Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Shire

Pages: [1]
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Les terres sauvages / Re : Sabot(s)age [Scally and Co']
« le: mardi 09 mai 2017, 14:40:39 »
Honnêtement, Shire avait été étonnée de ne pas s'être fait attraper plus tôt. La discrétion, ce n'était pas forcément son fort, d'habitude. Avec d'aussi gros attributs que les siens (cornes, pattes, sabots et autres), c'était pas gagné de base. Et là... personne n'était encore venu pour lui faire sa fête ?
En temps normal, les dames possédant une truffe l'auraient sûrement flairé dés leur sortie du port. Mais là, l'odeur de poisson était tellement forte, sans compter celle du sel... avec des circonstances pareilles, Shire aurait probablement pu tenir encore un long moment, s'il n'y avait pas eu cette histoire de sang... pas de chance, vraiment.

Du coup, malgré tout ses efforts pour être la plus discrète possible, même en se trimballant tout son barda organique, une voix s'était tout de même fait entendre derrière son dos, la faisant sursauter et renverser la bouteille de soupe qu'elle tenait entre les mains. Le verre se fracassa par terre, dans un vacarme pathétique.
Prise sur le fait, les pattes écartées et les bras en l'air, Shire observait la silhouette qui se découpait dans la lumière de la porte. Et quelle silhouette ! Une dame presque aussi grande que l'entrée, suffisamment en chair pour bloquer toute opportunité de fuite par cette sortie. Et il n'y avait aucune autre issu à exploiter.

Les yeux écarquillés, la mâchoire serrée, Shire l'observait. Elle attendait une manifestation plus agressive qu'une simple interpellation, une arme lancé en plein dans sa tête, par exemple. Pourtant, la seule agressivité dénotée chez cette femme, pour l'instant, était la fermeté présente dans sa voix. Et cette fermeté baissa, quand elle vit l'état des mains qui tenaient auparavant sa propre nourriture, et qui venaient d'ailleurs d'en gâcher une partie.

Tes mains, elles sont toutes abimées. Laisse-moi voir ça si tu veux

La requête transforma la défense en perplexité. La satyre baissa le regard sur ses menottes, les observant comme si ce n'était que maintenant qu'elle voyait les coupures, les bleus et les ouvertures. Quand elle releva la tête, la dame n'avait toujours pas bougé. C'était un peu déstabilisant.
Du coup, puisqu'il n'y avait pas vraiment le temps pour une réflexion plus poussée, Shire saisit la première idée qui lui vint à l'esprit.

"-WAAAAAAAAAHAHHAHAAAH !!!"

Ouvrant grand la bouche, elle poussa un cri qui n'avait rien de terrifié - ça ressemblait plus à un espèce de cri de guerre, un genre de hurlement que pousserait un loup avant d'attaquer sa proie. Ses amis les loups, elle les avait déjà vu faire ce genre de trucs, et elle espérait que dans la situation, ça lui donnerait autant de contenance qu'à eux.
Malheureusement, le cri était aigu, comme celui qu'une gosse pousse quand on la course, et n'avait pas grand-chose de terrifiant. Le fait que la satyre démarre un sprint et se jette sur celle qui bloquait la porte n'arrangea pas les choses. Parce qu'en plus, celle-ci ne bougea pas d'un poil. Shire s'enfonça dans la silhouette et dans les poils qui l'entouraient, avant de retomber par terre, poussée dans son élan.
Un ange passa, alors qu'elle considérait d'autres options disponibles, et une fois de plus, ne choisissait pas la meilleure : brandir ses petits poings, et les planter dans la silhouette, dans un rythme effrénée... mais pas plus efficace pour autant.

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Le parc et son sous-bois / Re : Something In The Woods [Shire]
« le: lundi 08 mai 2017, 19:43:24 »
Shire n'était pas la maligne des créatures pensantes, aussi fut-elle plutôt surprise quand le poisson mordit à l'hameçon, comme on dit. Et puis, cela lui fit quand même plaisir. Dans sa tête, si Jane croyait à son histoire, c'était qu'au fond, elle avait bien envie de rester dans les environs, avec elle- mais qu'est-ce qui l'avait poussé à venir ici, de toutes façons ? La même raison que les autres ?
A sa cuisse, une soudaine sensation de chaleur se répandit doucement sur son épiderme, et elle baissa les yeux, pour apercevoir une légère lumière s'échapper du cœur de l'artefact, palpitant légèrement.
Ah. Oui. Bien sûr.
Elle n'était pas encore vraiment habituée aux effets que pouvait enfanter ce mystérieux objet, mais dans la situation présente, nul doute que son influence devait bien aider.

Enfin, dans tous les cas, Shire se décida à doucement fermer le débit de ses yeux et de ses narines, se retournant pour contempler l'humaine qui l'observait avec mauvaise humeur, et lui proposait de la ramener "chez elle". A cette idée, son moi mental haussa les épaules. Pour une créature nomade, cet ensemble de mots n'évoquait que du vent. Elle n'avait pas vraiment de chez-elle à proprement parler, alors cette expression ne voulait pas dire grand-chose...
Par contre, la curiosité la prit, alors qu'elle se demandait soudain comment c'était, chez cette fille. Elle n'avait encore jamais vu de maison humaine, après tout ! La satyre se demandait comment les habitations étaient formées, qu'est-ce qui les remplissait (les humains ayant une tendance générale à récolter un maximum de trucs et à les apporter chez eux)... ils y passaient tellement de temps, et la créature se demandait bien ce qui pouvait les retenir aussi longtemps entre quatre murs !

Shire se rapprocha de Jane, tordant ses petites mains dans une éperdue reproduction des manifestations physiques de la nervosité. Ce jeu d'acteur lui venait instinctivement.

"Mes parents, ils sont pas à côté. Je te montrerais le chemin, mais on va devoir marcher."

La question était délicate. Ce n'était pas comme si elle connaissait le moindre nom d'avenue, de rue, ou même de ville. Ce n'était pas comme si le concept même d'une avenue, d'une rue, ou d'une ville lui était connu, en fait. Du coup, pas facile de préciser.

« ‘Fais gaffe où tu marches, on ferait mieux de pas traîner, si y a un piège, c’est qu’il y a forcément un sale gros tas pédophile quelque part pour les poser. »
"Hein ? répondit Shire, sans comprendre. ...Ben, j'ai vu des renards, des oiseaux, mais pas de pédophiles. C'est quoi, comme animal ? Ca mange quoi ?" demanda-elle distraitement, en shootant dans un caillou du bout du sabot.

La question lui semblait légitime. Après tout, en tant qu'esprit de la forêt, elle en savait un rayon sur les animaux, mais pas sur celui-là. Probablement une espèce qui n'habitait que dans ce monde- on en apprenais tous les jours !

"Et c'est plutôt toi qui devrait faire attention, non ? Moi, j'me suis pas retrouvé la tête en bas."

Un petit sourire railleur ponctua la remarque, qui ne s'effaça que quand son interlocutrice se présenta, et lui demanda de faire de même. Elle répondit simplement, sans fioritures.

