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Messages - Néhérys

Pages: [1] 2
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Le parc et son sous-bois / Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
« le: vendredi 10 novembre 2017, 02:23:14 »
Le soudain changement d’attitude de Lyli me déstabilisait complètement. Je n’arrivais pas à comprendre ce que j’avais pu dire de si terrible pour qu’elle se transforme en une prédatrice juste prête à fondre sur sa proie. Et dans ce tableau, la proie, c’était moi. Je ne me faisais d’ailleurs aucune illusion. Piètre nageuse et pas du tout à l’aise dans l’eau, mes chances de m’en sortir indemnes étaient quasiment nulles pour ne pas dire inexistantes. Elle me savait piégée et je la soupçonnais d’adorer la domination qu’elle exerçait sur moi à cet instant. Dans son élément naturel, la sirène avait un large avantage sur moi et ne se privait pas de me le rappeler. J’avais beau me débattre aussi fort que possible, ma faible constitution ne me permettait qu’une endurance très limitée en milieu aquatique. Couplée à mes lacunes en natation, je ne pouvais simplement pas lutter. Pourtant, mon esprit de contradiction reprenait le dessus, si bien que j’essayais malgré tout de lui échapper. Mais la belle tortionnaire avait trouvé un moyen efficace de me forcer à rester en place en pinçant douloureusement mes tétons, m’arrachant à chaque fois quelques gémissements mêlant douleur et plaisir.

La sirène n’en avait pas fini avec moi, loin de là, et bientôt, son genou quitta mon entrejambe pour laisser sa main se faufiler sous ma petite culotte. N’ayant aucune envie de lui faciliter la tâche, je resserrai les cuisses au maximum mais ses doigts parvinrent sans difficulté à se frayer un chemin sur ma fente humide. Son index s’insinua doucement en moi et je réprimai un cri de plaisir, refusant de lui montrer que j’aimais ça, en quelques sortes. Assaillie par une chaleur presque étouffante, je n’avais pas l’intention de la laisser aller plus loin.

« Je te jure que si tu n’retires pas ta main tout de suite je.. Hmmm.. »

Incapable de terminer ma phrase, je subissais les caresses intimes de la sirène qui continuait de me ramener à la surface chaque fois que j’en ressentais le besoin. Cette fois pourtant, elle récupéra ma petite culotte et me l’enfonça dans la bouche, empêchant ainsi toute protestation de ma part. Du bout de ma langue, je goûtais le liquide sucré qui n’avait rien à voir avec l’eau du lac. J’avais beau nier, cette fille était parvenue à me faire mouiller de quelques baisers. Déjà la main libre de la jeune femme s’insinuait dans mon dos pour me débarrasser de mon soutien-gorge, et je me retrouvai finalement entièrement nue, à disposition de Lyli qui semblait ravie de pouvoir assouvir ses envies les plus perverses en se servant de moi. La fatigue s’emparant de moi, j’avais de plus en plus de mal à me débattre, si bien que je n’arrivais pas à la repousser. Je ne répondais plus de rien, seul mon corps réagissait encore aux délicieuses tortures que la sirène m’infligeait. Soudain, elle enfonça un second doigt en moi tandis que son pouce massait doucement mon clitoris, et je sentais vibrer chaque parcelle de ma peau. Me cambrant plus franchement sous l’effet du plaisir qu’elle me procurait, je tentais malgré le baillon de protester encore, mais mes mots s’avéraient parfaitement incompréhensibles. Tout ce que Lyli pouvait encore entendre, c’était les soupirs appuyés et les grognements répétés qui s’échappaient de ma gorge chaque fois qu’elle accentuait ses caresses.

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Le parc et son sous-bois / Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
« le: vendredi 10 novembre 2017, 01:00:58 »
A l’instant où mes yeux avaient croisé ceux de la sirène, j’aurai dû comprendre que ce n’était pas une fille comme les autres. Ca m’apparaissait désormais comme une évidence, mais il était trop tard. En refusant ses avances, je l’avais blessée dans son orgueil. L’expression de son visage changea presque aussitôt, et je commençai déjà à craindre le sort qu’elle me réservait si je ne cédais pas. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre qu’en réalité, la jolie brune avait simplement mal interprété mes paroles. Je n’avais absolument rien contre le fait qu’elle soit une sirène, à vrai dire, j’étais même plutôt émerveillée de rencontrer une créature si unique pour la première fois de ma vie. Sa voix n’était plus aussi douce qu’elle avait pu l’être quelques instants plus tôt. Lyli haussait le ton, et je commençais à me demander si elle serait réellement capable de me faire du mal.

« Non ! Non c’est pas.. »

Je ne parvenais pas à me défendre, tant la sirène laissait exploser sa colère. Il n’était pas si facile pour moi d’admettre que le sexe était encore quelque-chose d’assez inconnu pour moi, et plus encore avec une femme. J’avais déjà eu quelques copains, mais jamais rien de très sérieux et les quelques relations charnelles que j’avais eues ne m’avaient pas franchement laissé un bon souvenir. C’est sans doute pour cette raison que j’avais tant de mal à accepter qu’elle me touche de cette manière. Ses mains enserraient ma gorge, et mon cœur s’accélérait violemment : Lyli n’avait plus du tout la même attitude que précédemment et devenait agressive, au point de me tenir prise au piège entre son corps brûlant et la paroi froide de la grotte. Soudain, elle empoigna l’un de mes seins avec force tandis que son genou allait se loger entre mes cuisses, m’arrachant malgré moi un gémissement que je ne parvins pas à taire.

