Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Shion

Pages: [1] 2 3 ... 15
1
Elle n’arrivait toujours pas à croire qu’elle ait dit ce qu’elle pensait aussi… crûment, mais Melinda l’avait admis elle-même; elle avait fait exprès pour que l’imagination de la jeune femme tourne constamment autour du sexe, de son insatisfaction, de son désir. L’esclave n’en pouvait simplement plus d’attendre. Elle avait attendu déjà très longtemps, et elle ne savait pas comment s’assouvir elle-même. Elle ne connaissait rien du sexe, ce qui était convenable ou non, ce qui était permis ou interdit. Pour une femme aussi dirigée et limitée par les règles, elle était en terrain parfaitement inconnu.

Alors, quand Melinda la touchait, c’était comme être électrisée par de la statique sur tout le corps. Le contact de ses doigts chauds sur sa peau glacée provoquait des frissons incontrôlables qui parsemaient sa peau, comme si elle s’hérissait. Les mains bougeaient sur ses seins, les manipulant librement. Sa bouche s’entrouvrit pour laisser échapper de petits soupirs de libération, tant elle avait attendu pour ce moment, alors que ses yeux se fermaient, pour qu’elle se délecte des attentions de sa maitresse. Shion respirait très fort, conquise et soumise aux tendresses de Melinda, n’opposant aucune résistance à ces caresses, offrant sa poitrine à ses mains et ses yeux, ses doigts s’agrippant aux draps, comme si elle s’attachait mentalement pour mieux se soumettre.

"C’est entendu, Shion, je te ferais tout découvrir..." dit la maîtresse en s'approchant.

Sentant le poids augmenter contre sa poitrine, la jeune esclave ouvrit les yeux pour voir que sa maîtresse s'approchait. Leurs bouches se frôlèrent, sans se toucher, attisant l'insatisfaction de la pucelle, qui désirait pourtant ardemment ce baiser. Elle lui répéta ce petit mot, "tout", avec une voix si sensuelle, si pleine de promesse, que l'esclave lâcha un soupir d'envie.

Cependant, à sa grande surprise, Melinda cessa ses caresses. Craignant qu'elle n'ait fait quelque chose de mal, la servante se releva en se cachant. Mais elle n'avait pourtant rien fait; l'instant d'avant, les choses se déroulaient très bien, ou du moins il lui semblait. Elle alla balbutier ses questions quand la maitresse lui montra son derrière. Des fesses bien rondes, séparées par une culotte de dentelle. Elle lui donna ses consignes, ses ordres, sans la moindre pudeur, et s'il lui restait la moindre patience, Shion aurait questionné la dame, mais… elle n'en avait plus. Elle ne tenait plus. Elle posa les mains sur les fesses de sa maîtresse et posa de doux baisers sur sa chair offerte, ses petits doigts nerveux venant agripper la culotte par le support aux hanches et commença lentement à la retirer, contenant tant bien que mal son empressement. Docile et obéissante, la demoiselle poussa doucement sur les fesses de Mélinda pour révéler sa rosette. C'est donc avec douceur que la jeune femme approcha sa langue de l'anus de sa maîtresse et décrivit des cercles du bout de son muscle, comme on lui avait fait auparavant. Elle glissa ensuite une main entre les cuisses de la vampire, et tout en continuant de lécher sa sortie anale, elle caressa du plat de sa main la verge qui pendait doucement entre ses jambes, encore trop peu stimulée pour être en érection.

Shion ne lécha cependant pas longtemps le fondement de sa maitresse. Elle se servit simplement de sa salive pour bien le lubrifier, puis elle humecta un index, avant de commencer à masser l'entrer. Se roulant sur le dos pour se retrouver entre les cuisses de la vampire, elle joua un peu des épaules pour la forcer à se baisser un peu plus le bassin et happa sa verge dans sa bouche froide, sans retenir ses envies. Alors que le sexe passait le seuil de ses lèvres, son doigt pénétra doucement le petit trou de Melinda, et commenca un délicat va-et-vient.

2
Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« le: dimanche 04 mars 2018, 03:05:50 »
*Gratouille sa vdd*

3
Mélinda ne laissait visiblement rien au hasard, mais étant très amatrice dans le domaine de la séduction, Shion ne comprenait pas la logique derrière ce que Melinda avait fait. Attiser son appétit sexuel? C’était quelque chose qu’elle ne comprenait pas très bien. Mais ce qui la fit bien rougir, c’était que sa maîtresse avait décidé de la traiter différemment. L’idée en elle-même, même si Mélinda s’était empressée de chasser le romantisme en quelques phrases, faisait beaucoup plaisir à la jeune esclave. Non seulement Mélinda attisait les envies sexuelles de sa propriété, mais celle-ci commençait même à se sentir… particulière, spéciale. Elle qui n’avait jamais connu la gentillesse ou la douceur, et qui avait eu très peur de sa nouvelle position d’esclave, le traitement que la noble dame lui réservait la troublait.

L’esclave aux cheveux rosés rendit le baiser de sa maîtresse, dont les mains se baladaient sur elle. Avec un petit hoquet de surprise, le kimono tomba sur le sol, dévoilant son corps nu, mais avant qu’elle n’émette la moindre protestation, la langue de sa maîtresse se glissa dans sa bouche. Mélinda l’attira contre elle, faisant tomber la jeune femme contre elle. Elle gémit de plaisir alors que sa maîtresse agrippait ses cheveux, la légère tension lui arrachant des frémissements de plaisir, sa peau se couvrant de petits frissons.

Sans avertissement, Melinda délaça sa robe, révélant son corps. Les papillons dans l’estomac de Shion s’agitèrent d’autant plus alors qu’elle regardait sa maîtresse. Toujours jusqu’à ce jour, Shion ne comprenait pas son attirance pour Mélinda, mais lorsqu’elle voyait la silhouette sublime de sa maîtresse, elle se sentait… attisée, avare, voire affammée. Se mordillant la lèvre, et sous l’encouragement de sa maîtresse, Shion poussa doucement sa maîtresse contre le lit. Sa première envie? Elle  n’en avait pas qu’une. Elle en avait des dizaines, des centaines, des milliers, et tous les soirs, elle voyait les amants fricoter ensemble, les femmes s’embrasser dans les couloirs, parfois de même sexe, parfois non. Montant sur sa maîtresse, le cœur battant la chamade, la princesse-esclave se pencha sur elle et l’embrassa une première fois, puis une autre, remuant doucement son intimité nue contre la culotte. Ses bras s’enroulent autour du cou de la noble dame et la serre très fort, leurs seins s’écrasant ensemble.

Après quelques baisers bien tendres et langoureux, les lèvres de la servante quittèrent la bouche de la maitresse, se posant à quelques reprises pour embrasser son menton puis sa gorge, pendant que ses mains caressaient ses flancs à la peau douce comme la soie pour ensuite se poser sur sa ferme poitrine, massant sa chair avec douceur.

-Je… je veux tout… maîtresse…

4
Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« le: mardi 20 février 2018, 00:16:00 »
Est-ce que mon VDD aux apparences androgynes pourrait arrêter de marcher dans l'appart avec ses fers aux sabots? merci è_é

5
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 19 février 2018, 06:48:54 »
TOUT RÉPONDU \o/

*en feu*

00h48

6
-Oh... C’est pour moi ?
-Bien sûr que c’est pour vous…!

