Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Cordélia Thelxiope

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Cordélia Thelxiope

Pages: [1] 2 3
1

C'était inespéré que de tomber sur une maîtresse acceptant de la considérer avec respect et de lui proposer ainsi un confort auxquels les esclaves n'avaient en général pas le droit. Un vêtement pour cacher sa nudité, de l'eau, de la nourriture, de quoi faire sa toilette et dormir au chaud... Cordélia commençait à croire que la chance lui souriait. Mieux encore, il y avait une possibilité pour qu'elle recouvre sa liberté. Et ça... elle peinait encore à y croire pour dire vrai. Elle avait des questions et n'hésita pas à les poser. Elle avait le droit de savoir, non ? La femme elfe se présenta sous le nom de Tinuviel Lastrim. Un nom que Cordélia enregistra dans un coin de sa mémoire. Mais qu'était donc une elfe su soleil ? Elle l'ignorait... elle ignorait d'ailleurs beaucoup de choses encore sur ce monde terrestre. Peut-être la questionnerait-elle sur ce sujet plus tard...
La jeune femme s'occupait pas de ses esclaves pour une raison toute particulière qu'elle avait l'intention de lui dévoiler plus tard. Cordélia hocha donc la tête, toujours curieuse. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à cette liberté, toujours...

Tinuviel lui expliqua alors qu'elle laissait toujours le choix à ses esclaves de rester de leur plein gré, dans une famille avec accès au confort et au sein d'un foyer contre un peu d'aide pour entretenir l'endroit où elle vivait. Mais ils pouvaient aussi prendre leur liberté et s'en aller. La jolie sirène cligna un instant des yeux. Ses esclaves étaient plus que de simple serviteurs aux yeux de cette elfe... sinon elle les traiterait pas avec tant d'indulgence et de bonté, n'est-ce pas ?  Elle sentit la main douce de sa maîtresse sur sa joue et ne put s'empêcher de rougir. Elle lui annonça alors tout de go qu'elle épousait ses esclaves et qu'elle les aimait toutes. Cordélia ouvrit de grands yeux surpris. Étais-ce possible ? Mais alors... si elle l'avait achetée et lui proposait de rester avec elle... c'était en quelque sorte... une demande en mariage ? Elle l'aimait ? N'étais-ce pas un piège ? La sirène rougit de plus belle sans trop savoir comment réagir. Elle devait pourtant faire un choix... n'est-ce pas ? L'appel du large était si forte, mais après tout, elle aurait le droit de s'y rendre, non ? Possible. Mais il y avait aussi cette idée de foyer, de famille... ne plus être seule et perdue dans l'océan. Pouvoir avoir un endroit confortable, sans ^peur de manquer de quoi que ce soit... se pourrait-il qu'elle l'envisage ?

Cordélia sembla réfléchir un moment, la tête basse.

- Un mariage ? Je... c'est si soudain... je vous connait si peu...

Le mariage, chez les sirènes comme chez les hommes, étaient après tout quelque chose d'extrêmement important dans une vie. A la différence que le divorce ou la séparation n'existait pas chez son peuple. Lorsqu'on aimait, c'était réellement pour la vie. Un couple ne s'entendant plus du tout et voulant se quitter n'était encore jamais arrivé... aussi étrange que cela puisse paraître.
Cordélia inspira puis expira doucement, tentant de mettre de l'ordre dans ses esprits. Puis elle releva les yeux vers Tinuviel, rougissant toujours un peu et bredouilla :

- D'a... d'accord. J'accepte votre proposition, Maîtresse.

Au fond, la sirène avait eu trop peur de se retrouver de nouveau seule dans l'infini de l'océan. En restant près de Tinuviel, elle était certaine de ne plus craindre d'autres esclavagistes et de tomber sur des maîtres ou des maîtresses mal intentionnés. Elle aurait en quelque sorte une seconde famille... une sécurité. C'était ce qui l'avait convaincue. En espérant qu'on ne lui tendait pas un piège, bien sûr...

- Puis-je... aller me laver ?

C'est que l'envie de sentir enfin de l'eau sur son corps la démangeait. Cela faisait si longtemps !


