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Messages - Cressida Terpsidora

Pages: [1]
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La sorcière n'avait pas remarqué l'état comateux de son amant. Tout au plus le mettait-elle sur cette décharge de plaisir qui leur avait fait perdre l'esprit. Toutefois, lorsqu'il se redressa, il semblait... Affaibli. Cressida fronça les sourcils, retrouvant dans cette situation une ressemblance avec les amants de Cyanure. La succube ne tuait pas ses amants, mais elle devait se nourrir quand même, et elle les affaiblissait de la sorte en général. Ce n'était pas normal, selon la déesse, que son compagnon se retrouve dans cet état.

Mais, en même temps, elle se raisonna. De ce qu'elle savait, Arlan était un mortel. Doté d'une capacité d'éjaculation phénoménale, certes, mais loin d'égaler sa nature divine. Il était logique que l'aura de l'immortelle puisse l'affecter d'une étrange façon. Surtout qu'elle n'avait pas connu de plaisirs aussi intenses depuis fort longtemps. Peut-être avait-elle relâché inconsciemment la bride à l'énergie qui l'animait ? A cette force étrange qui faisait d'elle une divinité, même si elle était métissée d'enchanteresse ?

Répondant machinalement à sa demande, alors qu'il passait commande, l'esprit de la blonde fonctionnait à toute allure. Elle sourit à Arlan, et tendit un peu son esprit vers lui. Elle essayait d'évaluer à quel point il était vidé. De comprendre si elle avait -sans le vouloir- lâcher la bride à sa nature Olympienne. Ce qu'elle ressentit fut à la fois peu rassurant et réconfortant. Il semblait ne pas avoir été affecté durablement par la magie qui suintait de son être. Mais il était vraiment épuisé. Avait-elle aspiré son énergie, sa dévotion, comme le faisait les dieux avec leurs adorateurs ? C'était possible. Elle n'en savait rien. Elle n'avait jamais vraiment pris part à cela, et c'est pourquoi elle était plus faible qu'un dieu qui entretenait son culte.

Secouant la tête, elle finit par se relever après avoir vu Arlan disparaître dans la salle de bain. D'un geste légèrement engourdi -l'orgasme n'avait pas épuisé que le professeur- la déesse tira les draps. Elle hésita à faire disparaître les traces humides qui les maculaient, mais opta finalement pour rester dans la normalité. Elle se contenta donc de les ôter du lit et de les plier sommairement non loin, ne voulant pas non plus faire son indiscrète en cherchant la machine à laver.

Toujours nue, et couverte de sperme, la blonde se glissa finalement dans la salle de bain en entendant l'eau couler. Ça ne la dérangeait pas d'être maculée des fluides de leur plaisir, mais elle doutait que le livreur de pizza soit très à l'aise si elle ouvrait la porte comme ça. Réprimant un petit rire à cette idée, la déesse se glissa sous la douche en silence, puis posa une main contre le dos du professeur.

« Promis, je ne t'embête pas sous la douche. Même si ce n'est pas l'envie qui manque, glousse-t-elle. »

Elle déposa un baiser sur son épaule, et profita du jet d'eau qui l'éclaboussa en même temps alors qu'elle restait contre l'homme, sa poitrine s'appuyant contre son dos. Tendant une main, elle attrapa ce qui lui semblait être un gel douche, en susurrant :

« J'irais ouvrir au livreur, si tu veux. Pour te laisser le temps de reprendre tes esprits. Mais je ne suis pas certaine qu'il ne fasse pas un arrêt cardiaque si j'ouvre dans cette tenue... »

Cressida eut un petit rire à cette pensée, avant de se décider à se nettoyer. Et peut-être aussi d'aider Arlan dans cette tâche. En tout bien tout honneur, évidemment.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un menu GIGA Best of [PV Cressida Terpsidora]
« le: dimanche 24 février 2019, 19:20:51 »
« Oh oui... Oui ! Furent les seuls paroles intelligibles de la demi-déesses alors que son amant s'employait férocement à la mener au sommet du plaisir. »

Elle tentait de s'accrocher aux draps du lit, frémissante, ondulant sous tant de plaisir. C'était si bon ! Son esprit cessait de réfléchir de façon rationnelle, court-circuité par tant de sensations. Elle ne faisait que réagir, haletante, et accompagnait les intenses coups de reins qu'Arlan lui offrait. Ses doigts s'agrippaient convulsivement aux draps, à ses épaules, griffant sa peau nue. C'était une sensation délicieuse. Après une telle période d'abstinence, c'était une délivrance. La masturbation, ça allait bien deux minutes, mais rien ne remplaçait la vigueur d'un mâle en rut. Rien ne saurait la combler autant qu'un amant tel qu'Arlan. Les godemichés n'étaient que de pâles copies, sans vie, à côté de cette étreinte. Il n'y avait pas ce frisson de luxure, ces paroles et ces gémissements d'une voix masculines.

L'orgasme survint alors. Violent. Brutal. Teeeellement bon ! Elle ferma les yeux, son corps se crispa, alors qu'elle criait le nom du professeur, qu'elle s'arc-boutait contre lui. Son éjaculation était tout aussi intense que le plaisir qu'il lui offrait. Elle les ressentait, ces grands jets qui tapissaient son intimité, qui la remplissait jusqu'à déborder. Glissant sur le côté, sans forces, la sorcière haletait, tressaillait, perdue dans ce maelström de sensations orgasmiques. Elle ne savait plus où elle était, qui elle était, ni pourquoi elle était là. Elle savait juste que c'était diablement bon.

Une main posée sur le torse d'Arlan -aussi agité que le sien-, Cressida reprenait lentement ses esprits. Elle était bien là. Les muscles agréablement engourdis, le souffle court et le coeur battant la chamade. Une fine pellicule de transpiration couvrait d'ailleurs sa peau dorée, alors qu'elle roulait sur le côté, se collant contre son amant. Entre ses cuisses endolories -délicieusement endolories- le sperme épais ne semblait pas vouloir quitter son antre, collant à sa peau nue. Elle n'avait jamais rien vu de tel encore. Du moins, rien de tel venant d'un être humain, d'un mortel tel que le professeur.

« Woaw, souffla-t-elle quand elle put a nouveau utiliser ses cordes vocales. »

Sa crinière coincée sous sa tête, la blonde souriait largement alors qu'elle embrassait doucement l'épaule d'Arlan. Une de ses mains descendit le long de son torse, ressentant les mouvements aussi précipités que les siens, jusqu'à s'enrouler tendrement autour de la virilité. Ses doigts ne craignaient pas la substance presque gélatineuse du sperme qui s'écoulait encore par moment. Elle s'en repaissait, au contraire, venant porter la main à ses lèvres. Léchant ses doigts comme une chatte satisfaite.

« Je vais entrer ton numéros dans mes favoris, ricana-t-elle en se frottant, lascive, contre son amant. Et je viendrais t'aider à corriger les copies, dès que tu le désires. »

Les succubes seraient sûrement déçues d'avoir loupé un aussi bon amant. Mais la demi-déesse s'en estimait satisfaite. Au moins, il vivrait ! Et il pourrait encore la mener à des orgasmes phénoménaux.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un menu GIGA Best of [PV Cressida Terpsidora]
« le: jeudi 22 novembre 2018, 12:59:35 »
Un son entre le rire et le gémissement quitta ses lèvres alors que l'enseignant faisait son possible pour garder l'équilibre tout en la gardant contre lui. Les jambes nouées dans son dos, les bras enroulés autour de sa nuque, la demi-déesse lui facilitait les choses autant que possible. Un violent frisson tendit d'ailleurs son corps contre celui d'Arlan alors que la paroi sous ses fesses était plus fraîche que leurs corps unis. C'était, en vérité, encore plus excitant. Et elle fit partager tout ça a son amant dans le baiser, quand sa langue joua contre la sienne avec entrain.

Riant, calant le menton contre l'épaule du professeur, Cressida contracta ses muscles intimes autour de la verge épaisse qui l'emplissait. Elle gémissait aussi, ondulant entre les mains de l'homme, répondant à chaque subtil coup de rein, a chaque morsure ou coup de langue dans son cou, par un son étouffé contre l'épaule d'Arlan. C'était bon. C'était chaud. Elle en avait envie, et lui aussi.

