Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Eirin Suzuki

Pages: [1] 2
1
Prélude / Re : Elona, coeur d'archère bestiale
« le: dimanche 10 février 2019, 23:36:36 »
Bienvenue.  :3

2
Prélude / Re : Lycéenne spirituelle [Valicidée !]
« le: lundi 04 février 2019, 09:19:12 »
Oh, un autre esprit désincarné !

Rebienvenue !  o/

3
Même passablement bourrée, Eirin est beaucoup de choses, mais certainement pas une idiote. Elle sait pertinemment que l'inconnue lui ment, prendre quelqu'un dans ses bras pour le réchauffer, soit, mais l'embrasser n'a absolument aucun intérêt. Frotter les mains est bien plus efficace, étant donné que le sang qui y passe retourne directement au cœur, réchauffant ainsi le corps entier. Elle a vu un documentaire à la télé sur un appareil de ce genre utilisé par l'armée américaine, pour aider les soldats à supporter les fortes chaleurs du désert en refroidissant leurs mains. De plus, elle n'a jamais demandé pourquoi elle l'avait fait, elle a juste demandé si elle l'avait fait. Son empressement à se justifier est donc suspect, un simple oui aurait parfaitement convenu à Eirin. D'un autre côté, cette Gabriel ne semble pas chercher à profiter d'elle, elle aurait pu aller largement plus loin sans craindre de réaction. On dirait plutôt qu'elle a cédé à une de ses pulsions sans réfléchir … Ou bien, peut être qu'Eirin n'est pas la seule à posséder des pouvoirs étranges ? Après tout, elle se sent étrangement bien par rapport à tout à l'heure. Devrait-elle aborder le sujet ? Non, trop tôt.

Leur baiser fut passionné, intense, exactement comme Eirin s'imaginait le faire avec sa grande-sœur. En sachant que la jeune-fille aux cheveux bleus l'a déjà embrassé, elle n'a pas pu résister à l'envie de tester. Certes l'alcool a aidé, mais c'est surtout ses envies latentes qui ont poussé l'adolescente a embrasser l'ange. Ne pas être repoussée, les gestes tendres de Gabriel, ses attentions, tout cela conforte la voyageuse astrale dans son choix. Elle aimerait en avoir plus, même si ni le lieu, ni la situation ne s'y prêtent. Alors qu'elle rompt le baiser pour rependre son souffle, l'ange lui demande si c'est vraiment ce qu'elle souhaite, craignant que l'alcool ne parle à sa place. Eirin ne peut s'empêcher de sourire, le menton posé sur l'épaule de sa sauveuse, appréciant sa douce et chaude étreinte. Elle aurait pu rester comme ça pendant des heures, bien qu'elle ne le fera pas, pas ici. Après quelques secondes de blanc, l'adolescente répond en glissant ses doigts dans les cheveux de Gabriel, susurrant d'une voix douce :

« Certaine oui. »

Pas besoin d'en dire plus, parfois la simplicité est la meilleure chose qui soit. Malgré la fin du baiser, l'ange la garda dans ses bras, frottant son dos, pressant ses seins contre les siens. Eirin de son côté caresse les cheveux bleus de la jeune-fille, son autre main posée sur sa nuque. Ses lèvres sont à quelques millimètres de son cou, son souffle chaud effleurant sa peau. Les joues rosies par l'excitation, elle meurt d'envie d'aller plus loin. C'est la première fois qu'elle rencontre une fille ouverte à ce genre de choses, en plus d'être mignonne, douce et prévenante.

Puis, brusque retour à des sujets plus terre-à-terre, alors que l'adolescente était à deux doigts de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de l'ange. Un endroit où dormir ? C'est vrai ça … Où va-t-elle dormir ? Elle n'est plus sous forme d'esprit, elle doit de nouveau dormir, manger, se laver, des choses qu'elle n'avait plus besoin de faire depuis plusieurs jours. Cette expérience lui avait presque fait oublier tout cela. Elle ne peut pas retourner chez ses vrais parents dans ce corps et elle n'a aucune idée de l'endroit où dort habituellement celle qu'elle possède actuellement. Elle est en quelque sorte devenue sdf du jour au lendemain. Maintenant qu'elle y pense, c'est une situation compliquée, que va-t-elle faire ?