« Laisse-moi partir ! »

Criais-je avant d’être entraînée sous l’eau par la jeune femme, qui refusait de lâcher prise. Ses doigts torturaient mes tétons, et je sentais cette même chaleur envahir chaque parcelle de mon corps alors que je continuais de me débattre vivement. Son genou contre ma petite culotte me procurait d’intenses sensations que je refusais d’accepter. Et pourtant, une partie de moi avait envie de plus, cette partie-là adorait cette torture qu’elle me faisait subir. Ayant décidé de ne plus m’embrasser, Lyli me permettait par moment de reprendre un peu d’air mais juste assez pour retourner s’amuser avec mon corps, entièrement à sa merci. Sans que je ne le veuille vraiment, mes cuisses s’écartaient progressivement, signe que mon corps appréciait l’instant bien plus que je ne voulais l’admettre.  Profitant de quelques secondes de répit à la surface de l’eau, je repris la parole d’une voix haletante.

« Hmm… Lyli non… C’est trop embarrassant… »

Mes seins tendus et mes tétons pointés témoignaient pourtant du désir qu’elle était parvenue à éveiller chez moi, mais l’avouer était au-dessus de mes forces. Une nouvelle fois immergée, j’ouvris les yeux pour constater tout le plaisir que Lyli prenait à disposer de mon corps comme bon lui semblait.

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Le parc et son sous-bois / Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
« le: jeudi 09 novembre 2017, 21:45:36 »
Je n’avais jamais su apprécier l’oxygène à sa juste valeur, jusqu’à ce que j’en sois privée par la force des choses. Fort heureusement, Lyli se souvint que je ne pouvais pas, contrairement à elle, respirer sous l’eau, et elle me conduisit un peu plus loin, à l’abri d’une grotte qui m’offrait un endroit pour reprendre mon souffle. Toute cette situation paraissait si irréelle, j’avais l’impression de rêver. Pourtant le froid qui m’assaillait soudainement était bien là, et la température de l’eau ne m’aidait pas à me réchauffer. Lyli parlait de manière très libérée, et ça ne me dérangeait pas mais je sentis mes joues rougir lorsqu’elle évoqua nos baisers, qui avaient été ma principale source d’oxygène durant le voyage. J’avais cette impression que la sirène n’avait pas détesté ces instants, et même qu’elle en avait agréablement profité.

« Oui c’est.. Enfin, c’est un peu étrange quand même. »

Curieuse d’en apprendre plus au sujet de la demoiselle, je me permis de l’interroger quant à ses jambes, que je pouvais voir battre alors même que nous étions au fond d’un lac. Si je me fiais aux contes qu’on me racontait depuis mon plus jeune âge, j’avais du mal à comprendre qu’elle ne possède pas cette queue si caractéristique des membres de son espèce. Visiblement mal à l’aise, Lyli éluda ma question et se contenta de souligner mon courage, ou plutôt mon inconscience, d’avoir suivi une parfaite inconnue dans les profondeurs. 

« M’emmener dans l’océan ? Au fond d’un lac c’est une chose, mais je n’suis pas sûre que je te suivrai si loin… Il y a encore tellement de choses que j’aimerais voir sur terre. »

Lyli semblait souffrir de sa condition, et j’en venais à ressentir de la peine pour elle. Mais je ne pouvais décemment pas abandonner ma vie terrestre pour suivre une sirène au fond des mers, parce que malgré mon histoire et mon passé douloureux, je tenais bien trop à la vie qui était la mienne. De nouveau, mon corps tout entier frissonna violemment. Il faisait terriblement froid dans cette grotte, et je n’avais pas pour habitude de me baigner si longtemps. La sirène ne manqua pas de le remarquer, et proposa d’aider à me réchauffer. Ne comprenant pas ce qu’elle avait en tête, je me contentai de rester là, sans bouger, quand elle disparut sous l’eau. C’est alors que ses mains passèrent autour de ma taille, et je sursautai de surprise. A la merci de ses envies, je réprimai un soupir lorsque ses doigts vinrent effleurer mes fesses par-dessus ma petite culotte, tandis que je sentais mon cœur s’accélérer douloureusement dans ma poitrine. La chaleur qui naissait dans mon bas-ventre me troublait, je ne pouvais simplement pas accepter cette possibilité. Finalement, la sirène devint plus entreprenante encore et glissa ses lèvres sur le tissu couvrant mes parties intimes. Mes joues n’avaient jamais été aussi rouges qu’en cet instant, je me sentais me liquéfier sur place tant je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Particulièrement gênée, je resserrai mes cuisses l’une contre l’autre pour l’empêcher de se frayer un passage jusqu’à mon intimité.

« Lyli, qu’est c’que tu… hm.. Non… Arrête ça… »

Soupirai-je pour tenter de l’arrêter. Au lieu de ça, Lyli m’octroya une légère tape sur les fesses, et ses lèvres embrassèrent plus franchement ma petite culotte. Je tentai alors de reculer mais me heurtai très vite à la roche froide et dure de la grotte, me retrouvant ainsi coincée entre la sirène et les parois. Bien qu’épuisée, je trouvais malgré tout la force de placer mes mains sur les épaules de Lyli pour l’inciter à remonter à la surface. Si elle était parvenue à me mettre en confiance, je sentais désormais qu’elle représentait un danger pour moi. Mon corps avait beau réagir à chacune de ses caresses, j’étais terrifiée à l’idée qu’elle puisse vouloir abuser de moi et de ma naïveté à la suivre dans une zone aussi dangereuse pour moi.