Si son amant n'avait rien fait pendant une longue semaine, elle-même était abstinente depuis plus longtemps encore. A part quelques sessions de plaisir en solitaire, elle n'avait pas connu de mâle depuis de longs mois. Trop occupée, trop préoccupée, elle n'avait pas prit le temps de chercher un amant, qu'il soit régulier ou juste à l'occasion d'une soirée. Ce manque se ressentait particulièrement dans l'entrain qu'elle mettait à embrasser l'homme en attendant l'ascenseur. Dans la fièvre avec laquelle son corps répondait aux assauts, dans l'habitacle. Dans la sonorité modulée de ses gémissements, tantôt retenus, tantôt libérés sans crainte.

La porte qui s'ouvrit, apparemment un peu tôt à en juger l'expression du professeur, laissa place à un vieux couple d'abord surpris devant un tel spectacle. Il y eut instant de flottement, où chacun se regarda avec stupéfaction, avant que la grand-mère ne brise le silence, le regard brillant. Cressida éclata de rire, resserrant l'emprise de ses jambes autour de son compagnon. Elle sourit largement à la petite vieille tandis que les portes se refermaient, et rit de plus belle à la remarque d'Arlan. Tu n'as pas tout vu, non, mais je ne tiens pas particulièrement à te faire profiter de l'orgie meurtrière de trois succubes, songea-t-elle avant de gémir à nouveau, creusant et avançant les reins autant qu'elle pouvait pour amplifier les coups de reins.

Le léger arrêt qu'il marqua dans sa cavalcade impétueuse, pour ouvrir la porte, tira un gémissement de frustration à la sorcière. C'était si bon, si chaud ! Chaque nerf de son corps souple était à vif. Chaque cellule semblait en ébullition. Elle rit doucement, ses lèvres plongeant dans le cou de l'homme, mordillant sa chair, l'embrassant, l'aspirant, laissant des marques foncées après son passage.

Arrivés dans la chambre, elle mit à profit sa souplesse, sa position et son poids entre les bras d'Arlan, afin d'effectuer une torsion des reins, de déséquilibrer l'homme, et de se retrouver à le chevaucher alors qu'il tombait le dos contre le matelas.

« Y a intérêt, je m'ennuie un peu, se moque-t-elle, tout sauf sincère. Et je suis assez endurante, ne t'en fais pas. C'est plutôt pour toi que je m'inquiète. Je m'en voudrais de te baiser à mort. »

Assorti d'un sourire prédateur, et d'une voix langoureuse, la menace pourrait paraître érotique. La blonde se déhancha alors sur son amant, ondulant les reins avec une fougue traduisant sa faim dévorante. Elle se dressa au-dessus de lui. Enlevant son top d'un geste ample, ses mains vinrent ensuite libérer sa poitrine du haut de maillot de bain. Elle se tenait étroitement imbriqué avec lui, le buste perpendiculaire, ses seins lourds se dressant avec arrogance au-dessus d'Arlan. Son souffle était court, ses reins bougeaient en cadence, et elle offrait un sourire félin à l'enseignant en se penchant vers lui, ne faisant qu'effleurer ses lèvres des siennes.

« Remplis-moi, mon cher, jouis pour moi, encore une fois. Jouis en moi, susurra la demi-déesse d'une voix basse, légèrement haletante, alors qu'elle augmentait la cadence, qu'elle s'agrippait à lui pour le sentir plus loin, plus fort. »

Ses lèvres gourmandes restaient proche de celles d'Arlan, a peine un souffle les séparaient. Le frottement du pantalon contre ses cuisses irritait délicieusement Cressida. En son sein, entre ses reins, une vague de chaleur enflait progressivement, rapidement. Son corps tremblait à mesure que l'orgasme approchait. Ses gestes se faisaient plus brusques, saccadés.

« Oh, Arlan, souffla-t-elle, quelques secondes avant que son esprit ne puisse plus réfléchir, avant que son corps se cabre, que ses ongles agrippent les draps. »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un menu GIGA Best of [PV Cressida Terpsidora]
« le: mercredi 21 novembre 2018, 16:55:27 »
Être une demi-déesse pouvait suffire à blaser la jeune femme, surtout après plus de trois siècles à vivre. Mais, circonstances aggravantes, vivre avec quatre succubes depuis un moment, ça avait de quoi donner un autre sens au mot "surprise". Se faire interrompre en pleine fellation dans un restaurant par un homme projeté à travers la vitre, au final, ce n'était rien comparé à certaines situations qu'elle avait connu. Elle n'allait cependant pas dévoiler ainsi son pedigree à Arlan, quand bien même il ne semblait pas être un simple humain. Pas avant d'être sûre qu'il n'irait pas trouver les succubes pour les tuer. Elle-même ne risquait rien. Contrairement à sa sœur, Rose, elle n'avait pas abandonner son immortalité. Elle ne le ferait jamais, a moins d'être lassée de vivre. Et encore, il y aurait sûrement son père pour l'empêcher de faire cette connerie.

Revenant à l'enseignant, Cressida sourit. Repenser à cette impressionnante décharge l'électrisait. Et les doigts qui agaçaient sa poitrine, qui vinrent caresser sa fleur à travers le short... Elle se tortilla de plus belle sur le siège, un gémissement franchissant la barrière entrouverte de ses lèvres. Son excitation était encore vive. Elle jeta un regard embrasé a son compagnon.

« On peut tout faire, si tu es assez endurant, susurra-t-elle alors qu'il quittait le parking. Et plus encore ! »

Posant une main sur la cuisse du professeur, elle sourit et caressa de ses doigts la bosse que dessinait encore le sexe masculin au travers le tissu. Elle poussa même le vice à l'en extraire, surveillant la route du coin de l'œil, et le branla fermement. Le maintenir en condition était indispensable. Et elle s'amusa tout le long du chemin, rectifiant par un soupçon de magie la trajectoire lorsque c'était nécessaire.

Quand le frein à main fut enclenché, elle s'occupa de celui de son amant, venant happer l'extrémité violacée du sexe tendu. Ses doigts remplacèrent bientôt sa bouche alors qu'elle gratifiait de quelques caresses appuyées avec sa langue, ses lèvres. Elle chercha, de sa main libre, la manette pour reculer le siège face au volant.

Redressant la tête, ses yeux brillant de désir, la sorcière délaissa rapidement son jouet pour déboutonner et ôter agilement son short, le laissant tomber près de ses chaussures. Son bas de bikini le rejoignit bien vite alors qu'elle enjambait l'homme pour venir se frotter contre lui, le chevauchant légèrement. Prenant appui d'une main sur le siège conducteur, elle guida l'érection contre son intimité, l'y frottant un moment, l'imprégnant de son désir.

« Chiche de me porter, ainsi, jusqu'à chez toi ? Questionna la blonde avec un sourire amusé, en s'empalant avec un gémissement de pur plaisir. »

Rien de doux, a cette introduction. Elle s'est juste laissée tomber sur la verge dressée, sa chair s'écartant au passage de la masse de chair masculine jusqu'à ce qu'il bute au fond. Elle y resta moment, tremblante, adorant cette sensation. Là, rien ne restait à l'air libre. Oh c'était bon, c'était divin.

Avec un autre gémissement, elle arqua un sourcil, attendant de voir s'il allait relever le défi.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un menu GIGA Best of [PV Cressida Terpsidora]
« le: mardi 20 novembre 2018, 18:33:28 »
Si elle n'avait pas eu la bouche occupée, Cressida en aurait gloussé, flattée de voir que ses caresses buccales distrayaient l'attention d'Arlan au point qu'il en oublie la serveuse.

Étrangement, alors qu'elle appréciait la poigne de l'enseignant sur ses cheveux, elle ne parvint pas à l'avaler complètement. Il faudrait qu'elle redouble d'ardeur. Qu'elle pousse sa gorge à s'habituer à sa taille pour pouvoir coller ses lèvres contre son aine. C'était incroyablement excitant, ce petit défi.