« Non, je ne sais pas où j'habite. »

Répondit-elle sincèrement, se rendant compte après coup que sa façon de le dire était bizarre. Elle aurait dû dire qu'elle ne savait plus, plutôt qu'elle ne savait pas. Qui ne sait pas où il habite ? L'excuse de l'amnésie ne marchera pas si Gabriel a bien fait attention à ses mots. Elle va probablement croire qu'Eirin lui ment, alors qu'au contraire elle dit la vérité telle qu'elle est, elle ne sait effectivement pas où elle est censée habiter avec ce corps là. Comment pourrait elle trouver la maison de la suicidaire ? Elle n'avait aucun papier sur elle, aucune indication, elle avait probablement tout jeté avant sa tentative de suicide. De plus, sa maison pourrait être un endroit dangereux si elle était désespérée au point de vouloir en finir … Aurait-elle envie d'emmener Gabriel là-bas même si elle savait où aller ? Eirin a bien conscience que sa situation complique la tâche à Gabriel, mais elle n'y peut rien. Elle peut seulement proposer la solution la plus simple qui lui vient à l'esprit :

« Est-ce que tu peux m'aider à trouver l'endroit le plus proche d'ici où on peut trouver de l'alcool ? J'avais forcément de l'argent pour acheter la bouteille, j'ai dû me débarrasser de mes affaires quelque part en chemin ! »

Un sac à dos, une sacoche, un portable, n'importe quoi, en réalité elle n'a aucune idée de ce qu'elle cherche. A-t-elle d'autres solutions ? Aucune à sa connaissance. Elle pourrait aussi essayer d'aller dans un lycée pour voir si quelqu'un la reconnaît, mais chaque chose en son temps.

4
Centre-ville de Seikusu / Re : Initiation particulière. [PV Eirin Suzuki]
« le: jeudi 24 janvier 2019, 18:30:10 »
Au moins, son hôte a l'air ouvert à l'idée que quelque chose ressemblant de près ou de loin à une âme ou un esprit puisse exister. Toutefois, entre y croire et être prêt à le croire si on tombe dessus pour de vrai, il y a un petit chemin supplémentaire à faire. Il part ensuite chercher une photo de lui petit, un enfant méconnaissable comparé à l'adulte qu'elle a en face d'elle. Beaucoup moins assuré, plus faible, elle pense commencer à comprendre. Les explications de Dahmer l'aident aussi à mieux cerner la personne derrière l'artiste. Ainsi, son lui actuel est le reflet de son ambition, vraisemblablement une ambition de détruire une certaine hypocrisie. Sa seconde explication concernant sa vision des choses au sujet de Dieu et des hommes qui le servent va plus loin dans ce sens. Plutôt ironique que quelqu'un détestant les apparences fasse autant d'efforts pour changer la sienne. Instinctivement, Eirin comprend que quelque chose ne va pas dans le discours du chanteur. Cependant, elle décide de le laisser aller jusqu'au bout de son raisonnement. C'est alors qu'il lui pose sa question à nouveau. N'a-t-elle pas déjà répondu ? Visiblement, il attendait une réponse plus personnelle, soit, autant jouer franc jeu dans ce cas.

« Dis Whitney ? Si je te disais que ce corps n'est pas le miens, tu me croirais ? »

Elle regarde Dahmer droit dans les yeux, avec un air tout à fait sérieux. Elle veut lui montrer que ce n'est pas une plaisanterie ou une façon de parler. Histoire d'être sûre d'être bien comprise, elle en rajoute une couche :

« J'aurais beaucoup de mal à être en phase avec ce corps, parce que ce n'est pas le miens. Je ne suis dedans que depuis quelques semaines. Je n'ai pas compris comment, mais j'ai été expulsée de mon vrai corps et j'ai flotté dans le vide pendant plusieurs jours. Puis j'ai touché cette fille et j'ai été aspirée à l'intérieur. Depuis, je suis comme ça. Je ne sais pas comment quitter ce corps ou comment réintégrer le miens. »

L'adolescente est bien consciente qu'attendre de Dahmer qu'il y croit sans preuves est beaucoup demander. Néanmoins, elle n'a fait que dire la stricte vérité. Finalement, elle se dit que quitte à raconter la vérité, autant tout dire :

« J'ai trouvé, une sorte de grimoire dans le grenier, chez mes parents, un vieux livre vert. Quand je l'ai touché, un collier est apparu et dès que je l'ai passé à mon cou, j'ai été tirée hors de mon corps. »

