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Messages - Sah'raan Ashar

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Centre-ville de Seikusu / Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]
« le: mercredi 31 mai 2017, 00:24:35 »
Le trouble de l'esprit vengeur ne connaissait guère d'égal. Elle ne voyait pas vraiment ce qu'elle aurait put faire contre, elle ne voyait pas non plus ce qu'elle pouvait décider de faire contre désormais, mais ce qui était certain, c'est que bien malgré elle, elle venait de goûter à nouveau à un plaisir, une chaleur, une douceur qui avait de nouveau marquer sa chair par quelque chose d'intense, de violent, mais d'infiniment satisfaisant, quelque chose contre lequel elle n'avait plus ni les forces, ni l'envie de se défendre. Son être, tout étrange qu'il était normalement à de telles circonstances, à de tels actes, venait de connaître quelque chose de bien au-delà de toute considération simpliste, et si Mia venait de perpétuer ce qui était, somme toute, un viol, car elle l'avait obligée dans tout les sens du terme à s'abandonner à quelque chose contre lequel elle avait longuement luttée pour se soustraire à un tel avilissement, elle ne pouvait même pas trouver la moindre raison de lui en vouloir, son corps dispensant à chaque envie de colère un message de paix intérieur. Elle était non seulement satisfaite, même si elle n'en comprenait pas forcément les raisons, mais elle était surtout vaincue d'une pleine manière dans ses convictions, ébranlée dans ce qu'elle pensait comprendre, ce qu'elle avait envisagée des millénaires durant, et c'est bien pour cela que ses premiers mots la menèrent à poser quelques questions fatidiques, des questions dont la nature même de celle-ci allait foncièrement l'influencer, quelle que soit la réponse qui lui serait servie par celle qui l'accompagnait en ce moment, et dont elle attendait l'érudition, pour palier à ses doutes.

La femme sembla d'ailleurs accueillir cela avec autant de doutes que de surprises, et si il ne tenait qu'à l'esprit de devoir rabattre ses questionnements, elle aurait sûrement eut la présence d'esprit de le faire, et d'accepter qu'elle ne pouvait obtenir, en cette soirée, les connaissances nécessaires pour revoir d'un nouvel œil ses actions passées. Mais, justement, le tout était d'une telle importance désormais que son essence même la poussait à insister, son être tout entier voulant absolument passer au delà des brumes de l'inconscience, de la sottise, du dogme ultime qu'avait pratiqué, par-delà le temps, la nature des Sah'raan Ashar pour s'assurer que nul homme n'aurait le droit de se permettre des actes d'une sauvagerie sans nom envers l'entité féminine. Dans le fond, quelque chose au creux d'elle lui rappelait, sans jamais le nommer, ou le lui remonter à l'esprit, que l'on prenait la place de l'ancienne en acceptant, dans un pardon plein de compréhension et d'amour, les exactions de son conjoint, et c'était à la fois une sensation perturbante pour la femme, mais aussi quelque chose qui lui donnait l'impression de toucher du doigts sa plus profonde nature. Alors, quand Mia se permise de lui offrir une position acceptable au sol, la plaçant en tailleur alors que son corps encore parcouru de sueur se trouvait à frémir sous la fraîcheur nouvelle, ou que le jus de son plaisir coulait encore entre ses cuisses pour tâcher le sol, la femme pressentie qu'elle avait peut-être enfin le droit de comprendre, de savoir, d'élucider ce doute soudain qui l'avait emplie d'une incompréhension souveraine, et elle écouta attentivement le moindre mot de cette femme, y plaçant toute sa confiance, et l'infini de son affection pour la démone :

« Tu sais ce que je suis, noble Sah'raan Ashar. Une démone, un produit de mal et de vice. Le viol et la question des hommes est donc toute relative … Pour certains, le plaisir sexuel permet d’excuser qu’un homme viole une femme ou inversement. Pour d’autres, cela ne constitue en rien une excuse.
 -  Je... Je ne peux que comprendre cela. »

Oui, il n'y avait là pas grand chose qu'elle pouvait réfuter, car il s'agissait bien de quelques mots très simples, qui dans le fond présentait simplement les avis de chacun. Mais elle ne parlait pas foncièrement du viol, ou de l'acte sexuel, elle voulait savoir si ceux qu'elle haïssait, qu'elle tuait, qu'elle massacrait sans jamais doutée se trouvait être aussi capable de ressentir ce qu'elle même venait de connaître, car cela pouvait tout simplement exprimer quelque chose de très important à ses yeux, malgré la cruauté sèche de ce constat : Elle n'était pas différente. Elle n'était pas différente, Mia n'était pas différente, les hommes n'était pas différents, et les femmes non plus, tout pouvait perdre la tête bien autant qu'elle, ils pouvaient tous se trouver dans une situation ou le manque de contrôle, le manque de compréhension, menait à un acte abject, et pas foncièrement avec les pires des pensées, car encore une fois, si Mia l'avait bien en effet violée dans l'instant précédent, ce ne fut jamais, selon ses dires, que dans l'ultime désir de lui faire connaître quelque chose qu'elle se refusait sans jamais en avoir compris la nature extatique. Et si les homme s'étaient comme elle, alors son jugement, parfois, oubliait beaucoup de chose pour ne jamais que se conformer à l'avis d'un seul être, un être qui pouvait avoir TORT ! Et si on lui demandait, par le tort, d'agir contre quelqu'un et qu'elle acceptait sans jamais réfléchir, alors cela voulait dire qu'elle pouvait avoir tort elle aussi dans son comportement... Mais c'est alors que Mia reprit la parole, et qu'elle balaya ses doutes pour l'écouter attentivement :