Mélinda semblait étonnée. Agréablement? Peut-être. Cela ne faisait qu’augmenter la pression que ressentait la jeune esclave, qui n’avait jamais offert de présent auparavant. Shion n’était pas très douée pour magasiner pour des accessoires, mais lorsqu’elle avait trouvé la barrette, elle avait immédiatement pensé à Melinda. Quoiqu’elle ait entendu comme rumeur au sujet de sa maîtresse, Shion n’arrivait pas à la voir comme quelqu’un de mauvais. Dangereuse, assurément, puisqu’elle était tout de même une vampire et une personne d’influence, qui avait donc des ennemis un peu partout, mais mauvaise? Pas nécessairement. Elle voyait Mélinda comme une très jolie demoiselle, très jolie jeune demoiselle. Elle ignorait son âge véritable, mais l’attitude de la vampire restait enthousiaste et énergique, comme celle d’une jeune femme, et donc, un cadeau qui soulignait cette jouvence lui semblait parfaitement logique. Elle avait donc acheté la barrette, comme pour transmettre son sentiment à sa maîtresse; qu’elle était une fleur aussi belle et élégante que l’iris.

Ses craintes furent rapidement apaisées lorsque l’Ashnardienne l’embrassa avec passion. Même si elle n’était pas très familière avec ce genre de démonstration d’affection, l’adolescente se laissa rapidement gagner par le baiser de sa maîtresse, frémissant en sentant le corps de cette dernière contre le sien. Elle regretta bien vite son choix de vêtements; elle avait maintenant très envie de les retirer immédiatement, comme elle l’imaginait si souvent. Elle ouvrit doucement la bouche et accueillit la langue de sa maîtresse, passant du baiser tendre à un échange plus intime, plus… eh bien, langoureux.

Lorsque la vampire prit le cadeau, le cœur de Shion ne fit qu’un bond. Et si elle n’aimait pas le présent? Et si elle ne voulait pas d’une nouvelle barrette? Et si elle le prenait mal qu’elle veuille lui offrir en offrir une, puisqu’elle en avait déjà une très belle? Elle avait presque envie de reprendre rapidement le cadeau et se fondre en excuses, mais il était trop tard pour agir; elle avait déjà déballé et ouvert la boite qui contenait la barrette. Shion resta immobile, attendant la réaction de sa maîtresse qui… semblait ravie. Elle lui offrit alors de la lui mettre elle-même dans les cheveux, n’importe où. Shion avait entendu de terribles rumeurs au sujet d’une esclave qui avait accidentellement endommagé la chevelure de la maîtresse qui avait eu droit à une terrible punition. Mélinda, selon les histoires circulant parmi les esclaves, accordait une valeur immense à ses ravissantes boucles brunes. La jeune intendante hésita, nerveuse, et prit délicatement la barrette de la boite et regarda la jolie dame. Elle songea la glisser aux côtés de la barrette dorée de la dame, mais elle savait que ce serait bête.

-J’ai cru comprendre que tu avais surpris Madame Samara, la dernière fois ?
-Euh… En effet…

Elle se souvenait très bien de Samara. Il n’y avait pas eu beaucoup d’échange entre elles, mais elle avait bien senti qu’elle la regardait. Ses yeux ne l’avaient pas quitté alors qu’elle nettoyait la chambre dans la plus grande discrétion, pour ne pas déranger les esclaves toujours endormies. Il y avait quelque chose d’étrange dans la manière qu’elle la regardait. C’était comme si elle avait trouvé quelque chose de spécial, comme si Shion tenait quelque chose de très précieux.

Ayant décidé où elle voulait mettre la barrette, elle rougit et approcha doucement les doigts de la barrette de Melinda et la retira doucement de sa chevelure, et la déposa dans la boite à la place de celle qu’elle venait d’acheter pour elle. Elle prit ensuite la barrette en fleur d’iris.

-J’ai cru comprendre que tu avais surpris Madame Samara, la dernière fois ?

Surprise, Shion échappa la barrette. Ce ne fut que ses réflexes qui lui permit de la rattraper au vol avant qu’elle ne tombe sur le sol et ne s’endommage. Avec un soupir soulagé, elle regarda sa maîtresse.

-A-ah bon? Mais… nous n’avons même pas parlé…!

Elle disait la vérité. Elle s’était simplement contentée de la saluer et de nettoyer la chambre. Sa curiosité faillit lui faire oublier qu’elle devait encore placer la barrette. La jeune femme respira doucement puis passa enfin à l’action, prenant une mèche de ses cheveux puis plaça l’accessoire pour tenir les cheveux de sa maîtresse en place.

-M… maîtresse, en fait… Je… Je…

Comme toujours quand elle était en présence de la dame, l’esclave était très nerveuse. Elle ferma les yeux. Elle glissa les mains vers l’obi de son kimino et le défit doucement. Les pans de son kimono s’ouvrirent doucement, révélant son soutif, sa culotte et son ventre, le corps simplement sublime de l’adolescente. Les yeux toujours fermés, Shion admit enfin ce qui la troublait.

-Depuis cette nuit… je ne pense qu’à cette nuit…! Quand je ferme les yeux, mon esprit vagabonde, et quand je les ouvre, mes pensées tournent toujours autour de ce que vous m’avez fait cette nuit-là…! Et pire… ce qui ne s’est pas passé!

Shion vivait avec ce sentiment depuis si longtemps que résumer son désir en quelques mots était impossible. Pour celles qui avaient expérimenté le sexe, et qui l’aimait, s’y adonner était un plaisir. Pour les vierges, tout n’était qu’imagination. Pour celles qui, comme elle, avaient cependant expérimenté la chose, en surface… c’était le reste qui devenait presque une obsession. Shion se demandait comment Tallulah se sentait quand la chose d’Ayumi était en elle. Elle se demandait ce qu’Ayumi ressentait alors qu’elle lui mettait sa chose. Elle voulait savoir, et ses suppositions la rendaient folles.

Shion ouvrit à nouveau les yeux, puis posa une main contre son buste.

-Je ne sais pas comment m’en débarrasser… comment oublier… comment ne pas penser à vous…!

7
Shion était heureuse, ou du moins sa vie était beaucoup plus simple qu’elle ne l’était lorsqu’elle vivait chez Morgan. Elle n’avait pas grand-chose à faire, considérant les tâches auxquelles elle était habituée. Melinda avait déjà des intendantes et des gouvernantes pour s’occuper des affaires de la maison pendant qu’elle s’adonnait à ses autres priorités, donc le travail de Shion était exagérément simple. Heureuse était peut-être un grand terme. Surtout qu’elle était maintenant assaillie de désirs qu’elle ne comprenait pas. Parfois, lorsqu’elle se retrouvait seule dans la chambre de Melinda pour le nettoyage, elle se sentait fiévreuse d’envie, et elle ne savait pas comment les assouvir. Elle se sentait un peu abandonnée dans ce nouvel univers, mais elle n’osait rien dire, et le pire était que Melinda avait donné des ordres clairs; Shion était à elle. Une mesure certainement nécessaire, car Shion avait un drôle d’effet sur certains membres du harem, et elle aurait pu finir violée, comme elle l’avait presque été à son arrivée.

Mais Melinda l’avait enfin fait mandée, et elle ne savait pas comment se préparer pour l’occasion. Elle avait dû passer l’après-midi à se préparer et se maquiller. À la suggestion d’une des autres esclaves, elle avait opté pour un maquillage comestible; un rouge aux framboises et un fard à joue sucré. Elle avait fait ses jambes puis appliqué une crème aux fruits. Elle ignorait pourquoi ces produits lui avaient été recommandés, mais elle voulait vraiment impressionné sa maîtresse. Elle avait donc choisi d’enfiler quelque chose de peu révélateur pour conserver un maximum de pudeur, soi-disant que Melinda aimait bien « déballer » ses présents. Shion était assurément inculte dans le domaine, mais elle n’était pas naïve. Melinda lui avait bien dit qu’elle comptait reprendre sa formation un jour, et Shion voulait essayer d’être parfaite pour sa maîtresse.

Prenant son courage à deux mains, elle retrouva la chambre de sa maîtresse et toqua délicatement à la porte, et Melinda lui ordonna d’entrer. Shion poussa donc la porte, puis la referma derrière elle.

-Vous m’avez fait… hmmm?

