Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Vittorio Vulcano

Pages: [1] 2 3 ... 18
1
Prélude / Re : Myrella - Le Bijou d’un Royaume [Finie]
« le: vendredi 19 avril 2024, 22:24:16 »
La bienvenue !  ;)

2
One Shot / Re : La fraîcheur dans le regard. [PV]
« le: lundi 15 avril 2024, 23:21:46 »
Attentif, Vittorio observait chaque fait, chaque geste, chaque mouvement de la magnifique femelle indigène qu’il tenait délicatement par la main, comme un trophée emblématique de son safari colonial. Avec ses apparats de jeune mariée, ses joues virant au rouge carmin et sa démarche chaloupée, elle lui fit l’effet d’une pintade toute enamourée. Cette fraîcheur dans son regard sombre, cette capacité à s’émouvoir de quelques beaux tableaux et à se laisser surprendre par des marques d’attention élémentaires, cela procurait au Titanide une certaine satisfaction. Toutefois, si cela ne le surprenait nullement car il savait combien la condition féminine était pitoyable parmi les Awiyok, peuple auquel Shaya appartenait, il fut beaucoup plus étonné par la réplique - assez saugrenue - de cette dernière au sujet de ses qualités et du motif de sa présence ici. Tout cela ressemblait à de la modestie protocolaire, à cette curieuse image d’Epinal de l’ignorante fraîchement émoulue de sa tribu isolée, à laquelle il ne voulut accorder aucun crédit. Disons le franchement.

Tandis qu’elle lui offrait sa croupe généreuse, dans une posture plus que suggestive voire carrément sexuelle, le bellâtre, jugeant cette opportunité de sceller une nouvelle complicité charnelle trop belle pour être ignorée, osa l’enlacer de ses bras souples et toniques afin de lui offrir une étreinte chaleureuse. Sans la moindre honte, il caresse, avec d’immenses renforts de sensualité et de délicatesse, son joli ventre ferme, sans oser toucher sa poitrine merveilleuse. Elle était alors comme captive de sa force, de sa poigne désarmante. À son oreille, il prononça ces paroles agrémentées de quelques espérances mielleuses  : “Tu es si curieuse, ma petite colombe. Tu me plais. Nous parlons la même langue car j’ai voulu apprendre la tienne. Je t’ai accordé cet honneur car un songe m’avait prédit ta venue dans notre temple. Je suis un Demi-Dieu et mes visions se prophétisent toujours… Tu restes, effectivement, pour l’heure, une simple jeune femme, mais ton potentiel demeure en jachère. Pour me servir dignement, tu dois d’abord apprendre, apprendre à tenir ton rôle, honorer la mémoire des divinités de ton peuple, former d’autres prêtresses par la suite… En retour, tu seras protégée, aimée, respectée. Qu’as-tu appris dans ta tribu ? D’ailleurs, je voudrais que tu me brosses un portrait de cette dernière.”

Puis, il la libérait de son emprise avant de se rapprocher d’une petite table taillée dans le tronc d’un orme desséché sur lequel furent disposés deux pichets en adobe roussi contenant une belle rasade de café noir ou de thé mentholé. Elle était ravissante, polie et curieuse. Vittorio jeta sur les courbes voluptueuses de la princesse indigène une œillade presque contemplative, constatant l’absence apparente de sous-vêtements afin de dissimuler sa nudité. Là encore, cela ne le surprenait pas vraiment ; il avait, après tout, appris par le biais d’un rapport de la Compagnie Coloniale de Sémurie qu’il existait, plus au sud, un peuple de femmes allant et venant nues pour le reste de leurs vies bercées par la quiétude des jungles et des langues de sable. “Approche, ma princesse. Je te veux à mes côtés. Préfères-tu le café ou le thé ?” Alors qu’il s’apprêtait à remplir son calice frappé d’un émeraude scintillant, il envisagea de lui proposer un bon crû issu des vignes dorées du Domaine des Acres carmins, un vin sombre comme le crépuscule iazzaronien, épicé comme les bordées pimentées de la lointaine Zakkaresh, mais il s’y refusa. Cela serait malséant en présence d’une jeune femme de sa condition, surtout à l’aurore de leur première rencontre. “Je t’emmènerai ensuite dans tes nouveaux appartements. Tu logeras dans mon palais.” C’est-à-dire l’imposante pyramide dans laquelle ils se trouvaient tous les deux, imposante par son envergure, surprenante par la forme de son architecture hybride.