Le rythme adopté par l'homme lui convenait parfaitement. Sa salive lubrifiait parfaitement le chibre qu'elle aspirait. Elle coulissait sans problème dessus, respirant brièvement par le nez, s'employant à lui faire profiter de ses talents, de son expérience. Elle adorait ça. Elle le sentait, entre ses lèvres, qu'il approchait du point de rupture.

Un petit gémissement l'encouragea à continuer, a ne pas hésiter à remplir sa gorge. Elle voulait le goûter, le sentir atteindre le nirvana contre sa langue, son palais.

Sa gourmandise extraite d'entre ses lèvres, la blonde avait gardé la bouche ouverte. Et tout s'enchaîna rapidement. Si vite qu'elle n'eut pas le temps de réaliser.

D'un coup, elle se retrouva le visage littéralement couvert de sperme. Une partie glissa contre sa langue sortie, avalée presque par réflexe. Par gourmandise. Le reste couvrait ses traits, imprégnait ses cheveux.

Le bruit de verre brisé lui parvint à rebours, quand Arlan la tira de sous la table. Une serviette essuya rapidement son visage, dégageant sa vision. Elle se lécha les lèvres, suivant par réflexe son compagnon en courant.

Ils étaient débraillés en arrivant à la voiture. Du sperme avait coulé contre son buste, maculant son décolleté. Nerveusement, la sorcière se mit à rire. La situation était vraiment inédite. Se glissant sur le siège de la voiture, elle darda un regard amusé sur Arlan. Ses doigts ramassèrent le liquide qui couvrait sa poitrine, le portant à ses lèvres avec un air malicieux, lascif.

« Ce n'est pas de ta faute, ricana-t-elle. Et c'était... Amusant ! Tu as un bon débit ! »

Elle lui décoche un clin d'oeil, avant de réfléchir à ce qui venait de se passer. Pas à l'arrosage copieux dont elle avait été la cible, mais a ce qui avait déclenché cette arrosage, outre ses talents buccaux. Elle avait juste aperçu un homme blessé et une vitre brisée, mais elle ne s'y était pas attardée. En soupirant, elle tourne la tête vers l'enseignant.

« C'est dommage d'avoir gâché autant, laisse-t-elle échapper en finissant de nettoyer son décolleté et son visage. Serais-tu prêt a un autre round ? Ou es-tu... Refroidi ? Termine-t-elle malicieusement. »

La demi-déesse, en tout cas, restait sur sa faim. Elle se tortilla légèrement sur le siège, rajustant son short, et étendit ses jambes devant elle.

« Flûte, j'ai oublié de remettre ma chaussure, constate-t-elle en retirant la seconde pour ne pas faire dépareillée. »

Elle se concentra un instant, avant de sourire quand la sandale manquante se matérialisa sur ses genoux.

« Problème réglé, commente-t-elle en laissant la chaussure rejoindre sa jumelle sur le sol. »

6
Centre-ville de Seikusu / Re : Un menu GIGA Best of [PV Cressida Terpsidora]
« le: dimanche 18 novembre 2018, 22:02:10 »
La demi-déesse prenait son temps, découvrant avec plaisir la longueur rigide qu'il cachait sous son pantalon. Ses doigts fins sortaient délicatement sa gourmandise de son emballage de tissu, le portant à ses lèvres curieuses. Elle ne détournait pas le regard, ravie de voir quel effet elle avait sur lui. Ses lèvres se serraient autour du gland, sa langue en découvrait toute la surface, toutes les aspérités. Elle aspirait, suçotait, et ne le quittait pas des yeux alors même qu'il commandait un café. La serveuse, si près, ne jeta même pas un regard plus bas que le visage du professeur.

Elle dut détourner le regard, penchant la tête, pour le prendre plus loin entre ses lèvres, lubrifiant la peau veinée, caressante. Elle prenait encore son temps, le faisant pénétrer doucement de plus en plus loin, ne négligeant pas de faire passer le boxer sous ses fesses, de le tirer un peu plus loin, pour atteindre les bourses gonflées qu'elle caressa doucement, qu'elle griffa à peine du bout de l'ongle, avant de les emprisonner entre ses doigts.

Un petit gémissement étouffé s'écrasa contre la chair brûlante qu'elle avalait, acquiesçant à la demande. Délivrant la queue luisante de ses lèvres, mais y enroulant rapidement les doigts pour ne pas la délaisser, ses lèvres descendirent doucement, embrassant toujours la peau nue, jusqu'à se poser contre le scrotum. Elle lécha délicatement, féline, relevant les yeux vers Arlan, et ouvrit la bouche pour aspirer la peau entre ses lèvres. Elle ouvrit plus grand, et elle les goba presque d'un coup, un petit bruit de succion venant accompagner le mouvement. Elles étaient lourdes, chaudes, ces bourses. Pleines. Oh oui, Cressida allait se faire une joie de les vider.

Tandis que sa main droite coulissait le long de la verge tendue, que ses lèvres et sa langue s'affairaient sur les couilles, sa main gauche caressait la cuisse du professeur, remontant, glissant vers la main agrippée à la banquette, nouant ses doigts entre les siens. Elle y mettait du cœur à l'ouvrage, délaissant parfois les bourses pour revenir enfourner la queue dressée, et elle finit même pas attirer la main qu'elle tenait vers ses cheveux, l'invitant à y passer les doigts, à s'y agripper.

La serveuse ne tarda pas à revenir, le bruit de ses talons s'immobilisant à côté de la table.

« Et voici votre café serré, monsieur, souffla-t-elle, toujours un peu gênée suite à la prise de la commande. »

Elle ne se fit d'ailleurs pas prier pour partir, faisant volte-face presque aussitôt. Quand à la sorcière, sous la table, elle masqua un petit rire en s'empalant un peu plus contre la verge qu'elle délaissa à nouveau pour revenir aspirer les testicules, jouant avec sa langue contre sa peau sensible, appuyant presque son nez contre l'aine masculine.

Le sucer ainsi l'excitait également beaucoup. Et une fois la main d'Arlan posé sur sa tête, elle retira la sienne, revenant s'agripper à ses cuisses, glissant le long de sa jambe pour enfin venir frotter son intimité à travers le mini-short en jean. Oh, elle allait à coup sûr passer une agréable soirée. Elle gémit à cette pensée, et redoubla d'ardeur en revenant prendre la queue entre ses lèvres, en s'y empalant rapidement, vigoureusement.

7
Centre-ville de Seikusu / Re : Un menu GIGA Best of [PV Cressida Terpsidora]
« le: dimanche 18 novembre 2018, 16:34:06 »
« Ici, dans ce restaurant, approuva-t-elle. Sous cette table, précisa-t-elle ensuite. »

Elle souriait, fière de son petit effet sur l'homme. La demi-déesse appréciait indéniablement les affaires du sexe, même si ce n'était pas une succube. Passer du temps avec Cyanure et ses aïeules laissait des traces. Elle était plus prompte à dire clairement ce qu'elle désirait, à ne pas s'embarrasser de faux-semblants. Et ce n'était pas forcément une mauvaise chose, à en juger par la réaction d'Arlan. Un délicieux frisson remonta le long de sa jambe lorsqu'il caressa la plante de son pied. En d'autres circonstances, ça aurait pu se transformer en chatouilles, mais dans ce cas précis... Dans ce cas précis, c'était bon. Et sentir, ensuite, la forme oblongue de son sexe sous son pied, ça ne fit qu'échauffer davantage la blonde.

Une canine meurtrit sa lèvre inférieure, alors que dans son esprit surgissait des images fort peu catholiques. Les paroles du professeur de sciences sociales attisèrent les braises d'un désir naissant, et ses pupilles se dilatèrent légèrement, mangeant un peu plus l'iris, assombrissant son regard, alors qu'elle imaginait très précisément la scène. Elle sourit, passa une langue mutine sur la lèvre malmenée, et jeta un regard autour d'elle. Personne ne semblait faire attention à eux. Pas que ça la dérangeait, mais elle s'en voudrait de finir en garde-à-vue pour atteinte aux bonnes mœurs. Maïa ne manquerait pas de se moquer d'elle, et Cyanure en rajouterait une couche. Elle frotta son pied avec joie contre le membre éveillé, pendant un instant, avant de décocher un clin d’œil à Arlan.

