Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Shizuko Aki

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Le coin du chalant / Quelques notes sur un piano - Shizuko
« le: mercredi 13 avril 2022, 22:54:06 »
Bienvenue sur ces quelques lignes !

N’étant pas des plus rapides à écrire, je chercherais deux rps au maximum pour ma pianiste quelque peu esseulée.
Actuellement, Shizuko doit pouvoir se balader n’importe où dans Seikusu et ses environs, mais pas davantage. J’aimerais ne lui faire réellement découvrir les failles qu’une fois un peu installée, ou au moins au cours d’un rp.

Les "pnjs" importants qui l’entourent, de très loin comme de près, sont peu nombreux :
Un père totalement inconnu, coup d’un soir de sa mère, violoniste toujours en déplacement.
Un manager qui sert de temps en temps de nounou.
Un (ex-)mari avec qui elle n’a vécu que quelques mois, chacun plus ou moins de son côté et qu’elle n’a pas revu depuis des années. Normalement, ils sont divorcés. Ou pas, s’il n’a pas encore signé les papiers.

Ils sont totalement utilisables, de toutes les manières qui peuvent vous inspirer. On peut aussi les "transformer en liens avec votre personnage", si ça colle à votre background.

Niveau hentai, mes limites de joueuse me forcent à refuser les rps avec les habituels termes finissant par -philie (scato, uro, zoo, etc). Je n’ai rien contre la violence par contre, tant qu’elle ne tourne pas au gore.
L’artiste étant sinon hetero, les relations uniquement avec des dames risquent de me causer quelques soucis de cohérence que je souhaiterais éviter.

Des rps sans finir tous nus m’intéressent de même toujours, pour peu que Shizuko puisse être utile pour faire avancer l’histoire de vos persos/vous permettre de tester certaines choses.
Si des envies de trames (même folles) vous viennent donc, n’hésitez pas à me contacter.

Merci de m’avoir lue !  :-*

2
Prélude / Re : Shizuko - Jouer de ses doigts [Vanéalidée !]
« le: mercredi 13 avril 2022, 15:32:52 »
Merci encore, et pour l’accueil et pour la validation !
Au plaisir donc de jouer avec vous. :-*

3
Prélude / Re : Shizuko - Jouer de ses doigts [Anéa]
« le: mercredi 13 avril 2022, 00:33:15 »
Merci beaucoup pour votre accueil ! Plus qu’à vous ennuyer pour vous piquer des rps à venir, alors. ;)

4
Prélude / Shizuko - Jouer de ses doigts [Vanéalidée !]
« le: mardi 12 avril 2022, 23:59:52 »
Identité : Shizuko Aki
Age : 26
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Hétérosexuelle

Physique et caractère :

Son petit mètre soixante-cinq la force à souvent un peu lever ses yeux gris, pour voir ses interlocuteurs lorsqu’elle décide de leur porter attention. En temps normal, Shizuko est cependant généralement trop ailleurs, sans doute dans ses partitions.

Elle sourit difficilement à autrui, la créature au corps davantage en lignes qu’en courbes. Les relations sociales ne sont pas son fort. Déjà parce qu’elle ne sait pas mentir en face à face (un rien dans son comportement la trahit alors), ou est difficilement capable de reprendre sa parole quand elle la donne, ensuite parce qu’elle ne trouve pas d’intérêt à rester des heures à pipeletter quand il y a bien mieux à faire. Et puis les gens ne l’intéressent pas, souvent, s’ils n’ont rien à lui apprendre de lié à son art préféré.
La mode n’est pas davantage son truc, quand bien même un ange gardien veille sur elle à ce sujet-ci, et vérifie qu’elle soit toujours bien habillée pour ses auditions, ses cours, ou ses spectacles. Les managers, c’est décidément toujours utile. Le sien l’est d’autant plus, puisqu’il parvient miraculeusement parfois à la faire lâcher son piano pour mieux le retrouver ensuite, ou lui rappelle les petites choses qu’elle oublie.

Sa longue chevelure trop claire cascade et lui tombe jusqu’aux fesses, sauf lorsqu’elle la relève et la maintient en lourd chignon grâce à une baguette de table, ou des stylos. Elle voudrait souvent la couper court, mais se retient grâce à un seul souvenir ; celui de sa grand-mère la coiffant.

Ayant toujours vécu entourée d’adultes prenant des décisions pour elle, puis de d’autres personnes se chargeant de régler pour sa personne bien des soucis, il est clair que Shizuko a jusque là toujours vécu dans une petite cage dorée qui lui convient très bien. Elle vit dans un presque rêve, collée serrée à son amour premier : le piano.
Le contenu de ses journées, contrairement à ses nuits, est d’ailleurs réglé tel un papier à musique. Rien ou presque ne doit l’empêcher de pratiquer d’une manière ou d’une autre. Ses habitudes lui sont importantes et l’inconnu, sauf vis-à-vis de son instrument, ou dans le cas précis que nous verrons ensuite, l’effraie assez. Ce n’est pas qu’elle n’est pas curieuse, mais qu’il lui est dur de se défaire de ses propres complexes, ou de ce qui fait son quotidien depuis tant d’années. Elle n’ira donc par exemple sans doute jamais de son propre chef s’affaler sur un canapé pour découvrir le plaisir de se perdre dans un film ou un autre.