Voilà, elle l'a enfin dit à quelqu'un, ce qu'il lui est arrivé. Cela ne lui apporte pas de solution, mais elle se sent un peu mieux après en avoir parlé. Elle porte désormais toute son attention sur la réponse du rockeur, curieuse de voir ce qu'il va répondre à cela. Avant de le laisser dire, elle rajoute une dernière chose :

« J'ai une hypothèse, toutes les pages du grimoire étaient blanches avant que je les touche. Seules deux se sont affichées, un message de ma mère à mon attention, disant que le livre me revient et la page d'où est sorti le collier. Ensuite, le grimoire n'interagissait plus avec moi. S'il vient vraiment de ma mère à mon attention, ça ne peut pas être quelque chose de dangereux. Et comme il m'est destiné, soit je l'ai utilisé trop tôt, soit je dois remplir une condition pour pouvoir débloquer la suite. Un peu comme dans un jeu … Ce collier n'est peut être qu'une étape en somme. »

Finalement, elle se tait, laissant Dahmer intégrer toutes les informations qu'elle vient de lui fournir.

5
Allongée dans la rue, dans le noir et le froid, son frêle corps affaibli par l'alcool tente de se purger. Pourtant, les mécanismes naturels d'élimination des toxines sont complètement dépassés par l'ampleur de sa monumentale cuite. Son teint livide et sa peau glacée ne sont que deux indicateurs de plus de son état critique. Elle tremble de froid, essayant désespérément de se réchauffer, en vain. Autant dire que sans assistance, Eirin risque fort de redevenir un esprit très vite et que l'autre fille risque de réussir son suicide finalement. Une issue fâcheuse pour elles deux. Eirin retrouve ses esprits seule, elle est toujours dans le corps de la lycéenne ivre, mais consciente. Un état étrange, elle est incapable de bouger, sent le froid l'envahir, son nouveau corps trembler. Son esprit semble pouvoir fonctionner sans corps à présent, au ralenti. Oui, elle ressent une intense fatigue, comme si quelque chose pompait toute son énergie. Comme si son esprit tentait instinctivement de sauver son corps d'emprunt en tentant de le réchauffer.

Tout à coup, elle sent des lèvres contre les siennes. Quelqu'un est en train de l'embrasser sur la bouche ? C'est la première fois qu'elle le fait … Dans ces circonstances en plus … Pourtant, le baiser est étrangement agréable et doux. Elle cherche à ouvrir les yeux pour voir qui est là, en vain, son nouveau corps ne répond pas. Le baiser se fait plus intense, une chaleur agréable l'envahit et elle se sent mieux, beaucoup mieux. Petit à petit elle émerge, sortant de son coma. Jusqu'à ce qu'elle ressente la même force la tirant vers l'avant que quand elle est entrée dans le corps de la lycéenne. Avait-t-elle commencé à sortir de son corps pendant son inconscience ?

Elle ouvre les yeux, tousse, crache et reprend des couleurs. Assise, elle sent une main sur son ventre, l'autre dans son dos et un de ces maux de crâne. On lui demande si elle va bien, elle ouvre sa bouche pour répondre, mais ne fait que tousser davantage. Après quelques secondes à cracher ses poumons, l'adolescente arrive à répondre :

« D'habitude ça va mieux que ça … Ma tête … »

Essayant de reprendre pleinement ses esprits, elle se recroqueville, plongeant son visage dans les paumes de ses mains. Dans cette position, elle soupire longuement, avant d'enfin porter son attention sur l'origine de la voix et probablement aussi du baiser. Eirin n'a pas compris. A-t-elle essayé de lui faire du bouche-à-bouche ? Ou bien est-ce l'imagination de la lycéenne qui lui joue des tours ? Car, elle sent bien une sorte de chaleur et de plaisir résiduel, sans être tout à fait sûre d'elle. En levant les yeux, elle voit une jeune-fille, vraisemblablement inquiète pour elle. Ce qu'elle peut comprendre vu son état. Émane d'elle un mélange d’inquiétude sincère et de douceur qui est tout à fait le bienvenu. L'adolescente s'adresse à nouveau à l'inconnue :

« Oui, je crois, ça va aller. »

Eirin commence à se lever, amorçant le geste en poussant sur sa main. Un vertige brutal met fin à ses espoirs et la force à se rasseoir sagement. Il semblerait qu'elle soit coincée là pour l'instant, au moins la compagnie est agréable.