« Les hommes que tu pourchasses ressentent ça, voire pire. Mais sont-ils partiellement excusés à cause des sensations que le viol procure ? Sont-ils excusés car leur corps est fait de façon à les pousser à l’acte ? Je pense que non, même si en tant que démone, je suis censée être indifférente aux actes barbares et bas que les humains peuvent faire. Mais … La meilleure réponse que tu peux avoir, ma chérie, c’est la tienne. Je peux te donner l’occasion de te faire ton propre avis. Et je vais le faire, d’ailleurs …
 -  Co-comment cela Mia ? Que veuNnnnnnNNnnnh... »

Elle n'eut guère le temps de comprendre, ni même de chercher à savoir ce que la femme avait en tête, car alors même que cette dernière finissait sa phrase, elle vint la repousser en arrière, la laissant encore une fois incapable de résister à son approche à cause des fers dorés qui se trouvaient à ses poignets et ses chevilles, pour finalement l'étendre au sol, et placer sa main sur son corps, entre ses seins, pour commencer une lente incantation. Rien ne lui aurait permit de comprendre le parlé ésotérique de la femme, car même si elle connaissait par cœur les mots qui permettaient de l'appeler des plans spectraux pour l'amener sur le monde terrestre, elle n'en avait jamais connue la signification, et rien en ce monde ne lui avait jamais apprit à quoi correspondait telle syllabe, ou tel propos. Non, en revanche, elle ne put que sentir cette brûlure, cet assaut qui ne manqua guère de la faire gémir d'une souffrance légère, de se tortiller à mesure que la main se déplaçait sur son corps, la pauvre fermant les yeux et serrant les dents tandis que l'incandescent toucher continuait de produire un effet inconsidéré sur son autre, enflammant ses chairs, et semblant la modeler d'une bien étrange manière, car elle se sentait étrangement de plus en plus légère. Elle geignait, modérément, entre ses lèvres, tandis que la démone abaissait lentement ses caresses, descendait au niveau de son être pour rejoindre à nouveau son intimité, et continuait cette torture sans qu'elle n'en comprenne le sens par rapport à ses questions, et à la réponse nébuleuse de la femme aux traits merveilleux. C'est quand tout cela vint enfin connaître une fin, et qu'elle rouvrit lentement les yeux, qu'elle put enfin voir ce qu'il s'était passé, et constata le changement de son corps avec, dans le regard, un mélange d'absolu surprise, et de craintes

« Hmm … Tu m’as l’air délicieuse avec ce corps … Ou devrai-je dire, délicieux ?
 -  Je... Je... Tu m'as... Je suis... Mais comment... ? »

En son être se bousculait une infinité de questions, et, par chance sûrement pour Mia, mais elle reconnaissait encore en son être la finesse, la délicatesse féminine en lequel son cerveau avait toujours crut, lui permettant de ne pas perdre pied avec cette réalité inconcevable à laquelle elle faisait face, se constat ahurissant où elle comprenait qu'elle n'était plus ce qu'elle avait toujours été sur des millénaires, une esprit féminine, défendant les femmes. Mais elle reconnaissait son corps, alors elle ne vint pas le rejeter, et rien dans ses termes, dans sa voix, dans son être n'avait finalement perdu de ce qu'elle était foncièrement, lui permettant alors d'accepter, bien que difficilement, la soudainement métamorphose. En revanche, quelque chose se mit bien rapidement à lui faire comprendre que les sensations qu'elle ressentait n'étaient guère les mêmes, et cela commença justement avec la main de la démone, qu'elle commença à sentir coulisser le long de son nouveau membre avec une délicatesse notoire, mais un plaisir qui n'avait rien à voir avec ce qu'elle avait put ressentir au début des premiers touchers de sa camarade, alors qu'elle possédait encore sa première enveloppe charnelle. C'était plus... plus vicieux, plus particulier, elle avait envie qu'elle continue, et pourtant elle voulait « faire usage » de cette chose pour son propre bien, comme si le fait d'avoir cette hampe de chair solide avait la capacité de lui offrir la pleine liberté d'offrir le plaisir dément qu'elle ressentait à Mia, de manière tout à fait illogique.

Mais, en tout cas, une chose était claire... Non seulement elle appréciait cela, mais elle commençait à épaissir, à se dresser, cette nouvelle chair prenant lentement une raideur terrible, laissant à voir le tout de son excitation, mais aussi la pleine vérité : elle était devenue homme !