« T-tu as un très beau corps Lyli, tu es magnifique, vraiment. Mais je… J’peux pas faire ça. C’est trop.. C’est tellement bizarre ! »

4
Le parc et son sous-bois / Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
« le: jeudi 09 novembre 2017, 14:29:36 »
J’étais sans doute trop surprise, trop choquée par le secret inavouable de la jolie Lyli. Une sirène, une véritable sirène. Oh j’avais entendu de nombreux contes et légendes à ce sujet. On m’avait parlé de ces mondes inconnus, de ces quelques passages qui apparaissaient parfois à certains endroits. Mais c’était bien la première fois que je rencontrais une créature non-humaine et j’avais encore du mal à y croire. Sa nature expliquait probablement l’attirance qui me poussait à suivre cette parfaite inconnue où qu’elle décide de m’emmener, même si cela impliquait que je devais m’arrêter de respirer. Affrontant ma peur, les yeux grands ouverts, j’observais les fonds autour de moi, profitais d’un spectacle à couper le souffle. Je savais que la situation était particulièrement étrange, moi visitant le fond du lac en compagnie d’une sirène, qui n’hésitait pas à m’embrasser chaque fois que j’avais besoin de respirer. Et si ces baisers permettaient pour le moment de me garder en vie, je n’étais pas sûre que la jeune femme n’ait aucune arrière-pensée à mon égard.

C’est alors que Lyli s’approcha de nouveau, encadrant mon visage de ses mains, et je compris qu’elle n’avait pas l’intention de m’insuffler de l’air cette fois. Troublée mais incapable de protester, je profitais du baiser qu’elle m’offrit sans raison apparente. D’abord, la sirène se contenta de poser ses lèvres contre les miennes, mais bientôt elle n’hésita pas à devenir plus entreprenante, tandis que sa langue se frayait un chemin dans ma bouche pour aller caresser la mienne. Ses mains vinrent s’installer sur ma taille, et j’étais comme prisonnière des envies de la belle qui, aussi étrange que cela puisse paraître, ne semblaient pas me dégoûter particulièrement. Elle attrapa finalement mes doigts pour aller les poser contre son cœur, que je pouvais sentir battre violemment dans sa poitrine. Poitrine qu’elle avait d’ailleurs généreuse, et le contact de sa peau chaude contre ma peau m’électrisa au plus haut point. N’ayant jamais été attirée par une autre femme auparavant, j’essayais de réprimer tout ce qu’elle me faisait ressentir. Au fil des minutes, Lyli devient plus entreprenante. Soudain, ses baisers dévirent sur ma gorge puis descendirent sur la naissance de mes seins. Mes mains tremblaient, mon cœur faisait des bonds douloureux. Je ne parvenais pas à lui demander de s’arrêter, peut-être parce qu’une part de moi appréciait réellement chacune de ses caresses.

Finalement, la sirène réalisa que je n’étais pas dans mon élément et que je commençais à manquer d’air, alors elle m’invita à la suivre vers la grotte que j’avais repéré quelques instants plus tôt. Là-bas, je remontais enfin à la surface pour emplir mes poumons d’oxygène. Véritable bouffée d’air frais, je pouvais reprendre mes esprits, même si j’étais très mal à l’aise à l’idée d’un rapprochement entre Lyli et moi. Je préférais donc me contenter de la remercier encore de me faire découvrir son univers.

« C’est… C’est vraiment incroyable Lyli. Merci de… Enfin d’avoir partagé ton oxygène avec moi.. »

Dis-je en rougissant franchement alors que mes bras venaient se croiser sur ma poitrine qui apparaissait un peu à la surface de l’eau.

« Tu es une sirène alors… C’est la première fois que je rencontre quelqu’un comme toi. Mais.. Tu n’as pas de queue ? Enfin j’veux dire, d’habitude les sirènes ont des queues de poisson non ? »

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Le parc et son sous-bois / Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
« le: jeudi 09 novembre 2017, 03:28:01 »
Sans trop savoir dans quelle histoire fantaisiste je m’embarquais, je suivis volontiers Lyli qui m’invita à la rejoindre sous l’eau. Un brin anxieuse, je prenais une profonde inspiration puis, à la fin décompte, je plongeais avec elle en entrelaçant mes doigts avec les siens pour être certaine de ne pas la perdre de vue une fois immergée. C’est avec une certaine appréhension que je commençais la descente vers les bas-fonds du lac, tandis que la jeune femme me montrait le chemin avec cet enthousiasme contagieux. J’observais autour de moi, appréciais le royaume du silence offert par l’environnement calme et hors du temps que je découvrais petit à petit. Pourtant nous étions encore bien loin du fond, et je commençais à m’inquiéter. Lyli m’avait peut-être surestimée en pensant que j’étais capable de l’atteindre et j’espérais sincèrement qu’elle parviendrait à me remonter avant que je ne manque cruellement d’air. J’avais beau m’émerveiller par tout ce que je voyais autour de moi, ma constitution physique ne me permettait pas de rester si longtemps sans respirer, et j’étais à deux doigts de demander à la belle de m’aider à remonter lorsque celle-ci me saisit par les épaules pour me tourner face à elle. Surprise, je n’eus cependant pas le temps de protester que déjà elle fondait sur mes lèvres, qu’elle captura dans un baiser parfaitement inattendu. Mon cœur manqua un battement, tandis que je manquais de défaillir tant le contact de sa bouche contre la mienne me prenait aux tripes. Il me fallut quelques secondes avant de réaliser qu’il ne s’agissait pas là d’un réel baiser mais plutôt d’une manière peu commune de m’offrir un peu de répit en insufflant de l’oxygène dans mes poumons. Je profitai alors de respirer tout ce que je le pouvais, non sans apprécier l’instant plus que je ne l’aurai souhaité. C’était la première fois qu’une femme m’embrassait, et je ne pouvais pas nier que cela m’avait fait un effet certain. Presque déçue qu’elle rompe cet échange délicieux, je crus devenir folle en entendant sa voix. Lyli s’adressait à moi, sous l’eau, de façon parfaitement compréhensible.