« Ok, j'ai menti. Ça va pas du tout ... »

En retard et dans le désordre, la sensation du baiser lui revient en tête. Elle peut presque sentir ses joues rosir, alors qu'elle à tout simplement envie de demander franchement à l'inconnue ce qu'elle a fait. Cependant, avant de poser des questions, une présentation est de rigueur :

« Je m'appelle Eirin et toi ? Je crois que tu m'as embrassé quand je dormais ? J'aimerai être sûre que je n'ai pas rêvé. »

Une question tout à fait sincère, il n'y à pas le moindre reproche dans le ton de sa voix. Il y a surtout de la curiosité, de la confusion et de l'envie. Si cette sensation était bien réelle, elle aimerait recommencer. Sans y faire attention, elle s'essuie la bouche, comme pour se préparer à réitérer l'expérience. Elle laisse le temps à sa sauveuse de lui répondre, puis la désinhibition aidant, elle passe ses bras autour de son cou. Elle n'a absolument aucune idée de ce qu'elle est en train de faire, elle a juste envie de chaleur et de douceur. Avant même de le réaliser, ses lèvres sont à quelques centimètres des siennes. Eirin franchit la distance qui reste en plaquant sa bouche contre celle de Gabriel. C'est son premier baiser volontaire, un peu gauche, mais elle y met tout son cœur.

6
Centre-ville de Seikusu / Re : Initiation particulière. [PV Eirin Suzuki]
« le: lundi 21 janvier 2019, 17:40:51 »
Tendant les mains pour attraper le verre, Eirin adresse un sourire au rockeur en lui disant poliment :

« Merci ! »

Tout en écoutant la réponse, la jeune-fille croque dans la tranche de citron, fermant brièvement les yeux sous le coup de l'acidité. Elle prend ensuite la paille en bouche, passant alors à quelque chose de plus doux et agréable. De temps à autre, la lycéenne fait une pause pour réfléchir à ce que lui explique Dahmer. Une réponse bien longue par rapport à ses habitudes, probablement un sujet qui le touche ou qui l’intéresse, tant mieux. Tout ce qu'il dit au sujet du suicide suit une logique tout à fait compréhensible, il n'y a pas de contradictions, signe d'un avis intelligemment construit. Il lui explique notamment que sauver une personne juste pour satisfaire son ego n'en fait pas une bonne action pour autant. Que violer le souhait de quelqu'un d'en finir sous-entend qu'on accepte de prendre la responsabilité de son bonheur futur. Malheureusement, même si cette petite conversation est intéressante, le cas d'Eirin est différent, elle n'a jamais voulu sauver Mitsuki. Elle l'a sauvé par erreur, son sauvetage n'est dû qu'au hasard, alors est-elle responsable de ce qui lui arrive ensuite ? Quand elle aura récupéré son corps, il faudra qu'elle rencontre Mitsuki pour au moins en parler, c'est décidé !

Après la tirade du chanteur, l'adolescente reste muette, elle ne peut pas préciser ses questions sans devoir parler de son petit voyage extracorporel. Le fait de devoir jouer le rôle d'une autre au quotidien l'a plongé dans son univers. D'une certaine façon, elle en connaît probablement plus sur Mitsuki que ses propres parents après avoir lu son journal intime et autres historiques de messagerie. Elle a aussi accès à sa mémoire musculaire, qui a gardé ses différents codes d'accès par exemple, une faculté très pratique, bien qu'hasardeuse. Malgré le fait qu'elles ne se soient jamais rencontrées, l'esprit de son hôte étant complètement écrasé par le sien, elle commence à avoir une sorte de compassion pour elle. Plus le temps passe et plus elle se sent mal à l'aise de rester aux commandes de son corps. D'un autre côté, tout plutôt que de retourner au vide, à léviter sans but pendant des jours, une expérience qu'elle ne souhaite pas renouveler. Cette situation nouvelle et peu commune engendre son lot de doutes, d'incertitudes, qui transparaissent clairement au dehors.

Dahmer recommence à parler, plaçant un miroir devant elle, sa réaction est : la surprise. Elle est toujours surprise de se voir dans le corps d'une autre, elle n'est pas habituée. Sa dernière question a une réponse simple : Non, ce n'est pas moi bien sûr, ce n'est pas mon corps ! Cependant, ce n'est pas le genre de réponse que le rockeur attend d'elle, elle le comprend bien. Elle réfléchit alors en se regardant, ne souhaitant pas donner une réponse simpliste. Tout à coup, elle semble comprendre où le chanteur veut en venir. Cherchant ses mots, elle répond en fournissant un certain effort de réflexion en même-temps :