« Mia... Tu m'as transformée ? Aaaah... Tu... Tu aurais dû prévenir ! »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]
« le: mardi 23 mai 2017, 17:25:20 »
« Hmm … Je serai donc en possession de la Sah'raan Ashar en personne ? Ce serait un grand honneur, noble Esprit. Mais il n’en tient qu’à toi de vouloir être, ou non, mienne. Je ne suis pas du genre à mettre des chaînes au cou, mais plutôt à passer une bague au doigt … Façon de parler. Sache que je devrai marquer le coup physiquement si jamais tu te soumets définitivement à moi ... »

Marquer le coup physiquement ? Bague au doigt ? Sah'raan avait bien du mal à s'imaginer tout les sous-entendus qui pouvaient se trouver derrière ces éléments, derrière ces aveux, et en d'autres occasions auraient sûrement eut tôt fait de repousser pareilles approches de la part d'une femme qui l'avait convoquer, même si elle était désormais bien trop amoindrie pour pouvoir le faire sous quelques formes que ce soit. Hébétés, percluse dans une sphère de plaisir et de douceurs, elle n'avait plus grand chose de l'esprit puissant, capable de terroriser des hommes aux forces normalement inexpugnables, aux pouvoirs déments... Non, elle tenait d'une femme normale, immortelle certes, mais ainsi une femme dont l'on avait jamais offert la moindre attente sexuelle depuis des éons, et qui ainsi se retrouvait complètement démunies face à l'approche de Mia Okimi, sans pouvoir un seul instant comprendre quelle entité venait ainsi la tirer dans les affres délicieux d'un plaisir tout puissant, d'une satisfaction débilitante, et de sensations proprement hypnotisantes. Ce qui arrivait à son corps, libérés des attaches spirituelles par la faiblesse de son âme et de son esprit, suite aux fumigations qui s'étaient retrouvées en son être, était une expérience dont les souvenirs avaient depuis longtemps été oubliés, avec sa mort, et qui ainsi la laissait là offerte avec un accord contradictoire, à la seule qui avait osée par-delà les millénaires à ne pas voir dans son refus une menace imminente. Elle la libérait en la violant, et plus que tout la femme adorait cela, en devenant proprement sotte à ses yeux, mais en contrepartie étonnamment heureuse !

Sa chair était parcouru des tressauts du plaisir, encore plus quand la femme vint jouer avec sa poitrine, jouer avec son intimité, l'extase la laissait tant et tant déroutée qu'au-delà de la brume qui se trouvait au fond de ses yeux d'ors, c'est un regard perdu dans le plaisir, hagard, et affectueux qu'elle offrait à celle qui se jouait ainsi de son être et de ses lois, comme si elle y tenait plus que tout. Lui appartenir, se lier à elle ? C'était une chose qui, en cet instant, revêtait un aspect de paradis, d'infini bonheur, et si ses gémissements, ses plaintes de bonheurs, ses petits cris aigus de plaisir n'étaient pas là pour lui couper le souffle, et lui ôter le droit de s'exprimer dans les instants qui suivaient, elle aurait sûrement eut l'empressement maladroit de répondre à ses propos par une affirmative bien trop synonyme d'emprisonnement pour l'être de nature vindicative qu'elle se devait d'être. Toutefois, en la compagnie de Mia, elle avait cette sensation étrange, diffuse, agréable et surprenante de se sentir « vivante », une sensation qui n'avait d'égale que son trouble vis-à-vis de la notion de vie, étant donnée qu'elle n'en avait plus le droit depuis des millénaire, et que normalement tout esprit s'accorde à dire que la vie n'est qu'une prison face à l'art des dimensions dont on fait la découverte une fois décédé. Mais, à son goût, en cet instant, qui pourrait désirer une telle liberté au détriment de ce qu'elle ressentait, quels sots seraient capable de renier des plaisirs, des touchers aussi merveilleux maintenant qu'elle en avait fait la découverte, et pouvait laisser son âme s’avilir sous le moindre des doigts de sa compagne, sous la douceur du plus petit et insignifiant de ses mots, ou le plus léger de ses baisers ?

Elle se savait folle à liée en cet instant, mais elle savait surtout qu'elle découvrait quelque chose qui allait la changer à tout jamais, et si son esprit n'était pas aussi embrumé, aussi absent, elle aurait aimée poser une infinité de questions à cette belle femme qui était en train de l'amener lentement vers des degré de plaisirs dont elle n'attendait que l'apparition. Sa bouche, grande ouverte, laissait traîner un fin filet de bave de la commissure de ses lèvres, accompagné désormais de cris des plus honnêtes alors que la femme passait sa langue avec une démoniaque efficacité sur sa zone la plus sensible. Ses hanches bougeant, autant pour fuir que pour s'écraser un peu plus sur le visage de sa divine tortionnaire, et son regard se perdait dans un lointain qui désormais ne semblait guère avoir de réel existence, dernière preuve de sa perte de contrôle. Elle exultait d'un désir vorace d'en connaître plus, ses gémissements étaient entre-coupés de souffles difficiles, d'inhalations désespérées d'un peu d'air pour combler le manque que ses poumons présentaient à force d'être poussée à gémir, et pourtant elle suffoquait avec, dans le cœur, l'impression que cette incapacité à reprendre le contrôle était tout à fait indissociable de ce qu'elle vivait en cet instant. Le plaisir lui vrillait le corps, la chaleur de celui-ci, désormais bien humain, laissait faire paraître quelques fins grains de sueurs, et ses tremblements étaient désormais incontrôlable, alors que l'ensemble de sa chair semblait être traversé par un courant violent, incompréhensible pour la femme, qui oscilla entre la panique et l'extase totale de l'inconnu. Elle vint à jouir, de manière incontrôlable, contre sa belle tortionnaire, hurlant de bonheur alors que le jus de son bonheur vint à couler longuement sous les lèvres charnues de la démone... puis elle se retrouva là, pantelante... des questions plein la tête, et des aveux tout autant.