2

Cordélia s'était vite retrouvée entre les mains d'un acheteur sur le marché aux esclaves. Un type très riche, soit-disant bien sous tout rapport, bien élevé, travailleur. Tout aurait pu se passer à merveille, c'était ce qu'elle s'était dit lorsqu'il l'avait emmenée dans sa jolie demeure. Elle avait pensé qu'on lui apprendrait à tenir une maison humaine, elle aurait ainsi été plus ou moins tranquille. Au lieu de cela, les autres serviteurs l'avaient regardée avec un air mauvais et lui en avait fait voir de toutes les couleurs, l'accusant parfois même de vol. Ainsi, presque chaque jour, son maître la privait de repas, l'enfermait dans une cellule avec pour seul lit un tapis de paille et, une fois même, il l'avait frappée durement. Cordélia en gardait un très mauvais souvenir. Il y avait un immense tableau dans l'un des salon. Celui-ci représentait un peu son environnement. Elle pouvait passer des heures entières la nuit, sans que personne ne la voie, à observer l’œuvre d'un air mélancolique. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à son peuple... et l'océan lui manquait. Elle n'était pas à l'aise sur terre, en tous cas pas pendant une période si longue. Elle savait qu'une sirène trop longtemps privée de son état naturel pouvait dépérir... et même mourir. Alors elle décida tout simplement de s'échapper.

Elle attendit que la nuit tombe et trompa la vigilance des hommes de mains de son maître pour se faufiler par une fenêtre du rez-de-chaussée et filer en douce. Enveloppée dans une longue cape et une petite tunique, elle avait longtemps marché, puis avait croisé un convoi marchant qui accepta de la transporter pendant quelques heures. Elle ne réussit à atteindre l'océan que le lendemain après-midi. Voilà comment elle parvint enfin à rejoindre son élément, longeant dans l'eau salée de la mer avec bonheur.
Mais le destin avait décidé de lui jouer de nouveau un tour. Alors qu'elle était en train de nager parmi un banc de dauphins très joueurs, elle vit apparaître devant elle une étrange sphère bleutée. Elle n'eut pas le temps de freiner son élan et le traversa d'un coup... se retrouvant dans un environnement très différent du sien. Elle était toujours dans l'eau, dans un élément marin, mais elle savait pertinemment qu'il était fort différent du sien.

Un peu perdue, Cordélia chercha à retrouver son chemin. Ses sens, très développés, et ses connaissances de l'océan lui aurait d'ordinnaire permis de retrouver sa route facilement. Mais là... rien n'était pareil. Comme si elle avait... changé de monde.
Désorientée, elle erra longtemps. Quand soudain, quelque chose se referma sur elle. La jolie sirène paniqua immédiatement, se débattant en tous sens. Mais en faisant cela, elle refermait inconsciemment l'emprise du filet sur elle. Oui, elle venait de tomber dans des filets de pêches. Il ne fallut pas longtemps aux hommes pour remonter leur prise sur leur bateau. Leur surprise fut immense lorsqu'il découvrirent qu'ils venaient de pêcher une sirène ! Et aussitôt la surprise passée, ils virent là une aubaine pour devenir riche. Il rentrèrent aussitôt vers le port où ils s'encrèrent dans un coin tranquille et à priori hors de vue de tous. Ainsi, ils firent descendre Cordélia toujours emmêlée dans les filets. Elle n'avait pas osé faire apparaître ses jambes face à ces humains, elle avait trop peur des conséquences.

Elle les entendit parler, préméditant des actes répugnants qui l’effrayèrent plus encore. C'est alors qu'une autre voix retentit, leur ordonnant de ne pas la toucher. Le cœur battant, Cordélia posa son regard sur le jeune homme. Il n'avait pas le physique pour se dresser face à ces lourds pêcheurs à priori, mais elle apprécia son envie de la secourir. Elle aurait pu tenter de s'en sortir seule, mais l'un des type la menaçait avec une arme, et elle était déjà trop épuisée de sa lutte. L'un des type garda le filet où elle était prisonnière, et deux autres s'avancèrent vers le jeune homme avec un air mauvais.

- Te mêles pas de ça, gamin ! Tires-toi ! C'est notre droit de garder le fruit de notre pêche et de décider comment qu'on va la cuisiner, pas vrai les gars ?

Tous ricanèrent grassement tandis que Cordélia regardait, terrifiée, le jeune homme. Il n'allait quand même pas risquer sa peau pour elle ? Si ? Cela lui rappelait tant de souvenirs d'un seul coup...

3
J'espère que tu profitera bien de tout ton petit monde ^^

4
L'Art / Re : Un petit kit pour une sirène ?
« le: samedi 15 août 2015, 22:28:44 »
C'est même au-delà de mes espérances ^^
Bisous ♥

5
Prélude / Re : Les esclavagistes vont passer à la Califourchette !
« le: samedi 15 août 2015, 22:24:33 »
Oh une sirène ! *_*
Je t'adore déjà ♥ Même si tu as du sang de piranha ^^

Re-bienvenue :D

6
Prélude / Re : Une déesse de la mort [Validey]
« le: samedi 15 août 2015, 21:05:15 »
Uh, elle me fait un peu peur :(

Bienvenue tout de même :D

7
L'Art / Re : Un petit kit pour une sirène ?
« le: samedi 15 août 2015, 20:59:41 »
Oh il est juste magnifique ! *_* Merci beaucoup !!! ♥

8
L'Art / Re : Un petit kit pour une sirène ?
« le: samedi 15 août 2015, 16:01:21 »
Ooooh merci Kira ! ^^ C'est gentil !
Et si tu as des questions en route n'hésite pas !