« Je n'ai pas décidé d'être dans ce corps. Il me porte, mais n'est pas moi. Par contre, je suppose qu'on peut se sentir soi dans n'importe quel corps, à partir du moment où on se l'approprie. Par le déguisement par exemple, qui est davantage le reflet de notre personnalité que le corps. Si nous sommes le jus d'orange, le corps est la bouteille et la personnalité s'exprime par l'image qui est imprimée dessus. »

Puis, elle reprit la paille en bouche, finissant tranquillement son verre, fière de son analogie. Sitôt son verre finit, elle le pose sur la table et demande :

« Tu crois en l'âme ? En l'esprit ? En quelque chose qui pourrait exister sans le corps ? »

Elle balise déjà le terrain, pour voir si le chanteur pourrait éventuellement écouter son histoire sans s'en moquer. Qui sait, il lui donnera peut-être une idée, une piste pour régler son problème de corps.

7
Centre-ville de Seikusu / Re : Initiation particulière. [PV Eirin Suzuki]
« le: dimanche 20 janvier 2019, 20:39:43 »
Aux anges, Eirin pénètre dans l'immeuble à la recherche de l’ascenseur mentionné, à gauche donc … Elle y entre, appuie sur le bouton du 4ème étage et attend que la cabine monte. La porte s'ouvre sur un appartement luxueux, l'attention d'Eirin étant d'abord captée par d'étranges tableaux. Elle penche la tête sur le côté, essayant de comprendre dans quel sens il fallait les regarder. Avant de se résigner, n'étant visiblement pas en phase avec ce type d'Art. Elle jette un bref coup d'œil aux bijoux disséminés ça et là, mais ne s'arrête véritablement que devant les guitares. Il y en a plusieurs, électriques ou acoustiques, une vraie petite collection. Puis, surprise, elle s'exclame :

« Eeeh ! Il y a même un studio, c'est super ici ! »

Presque immédiatement après, une voix lui souhaite la bienvenue, c'est Dahmer, sans son maquillage et une pipe à la main. Souriante, la jeune fille lui répond :

« Pas modeste du tout, oui, j'aime beaucoup ! »

Bien contente de pouvoir s'asseoir sur quelque chose de plus confortable que la banquette du bus, elle se laisse tomber dans le canapé sans se faire prier. Ses pupilles continuent à fureter dans tous les sens, à la recherche de nouvelles merveilles cachées. Il émane d'elle une sorte de curiosité pure, désintéressée, comme un petit animal qui explore un nouvel environnement. Elle semble simplement profiter de l'instant sans se prendre la tête et paraît étrangement mature pour son âge, tout en conservant des attitudes assez enfantines. Drôle de mélange.

« Je veux bien à boire oui ! Ne t'embêtes pas, un simple jus de fruit fera l’affaire. Pour le nom, c'est Eirin, Eirin Suzuki ! »

Oui, elle donne son véritable nom et non pas celui de Mitsuki. Elle n'a pas envie de jouer le rôle d'une autre ce soir, c'est un moment spécial avec son chanteur préféré. Elle veut qu'il se rappelle de son nom, de son vrai nom, pas de celui d'une autre qui a abandonné sa propre vie. Car oui, désormais ce corps est sa propriété, sa propriétaire d'origine n'en voulait plus et était prête à le détruire. Néanmoins, un doute subsiste dans son esprit et une personne qu'elle considère comme sage se trouve juste à côté. Son ton se fit plus sérieux :

« Dis Whitney ? Tu te rappelles ? Pendant l'interview, au début, tu as parlé des gens qui se suicident pour des bêtises. Qu'est-ce que tu penses des gens qui les empêchent de se suicider par la force et qui décident de gérer leur vie à leur place ? Quand quelqu'un ne veut plus de sa vie, est-ce que c'est mal de se l'approprier ? »

L'adolescente ne peut pas se sortir de la tête cette impression d'avoir volé quelque chose, de ne pas être à sa place, quand bien même c'est involontaire dans son cas. Si elle arrive à récupérer son corps, elle se sentira redevable envers Mistuki pour l'avoir hébergée un moment. Que devra-t-elle faire à ce moment-là ? Continuer à gérer sa vie ? En faire son pantin ? Ou bien la laisser seule dans son désespoir ? L'abandonner ? Est-ce que cela la concerne ou pas ? D'une voix plus détendue, plus enjouée, elle continue :

« Si ça se trouve, c'est le fait de leur accorder de l'importance en tant qu'êtres défectueux qui donne un sens et des couleurs à leur vie ? Tu en penses quoi toi ? »

Elle a le chic pour aborder des sujets lourds avec légèreté en tout cas et pour violer la morale la plus élémentaire sans ciller.

