Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Alaia

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Alaia

Pages: [1]
1
Les contrées du Chaos / Re : Vous serez bienvenus chez moi | Gauvin, Alaia
« le: vendredi 17 septembre 2021, 15:55:30 »
De pays en pays, de village en village, par cette troupe itinérante, leur chef réalise son rêve : voyager à travers le monde, découvrir l’inexploré. Répondant au nom de Pellès, il a abandonné son passé, son identité pour ne devenir qu’un simple vagabond, garant des artistes sous sa protection. Par ses soins, il a rassemblé ce cortège hétéroclite aux origines variées.

La prochaine destination qu’il choisit est la Buccolie, charmant pays dont les éloges n’ont cessé de venir chatouiller ses oreilles ; il a ainsi développé un intérêt certain pour cette région. Et alors que les chaleurs insoutenables de l’été s'évanouissent pour laisser s’épanouir un automne plus doux, le vieillard y observe l’occasion parfaite pour entreprendre ce fameux périple, longtemps repoussé.

D’un trait grossier, sur une carte approximative, il a tracé un itinéraire pour découvrir le pays, sans, cependant, passer par la capitale. Les hameaux et villages privilégiés, par faute de temps.
Leur tournée prendrait fin quelques jours avant l’hiver, afin de s’échapper du territoire enclavé avant d’y être bloqué.
 
• • •

Arrivés au dernier village au beau milieu de la matinée, les artistes s'installent sur la modeste place centrale. Boueuse d’une nuit pluvieuse, dotée d’un puits et entourée de sobres maisonnées. Les préparatifs sont lancés. A l’arrivée des paysans, revenant des champs pour une brève pause méritée, Pellès s’avance sur la place. Il dénote parmi les cul-terreux, par une apparence soignée - ses cheveux liliaux sont tirés en arrière, divisés en tresse, sa barbe est taillée avec précision et ses vêtements ne marquent d’usure - et sa voix rocailleuse porte, attire attention et annonce le début du divertissement.

« Messieurs, Mesdames, curieux enfants, je vous prie d’apprécier notre spectacle et d'accueillir en premier lieu l’envoûtante selkie, Alaia ! »

La rousse entre sur scène. Les tissus légers qui habillent son corps virevoltent à ses pas ; les bijoux à ses pieds nus résonnent en harmonie avec la douce mélodie, jouée par le ménestrel. En retrait, le fier nain, aux traits mesquins et à la pilosité indomptable, prend le devant de la scène, une fois la danseuse retirée. Il ravit les habitants de quelques épopées chevaleresques, chantées avec entrain.

En dernier, viendront les cracheurs de feu : Naha et Rav. Étrangers venus de lointaines terres désertiques, d’une tribu guerrière inconnue et aujourd’hui disparue, ils impressionnent et effrayent les simples Hommes, par leur maîtrise des flammes.
A la fin du spectacle, quand tous sont retournés à leur travail ou se remplir l’estomac, les enfants restent. Collant l’étrangère pour obtenir quelques démonstrations supplémentaires alors que les autres s’attèlent à préparer leur départ. Chacun possède sa tâche : quand certains rangent la caravane, l’assistante de Pellès, le dernier membre de la troupe, Eryn s’occupe de négocier des provisions, afin de garantir les repas à venir.

« Alaia, tu prendras les rennes en première.  »

Si la créature n’a la meilleure conduite, on lui reconnaît un talent indéniable : celui de mener à bien les chevaux, sans les planter dans un ravin. Comme d’autres. Pour les bonnes routes, jusqu’au col, elle assurera cette prise en charge pour que le chef reposé d’une satisfaisante sieste puisse prendre sa suite.
Les derniers préparatifs concluent ; ils reprennent leur route.

• • •

Depuis presque deux heures, Alaia suit le chemin vers le col. Accompagnée d’Eryn, un silence glacial s’est installé entre les deux femmes ; l’une ne désire parler, l’autre est incapable de lancer la discussion, intimidée par sa compagnonne de voyage. A leur opposé, à l'arrière, sont installés Naha et Norm, le petit homme, les plus bavards du groupe, l’éclat de leur hilarité et de leur gaieté est audible à des kilomètres. De bruyants individus qui ne semblent déranger le vieillard endormi et Rav, à l’intérieur.