Les lèvres de Melinda se posèrent sur les siennes, la coupant au milieu de sa phrase. Shion était si surprise qui lui prit quelques secondes pour comprendre ce qui arrivaient. Elle ferma les yeux un instant et rendit le baiser de sa maîtresse. Après quelques langoureux baisers, la maîtresse lui demanda comment se passait son intégration au sein de sa maisonnée, de son harem. Shion rougit timidement et joua avec un pan de son kimono, les joues rouges, et évidemment, elle ne put répondre sans balbutier sa réponse.

-Je… je vais bien… les filles sont très gentilles… je… hum… je… félicitations pour votre mariage! Pour vous!

Elle avait accidentellement crié ces deux dernières phrases. Elle n’avait pas été présente au mariage de Melinda, croyant à l’époque que les esclaves n’étaient pas invités. Ce n’est que la suivante qu’on l’avait corrigée, et donc elle avait peiné à trouver le courage de présenter ses excuses. Utilisant les quelques fonds qui lui restaient de ce que Nazim lui avait donné, elle avait même acheté un présent pour sa maîtresse, et elle lui tendit un petit paquet, et à l’intérieur se trouvait une barrette pour les cheveux, décorée d’une fleur d’iris. Elle tendait le paquet, les joues en feu, les bras tremblants et les yeux fermés, trop gênée pour voir la réaction de sa maîtresse. Son cadeau n’avait assurément pas le luxe dans lequel Melinda baignait depuis des années,  mais elle n’avait pas les moyens d’offrir mieux.

8
Shion n'avait jamais expérimenté un orgasme auparavant. Personne ne lui avait enseigné les plaisirs de la chair, et pour son éducation, le sexe n'était pas une priorité, car après tout, ce n'était pas la fonction de l'intendante de rechercher à satisfaire ses désirs sexuels. De fait, elle n'avait jamais même pratiqué le plaisir solitaire de la masturbation, et pour une raison toute bête; c'est qu'elle ne savait même pas qu'elle pouvait prendre du plaisir à se toucher elle-même. Certaines femmes avaient des mères, des parents, de la famille pour leur enseigner au moins les rudiments, mais probablement que son tuteur n'a jamais eu l'intention ou ne s'était jamais senti à l'aide de lui parler de ces choses.

-C’est la preuve que tu aimes qu’on s’occupe de ton petit cul... Mais c’est totalement normal, ne t’en fais pas ! Et ta mouille, elle, est délicieuse... Tu veux y goûter ?

Normal? Si c'était normal, Shion ignorait ce qui ne l'était pas. En même temps, elle ignorait absolument tout du sexe. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle n'avait jamais été aussi embarrassée de toute sa jeune vie. Pour Melinda, qui avait une expérience très conséquente dans le domaine, atteindre l'orgasme était normal, et très agréable, alors que pour Shion, c'était un moment de très grande vulnérabilité. Elle avait pris du plaisir aux caresses de femmes qu'elle ne connaissait même pas, même si quelque chose dans sa proximité avec Melinda la rassurait un peu.

 Elle posa nerveusement les mains sur ses joues rouges, comme pour cacher son malaise, et elle détourna le visage de la main de sa maîtresse, qui lui offrait ses doigts. Elle lui murmurait de les lécher. De goûter ce liquide qui s'écoulait d'elle. Elle allait refuser, dire fermement non, qu'elle n'en avait pas l'intention et qu'elle voulait tout arrêter. Cependant, quelque chose dans la voix de Melinda lui disait que ce n'était pas vraiment une question, et non pas dans le sens d'une menace, mais dans celui où c'était une initiation qu'elle allait devoir passer tôt ou tard, tout comme la fellation qu'elle avait donnée à Ayumi. Et puis... c'était Melinda. Avec le coeur battant la chamade, la nouvelle esclave approcha ses lèvres des doigts de la vampire et sa langue rose se pressant doucement contre eux. Alors que Shion léchait la cyprine qui se trouvait sur les doigts de la noble, celle-ci put constater d'elle-même ce qu'Ayumi avait pu ressentir pendant la fellation; si la peau extérieure de Shion était déjà très froide, sa peau interne l'était davantage, tout comme sa salive, sa cyprine et, probablement, son sang lui-même. En soi, ce n'était pas assez froid pour causer des problèmes de santé, mais surement assez pour conférer un plaisir ou déplaisir dû à l'inconfort du froid.

Au goût de sa propre cyprine, la jeune femme sembla un peu surprise, déroutée, car contrairement aux exclamations de Melinda, cela ne goûtait pas grand chose, au final. Le sexe de Tallulah avait un goût, et même une odeur. Mais pour elle, c'était juste son odeur corporel. Son propre goût. Il n'y avait rien de bien spécial. Peut-être qu'elle avait simplement chercher à l'embarrasser davantage.

-Vous... Vous trouvez que ça a... bon goût? demanda-t-elle sur un ton confus.

Sa gêne n'était toujours pas partie, et sa nervosité était toujours aussi forte, encore incertaine de ce qui l'attendait.  Il lui manquait beaucoup trop de notions. Une part d'elle espérait toujours que les attentes de Melinda ne soient pas très poussées, mais une autre part d'elle, plus curieuse et aventureuse, se languissait d'en apprendre davantage. Elle ignorait ce que son corps pouvait faire, et surtout les sensations qu'il pouvait lui procurer, et donc elle ne pouvait qu'être très appréhensive, impatiente de savoir ce que sa vie auprès de Melinda serait, et... est-ce qu'elle aimerait la vie que la vampire voulait lui offrir? Ou finirait-elle comme tant d'esclaves en Ashnard, entre quatre murs de briques, dans une geole sombre en attendant que sa maîtresse lui trouve une utilité... ou pire, que quelqu'un d'autre le fasse.

9
Expliquer la particularité de la très basse température corporelle de Shion serait une tâche très laborieuse pour n'importe quel savant d'Ashnard. À sa propre ignorance, elle avait un sang très ancien, mais également presque unique en ce monde. En elle se trouvait deux types bien distinct de sang; au quart humain, au trois quart non-humain, un sang si vieux que rares sont les personnes à le partager. Sa mère biologique, évidemment, qui est une représentante de sang-pur, et son père, qui en a hérité à travers cette personne. Du fait de ce sang inhabituel, le corps de Shion a dût trouver une manière d'établir un statu quo entre ce que le sang humain et le sang ancien pouvait produire, résultant d'un corps d'apparence humaine, comme ses parents, mais avec la particularité d'être une page vierge, comme les premiers membres de l'espèce maternel. Aurait-elle sû qu'elle possédait la capacité de changer sa propre température, elle l'aurait assurément fait pour rendre sa fellation, si le terme s'applique, compte tenu de sa connaissance limitée en la matière, bien plus agréable. Elle dût donc se résoudre à infliger de légère pénétration buccale à Ayumi pour éviter de geler son sexe pourtant encore tout dur.

Les caresses mammaires de Talluhah ne la laissaient pas indifférente, lui arrachant quelques gémissements étouffés par le membre épais qui envahissait sa bouche. Les doigts de Shion s'accrochèrent un brin aux draps, alors que cette étrange "chaleur" dans la région de son bas-ventre s'intensifiait. Ses cuisses étaient humides de la cyprine, et sa… chose la démangeait. Elle aurait voulu la toucher et satisfaire cette démangeaison de quelques caresses, mais dans sa position, elle risquait surtout de tomber si elle bougeait les bras. En réflexion à sa propre excitation, ses mouvements de tête commencèrent à aller un brin plus vite sur la généreuse bite d'Ayumi, qui se vit à nouveau suppliciée par le froid corporel de Shion, qui commençait tout juste la prendre en gorge. Assez étonnamment pour une débutante, Shion ne semblait pas avoir de réflexe nauséeux. Ce n'était pas une information particulièrement importante, mais quand même assez remarquable venant de cette beauté virginal, puisque nombreuses sont les personnes qui ont dû apprendre à maitriser ce réflexe, que ce soit dans les bordels ou dans les harems.

