabattre sur le premier qui passait dans le couloir, pour effacer le goût de cette merde. Le lendemain, il manquait un serveur de l'hôtel à l'appel, et, vu qu'il était pakistanais, le patron s'est contenté de supposer qu'il était reparti dans son pays. Il n'a heureusement jamais pensé à regarder dans le vide-ordures ! Toujours est-il que j'eus deux victimes et beaucoup de stress ce soir-là.

Alors, je ne vais pas recommencer avec celui-là. Il n'a qu'à boire tout seul.
« Je suis maladroit voire ridicule (...) me vendre moi c'est plus compliqué que prévu »
Mon pauvre garçon, tu es même en dessous de la vérité. D'ailleurs, même si je n'étais ici que pour me faire sauter, je te trouverais tout aussi pathétique. T'es plutôt beau gosse, c'est vrai, mais, quitte à prendre mon pied avant de faire couler ton sang en moi, autant que j'y prenne du plaisir. Et là, à part te lamenter sur toi, et me glisser un ou deux compliments archi-convenus, bah rien ! Je suis là pour affaires, et pour me nourrir aussi, pas pour épancher tes états d'âme.

Mais, en fait de plaisir, je prends la douche froide, quand je m'y attends le moins : les deux beaux jeunes hommes de mon plan à trois sont rejoints par deux pétasses qui ma gâchent le rêve. Et puis, en saigner quatre serait absurde, quand le nectar d'un seul me suffit pour aujourd'hui. Il ne faut pas gâcher la marchandise.
Je suis sure que mon soupirant a deviné mes pensées, car il revient à la charge, toujours aussi maladroit : « (...) tenter de repartir de zéro ». Il est tenace, il faut le reconnaître.
Et, quand je regarde alentour, dans la salle, il est même la moins mauvaise des solutions pour être sure de m'abreuver aujourd'hui. Il est plus maladroit que méchant, mais j'ai souvent eu pire à supporter, pour enfin me délecter. Il n'est pas moche du tout, même s'il ne saurait égaler Stevan. Il devrait encore avoir de la vigueur sexuelle à son âge, même s'il ne saurait égaler Stevan. Allez, s'il n'a pas la somme que j'attends, je serai même complaisante, l'essentiel étant avant tout de m'abreuver d'un nectar de bonne qualité.
Bref, je vais quand même faire un effort, plutôt que de rentrer bredouille.
« Je... »

« Visiblement le mariage m'a fait perdre la main. »
Ma phrase, signe d'acceptation, reste en suspens dans ma gorge, non parce qu'il me coupe la parole en parfait goujat, mais parce que je ne m'attendais pas à ça, du moins pas de sa part. Je le sais qu'il est marié vu son alliance, mais je m'en moque de ses problèmes de couple. Si on prend une chambre, ce n'est pas pour parler de sa femme pendant des heures, à moins que le saigner soit sa délivrance.
« Perdre la main ? Vous avez vraiment de drôles d'expressions ! » lui réponds-je, cette fois en le regardant les yeux dans les yeux. Oh, ses yeux, ses beaux yeux, deux perles brutes.  Je ne sais pas s'il a perdu la main ou autre chose, mais il a dû en faire tomber avec son regard.

Heureusement que la clochette de la porte d'entrée tinte, livrant le passage à un beau méditerranéen au teint hâlé et aux cheveux noirs impeccablement arrangés, pour m'éviter de tomber dans le panneau de ce regard fatal.

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Zone Sous-Marine / Telle est prise qui... (PV Desmina)
« le: mercredi 11 juillet 2018, 22:39:37 »
Je scrute, si ce n'est le dos de ce gros porc qui me masque une partie de la scène.