3
One Shot / Re : La fraîcheur dans le regard. [PV]
« le: lundi 15 avril 2024, 00:32:03 »
Bien que Vittorio s’amusa de la tendre et douce répartie de son insigne invitée, il fut mécontent de constater qu’elle semblait faite prisonnière. En aucune manière, je dis bien “en aucune manière”, il voulut qu’elle soit traitée comme une vulgaire bagnarde, contrainte à river les yeux sur le sol dans cette posture de servilité. Le Néréide n’eut guère le besoin de prononcer un mot ; le regard qu’il promena sur les membres de la garde rapprochée n’était pas amène du tout, et les trois pages quittèrent vite les lieux en bon ordre.

Seul demeurait l’automate mentionné ci-dessus, servant des volontés de son Seigneur titanide. “Tu dois être Shaya ; enchanté de te connaître, ne crains plus rien, jeune vierge”, souffla-t-il, emmitouflant la belle indigène de son parfum de cèdre, mâtiné d’iode marine, véritable association des saveurs atrocement violente, entêtant pour ses sens. Tout en prêtant l’oreille à sa voix, il la regardait alors, ou plutôt il la fixait de ses prunelles mordorées, rutilantes comme ces rivières aurifères qui pulsent à travers les artères de ce sous-continent. “J’espère que personne ne t’a blessée lors de ton évasion ; tu dois être impeccable, saine de corps et d'esprit, intact. Si l’on t’a meurtri lors de ton trajet, donne moi les noms des responsables. Je ne veux pas d'incompétents parmi mes soldats.” Il voulait prendre la juste mesure de sa beauté, sa parure emplumée, ses courbes exceptionnelles, sa timidité fardée d’ingénuité, striée de crainte face à l’inconnu avec un grand i. Tenue en objet de curiosité, il ne voulait surtout pas qu’elle se sente rabaissée car notre bellâtre, à mi-chemin entre l’Homme et la Divinité, ne souhaitait clairement pas flétrir, encore moins salir, celle qui lui confiait sa loyauté. Il s’empara soudain de son petit menton, y joignant son pouce et son index, afin qu’elle puisse lire, dans ses yeux, toute sa détermination. “Tu es celle dont moi, Vittorio Vulcano, Gouverneur de la Reggia de Chesaltan, a besoin. Les imbéciles de ta tribu n’ont jamais pu concevoir ton potentiel et préféré faire de toi la vulgaire esclave d'un mari vieux, gras et laid. Avec moi, la donne change. J’aspire à te doter d’un rang associé à de nouvelles responsabilités ; aussi, tu revendiqueras la chaire de Haute Prêtresse lorsque ta formation sera achevée.”  Ainsi parla le Titanide qui prophétisait un avenir glorieux pour cette charmante jouvencelle à la magnifique peau d’ébène. La prosodie du Demi-Divin était tranchante, vibrante comme un trait de foudre zébrant les canopées alentour lors des orages tropicaux, mais elle n'était nullement menaçante.

Puis voici qu’il lâche un soupir, de soulagement bien évidemment, tandis que sa main droite - sa main de sabre et de pistole - dévoilait ses doigts fins et graciles. Cette main noua une étreinte langoureuse avec celle de Shaya, celle-ci put alors ressentir toute la chaleur inouïe que produisait constamment le Néréide, son immense énergie vitale, inhumaine, qui menaçait d’exploser en toutes circonstances, d’irriguer la chair de la mortelle. Une sensation de profonde plénitude immergea les sens de la donzelle ; chaque marche qu’elle gravissait sur cet immense escalier en présence de son supérieur naturel lui procurait quelque extrait d'une prestigieuse vision prémonitoire ; un nouvel avenir s’offrait à ses yeux, un avenir doré faisant la part belle à la dévotion, au culte dont elle serait la garante, une liesse permanente dans une débauche de joie profonde. Une volupté de tous les instants. Le bellâtre se mordit les lèvres, tandis qu’il menait la belle dans son antre royal, menant à un couloir marbreux, d’un incarnat vif et frais, tapissé de beaux tableaux classicistes mettant les quatre saisons à l’honneur : l’Automne lascif, l’hiver chaleureux, le printemps sensuel et l’été volcanique… “À propos du roi et de la loi, c'était, en passant, juste une expression pour te signifier que tu prends un nouveau départ à bord de mon navire, tout simplement.” sussura-t-il en la gratifiant d'un simple clin d'oeil. Demi-Dieu ou non, il restait un jeune homme dans toute sa splendeur potache, précisons le.