Pas de souci Angie, je t'en veux pas  :D

9
Cordélia se demandait comment cette femme avait pu dépenser autant d'argent pour elle. Certes, elle était désormais la dernière représentante de son espèce et il était vérifié que les gens d'ici n'avaient pas l'habitude de voir des sirènes. Mais tout de même... que comptait elle faire d'elle ? Payer sa dette en travaillant ? Possible. C'était souvent ce qu'on demandait aux esclaves à priori. Le souci et ça l'esclavagiste s'était bien gardé de le préciser, c'était qu'elle était assez maladroite pour les tâches quotidienne. Après tout, elle n'avait pas beaucoup vécue parmi les hommes et ignoraient encore beaucoup de choses concernant leurs habitudes, leur coutumes... le façon de vivre tout simplement. Peut-être que cette elfe lui expliquerait tout cela une fois installés.
Elle lui proposa une gourde que Cordélia accepta avec joie, s'empressant de boire une longue gorgée. Et sentir cette eau fraiche couler dans le fond de sa gorge était un plaisir indescriptible ! On ne les laissait pas beaucoup boire et manger en tant que marchandise. Se sentant un peu mieux, elle décida qu'il valait mieux suivre cette maîtresse sans faire d'histoire jusqu'à l'auberge. Après tout, elle lui offrait le loisir de faire une toilette et notre sirène n'était pas contre. Cela signifiait enfin pouvoir offrir à son corps un peu d'humidité. Et ce ne serait pas du luxe. Quant à manger, voilà une autre idée intéressante. Pourquoi cette femme était-elle si gentille avec elle ? Sans doute désirait-elle que ses esclaves soient en forme et donc bien traités. C'était une bonne chose.

Cordélia lui emboita donc le pas sans un mot. C'est vrai qu'elle aurait pu fuir, mais elle aurait été une cible trop voyante et trop facile à rattraper. Mieux valait éviter les ennuis. Elle fut particulièrement surprise quand l'elfe lui indiqua qu'elle ne retenait personne contre son gré et qu'il était possible qu'elle retrouve sa liberté. Les yeux de la jolie sirène se mirent à briller. Étais-ce vrai ? Elle ne mentait pas ? Si tel était le cas, c'était un miracle ! Rien qu'à l'idée d'être enfin libre et de pouvoir rejoindre l'océan, le petit cœur de Cordélia se mit à battre plu fort dans sa poitrine.

Elles arrivèrent enfin à l'auberge ou l'elfe demanda à ce qu'on leur monte de l'eau chaude et de quoi manger. Après avoir observé les lieux d'un regard rapidement, Cordélia suivit sagement l'elfe dans les escaliers jusqu'à une chambre. Elle était simple, mais c'était bien plus agréable qu'une petite cage ou une cave. Finalement, la sirène osa demander :

- Puis-je connaître votre nom ? Je ne vous ai pas encore remerciée... de m'avoir sortie de cette prison. Et de vous occuper de moi. On m'avait dit que les propriétaires d'esclaves étaient des gens mauvais et mal intentionnés...

Ce n'était peut-être pas totalement vrai finalement. Mais peut-être s'avançait-elle trop vite. Elle verrait bien. Tenant toujours sa cape autour de son corps, elle ajouta ensuite timidement :

- Vous avez dit vrai tout à l'heure ? Je pourrais un jour recouvrer ma liberté ?

Elle l'espérait grandement. Être prisonnière de ce monde qui n'était pas le sien commençait grandement à l'angoisser. Elle ne pouvait tenir indéfiniment ainsi éloignée de son océan... elle était une sirène après tout, pas une humaine.

10

Inconsciente, des images parvenaient à Cordélia, comme dans un rêve. Elle revoyait son peuple danser dans les eaux et l'inviter à faire de même. Elle revoyait ses courses folles au milieu des dauphins avec d'autres jeunes sirènes et leurs petites bêtises lorsqu'ils allaient taquiner un requin ou deux, allant semer ceux-ci dans les carcasses éventrées de vieux bateaux avec une facilité déconcertante.
On racontait parfois que notre vie défilait sous nos yeux lors de notre mort. Avait-elle succombé ? Comme ça, si bêtement ? Elle était pourtant plus forte que cela.
Les douces visions se transformèrent subitement en cauchemar. Elle revoyait sa cité engloutie, sa chère Atlantide, jonchée du cadavre de ses frères et sœurs, leurs paupières closes à tout jamais, et l'odeur de leur sang qui avait envahie les eaux alentours. Elle revoyait Edgard, son grand amour, presque méconnaissable sous cette forme terrifiante de monstre marin, un sourire pervers aux lèvres. Elle avait trahie et abandonné son peuple... rien de ceci ne serait arrivé si elle n'avait pas été aussi idiote et aveuglée. Si seulement elle les avait écouté... si seulement elle n'était pas partie. Elle méritait peut-être de mourir, elle aussi...