8
Centre-ville de Seikusu / Re : Initiation particulière. [PV Eirin Suzuki]
« le: samedi 19 janvier 2019, 20:56:40 »
Toujours aussi classe, Dahmer répondit ce qu'il convenait de répondre : que non, tous les problèmes de la société ne sont pas de son fait ou même des œuvres culturelles en général. Qu'un dirigeant qui décide d'attaquer le pays voisin provoque infiniment plus de violences et de déstabilisation dans notre société. De même, il n'est effectivement pas responsable si d'autres êtres humains en sont réduis à une fragilité mentale telle, qu'un texte légèrement dérangeant les pousse au suicide. Même du haut de ses 16 ans, Eirin était capable de comprendre ça, que tout prétexte était bon pour le charger de tous les maux de la société. C'est plus commode de taper sur ceux qui ont des remords ou du dégoût, plutôt que sur les réels responsables. S'en suivit une heure et demi de jeu du chat et de la souri avec la presse. Pour être honnête, la jeune-fille décrochait systématiquement lorsque les journalistes parlaient, n'écoutant au final que les réponses, plus intéressantes.

Après quoi, cet étrange petit manège prit fin et le groupe descendit de l'estrade pour quitter le lieu du festival. À sa grande surprise et à sa grande joie, le regard de Dahmer se fixa sur elle. Loin d'être timide, elle le regarda droit dans les yeux, ravie d'avoir attirée l'attention de son idole. Il lui fit même un compliment, qu'elle accepta avec plaisir, rétorquant d'une voix enjouée :

« Le tien est sympa aussi. »

Lorsqu'il serra sa main, elle senti un truc glisser entre ses doigts, haussant les sourcils, elle regarda pour apercevoir un petit bout de papier. Elle le déplia et y vit toutes les coordonnées du chanteur, se dépêchant de le cacher pour éviter que quelqu'un d'autre ne le voit et tente de le lui piquer. Sautant de joie intérieurement, Eirin, impatiente, décida d'aller chez le rockeur dès aujourd'hui. Comme ça, sur un coup de tête. Elle s'y rendit donc, en bus, puis à pied, jusqu'à arriver devant un portail à l'adresse indiquée où elle sonna. Il ne lui reste plus qu'à attendre qu'on lui ouvre ou qu'on lui réponde. Elle est détendue, impatiente et curieuse de savoir comment vit son idole en dehors de la scène. La jeune-fille est aussi bien placée pour savoir que de jolies fangirls gravitent autour de la star, ainsi que des actrices, des mannequins, autant de jolies femmes que l'ado' adorerait rencontrer. Elle a aussi le sentiment que Dahmer pourrait entendre son histoire sans se moquer ou remettre en doute sa bonne foi. Même si l'histoire d'un esprit privé de son corps et contraint de rester dans celui d'une lycéenne peut sembler pour le moins fantaisiste.

9
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 18 janvier 2019, 23:46:41 »
J'ai pas dix ça !

Pour Gabri' !  <3

10
La zone industrielle / J'aimeuh la galetteuh ! Savez-vous comment ? [pv Gabriel]
« le: vendredi 18 janvier 2019, 23:21:53 »
Quand elle est bien fraiche avec d'la bière dedans !

Complètement, mais alors complètement bourrée ! Voilà l'état dans lequel se retrouve Eirin après la tentative de suicide ratée de son nouveau corps. Oui, ça fait bizarre dit comme ça hein ? Pourtant, c'est exactement ce qu'il s'est passé ! Bref, elle se retrouve dans le corps de Mitsuki, ado suicidaire qui s'est enfilé beaucoup trop d'alcool pour son âge et son poids, afin de se donner du courage et sauter. Comme Eirin l'en a empêché, cela fait d'elle une héroïne, une vraie, par inadvertance certes, mais ça compte quand même ! Ce qui aboutit à un sacré mélange des émotions pour ce soir, la fierté d'avoir sauvé quelqu'un, le soulagement d'avoir retrouvé un corps et le mal de crâne. Oui, ce mal de crâne atroce, cette envie de vom-beuuuuuarrr. Et merde ! Oh pardon monsi- Ah non, c'est un poteau ! C'est pas très la forme …