Voici un projet très ambitieux, qui consistait à faire de cette belle anonyme originaire d’un obscur trou de verdure lointain une hiérarque de première importance dans le maillage bureaucratique de l’administration coloniale. C’était totalement surréaliste et impensable, voire foldingue, tanceraient les langues serpentines, mais cette perspective amusait énormément notre Néréide. La promotion de l’ascension sociale était essentielle pour tisser des liens de fidélité parmi les futures élites indigènes, au surplus.

4
Très joli style d'écriture !
Allez, bienvenue à toi !  :-*

5
Le coin du chalant / Re : [Fermé] [3/3] Finito
« le: dimanche 14 avril 2024, 11:40:49 »
Chalant officiellement fermé.  ;)

6
One Shot / Les derniers remords avant l'oubli. [PV : Blair]
« le: dimanche 14 avril 2024, 11:37:20 »
Les derniers remords avant l'oubli




La Cité des Fleurs avait condamné son impétueux arriviste à l’exil, loin de sa généreuse enceinte bordée de végétaux chatoyants. Impitoyable, elle l’avait jeté dans les bras de l’ostracisme, la vocation de ceux et celles qui troublent la paix civile par leur ambition dévorante. Aux yeux du Néréide, armé de toute sa philosophie stoïcienne, cette sentence lourde ressemblait, finalement, à une épreuve, un moyen de mettre sa détermination au défi, de sortir des sentiers battus pour retrouver sa place originelle : le pinacle.  Assurément, ce n’était pas la modestie qui l’étouffait. Malgré son échec cinglant, quoique ce dernier contenait les ferments de la sagesse, il caressait toujours l’espoir d’espérer de nouvelles et grandioses espérances.

À cette fin, il devait réunir de nouveaux alliés. Rare étaient ces derniers. Qui voudrait s’associer de nouveau avec le grand-bandit financier qu’il était devenu ? Personne. Sauf une seule. Une lointaine connaissance versée dans les arts sombres, si l’on devait se fier aux ragots académiques, systématiquement reléguée parmi les infréquentables voire les parias de l’institution scolaire. Cette personne avait un nom : Blair. Entre elle et lui, c’était comme la lune et le soleil ; ils étaient si différents qu’ils n’avaient jamais trouvé de moment opportun pour interagir en dehors des conversations mondaines, même lors des réunions – ou lors des travaux dirigés. Cependant, Vittorio pouvait se prévaloir d’une chose : il s’était totalement contrefiché des racontars mesquins autour de cette magicienne, puisqu’il abominait les harcèlements collectifs et la douce connerie des lycéens. Il était de bon aloi d’envisager une réhabilitation de Blair. Contrairement à la plupart de ses vieilles connaissances aussi hypocrites que lâches, elle avait, répondu à cet appel et démontré une certaine forme de loyauté. C’était un point positif et si elle se montrait efficace, elle recevrait un salaire mirobolant et une partie de ses savoirs dans la discipline qu’elle souhaitait approfondir… À condition, toutefois, qu’il retrouve ses avoirs gelés dans sa demeure, là-bas, dans la cité intra-muros. Sans cela, il lui serait difficile de la récompenser, puisqu’il était, pour l’heure, là, dans l’immédiat, un parfait va-nu-pieds.

Pour fixer les conditions de leur future collaboration fructueuse, il avait choisi comme cadre de rencontre l’Arbre de l’Unidor, édifice végétal fort de ses vingt mètres de hauteur et de sa réputation de divinité réincarnée dont l’autel recevait les offrandes des dernières populations chamanistes du coin, et un moment précis de la journée : le crépuscule. Tous ces détails ne procédaient évidemment pas du fruit du hasard.

Ainsi, Vittorio attendit sa camarade d’école, assis sur une longue chaise bâtie à partir de la chair délicate du chêne blanc, face à une table circulaire taillée dans une branche de Saule pleureur, aux teintes savoureusement citronnées. Pour la damoiselle, un joli fauteuil à bascule, qu’il ouvragea grâce à l’heureuse contribution d’un puissant bubinga.

7
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 14 avril 2024, 10:35:56 »
10.35

Roh, la crâneuse là.  ::)

8
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: dimanche 14 avril 2024, 10:35:14 »
Dix.
Allez, j'offre mon corps, mais je m'arme de mes armes.