Alors qu’ils avancent à bonne allure, avec bonne espoir de quitter le pays, une ombre masculine vient les arrêter au loin, les prévenir de l’avortement prématuré de leurs plans : le col est fermé. Les deux juments ralentissent sous l’impulsion donnée par la selkie.
Agacée, l’information peine à être avalée, ses conséquences ne sont encore mesurées. A bonne distance, la caravane est arrêtée, mise légèrement sur le côté pour ne gêner une possible circulation.

La rousse descend alors.

« Pourquoi on s’arrête ? Gueule Naha, à l’arrière, visiblement contrariée. »

Ignorée, Eryn reprend la parole.

« Ce n’était pas prévu. Essaye de te renseigner sur le pays, de trouver où on pourrait s’arrêter. »

Elle acquiesce, d’un signe de tête. Les autres sont laissés derrière pour la défense de la caravane, au besoin. Peut-être n’est-ce qu’une entourloupe, visant à les séparer de leur bien et piller leur maigre richesse ? Dans cette optique, Alaia décide d’aller seule à l’encontre du chevalier.

Pied nu, aux habits légers, la selkie n’a pris la peine de mieux se vêtir après sa prestation. Elle fait désormais face à l’inconnu.

« Si vous utilisez un subterfuge aussi ridicule pour nous voler, je me dois de vous prévenir que nos biens n’ont que très peu de valeurs. Vous perdez votre temps. »

La méfiance anime son regard noisette.
Mais elle n’omet la possibilité que ses paroles soient censées. Après tout, des chutes de neige plus précoces qu’à l’accoutumée sont une possibilité envisageable.
Un soupir dépasse ses lèvres ; elle appréhende déjà l’enfer de rester bloquée plusieurs mois dans un même pays.

« Cependant si vous avez juste, savez-vous où nous pouvons trouver l’hospitalité ? Même une nuit. Nous ne connaissons que peu le pays, c’est pour ainsi dire la première fois que nous en foulons ces terres. Nous avons malheureusement besoin de revoir l'entièreté de notre itinéraire. »

Alaia s’efforce de se montrer amicale, puisant dans l’exemple d’Eryn. Mais un certain malaise demeure toujours face aux inconnus. Bloquée en Buccolie pour les mois à venir, elle aura tout le temps nécessaire pour abandonner sa méfiance.

2
Le coin du chalant / Re : Une selkie enquête de vengeance.
« le: mercredi 15 septembre 2021, 22:29:39 »
J'étais persuadée d'avoir répondu mais je suis vraiment un boulet.  :(

Je finis de lire rapidement l'annexe (désolé, je suis vraiment lente quand il s'agit de compléments de lecture) et je t'envoie rapidement un MP pour conclure les détails.  :-*

3
Le coin du chalant / Re : Une selkie enquête de vengeance.
« le: mardi 14 septembre 2021, 11:55:11 »
Salut !

Tout d'abord, désolé du temps de réponse. J'ai eu un w-e chargé et une coupure internet.  :(

J'ai presque fini de lire la longue annexe mais je peux déjà te dire que j'adore l'idée et les nombreuses possibilités qu'elle offre.  :D

4
Le coin du chalant / Une selkie enquête de vengeance.
« le: vendredi 10 septembre 2021, 21:04:54 »
Chalant d'Alaia

En résumé ;

Selkie à la peau détruite, elle est condamnée à errer. Son désir de vengeance anime sa seule volonté de vivre ; elle n’aspire qu’à cette douce finalité qui apaisera les tourments de son âme.

Danseuse de rue, appartenant aujourd’hui à une troupe ambulante, il sera aisé de la rencontrer un peu partout.

Sa voix (plus précisément son chant) et sa danse peuvent envoûter les esprits plus fragiles. Avec un peu de volonté, il est possible d'y résister ; une légère attirance pour Alaia demeure cependant.