Elle titube au hasard dans la zone industrielle, car elle est aussi complètement paumée et complètement en train de s'endormir. Cette imbécile à lunettes a vidé toute la fin de la bouteille cul-sec, même si elle n'avait pas sauté, elle aurait fini par tomber toute seule. Et une deuxième galette ! C'est pas grave, faut qu'ça sorte ! Que quelqu'un lui apporte une bassine par pitié ! Ah oui, c'est vrai … Y'a personne au beau milieu de la zone industrielle à une heure pareille ! Il est quoi ? Trois ou quatre heures du matin ? Un truc comme ça. Et pouf, c'est la chuteuuuuuh finaaaaale, on s'relèv'ra pas d'main ! L'internationnaaaaaaleuuuh, attendra la débourre ! Elle tente bien de se rattraper en posant la main sur le capot d'une voiture garée là, mais ce n'est pas très efficace. Elle s'étale au sol sans aucune grâce et gesticule lamentablement comme une tortue retournée. Dans cette position, vient alors la révélation, son nouveau corps est déjà en danger, le coma éthylique la guète. De toute façon, quand bien même ça ne serait pas le cas, elle ne se sent pas capable de se relever. Elle ne peut alors que crier, avec une élocution très approximative :

« Aidez-moi ! »

Oui bon, en fait elle a tellement mal à la gorge que même crier est compliqué. Le plus flippant étant qu'elle se sent partir petit à petit, sans rien pouvoir y faire. Plongeant petit à petit dans le coma, encore un. Sans personne pour l'aider. Pourtant, alors qu'elle perd connaissance, il lui semble entendre quelque chose s'approcher. Rêve-t-elle ?

11
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 18 janvier 2019, 22:13:22 »
Je shuit quand même bien plus à l'aise avec le huit. Plus facile de l'huitiliser que d'autres chiffres.

12
Centre-ville de Seikusu / Re : Initiation particulière. [PV Eirin Suzuki]
« le: vendredi 18 janvier 2019, 15:34:11 »
Depuis peu, tous les rêves d'Eirin deviennent réalité. Ses parents lui manquent, mais ils ne peuvent plus l'empêcher de faire ce qu'elle veut. Fini les interdis stupides, rentre à telle heure, ne fréquente pas untel, ne parle pas aux étrangers, gna gna gna ! De toute façon, quoi qu'il arrive sa réputation n'en pâtira pas, puisqu'elle est dans le corps d'une autre à présent. Dans le corps de Mitsuki, une lycéenne victime de harcèlement scolaire depuis des années, une véritable épave à son arrivée. La pauvre fille s'était enlisée dans une situation dramatique et réimposer le respect n'avait pas été facile. Elle avait même dû en venir aux poings avec un élève, utilisant quelques techniques apprises auprès de sa grande-sœur boxeuse. Bref, elle a beaucoup aidé la jeune-fille et ce n'était pas par générosité. Maintenant, elle veut pleinement profiter de ce nouveau corps et des nouvelles expériences qui vont avec. Quitte à la plonger dans une autre situation peu enviable, qu'importe, de toute façon Mitsuki avait tenté de se suicider. Sa vie n'a aucune valeur, même à ses propres yeux, alors à partir d'aujourd'hui elle vivra pour Eirin, pour son plaisir

Depuis plusieurs années déjà, notre voyageuse astrale est fan du groupe des Spooky Kids, elle connaît toutes leurs chansons par cœur et a toujours rêvé d'aller les voir en vrai. Se heurtant systématiquement à un non catégorique de papa, maman étant plus plus neutre, mais peu emballée également. Ces derniers n'aiment probablement pas l'idée que leur fille se retrouve au milieu d'ados en pleine puberté, complètement bourrés ou sous l'effet de substances illégales, sur fond de musiques ouvertement provocantes. Sauf qu'aujourd'hui, ils ne sont pas là pour l'en empêcher ! Elle a dû travailler après les cours pour obtenir l'argent du billet pour le festival de WildStock, mais ça en valait la peine. C'est ainsi qu'elle a pu assister au festival, apprécier les riff endiablés et la bière bon marché. Avec ce moment mémorable où toute la foule s'est mise à scander à l'unisson, main en l'air : « Kill'em all ! Kill'em all ! ». Le voir sur internet et se retrouver en plein milieu sont définitivement deux expériences différentes, elle en est ravie. Elle ne s'est pas privée d'ailleurs, participant volontiers. À la fin du spectacle, le groupe disparaît derrière un mur de flamme, marquant le début de l'interview du groupe.