"Moi, c'est Shire ! C'est joli, hein ?"

Pas plus de politesses, donc, mais un grand sourire tout fier, comme si ce prénom était synonyme de grandes choses. Et qui s'atténua un peu, quand Jane attarda son regard sur les cornes de la satyre, et lui posa quelques questions dessus, prenant un ton un peu sceptique. Par réflexe, Shire posa ses mains dessus, les frottant un peu, comme si la scepticisme de Jane s'était posé dessus et qu'il suffisait de les frotter pour le faire disparaître.

"Bah, j'en sais rien, moi, t'auras qu'à demander à ma maman, c'est elle qui me les a faites ! répondit la petite, d'un ton un peu bougon. Pourquoi, tu veux les mêmes ?"

Pour masquer un peu son embarras face à la question, la petite se mit à ramasser des bouts de bois à terre, et à les tendre à bout de bras devant la tête de Jane, fermant un œil comme pour saisir au mieux la perspective. Dans ses pensées, elle n'arrêtait pas se dire que ça serait quand même bien que les pouvoirs de son artefact se manifestent un peu plus, histoire de lui faciliter la tâche. Juste assez pour qu'elle puisse aller chez cette fille, en fait, et voir comment c'était !
Les bouts de bois volèrent en tout sens, certains se rapprochant dangereusement du visage de Jane. Shire n'était pas forcément très calée sur la sécurité.

"...Eh bah, tu serais très moche avec, donc c'est pas la peine d'en demander à ma maman, en tout cas. Bon, on y va ?"

S'étant assise pour sa démarche, Shire se releva, et épousseta ses cuisses poilues, continuant d'espérer un petit signe, n'importe qui pourrait l'aider à diminuer la méfiance de cette fille qui allait grandir de minute en minute- les humains n'étant en effet pas si stupides que ça, malheureusement.
Après quelques pas de plus, quelque chose arriva- Shire ne comprit pas tout de suite ce que c'était. Une sorte de vibration, à peine perceptible, mais très audible, suivi d'un air de musique entraînant qui semblait provenir... de la poche du vêtement de l'humaine.
La satyre observa l'humaine réagir à ce soudain évènement, étant à son tour prise de curiosité.

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Les terres sauvages / Sabot(s)age [Scally and Co']
« le: samedi 22 avril 2017, 19:34:00 »
Le petit trou du tonneau fut de nouveau comblé par un œil curieux, dans l'indifférence générale. L'océan reflétait une jolie couleur orange, indicatrice que la nuit allait bien tomber. Le bois de sa cachette avait une odeur forte de poisson et de sel, et le sol tanguait, lui donnant le mal de mer. Une des planches du tonneau manquait de glisser hors du cercle de métal, poussé par la queue touffue en bas du dos de la créature.

Elle avait quand même eu le temps de s'habituer à la sensation - les jours passaient, sa cachette était toujours la même et ne changeait jamais de place, alors son organisme avait presque réussi à s'habituer aux mouvements.
Mais il n'empêchait que c'était bien la première fois, de toute sa courte existence, que Shire voyait la mer. Et ça, pour le coup, elle n'arrivait pas vraiment à s'y habituer.

Une si grande étendue d'eau, pour un être de la terre tel qu'elle, avait de quoi mettre un peu mal à l'aise. De jour, cette immense étendue d'eau semblait infinie, ballotait le bateau et l'équipage qui s'y trouvait, et Shire avec, qui avait bien du mal à garder son équilibre - les sabots n'étant pas de la meilleure constitution lorsqu'il s'agissait de s'accrocher à une surface. Si elle jetait un coup d'œil au travers du trou du tonneau, elle était aveuglée, le soleil se reflétant sur l'eau comme sur un miroir et lui arrivant directement dans la rétine. Parfois, l'étendue d'eau s'élevait jusqu'à la rambarde, et projetait une grande lampée sur le tonneau. L'eau s'infiltrait et rendait l'étroite cachette poisseuse, humidifiant sa peau et la fourrure de ses jambes. Tout ça était très inconfortable, il fallait bien le dire.
Mais, lorsque la nuit tombait et qu'elle sortait de sa cachette, la surface, souvent bien plus calme qu'au jour, prenait une couleur de perle sous la lumière de la lune. Sans les arbres ou les montagnes, sans ce qui composait les forêts où la satyre passait sa vie, le paysage paraissait si vide et exacerbé... mais malgré tout, la petite ne se laissait de sa contemplation que lorsque son estomac grognait trop fort, lui rappelant la première raison qui l'avait poussé à sortir de sa cachette.

Donc, pour une première expérience, Shire était partagée sur son opinion au sujet de ce que les femmes sur ce bateau appelaient "l'Océan." Les circonstances qui l'avait conduit dans cet endroit n'aidaient pas non plus à améliorer sa vision des choses.

---

"Nous sommes désolé, Madame, mais nous n'arrivons pas à retrouver votre acquisition."

Les majordomes, confus, avaient déjà enlevé leurs chapeaux respectifs, les posant sur leurs poitrines dans un geste d'excuse. Cela ne calma en rien la noble, qui ne cessait de hurler, tapant du pied contre le bois qui composait les bords du port de la ville.

"J'ai acheté ce petit monstre il y a à peine deux heures ! vociféra-elle. Elle ne peut pas être bien loin ! Vous n'êtes que des INCAPABLES !"

La scène faisait l'objet de tous les regards, y compris de celui du petit monstre en question. Trempée comme une soupe, ses petites mains ensanglantés à force d'avoir grimpé aux filets de ce bateau de la seule force de ses bras, la satyre se cachait depuis plus d'une heure dans la seule chose qui lui était passé sous la main : un tonneau vide. Elle observait la scène depuis un trou percé dans le bois, et riait sous cape, à la seule pensée que ces dits incapables ne la retrouverait jamais.
Ils n'avaient même pas pensé à aller fouiner sur le bateau - ils n'avaient même pas osé, d'abord ! L'équipage qui arpentait les lieux était une troupe de femmes à qui il ne valait pas mieux chercher des noises, vu leur apparence... et puis, comme le bateau commençait à s'éloigner du port, ils ne risquaient pas de pouvoir monter dessus, heh-

-heh.


---

Bon, de toute évidence, ça ne s'était pas forcément passé comme prévu. Et cela faisait des jours que Shire passait ses journées à se camoufler, avec pour seule occupation la vision que lui offrait ce petit trou salvateur.
Elle avait eu le temps d'observer ce qui se passait, dans cet environnement étroit, possédé par cette troupe de femmes. Toute la journée, la petite les voyait passer et repasser devant les tonneaux, leurs longues jambes en plein dans sa ligne de mire. L'endroit semblait dépourvu d'hommes, mais ne manquait pourtant pas de caractère - beaucoup de ces demoiselles semblait avoir de la poigne, de l'autorité, à part quelques-une d'entre elles... parfois, l'une venait retirer le contenu d'un tonneau alentours, et Shire s'aplatissait, observant par le trou différents décolletés ou fessiers, alors que ces dames peu vêtues s'accroupissaient ou se penchaient pour attraper leur dû...
...en tant que satyre de pure souche, la gamine aurait menti si elle avait dit que ces moments-là ne se révélaient pas divertissants.