« Mia.... aaah.... hhhuunnnn... Ce... c'est... c'est terrible... Je... suis exténuée... mais j'en veux encore.... pitié.... pitié aaaah attend un peu... »

L’esprit avait besoin de parler, elle avait besoin de s'exprimer sur deux choses qui lui semblaient désormais capitale, deux petites pensées qui l'avaient traversées de part-en-part, et qui désormais étaient si importantes qu'elle ne s'imaginait pas pouvoir continuer sans les garder en tête, s'acceptant alors le besoin impérieux qu'elle avait d'y trouver réponse, ou confirmation. Elle savait ce qu'elle était, un esprit de vengeance, principalement attitrée aux femmes qui avaient été sujettes à la violence de l'homme, à son humiliation, à sa nature viciée et terrible, au delà de toute réflexion et de tout bon-sens, mais ce qu'elle venait de vivre donnait une toute nouvelle perspective, et il fallait qu'elle en ai le cœur nette, en en faisant la demande à la seule qui était en soi capable de lui répondre avec précision et honnêteté, au vue de ce qu'elle venait de lui offrir. De même manière, elle avait besoin d'adresser à la femme quelques mots, quelques chose d'important, qui avait tout à voir avec leur discussion de plus tôt, et cela était tant et tant nécessaire qu'il fallait comprendre que malgré la consommation tout simplement fabuleuse des fumigations débilitantes, elle était tout de même capable d'y penser, plaçant cela bien au delà de la simple loi, ou du désir, mais à quelque chose de plus puissant, comparable presque à un besoin vital. Alors quand elle parvint enfin à reprendre sa respirations, quand elle cessa de gémir au moindre mot qu'elle prononçait, quand sa bouche vint se placer en un sourire léger, et que son regard s'adressa à la femme avec un mélange quasi infini d'affection et de tendresse, un regard aux sentiments pleinement humains, elle reprit la parole, lentement, parvenant enfin à lier ses mots malgré quelques difficultés rémanentes, mais mineures :

« Mia je... j'ai besoin de savoir... Les hommes, ceux que je pourchasse, est-ce qu'ils ressentent cela ? Est-ce... Est-ce à cause de cela qu'ils agissent ainsi, qu'ils perdent l'esprit comme j'ai pu le perdre ? Mia, MA Mia, si tu m'y autorises... Dis le moi honnêtement, je veux savoir cela... Et je veux tout dire qu'à ta réponse, je me dédie à … à t'être pleinement proche et allouée, car je ne pourrais oublier pareille approche, et pareilles sensations. Merci... Mille fois merci. »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]
« le: vendredi 05 mai 2017, 18:44:48 »
Elle était parfaitement immobile, livrée à la femme en face d'elle, l'esprit complètement vaincue par les vapeurs que Mia avait installée autour des deux femmes pour s'assurer que l'esprit perde la tête, et pire encore que tout cela, elle n'avait juste pas conscience que c'était l'accumulation de tout ces éléments qui permettaient finalement de l'offrir à la démone, que si elle avait eut l'intelligence de pressentir le piège, elle ne se serait guère trouvée dans une telle situation. Et pourtant... Mia approchait, de plus en plus, jouait avec elle, appelait au plus profond de ses souvenirs, au plus profond de son être, les sentiments et les plaisirs qu'elle avait toujours choisie de laisser si loin de son présent d'être mort, et vengeur, qui ne se doit désormais que de vaincre et éliminer les hommes dont la violence naturelle crée le malheur de tant de femmes. Et elle appréciait de plus en plus cela, le fait de ne pouvoir lutter, de ne pouvoir lui dire non sans mentir, de se retrouver livrer à des caresses qui commençaient lentement à lui offrir de légers frissons, de délicats plaisirs, elle trouvait non cela étrange, nouveau, incroyable, mais au-delà de tout cela, elle retrouvait un bonheur qui était perdu dans des millénaires de meurtres et de vindicatives pensées. Là, tout ce qu'elle voyait, ce n'était plus un ennemi qu'elle se devait d'achever, c'était l'amante, la camarade, la douce femme qui ne cherchait plus à lui faire du mal, qui ne voyait plus en elle l'objet d'une simple utilisation, qui voyait en elle une entité consciente... qui méritait bien plus que ce qu'elle n'avait jamais acceptée s'offrir. Et cela, plus que tout, affaiblissait ses résistances, la menait finalement à une situation qu'elle acceptait enfin... Elle méritait plus qu'elle n'avait jamais eut le droit d'avoir, et la démone s’adonnait à lui en faire cadeau !