Incapable d’expliquer ce que je voyais et paralysée par l’incompréhension, je ne réagis pas lorsqu’elle m’embrassa une seconde fois, abasourdie par cette prouesse surhumaine. Lyli, consciente qu’elle m’avait franchement perturbée, crut bon d’ajouter une explication. Une sirène. Lyli était une sirène, une vraie. J’avais peine à y croire, pourtant les preuves étaient là et c’était la seule façon de donner un sens à ce que je venais de voir. J’esquissais un sourire un peu forcé, ne sachant trop comment réagir. Mais pour lui signifier que ça ne me dérangeait pas, je serrai un peu plus fort sa main dans la mienne comme pour lui faire comprendre que j’espérais continuer la visite, car j’appréciais beaucoup sa compagnie. Un peu plus loin, j’apercevais une crête rocheuse recouverte d’algues et de mousse, envahie par un banc de poissons tous plus beaux les uns que les autres. Le spectacle occultait totalement la peur que cette révélation avait de quoi m’inspirer, surtout si je me souvenais bien des légendes concernant les sirènes. Je me sentais pourtant étrangement en sécurité, tant que Lyli accepterait de me prêter ses lèvres pour respirer régulièrement. Finalement, à mon tour, j'osais venir l'embrasser doucement sur la joue, comme pour la remercier de m'avoir livré son secret.

6
Le parc et son sous-bois / Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
« le: jeudi 09 novembre 2017, 01:44:00 »
Lyli m’entraînait dans un élément dont j’avais naturellement peur depuis des années. J’étais en terrain complètement inconnu et de ce fait, parfaitement vulnérable. Je plaçais en cette jeune inconnue une confiance presque aveugle, acceptant de m’immerger sous l’eau sans savoir si j’étais capable de me débrouiller par moi-même. Parce que j’avais l’impression qu’elle n’avait aucune mauvaise intention envers moi. Prenant mon courage à demain, j’ouvris finalement ces yeux sur ce monde dont je ne savais rien. Tout semblait calme, apaisé, je parvenais même à distinguer quelques poissons ici et là nous observant d’un air curieux. Plus important encore, mon regard fut accroché par la délicieuse silhouette de ma sauveuse, qui nageait autour de moi avec une grâce particulièrement séduisante. J’étais émerveillée par la facilité qu’elle semblait avoir dans ce milieu. Je fus malheureusement forcée d’interrompre mes regards appuyés pour remonter à la surface et respirer un peu. Toute fière d’avoir réussi à faire ce qu’elle m’avait demandé, je laissai exploser ma joie. Lyli, visiblement très heureuse de mon exploit, s’approcha de moi et m’enlaça de ses bras mouillés avant de glisser ses lèvres sur ma joue. Surprise et un peu gênée, je ne pus m’empêcher de rougir terriblement.

« Oh euh… C’est pas grave. Je suis heureuse aussi. »

Dis-je finalement tandis qu’elle remettait quelques mèches en place. Toujours blottie contre elle, je ne pouvais pas nier cette étrange chaleur qui s’emparait de moi, alors que j’étais frigorifiée quelques minutes plus tôt. Les lucioles avaient décidé de se joindre à ce moment unique et la lumière de l’endroit devenait resplendissante. C’est alors que Lyli reprit la parole pour me faire une proposition surprenante.

« Tu veux m’emmener au fond de l’eau ? »

Je répétais sa question, car je n’étais pas sûre de comprendre. Loin d’être une professionnelle de l’apnée, je craignais de n’en être pas capable. Pourtant, le sourire radieux de Lyli me poussait à croire que je ne risquais rien. Un peu intimidée mais n’ayant aucune envie de lui dire adieu, je finissais par acceptée, bien que très inquiète.

« Je te fais confiance alors… Mais je ne tiens pas très longtemps en apnée, tu l’as vu… »

J’étais agacée, car j’avais très envie de la suivre. Même si une part d’elle me faisait un peu peur, elle m’intriguait terriblement. Et je n’arrivais pas à détacher mes yeux de son sourire si enjoué.