Mais malgré ce petit plus, Shire attendait toujours avec impatience que la nuit tombe, parce que c'était le seul moment où elle pouvait sortir se dégourdir les pattes. Elle fonçait habituellement vers les réserves de nourriture, emportant comme une tornade les meilleurs mets disponibles, de ses petites mains toujours un peu meurtries par leur escapade sur les filets. C'était d'ailleurs devenu un problème, parce que les blessures s'ouvraient constamment, laissant échapper quelques gouttes de sang... qui étaient apparemment venu se déposer un peu partout, quand la satyre n'avait pas fait attention dans ces explorations. Des petites traces de mains s'étaient déposées sur les caisses de nourriture, sur les rembardes, sur le sol, et quand la gamine s'en était aperçu - heureusement avant de semer un chemin tout tracé vers sa cachette - c'était déjà trop tard.
Et bien évidemment, les faits avaient été reportés dés le lendemain matin à la capitaine... en plus de plusieurs autres évènements qui avaient été manqués par la prudence dont Shire essayait de faire preuve. On en avait discuté avec curiosité, évoquant l'hypothèse d'un petit animal, voire d'un fantôme ou d'un bandit... par chance, les demoiselles avaient visiblement manqué de temps pour fouiller le navire. Mais ce n'était qu'une question de temps, et il fallait VRAIMENT qu'il y ait un endroit où ce bateau s'arrête un jour, histoire de pouvoir laisser une chance à la petite invitée de s'échapper sans demander son reste... tant pis pour les poitrines et les fesses des dames qu'elle n'avait pas eu l'occasion de toucher, elle tenait quand même un peu à la vie !

Lorsque l'indigo remplaça l'orange et et que les dames se furent mutuellement souhaités "bonne nuit", laissant le champ libre, la satyre attendit quelques minutes de plus, puis dégagea le couvercle du tonneau et sortit, en faisant bien attention de ne pas se faire repérer par la seule membre de l'équipage qui assurait la garde, du haut de sa tour. Elle prit la direction des réserves, manquant de glisser au passage, léchant ses mains pour en nettoyer les traces qui avaient failli faire sa perte.

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Le parc et son sous-bois / Re : La Belle et la Bête. [PV Shire]
« le: samedi 22 avril 2017, 16:40:56 »
Il y avait souvent des personnes qui venaient dans le parc, le soir, et qui avaient des yeux partout. Comme on pouvait s'y attendre, beaucoup de lycéens. Ils bravaient régulièrement les interdits de leur dortoirs ou de leur pensionnat, fouillant buissons et branches d'arbres, et se carapatant comme jamais quand, enfin, ils découvraient ce qu'ils étaient venus chercher.
Shire maudissait régulièrement le manque de courage de ces petits humains - incapables de venir prendre leur dû. C'est vrai, quoi, ce n'était pas comme si ils vivaient à même la forêt et que ce défi ne signifiait pratiquement aucun effort à être fait ! Personne ne vivait prés du parc, les humains bâtissaient leurs maisons dans le paysage. Lorsque l'on grimpait au sommet d'un arbre, on pouvait voir chacune de leurs constructions parsemées de petits trous, d'où la lumière s'échappait dés la tombée du jour, indicatrice de quelque force obscure capable de faire briller le soleil à l'intérieur d'une habitation. Bien sûr, on aurait pu d'abord penser à du feu, mais les humains transportaient aussi de petits objets capables d'émettre cette lumière vive, qui lui faisait d'ailleurs très mal aux yeux. La satyre supposait qu'une puissante magie était originaire de cette sorcellerie. Ca avait l'air bien pratique, remarque !
En tout cas, si leurs habitations étaient si lointaines, cela signifiait qu'ils devaient faire plusieurs kilomètres pour parvenir au lieu de leurs recherches. Et pourtant, au moindre craquement ou souffle, ils s'enfuyaient tous en hurlant...
Inutile de dire que, quand ils parvenaient à voir ne serait-ce qu'un bout de sa queue touffue ou de ses bois, la réaction était décuplée. Une femelle s'était même évanouie, une fois. Quand elle s'était réveillée d'elle-même, Shire l'avait vu sortir deux bout de bois cloués en croix d'une de ses poches et le brandir jusqu'à ce qu'elle quitte cette forêt... ça avait été assez drôle à voir, même lorsque, comme la satyre, on ne connaissait pas l'idéologie chrétienne et la terreur que pouvait susciter la vue d'une créature à cornes et ressemblante à un bouc pour les adeptes de ces idéaux-là.

Ce soir, pour une fois, Shire avait donc abandonnée l'idée de faire peur aux humains. La tactique se révélait en effet lassante, usante. Et lorsqu'un portail était apparu et lui avait donné l'occasion de faire venir quelque amis sur ce plan-là, la satyre avait fait un peu de chemin pour trouver des compagnons de jeu : quelques loups, qui avaient accepté de venir jouer avec elle et avaient traversé le portail pour parvenir dans le parc.
C'était quelque chose que faisait la petite, de temps en temps : elle invitait des animaux sur cette terre, leur évoquait une idée de jeu, avant de se lancer dans une partie de loup glacé ou un cache-cache, pour le reste de la nuit. Et ses partenaires de jeu favoris étaient les loups : ils étaient en effet facilement trouvables dans Terra, assez évolués pour comprendre les règles du jeu rapidement, et pour y trouver un semblant d'amusement. Ils faisaient aussi des rivaux assez ardus à combattre pour que cela devienne intéressant, avec leurs longues pattes qui leur permettaient de courir et d'attraper Shire avec facilité si elle ne pressait pas le pas. Dans la saison des amours, ils devenaient aussi des partenaires intéressants pour d'autres jeux, auquel Shire se pliait sans encombres, étant complètement ignorante des tabous et dangers que pouvait représenter la zoophilie. Pour elle, entre amis, on s'entraidait, c'est tout !

Ce soir-là, ils étaient tous partis pour une simple partie de loup glacé, et aussi surprenant que cela pouvait paraître, les loups menaient la danse. Shire avait déjà plusieurs marques de dents sur ses cuisses velues, bras et torse - pas trop fortes, mais assez vives pour apparaître et pouvoir compter facilement les points. D'un index expert, la satyre grommelait en comptant le nouveau point qui venait d'être fait. La créature n'était pas très bonne perdante.

"Mghrg... ça fait 12 pour vous et 5 pour moi. Pff."

Tout prés d'elle, les loups faisaient une pause et la toisait, leur yeux en amande légèrement plissés, comme pour réprimer une envie de rire. Cela ne manqua pas de faire réagir Shire, qui se redressa rapidement sur ses sabots.

"Oui, bon, ca va, hein, arrêtez de vous vanter ! Vous êtes cinq contre un, aussi, comment vous voulez que je gagne ?!"