Cependant, depuis six mois, la demi-japonaise a réussi à ajouter à son arc une corde en plus. Un petit secret qui n’appartient qu’à elle, redécouvert en poussant la porte d’un club caché, un soir où, fébrile, elle avait été mise à sa propre porte par son manager. Au milieu de masques et de jouets, après un verre d’alcool bien serré, dans des mains inconnues, l’artiste s’est complètement laissée aller. Et s’est aperçue, les jours suivants, combien cela lui avait fait du bien, de côtoyer autrui ainsi, sans parler.
Depuis, une fois la lune levée, Shizuko y retourne de manière hebdomadaire et n’hésite pas à y tester ce qu’on lui propose. Le temps, ses goûts et son métier lui ont déjà permis de déterminer certaines de ses limites : les femmes ne l’attirent pas du tout, et rien ne doit la marquer de façon permanente, ou arriver à ses mains. Pour le moment du moins, tous ses partenaires ont respecté ses trois souhaits.



Histoire :

D’après sa mère, son père n’était qu’un coup d’un soir, disparu au matin sans téléphone pour le joindre. Elle, jeune violoniste à l’orchestre national, n’avait guère eu coeur à chercher cet amant sans nom, rencontré dans un pays étranger, et ne parlant pas un mot de japonais.
Elle avait trop de travail pour ce faire, autant que pour penser à aller avorter, lorsqu’elle s’était aperçue que son ventre s’arrondissait. Alors, elle l’avait gardé, espérant peut-être que le bébé disparaîtrait tout seul. Et Shizuko avait failli naître sur scène, un beau soir d’hiver.

Très vite, désireuse de ne pas perdre sa place, la maman débordée avait confié l’éducation de sa fille à sa propre mère. La mamie l’avait prise sous son aile avec amour, les six premières années, jusqu’à ce que sa propre santé la força à renvoyer sa petite enfant dans les jupons de sa génitrice.
Embêtée, l’artiste bien installée avait alors trimballé son marmouset de ville en ville, de pays en pays, laissant la gamine seule dans des chambres d’hôtel chaque fois qu’elle devait jouer en public. Mal à l’aise dans son rôle de mère, elle traitait sinon la gosse paumée comme on s’occupe d’un collègue difficile ; avec une fermeté excédée.

Inscrite à des cours à distance, traînant par contre dans les loges ou le fond de la salle lors des répétitions, Shizuko grandit donc encore, entourée cette fois d’adultes tous trop occupés, valorisant davantage les résultats que l’effort. Ce fut un an après son arrivée qu’elle s'intéressa au piano pour une raison on ne peut plus enfantine, lors d’une pause des musiciens. Son joueur soliste était beau et rieur, ne pouvait-il être son papa caché ?
Voyant là l’occasion d’occuper à long terme la gamine, sa génitrice encouragea bien vite cet intérêt. Et, bientôt, rajouta à ses cours normaux des leçons de solfège particulières, sous l’insistance de son collègue assez attendri.

Si Shizuko découvrit bien assez tôt que son père n’était pas lui, elle colla d’autant plus le pianiste, quand il n’était pas occupé. Sa maman partageait enfin avec elle une activité, grâce à ses doigts de fée. Ainsi débuta-t-elle donc un apprentissage acharné, dans le but premier de continuer à retenir l’attention de sa parente distante. Elle, qui n’adorait pas vraiment la musique puisqu’elle lui enlevait sa mère, finit tout de même par l’apprécier, puis par tout bonnement l’aimer.

Quand, à quinze ans, elle fut remise seule dans un avion en partance pour Seikusu, ce fut un déchirement. Mamie était de nouveau d’attaque pour prendre soin de sa petite fille, on la renvoyait donc dans ses jupons, pour qu’elle n’embête plus personne et qu’elle puisse mieux étudier.
L’enfant garda malgré tout la plupart des habitudes qu’elle avait pris auprès de sa plus proche parente, comme de s’entraîner des heures sur l’instrument qu’elle avait choisi, confiant aux touches son mal être et ses difficultés. Mamie fit de son côté de son mieux pour l’aider à s’adapter, mais elle était vieille et ne pouvait pas tout gérer.