9
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: samedi 13 avril 2024, 21:20:02 »
Un joli met comme Tenshi se savoure lentement, avec un bon crû, un bon rouge.

Et de 5 !

10
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: samedi 13 avril 2024, 10:54:30 »
À moi donc !

Et de un.

11
One Shot / La fraîcheur dans le regard. [PV]
« le: samedi 13 avril 2024, 01:34:39 »
La fraîcheur dans le regard


Les Bourgeons de la Civilisation, aussi connus sous l’expression idiomatique iazzaronienne « bósgoli de la civiltà », est un programme de colonisation impérial censé faire du sous-continent awiyokien la nouvelle chasse-gardée de l’Empire. À cette fin, l’Empire de la Glorieuse Sémurie n’hésite pas à mettre systématiquement les territoires conquis par l’astuce rouée ou la violence du glaive en coupe réglée.

Dans ce contexte, étape phare de sa fabuleuse aventure, émerge Vittorio Vulcano. Notre beau Sire à la toison dorée en quête de l’éternelle opportunité, à l’affût du fameux « kairos » qu’il pourchasse à l’envi pour le meilleur et pour le pire, cette fois-ci, ne se situe pas vraiment au cœur de l’action (pour cette fois-ci exclusivement !). À son grand désarroi. La formule faisait florès : il se rêvait conquérant ; il se réveille aujourd’hui tête pensante de cette armature bureaucratique ennuyante, un système logistique administrant les ressources nécessaires à l’alimentation de la machine coloniale, bien à l’abri derrière les tables opératoires. Toutefois, il sut tirer un bon parti des circonstances. Les avantages de cette situation, pour notre Demi-Dieu intégré à la vie civile, furent les suivants : il avait acquis la maîtrise de son temps libre pour poursuivre ses arcanolâtries privées, gagné des sommes d’argent exorbitantes et obtenu une première expérience en tant que gouverneur de la Reggia de la Chesaltan, unité administrative d’une superficie égale à 5 455 leghe ou 16 216 miglia, ce qui représentait ~ 30 000 m² et abritait une population indigène égale à 8 000 000 d’habitants, dont l’essor démographique était facilité par le souci du Sire Vittorio de construire de nouvelles infrastructures sanitaires et de fixer un nouveau cadre fiscal plus favorable à la production agricole et surtout un nouveau système cadastral inspiré de ce qui se faisait de mieux dans notre lointain Vieux-Monde. Mais faisons fi de ces considérations purement administratives et urbanistes, allons droit au but.

La construction de Chalquénésia picturée ci-dessus, nouvelle capitale flambant neuve de la Reggia de la Chesaltan, mobilisait le recrutement d’une caste de dignitaires issus de l’ancien régime indigène awiyok, peu importe leur souche – humaine ou elfique, capables de faire office de fonctionnaires dévoués, compétents et soumis. À cet égard, la mise en œuvre de la stratégie d’embauche du Néréide nécessitait des voies détournées ; c’est ainsi qu’il entreprit l’extradition d’une prestigieuse princesse indigène, chassée de sa tribu d’origine car elle fuyait un mariage inique avec un cacique local sans doute lâche et gras, en planifiant et son évasion et son transfert de l’autre côté de la frontière, loin des sacrifices humains. La rencontre était fixée au sommet du Palais de Lazara, somptueux édifice synthétisant l’architecture awiyok et la quintessence de l’art barocco iazzaronien. Le cynique Vittorio se dressait au pinacle de cette pyramide toisant la femelle indigène ; lorsqu’il l’aperçut enfin, marchant d’un pas timide, presque craintif, escortée par cet automate, un sourire affubla la bouche lippue du blanc colonisateur qui prononça les mots suivants dans la langue de la belle inconnue. « Beauté, je te prie d’approcher. Voici ta nouvelle demeure. Je t’offre un nouveau roi et une nouvelle loi. » Et muni de cette assurance indéfectible, il descendit les marches de l’immense escalier, avant de saisir cette magnifique créature à la sublime carnation chocolatée par sa main.

12
Le coin du chalant / Erratum.
« le: samedi 13 avril 2024, 01:31:57 »
Erratum.

13
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 12 avril 2024, 14:12:15 »
Oui, moi. Tu iras nourrir mes Léviathans.

Et de un

14
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 12 avril 2024, 13:16:54 »
Sept ?

15
Blabla / Re : Suite des Mots en Folie
« le: vendredi 12 avril 2024, 12:23:08 »
Dicton -> Parole

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