Plusieurs grommellements légers se firent entendre - l'équivalent animal d'un rire, sans aucun doute. Les loups s'élancèrent dans les bois, devenant bien vite invisibles, prêt à marquer leur prochains points. Shire s'épousseta, continuant de râler toute seule, sa voix enfantine résonnant dans les sous-bois.

"C'est pas juste ! gémit-elle, incendiant un arbre du regard. Il me faudrait quelqu'un d'autre dans mon équipe, sinon vous allez tout le temps me battre et moi, je vais avoir l'air idiote, encore !!!"

Personne ne lui répondit. La forêt resta silencieuse, en contraste avec les cris de la satyre. Une fois qu'elle se fut calmée, elle s'élança de nouveau, recherchant ses compagnons à fourrure... ils se révelaient maître dans l'art du camouflage, contrairement à la petite qui faisait un bruit d'enfer avec ses sabots. Elle s'en fit la remarque, ce qui attisa de nouveau sa colère... bien sûr, en plus, elle avait un handicap, tiens ! Décidément, c'était vraiment perdu d'avance, qu'est-ce que ça pouvait être énervant !!!
Après cinq minutes, il n'y avait toujours pas eu l'ombre d'une oreille ou d'un museau. Les sabots ralentirent, doucement, au même rythme que ceux d'un cheval. La satyre regarda autour d'elle, certaine que les loups allaient profiter de cette pause pour l'attaquer de nouveau. Mais aucune boule de poil ne surgit des fourrés alentours. Il n'y avait même pas l'ombre d'un bruit.
Shire fut soudain saisie d'un pressentiment étrange. Où étaient-ils, au juste ?

Pas très loin, pensa-elle juste après, quand elle entendit le hurlement d'un de ses compagnons de jeu. Mais ce hurlement n'était pas tout prés. En fait, d'après ce qu'elle en comprenait, il se trouvait juste à côté de l'entrée du parc... et surtout, il ne lui était pas adressé à elle.

Un courant électrique parcourut toute sa colonne vertébrale, et les sabots recommencèrent à claquer contre le sol - cette fois-ci, dans un rythme effréné, alors que Shire se dirigeait en direction du bruit.

5
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 21 avril 2017, 11:12:26 »
Ca fait bizarre de voir Véro en grande fille...
En fait, ça fait bizarre tout court de la voir :,D *pat pat*

11:11 (sieste, train et réponses, si ma tension se décide à remonter --')

6
Le parc et son sous-bois / Re : Something In The Woods [Shire]
« le: mercredi 12 avril 2017, 21:11:57 »
"Hum..."

La fille était donc tombée dans son piège, se balançant d'avant en arrière le long de la colonne de bois que formait ce majestueux arbre. Au vu du grommellement que produisit celui-ci, Shire se rendit d'ailleurs compte qu'elle l'avait déjà utilisée pour une blague du même type dans le passé. D'ailleurs, dans son souvenir, cette même blague lui avait semblé plus drôle...
Il lui faudrait peut-être bel et bien renouveler ses idées - ça commençait peut-être à devenir lassant, de suspendre les gens à des arbres comme de vulgaires jambons... il y avait sûrement des scénarios plus drôles à produire !

C'est à ceci que pensait la satyre, alors que la corde commençait à émettre un affreux craquement. Elle fixait aussi le morceau de tissu qui masquait l'intimité de Jane, et dont l'utilité lui échappait - chose assez compréhensible, vu que ce n'était pas la pièce de vêtement la plus indispensable quand on avait déjà de la fourrure épaisse à cet endroit-là. Du coup, cela avait pour conséquence que de tous les vêtements qu'avaient imaginé les humains au cours des civilisations, celui-ci devait être celui qui attisait le plus la curiosité de la créature. Et cette curiosité ne naissait pas d'une quelconque perversité - c'était la même curiosité qu'aurait pu avoir un enfant observant un chapeau pour la première fois.
Bon, après, le fait que ce vêtement recouvre cette zone en particulier n'arrangeait en rien, probablement.
La petite de sa réflexion par un claquement sinistre : la corde venait de rompre. Shire s'éloigna précipitamment du point de chute de l'adolescente, manquant de trébucher (parce que reculer avec des pattes pareilles, c'était loin d'être évident). Heureusement qu'il y avait un tas de feuilles assez épaisses en bas, suffisamment pour empêcher Jane de se rompre la nuque, en tout cas. Heureusement, en fin de compte, elle atterrit sur les fesses.

A cette vue, Shire étouffa un rire, cachant un sourire avec une de ses petites mains. Elle aurait pu s'esclaffer de manière bien voyante, et s'échapper pendant que sa victime tentait, au choix, de la rattraper pour soulager ce coup sur sa fierté, ou hurlait à la mort pour avoir eu le Diable en face de lui ou d'elle. C'était toujours drôle, quand ces humains se laissaient prendre au jeu, à leur dépend ou pas.

« Tu es qui, toi ? Fais gaffe où tu marches, petite, un malade a foutu des pièges à la con !

La dernière remarque fit tiquer la créature, prête à répliquer... avant qu'une certaine inspiration ne lui vienne.
Non, cette fois-ci, la satyre ne se laissa pas aller à éclater de rire. Elle avait une bien meilleure idée qui nécessitait un maximum de foi de la part de cette drôle de fille, à présent occupée à maudire tous les Dieux qui pouvaient s'occuper de ce plan-là.

Et... Ouais, tu t’es trompée de date, Boucles-d’Or. Halloween, c’est pas cette nuit ! »

L'humaine s'était tournée vers elle, lui balançant sa mauvaise humeur au visage. Et Shire se décida alors, arborant d'un coup une mine toute surprise, et ses sourcils se arquèrent, un petit gémissement sortant de sa bouche et des petites perles se déposant même au coin de ses grands yeux, brillantes sous la lumière de la lune.

"P-pourquoi t'es méchante avec moi, toi ? Uuh..."

Dans un reniflement théâtral, la satyre posa un poing serré sur un de ses yeux, l'essuyant rapidement - et se déposant un peu de terre sur la figure, au passage.

Shire ne connaissait pas grand-chose au monde extérieur, particulièrement celui des humains qui peuplaient cette planète. Elle ne savait pas ce qu'était une fête déguisée, une soirée costumée ou un Carnaval. C'était dommage, parce qu'il aurait sans doute été plus facile de tromper Jane, en lui faisant croire que la petite créature à côté d'elle venait de participer à un évènement de ce genre. Mais bon, Shire ne se démonta pas, et expliqua d'une toute petite voix :

"J'me suis juste perdue en cherchant ma maman, et toi, tu me cries dessus... c'est pas ma faute si tu t'es coincée le pied dans cette corde, hein !"

Plissant les yeux pour bien laisser les larmes s'écouler sur ses joues rebondies, elle continua, d'un ton apeuré qui se voulait convainquant. Il fallait dire que quand on était dépourvue d'empathie, on avait l'avantage d'être bien meilleur acteur, parce que l'on ne se sentait pas gêné ou bloqué par les pensées d'autrui. Du coup, en tant que tel, la faune ne s'interdisait rien, laissant même un peu de morve couler de son nez minuscule.