« Est-ce que ce lac est profond ? Je t’avoue que j’ai un peu peur, ça doit être très sombre là en bas.. »

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Le parc et son sous-bois / Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
« le: mercredi 08 novembre 2017, 23:52:50 »
Même si je ne la connaissais que depuis quelques minutes, Lyli semblait digne de confiance. Elle venait tout juste de me sauver la vie, alors j’avais du mal à croire qu’elle puisse me vouloir du mal. Certainement que j’avais dû avoir l’air pathétique à me débattre dans l’eau comme une idiote, c’est pourquoi la jeune femme me proposa gentiment de m’aider à apprendre les bases de la natation qui me faisaient tant défaut. Un peu surprise par sa proposition, je préférais tout de même accepter, persuadée que cette compétence finirait par me manquer un jour ou l’autre. Un peu honteuse d’avouer mes lacunes, Lyli tenta de me rassurer.

« J’ai grandi en Russie, alors tu sais là-bas on n’se baigne pas beaucoup. »

Dis-je simplement sans trop vouloir entrer dans les détails d’un passé douloureux à évoquer. Elle s’excusa d’ailleurs presque aussitôt, craignant de m’avoir mise mal à l’aise. Plutôt que de continuer à creuser, la jolie brune préféra recentrer sur le sujet sur ce qu’elle devait m’apprendre et entreprit de me donner quelques conseils pour me détendre, car plus je pataugeais dans l’eau, plus je sentais une certaine panique m’envahir. Comme elle me le recommandait, j’essayais de calmer ma respiration et fermai un instant les yeux en soufflant profondément. Finalement, la demoiselle s’écarta de quelques centimètres, juste assez pour me laisser me débrouiller par moi-même. Bien moins rassurée d’un seul coup, je commençai à battre des bras mais très vite, les mains de Lyli me rattrapèrent pour m’attirer contre elle une nouvelle fois. Mon visage tout proche du sien, des mèches de cheveux dans tous les sens, j’observai un court instant les grands yeux de la belle, qui me sondaient et me troublaient beaucoup.

« Je… euh… Merci.. Je suis plus rassurée quand tu me tiens. »

Cet aveu prononcé d’une voix timide me fit rougir. Lyli semblait bien décidée à m’apprendre tout ce qu’elle savait, aussi finit-elle par s’éloigner un peu en prenant ma main dans la sienne. Elle me conseillait de mettre la tête sous l’eau afin que je sois plus en confiance, plus sereine à l’idée d’affronter ma peur. J’hochai la tête en signe d’approbation, bien qu’un peu anxieuse, et l’observai plonger avec aisance. Je pris une profonde inspiration et plongeai à mon tour pour tenter de la suivre. Elle venait de piquer ma curiosité à vif en mentionnant son plus grand secret, et j’étais bien déterminée à le découvrir. Alors au prix de tous mes efforts, je parvins à ouvrir quelque peu les yeux sous l’eau, pour profiter du spectacle magnifique d’un corps grâcieux se mouvant sans problème dans le lac comme si elle y avait vécu toute sa vie. Ma main ne quittait pas la sienne, trop inquiète à l’idée de me retrouver seule. J’étais fière malgré tout de réussir à faire ce qu’elle me demandait, sans doute Lyli dégageait-elle un charisme particulier qui me poussait, sans que je ne comprenne pourquoi, à écouter ce qu’elle me disait. Au bout de quelques secondes cependant, je manquai d’oxygène. C’est à contre-cœur que je remontai à la surface pour respirer un peu, appréciant chaque inspiration plus que la précédente. J’attendis que Lily sorte la tête de l’eau à son tour pour lui adresser quelques mots d’une voix fière.

« Tu as vu, j’ai réussi à ouvrir les yeux ! Ça a l’air très beau là-dessous. »

8
Le parc et son sous-bois / Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
« le: mercredi 08 novembre 2017, 21:37:28 »
Le vent que je sentais à peine quelques instants plus tôt me frappait désormais de toutes ses forces, à moitié nue et trempée jusqu’aux os. Les frissons qui secouaient ma peau témoignaient de l’inconfort de la situation, mais le sourire rassurant et bienveillant de Lyli m’aidait à oublier ces quelques désagréments. Dans mon malheur, j’avais quand même eu beaucoup de chances qu’elle soit là au bout moment, sans quoi j’aurai très certainement fini au fond du lac, incapable d’en remonter. D’ailleurs, je m’interrogeais un peu sur sa présence : je n’avais vu personne aux alentours et je ne me souvenais pas d’avoir remarqué une jeune femme qui se baignait un peu plus loin, ce qui rendait la rapidité de son sauvetage particulièrement étrange. Mais mon esprit encore embrumé ne me permettait pas de trop réfléchir, si bien que je la crus sur parole lorsqu’elle m’expliqua avoir une capacité respiratoire très développée. Je sentis presque aussitôt mes joues s’empourprer un peu plus quand la jolie inconnue se tourna vers moi, rompant ainsi la promesse qu’elle venait de me faire. Je continuai cependant à me déshabiller, et me rasseyai finalement sur la berge.

Lyli semblait à son aise dans l’eau, si bien qu’elle n’hésita pas à s’immerger à nouveau. Cela me laissait le temps de l’observer un peu plus, et d’être éblouie par l’aura très particulière qu’elle dégageait. Quelque peu charmée, mais profondément dérangée par ces sensations étranges qu’elle faisait naître en moi, j’hésitai un moment avant d’attraper la main qu’elle me tendait. Retourner dans l’eau avait de quoi m’effrayer, mais j’avais l’impression que Lyli ne laisserait rien de mauvais m’arriver tant qu’elle serait avec moi. Alors mes doigts rejoignirent les siens et j’avançai d’un pas peu assuré pour entrer dans le lac, de mon plein gré cette fois.