Trames ;

Sur Terra :

1 — [Dans le passé][Trame renouvelable] Après que sa peau a été volée pour la première fois, celle-ci s’est échappée des mains de l’humain. Pendant plusieurs années, elle est passée de main en main. Si Alaia a pu retrouver sa trace quelques fois, elle s’est ainsi confronté à plusieurs propriétaires aux différents désirs. Pour une nuit ou plus, il vous est possible de devenir son propriétaire.
1.2 — [Variante unique] Pour une vague raison, vous vous êtes attiré les foudres d’Alaia. Mais alors que son plan se mettait à exécution… La peau parvenait en votre possession pendant une durée limitée.

2 — [Trame renouvelable] Prestation privée. Vous avez réussi à la convaincre (elle ou le chef de la troupe) de se produire pour vous. Qu’elle devienne l’attraction phare de festivités organisées par vos soins ou qu’elle vous offre un spectacle dans un cadre intime.

3 — [Trame renouvelable] Vous possédez des informations sur l’homme qui a détruit sa peau. Mais, rien n’est gratuit en ce bas monde, Alaia devra trouver un moyen de vous payer ou de vous rendre service, afin de les obtenir.

4 — [Trame unique] De retour sur Terra, après un voyage mouvementé et indésiré sur Terre, vous trouverez la selkie, fatiguée et lasse au coin d’une rue de Nexus. Visiblement désemparée par cette expérience traumatisante.

5 — [Trame renouvelable] Si sa peau a été détruite, Alaia possède toujours une très grande affinité avec les milieux aquatiques. Il n’est pas rare de la croiser au bord d’un lac ou sur une plage, se baignant ou chantant sa mélancolie.

Sur Terre :

6 — [Trame unique] Arrivée accidentellement, perdue dans cet autre monde inconnu, méfiante et à la rue, serez-vous une âme charitable ou son pire cauchemar ?

— Toutes les trames sont disponibles à des personnages féminins comme masculins ou autres.
— N'hésitez surtout pas à me proposer vos idées, si vous en avez d'autres ! Ou juste à MP pour qu'on y réfléchisse ensemble.

RP ;

Aucun à l'heure actuelle.

— Disponible pour de nouveaux RPs : trois places disponibles.

Autres ;

— Double-compte : June Williams.
— J'écris Alaia à la troisième personne du singulier avec un rythme d'une réponse par semaine, au strict minimum. (J'essaye, en général, de répondre sous 48H).
— Je n'ai aucune exigence, en ce qui concerne mes partenaires. Seulement, par choix purement personnel, je ne désire RP qu'avec des personnages âgés de plus de 18 ans. De même, en one-shot, mes personnages suivront cette règle. (Le chiffre est purement symbolique, je vous l'accorde mais c'est une préférence ! Comme certains choisiront de RP avec des personnages masculins, uniquement.  :D )

5
Prélude / Re : La selkie condamnée à vivre sur la terre. [Vanéalidée !]
« le: vendredi 10 septembre 2021, 20:45:47 »
Merci !  :D

6
Prélude / Re : La selkie condamnée à vivre sur la terre. [Anéa]
« le: vendredi 10 septembre 2021, 18:31:17 »
Elle a vraiment beaucoup de courage pour les gérer. J'admire ! Mais deux, ça me va. Après, j'aurais du mal à assurer des réponses rapides.  :(

7
Prélude / Re : La selkie condamnée à vivre sur la terre. [Anéa]
« le: vendredi 10 septembre 2021, 16:55:13 »
Merci !

Koya > Oui, ça a été rapide :(

Damien > Je veux bien que tu m'en dises plus.

Lied > J'apprendrais la leçon ! De plus écouter les kiwis.

Mais je me suis laissée tenter uniquement car June est strictement incompatible avec Terra. C'était dommage de laisser autant de possibilités inexplorées :(


8
Prélude / La selkie condamnée à vivre sur la terre. [Vanéalidée !]
« le: vendredi 10 septembre 2021, 16:04:51 »
Identité :   Alaia

Âge : Plus ou moins une centaine d'années.