Mais, en me penchant comme je peux, je découvre... un léger sourire sur les lèvres de l'inconnue. « Eh Lana, arrête ! ». Oui, c'est vrai, heureusement qu'il y a un signal d'alerte, pour m'empêcher de tomber amoureuse. Je ne comprends d'ailleurs pas la fascination que peut exercer cette femme sur moi, si belle certes, si altière aussi. Moi, je viens ici pour l'argent mais aussi pour trouver des proies faciles qui me font concilier l'utile à l'agréable, alors qu'elle ne semble venir que pour dépenser un argent dont elle ne sait que faire.

La scène se poursuit, et, vu les épaules du mâle d'opérette, il a dû faire un geste en avant, peut-être, ah non je ne sais pas. En équilibre, j'essaie de me tenir sur mon tabouret, mais voir la main de Dame Perfection se poser sur la main du vieux machin, ça me coupe aussitôt tout effet. C'est quoi cette perverse ? Vu sa classe et son fric, elle doit avoir des milliers d'hommes bien propres sur eux qui seraient prêts à ramper à ses pieds. Et là, elle accepte les avances d'un débris plus repoussant qu'un clochard qui ne se serait pas lavé de l'année ! C'est une tordue, une malade ; ça me coupe toute envie.

Mais la curiosité est malsaine, et je n'ai bu que quelques gouttes, avant de retourner la tête vers ce couple hors normes. Elle lui parle, elle a l'air toute douce, et je vois maintenant qu'elle lui tient la main sur la cuisse, puisque Monsieur Répugnant semble s'être un peu retourné, et m'offre enfin le spectacle. Je ne parviens pas à entendre ce qu'elle lui dit, je vois juste son regard, mais ce n'est pas celui d'une femme amoureuse, d'une femme complice de jeu, d'une femme dans la séduction. Il y a quelque chose que je ne saisis pas dans ce regard !

Mes questions restent sans réponse, car la suite va très vite. Elle se penche à son oreille, lui dt je ne sais quoi qui le fait pousser un cri digne de je ne sais quel animal sauvage, avant qu'il ne coure vers l'ascenseur. Je comprends de moins en moins. Dame Perfection affiche un sourire radieux, comme si s'annonçait une nuit torride pour elle. Peut-être qu'elle a promis des folies à Sire Repoussant, qui s'est empressé d'aller se préparer ? J'ai parfois lu que de vieux riches laids aimaient être traités comme des moins que rien, par des femmes d'une élégance absolue, pour contrebalancer le pouvoir qu'ils ont au quotidien. Mais ça ne colle pas ! Il faut vraiment faire preuve d'abnégation pour avoir une intimité de quelque genre que ce soit avec un tel déchet.

Je ne comprends pas, et ça me contrarie, d'autant que je croise son regard satisfait, qui semble me transpercer jusqu'au plus profond de moi-même. « Allons Lana, tu n'es plus tout à fait humaine ; n'aies donc pas peur ! ».

Après ce regrettable épisode, elle semble se replonger dans ses pensées, dans son cognac. Je ne vois plus que son profil, mais il est déjà parfait. Je ne sais comment elle peut avoir une crinière aussi fantastique. Même son dos nu est parfait, sans la moindre trace, le moindre point. Jalouse, je suis jalouse ! Je pourrais passer des heures devant mon miroir, dans mon bain, chez l'esthéticienne, que je n'y parviendrais pas. C'est presque irréel, comme si elle s'était matérialisée en beauté absolue. Vu mon passé, et vu les légendes qui circulent à Seikusu, tout est envisageable.