« C’est vraiment gentil de ta part Lyli. J’aimerais bien que tu m’apprennes, tu ne seras pas toujours là pour me sauver ! »

Dis-je pour tenter de faire un brin d’humour, alors que j’étais désormais entièrement dans l’eau. Pas vraiment dans mon élément, je battais doucement des jambes pour essayer de rester à la surface et m’accrochai à l’épaule de la jeune femme pour ne pas sombrer. Elle devait certainement me trouver ridicule, mais j’étais heureuse qu’elle me propose une leçon.

« Tu dois me trouver bête de ne pas savoir nager correctement à mon âge hein ? »

9
Ville-Etat de Nexus / Découverte d'un monde (Julius)
« le: mercredi 08 novembre 2017, 04:20:24 »
Ce matin-là, Néhérys s’était levée dès l’aurore. Réveillée par les rayons de soleil qui transperçaient ses rideaux transparents, il lui fallut tout de même vingt bonnes minutes avant de s’extirper de sa couette, trop heureuse de pouvoir profiter d’une matinée aussi belle que celle-ci. Après un petit déjeuner copieux, elle se glissa sous une douche revigorante, persuadée qu’il n’y avait rien de tel pour se désembuer un peu l’esprit. La jeune femme avait décidé de mettre ses activités de pirate informatique en stand-by, le temps de décompresser. Malgré sa relative prudence, il n’était pas rare que certains clients trop insistants fassent pression sur elle pour obtenir toujours plus d’informations, et elle avait parfois du mal à garder la tête froide. D’autant que les cyber-criminels étaient en passe de devenir une proie de choix pour les autorités, qui y voyaient là un moyen de s’attirer des lauriers sans trop se mettre en danger. Néhérys en avait vu beaucoup, des inspecteurs un peu cow-boys sur les bords qui se prenaient pour des justiciers à essayer de mettre la main sur des preuves concernant ses transactions louches. Pas étonnant donc que la belle ait eu envie de se détendre en cette journée ensoleillée.

C’est en forêt que ses pas la conduisirent, à la sortie de la ville. Un brin insouciante, Néhérys marchait sans trop se soucier de sa destination, n’appréciant que le voyage finalement. Vêtue d’une simple chemise blanche et d’une jupe cintrée noire, la jolie blonde surprit quelques joggeurs se retourner sur son passage et esquissa un sourire amusé. Le sentier s’allongeait devant elle tandis qu’elle s’enfonçait un peu plus dans la forêt. Alors qu’un léger courant d’air la faisait frissonner, Néhérys s’arrêta un moment pour observer autour d’elle. A sa grande surprise, elle ne reconnaissait rien de cette partie de la forêt. Songeant qu’elle avait simplement été un peu trop loin, la jeune femme tenta de rebrousser chemin, en vain. Le sentier qu’elle avait emprunté une minute plus tôt avait disparu, et aucune théorie rationnelle ne lui vint à l’esprit pour l’expliquer. Désorientée, elle continua à marcher un moment avant de baisser les bras. Elle s’était définitivement perdue.

Pour son plus grand soulagement, des voix résonnèrent un peu plus loin. Sans réfléchir une seconde, elle se dirigea en leur direction pour leur demander son chemin. Trois hommes s’étaient arrêtés et discutaient bruyamment. Néhérys les jaugea d’un air intrigué. Leurs tenues étaient très particulières : des pièces de cuir et des bottes anciennes, l’un d’entre eux portait même une épée accrochée à sa ceinture. Amusée par ce qu’elle croyait être un spectacle vivant ou une troupe de théâtre ambulante, elle se permit de les interpeller.

« Excusez-moi… Pourriez-vous m’indiquer la direction du centre-ville ? »

Les hommes se tournèrent vers elle et échangèrent tous un regard furtif, de mauvais augure. Le plus grand franchit la distance qui le séparait de Néhérys en affichant un air carnassier.

« Toi tu n’es pas d’ici on dirait. »

C’est alors qu’il attrapa son poignet d’une main ferme, la forçant ainsi à se coller contre lui. Elle avait beau se défendre, l’homme faisait sans doute deux fois son poids et n’avait aucun mal à la maîtriser. Ses copains en profitèrent pour s’approcher, l’un n’hésitant pas à l’attraper par les cheveux pour enfouir son visage dans son cou.

« Lâchez-moi ! »

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

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Prélude / Re : Néhérys ☼ hackeuse professionnelle ! [Valicidée !]
« le: mercredi 08 novembre 2017, 03:44:19 »
merci Saijiro :) et merci également pour le titre du jeu, je ne connaissais pas du tout, maintenant j'aurai de quoi changer mon avatar régulièrement !