Cordélia ne réalisait plus ce qui se passait autour d'elle. Et les minutes passèrent, puis des heures entières, avant que son corps ne trouve assez d'énergie pour s'éveiller. Elle parvint tout d'abord à remuer légèrement ses paupières, son esprit revenant petit à petit dans la réalité. Enfin, la sirène ouvrit les yeux. Sa vue fut un peu floue durant quelques secondes, puis elle réalisa qu'il y avait un plafond au-dessus d'elle. Elle ne se trouvait plus sur la plage. Elle sentait pourtant que son corps était plongé dans l'eau, de l'eau pure et non marine. Son corps reposait aussi dans quelque chose de dur...
Cordélia n'était pas encore capable de comprendre où elle était exactement. Elle allait se redresser et regarder autour d'elle lorsqu'une voix d'homme retentit, la faisant sursauter. Il l'avait poliment saluée, puis s'était présenté sous le nom de Volv Logan, ou un truc du genre... Il n'avait pas l'air méchant ou agressif, mais la demoiselle ne pouvait s'empêcher d'être effrayée. Elle se recroquevilla, s’apercevant alors que sa queue de sirène était restée telle qu'elle. Elle hésita un instant à la troquer contre ses jambes, pour pouvoir s'échapper au cas où..., mais s'en abstint pour l'heure. Posant son regard azur sur lui, agrippée aux rebords de ce qui semblait être une baignoire, elle demanda d'une voix timide :

- Vous n'allez pas me faire de mal... n'est-ce pas ? S'inquiéta t-elle.

Elle réalisa par la suite qu'elle était entièrement nue. Et devant des êtres humains, c'était particulièrement embarrassant pour elle. Et encore... bien heureux qu'elle ait gardé sa queue de sirène. Rougissant subitement, elle plaqua ses bras en croix sur sa poitrine.

- Je ne veux pas retourner dans une cage..., fit-elle d'une voix plaintive.

Est-ce qu'on allait de nouveau la vendre à un esclavagiste ? C'est alors que les heures précédentes lui revinrent en mémoire. Cette sphère étrange dans les profondeurs, l'eau de mer bizarre et très différente de celle dans laquelle elle avait l'habitude de nager, ces plantes sous-marines inconnues... et ces pêcheurs au look particulièrement suspect. Quelque chose ne collait pas ici.
Apeurée, elle regarda tout autour d'elle, tentant de déceler un indice. Peut-être s'était-elle bien trop éloignée... pendant combien de temps avait-elle nagé ?
L'homme l'avait récupérée sur la plage, l'avait plongée dans une baignoire remplie d'eau et avait même eu la délicatesse de disposer un oreiller sous sa nuque. Il n'avait pas l'air d'avoir de mauvaises intentions, sinon elle serait déjà entre les mains d'un marchand d'esclave... Cependant, elle restait méfiante.

- Je... je m’appelle Cordélia.

Elle avait tout de même décidé de resté courtoise et de se présenter à son tour. L'homme était imposant, elle ne ferait pas le poids contre lui s'il décidait de la maintenir captive. Et c'est ce qui l'effrayait.

11
Cordélia était tremblante, priant pour que personne ne la voit, pour que personne ne l'achète. Si seulement elle pouvait se faire toute petite... ou si un preux et courageux chevalier venait la sauver ! Non, là, elle rêvait complètement. Personne ici n'oserait libérer une esclave comme ça, devant tout le monde et à la vue de tous. Ce serait s'attirer gratuitement des ennuis pour rien. Les hommes qui accompagnaient le maître esclavagiste étaient entrainés, ça se voyait et ils veillaient au grain. La marchandise qu'ils représentaient était bien trop précieuse pour la laisser fuir. La jolie sirène réfléchissait tout de même à un possible moyen de s'éclipser. Mais il n'y avait aucune solution.
Beaucoup de monde s'était approché des cages. Nombreux avait été ceux intéressés par son cas et elle avait rougit en se sentant observée ainsi sous tous les angles. Heureusement pour elle, la majorité d'entre eux abandonnait l'idée de l'acheter en ayant eut vent du prix minimum demandé. Non, elle était décidément trop chère. Peut-être qu'elle ne serait pas achetée finalement ! D'un autre côté, si cela était le cas, le maître esclavagisme ne serait certainement pas content et il risquait de se défouler sur elle. Elle l'avait déjà vu faire de nombreuse fois et préférait éviter ça.