« Challenge accepted, souffla-t-elle en anglais, alors que son pied délaissait lentement son occupation. »

Elle n'était pas prude, ou pudique. Elle n'était pas innocente, et elle ne reculait pas devant un bon défi, devant la perspective d'un moment agréable, chaud, enivrant. Avec un petit gloussement, ses fesses glissèrent sur la banquette, et elle disparut sous la table. Un fin voile de magie donnait l'illusion qu'il n'y avait jamais eu personne à sa place, et qu'il n'y avait personne qui s'approchait, agenouillée, des jambes du professeur, qui se glissait entre elles. Un enchantement de base, apprit auprès de sa mère.

Ses mains remontèrent contre les mollets masculins, comme l'avaient fait ses pieds peu avant. Ses doigts glissèrent contre les cuisses, alors qu'elle approchait sa tête, que ses boucles dorées couvraient le pantalon. Levant la tête, elle jeta un regard brûlant à Arlan. Elle ne baissa pas les yeux, alors qu'elle approchait sa bouche du tissu qui moulait l'objet de ses désirs. Qu'elle l'embrassait doucement, que sa langue laissait une traînée humide en remontant sur la longueur. Puis ses doigts débouclèrent habilement la ceinture, alors qu'elle continuait de flatter la rigidité du membre à travers le pantalon, que sa langue venait s'insinuer dans l'ouverture de la braguette pour faire de même avec le sous-vêtement.

« Même si tu en mets partout, susurre-t-elle, il ne faudra pas gâcher. »

Et la ceinture se détacha, les pans du pantalon s'écartant plus largement, permettant ainsi à la langue mutine de remonter jusqu'en haut, à travers le boxer, et aux lèvres gourmandes de venir aspirer l'extrémité toujours moulée par le tissu. Sa salive imprégnait le sous-vêtement, et son regard brilla d'un éclat sauvage, affamé, alors que ses doigts se glissaient sous l'élastique. Elle joua un instant ainsi, achevant de tremper le tissu, mais finit par tirer dessus, libérant partiellement son objectif.

« Tu ne prends pas de café, pour terminer ton repas ? Ronronna-t-elle, alors que l'illusion se dissipa légèrement. »

En faisait vraiment attention, on pouvait apercevoir sa silhouette, agenouillée entre les jambes du professeur, sa crinière blonde recouvrant ses genoux. Elle aimait le défi, et prendre le risque d'être vue... Eh bien, ça en valait la chandelle. Ça décuplait son désir, à vrai dire.

Souriante, elle lapa le gland, lentement, avec une passion inimitable. Elle savourait le goût salé de sa peau, la douceur sous ses papilles, et referma finalement ses lèvres sur l'appendice, comme si elle suçotait une Chupa Chups.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un menu GIGA Best of [PV Cressida Terpsidora]
« le: dimanche 18 novembre 2018, 12:46:19 »
Elle était réellement intéressée, et écoutait Arlan lui répondre avec un léger sourire aux lèvres. Elle n'avait pas été au lycée, au collège ou à des institutions de la sorte, mais elle s'était un peu renseignée. Aussi voyait-elle à peu près ce qu'il enseignait. Rester un peu plus longtemps ici ne la dérangeait pas, en aussi bonne compagnie, aussi se contenta-t-elle d'acquiescer, croisant les mains sur la table pour s'empêcher de continuer à piocher dans les frites qu'il lui restait.

A sa demande, elle resta immobile, et ouvrit la bouche. Elle était curieuse de savoir ce qu'il préparait, et il pouvait le voir au léger sourire imprimé sur ses lèvres gourmandes malgré sa mâchoire ouverte. Ses prunelles ne le quittaient pas une seconde, et elle arqua un sourcil en voyant une frite s'élever dans l'air, puis se tremper dans le ketchup. Un tour de magie, hein ? Sûrement pas de la prestidigitation, comme le font ceux qu se targuent d'être des magiciens, dans ce monde. Ce n'était peut-être rien d'extraordinaire, pour lui, mais c'était déjà plus intéressant que les tours avec les jeux de cartes auxquels elle avait eu droit. Elle fixait d'ailleurs la frite, qui se rapprochait de ses lèvres, amusée, et sursauta quand la gravité reprit ses droits et que l'aliment baigna dans son décolleté.

L'air embarrassé d'Arlan la fit rire joyeusement. Pas un éclat de rire moqueur, mais un son clair, franc, sincère. Il semblait sincèrement navré, et elle secoua la tête lorsque son rire cessa. Elle lui fit un clin d’œil, amusée, et essaya de le rassurer.

« Ne t'en fais pas, je sais que ma beauté fait perdre ses moyens à tous les hommes, et même aux femmes. Mais regardes, ce n'est rien de bien grave ! »

Mise en confiance, la demi-déesse écarta les bras, et le professeur put voir la frite qui commençait à sortir du décolleté, laissant des traces rouges de ketchup, et flotta jusqu'à ses lèvres. Elle la happa avec une certaine sensualité, l'aspirant entre ses lèvres, avant de la manger. Et sa langue sortit ensuite pour lécher les traces de sauce qui persistaient sur ses lippes.

« C'est assez impressionnant. Je n'ai pas rencontré beaucoup de personnes capables de petits tours de la sortes, au fil de mes errances, commenta-t-elle. »

Peut-être qu'elle agit ensuite pour déconcentrer un peu plus le professeur, ou peut-être que c'était juste une façon naturelle d'être pour elle, mais Cressida plongea un doigt dan son décolleté, récoltant habilement les quelques marques de ketchup sur sa peau pâle, heureuse de constater que le haut de bikini et la dentelle de son top avaient été épargnés. Presque machinalement, elle porta les doigts à ses lèvres, les aspirant comme la frite avant eux, les suçotant, nettoyant le ketchup, avant de les retirer avec un petit bruit de succion qui pouvait être considéré comme hautement érotique. Surtout en voyant la convoitise brillant fugacement dans son regard cobalt.

Elle prit finalement une serviette, aimablement tendue par Arlan, pour essuyer les dernières traces humides laissées par la sauce, et la reposa sur la table, à peine dépliée.

« Crois-moi, tu ne me parles pas de façon déplacée. Ou alors, tu t'es retenu avant, glissa-t-elle avec un sourire félin, en posant ses coudes sur la table, s'appuyant sur ses avants-bras, et mettant discrètement sa poitrine en valeur. Me parler de façon déplacée aurait été de dire, par exemple, qu'en voyant mes lèvres, tu les imaginais serrées contre ton sexe, l'aspirant avec gourmandise. »

Sa voix s'était faite plus basse, plus sensuelle, alors qu'elle s'appuyait sur la table, avancée jusqu'au milieu, plus ou moins. Elle souriait toujours, et une lueur grivoise illumina le bleu profond de ses prunelles.

« L'imaginais-tu ? Avais-tu l'impression de les sentir se refermer fermement sur ta peau douce ? De te sentir attiré jusqu'au fond de ma gorge, et au-delà ? Je peux te montrer ce que cela ferait, si tu veux, termina-t-elle en tendant une main vers lui, caressant les siennes distraitement. »

Et, sous la table, ses jambes s'étaient étendues, ses pieds venaient frotter contre ceux du professeur, contre ses mollets, remontant doucement mais sûrement. Il pouvait d'ailleurs constater qu'elle avait retiré l'une de ses chaussures d'été à talons, et que c'est un pied nu qui se frayait un chemin contre sa jambe, qui venait se nicher délicatement entre ses cuisses, comme pour constater si elle lui faisait de l'effet.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un menu GIGA Best of [PV Cressida Terpsidora]
« le: dimanche 18 novembre 2018, 00:05:26 »
Sans incidents ? Certainement pas. Enfin, il y en aurait eu plus d'un, si elles étaient restées, cela dit. Cressida retint un sourire en songeant à ce qu'elle avait soufflé à Maïa avant que les deux succubes ne quittent les lieux. Elles allaient bien s'amuser, avec Leandra et Mycelle. Bon, Cyanure sans doute un peu moins. La pauvre n'étaient pas aussi... Définitive, que ses aïeules. Mais elle ne s'ennuierait pas non plus. Elle aurait sans doute la primeur, vu que les anciennes se chargeraient du divertissement final.