Alors que Shion s'affairait à faire plaisir à Ayumi, elle sentit sa maîtresse devenir beaucoup plus… directe, derrière elle. Elle lui avait évidemment déjà manifesté son désir d'embrasser ses fesses, mais alors là, ce qu'elle faisait n'avait rien à voir avec un baiser. Elle manipulait son fessier, exposant sa "sortie" à de nombreuses reprises, ce qui était déjà très gênant en soi. Mais pas autant que ce qu'elle lui fit. Elle lui lécha l'anus, lui arrachant évidemment un cri, mais lorsqu'elle poussa l'expérience à insérer sa langue en elle, Shion lâcha un cri aigü, de surprise et d'un intense plaisir alors qu'elle atteignait malgré elle un premier orgasme, sa bouche toujours envahie par le membre d'Ayumi, qui put ressentir sa bouche et sa gorge se resserrée alors qu'elle essayait de déglutir, sans succès, les yeux légèrement révulsés et le sexe d'autant plus humide. Les bras de Shion l'abandonnèrent finalement et elle mit fin à sa fellation, la tête s'écrasant sur le lit, les bras resserrées autour de son corps, bloquant les mains de Tallulah alors qu'elle découvrait une sensation jusque-là jamais éprouvée.

Il lui fallut une bonne dizaine de secondes avant de se rendre compte de ce qui venait de se passer, ses sens en émoi redevenant plus clair. Elle se recroquevilla un peu, rouge de honte de s'être effondrée comme ça.

"P..pitié… ne faites plus ça…" fit-elle d'une petite voix.

Autant dire qu'avec une telle supplication et une telle réaction, c'était presque comme en redemander… Shion était sensible. Très sensible. Diable, elle était même beaucoup trop sensible, pour jouir d'une pénétration aussi légère. Mais cette sensibilité était sans doute la faute de son inexpérience. Si Mélinda voulait en faire quelque chose, de cette mignonnette, elle allait devoir lui faire subir des choses graduellement plus intenses pour qu'elle puisse supporter les caresses les plus banales... d'autant plus qu'avec sa clientèle, elle risquait d'en avoir grand besoin.

10
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 11 mai 2016, 08:06:38 »
Putain, j'arrive pas à y croire, mais j'ai réellement conservé de très vieux RP faits sur MSN à l'époque où je débutais.

Eh bah vous savez quoi? Maintenant, cette époque me manque. Quand j'étais gamin, le jeu de rôle était déjà existant (je jouais normalement celui qui devenait Serenos, en lui cherchant le rôle qui me plaisait le plus à ce moment-là), et ma belle-soeur, elle jouait ma contrepartie. Nos personnages étaient contraires, mais liés, comme nos tempéraments. Je relis mes premiers RPs, et je me rends compte à quel point je piétinais pour inventer une histoire, jusqu'à ce qu'au final, les histoires me viennent aussi naturellement qu'à l'époque où une couverture était ma cape de voyageur ou le manteau d'un Roi.

Il n'y avait jamais vraiment de script dans nos histoires sur MSN. Le plus cool, c'était de réinventer son personnage avec de nouveaux environnements. Serenos (Kamui à l'époque) a été un prince, un capitaine d'une flotte nomade, un chanteur célèbre, un seigneur vampirique, un daimyo japonais luttant contre Nobunaga Oda. Elle était une princesse, une voyageuse, une gérante d'artistes (casse-pied, en plus), une chasseuse de vampires, une des filles d'un autre Daimyo s'étant lié à la cause. Là où nos personnages se rencontraient, les épées se dégainaient, les balles volaient dans toutes les directions, les étincelles explosaient et le tout dans un tourbillon d'intrigue, d'action et de passion, certainement juvénile et sans profondeur, mais qui nous motivait à reprendre la journée suivante.

Putain ce que je regrette de ne pas y avoir consacré autant de temps ;3;

02h07

11
[Pardon, c'est un brin court]

La pauvre jeune demoiselle ne savait plus où donner de la tête. Ses sens étaient sollicités de toutes parts. Lorsque ce n’était pas les mains, habiles mais pourtant très perverses, de sa maîtresse, c’était celles des deux amantes qu’elles avaient interrompus plus tôt. Shion était excitée, une émotion qu’elle n’avait jamais pris la peine d’explorer auparavant parce que sa vie ne s’y prêtait guère. Maintenant, elle était une élève attentive, hautement réceptive aux stimulis dont elle était victime. Entre ses cuisses resserrées, elle ne pouvait le nier, commençait à couler un liquide qui ne saurait mentir sur l’état d’excitation dont elle était la malheureuse, du moins d’un point de vue objectif, victime. Les mains de Tallulah lui arrachèrent des gémissements involontaires, elle qui tentait pourtant de se taire, alors que celles de Mélinda écartait ses fesses, les pétrissait et les caressaient avec une telle expertise qu’elle n’aurait jamais cru que ses fesses puissent lui apporter un désir aussi soudain qu’inexplicable. Pourquoi se sentait-elle ainsi désireuse, avide de caresses? De plus encore? Elle ne savait même pas ce qu’elle désirait, elle savait juste que lorsqu’elle sentit le regard de sa maitresse sur sa rosette, qu’elle capta inconsciemment son envie sauvage, elle aurait étrangement désiré qu’elle agisse sur cette pulsion.

Au contraire, la maîtresse était une femme patiente, qui n’allait pas faillir à ses pulsions, car Shion n’était pas la première pucelle qu’elle manipulait entre ses mains expertes. Avant Shion, des dizaines de femmes s’étaient retrouvées cajolées et délicieusement brutalisées, en passant de la pute de luxe à la sœur assermentée d’un couvent, entre ces mains expertes, qui étaient autant celles d’une amante attentionnée que du bourreau punisseur. Elle savait certainement que plus elle ferait attendre l’adolescente, plus celle-ci se retrouverait avide d’en découvrir plus. Plus la matière lui était introduite en douceur, plus son imagination s’enflammerait, et ses désirs cachés se révèleraient d’eux-mêmes, car telles étaient les humains; des êtres faillibles, rempli de luxure et de péchés, car du plus valeureux et preux chevaliers aux mendiants, aucun n’était assez pur pour résister aux caresses et aux appels de la chair.

Shion lâcha quelques gémissements supplicateurs, presque incapable de contenir sa voix, jusqu’à ce que le sexe d’Ayumi se presse sur sa bouche, doucement, avec cette forte et pourtant si aguichante odeur.

« Vas-y, ma chérie… Prends-le en bouche, comme ça, tu n’auras pas à vouloir parler… »

Et Shion obéit. Elle obéit sans même se rendre compte qu’elle l’avait fait. Sa bouche, d’elle-même, s’était ouverte pour laisser entrer le gland chaud, qui se cala contre sa langue glacée. Shion lâcha un gémissement par les narines, ses yeux délicatement clos, alors qu’elle commençait à faire lentement entrer la verge plus profondément dans sa bouche. Oh, elle n’était pas prête à l’engorger, et à faire ce que les autres esclaves étaient capable de faire dans une simple fellation, mais juste la présence chaleureuse du sexe d’Ayumi dans sa bouche glacée démontrait qu’elle avait du potentiel. Incapable de tenir en place, ses mains s’agrippèrent aux hanches de la jeune femme. Elle remarqua alors, sous ses doigts, que la peau d’Ayumi se couvrait d’énormes frissons. Surpris, elle recula alors et remarqua que la peau du gland de la dame, au départ rouge violacé, avait viré au bleu-mauve. Shion comprit alors que la pauvre Ayumi avait eu très froid et elle retira ses lèvres de sur son sexe, mal à l’aise. Bien qu’elle n’avait pas une nette conscience de ce que pouvait représenter la perte de cet engin pour une femme comme Ayumi, elle savait que personne ne voulait perdre une part de son corps.