Bien décidée à aller à la rencontre de ceux-ci, Eirin se faufile là où l'interview doit se tenir, essayant de se trouver une bonne place à l'avant. Beaucoup d'autres font de même, rendant la tâche un peu plus compliquée que prévu. Ayant plus d'un coup bas dans ses poches, Eirin se fraye un chemin, renversant un verre par ci, tripotant une fesse par là, tout est bon pour gagner du terrain. Sur son passage, tristesse, désolation et conflits, baise ton prochain ou écarte les fesses est sa devise. Après une charge héroïque vers la victoire, la voilà à la barrière, impossible d'aller plus loin sans se faire dégager par la sécurité. Or, elle n'a pas les qualités physiques pour s'opposer frontalement aux armoires à glace du service d'ordre. Elle sait aussi que les coups d'éclats comme montrer ses seins ou interpeller bruyamment les membres du groupe se terminent souvent de la même façon. Elle se perche donc sur sa barrière, pieds entre les barreaux, vêtue de son débardeur noir et de son jean. Les yeux brillants, elle attend l'arrivée du groupe et espère que les fans seront mis à contribution, histoire d'avoir sa chance.

Tout à coup, une partie de la foule se met à hurler, ayant repéré les membres du groupe. Eirin n'est pas en reste, montrant même un zèle particulier, levant sa main en l'air comme bien d'autres. Après un bref moment d'euphorie, la foule se calme, laissant les Spooky Kids s'exprimer en retour. Toute droite sur son perchoir improvisé, Eirin n'en perd pas une miette.

13
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mercredi 16 janvier 2019, 14:51:13 »
Les fesses ont toujours raison !

QUATRE :)

14
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mercredi 16 janvier 2019, 10:25:03 »
Remue ses fesses.

dix

15
Le coin du chalant / Gueule de bois [Fermé]
« le: dimanche 13 janvier 2019, 18:19:38 »
Avant de commencer, Eirin est homosexuelle. Donc, pour tout ce qui ne ressemble pas à une femme, ne vous attendez pas à du hentai.

Comme vous pourrez le lire dans sa fiche, Eirin a trouvé un étrange collier dans le grenier familial. Sitôt enfilé, ce dernier l'a expulsé de son corps sous forme d'esprit désincarné. Après avoir erré sous cette forme plusieurs jours, incapable de récupérer son corps d'origine, elle se fait absorber dans le corps d'une lycéenne qui était sur le point de se suicider. Elle ne connait ni le nom, ni l'adresse, ni l'âge de son nouveau corps, elle ne sait strictement rien à son sujet en fait. Voici sa situation de départ, un esprit errant ayant trouvé refuge dans le corps d'une lycéenne suicidaire et complètement bourrée.

Pour démarrer, cette trame qui fera office d'introduction :

1- Elle se retrouve à errer dans les rues de Seikusu, puant l'alcool à plein nez et sous cette apparence. Soit pendant le reste de la nuit, soit le matin suivant. Elle peut tomber sur n'importe qui et il peut lui arriver n'importe quoi. Sauf mourir, ça j'ai pas envie.

Pour la suite, je pars du principe qu'elle se balade et fait un peu tout ce qui lui passe par la tête. Ce nouveau corps est l'occasion de tester des trucs qu'elle ne se permettrait pas de faire dans le sien, des trucs sales. Je pars aussi du principe qu'elle a déjà appris le nom de la personne dont elle a emprunté le corps. Donc, qu'elle va au lycée Mishima avec, entre autres. Sont donc à prendre, toutes ses premières fois, première arrivée, première servie :

2- Eirin était une fille à peu près sage, mais ça c'était avant. Maintenant, elle veut faire la fête comme une dépravée, que l'alcool coule à flot, sniffer de la coke et tripoter de jolies filles.

3- Sa propre réputation ne risquant rien, pourquoi ne pas faire un peu d'exhibitionnisme ? Elle, nue, son corps offert aux regards et peut-être quelqu'un à qui elle voudra le montrer de plus près.

4- Après avoir été une vilaine fille, elle se retrouve au commissariat. Heureusement pour le salut de son âme, une gentille policière ou une autre détenue est disposée à la punir comme il se doit.

5- Maintenant qu'Eirin maîtrise un peu mieux ses pouvoirs, elle est capable d'échanger de corps avec vos personnages secondaires ou de les posséder. L'occasion idéale pour faire de nouvelles expériences.

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