Elle reporta son attention sur l'homme en face d'elle, passant une main distraite dans ses boucles blondes. Un sourire affable étirait ses lippes alors qu'elle l'écoutait. Il était donc professeur au lycée Mishima, hein ? Ce nom ressortait beaucoup, surtout dans certains milieux. A vrai dire, c'était un peu le cas de la ville aussi. La sorcière se demandait d'ailleurs s'il n'y avait pas une sorte de voile magique autour de Seïkusu, qui empêcherait les activités glauques et étranges qui s'y passait de filtrer et de remonter jusqu'au gouvernement. Mais, après tout, c'était bien possible. Ou peut-être un charme qui atténuait les retombées que cela aurait pu avoir n'importe où dans le monde.

« Ne t'en fais pas, Arlan, mes amies savent s'en sortir dans ce genre de situation, ricana légèrement la blonde, adoptant le tutoiement proposé. Alors tu es professeur, hein ? Former de jeunes esprits encore pures et malléables, c'est intéressant ? »

Elle lui adressa un clin d’œil, sachant pertinemment que les jeunes esprits en question n'étaient pas si purs, dans ce lycée. Pas si malléable non plus, sans doute. Machinalement, ayant l'habitude de tout partager avec les succubes, la demi-déesse se saisit du verre posé devant Arlan et en but une gorgée. Elle ne semblait pas se rendre compte qu'elle n'était pas à la maison, et que ce comportement pouvait être perçu comme gênant. Puis elle posa le dos contre la banquette.

« Pour ma part... Oh, ce n'est pas très passionnant, en fait. Je suis en vacances chez mes amies, que tu as pu voir. Mais j'hésite de plus en plus à tout plaquer et venir vivre ici. »

Ou, plus précisément, à rester indéfiniment chez les succubes. C'est-à-dire qu'elle n'avait pas de fiche de poste, pour être une déesse, et qu'en plus, elle était persona non-grata en Olympe. Et le Japon, ça valait tout aussi bien la Grèce, vu qu'elle n'était proche de personne avant d'arriver à Seïkusu. Sa sœur lui manquait. Leurs disputes lui manquait. Mais elle n'était plus là, Rose. Et, à cette pensée, son regard se voilà légèrement, avant qu'elle ne revienne à sa discussion avec Arlan.

« A vrai dire, je n'ai pas vraiment d'emploi. J'ai vécu une grande partie de ma vie en Grèce, mais j'ai un peu voyagé, par-ci, par-là... Et je suis un peu brouillée avec ma famille, en ce moment, donc je n'ai pas vraiment envie de rentrer. Rien de bien intéressant, en somme, conclut-elle, dissimulant un sourire ironique en pensant à la magie omniprésente dans sa vie. Pardonnes-moi, mais tu es professeur de quoi ? Je ne t'ennuierais pas avec les histoires de devoirs et de copies à corriger, promis ! »

Elle souriait largement à la fin de sa phrase, et piqua même une frite à son compagnon. Ses prunelles s'affairaient d'ailleurs à le détailler attentivement. Il était plutôt bel homme. Pas qu'elle soit très difficile, mais il fallait le noter. Maïa n'avait pas tort. Mais elle n'aurait pas voulu le voir finir en dessert pour la mère de Cyanure. Il était serviable, après tout, prompt à voler au secours des demoiselles qu'il croyait en détresse. Et même à les raccompagner, ensuite. A cette pensée, d'ailleurs, elle écarquilla légèrement les yeux.

« Oups, ne crois pas que j'ai ignoré ta proposition de me ramener, elle m'est juste sortie de la tête. C'est que je n'ai pas souvent l'occasion de discuter avec un séduisant professeur de lycée. Et, si vraiment ça ne te dérange pas, alors ce serait avec plaisir, reprit Cressida. En tout bien tout honneur, ou non, termina-t-elle avec un nouveau sourire, malicieux cette fois. »

Il avait l'air vraiment sympathique. Et une partie d'elle regrettait que le monde des mortels soit si... Fermé, en ce qui concernait le surnaturel. Bon, ça l'était beaucoup moins, à Seïkusu, mais ce n'est pas pour ça que les gens allaient accueillir à bras ouverts des demi-déesses et des succubes. Elle était donc obligée de mentir à Arlan, au moins partiellement. Et ça ne lui plaisait que moyennement. Mais elle trouverait un moyen d'évacuer cette légère frustration. Moins elle parlerait de sa vie privée, moins elle aurait à mentir. Elle aurait pu aussi couper court à la discussion, après l'avoir remercié, pour ne pas avoir à lui mentir, mais il méritait mieux que ça. Ils étaient rares, ceux qui bougeaient leur culs en voyant des femmes se faire harceler.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un menu GIGA Best of [PV Cressida Terpsidora]
« le: dimanche 11 novembre 2018, 19:55:07 »
Attablée avec Cyanure et Maïa, la demi-déesse observait les environs avec une moue ennuyée. Les deux succubes à ses côtés discutaient de l'évolution des mœurs des mortels. Enfin, discutaient... Disons que c'était une vive discussion avec la fille qui s'opposait à la mère. La fille qui maintenait qu'il fallait être un minimum pudique et décent pour draguer, et non pas s'afficher ouvertement nue. Que cette dernière méthode était vulgaire, aux yeux des mortels. Et la mère soutenait l'inverse. Mais c'est parce qu'elle n'avait pas grandi dans ce monde, Maïa, elle n'y venait que pour se sustenter, avant d'y être exilée. Elle ne comprenait pas la façon de fonctionner des humains. Cyanure, en revanche, était assez jeune lors de l'exil pour s'approprier la façon de faire des mortels. Et elle était en constante opposition avec ses trois aînées, sur ce sujet.

La sorcière ricana, alors que Cyanure rappelait à Maïa que cette dernière avait passé la nuit en cellule il y avait de cela quelques jours, justement à cause de ça. Exhibitionnisme, avait clamé le policier, avant de l'embarquer. Il faut dire que la succube n'y avait pas été avec le dos de la cuillère. Soutenant qu'elle pouvait chasser seule, elle s'était présentée à la bibliothèque de la faculté de la ville uniquement vêtue d'un pagne ornemental et d'une parure de bijoux sur la poitrine. Oh, bien sûr, elle avait fait de l'effet aux nombreux jeunes présents. Mais elle était aussi tombée sur un adulte en pleine possession de ses moyens, inflexibles, qui faisait passer son devoir avant son plaisir. Et ce, malgré les insinuations envoyées par la magie de la démone.

Cressida détourna la tête pour ne pas éclater de rire, et ainsi s'attirer un regard réprobateur et vexé de la part de Maïa. Elle donna même un petit coup de pied dans la jambe de Cyanure pour l'empêcher de poursuivre sur sa lancée.

Toute envie de sourire la déserta cependant en captant l'aura de deux hommes qui s'approchaient de leur table. Ils... Eh bien, leur aura empestait, tout simplement. Luxure, vice, violence... Ils n'étaient pas novices dans le harcèlement de femmes, et n'hésitaient pas à outrepasser leurs droits, considérant qu'un "non" voulait forcément dire "oui, mais je veux vous faire mariner".

« Hey, salut beautés. Vous êtes toutes seules, dites-moi...
Ça tombe bien, on cherchait de la compagnie. Et vous êtes... Wahou ! Super bonnes ! »

D'un reniflement méprisant, Cressida tourna la tête. Si Cyanure semblait comme elle, dégoûtée par ces deux hommes, Maïa avait une lueur calculatrice au fond du regard. Elle n'écouta pas les répliques, pendant un court instant, inspirant profondément pour ne pas foudroyer sur place les importuns. Cyanure sembla refréner sa mère et envoyer bouler calmement les deux hommes, mais Cressida n'écouta pas. Elle serra les doigts autour de sa fourchette, envisageant avec sérieux l'envie de la planter quelque part dans le corps des intrus. La main ? Non, ça ne faisait pas assez mal. Le sexe ? Trop évident. Les yeux, peut-être ? Ou la langue ?