Comprenant que la dame ne pourrait pas rester dans sa bouche, Shion décida d'utiliser une alternative. Elle ouvrit la bouche et commenca à faire coulisser la verge d'Ayumi dans sa bouche, puis la ressortissant complètement pour qu'elle se réchauffe à l'air ambiante, recommencant à un rythme lent, pour éviter qu'elle ne se retrouve dévorée par la morsure du froid.

12
[Pardon pour le manque d'action, j'ai un peu pataugé.]

Les baisers de Tallulah commençaient lentement à gagner en efficacité sur Shion. Très bonne élève, au bout des quelques baisers qu’elles partagèrent, elle apprit comment se soumettre à un rythme, quand entrouvrir les lèvres pour signaler qu’elle désirait la langue de l’autre contre la sienne. Plus elle expérimentait le baiser, plus elle y trouvait quelque chose de très intime, de très… personnel. Lorsque Tallulah s’emparait de ses lèvres, elle se sentait vulnérable, et elle se sentait un brin envahie, tout en se sentant cajolée et rassurée par la présence de la bouche de cette femme contre la sienne. Elle comprit alors qu’elle ne pouvait pas embrasser tout le monde. Par pure curiosité, elle se demanda si elle était capable d’embrasser Ayumi ou même… sa maîtresse. Cette simple pensée fit bondir quelques fois son cœur dans sa poitrine. Malgré elle, la jeune femme ferma les yeux, pour se concentrer uniquement sur les sensations que son corps subissait. Elle sentait les doigts de l’esclave caresser sa poitrine, pétrissant la chair et ses tétons durcis.

« Ouii, tu aimes, hein… ?
- Je… je… hmm… ! »

Elle n’arrivait qu’à peine à formuler une pensée cohérente. Le plaisir lui étant encore globalement inconnu, ou alors simplement incompris, donc elle n’arrivait pas à déterminer si elle aimait ce sentiment d’être touchée ou caressée, mais les mains de Tallulah ne lui provoquaient plus de soudains besoins de la repousser et de se protéger. Au contraire; plus elle sentait les mains s’aventurer sur elle, à lui procurer cette étrange sensation qui était le plaisir, moins elle se sentait sur ses gardes. Elle aurait pu se laisser bercer par cette sensation encore un peu plus longtemps avant qu’un poids supplémentaire ne se pose sur le lit. Curieuse, Shion entrouvrit les yeux alors que les mains de sa maîtresse se posaient sur ses épaules. Un frisson sortit de nulle part parcourut le corps de la nouvelle esclave, couvrant sa peau parfaitement claire, un léger gémissement de surprise échappant à ses lèvres rosées, puis un second, plus discret, quand Mélinda posa des baisers sur sa nuque découverte. Son corps devint soudainement un peu plus mou et se blottir faiblement contre la vampire.

« Ma douce petite Shion… C’est bon, hein ? Tu aimes ce qu’on te fait ?
 -  Évidemment qu’elle aime, ses seins sont tout durs…
 - Ce n’est… tenta-t-elle de protester.

Elle aurait pu essayer d’épargner son égo, mais un simple pincement de ses tétons lui arracha un nouveau gémissement de plaisir, démontrant que Tallulah ne mentait pas. Shion était complètement soumise à ce plaisir, peu importe ce qu’elle en pensait. Tallulah savait certainement qu’elle sombrait graduellement dans un torrent de sensations, victime de son ignorance. C’était le meilleur état pour façonner une esclave sexuelle; lorsqu’elle ne savait rien faire d’autre que se soumettre aux désirs de sa maîtresse, parce que là était le plus grand plaisir de l’esclave; s’abandonner complètement aux pulsions charnelles. Shion était déjà discrète, mais ses pupilles dilatées, son souffle lent et détendu, interrompu par de courts gémissements, et sa contemplation profonde de son expérience témoignaient de son état.

 -  Comment ne pourrait-elle pas aimer ce que nous lui faisons ? »

Mélinda ne cessa pourtant pas ses baisers dans son cou, puis elle sentit une main de la dame descendre lentement dans son dos, caressant la courbe naturelle qui marquait la naissance de ses fesses, avant de sentir cette même main caresser la peau de son postérieur. Shion frémit et se sentit rougir davantage.

« Et ça, tu aimes, Shion ? Que je te caresse par ici ? Voire… Que je t’y embrasse ? »

Shion n’aurait évidemment pas su répondre. Que dire dans sa situation? La main de Mélinda était très douce sur ses fesses, elle devait bien l’admettre, quant à ouvertement dire si elle aimait cela, elle ne pouvait pas vraiment confirmer d’elle-même. Le visage framboise de la jeune esclave se détourna timidement et elle regarda Tallulah, qui lui adressa un sourire et lui fit un bref signe de la tête, avant de la tirer doucement par les poignets et l’inviter à se placer à quatre pattes devant sa maîtresse et Ayumi. Rougissante, Shion sentit le regard des trois femmes sur son postérieur et, par embarras, se cacha timidement le visage dans l’épaule.

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Les yeux de la jeune esclave trahissaient son indecision alors qu’elle regardait la verge tendue d’Ayumi devant ses yeux. Le souffle chaud de Talluhah sur sa nuque lui apportait quelque chose de réconfortant, loin de ce qu’elle avait ressenti plus tôt avec ses agresseurs. Sa frayeur enflait en elle, mais comme un souffle sur une blessure ouverte, la respiration lente, détendue, de Talluhah semblait presque adoucir sa peur et, encouragée, elle referma délicatement sa main autour du membre d’Ayumi et suivit les conseils de son éducatrice. Sous ses doigts fins, elle sentait les veines gorgées de sang de l’esclave, et une légère palpitation. Un pouls. Elle sentait le cœur de la dame battre dans la verge. Les yeux rosés de Shion clignèrent un peu et alors qu’elle commençait à faire bouger lentement sa main vers le bas, retroussant la peau du sexe, elle vit émerger de l’ouverture le gland violacé. Une odeur forte en provenait, une odeur à la fois intense et, pourtant, qui ne la rebutait pas du tout. Au contraire. À la vue du gland, elle sentit son cœur sauter un battement, et sa respiration accéléra d’un cran. Elle recula la main, hésitante, puis posa la main sur la peau lisse, chaude, collante de la tête d’un sexe masculin. Le pénis tressauta au contact de la peau froide, mais Shion le cala délicatement contre la paume de sa main, surveillant les réactions d’Ayumi.

Un peu sans s’en apercevoir, Shion se releva, à quatre pattes, pour regarder la verge de plus prêt. Elle engloba le gland de sa main, puis fit glisser ses doigts sur l’urètre, descendant lentement contre la « grosse veine », qui était en fait le canal éjaculatoire, qui passait en dessous, jusqu’à descendre les doigts à la base du sexe. Resserrant doucement les doigts autour de la garde, elle remarqua un changement dans la posture de sa seconde éducatrice; ses jambes se tendaient un peu. Ce simple mouvement lui procura un étrange sentiment de satisfaction… et même de pouvoir. Avec le sexe entre ses mains, elle avait l’impression de manipuler Ayumi, et cette simple pensée fit bouillir son imagination.

Tout en resserrant les doigts, elle remonta le long de la verge, et lorsqu’elle atteignit la couronne du gland de la jeune femme, elle aperçut une étrange goutte claire, comme de l’eau, sortir de son urètre. Encore une fois, l’étrange odeur se fit sentir par le nez fin de l’apprentie, dont le regard était maintenant fixé sur la petite gouttelette. Tout en continuant son mouvement de pompe sur la verge, elle approcha sa main libre du gland et toucha cette goutte. Le liquide était chaud, collant tout comme son gland, et lorsqu’elle éloigna son doigt, elle remarqua la formation d’un fil. Elle regarda alors son doigt, le cœur palpitant d’excitation. D’une part elle était pétrifiée d’incompréhension, mais d’une autre, sa curiosité était dévorante, et l’empêchait de penser raisonnablement. Avec lenteur, hésitante, elle approcha son doigt de sa bouche et, du bout de la langue, elle lécha la goutte qui perlait sur son doigt. C’était salé, mais ce n’était pas désagréable. En fait, elle pourrait aller jusqu’à dire qu’elle aimait bien.