Il y avait tant de monde ! Cordélia n'était pas du tout à l'aise, ainsi enfermée au milieu de cette foule curieuse. Comment des être doués de sensibilités pouvaient rester de marbre face à une telle atrocité ! Comment pouvait-on laissé des choses pareilles se produire ! Réduire des frères et des sœurs en esclavage en toute impunité, comme on vendait des fruits ou des légumes ! La jolie sirène était écœurée par tant d'injustice et n'espérait qu'une chose : retrouver l'océan. Elle ferma un moment les yeux, essayant de s'imaginer au milieu des coraux, nageant parmi les dauphins, libre comme l'air...
C'est alors qu'elle entendit de nouveau une personne s'approcher. Cordélia ouvrit les yeux, curieuse et tomba sur une femme aux longues oreilles. Faisait-elle partie de cette race que l'on nommait communément "elfe" ? Elle n'en avait vu qu'une seule fois. Un esclave qui avait été vendu la semaine dernière. Mais celle-ci ne faisait à priori pas partie de la marchandise, mais plutôt des potentiels acheteurs. En effet, elle lui glissa qu'elle la ferait sortir d'ici une fois qu'elle lui aurait dit son nom. Sortir ? C'est tout ce qu'elle espérait. Bon, devenir une esclave n'était pas une idée enchanteresse, mais tant pis. Elle ne supportait plus cette cage ! Elle répondit donc d'une petite voix :

- Mon nom est Cordélia.

L'elfe s'éloigna alors pour marchander avec le maître esclavagiste. La jolie sirène les observa, accrochée aux barreaux, espérant que cette mystérieuse personne ait assez de moyen pour la sortir de là. Ils parlèrent un petit moment, semblant débattre du prix, puis finalement, l'elfe revint et ouvrit la porte de la cage. La sirène fut surprise, au fond elle avait cru que personne n'aurait assez de moyen pour l'acheter. Cordélia fut particulièrement touchée lorsque l'elfe la couvrit d'une cape. Elle s'empressa de refermer avec ses petites mains, de sorte à cacher sa nudité qui avait été outrageusement exposée jusque là. Elle bredouilla un petit "merci", rougissant, puis sa maîtresse lui demanda si elle avait soif, préférant attendre qu'elle soit en forme avant de discuter. La jolie fille des eaux était étonnée de tant de générosité. Elle avait cru à tort que tous ceux achetant des esclaves étaient mauvais et mal intentionnés. Ce n'était peut-être pas le cas finalement.

- J'aimerais un verre d'eau... s'il vous plait.

De l'eau. Elle aurait volontiers demandé un océan entier si cela avait été possible. Mais pour l'heure, un verre suffisait. Mieux valait ne pas déshydrater une sirène sous peine de conséquences désastreuses... Elle était donc rassurée de voir que l'elfe était soucieuse de son bien être et assez intelligente pour le deviner...

12
L'Art / Un petit kit pour une sirène ?
« le: vendredi 14 août 2015, 22:37:57 »
Bonsoir !

J'ai remarqué que certains d'entre vous avaient un don pour créer des signatures et des avatars magnifiques *_*
Je me permet donc de faire appel à vous :) J'ai très envie d'un joli kit pour ma Cordélia ♥

Voilà les deux images principales de mon personnage :

http://img15.hostingpics.net/pics/774304eimi2revengefulbykirtatd7tj08c.jpg

http://img15.hostingpics.net/pics/421611eimibykirtatd7t1af1.jpg

Je préfère la seconde pour mon avatar ^^ Pour la signature vous pouvez utiliser les deux ou une seule d'entre elle. Si les deux n'apparaissent pas ce n'est pas grave du tout :)
Ah et... s'il vous faut un fond, au cas ou, voilà quelques exemples à utiliser :

http://www.recits-d-yves.fr/wp-content/uploads/2009/10/The_Forgotten_Atlantis_by_firedudewraith.jpg

http://4.bp.blogspot.com/-CazkVLwigKQ/Ut-gSmWSfEI/AAAAAAAAAsc/dM4cPuT4DoY/s1600/cit%C3%A9-sous-marine-CG-1.jpg

http://img0.gtsstatic.com/wallpapers/dac319c7af80d21fe2365490ad2e40e8_large.jpeg

Voilà, en gros une cité sous-marine antique ou bien des fonds marins colorés... comme vous voulez pourvu que ça ait un rapport avec ma sirène ^^

En ce qui concerne la signature, vous pouvez y écrire tout simplement mon pseudo Cordélia Thelxiope et y ajouter (ou non) "A little mermaid".