"Tout c'que je veux, c'est rentrer chez moi, moi... ugh..." gémit-elle finalement, poussant le vice jusqu'à se retourner.

Le rire devenait en effet un peu trop difficile à contenir.

7
Le parc et son sous-bois / Re : Something In The Woods [Shire]
« le: jeudi 06 avril 2017, 18:40:15 »
Il y avait une quantité assez impressionnante de choses à faire dans les sous-bois de ce lieu bizarre - Entre les humains de différentes tailles à épier et les animaux à aider et avec qui jouer, Shire ne s'ennuyait jamais quand elle venait ici, et elle était presque certaine qu'il restait encore beaucoup de choses pour s'occuper. Mais ça, c'était en journée. Parce que la nuit, par contre, cette si grande et amusante parcelle de forêts devenait ennuyante à mourir. Les humains n'étaient plus là pour lui offrir de divertissants spectacles, les animaux dormaient ou chassaient et ne pouvaient donc pas lui consacrer de temps. Et la satyre s'ennuyait, une situation difficilement supportable pour son esprit infantile, toujours en quête de stimulations.

Du coup, le simple bruits de pas craquelant les feuilles mortes avait attiré son attention, alors qu'elle était en train de farfouiller dans un buisson. Et c'était dans l'arbre où elle était grimpée que Shire avait observée un long moment cette drôle d'humaine.
En voyant que cette fille se dirigeait dans la direction du buisson quitté quelques minutes plus tôt, la satyre avait poussé un petit gloussement, anticipateur des évènements qui allaient suivre.

L'ennui inspirait parfois de bonnes idées, mais la plupart du temps, il inspirait surtout des idées folles, un peu bêtes, voire dangereuses parfois. C'était particulièrement vrai pour les jeunes personnes, qui aimaient passer le temps en faisant des bêtises, guidé par une immaturité inéluctable. Shire avait, en cette soirée morne et sans intérêt, imaginé quelque chose, et son plan avait été mis à exécution peu après. Cela dit, elle n'aurait pas pensé que cette idée porterait ses fruits avant le début de la journée. Il n'y avait en effet, après tout, jamais personne à cette heure-ci dans le parc. Les humains n'appréciaient pas l'obscurité, elle leur procurait de l'inconfort, Shire l'avait remarqué. Mais pour une créature comme elle, qui était incessamment en contact avec la nature, cet inconfort résidait dans l'illogisme, voire la bêtise.

L'humaine ne semblait pas en mener plus large que les autres, malgré sa drôle de prestance. "Drôle", dans le sens que effectivement, elle était bel et bien humaine - de toutes façons, il n'y avait que ça dans cet endroit - mais elle semblait posséder une aura dominatrice, confiante, qui s'épanouissait tout le long de sa silhouette et apparaissait, aux yeux de la fille des Nymphes, comme un indicateur d'une puissance qui n'avait pas grand-chose d'humain. C'était léger, d'accord, mais pour une créature habituée à ressentir de la magie, c'était en voie d'expansion et prédicateur de quelque chose de plus impressionnant. Et du coup, cela la fit hésiter un court instant : si jamais son plan fonctionnait, est-ce qu'il n'y avait pas un risque que cela lui retombe dessus ? Après tout, elle, elle n'avait pas beaucoup de pouvoirs pour se défendre. Les satyres savaient communiquer avec la nature, demander des faveurs aux Dieux et aux animaux, utiliser les ressources magiques que la Terre pouvait offrir sous formes de cristaux, par exemple. Beaucoup d'humains le faisaient aussi, mais dû à leur nature un peu aveugle, les résultats tardaient à se faire sentir. Shire, elle, pouvait obtenir ce qu'elle voulait en quelques secondes.
Puis, quand sa petite main frôla l'amulette attachée à sa cuisse, ses nerfs se détendirent.
Ah oui, c'est vrai... avec ce truc en sa possession, elle ne risquait en fait pas grand-chose. Elle n'était pas encore habituée à l'avoir, mais l'artefact "emprisonneur" de chance était en fait un excellent moyen de faire en sorte qu'absolument rien ne nous arrive.
C'était un peu le bouclier ultime, ce truc... et une bonne raison de se détendre et de laisser les choses devenir très amusantes.

Tout se passa donc en quelques secondes, et de la façon dont la satyre l'avait prévu.
Un pied posé sur un tas de feuilles mortes, une corde se resserrant autour de la cheville, un mécanisme tout bête et un peu de magie terrestre anti-gravité. La Jane se retrouva bien vite la tête en bas, dans les airs, prise dans un piège comme un vulgaire gibier.

En plus des rumeurs témoignant d'une étrange créature qui attaquerait les gens de nuit, plusieurs personnes s'étaient récemment plainte d'avoir été victimes de blagues du même acabit. Elles étaient toutes d'un mauvais goût du genre, ce qui laissait indiquer aux gardiens de la municipalité que la même personne en était responsable. Ces blagues auraient pu être anecdotiques et tomber dans l'oubli, sans que personne en parle, si elles avaient été sans aucun danger. Le problème, c'est que la plupart des victimes avaient été soient blessées, soit en passe de l'être, par la situation.

Shire n'avait en effet pas toujours conscience de la fragilité d'un humain. Elle laissait parler son imagination pour ces blagues, sans vraiment se fixer de limites, mais comme on pouvait s'y attendre de la part d'une créature solide comme elle, ça allait souvent trop loin. Il y a quelques nuits de cela, des collégiennes avaient voulu eux aussi vérifier si les rumeurs de la Bête étaient vraies. Elles s'étaient retrouvées victimes d'un autre des tours de Shire, qui consistait en un autre mécanisme et en un sac qui déverserait son contenu sur les deux curieuses.
Malheureusement, pour que la force du mécanisme soit suffisante, il avait fallu remplir le sac de choses assez lourdes. En l'occurrence, des pierres de bonne tailles, que Shire avait ramassé en hâte pendant la confection express de sa blague.
Il y avait quand même eu un sacré raffut, cette nuit-là - d'autres humains allant et venant, posant la collégienne évanouie dans un espèce de sac avant de repartir dans une grande calèche de fer toute blanche. La calèche faisait un sacré bruit, aussi, et les lumières rouges qui en émanait lui avait fait mal aux yeux.
La fille avait saigné un peu, et son amie avait beaucoup pleuré... mais bon, Shire n'avait pas non plus passé sa journée à penser à des pleurnicheuses ! Ca l'avait juste... marqué, c'est tout. Et du coup, elle avait essayé de rendre ses blagues moins dangereuses. Mais c'était assez difficile. Parce que c'était assez compliqué de jouer un bon tour à quelqu'un sans le mettre un peu en situation de faiblesse.

Shire aurait bien aimé pousser un peu plus loin les tours qu'elle jouaient aux humains régulièrement, en fait. Non, parce qu'il fallait l'avouer : les humains qui se baladaient en journée avec une tête méfiance, faisant des gros yeux aux arbres et aux écureuils qu'ils croisaient, c'était quand même très drôle !
Mais depuis cet épisode, elle s'était contenté de trous camouflés par des tas de feuilles, ou de cordes autour des chevilles, comme maintenant.
Cela dit, en regardant l'élan de la corde projeter Jane contre le tronc de façon un peu violente, Shire avait juste soupiré. Ca restait trop violent, alors ? Mince, à la fin, elle ne savait vraiment plus quoi faire, alors !