Ses yeux se portèrent alors vers Talluhah. Se désintéressant un moment d’Ayumi et de son sexe, elle riva son regard rosé dans ceux de l’esclave. Elle approcha son visage du sien et, comme elle l’avait fait plus tôt, osa poser un baiser sur ses lèvres chaudes, humides, parfumées d’une saveur qu’elle n’identifiait pas, mais qui n’était pas déplaisante non plus. Sa bouche était douce, mais trahissait l’expertise de l’autre esclave, car contrairement à elle, Talluhah n’en était pas à ses premiers baisers. Les mains de Shion se posèrent alors sur les mains de l’esclave et, mue par un sentiment qu’elle ne connaissait pas encore, qui était du désir, elle les attira contre ses hanches froides. Si Shion n’était pas familière avec les changements de température, la sensation d’avoir les mains d’une autre sur elle lui semblait soudainement beaucoup moins… hostile. Non, agréable n’était pas le mot. Elle aimait que Talluhah la touche. Un bref, très court gémissement lui échappa, mais elle ne brisa néanmoins pas le baiser, le reprenant même de plus belle, sans évidemment savoir comment l’agrémenter.

L’apprentie se souvint alors de la frayeur qui l’avait saisie lorsque son éducatrice avait touché sa poitrine et voulut expérimenter d’elle-même, explorer cette frayeur. Les mains de Talluhah, guidées par celles de Shion, remontèrent lentement la peau satinée de ses hanches pour atteindre ses flancs. Sous les doigts de l’esclave se décrivirent alors des côtes, légères bosses sous la peau de la nouvelle venue, puis suivit ces os jusqu’à se retrouver sous la poitrine de la jeune femme. Des frissons se manifestèrent, en mélange d’excitation et d’anxiété, alors que l’esclave faisait gravir les mains de son éducatrice sur sa poitrine, englobant ses seins, dont les tétons étaient maintenant bien pointant, durs et même un brin douloureux. Elle pressa doucement les mains de Talluha sur sa poitrine, réajustant sa position pour gagner en hauteur, son dos arqué laissant une belle vue sur ses fesses et même, si elle regardait attentivement, sur son intimité, aux yeux de sa maîtresse et d’Ayumi.

Après quelques instants de baisers et de caresses, le regard de l'esclave se tourna vers ladite maîtresse. Soumise à autant d'émotions inconnues, étrangères et pourtant très intense, la demoiselle semblait fiévreuse, et avide de soin... et sa maîtresse était en ce moment la cible de son attention.

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Prélude / La Princesse de Meisa [Valilouvée]
« le: vendredi 25 mars 2016, 17:15:29 »
Lauriane Sombrechant, alias Shion
Âge: Décédée à 23 ans
Race: Esprit
Sexualité: Pansexuelle/Bisexuelle
Expérience: Variée

Capacités: Clairvoyance, magie incontrôlée.

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Histoire

S’il est une personne dont l’histoire vantera toujours le sacrifice, dans les livres de nos érudits et de ceux de nos rivaux, c’est celui de la Princesse Lauriane »
- Arthuros, Conseiller Royal et Premier Consul.

La Princesse Lauriane, dont le nom adoptif était Shion, était la fille unique de la puissante sorcière Mélisende et du Roi des Anciens Âges, Serenos Sombrechant de Meisa. Les histoires relatent peu de la vie de la princesse, qui n’est apparue au sein de sa famille paternelle alors qu’elle était déjà femme. Selon les historiens d’Ashnard, elle serait apparue, un beau matin, aux portes de la Villa de la Comtesse Morgane, cousine paternelle de l’empereur Mordred de l’empire Ashnardien. Selon la biographie inachevée écrite de la main du majordome Nazir, qui serait le débiteur de la sorcière, Mélisende lui a envoyé l’enfant avec un message, celui de la protéger d’elle-même et de son terrible père.

Dans le contexte historique, les êtres possédant des talents rares pour la magie étaient très convoités ou persécutés, et dans le cas de la petite princesse, les ennemis de son père voudraient s’en servir contre lui en faisant d’elle leur outil, ou simplement pour lui porter atteinte à travers les souffrances qu’elle pourrait se voir infliger. Le père lui-même était à craindre, puisque l’existence d’une princesse issue de son propre sang, qui recelait déjà un pouvoir formidable, mêlé à celui d’une sorcière d’un peuple aujourd’hui éteint réputé pour ses réussites extraordinaires dans le domaine des arts occultes était une menace même à l’équilibre des forces internationales et aussi à sa régence. Selon Nazir, Mélisende ne l’avait pas visé personnellement lorsqu’elle avait expédié son enfant hors de sa portée, puisqu’elle ne s’est jamais présentée pour la chercher pendant les seize années où il a pris en main son éducation. D’après lui, Mélisende aurait formulé un sortilège qui aurait sélectionné un groupe de gens qui lui étaient liés par un contrat magique et l’enfant, aléatoirement, lui était tombé dessus. Mélisende avait accordé énormément de faveurs au cours des années, élargissant le groupe de tuteurs potentiels dans toutes les contrées du monde connu, et récupérer Lauriane lui aurait certainement coûté de nombreuses ressources, une condition qu’elle se savait hésitante à remplir pour quelques raisons que ce soit.

Toujours est-il que Nazir, dans son journal, raconte que la princesse lui est tombée dans les bras du jour au lendemain. Elle n’était qu’un nourrisson, à peine sevrée du sein de sa mère, à l’époque. Peut-être quatre mois, ou du moins à peine plus. Pour protéger la petite, comme le voulait le remboursement de sa dette, Nazir entoura la provenance de la petite d’un mensonge. Il lui inventa une parenté avec lui-même et une esclave capturée lors d’un raid Ashnardien sur Meisa, pour lui accorder une hérédité Ashnardienne, lui évitant ainsi la position d’esclave, et un lien indirect avec son royaume natif. Assez étrangement pour une princesse issue d’une femme au teint foncé, la princesse partageait avec sa lignée paternelle une pâleur distinctive, quoi que rien n’expliquait le corps gelé de l’enfant, qui ne semblait incommodé ni par le froid ni par la chaleur.

Nazir avait gardé la princesse à ses côtés pendant quatorze années. Il lui accorda un nom, Rakrishi Shion, « fille de personne » en Ashnardien, simplifié comme Shion pour lui donner une note plus féminine. Il partagea avec elle son savoir, et son éducation portait essentiellement sur l’autonomie et l’indépendance, autant physique, intellectuelle et émotionnelle, conscient qu’il ne pourrait la garder près de lui sans éventuellement élever des soupçons. Pendant les dernières années, la petite fille qu’il avait recueillie s’était métamorphosée en une splendide jeune femme. Sa beauté était telle que les prétendants et prétendantes se massaient dans l’enceinte de la villa pour rencontrer cette petite perle des terres désolées. Si ses parents auraient été fiers de la voir aussi convoitée, sa popularité ne faisait pas l’unanimité, comme chez la Comtesse, qui voyait son mari figurer dans les rangs des soupirants de cette jeune fille, aussi hâtif que les autres qu’elle soit en âge d’être mariée ou du moins d’être vendue en concubinage. L’animosité de la Comtesse surpassait la simple jalousie; elle nourrissait de très sombres desseins pour l’avenir de la jeune Shion. La vendre en esclavage à l’empereur, par exemple, ou à un autre noble d’une contrée éloignée. Comme les esclaves ne faisaient pas long feu chez des maîtres ashnardiens, Nazir dût se résigner à choisir de lui-même à qui vendre sa protégée. De toutes les personnes qui auraient pu potentiellement l’héberger, seuls trois pouvaient la protéger de la Comtesse et de son influence; le père biologique de la princesse, Serenos, en Meisa, le Roi Tywill, à Sylvandell, qui aurait certainement profité d’avoir une dame de compagnie pour sa fille, et finalement, Mélinda Warren, une jeune Ashnardienne possédant un grand pouvoir et une grande influence à la Capitale, surpassant même l’autorité d’une Comtesse à travers ses relations et surtout des informations personnelles d’un grand nombre de clients de la haute société ashnardienne qui lui permettait d’avoir des Ducs à sa botte si elle le désirait.