Sexe : Féminin

Race : Selkie (créature)

Sexualité : Pansexuelle


Physique : Au visage angélique, à la grâce divine, Alaia envoûte les âmes fragiles de sa démarche dansante. A la jeune beauté, les années ne semblent marquer sa peau délicate. Haute d’un mètre soixante-dix, elle possède un corps élancé, des formes sinueuses auxquelles un véritable soin est apporté.

Sa crinière écarlate tombe en cascade sur ses minces épaules. Des boucles indomptables qui habillent son dos, effleurent son fessier. Elles virevoltent au vent mais peuvent être ramenées en un leste chignon, au besoin.

Quelques mèches, plus courtes, encadrent son visage ovale. Il n’exprime que peu d’émotion, si ce n’est la froideur et la solitude d’Alaia. Ses pupilles noisettes reflètent son terne ennui, la lassitude de son âme. Son nez rebondi surplombe ses pulpeuses lèvres.

Ses étroites épaules descendent sur sa modeste poitrine. Sa taille fine, ses jambes longues. Elle sait mettre son corps en valeur par des tissus transparents, proche du corps ou encore des décolletés affriolants. Attirer le regard est la base même de sa profession.

Qu’importe la saison, Alaia revêt presque toujours de légères robes ou de voiles limpides. Ornée de milles bijoux, elle ne peut s’en défaire. Oreilles, cou, doigts, poignets et chevilles, ils prennent place et la parent d’un fausse richesse.. Leurs clinquements irréguliers accompagnent chacun de ses pas.
Hors de ses prestations, la selkie porte toujours un poignard à la cuisse ; il est la manifestation de sa méfiance, le garant de sa sécurité.

La seule ombre au tableau, gêne et honte de la rousse sont les longues et fines cicatrices qui courent de l’arrière de ses cuisses à son intérieur. Trait linéaire, témoignage des maltraitances subies dans son passé, elles s’imposent tel un indésirable souvenir à cette souffrance inoubliable.


Caractère : Avec les années, face à son destin tragique, le cœur de la selkie s’est endurci. Peu d’émotions se marquent sur son doux visage. Au point que certains, parfois, se demandent si elle sait encore sourire. Une froideur assumée, une méfiance exacerbée, qui la préservent des autres et de nouvelles mésaventures. Son regard s’illumine en de rares occasions d’une flamme nouvelle, trop souvent vengeresse. Sa voix semble parfois dévoiler une discrète joie, face à ses nouveaux compagnons de voyage. Ce sont des signes presque invisibles, que peu remarquent.

Son comportement s’oppose presque à celui de sa vie antérieure, auprès de ses consœurs. Une véritable joie de vivre, un sourire rayonnant, elle était appréciée pour son optimisme. Or, il s’est évanoui avec l’espoir de les retrouver, laissant place à une rancœur destructrice. La vengeance est devenue sa raison de vivre. Obsédée par cette dernière, elle tente de se donner tous les moyens à sa disposition pour l’atteindre. Il lui arrive parfois de renoncer à sa fierté, pour assouvir ses desseins. Elle ne se concentre que sur cet objectif final, sans penser à l’après.

Aujourd'hui encore, Alaia n'a véritablement de place. Et la solitude est souvent son meilleur allié ; elle se recroqueville ainsi, au calme, dans la nostalgie de ses souvenirs. Le calme apaise ses tourments.


Histoire : Dans les terres sauvages de Terra, dans les abysses insondés d’une mer, elles vivaient heureuses. A l’abri du danger et des conflits terrestres, personne n’osait descendre dans les abîmes obscurs qui étaient devenues leurs foyers. Pourtant, à chaque pleine lune, comme appelée par une voix inconnue, la tribu de selkies retrouvaient la surface. Elles offraient à leur déesse, chant et danse jusqu’à l’aube où seul l’épuisement de leur corps demeurait.

Non loin, un village humain de pêcheurs s’élevait. Aucun contact n’avait eu lieu entre les deux civilisations. Cependant, elles n’étaient inconnues l’une de l’autre. Les créatures les évitaient comme la peste. Et parmi les habitants, un étrange conte se transmettait, une histoire pour endormir les enfants.

La nuit tombait, les fées dansaient. Un homme, un jour, décida de se cacher. Séduit par ses femmes irrésistibles, il tenta de les approcher en vain. L’aube venu, elles avaient disparu.