Vous avez carte blanche, n'hésitez pas à essayer, à vous lancer, je suis pas méchante  :D

13
Ville-Etat de Nexus / Enfin libre ? PV The Alternative Doctor
« le: vendredi 14 août 2015, 22:12:55 »
Cordélia avait envie de pleurer. Cela faisait déjà quelques temps que son ancien grand amour l'avait abandonnée et vendue comme une marchandise à un esclavagiste. Elle était restée un moment, parmi d'autres esclaves, observant le monde qui l'entourait aux travers des barreaux de sa cage ou d'une fenêtre minuscule d'une cave. Elle avait longuement espéré qu'il revienne la chercher ou qu'elle se réveille d'un simple cauchemar. Mais plus le temps passait plus elle perdait espoir. Il n'y avait aucun moyen de fuir et elle savait pertinemment que tôt où tard, elle allait être vendue comme une bête à la foire.

Ce jour arriva en effet. Les enchères furent longue et fastidieuses. Beaucoup de gens s'arrachaient cette jolie sirène si rare et si exotique. Ce fut finalement un riche notaire qui remporta la mise. Fier comme un paon, il l'avait menée par ses chaînes jusqu'à une petite calèche qui les mena elle-même jusqu'à une riche propriétaire au abord de la ville, surplombant celle-ci depuis une colline. L'homme était très riche et Cordélia s’imaginait qu'il avait besoin d'une servante supplémentaire pour entretenir sa belle maison. Mais il n'en était rien. Il ordonna à des valets de la préparer. Elle fut lavée de haut en bas, on ne lui laissa pas le choix. Puis on la fit attendre, enfermée dans une petite pièce meublée d'un simple bureau, d'une chaise et de quelques étagères bourrée de babioles en tous genre. Alors quand enfin on va la rechercher dans la soirée, elle pensait avoir le droit à un repas et une chambre. Au lieu de cela, on la fit monter à l'étage et on la laissa entre les griffes du notaire. Un homme puissant et diablement pervers qui l'obligea à faire les choses les plus ignobles au monde. Il la viola, la frappant parfois lorsqu'elle se débattait trop. Cela dura des heures entières, Cordélia ne parvenait même plus à savoir comment s'écoulait le temps. Et lorsqu'enfin l'homme en eut assez, il l'agrippa par les cheveux et la jeta hors du lit, appelant ses valet qui vinrent la ramasser et la trainer jusqu'à une petite chambre de bonne. On la laissa là, sur le sol, secouée de sanglots, recroquevillée sur elle-même.

Les jours suivant, on l'obligea à faire le ménage ou la cuisine. Et chaque soit, le notaire recommençait son œuvre perverse, se montrant toujours plus violent. Elle n'était pas douée dans ce qu'on lui demandait de faire. Elle ignorait tout des tâches des êtres humains et se montrait maladroite. Et plus les nuits s'enchaînaient, plus elle se rebellait contre le notaire. Elle était parvenue à le mordre et le griffer, alors le soir suivant il l'avait attachée et rouée de coups en prime. Mais elle ne s'était jamais soumise. Si bien qu'un bout d'une semaine, le notaire finit par la revendre à une autre esclavagiste pour un prix dérisoire en décrétant qu'elle ne valait rien.
Certes, Cordélia n'était pas mieux lotie entre les mains d’esclavagistes. Quoique. Elle serait toujours bien mieux dans une cage que dans cet endroit. Plus jamais elle ne voulait revivre un tel calvaire. Elle avait tellement honte...

Voilà deux jours qu'elle était enfermée avec les autres esclaves. Aujourd'hui, c'était jour de marché dans une petite ville non loin de Nexus. La jeune demoiselle tremblait, angoissée à l'idée de devenir de nouveau l'esclave d'un être abject. Elle avait été installée dans une cage individuelle. Tous les autres esclaves venaient d'être vendu. Il ne restait plus qu'elle, on l'avait gardée pour la fin. Bientôt on viendrait la chercher pour la montrer nue à la vue de tout le monde. Bientôt elle serait encore vendu comme une vulgaire marchandise. A cette idée, la jolie sirène se mit à pleurer...

14
Les alentours de la ville / Fuite vers un autre monde PV James Howlett
« le: vendredi 14 août 2015, 21:48:21 »
Le cœur de Cordélia battait la chamade. Après les avoir fait voyager des jours, enchaînés dans un chariot, les esclavagistes avaient fait halte dans une de leur base. Ils avaient alors fait descendre tous les esclaves dans une cave sombre, humide et inconfortable. La jeune sirène les avaient entendu dire qu'ils arriveraient juste à temps pour le marché dès demain et qu'ils s'en mettraient sans aucun doute plein les poches. L'idée ne plaisait pas du tout à la délicieuse fille des eaux. Il fallait à tout prix qu'elle échappe à ce destin funeste. Pas question de devenir une esclave, elle voulait rester libre et l'océan lui manquait déjà tant ! A priori, s'échapper relevait de l'impossible, mais elle ne voulait pas baisser les bras. Il ne fallait pas abandonner ! Il suffisait d'attendre le bon moment, voilà tout. En attendant, elle essayait de se défaire de ses chaînes, mais celles-ci étaient bien trop solides. Après une bonne heure, deux types finirent par entrer dans la cave en annonçant qu'ils allaient les sortir un par un pour les ausculter avant la vente de demain. La voilà sa chance !
Tour à tour, deux esclaves furent emmenés avant elle. Ils revenaient avec le même air triste et désespéré que d'habitude. Ils semblaient tous résignés. Mais pas elle ! On finit par la détacher et l'entraîner hors de la cave, jusque dans une chambre simple où se trouvait un troisième homme avec quelques instruments et outils. C'était sans doute la personne chargée de l'osculation. Les deux gros bras, eux, la maintenait debout au milieu de la pièce.