Comme le temps manquait, et que son contrat lui interdisait de renvoyer la jeune femme chez son père de son plein gré, Sylvandell était une option qu’il dût abandonner. Les frais de voyage surpassant de loin ce qu’il aurait pu se permettre, et les correspondances ralenties par la distance, ne lui permettaient pas d’envisager d’expédier Shion dans ce royaume éloigné. Du jour au lendemain, il vendit la princesse à Warren pour une somme qui, pour une vierge d’une telle beauté et surtout pour une princesse, aurait insulté jusqu’aux bâtards du Roi lui-même; à peine de quoi s’offrir de nouveaux habits. Ayant été élevée à être détachée des autres, sa séparation de son père adoptif ne sembla pas choquer la princesse, qui n’eut pour lui que gratitude. Pour Nazir, ce fut, selon son journal, l’un des moments les plus déchirants de sa vie d’intendant. Il avait vu nombre de servantes et serviteurs quitter la demeure de Morgane, des gens qu’il avait éduqué lui-même en de fiers majordomes et dames de compagnie, mais jamais s’était-il senti aussi triste de voir quelqu’un partir.

Selon des lettres de Mélinda envoyés à une correspondante anonyme, Shion était arrivée sans problème à sa demeure. Peut-être était-ce son expérience en tant que maîtresse d’esclaves, mais le prix ridicule qu’elle avait versé pour l’obtention de cette petite beauté lui indiquait que Nazir tentait de se débarrasser d’elle au plus vite. L’empressement qu’il avait manifesté l’avait peut-être mise sur ses gardes, mais toujours est-il qu’elle accueillit Shion dans sa demeure.

Beaucoup d’historiens se sont penchés sur le cas de Mélinda. Une femme pourtant sans pouvoir notable, elle-même vendue en esclavage, était devenue au cours des années l’une des personnalités les plus redoutées d’Ashnard. Certains disent d’elle qu’elle était une femme assoiffée de sang, aussi cruelle qu’implacable, mais d’autres sources, plus vérifiables, la citaient comme une protectrice de ses esclaves. On dit même qu’elle cultivait précieusement la virginité de ses esclaves pour les déflorer personnellement, refusant à même ses clients les plus prestigieux le privilège de le faire. Aucune preuve notable ne disait qu’elle avait possédé la princesse, mais puisqu’il a été prouvé que celle-ci a été accordée à des nobles Ashnardiens, tels le Baron de Nàdilm et, selon certains, l’empereur Mordred lui-même, la probabilité frôle la certitude que Mélinda et la princesse ont eu, une fois ou plus, des liaisons de nature charnelles.

Certaines histoires commencent déjà à entourer la princesse. Dans la Capitale, une rumeur commence à se répandre comme quoi elle aurait prédit la mort du Baron de Nàdilm dans les semaines précédant sont assassinats, dans des détails si précis qu’une enquête fut lancée, avec la théorie qu’elle aurait participé à un complot. Encore une fois, les détails sont vagues; des rumeurs parlent de tortures, d’autres disent que Mélinda aurait refusé l’entrée de son domaine à la Garde. Mais Shion était devenue une gêne pour la noble dame, car sa présence mettait sa clientèle mal à l’aise. Ne pouvant se permettre de perdre ses revenus pour une seule esclave, elle se vit forcée de lui trouver une autre résidence. C’est alors que les rumeurs parvinrent au Roi de Meisa, Serenos. Les histoires d’une pythie aux origines incertaines, semblait-il, avait attiré son attention. Comme les pythies étaient non seulement rares mais également très puissantes dans la magie, il fit une offre monétaire très impressionnante, et surprenante pour un ennemi de l’État Ashnardien; trente milles talents d’or, une offre encore jamais offerte pour l’acquisition d’une esclave. À l’époque, on parlait d’une somme qui pouvait rivaliser avec la valeur d’une pièce d’un trésor de la famille impériale, soit à peu pères un demi-million de la monnaie actuelle. Ceci dit, la transaction ne pouvait se faire à la capitale, en raison de la nature presque illégale de cette transaction puisque Serenos était un adversaire politique et militaire de l’empereur, mais les partis se sont entendus sur le seul royaume encore libre d’Ashnard, le royaume de Sylvandell, comme lieu de la transaction. Mordred lui-même n’aurait pu s’interposer, puisque Sylvandell entrenait une relation étroite avec les Ivory comme avec la famille Impériale. Si Tywill et Mordred partageaient leur animosité pour Meisa en raison de leur alliance politique, Sylvandell restait politiquement ouvert aux échanges internationaux, tant que ceux-ci étaient faits dans le respect des lois commerciales de l’époque.

Shion passa plusieurs mois en Sylvandell pendant les pourparlers entourant son achat, et ce fut pendant ce séjour qu’elle rencontra plusieurs personnes notables de Sylvandell, peut-être même la Princesse Alice Korvander et le Roi Tywill, si on en croit le journal d’un certain Commandeur. La personnalité la plus notable serait assurément l’énigmatique mais non la moins réputée Tinuviel Lastrim, la maîtresse d’un des plus grands harems qui n’ait jamais été formé, dans lequel figurait un nombre surprenant de personnalités de renoms. Si leur relation était au départ quelque peu distante, la princesse Shion n’étant pas très ouverte de cœur et Tinuviel étant profondément agacée de son indifférence, leur rencontre fréquente finit par les rapprocher, et certains disent que la princesse devint éperdument amoureuse de l’elfe du soleil. À la fin du sixième mois, Tinuviel demanda, pour la première fois, la main d’une femme, la main de Shion, en tant qu’épouse, un processus qu’elle répètera plus tard pour certaines femmes de son harem. Malheureusement pour la dame elfe, Shion déclina sa demande en mariage. Étant une esclave liée à la maison des Warren, elle ne pouvait accepter une demande en mariage à moins d’être affranchie, et seule Mélinda possédait le pouvoir de le faire, mais avant que Tinuviel n’eut la chance de demander cette faveur à la vampire, Serenos récupéra personnellement sa fille, satisfaisant les dernières conditions nécessaire à l’acquisition d’une esclave sur le territoire Sylvandin, et Shion quitta le royaume la soirée-même, sans pouvoir dire au revoir à sa soupirante.

À partir de là, très peu de sources peuvent confirmer les rumeurs qui entourent la vie de la princesse Shion. Sa relation avec son géniteur ne semble jamais avoir été celle d’un père et de sa fille. Les histoires disent que du fait de son éducation moins noble, la princesse n’avait pas les épaules pour endosser le rôle de princesse par rapport à l’État, aussi jouissait-elle d’une plus grande liberté que ses frères et sœurs, qui avaient été formés et éduqués pour vivre dans les hautes sphères de la politique Terrane. Autre que pour son don de clairvoyance, la princesse, maintenant nommée Lauriane Sombrechant, n’avait pas été formée pour apprivoiser la totalité de son don magique, car aucun des recueils du Magista ne déclare qu’elle aurait été entrainée par un des enseignants de cette école. On dit également que, dû à sa nature d’esclave sexuelle, Shion avait un appétit sexuel développé et prenait régulièrement un amant ou une amante au sein de sa propre maisonnée ou même des visiteurs. Si la plupart a été découvert par le Roi, une bonne part est restée anonyme. Assez étonnamment, malgré sa vie sexuelle active et sans les technologies de préventions à la conception, actuelles ou contemporaines de l’époque, les histoires ne relatent d’aucun bâtard, ce qui laisse possiblement sous-entendre que la princesse de Meisa était stérile, ou du moins qu’elle n’avait jamais été capable de mener une grossesse à terme.