Ses lèvres approchaient, son regard captait le sien sans le moindre problème pourtant, elle n'allait pas la fuir, ni la repousser, elle n'en avait guère la force, elle n'en avait guère l'envie, ou la capacité. Son instinct, seul défenseur de son intégrité, était toujours là, et aurait sûrement le malheur de s'exprimer encore si elle avait la liberté de le faire, mais maintenant que ni ses mains, ni ses jambes ne pouvaient lui servir de bouclier, elle acceptait l'approche, elle acceptait que cette camarade, de sa bouche dessinée et pulpeuse, vienne prendre possession de la sienne, et elle le fit avec tant de douceurs, tant de tendresse, que l'esprit ne manqua guère de se laisser porter à la sensation de confort que cela lui offrit. C'était doux, c'était chaud, c'était réconfortant, quelque chose qu'elle n'avait plus connue depuis si longtemps, depuis tant de générations, qu'elle se sentit lentement fondre à mesure que la femme continua cette approche, qu'elle appuya un peu plus ce divin toucher. Elle s'offrait, elle laissa son corps aux mains de la femme, elle accepta que sa chair vienne toucher la sienne avec cette impression étrange qui réchauffa son être, ce plaisir qui la fit doucement gémir, elle qui se trouvait actuellement les bras écartés en l'air, et les jambes arquées vers l'extérieur, de manière à laisser plein passage à sa délicieuse tortionnaire. Elle n'entendit que bien tard ses derniers mots, et n'eut même pas la capacité de les comprendre, car elle eut le malheur de s'exprimer malgré tout, mais point de manière aussi pessimiste que plus tôt. Non, bien au contraire, quand son amie vint à rompre le baiser, à lui présenter de bien autres manières de faire son plaisir, elle éleva la voix lentement, dans un soupir d'excitation et de satisfaction, le corps tremblant.

« Mia tu... vous... c'est tellement agréable... vous ne devriez faire cela... Mais je ne peux résister. Continuez, continuez... continuez, contre mes résistances... Ne me laissez pas le choix ! »

Peut-être était-ce le pire à faire, demander à une telle tortionnaire de la prendre contre ce que son instinct d'esprit lui disait, mais elle le concevait, elle l'acceptait, et elle ne comptait pas revenir sur de telles paroles, parce qu'au delà de ce que elle était, au plus profond d'elle, quelque chose de plus important prenait le contrôle de son être, quelque chose dont finalement elle avait été bien peu dotée durant ces dernières générations : le libre-arbitre. Elle voulait que cela se déroule ainsi. Elle voulait que la femme en face d'elle se permette de plus amples caresses, elle voulait qu'elle lui offre de bien plus important plaisir, elle voulait devenir folle de ce qu'elle commençait à découvrir, ce plaisir sans détour, fou, incontrôlable, qui traversait les moindres fibres de sa chair à mesure que les doigts de la démone la parcourait, y jouait de cette danse tendre et désireuse. Que ce soit sur ses seins, sur son ventre, ou plus bas, à mesure que sa peau accueillait des touchers de plus en plus envahissants, la Sah'raan Ashar avait l'impression qu'elle était en train de fondre, de perdre définitivement le contrôle, et cette sensation, au delà de toute les autres, était ce qui la poussait à vouloir aller encore plus loin. Elle désirait ne plus rien avoir en main, elle désirait qu'on la prive de tout ce qu'elle était... plus précisément, elle désirait que Mia, cette belle femme nue en face d'elle, la prive de ce qu'elle était, et lui offre enfin quelque chose de bien plus intense que tout ce qu'elle se souvenait avoir vécue... Et comme si cette dernière lisait dans son esprit, dans ses gémissements de désir, dans les tremblements de sa chair pâle, elle vint lui parler de sa voix pleine de tendresse, poussant encore un peu plus l'esprit dans l'abandon le plus total :

« Ce n’est que le commencement, ma chérie …
 -  M-ma... Ma chérie ? Est-ce que... Est-ce que... cela veut dire que je ne suis même plus libre... Que je t'appartiens désormais ? »

Elle haletait, et pourtant la femme n'avait même pas encore commencer à s'occuper de sa fleur intime, même si ses doigts commençaient à s'y diriger de manière bien plus honnête que plus tôt, et cela était justifié par une seule chose : La démone répondait à toute ses attentes. Alors oui, elle était au bord de l'excitation la plus totale, elle mouillait de plus en plus, et il était assez clair pour quiconque la voyant qu'elle commençait à se perdre en des idées incroyables, bien plus honteuse qu'elle n'aurait jamais put l'imaginer, car elle se voyait presque à la place de toute ces femmes, celles qui avaient souffert, celles qui avaient rejetées de pareilles situation avec colère et chagrin. Sauf que dans le cas de la femme aux yeux d'or, elle aimait cela plus que tout, et quand elle l'obligea à bouger ses membres, à resserrer ses cuisses sur le corps doux et plaisant de Mia, quand elle mena ses mains au fessier charnue de sa tortionnaire, ce fut presque une manière de lui prouver qu'en effet elle n'était plus un seul instant maîtresse de la situation, meilleur moyen pour l'achever, et lui faire comprendre qu'ainsi livrée aux perversités de son amante, elle ne saurait la quitter sans avoir satisfait la moindre de ses attentes. Alors elle se perdit, elle tâta la chair de celle qui l'accompagnait lentement dans la luxure, elle la caressa, vint imprimer fermement ses doigts dans ces formes rondes et douces, se perdit dans ses désirs tandis que son corps s'enflammait sous les propres attentions de son amante, et que sa voix, support le plus honnête de la Sah'raan Ashar, laissait sortir d'entre ses lèvres les gémissements et les cris d'intenses satisfaction, de pur bonheur sexuel.