Un sourire pervers aux lèvres, le type la força à ouvrir la bouche pour regarder sa dentition tout d'abord. Puis il commença à malaxer durement ses seins, tirant une grimace à la jeune femme. Apparemment satisfait, il attrapa un maître ruban et commença à mesurer son tour de poitrine, puis sa taille et ses hanches. La jolie sirène, pendant ce temps, réfléchissait au meilleur moyen de sortir d'ici. Ce fut l'un des deux hommes la tenant qui lui offrit une opportunité. Il annonça qu'il allait se soulager et sortit de la pièce. Il n'y avait plus qu'un seul homme lui tenant le bras. Le cœur de la jeune femme s'emballa encore davantage, victime de l'adrénaline. Soudain, auscultateur s'accroupit et enfonça deux doigts dans son intimité, sans prévenir. Cordélia poussa un cri et envoya son genoux percuter violemment le visage de l'homme dans un craquement inquiétant. La victime hurla en s'écroulant au sol, se tenant le visage. La sirène en profita pour mordre l'autre homme, enfonçant profondément ses dents dans sa chair. Lui aussi hurla et finit par la lâcher. Ni une, ni deux, la demoiselle s'élança vers la fenêtre de la chambre et s'acharna un peu dessus avant de comprendre le mécanisme et de s'évader.

Elle entendit des éclats de voix derrière elle. On venait certainement de dénoncer sa fuite. Et en effet, elle eu tôt fait d'entendre la courses de plusieurs hommes à ses trousses. Cordélia ne savait pas où aller, elle était bien moins rapide qu'eux. Alors elle n'eut d'autre choix que de redoubler d'effort et de trouver une cachette. La base des esclavagistes se trouvaient à la lisière d'un village. Elle entra donc dans celui-ci, se faufilant parmi les gens et les ruelles. Enfin, elle réussit à se cacher derrière un tas de caisses de marchandises. Elle entendit les hommes passer non loin et pester, puis leur pas s'éloignèrent. Cordélia en profita pour reprendre un peu son souffle. Elle avait réussie ! Elle était libre ! Non, elle ne devait pas crier victoire trop tôt. Il fallait désormais qu'elle quitte cet endroit définitivement et qu'elle rejoigne l'océan. Il n'y aurait pas de lieu plus sûr.
Une fois certaine de ne pas être observée et de ne pas voir les types rôder dans le coin, la jeune femme quitta sa cachette. Elle se rendit alors compte qu'elle était complètement nue et elle était loin de passer inaperçue ainsi. Comment faire ? C'est alors qu'elle vit le marché sur la place. Comme le jour déclinait, les marchands commençaient déjà à ranger leurs étales et il y avait peu de monde dehors. Parfait !

Discrètement, la jeune sirène se glissa jusqu'à une étale qui vendait des vêtements et des étoffes. Comme la vendeuse était occupée à plier certaines de ses marchandises pour les ranger dans un coffre posé dans son chariot, Cordélia en profita pour voler une longue cape, se draper dedans et s'éloigner comme si de rien n'était.
Maintenant, il allait falloir trouver une solution pour rejoindre la mer la plus proche. Timide et toujours apeurée, elle finit par demander à plusieurs marchands s'ils pouvaient la déposer. Elle essuya plusieurs refus avant qu'un homme fort sympathique n'accepte et la face monter dans son chariot remplit de fruits et légumes invendus.

Durant le voyageur, ils discutèrent peu et la sirène fut plutôt heureuse de ne pas avoir à justifier qui elle était et d'où elle venait. Elle avait beau avoir une allure étrange, le type la prenait tout simplement pour une terranide fuyant les esclavagistes. Ce qui n'était pas entièrement faux. C'était pas son problème, de toute manière il avait jamais aimé le principe de l'esclavage pour sa part, alors il était content d'aider cette petite créature innocente.
Le chariot se traina une bonne partie de la soirée avant de parvenir dans un petit village de pêcheur où le marchand faisait halte. Cordélia le remercia chaleureusement et s'empressa de se diriger vers le port. A cette heure-ci, celui-ci était quasiment désert.
Cordélia n'hésita même pas une seconde avant d'enlever sa cape et de plonger. A l'instant même où sa peau toucha l'eau salée, elle se sentit revivre. Ses jambes frémirent, puis se transformèrent en une sublime queue de poisson d'un bleu aussi vif et profond que ses yeux.