Mario ne pense pas aussi loin que ça ; il a deux belles femmes à son comptoir, il expédie vite fait tout importun qui vient lui commander un verre, pour se replonger dans sa contemplation. Il ne dit mot, son regard va de l'une à l'autre, chacune pourrait lui demander la lune qu'il monterait la décrocher. Mais je décide de prendre l'avantage, en le tirant de sa rêverie.
« Mario, tu connais mon Champagne péché mignon ; j'ai encore envie de ce plaisir-là, à défaut d'un autre ». Il ne comprend pas l'allusion, mais s'exécute.
J'aime ces bulles, leur vigueur, leur insouciance, leur infini. C'est comme un plaisir sans fin, comme un feu d'artifice au long du col de flûte, comme un serpent de jouissance qui descend lentement dans mon corps ensuite.
Prenant délicatement le cristal entre mes doigts, me tournant vers ma voisine sans avoir le moindre doute sur le fait qu'elle perd pas le moindre de mes gestes, oubliant tous les a priori que j'ai eus sur son comportement étrange, prenant la voix la plus douce que je puisse, « Merci à vous ».
Et je savoure avec délectation ces bulles enchanteresses...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Besoin vital... Besoin mortel (PV Alex Sanderson)
« le: mercredi 11 juillet 2018, 14:48:16 »
« (…) près de vous. La vue est plus belle », il serait presque touchant, cet importun. Je ne le regarde que de côté ; avec l'habitude, je sais jauger celui qui a du fric ou pas, celui qui bande ou pas. Bon, lui, il est poli, c'est déjà ça : il ne me voit pas que comme un bout de viande à acheter sur l'étal, et à consommer sans modération, histoire d'en avoir pour son argent.
Ah, ces gros porcs qui éjaculent au bout de trois secondes, avant de s'endormir épuisés par l'effort, et qui me laissent ensuite carte blanche pour les saigner à ma guise, c'est presque trop facile. J'aime vraiment quand les yeux de ma victime reflètent le plaisir de l'éjaculation et la douleur de la morsure fatale. « Petite mort », dit-on. Moi, je dirais plutôt « belle mort », cumulant toutes les intensités.

Allez, celui-là, il ne doit pas être parmi les friqués ; peut-être même n'a-t-il retiré que quelques billets au distributeur, pour ne pas se faire démasquer par bobonne. Ce pourrait être sympa comme extra. Aucune chance pour lui de ne pas me donner son nectar, mais je pourrais peut-être faire abstraction d'une partie de mon fric, s'il tient vraiment bien la route au lit. S'il éjacule dès que je pose la langue sur son gland, pas la peine ! C'est morsure directe, et adieu.

« (…) je vous trouve très séduisante (…) j'aimerais vous offrir un verre », il est maladroit, mais ma propre froideur finit presque par me gêner. Mais, de là à me faire le baise mains, ça a le don de m'agacer au plus haut point.
« M'offrir un verre ? Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je savoure un café, un moka d'Ethiopie pour être plus précise ». La réponse fuse, et, pour la première fois, les yeux dans les yeux, sans le moindre état d'âme.
Eh oui, mon coco, il ne suffit pas de jouer le pauvre petit chou maladroit, pour m'arracher d'aimables paroles ! N'empêche qu'il a de ces yeux, jamais vu un vert si pur. Oh là là, j'ai intérêt à ne pas oublier pourquoi je suis ici, moi.

En tout cas, la connexion n'a pas dû se faire, parce qu'il ne réagit même pas quant au café. Je regarde le barman : « Tu me mets un autre moka, s'il te plaît, et sur mon compte à moi, bien à moi, hein ».
Je vais enfoncer le clou au dragueur d'opérette. Je suis là pour affaires, pas pour me laisser distraire par un bellâtre qui ne comprend rien.

« Vous êtes d'ici ? », pas de doute, j'ai tiré le gros lot. Niais ou lourd, j'aurais pu hésiter, mais, là, le doute n'est plus permis ; il cumule les deux. Il faut que je m'en débarrasse au plus vite ; même si je n'avais rien trouvé de folichon en arrivant au Cosy Blue, ce pot de colle va faire fuir toute opportunité qui arriverait.
« Ici, nous sommes dans un café, alors non ! », dis-je sèchement, sans même tourner la tête, ou plutôt en la tournant vers les deux mignons, et en replongeant dans mon délicieux rêve de plan à trois, mélange enivrant de fric, de sexe, de sang.

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