« Allez, z'en voulez, faites pas genre ! Les nanas se fringues pas comme ça pour sortir les poubelles.
Z'etes trois et nous deux. C'est nikel pour un p'tit karaoké, en plus on a des micros custom rien que pour vous. »

Finalement, peut-être que le sexe serait une bonne idée. C'est sûr, ils seraient customisés leurs micros là.

« Pardon, j'arrive en retard. Je sais qu'on avait dit 19h, mais les bouchons...
Ah ? Ce sont des amis à vous ? Salut, je m'appelle Solis.
»

La sorcière fut aussi surprise que les deux hommes, lorsqu'un troisième les interrompit. Elle jaugea le nouveau venu, fronçant les sourcils, alors que Cyanure sautait sur l'occasion de se débarrasser des deux relous sans qu'il n'y ait de meurtre ou de mutilation, attrapant la main du dernier arrivé avec un sourire.

« Euh... Ouais, salut ! Vous êtes ensemble ? Elles ont rien dit.
Oui, elles sont très timides de nature. On a beau être à Seikusu, même si certaines femmes s'habillent de façon légères elles ne sont pas toutes des femmes faciles ou des filles de joie. »

Cyanure acquiesça vivement, sans dire un mot, tandis que Cressida prenait un air offusqué, qui devait sans doute coller à la situation, si on imaginait qu'elle s'offusquait d'être qualifiée de fille de joie. En réalité, elle se sentait navrée que dès qu'une femme était habillée de façon un peu moulante, qu'elle portait une jupe plus courte qu'au-dessus des genoux, on disait qu'elle s'habillait légèrement. Et elle ne pensait pas du tout s'être habillée légèrement, en plus. D'accord, son short était à peine jusqu'à mi-cuisse. D'accord, elle portait un crop-top en dentelle qui s'arrêtait au-dessus de son nombril. Mais on ne voyait pas non plus ses seins, couvert par un haut de bikini. Et puis merde, elle s'habillait bien comme elle le voulait, non ?

« Pff, leurs trous de ses putes ressemblent sûrement à rien à force de ce faire niquer dans des ruelles. »

Elle ne se contrôla pas, à cette dernière réplique des intrus qui s'éloignaient. D'un geste du doigt, elle fit en sorte qu'ils se prennent la porte vitrée du restaurant de plein fouet. Elle fulminait, et seule Cyanure parvenait à la calmer, d'une main apaisante posée sur sa cuisse.

La demi-déesse décida alors de regarder le dernier arrivé. Comment avait-il dit qu'il s'appelait ? Solis ? Mh.

Elle n'eut rien le temps de se décider à faire qu'il faisait signe à la serveuse et retournait à sa place. Cressida l'observa encore un instant, puis se tourna vers les deux succubes qui discutaient de son intervention.

« Eh bien, je le trouve... Tout à fait charmant, ce jeune homme. J'irais bien le remercier à ma manière, souriait Maïa, la plus âgée de la tablée.
Mère ! Il nous a aidé, et vous voulez lui voler son âme ? Vous êtes irrécupérable... Déplora Cyanure. »

Cressida secoua la tête. La serveuse ramena un plat de frites, sous le regard reconnaissant des succubes, et la sorcière plongea dedans. Elle avait encore faim, finalement.

« Personne ne volera l'âme de personne. Je crois, d'ailleurs, que tu devrais ramener ta mère à la maison, Cyanure. Je vais le remercier personnellement. Et je ne veux aucun incident ! »

Maïa, qui allait ouvrir la bouche, soupira. Mais comme le sortilège lancé par la demi-déesse pour masquer les attributs démoniaque était très utile, elle ne contesta pas. Cyanure souffla, rassurée. Et elle se leva, après avoir avalé la moitié des frites, à l'instar de la sorcière. Celle-ci retint Maïa un instant, soufflant quelques mots à propos des sinistres individus venus les ennuyer, et la succube paraissait rayonner, impatiente de rentrer.

Terminant son coca, déposant quelques billets sur la table, la blonde s'approcha alors de leur "sauveur".

« Bonjour. Solis, c'est cela ? Nous n'avons pas eu le temps de vous remercier, avec mes amies. Elles ont dû rentrer, malheureusement, elles ne se sentaient pas bien. Mais je tenais à vous exprimer notre reconnaissance. Je peux vous payer un café, pour terminer votre repas ? Oh, et je m'appelle Cressida. »

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Prélude / Promiscuous boy [Validémonisée]
« le: dimanche 05 juin 2016, 17:22:30 »
Identité : Cressida Terpsidora.
Âge : Presque trois cent cinquante ans.
Sexe : Féminin.
Race : Créature (sorcière métissée de divin).
Sexualité : Hétérosexuelle.

Histoire :

« Je vais te faire passer l’envie de rire, salope. J’vais t’choper, te baiser, te démembrer, te baiser encore, te faire baiser par mes chiens, te souiller, te tuer, te baiser et te souiller encore, rugit une voix masculine. »

Un éclat de rire répond à ses menaces. L’homme qui venait de parler de ce ton coléreux regarde autour de lui, cherchant à trouver la direction dont vient le rire. Les poings serrés, il n’a pas à attendre longtemps. L’entrepôt sombre dans lequel il se trouvait s’illumine soudain, blessant ses yeux qui s’étaient habitués à l’obscurité. La responsable de ce rire s’approche alors, féline, sans que l’homme n’esquisse un geste.

« Arrêtes, tu m’excites, glousse-t-elle en passant une main fine contre la joue rugueuse du colosse blond. »

Elle se colle contre lui, frottant sa lourde poitrine contre son torse bien découplé. Secouant sa crinière d’or, elle se mordille la lèvre inférieure en humant la fragrance mâle qui émane de l’homme.

« J’te jure que je vais t’faire mal, salope. J’vais tellement te ruiner le cul et te détruire la chatte qu’on ne pourra plus distinguer l’un de l’autre. Ce ne sera qu’un seul et immense trou béant. »

Elle pose un doigt sur les lèvres gercées de l’homme en souriant.

« Chut, arrêtes de te faire du mal mon chéri, lui susurre-t-elle en venant lécher la peau sensible de son cou, remontant jusqu’au lobe de l’oreille qu’elle mordille avec malice. Tu sais bien que, quoi que tu veuilles me faire, tu ne pourras pas y arriver. »

Juchée sur des escarpins aux talons vertigineux, la blonde mord férocement le lobe qu’elle caressait de sa langue agile, en arrachant un bout au passage. Dans ses prunelles cobalt brille une lueur de sadisme pendant que l’homme lâche un gémissement rauque. Elle cisaille le bout du lobe qu’elle a entre les dents, prenant son temps, et vient ensuite le frotter contre la barbe naissante de sa proie, la maculant de sang.

« Oh, mon chéri, ça ne te plaît pas ? Questionne la femme avec un rire malicieux. »

Ses mains s’aventurent sur le corps d’athlète du colosse, caressantes, jusqu’à s’arrêter sur la partie virile de son anatomie. Un sourire cruelle tord ses lippes alors qu’elle l’attrape sans ménagement et qu’elle resserre ses doigts dessus. L’homme grogne sous la douleur. Mais il ne bouge pas. Il est pétrifié par un sort.

« Je vais tellement te souiller, Cressida, trouve-t-il quand même la force de proférer. Je vais tellement te détruire que tu ne seras plus qu’une poupée de chair entre mes doigts. »

Elle ricane, et serre plus fort. Il retient le cri de souffrance qui lui vient, alors qu’elle relève une main pour planter férocement ses ongles manucurés dans la nuque raidie par un sort.