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Le parc et son sous-bois / Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
« le: mercredi 08 novembre 2017, 00:21:15 »
Allongée sur le sol, ma peau glacée perlait de gouttelettes d’eau qui se frayaient un chemin au travers me des vêtements.  Ma petite robe blanche laissait transparaître mes sous-vêtements, mais ce n’était même pas ce qui me gênait le plus. L’inconnue qui m’avait sauvée la vie se tenait au-dessus de moi, et j’ignorais pourquoi, je ne parvenais pas à détacher mon regard d’elle. Son sourire étincelant réchauffait doucement mon cœur pendant que sa voix chaude et suave me berçait d’un sentiment de bien-être profond. Pourtant, je n’étais pas si tranquille. Je ne connaissais absolument pas cette jeune femme, et elle semblait certes se soucier de ce qui allait m’arriver, mais la proximité qu’elle instaurait entre nous me troublait terriblement. Elle me conseilla alors de me serrer contre elle pour ne pas tomber malade, mais ne me laissa pas le temps de répondre que déjà elle m’attirait dans ses bras pour m’étreindre tendrement. J’étais reconnaissante pour ce qu’elle venait de faire pour moi, mais j’avais l’impression que cette situation était irréelle. Après m’avoir embrassé le front, elle révéla s’appeler Lyli et me demanda de me présenter à mon tour.

« Je m’appelle Néhérys. »

Dis-je d’une voix encore un peu chevrotante. Son regard plongé dans le mien, la brune m’expliqua ensuite que le fait de garder mes vêtements n’était absolument pas conseillé dans mon cas. Et bien sûr que j’en étais consciente, mais l’idée de me déshabiller devant Lyli me mettait terriblement mal à l’aise sans que je ne sache pourquoi. Celle-ci, voyant que j’hésitais, me proposa alors de se tourner le temps que j’enlève mes vêtements. A ces mots, je hochais légèrement la tête.

« Oui, je veux bien s’il te plaît… »

Il n’y avait aucune raison particulière pour que je réagisse comme ça en sa présence, si ce n’est que Lyli m’intimidait terriblement. Un peu rassurée une fois qu’elle se fut tournée, je commençai à défaire les boutons de ma robe trempée, qui ne tarda pas à joncher le sol. Vêtue de sous-vêtements en dentelle bleue, je ramenai mes genoux contre ma poitrine en affichant un sourire gêné.

« Tu te baignais quand je suis tombée ? »

Je n’avais pas souvenir d’avoir vu cette demoiselle lorsque je marchais dans le parc, aussi m’avait-elle vraiment surprise en apparaissant de nulle part comme elle l’avait fait. Curieuse, j’avais tout de même envie d’en apprendre un peu plus au sujet de Lyli, qui m’intriguait un peu plus chaque minute.

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Le parc et son sous-bois / Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
« le: mardi 07 novembre 2017, 23:36:20 »
Il n’y avait rien que je n’aimais mieux que de passer de longues heures à marcher entourée d’arbres immenses, le tout sous un délicieux soleil qui chauffait doucement ma peau. J’étais arrivée dans la région depuis peu de temps, mais déjà je me sentais comme chez moi en arpentant les allées de ce parc. Pourtant bien loin de ma Russie natale, je parvenais à profiter des plaisirs d’une vie de voyages et d’insouciance, même si depuis longtemps je n’étais plus toute aussi naïve que j’avais pu l’être par le passé. Cette balade était un véritable bol d’air frais pour moi qui avais très vite l’impression d’être étouffée dès que je me retrouvais enfermée trop longtemps. Malheureusement, les évènements prirent très vite une tournure pour le moins inattendue. Voyant sur le ponton une opportunité de reposer mes jambes quelque peu fatiguées, j’entrepris de m’y asseoir prudemment. Pas assez, il faut croire, puisque l’instant d’après, je plongeais dans les eaux froides du lac. Un long frisson parcourut mon échine tandis que je tentais tant bien que mal de rester à la surface, malgré les courbatures liées à ma récente promenade. Mes cheveux blonds étaient trempés et tombaient devant mes yeux, si bien que je me débattais avec moi-même pour ne pas sombrer. Mes vêtements m’alourdissaient et j’ignorais combien de temps j’allais pouvoir tenir.

Persuadée que la situation n’allait pas s’arranger, j’entendis à peine l’inconnue se glisser auprès de moi. Ce n’est que lorsqu’elle m’interpella d’une voix moqueuse que je lui accordai un regard rapide, bien trop occupée à ne pas me noyer pour la dévisager trop longtemps. Je distinguai une chevelure brune, mais tout était flou. La panique et le flot presque tumultueux aidant, j’étais à deux doigts de perdre connaissance quand je sentis les bras de la jeune femme m’entourer pour me ramener sur le rivage. Elle m’allongea délicatement sur le sol et je pus enfin respirer, entre deux quintes de toux. Lorsque j’eus repris mes esprits, je parvins à distinguer un peu mieux celle qui venait de me sauver la vie. Son visage doux et apaisant calma presque aussitôt la peur qui venait de m’envahir. D’abord incapable de parler tant j’étais troublée par notre proximité, elle penchée au-dessus de moi, il me fallut quelques secondes pour réussir à lui répondre.

« Je… Je crois que j’ai glissé. Sur le ponton, j’ai voulu monter, mais le bois était mouillé. »

J’étais encore un peu perturbée, et je n’osais pas bouger. Ma tête reposait sur le sol et mes bras étendus le long de mon corps, j’étais à bout de forces. Je tentais pourtant de me redresser un peu, gênée de savoir une inconnue si proche de moi.

« Merci, mademoiselle. Sans vous, j’me serais noyée. »

Je n’aimais pas l’admettre, mais c’était bien vrai. Sans l’intervention de cette jeune femme, j’aurai fini au fond du lac et n’en serais jamais remontée. Je savais ma fierté terriblement mal placée, mais c’était difficile pour moi qui avais toujours su me débrouiller sans l’aide de qui que ce soit. C’est alors qu’un coup de vent plus brusque que les autres me fit frissonner, la sensation de froid étant largement amplifiée par mes vêtements trempés.