« Je... J'en veux plus... Aaaaah... Tes doigts... c'est si bon... Nnnnh je tremble de tout mon... nnnh corps... Mia... Miaaaa... »

En effet, ses jambes tremblaient vivement contre les hanches de son amantes, ses mains aussi prouvaient plus d'une fois qu'elles se trouvaient bien imprécises, bien peu fortes dans leurs pressions, leurs touchers. L'esprit vengeur approchait d'un plaisir qu'elle ne connaissait plus depuis si longtemps après tout, comment pouvait-il en être autrement, sa chair n'était pas capable de tenir un tel assaut, une telle approche, aussi attentionnée, aussi experte, que celle que lui offrait la démone par le biais de ses attentions les plus tendre et les plus délicates. Mais bien au delà de tout cela, du fait d'avoir accepter, de s'être vendue corps et âme à cette femme de tant de qualités, et d'enfin se trouver la force de profiter d'un plaisir qu'elle avait toujours reniée, qu'elle avait absolument haï des millénaires durant de part sa nature même, elle ne voulait désormais qu'en découvrir plus, elle voulait être poussée à l'orgasme, que ce soit par le biais des plus grandes attention de la démone, ou de son humiliation pure et dure... Alors il fallut qu'elle se fasse honnête, qu'elle prenne le temps de trouver ses mots, qu'elle fasse à ce que son esprit se permette l'expression si étrangement contradictoire de ce qu'elle allait se permettre. Et tandis que sa fleur intime continuait d'être stimulée par les actions de la femme envoûtante, que ses touchers sur son bouton de plaisir faisait vriller ses pensées déjà si compliquée à garder sous contrôle, ce fut dans le plus doux et le plus passionné des soupirs qu'elle avait offert à l'oreille de Mia jusqu'ici qu'elle lui offrit ces derniers mots, chargés en sur du tout de sa nouvelle lubricité naissante.

« Mia, je t'en supplie... Vas … Haaa... vas plus loin... Force moi à hurler... à jurer... Tu m'as prise ma liberté... Maintenant... NNNhhhh... prive moi de ma dignité... »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]
« le: samedi 11 mars 2017, 02:52:27 »
Elle n'était déjà plus vraiment la Sah'raan Ashar alors que la panique étreignait son cœur, elle n'était plus l'esprit fort dont le manque de pitié frôlait la folie enragée de la vengeance, car même si elle était encore capable d'user de ses dons pour s'offrir une défense respectable, elle n'était plus capable d'y réfléchir, d'y penser, ayant perdue la capacité de faire le calme au cœur de son être afin de concentrer l'ensemble de ses capacités. Son corps était dans un état pitoyable, gavé de la substance gazeuse dont la démone s'était servie pour la dominer mentalement, et si elle avait eut quelques fois la possibilité de le remarquer, d'y faire attention quelques instants durant, elle n'était plus à même de se faire aussi cette remarque, ses analyse occultant bien malgré elle la présence de l'encens, et donc ne pouvait lui permettre de s'en défendre en retenant un souffle qui avait déjà pris une ampleur inconcevable. Elle haletant, pas parce qu'elle était fatiguée, pas parce qu'elle venait d'accomplir un effort qui, normalement, l'empêcherait de se tenir debout à cause du travail soutenu de ses muscles, mais bien parce qu'à cause des senteurs qu'elle avait absorbée, son être s'était drastiquement rapproché de l'humain, du conscient, et son instinct lui était parti bien loin, la laissant donc démuni face aux situations actuelles, où elle se retrouvait à simplement fuir plutôt que de répondre aux avances de la femme par quelques procédés plus châtiés. Oui, dans le fond elle n'avait déjà plus vraiment son état spirituel, son corps avait prit forme, sa chair avait prit vie, et ce qui restait désormais était une sensation qu'elle n'avait plus connue depuis longtemps, et qui ainsi la terrorisait : l'envie.

Elle était toutefois parvenue, dans un moment de lucidité, à lui refuser une approche et à la repousser, si tant est que l'on pouvait considérer le fait qu'elle l'ai faite reculée pour elle même mettre la distance en allant s'écraser contre la barrière avec quelques frissons était en soi une preuve de force de sa part, plutôt qu'une tentative désespérée de ne pas se faire un peu plus provoquer dans les désirs contraires qui l'envahissaient. Elle s'était plaquée contre la paroi invisible comme si sa vie en dépendait, et son dos laissait de légères marques rouges apparaître à mesure qu'elle s'appuyait sur les murs étranges de sa cage, ses yeux rivés sur la femme face à elle, qui ne présenta ni signe de colère, ni signe d'agacement, et encore moins de frustration, comme si elle avait toujours prévue le comportement qu'elle allait avoir, et s'était ainsi préparée à faire face à de tels réactions. Frustrant ? Peut-être, mais pas plus que l'instant où elle revint à l'assaut, caressant légèrement la peau de son pied, lui provoquant par là un délicieux frisson qui lui remonta le long de la colonne alors même que son « adversaire » était encore à chercher d'éveiller en elle quelques malsaines intentions, quelques outrageuses volontés dont elle ne parvenait pas à garder le contrôle, bien contrairement à tout ce qu'elle avait put désirée jusqu'ici. Elle n'avait ni les forces pour résister, ni les forces pour convaincre son esprit qu'elle ne désirait pas ce que la femme comptait lui apporter de douceurs et de réconforts, et même si elle tentait encore et encore de se faire une raison, de lutter face à ses propres envies pour parvenir à repousser encore et encore la démoniaque demoiselle à la chair si attirante à ses yeux, ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne finisse par abandonner...