La jeune femme était si heureuse de retrouver son élément qu'elle dansait et dansait encore dans les profondeurs, profitant du plaisir incomparable que lui prodiguait l'eau sur son être.
Elle nagea longuement, s'éloignant le plus possible des terres et s'enfonçant de plus en plus dans les eaux. Elle pensa un instant à son peuple massacré, à Atlantis. Mais elle ne pouvait retourner là-bas. Il n'y avait plus âme qui vive... cela n'aurait servit à rien. Mais alors... où aller ? Elle l'ignorait.
Elle erra plusieurs jours dans l'océan, profitant parfois qu'un banc de baleines passe dans le coin pour se reposer sur leur dos. Puis un jour, alors qu'elle nageait droit devant, perdue, elle tomba sur une étrange sphère lumineuse. Elle s'arrêta aussitôt, apeurée, mais l'élément étrange ne bougea pas. Ce n'était pas vivant et ce qu'elle avait prit tout d'abord pour une méduse immense n'en était pas une. Cordélia aurait du passer son chemin, mais elle était trop curieuse et comme hypnotisée par cette lumière étrange. Alors elle approcha lentement. Encore. Encore. Elle tendit la main, son doigt éffleura la sphère, puis la lumière jaillit, éclatante, l'enveloppant toute entière jusqu'à la happer. Cordélia eut l’impression de se retrouver dans un véritable siphon, ballotée dans tous les sens sans pouvoir rien contrôler. Et lorsqu'enfin tout sembla se calmer, elle fut comme recrachée ou expulsée.

Cordélia reprit ses esprits et regarda autour d'elle. Elle était toujours au fond des eaux. Pourtant, elle sentit qu'il y avait quelque chose de foncièrement différent. Elle ne connaissait pas du tout cet endroit. Bon, il est vrai qu'elle n'avait pas connue tous les océans du monde, mais il y avait vraiment quelque chose de bizarre. L'eau était beaucoup plus trouble, moins claire et agréable... et les plantes et les algues qu'elle croisa n'était pas du tous comme ceux qu'elle voyait d'habitude. Un peu étonnée et nerveuse, elle continua néanmoins sa route.
Au bout d'un moment, elle décida de remonter un peu en direction de la surface et de se reposer sur un rocher. Elle était prêt d'une côte et cela ne lui plaisait pas beaucoup. Cependant cette partie semblait déserte. Alors elle se permit une longue pose, mangeant quelques fruits de mers trouvés par-là avant de se mettre à chanter, passant ses mains dans ses cheveux pour les coiffer. Sa voix s'élançait en échos, emportée par le vent, une voix délicieuse et enchanteresse qui attira beaucoup de poissons et autres habitants de la mer. Elle continua de chanter en les regardant avec un sourire. Des oiseaux vinrent également l'écouter. L'un d'eux assez petit, se posa sur son épaule, puis sur la main qu'elle lui tendait.

Comme toute sirène, Cordélia aimait beaucoup chanter. Et elle ne s'en priva pas. Ou tout du moins jusqu'à ce qu'une bande d'hommes armés de filets de pèche ne s'approche et ne tente de la capturer. Cordélia paniqua un instant alors qu'un filet l'emprisonnait. Elle se rua dans tous les sens, se blessant contre le sol et les rochers. Heureusement, elle parvint à briser le filet et à se faufiler hors d'atteinte, replongeant dans les eaux pour se mettre à nager frénétiquement, à une vitesse ahurissante, fendant les eaux comme si sa vie en dépendait. Et c'était bien le cas remarquez.
Elle nagea ainsi pendant longtemps, très longtemps, incapable de ralentir tant la peur lui vrillait les entrailles. Mais petit à petit, ses forces l'abandonnèrent. Épuisée, elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Elle devait trouver un endroit où se reposer ou bien elle allait sombrer. Elle réunit ses dernières forces jusqu'à s'apercevoir qu'en face d'elle, sur tout l'horizon, ne s'étalait que du sable et un vaste continent. Et faire le tour lui prendrait certainement des heures... ou des jours. Elle n'avait plus le choix. Elle se rapprocha un peu de la surface et se laissa glisser sur la berge. Exténuée, elle n'eut même pas l'énergie pour transformer sa queue de poisson en jambes. Plus rien ne répondait. Exténuée, haletante, elle finit par perdre connaissance.

15
Merci beaucoup Nicholai ^^

Pages: [1] 2 3