La satyre s'était laissé tomber de l'arbre et approché du piège, en fronçant les sourcils. Sa petite tête inclinée sur le côté, elle avait essayé de voir si sa victime était inconsciente, mais même si elle ne bougeait plus trop, sa conscience était toujours là, ça se sentait. Croisant les bras sur sa poitrine, la créature avait sifflé bruyamment, pour attirer l'attention de la lycéenne. Une petite voix, mi-moqueuse mi-boudeuse, avait entamé la conversation :

"Heh ! T'es toujours là, ou pas ?"

8
Le coin du chalant / Re : Splotch !
« le: samedi 18 mars 2017, 19:05:15 »
Nice ^o^

Je t'ai envoyé un MP !

9
Le coin du chalant / Re : Splotch !
« le: samedi 18 mars 2017, 08:29:55 »
Hulloh :3

Intéressée, en espérant que ça soit réciproque ;D !

10
Le coin du chalant / Ca tire !
« le: mardi 14 mars 2017, 22:26:22 »
En recherche d'un ou 2 RPs pour ma perso ;D Je vous présente Shire, toute petite satyre qui a le pouvoir d'attirer et repousser la chance à sa guise !

Citer
• Si vous êtes fan de paranormal, vous avez sûrement déjà entendu parler de la Bête qui traine dans les bois de Seikusu la nuit, et cela vous a inspiré. Si vous êtes un sans-abri ou un terranien happé par un portail et que vous trouvez refuge dans ces bois, vous risquez également de croiser cette créature pas si effrayante que ça :)
• Sur Terra, Shire se déplace dans les limites d'une sorte de réserve naturelle pour terranides qui est plutôt facile à pénétrer. C'est plus difficile d'en sortir par contre - au moins en un seul morceau.
• Les satyres, c'est pas si courant que ça, si vous aimez collectionner les esclaves, que vous cherchez des partenaires sexuels endurants ou un mignon compagnon, Shire peut attirer votre œil !
• Les nymphes font partie de la famille de Shire. Si vous en êtes une - ou n'importe quelle autre entité en adéquation avec la nature et leurs esprits - ma perso voudra probablement vous poser des questions au sujet de sa fratrie.

Idées a titre indicatives, si vous êtes inspirées par celle-ci ou par d'autres, n'hésitez pas à venir me faire coucou dans ma boîte à MP :-* !

11
Prélude / Re : Shire [Validarthée]
« le: mardi 14 mars 2017, 22:11:18 »
Merci bien ! :D

12
Prélude / Re : Shire
« le: dimanche 12 mars 2017, 17:13:56 »
Merci :D

13
Prélude / Shire [Validarthée]
« le: dimanche 12 mars 2017, 17:00:18 »
Identité : Shire - aussi connue sous l'appellation de "l'attraction" ou de la "Bête" parmis les habitants de Seikusu.
Age : On lui donne à peine quinze ans, mais qui sait !
Sexe : Hermaphrodite type futanari
Race : Satyre, donc Créature.
Sexualité : Pansexuelle

Physique : Shire est petite, pas plus grande qu'une gamine - elle fait à peine 130 centimètres. Elle est aussi un poil plus remplumé que la plupart des seikusiennes et ne s'en plaint pas, les critères de beauté sociétaux ayant peu d'effet sur nous lorsque l'on provient d'une autre civilisation. Cela dit, ce n'est pas ce genre de détail qui vous sautera aux yeux si vous avez la (mal ?)chance de croiser son chemin.
La première chose qui risque plutôt d'attirer votre œil, ça sera probablement l'imposante paire de cornes, plantée sur le sommet de cette petite tête. Elles vont de paire avec deux sabots, qui complètent des demi-jambes couvertes de poil, et arquées à la manière de celle des chevaux. Fait amusant, contrairement à la plupart des satyres dont la fourrure s'étend jusque sous la taille, Shire n'en possède que jusqu'aux mollets. C'est une belle fourrure rousse, douce au toucher et qui s'accorde bien avec la couleur de ses cheveux. Une petite queue touffue, en forme de goutte, pointe en bas de son dos.
Sa frimousse n'a pas grand-chose d'adulte - des traits juvéniles, souvent déformés par une multitude d'expressions effrontées. Quelques tâches de rousseur, juste en-dessous d'une paire d'yeux de la couleur de l'ambre. Une petite bouche souvent ouverte dans un cri ou un éclat de rire, laissant briller des canines un peu plus longues que la moyenne – curieux détail, quand on connaît sa nature herbivore.
Un petit nez pointu et une longue paire d'oreilles semblables à celles des cervidés – ces deux derniers attributs lui permettent une utilisation sur-développée des sens auquels ils correspondent.  
Là où il devait y avoir du poil, se trouve donc de la peau humaine. Les parties génitales de cette créature s'y accordent - si l'on ne considère pas la taille de son engin. Les mythologies greco-romaines ont en effet pris pour habitude de caractériser les satyres par cette partie du corps et l'envergure qu'elle peut posséder. Il est toujours un peu surprenant de constater qu'entre les pattes de ce petit bout ce chou, se présente un avantage certain, par rapport aux messieurs qui ont parfois cherché à la déshabiller - et qui sont du coup partis en courant à la vue d'une telle humiliation.
Autrement, Shire possède aussi une poitrine, assez imposante par ailleurs (un petit bonnet D), mais pas trop par rapport à sa taille. C'est en général ce qui permet de l'identifier en tant que créature mature.

Shire s'est habillée avec ce qu'elle a trouvé en premier dans ce monde : une salopette à la bretelle cassée, dévoilant un haut court, vert et blanc, probablement un haut de maillot qu'elle a dû chaparder à une humaine faisant trempette dans un lac de sa forêt. Un gros bracelet jaune, un collier surmonté d'une grosse clochette, et enfin, une épaisse lanière de cuir accrochée à sa cuisse, et supportant un talisman en forme de trèfle à quatre feuilles – l'élément le plus important de son accoutrement.