« Je vois votre peur et votre incompréhension, noble Esprit. Vous existez pour venger, pour apporter justice. Vous n’avez qu’une seule et unique vocation mais, vous ne pouvez le nier ; votre corps pense autre chose. Notre baiser a réveiller quelque chose en vous, en votre corps.
 -  Je... Je ne peux. Il m'est impossible, inacceptable...
 -  Je veux juste vous récompenser pour tout ce que vous avez fait, grande Sah'raan Ashar … Vous le méritez. Vous le méritez tellement … Ne pensez plus à rien, écoutez juste votre corps. »

Elle ne répondit guère, parce qu'elle ne voulut répéter ses termes, elle ne voulut se perdre dans ses mots et prouver qu'elle n'avait plus la capacité de résister verbalement, que seuls ses gestes avaient encore assez de force pour se faire les défenseurs de sa morale, de son but. Son corps ? Elle ne l'avait jamais écouté, elle ne l'avait jamais laisser prendre le dessus sur ce qu'elle était, sur son entité propre, car en tant que fantôme, en tant qu'esprit, même puissant, son corps n'était rien d'autre qu'un vaisseau d'un usage limité, et qui certes avait une définition précise, propre à elle-même , étant donné que chaque Sah'raan Ashar avait vocation à posséder sa propre enveloppe, mais qui pouvait être détruit bien malgré elle sans qu'elle ne connaisse le moindre dommage réel. Elle n'était pas une entité humaine, vivante, il y avait une grande différence entre ses deux aspects... Alors pourquoi la moindre des sensations physique qu'elle ressentait était un autre coup cruel porté à sa conscience, pourquoi le moindre propos de la jeune femme était une atteinte directe à sa raison, et pourquoi le toucher léger de cette femme sur une peau qu'elle n'arrivait normalement même pas à préserver des coups et des assauts lui offrait autant de satisfaction, et de désir ? Elle était là, sans la moindre réponse concevable, logique, mais alors même qu'elle essayait encore de découvrir les termes qui permettraient de contrer l'approche fatidique de la demoiselle, elle put sentir que son corps s'échauffait, se tendait, et que quelque-chose au creux de son ventre commençait à lui offrir non seulement quelques bouffées de chaleurs, mais surtout, de manière très légère, humidifiait son entre-jambe contre ses éventuels désirs, s'offrant lentement à la domination complète que la démone entretenait sur son être :

« Je connais votre histoire. Et je peux vous assurer … Que cette fois-ci, ce n’est pas un mari injuste et violent qui est en face de vous. Mais une femme désirant vous apporter de l’affection, de l’amour, des caresses …
 -  L'amour elle... il... n'existe plus pour les morts... Mia je suis... partie depuis longtemps... trop longtemps. »

Elle ne savait plus ce qu'elle disait, mais dans l'état actuel des choses, son esprit était bien trop occupé par la recherche de quelques vaines défenses qu'elle n'avait tout simplement pas la capacité de se défendre, et presque comme si la démone s'en était doutée, ce fut le moment où elle commença une nouvelle avance, lente, très précautionneuse, comme si elle essayait d'approcher d'un animal sauvage qui venait tout juste d'être bloqué, et qui pouvait mordre en tout instant pour tenter de se libérer. Quand elle parvint à la prendre dans ses bras, à communiquer la légère tiédeur de son corps à la chair brûlante de désir de la Sah'raan Ashar, dont les vapeurs de sauges avaient complètement désinhibé son esprit, et lui avait ainsi laisser l'accès à des pans enfouis de sa personnalité, des parties conservant autant son besoin d'affection que de soutien au travers de millénaires de peines et de carnages, elle ne put que ressentir un incroyable réconfort, un plaisir sans commune mesure avec sa joie d'être enfin conserver auprès d'une présence aimante. Lentement, ses défenses s'écroulaient, mais elle ne parvenait toutefois pas à agir de manière honnête, à lever les bras vers elle pour lui rendre son étreinte, pour lui accorder enfin le bénéfice de son âme et de son être, lui montrer qu'elle avait comprise et que finalement, peut-être, se permettait-elle de faire confiance à quelqu'un dans un domaine qui ne lui avait offert que larmes et déceptions, autant dans son passé humain que ans son vivant d'esprit. Et quand les fers d'or arrivèrent soudainement à ses poignets, elle ne résista guère, ne vint même pas ôter ses mains, alors que leurs clapets se fermaient soudainement. Elle acceptait.

« ... Mais avant ça, je dois vous préparer, puisque vous semblez bien trop hésitante. Croyez-moi noble Sah'raan Ashar, je fait ça par amour. »