« Tu ne feras rien, mon trésor, parce que tu ne seras plus de ce monde, rétorque-t-elle d’un ton froid où toute sensualité s’est envolée. Il ne fallait pas s’attaquer à ma sœur. Maintenant, tu vas en payer les conséquences. »

Elle relâche son étreinte physique sur lui, le maintenant toujours dans l’enchantement. Balançant ses hanches pleines, la jeune femme lui tourne autour à pas lents. Léchant distraitement ses ongles sanguinolents, elle observe les marques en demi-lune laissées dans la nuque à découvert. Elle ne résiste pas à la tentation de passer les doigts de sa seconde main contre la chevelure presque rase, s’y appuyant, pour venir lécher le sang qui perle encore.

Des bruits de pas interrompent son petit manège et, gratifiant l’homme d’une tape sur son cul musclé, elle l’abandonne à son sort. Se dirigeant vers les trois femmes qui arrivent alors, Cressida sourit de toutes ses dents et perd son air froid.

« Leandra, Mycelle, Maïa. Comme promis, voici mon offrande. »

Les trois nouvelles venues sont des succubes. Leurs ailes repliées dans le dos, la queue caudale qui s’agite nerveusement et les longues cornes recourbées vers le ciel plaident cette cause.

« Cyanure n’est pas venue ?
Elle n’est pas très à l’aise avec le fait de tuer sa nourriture, répondit Maïa d’un air fataliste.
C’est ce qui arrive quand on ne veut pas éduquer une jeune succube de façon traditionnel, grogna Leandra, l’aînée des trois femmes. On se retrouve avec des chochottes qui s’amouraches des mortels.
Comment aurais-je pu l’éduquer de manière traditionnelle ? Elle n’aime pas les femmes. Et je te rappelle qu’on a été exilées sur Terre ensuite, à cause de ton inconscience, répondit vertement Maïa.
Du calme, toutes les deux. Maman, ma chérie, ce n’est pas le moment d’avoir cette discussion. Dois-je vous rappeler pourquoi Cressida nous a appelées ? Intervint Mycelle d’un ton apaisant. »

Des trois, Mycelle était la plus calme et la plus raisonnable. Elle gardait les pieds sur terre en toutes circonstances, alors que sa mère et sa fille étaient de nature emportée. Quoique Maïa était plus paisible que Leandra, mais elle gardait néanmoins ce côté impétueux qui lui venait de sa grand-mère.

« Alors, c’est lui ? Interrogea Leandra en étudiant l’homme immobilisé au centre de l’entrepôt.
Oui. Il est tout à vous les filles. Je suis désolée, mais il n’est plus vierge depuis longtemps par contre.
Ne t’en fais pas pour ça, Cressida. C’est une préférence, mais au final, la nourriture remplit son rôle malgré tout. »

Esquissant un sourire doux, la blonde sorcière hocha la tête, et les trois succubes s’avancèrent vers l’homme. Il était aussi frappé d’un sort de mutisme, et malgré sa bouche qui s’ouvrait comme s’il hurlait, aucun son ne franchissait la barrière de ses lèvres.

« Il est vraiment très attirant, ça ne gâche rien, commenta Mycelle en caressant presque tendrement, du dos de sa main fine, la joue mangée par une barbe de quelques jours qu’arborait l’homme. Comment s’appelle-t-il ?
Il s’appelle Ethan, cracha la sorcière en gratifiant le colosse d’un regard furieux.
Qu’a-t-il fait, pour mériter ton courroux ? Interrogea finalement Maïa en s’approchant à son tour, collant son corps svelte et sa lourde poitrine contre le dos raidi par le sort.
Il a tué ma sœur.
Je croyais que vous étiez des demi-déesses ? Contra Leandra en tournant son visage affamé vers la sorcière.
Nous le- Je le suis. Et Rose l’était aussi. Mais il l’a trompée, il lui a fait croire qu’il l’aimait, et elle a renoncé à son immortalité pour être avec lui.
S’agit-il uniquement d’une histoire d’amour ?
Non. Dès qu’elle a été mortelle, il l’a utilisée pour faire pression sur moi. Et il l’a tuée quand j’ai fait ce qu’il voulait. Ce chien mérite de mourir. Et de souffrir. Beaucoup. Vous pouvez vous en donner à cœur joie. »

Le regard féroce de Cressida promettait milles tourments au responsable du meurtre de sa sœur bienaimée.

« Ce n’est pas drôle s’il ne crie pas[/], nota Maïa en griffant légèrement la nuque déjà marquée par les ongles de la sorcière.
Oh, mais je vais lever le sort, ne vous en faites pas. L’entrepôt est insonorisé, donc vous serez tranquille, répondit-elle avec un sourire presque joyeux, qui contrastait avec la lueur meurtrière de ses prunelles. Désire-vous aussi que je le libère de l’entrave magique ? »

Comme les succubes hochaient la tête avec empressement, la faim se lisant dans leurs yeux, la blonde agita la main d’un air désinvolte, et Ethan retrouva sa mobilité et sa voix.

« Amusez-vous bien, les filles, sourit-elle en quittant l’entrepôt d’un pas lent, accentuant le balancement de ses hanches pleines avec le contentement d’une demi-déesse comblée. »

Ethan rugit, et chercha à la suivre, mais les trois succubes s’occupèrent de le garder dans leurs filets, et la sorcière put quitter l’entrepôt sans encombres.

* * * * *

A presque trois cent cinquante ans, Cressida avait encore l’air d’en avoir la vingtaine. Ses boucles de miel cascadaient sur ses frêles épaules alors qu’elle montait l’escalier menant à ses appartements. Le loft des succubes était assez grand pour leur permettre de vivre toutes les cinq sans qu’elles ne soient les unes sur les autres. Ancien et vaste entrepôt, elles l’avaient réaménagé à leurs goûts. Au sous-sol, il y avait une grande salle équipée pour leurs jeux charnels, où elles emmenaient leurs proies la plupart du temps. Au rez-de-chaussée, c’était une même et seule grande pièce, au plafond soutenu par des piliers de béton, qui regroupait autant la cuisine que la salle à manger, le salon, la bibliothèque ou les bureaux. Au premier étage, on y trouvait les appartements des trois succubes plus âgées. Et au dernier étage, il y avait ceux de Cyanure et de Cressida. Il y avait aussi une succession de salles que la sorcière avait réaménagées en une grande pièce pour y installer son laboratoire de magie.

Fille de la magicienne Circé et du dieu de la peur, Phobos, Cressida était autant une puissante sorcière qu’une immortelle divine. Sa sœur aussi, l’était. Mais c’était avant que ce manipulateur d’Ethan n’arrive et ne monte les deux sœurs l’une contre l’autre. Ce que la blonde avait tu aux succubes, c’est qu’il ne s’était pas contenté de séduire Rose. Il avait agi de même avec elle. Quand elle avait découvert son double-jeu, elle avait essayé de prévenir sa sœur. Mais cette dernière, plus tendre, était déjà fermement hameçonnée par le traître. En avait résulté des disputes, des crises de larmes et un fossé qui semblait s’élargir de jour en jour entre les deux sœurs. Plus Cressida tentait de l’avertir, plus Rose se braquait et s’éprenait du mortel. Pour finir, elle renonça à son immortalité pour être avec Ethan, son père ayant refusé d’intervenir auprès de Zeus pour accueillir le mortel parmi eux.

Une fois Rose devenue mortelle, Ethan avait dévoilé son vrai visage. La demi-déesse ne pouvait pas revenir en arrière, et il en avait profité, la blessant et finissant par la soumettre totalement à son bon vouloir. Il avait ensuite fait chanté Cressida, lui offrant la vie de sa sœur adorée contre de l’ambroisie qui, croyait-il, lui permettrait de devenir un dieu. Encore un qui lisait trop de fantasy. Mais elle ne l’avait pas détrompé, désirant plus que tout récupérer sa sœur. Le problème, c’est qu’une fois que le mortel se trouva en possession de l’ambroisie, le nectar des dieux, il prit un malin plaisir à faire croire à Cressida qu’il allait lui restituer sa sœur, pour finir par l’éventrer devant elle au moment de remplir sa part de marché. Rose avait agonisé dans ses bras pendant que le mortel avalait l’ambroisie et n’acquiert momentanément des pouvoirs divins.