Caractère : Shire est une satyre, et par conséquent, sa vie est influencée par les excès, aussi variés et alarmants soient-ils. Elle a un sens du self-contrôle assez limité, et cela l'a plusieurs fois attiré dans d'immenses bourbiers, dont elle s'est tirée avec tout autant de fougue. Garder la tête froide lui est très difficile, et son tempérament sanguin n'arrange rien. Shire se laissera toujours guider par les premières impulsions que peut provoquer en elle une situation, et l'exagération se fait ainsi ressentir dans tous les aspects de sa vie.
Elle est tout autant excessivement curieuse envers le monde qui l'entoure, particulièrement les humains, qui l'amusent et la divertissent régulièrement en se perdant dans sa forêt - mais avec qui elle ne tisse pas de trop bons rapport en général, malheureusement, étant donné qu'ils ont peur d'elle et qu'ils s'enfuient souvent en la voyant. Étant tout juste à l'aube de sa vie, cette créature est comme une enfant qui en apprend toujours plus tous les jours. Les notions de bien et de mal lui sont floues et encore difficiles à appréhender, et étant une créature bénie par les dieux et donc plus robuste que la normale, elle ne comprend pas la fragilité que peut avoir un corps ou un esprit classique – ce qui a malheureusement conduit à la mort de plusieurs personnes à qui Shire voulait, en premier lieu, juste faire quelques farces ou simplement démontrer son intérêt.
Cette curiosité couplée à cette ignorance en fait quelqu'un de facile à tromper ou à manipuler. Mais ironiquement, son innocence et la naïveté de ses propos aide à jouer sur la corde sensible de son interlocuteur, et à plus facilement tromper et manipuler ce dernier. Il y a donc un équilibre stable qui s'est installé, et qui a toujours permis à la petite satyre de retomber sur ses deux sabots en un seul morceau.
Il y a certaines choses sur lesquelles Shire en connaît plus que d'autres – on peut citer aussi la notion de sexualité, avec laquelle elle est très à l'aise.Vu ses origines, elle ne pouvait pas y couper, et c'est très tôt qu'elle a commencé à découvrir ses propres goûts et façons de faire dans le domaine. Cela dit, elle n'est pas experte. Car ici aussi, certains faits associés au sexe la perdent facilement – comme la pudeur, ou certaines pratiques ou contextes considérés comme interdits, tels que l'inceste ou la zoophilie. Même la notion de consentement ne lui paraît pas familière, et en réalité, c'est souvent dans un contexte non-consentant qu'elle a des rapports sexuels. En réalité, le plaisir de son ou sa partenaire lui paraît moins familier et important – égoïsme oblige - que son propre plaisir à elle. C'est donc à ce niveau-là que la satyre a encore beaucoup de choses à apprendre.

En présence d'une autre personne, Shire sera taquine, se servant volontiers de son apparence adorable pour obtenir ce qu'elle veut de son interlocuteur. C'est quelqu'un qui voudra tout savoir sur vous, qui se montrera très démonstrative, voulant vous impressionner avec sa jolie flûte de Pan, n'étant absolument pas timide et souvent en grand besoin d'affection. La jeune fille respecte beaucoup la nature, cette notion ayant fait partie de la courte éducation que l'on a pu lui donner.
Shire a malheureusement le défaut d'être quelqu'un de très égoïste, et elle est également un peu susceptible et capricieuse. Un peu possessive aussi, mais pas au point que cela devienne un danger pour la personne appréciée.
Si vous voulez l'apprivoiser, il vous faudra beaucoup d'amour et de patience. Elle ne fait pas confiance à quelqu'un du premier coup d’œil, mais si vous lui accordez un peu plus d'attention que la normale - et ne brisez pas son petit cœur en vous enfuyant à sa simple vue - il y a des chances pour qu'elle vous aime immédiatement.  

Histoire :
Les tracas qu'ont connus les Dieux et Déesses de l'Olympe dans leur propre univers ne sont étrangers à personne, sur Terra. Beaucoup ont été affaiblis, ou ont disparus, tout simplement. Mais malgré ce contexte au goût de génocide, les fidèles et les créations de ces différents êtres de pouvoir sont restés, bien conscients qu'un Dieu ne disparaît complètement, sans possibilité de réincarnation, que si toute forme de foi en sa personne disparaît aussi. Ainsi, ont-ils continué à faire perdurer la mémoire et les générations, soient en enfantant, soit en procédant à des rituels plus complexes, permettant de créer et de façonner la vie dans ses moindres détails.
Les Nymphes de tous les continents, amies et adoratrices de Dionysos et de Pan, n'étaient pas pour autant dépendantes du pouvoir d'un Dieu. Néanmoins, avec la disparition de ces déités-là, elles s'aperçurent bien vite que quelque chose n'allait pas. La Nature n'avait plus de Dieu en qui s'appuyer, et son équilibre s'en retrouvait perturbé. Soit elle partait à la recherche de Dionysos et s'étalait ainsi dans un Excés prononcé – notamment avec les catastrophes naturelles et certaines horribles mutations dans le cœur des bois et des forêts - soit elle s'en remettait tristement à l'éventuel retour de Pan, qui ne revenait jamais, et son espoir semblait se faner aussi vite que les fleurs qui mouraient, et les fruits qui se désagrégeaient avant même de tomber à terre. Les autres Dieux ayant un peu de pouvoir sur cette Nature ou les personnes prétendant être les Dieux concernés utilisaient régulièrement leurs dons pour stabiliser le pouvoir de la Nature, mais il semblait que ce cycle n'avait jamais vraiment de fin.
La perdition de ce phénomène effraya les Nymphes, pour qui la Nature et ses environnements étaient les seuls toits possibles, les seuls lieux où elles pouvaient espérer échapper à la soif destructrice de l'être humain envers tout ce qui ne lui ressemblait pas. Ainsi procédèrent-elle à la création d'un Nouveau Pan ou Dionysos, quelqu'un qui pourrait, un jour, contrôler entièrement le pouvoir de la Nature et lui éviter un saut dans le gouffre, signant non seulement la fin des Nymphes, mais également celle de toute espèce vivante sur cette planète. Pour ce faire, elles acceptaient de se faire régulièrement ensemencer par des créatures à la puissance notable, et enfantaient dans l'espoir de découvrir l'étincelle de leur ami de Dieu entre les mains dodues d'un nourrisson. Malheureusement, ce procédé ne portait jamais vraiment ses fruits. Les Nymphes, cependant, n'abandonnèrent jamais, et sont probablement toujours en train de faire perdurer cette tradition, assurant par la même occasion d'abondantes générations d'enfants aux pouvoirs intéressants, bien qu'insuffisants.
C'est dans cet espoir que naquit Shire, du ventre d'une Nymphe quelconque – elle, par contre, était un peu différente des autres enfants. Beaucoup de bébés que les Nymphes mettaient au monde étaient des faunes, ou des satyres, selon comment on décidait de les appeler. Shire n'était donc pas spéciale en ce sens.
Le fait qu'elle soit une fille, par contre, attisait la curiosité. On rencontrait rarement des femelles satyres, et si elles n'étaient pas particulièrement plus puissantes que leurs homologues mâles, elles possédaient néanmoins une sexualité très débridée, et, de par leur nature liée à l'excés et la création,  une débordante fertilité. Shire pouvait donc être utile pour faire perdurer la tradition, et peut-être que ce trait particulier serait la clé pour assurer le succès du plan, qui sait ?
En fait, les Nymphes, après ce moment d'égarement joyeux, surent assez rapidement que le dit plan allait être un peu plus compliqué à réaliser. Car entre les jambes de bouc de la petite fille, se dressait un membre, et pas d'autre appareil reproducteur.
Le plan restait néanmoins envisageable. Les satyres ne sont en effet pas stériles.