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Le coin du chalant / Néhérys ☼ unbreakable
« le: mardi 07 novembre 2017, 23:12:02 »
Hey !
Fraîchement débarquée sur le forum et encore un peu intimidée par tout ce monde, je propose quelques grandes lignes de rps qui pourraient être intéressants à jouer. N'hésitez pas à me proposer vos idées, je suis toute à fait ouverte d'esprit et je serai ravie d'entendre ce que vous envisagez !

Néhérys est une jeune russe de vingt-deux ans qui a fui son pays il y a six ans. Depuis, elle arpente la Terre en quête d'aventures, et elle gagne sa vie grâce à ses talents en informatique. Elle n'a pour le moment jamais quitté son monde. Discrète mais sociable, elle se fait souvent remarquer par sa gentillesse et son sourire timide. Loin d'être pour autant complètement innocente, la jolie blonde sait encaisser les coups comme personne.

(♀/♂) La voleuse qui ne regrette rien
➳ Néhérys, qui dispose de certains talents en matière de piratage informatique, a la fâcheuse tendance à vouloir renflouer son compte en piochant dans celui des autres. Elle tente malgré tout de s'en prendre à des personnes n'ayant aucun problème d'argent, de manière à ce que ses petites ponctions restent inaperçues. Malheureusement ce coup-ci, elle est tombée sur plus fort(e) qu'elle. La victime, furieuse, parvient à lui remettre la main dessus et compte bien récupérer son dû, d'une manière ou d'une autre.
(♀/♂) Un peu perdue, la gamine. de préférence, pas avec un humain.
➳ Passionnée d'aventures en tout genre, Néhérys n'a pourtant jamais imaginé qu'elle tomberait un jour sur l'une de ces failles, qui permettent de voyager d'un monde à l'autre. Oh bien sûr, elle a entendu tout un tas d'histoires à ce sujet mais elle n'espérait pas qu'un jour une telle chance s'offrirait à elle. Alors qu'elle part à la découverte de Terra, elle fait une rencontre qu'elle n'oubliera pas de si tôt.

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Le parc et son sous-bois / Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
« le: mardi 07 novembre 2017, 22:03:02 »
La journée touchait à sa fin, et je profitais d’un moment de calme après un emploi du temps plutôt chargé ces deux dernières semaines. J’étais à peine sortie de chez moi, en fait. Collée sur mon ordinateur, j’avais aidé un client à récupérer un certain nombre d’informations sensibles sur son concurrent direct. Evidemment, je ne le faisais pas par plaisir, mais le job payait bien alors je faisais ce qu’on me disait. La vie était chère ici, et même si j’avais de côté un large filet de sécurité, j’essayais quand même de gagner ma vie. Et puis au fond, ça me plaisait de manipuler des codes pour créer des programmes souvent à la limite de la légalité. J’avais toujours aimé jouer avec le feu, finalement. Quand j’avais quitté la Russie, pour fuir mon père. Je m’étais mise en danger, et j’avais, de manière surprenante, plutôt aimé ça. Pourtant, j’appréciais aussi de m’éloigner de tout ça et le fait de prendre l’air était devenu vital.

Voilà bien une demie-heure que j’arpentais les allées du parc, après une averse qui n’avait pas duré bien longtemps. L’odeur de l’herbe fraîche me donnait l’impression de respirer pour la première fois, tandis que je prenais le chemin du lac pour admirer l’immense étendue d’eau juste après la pluie. L’endroit était magnifique. Personne à l’horizon, les passants ayant été chassés par l’averse. J’esquissais un sourire en m’avançant sur le ponton duquel les pêcheurs du coin s’emparaient toujours habituellement. L’atmosphère qui régnait autour m’apaisait parfaitement, et c’est confiante que mes jambes passèrent au-dessus de la barrière afin de m’installer dessus. Je n’avais cependant pas anticipé le bois mouillé, et mon pied qui glissa brusquement alors que je perdais totalement l’équilibre. J’échappai un cri de stupeur avant de tomber dans l’eau fraîche du lac. Plus surprise que paniquée, je tentai de garder mon calme en remontant doucement à la surface pour reprendre de l’oxygène, et je parvins finalement à garder la tête hors de l’eau, au prix de nombreux efforts. Le ponton étant trop haut, je ne pouvais pas remonter directement, il allait me falloir nager jusqu’au rivage, qui s’avérait plutôt éloigné. Ne sachant que faire, je jetai un œil aux alentours pour y chercher de l’aide, mais le lac semblait pour le moment plus désert que jamais. A mesure que je me fatiguais, la peur commençait à me gagner. J’avais beau essayer de rester calme, l’eau n’était pas un élément dans lequel je me sentais particulièrement à l’aise, et la nage pas franchement mon point fort même si je parvenais par miracle à me débrouiller pour le moment.

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Prélude / Re : Néhérys ☼ hackeuse professionnelle ! [Valicidée !]
« le: mardi 07 novembre 2017, 21:45:35 »
Merci pour votre accueil !
et merci pour la validation :) oui en effet, mais ici j'utilise le terme hackeuse dans le sens passionnée d'informatique qui cherche à en comprendre le fonctionnement. Et elle est également pirate informatique, puisqu'elle se sert de ses talents pour en tirer profit !

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