Cressida n’avait pas les idées claires, à ce moment. Elle avait tenu sa sœur contre elle, la serrant fermement alors qu’elle rendait finalement son dernier soupir, avant de hurler son chagrin. Et sa rage. Ethan avait tenté de l’éliminer, pensant qu’être un dieu lui permettrait de la supprimer en lui volant sa magie. Mais il n’était pas un dieu. Au mieux en possédait-il les pouvoirs pour un bref instant. Un mois, deux, qui pouvait savoir ? Il l’affronta, et il perdit. Cressida l’avait rétamé et humilié. Sauf qu’au moment de l’achever, ce bougre s’était téléporté. Il s’était téléporté, putain. Même pas capable d’affronter sa mort en face. Depuis, elle l’avait traquée. Pendant cinq longues années, elle avait fouillé le monde pour le trouver. Et, deux semaines auparavant, elle avait retrouvé sa trace. A Seïkusu, au Japon.

Elle y était alors allée, pour l’observer. Pour lui tendre un piège. Elle avait rencontré quatre succubes. Son don pour lire les auras ne mentait pas. Elle avait eu pitié de ces démones qui devaient sortir en cachette la nuit pour se nourrir, parce que les mortels les craignaient en voyant leurs attributs. Elle les avait aussi appréciées, après s’être révélée à elle et avoir discuté quelques heures. Généreuse de cœur et d’esprit, elle avait décidé de les aider, et leur avait proposé de leur jeter un sortilège pour masquer les attributs démoniaques afin qu’elles puissent sortir en toute impunité. Seule la plus jeune, Cyanure, avait accepté, et c’était désormais elle qui chassait pour la maisonnée. Cressida avait été invitée à loger chez elles, quand elles avaient appris qu’elle n’était pas de ce pays, et depuis, elles avaient noué de puissants liens alors qu’elles ne se connaissaient pas depuis plus de deux semaines.

La demi-déesse leur avait alors appris sa nature, et le fait qu’elle désirait se venger d’un homme. Proposant leur aide, les succubes avaient fait montre de plus d’humanité que ce monstre d’Ethan. Cressida leur en était tellement reconnaissante. Elle traquait le mortel depuis cinq ans, et malgré tout, elle ressentait encore quelque chose pour lui. Peut-être n’aurait-elle pas pu le supprimer. Alors que les démones s’en occupent lui allait très bien.

En fermant la porte de sa chambre, elle songea à tout ce que lui avait coûté sa traque d’Ethan. Elle s’était mis les dieux principaux de l’Olympe à dos, et elle en avait d’ailleurs été bannie. Si elle y retournait, elle serait la cible idéale pour la colère d’Héra ou les foudres de Zeus. Au même titre que les autres dieux, la demi-déesse était vulnérable face aux pouvoirs des dieux principaux. Ils étaient plus puissants, et avaient la capacité -sinon de la tuer- de l’affaiblir suffisamment pour l’emprisonner. Une grimace déforma ses traits fins en songeant à cette possibilité.

Se laissant tomber toute habillée dans son lit, la blonde soupira longuement. Elle savait qu’Ethan était devenu son obsession. Elle ne vivait plus que pour le retrouver. Sa rencontre avec les descendantes de Lilith lui avait fait prendre conscience qu’elle s’était isolée, qu’elle avait été absorbée par son idée de vengeance. Sa rancune s’était ancrée dans son cœur, la rendant presque amère et frigide. Se rappeler qu’elle n’avait pas connu l’ivresse charnelle depuis sa dernière étreinte avec le mortel la plongea dans des abîmes de réflexion et de dépit. Elle qui, avant sa rencontre, aimait la vie, aimait les hommes et aimait le sexe… Elle était peut-être la fille du dieu de la peur, mais elle était aussi celle de la plus grande magicienne que les mortels aient connue. Elle possédait autant les facultés à se montrer redoutable, à deviner les peurs des gens, que celles de sa mère qui consistait à charmer et à apprécier le plaisir de l’union charnelle.  Elle aimait vraiment le sexe, et ne comprenait pas comment elle avait pu passer à côté pendant cinq longues années. Aucun coup d’un soir, aucune amourette. Même pas de masturbation ou de fantasmes, à vrai dire. Sa rancune était vraiment tenace.

Etouffant un bâillement, la blonde descendit la fermeture éclair de sa robe en soie d’Arachné. Son esprit, obnubilé par sa vengeance pendant ces dernières années, commença à s’éparpiller, et très vite, elle se retrouva à fantasmer, sa main fine descendant caresser sa perle intime. Elle n’était pas prude, et elle adorait l’attention des hommes sur son corps. Elle aimait les sentir caresser sa peau satinée, les voir apprécier les courbes de sa lourde poitrine en la soupesant. Elle adorait qu’ils s’agrippent à ses fesses bombées, à ses hanches pleines et qu’il lui montre toute leur ardeur mâle. La demi-déesse n’était peut-être pas une succube, mais elle adorait sans doute le sexe autant qu’elle. Bon, peut-être pas autant, parce qu’elle n’en ferait pas sa religion, mais elle s’y livrait avec un réel plaisir et une insatiable envie.

Très vite, ses soupirs lascifs envahirent sa chambre, et son corps se couvrit de fines pellicules de sueur alors qu’elle se livrait à ses fantasmes. N’étant pas femme à avoir froid aux yeux, Cressida pouvait être considérée comme une chaudasse. Elle appréciait toute sorte de mâle. Dieux, mortels, démons, créatures… Elle n’était pas vraiment difficile, du moment que l’individu lui plaisait. Et elle n’était pas vraiment dure à convaincre non plus, au moment de passer à l’acte. Elle appréciait autant le sexe conventionnel que certaines pratiques considérées comme taboues ou déviantes par les mortels. Deux partenaires ? C’était d’un banal. Excitant, toutefois. La sodomie ? Elle pratiquait régulièrement, et appréciait beaucoup le sexe anal, de même que le sexe oral d’ailleurs. Oui, Cressida était assez ouverte d’esprit. La seule chose qu’elle ne faisait pas, c’était le saphisme. Si elle participait volontiers à des orgies mêlant mâles et femelles, et qu’elle appréciait la beauté d’un corps voluptueux, elle n’éprouvait toutefois aucune attirance physique pour le genre féminin.

Un cri étouffé conclut l’exercice de ses doigts agiles. La robe noire, froissée, avait à moitié glissé du matelas alors que la sorcière se faisait du bien. Sa respiration haletante faisait trembloter sa poitrine arrogante dont les tétons pointaient de façon insolente. Les lèvres entrouvertes, la blonde retira sa main d’entre ses cuisses, et les porta distraitement à ses lèvres. Elle n’était pas contre son propre goût, même si elle préférait de loin celui de ses amants. Suçotant ses doigts humides, elle était toujours à penser à ses fantasmes. L’excitation et la tension de ses reins étaient toujours présentes, mais elle finit par s’endormir de la sorte, nue sur des draps froissés, le corps encore frissonnant de plaisir.

Autre :

Cressida est une demi-déesse.

Fille de Phobos, la personnification de la peur, elle possède quelques capacités inhérentes à sa nature demi-divine :
- Elle est capable de deviner les peurs des gens.
- Elle est aussi immortelle.
- Elle possède des capacités de téléportations et de télépathie.

Mais c’est aussi la fille d’une grande magicienne, Circé, et elle a hérité quelques dons de sa mère également :
- Elle peut pratiquer la magie (sorts, potions).
- Elle peut changer de forme, et changer les autres de forme aussi.
- Elle est capable de lire les auras des gens.

Mais même en étant une demi-déesse et une enchanteresse puissante, elle possède des faiblesses.
- Liée à son humanité, et à ses désirs égoïstes, elle résiste rarement à l’envie d’une bonne séance de sexe, et se montre plus vulnérable au moment de l’orgasme.
- Ses enchantements ont une durée limitée.
- Utiliser trop de pouvoir d’un coup peut l’affaiblir considérablement.
- Elle est bannie de l’Olympe et sera vulnérable aux pouvoirs des principaux Olympiens si elle y remet les pieds.

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