Il revint chaque jour, à l’heure du crépuscule. La chance lui sourit ; un soir, l’une d’entre elles apparut. Cachant une étrange peau, elle partit explorer les environs. Il s’empara de l’objet magique et elle fut contrainte de lui obéir.

Ils se marièrent et eurent de nombreux enfants. Jusqu’à ce qu’elle retrouve sa peau et disparaisse à jamais.


Personne n’y croyait. Personne n’avait pu les revoir depuis des siècles.

Pourtant, un garçon fût charmé par ce conte. Toute son enfance, jusqu’à son adolescence, il tenta de retrouver leur trace, en vain. Jusqu’à ce jour. Une nuit ordinaire, où le sommeil se fit absent, il décida de se balader sur la plage. Devenu fier adulte, dont la croyance aux contes avait péri, aucun espoir ne le traversait alors. Pourtant, il la vit.

Une fée, comme ils aimaient les appeler.

La femme--phoque sortait alors de l’eau. Dans l’élan de courage et de curiosité, Alaia désirait visiter ce monde qu’on leur interdisait. Sans se douter une seconde, du danger qui rôda près d’elle et des conséquences qu’il aurait. Car l’homme ne se priva pas et dès qu’il aperçut la cachette, il s’empara de la peau.

Ses rêves d’enfants s’exaucèrent.
C’est ce qu’il crut.

Car la séduisante créature à la crinière de feu était loin d’être la plus docile. Au cours de leur vie partagée, si ses ordres furent exécutés, jamais l’homme n’obtint son cœur comme dans le conte. Déception, colère, amour à sens unique se mélangèrent dans un cocktail explosif. La violence fut de mise, marquant à jamais le corps d’Alaia.

Puis, il vieillit.
Elle, non.

Et sa mémoire défaillante causa sa perte, à son tour. Lors d’un raid sur le village, l’objet magique disparut et l’envoûtement avec. Dans les flammes ravageuses, qui détruisaient alors les habitations primaires, un couteau se planta dans le cœur du vieillard. Il périt de la main, de cette femme qui aima mais ne réussit jamais à conquérir.

La selkie parcourra les contrées à la recherche de sa peau. Cette dernière disparut longtemps, changea quelques fois de main et permit parfois à quelques hommes et femmes de prendre la main sur la créature aquatique.

Sept ans après l’assassinat du pêcheur, que l’espoir se perdit, son destin tragique engendré par l’avidité de cet homme se scella à jamais sous ses yeux. La peau fut détruite. Son dernier possesseur se ravit de la souffrance de la selkie, de ses larmes qui dévalèrent ses joues et de cette âme qui se brisa entre ses doigts.

De la cruauté. Juste de la cruauté. Ce désir absolu de voir l’autre souffrir.

Avant que la rousse ne s’en remette, l’homme disparut dans la nuit. Ce soir-là, elle jura que de ses mains, il connaîtrait une lente et douloureuse mort.

Mais pour le retrouver, des moyens étaient nécessaires. Pauvre, à la rue, coupée à jamais de sa tribu, peu d’option s’offrait à la selkie. Et devenue danseuse de rue, par dépit, elle finit par attirer, pour la première fois, un regard bienveillant. Séduit par sa prestation, le vieil homme, gérant d’une troupe d'artistes ambulants, lui tendit la main. En désespoir de cause, Alaia accepta, non sans réserve.

Désormais, à ses côtés, elle parcourt le monde de Terra, cherche sa place et le moyen d’assouvir sa vengeance.


Autre : Par sa nature de selkie, Alaia possède une voix et une danse envoûtantes. Les plus faibles esprits sont aisément charmés à cette vue. Cependant, avec un peu de volonté, il est très facile de se défaire du charme. Une attirance subsistera tout de même, plus ou moins discrète.

Sa peau a été détruite ; elle est dans l’incapacité de se transformer de nouveau et retourner auprès des siens. Elle possède cependant toujours une certaine affinité avec l’eau et les milieux aquatiques.


Comment avez-vous connu le forum ? Deuxième compte.

Pages: [1]