L’ancienne esclave est devenue la Pythie de Meisa, et selon le journal de Serenos, elle aurait la clé pour découvrir le moment exact de l’avènement d’une menace d’ampleur apocalyptique. Toujours selon Serenos, cet événement, nommé la Seconde Purge dans ses écrits, verrait l’arrivée d’un adversaire redoutable, mais également de la renaissance de la magie.

Dans les dernières années de sa vie, Shion aurait été mariée à Tinuviel, d’abord officieusement, puis officiellement avec la bénédiction de Serenos. Ce mariage aurait soulevé de grandes vagues protestataires et même des contestations officielles de la noblesse Meisaenne, Anderrane et Aranes, mais Shion ne vit jamais le jour de son divorce, en raison de sa courte vie. Même si Serenos aurait agis plus tôt, il aurait été impossible de prononcer un divorce avant la mort prématurée de Shion.

Shion fut assassinée le treizième jour du Mois des Aurores, en 1350, au jeune âge de 23 ans, dans des conditions encore aujourd’hui obscures. Sa tombe, vide, se trouve présentement sur le plus haut sommet de la Crête des Rois, aux côtés de celle de son aïeul Malek le Meisaen.

Personnalité

Shion était une femme pour le moins différente. Intelligente, certes, mais profondément détachée. Le meilleur qualificatif pour la décrire serait « taciturne ». Préférant les gestes simples aux longues conversations, Shion résume souvent ses intentions par des signes et des expressions faciales plus qu’avec les mots. Qui plus est, peut-être en raison de son éducation ou simplement parce qu’elle n’a pas appris à faire autrement, elle peut oublie aisément ses responsabilités ainsi que ses liens avec les autres, vivant dans le moment présent et songeant très peu au passé ou à l’avenir. En tant qu’ancienne esclave, sa psychologie était drastiquement différente de celles des autres femmes; du temps où elle servait Mélinda, elle a été violentée et malmenée par ses « clients » plus souvent qu’elle n’aurait pu possiblement s’en souvenir, et pourtant, elle se rétablissait de ses blessures psychologiques en une durée très courte, sans réhabilitation ou encadrement. Elle ne craint pas d’être battue, violée ou humiliée, et même la menace d’une arme ne la laisse que passablement surprise, voire indifférente, comme si la perspective de sa propre mortalité lui échappait, ou sa certitude que son heure n’était pas encore arrivée. La seule chose qui semblait susceptible de la faire réagir ou de la mettre hors d’elle était la magie. Elle abhorrait la magie, mais seulement lorsqu’elle en était le sujet; elle refusait d’être soignée par des méthodes magiques et s’opposait farouchement à toute tentative de fouiller magiquement son esprit. Ses barrières mentales étaient telles que même Serenos, pourtant un pratiquant expert de l’interrogation mentale par télépathie, ne pouvait les franchir.

L’indifférence qu’elle pouvait avoir par rapport à elle-même ne l’empêchait pas d’être sincèrement concernée par les gens qu’elle chérissait, comme Tinuviel, Mélinda, et même sa fratrie. Elle avait, par exemple, caché son futur à Tinuviel pour lui épargner des souffrances superflues, et elle avait passé de nombreuses soirées avec sa maîtresse pour s’occuper d’elle de façon plus émotionnelle que sexuelle. Ses frères et ses sœurs l’ayant rapidement acceptés parmi eux, elle les avait tous considérés comme sa famille à peine eut-elle posé le pied en Meisa. Cependant, cet affection n’avait jamais habité son cœur à l’endroit de Serenos. Injustement ou pas, elle considérait Serenos comme son geôlier, et le responsable de ses malheurs. Peut-être croyait-elle que sa vie aurait été plus simple si Serenos ne l’avait pas engendrée, qu’elle aurait été heureuse en tant que simple femme du peuple, ou peut-être l’accusait-elle d’être la raison pour laquelle elle était elle-même habitée d’un pouvoir qu’elle n’avait jamais désiré. Malgré cette haine, elle savait que ses sentiments n’étaient pas mutuels, et donc, elle s’acquittait de ses devoirs de princesse au mieux de ses capacités et celui de pythie, étudiant de vieilles prophéties et même celles qui lui venaient avec assiduité.

Shion était également d’une maladresse maladive. Combiné avec son grave manque d’attention, il n’est pas rare de la voir trébucher dans ses propres pieds, ou foncer dans les gens, ou renverser des choses, voire même les échapper simplement après avoir été surprise. N’importe quelle situation suffisait à la priver de sa prestance. Par exemple, il suffisait à Mélinda d’apparaitre dans les environs pour la faire virer rose, ou à Tinuviel de la frôler pour qu’elle se sente immédiatement embarrassée. Les contacts physiques et émotionnels n’ont pas un effet de longue durée, mais dans le moment présent, elle les vit intensément. Et de courte durée, car dès l’instant où le sujet de son embarras disparait de sa vue, c’est comme si cette chose n’avait jamais existé… ou alors l’avait-elle oublié.

Il est intéressant de mentionner que Shion a un très large appétit, et la dent sucrée. Il n’est pas rare qu’elle passe la journée entière à manger. Certains diraient que la magie la draine, ce qui explique son besoin de calories, mais la plupart croit simplement qu’avec sa vie  « sportive », il était normal qu’elle cherche à se remplir la panse.

Physique

Shion était la digne fille de Mélisende en ce qui attrait à sa beauté. Si elle n’a hérité d’elle que des traits vaguement familiers, les lettres de Mélinda et de Nazir la décrivait, dans sa jeunesse, comme d’une adorable jeune femme. Petite de taille, à peine un mètre et demi, elle aurait ce charme étrange. Elle n’était pas exceptionnellement dotée, elle dégageait simplement cette pureté, comme si son esprit n’avait jamais été souillé par le désir charnel ou la convoitise. Sa simplicité était telle que même dans ses accoutrements les moins flamboyants, elle était remarquée comme un petit soleil, ce petit soleil que toutes les personnes finissaient un jour par vouloir teinter de sa couleur, sans jamais y parvenir. Elle n’avait jamais été grasse, mais dans ses années d’esclaves, elle avait un galbe charmant de bonne santé.

En avançant dans le temps, Shion a depuis son adolescence grandit, à atteindre le mètre soixante. Ses traits, très ressemblants à ceux de sa mère, étaient d’une incroyable finesse. Un nez fin, des yeux gris comme sa chevelure, des pommettes soulignant adorablement sa bouche rose, elle était tout ce qu’un Roi pouvait espérer d’une princesse. À en compter le nombre de lettres de demandes en mariage et d’introductions, Shion semblait être convoitée par de nombreux nobles, autant Meisaens qu’Ashnardien ou même de Nexus, mais puisque ces lettres restaient sans réponse, peut-être que le Roi Serenos ne prévoyait pas marier sa fille, ou simplement aucun des prétendants n’était d’une assez bonne réputation, ne possédait assez de pouvoir et d’influence pour lui faire considérer l’offre.

Shion est née avec une étrange condition; sa peau, autant interne qu’externe, est froide. Parfois, ses partenaires auraient eu besoin d’un temps pour s’habituer à son contact, et seuls les plus tolérants pouvaient partager sa couche et son contact pendant la nuit.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 25 mars 2016, 05:56:40 »
Après trois heures, je me suis surpris à avoir presque terminé la refonte de Shion, adaptée à l'histoire de Serenos étou étou *_*

Putain, j'ai rarement écris aussi vite avec une inspiration modérée, j'suis trop fier.

00h58

Bonne nuit, les koupains.

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