Grâce aux dons mensuels de la violoniste, aucune des deux femmes ne manquait en tout cas de rien, ou presque. On put même offrir à la petite un nouveau professeur particulier de musique. Tout allait bien, sauf qu’il y aurait bien eu tout de même besoin d’un dictionnaire, pour Shizuko.
Envoyée pour la première fois physiquement à l’école, l’adolescente studieuse n’y comprenait pas grand chose. Oh, elle n’avait aucun souci avec les cours en eux-mêmes, mais bien davantage avec les autres élèves. Que sa seule véritable passion fut le piano limitait assez vite les interactions possibles. Et l’adolescente concentrée se retrouva facilement esseulée, au milieu d’autres de son âge qu’elle aurait tout de même bien voulu comprendre au moins un peu.

Les ans passèrent. Mamie et sa tendresse permirent à Shizuko de vivre plutôt heureuse, en plus de son piano. La jeune femme enchaîna sur un cursus universitaire de musique, commença en parallèle ses premières auditions professionnelles. Ses vingt-et-un ans vinrent bien trop vite. Avec eux, une pression nouvelle : sa chère grand-mère rêvait maintenant de la voir mariée.
Incapable de lui dire non quand son aïeule réussit à la prendre par les sentiments, quoique pas du tout interessée, la cadette se laissa traîner à deux ou trois rendez-vous arrangés très en avance, afin de ne pas trop chambouler son emploi du temps. Dans son esprit, c’était là une perte de temps.

Mais voilà, le destin est taquin parfois. Et, cinq mois plus tard, dans l’intimité, craignant pour la santé de sa mamie qui s’épuisait, Shizuko passa bel et bien la bague au doigt à un inconnu. L’homme, rencontré tout au plus quatre fois, avait eu l’heur d’accepter le marché qu’elle lui avait dévoilé.
Prévenu qu’elle n’aurait guère de temps pour eux d’eux, qu’elle ne désirait pas d’enfant et continuerait ses études, son mari s’était vu offrir de faire lui aussi sa vie de son côté. Elle avait tout de même fait une entorse à ses habitudes et lui avait proposé de vivre ensemble, tant qu’ils seraient tous deux en ville. Les apparences étaient importantes ; c’était après tout pour rassurer sa grand-mère qu’elle fomentait cette union. Il fallait donc donner l’impression d’un couple, au moins ici.

Moins d’un an après, Shizuko partait cependant sans son époux en Amérique, autant pour continuer ses études là-bas que parce qu’elle y avait trouvé un poste de pianiste accompagnante.
Si son mari lui avait bien fait découvrir de nouvelles petites choses, comme des nuits sous la couette enlacés, cela n’avait pas suffi à la retenir. Et ne la fit pas non plus revenir.

Il fallut attendre qu’elle ait vingt-cinq ans, pour la percevoir repasser les portes de l’aéroport de la ville. Mamie était morte depuis deux mois. Shizuko n’avait pas même pu faire le déplacement pour ses obsèques et s’en voulait terriblement. À l’annonce du décès de la femme qui l’avait la plus aimée, l’artiste s’était en effet enfermée davantage dans son art, avait fui misérablement.
Son manager, pour répondre aussi aux appels désespérés du notaire qui voulait régler la succession, avait fait des pieds et des mains pour lui dégoter alors un emploi sur place. Le piano, comme d’habitude, avait à son tour poussé Shizuko à accepter. Elle végétait un peu, dans son travail actuel, avait l’impression de ne plus progresser.

Embauchée comme intervenante extérieure à l’université, avec la promesse de son manager de lui dégoter mille et une auditions pour un poste de soliste, Shizuko revint donc à Seikusu, le coeur toujours en morceaux. Il ne fut pas question de reprendre la vie maritale, ou de reloger dans la maison de mamie qui lui revenait. Outre qu’elle ne s’en sentait pas capable, la pianiste avait repris de bien mauvaises habitudes à force de vivre seule à l’étranger.
Elle ne prévint même pas son époux qu’elle revenait. Mais après tout, leur mariage n’avait plus de sens depuis bien longtemps ; le seul regard pour lequel elle l’avait accepté s’était depuis à jamais fermé.

Trois mois plus tard, suite à une discussion avec son manager et par l’intermédiaire du notaire, elle demanda le divorce, puis oublia tout ça. Elle ne se préoccupa guère de savoir si oui ou non son mari signa de son côté les papiers : pour elle, leurs promesses de mariage étaient maintenant caduques. Par culpabilité peut-être, ou pour s’en débarrasser, elle lui offrit au passage la maison où elle avait poussé adolescente et s’acheta l’appartement qu’elle louait jusque-là.

Maintenant bien installée dans son train-train quotidien, seule comme tout le temps ou presque, Shizuko s’est aperçue qu’enseigner lui plait assez. Au contact d’élèves férus de musique aussi, la pianiste redécouvre certaines choses, en apprend tout autant.
Bien entendu, elle n’en fera jamais son rôle premier, elle qui voudrait trouver des sons parfaits sous ses longs doigts, mais elle se sent plutôt bien. Même quand son manager la houspille. Son deuil de mamie est sinon terminé.



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