C'est ainsi que Shire passa quelques années de sa vie dans les bras de différentes nymphes, en compagnie de ses frères et sœurs, tous messagers d'un espoir mince, mais toujours présent. Malgré les conseils et avertissements des plus vieilles et donc des plus sages Nymphes, on lui accordait un peu plus d'attention que les autres, et ses particularités en firent une sorte de chouchoute, une leader qui guidait souvent le reste de sa famille dans le début de jeux plus ou moins enfantins. Cette attention particulière que l'on lui portait en fit une enfant un peu capricieuse, et surtout très égoïste, trop habituée aux cajoleries et aux encouragements que l'on lui donnait jour après jour. La vie était trop belle pour elle – et cela risquait, comme le disait si bien les avertissements, de rendre la séparation inévitable beaucoup plus dure pour elle que pour les autres enfants.

En attendant, Shire vivait une enfance merveilleuse, bien que recluse – on lui interdisait régulièrement de s'éloigner de la forêt, certains humains ayant le cœur plus noir que d'autres, et pouvant trouver intéressant de l'éloigner de sa famille et de l'enfermer, la disposant à des usages que la gamine ne comprenait pas. Le ton que l'on employait pour lui en parler suffisait à la dissuader... pour un moment.
Shire était en effet très curieuse, comme tous les enfants. Mais comme elle était si souvent le centre de l'attention et des compliments, sa confiance en elle-même était suffisante pour lui faire oublier les si nombreux avertissements avec lesquels on la bassinait. En vérité, cela l'ennuyait. Si ces humains étaient si dangereux, il valait mieux les faire disparaître, et elle était certaine d'être la personne idéale pour ça !

En définitive, Shire recherchait l'Humain, s'éloignant tous les jours un peu plus du territoire de sa famille. Elle en espionnait régulièrement, effrayant ceux qui avaient le malheur de poser les yeux sur elle. Un jour, cependant, ce qui devait arriver arriva – une troupe d'esclavagistes, qui n'arrivait d'habitude jamais à s'enfoncer assez profondément dans la forêt, suivit un jour un passage tout fait par les petite pattes d'une satyre occupée à ramasser des fruits pour sa famille. Ils la capturèrent, et lui intimèrent en des termes peu agréables qu'elle avait intérêt à leur dire où se trouvait le reste de ses semblables.
Shire, qui d'habitude n'hésitait jamais à dénoncer ses frères et sœurs du moment que cela allait dans son intérêt, et qui ne pensait jamais vraiment à quiconque d'autre qu'à elle, effectua ce jour-là sa première marque de générosité en ne dévoilant pas la cachette de sa famille. Sur le coup, cela lui semblait en effet atroce, propre à l'abaisser au rang de ces hommes qui cherchaient à mettre la main sur des gens qu'elle aimait et qu'elle découvrait, à ce moment-là, vouloir protéger.

Il est triste que la seule preuve de bonté que Shire témoigna au cours de sa vie eut pour conséquence son emprisonnement, et le début d'une vie d'esclave. Cela n'arrangea certainement pas ce côté perfide de sa personnalité. S'adapter à sa nouvelle situation – elle qui était tant habituée à être choyée – n'arrangea rien. Elle regarda plus d'une fois ses colocataires de cage mourir de faim à côté d'elle, coupable de leur avoir dérobé leur rare nourriture.

Le manque d'attention la rendait amère et cruelle : elle rivalisait avec ses maîtres en terme de méchanceté, et si les autres esclaves la détestaient, les esclavagistes, eux, y trouvait une source de divertissement rare. Shire ne s'en plaignait pas : que ce soit en bien ou en mal, être le centre de l'attention lui manquait, et elle ne passait jamais à côté de l'occasion de se faire remarquer. La vie n'était pas facile, cela dit. Surtout quand l'adolescence arriva, et que les excés de libido de sa nature de satyre se firent sentir... à cause de son membre et de ses formes juvéniles, les esclavagistes rechignaient à la toucher – ce qui emmena Shire à faire subir ses excès aux esclaves qui étaient trop faibles ou stupides pour réussir à l'empêcher. Elle n'avait pas spécialement beaucoup de force, mais avec un peu d'imagination et une bonne dose de mensonges, elle arrivait souvent à ses fins.

En définitive, cette tendance fut ce qui emmena les maîtres à chercher rapidement de nouveaux propriétaire pour ce petit truc bizarre et toujours en rut. Quand ils y arrivèrent, Shire quitta la vie d'esclave classique pour quelque chose de plus inhabituel : on la plaça dans une sorte de réserve naturelle, en bordure de la ville, où les créatures vivantes avaient libre court pour se déplacer, se nourrir et se reproduire. Les maîtres des lieux préféraient cette méthode pour l'élevage d'esclaves, cela améliorait leur santé mentale et leur vigueur en vue d'être vendus plus tard.
Cette méthode impliquait un terrain très large, ce qui impliquait une existence agréable pour la satyre qui pouvait s'adonner à des préoccupations amusantes telles que la chasse, non pas pour se nourrir, mais bien pour satisfaire ses désirs. L'inverse était aussi valable, et elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait dû élancer ses sabots loin de la mâchoire avide d'un terranide affamé. N fin de compte, on pouvait y trouver toute sortes de choses.
Les braconniers et les voleurs furent la première grosse découverte de Shire, qui en vit pénétrer dans ces territoires un soir, et se faire piétiner par un troupeau de terranides affolés. Vu la circonférence du territoire, il n'était pas rare que ce genre de brigands tentent leur chance, mais les chances de sortir d'un endroit proche des contrées du chaos en matière de bestiaire étaient minces. Observant la scène de loin, Shire s'approcha, et remarqua un sac dans ce qui restait d'une main. En l'ouvrant, elle y découvrit une sorte de sangle affublée d'un symbole en forme de trèfle à quatre feuilles. C'est ainsi qu'elle fit l'acquisition d'un artefact intéressant : lorsqu'elle portait cet objet, il lui semblait en effet avoir un contrôle quasi-total sur sa propre chance et la chance des personnes alentours. Comme une sorte de réserve magique qui se vidait et se remplissait à l'infini, Shire se retrouvait capable d'aspirer chance et malchance et de les redistribuer à loisir à qui bon lui semblait.  

Cet artefact bouleversa son quotidien, et le rendit plus aisé, il fallait bien l'avouer. Il fut probablement d'ailleurs en grande partie ce qui permit à la satyre de découvrir le portail menant au parc de Seikusu, et à un autre univers qu'elle continue d'explorer encore aujourd'hui. Dans les alentours de la ville, les rares personnes qui l'ont croisé pensent qu'un monstre se cache dans le parc et son sous-bois, et que si jamais vous tombez dessus, le malheur s'abattra sur votre personne. Personne ne semble cependant l'avoir approché d'assez prés pour en donner les moindres détails – les seuls revenant régulièrement dans les discours étant un rire d'enfant, et des bruits de sabots frappant la terre. Des paires de bras et de dents supplémentaires sont régulièrement ajoutées à la légende, stimulant quelques fans de paranormal qui vont régulièrement faire un tour dans les recoins les plus sombres de la forêt, en quête de « la Bête ».

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Doublette sans prétention aucune~ merci de votre lecture !

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