Quand les chevillères de la même matière scintillante lui fut appliquée au chevilles, elle n'eut pas plus de réactions, mais détourna le regard, ses yeux ne parvenant plus à mentir sur ses besoins et ses désirs. Ses joues s'étaient légèrement teintée de rouge, mais surtout le tout de son corps exprimait la lubricité qui l'envahissait, la sueur se laissant lentement perler le long de ses courbes suaves, sa poitrine se redressant sans honte et offrant à ses tétons plus fragiles le fait de se dresser fièrement, tendus pour être offert à la femme aux espoirs plus qu'évident quand à la soumission naturelle de l'esprit, tandis que son entre-jambe luisait légèrement de cyprine, aveu le plus honnête de sa part quand à son excitation. Tout son corps tremblait, et si les outils en or ne l'empêchait pas de bouger ses membres, qui sait comment elle se serait déplacée à l'heure actuelle, face au constat flagrant de ses désirs charnels. Elle aurait put fuir, elle aurait put accepter, rien ne pouvant offrir plus de précisions quand à ses actions, étant donné qu'elle même n'avait plus aucune conscience de ses propre pensées. En tout cas, elle était désormais parfaitement immobile. Elle aurait bien put bouger son corps, mais les fers et chevillères en or avait cet effet incroyable sur elle, celui de l'empêcher de les déplacer du moindre iota. En faites, désormais, la seule à pouvoir les déplacer se trouvait être son invocatrice, et elle pourrait ainsi très bien placer les deux bracelets scintillants à plusieurs mètres du sol, elle se retrouverait dés lors pendue dans les airs, défiant les lois de la physique, mais toujours incapable de déplacer ses membres. Ainsi, elle était pleinement offerte aux manipulations de Mia, et si celle-ci voulait lui écarter les jambes, plaquer ses mains contre sa poitrine, ou trouver une quelconque position qui l'amuserait, il ne lui suffirait qu'à déplacer les bracelets pour forcer Sah'raan à le faire...

Elle, tout ce qu'elle pouvait encore se permettre, c'était de s'exprimer aussi clairement que possible.

« J'ai... J'ai peur... Tu... me terrorises Mia... Je sais que tu ne souhaites aucun mal... mais je ne peux... ne peux comprendre... ne peux concevoir. Mon corps est fou... Mon instinct a disparu... Je t'en prie ne... ne fais rien d'insensé. »

5
Elle ne savait pas ce qu'elle faisait là. En faites, elle ne comprenait pas pourquoi elle avait eut ce besoin, cette nécessité, cet empressement de quitter d'un coup le monde des esprit pour se laisser descendre en direction du domaine terran, et de s'y trouver lentement de plus en plus matérielle, au point même qu'elle se demande si, malgré ses capacités à ne pas se faire remarquer par le genre humain, elle n'allait pas finir par devenir visible par toutes et tous en ce domaine. Le tout était d'autant plus surprenant qu'elle sentait bien qu'elle n'était pas la seule dans les environs, que les esprits se mettaient lentement à converger vers ces lieux, à se masser tous d'un seul mouvement pour pouvoir descendre par le même chemin étrange qu'elle avait empruntée pour pouvoir se retrouver à marcher de nouveau dans ces grandes rues dallées, au milieux des vivants, qui eux continuait de se balader au cœur de particulières festivités. Que faisait-elle là ? Elle n'avait pas été convoquée, elle savait faire la différence entre un appel rituel et un simple besoin de sortir de monde en veille qui était l'espace spirituel, mais cela ne manquait pourtant pas de faire sa curiosité, de chercher à comprendre les événements qui menaient à une telle concentration de bêtes malines, d'esprits vengeurs, ou d'autres entités à la forme plus ou moins convenues, au milieux des personnalités de chair et de sang. Quoique même pour être honnête, elle avait bien remarquée qu'une partie de ces derniers n'avaient rien de charnel, de larges pièces de métals, nourries par une énergie inconnue, permettaient à certains d'eux de remplacer les membres qu'ils avaient malheureusement perdu au cours de leur passé.

Non, en effet, elle ne comprenait rien, et cherchant des réponses à ses nombreux questionnements, elle n'eut plus que le choix de se laisser aller à une activité bien peu naturelle pour elle, mais qui allait sûrement faire ses preuves au cours des prochaines heures où elle allait fouler le domaine terrestre : Écouter !

Et en effet le fait de rester là, au milieu des gens l'informa rapidement de la situation, de ce qu'il était en train de se dérouler, et même en partie de la raison de sa présence, ainsi que d'autres esprits, dans les rues de cette grande ville aux airs rouges et ocres, aux loupiotes allumées dans un style festif, non sans parler des tenues riches donc chaque être humain de ces lieux semblaient se parer pour l'événement. Il s'agit d'une grande fête, un « o-matsuri » si elle comprenait bien le dialecte des lieux, et celui-ci était, en quelques sortes, le genre de moment où les peuples de ce pays, appelé An'Tai, priait pour les défunts, mais aussi les esprits du passé, afin non seulement de les purifier, mais de leur offrir un droit de passage vers l'au-delà, et donc permettre à ceux qui était prêt de quitter le monde psychique pour ensuite se tourner en direction d'une nouvelle vie meilleure, d'un cycle de réincarnation leur permettant de redécouvrir la vie. Honnêtement, elle ne pouvait pas savoir si ce genre de festivités étaient en soi capable d'accomplir pareille prouesses, mais elle savait du moins, au plus profond d'elle, qu'elle y trouvait une forme de respect, de plaisir, et ne pouvait que considérer les gens de ce pays comme louable de tant les considérés, au point de vouloir tenter de les apaiser dans leurs souffrances et leurs devoirs. Bien sur, pour elle, il était difficilement envisageable que même en étant purifiée, elle accepte de cesser sa sainte croisade, son devoir de soutenir celles qui connaissaient les pires souffrances de la main de l'être masculin, mais pour autant, elle s'en sentait flattée tout d'abord, et touchée ensuite, trouvant le tout de cet événement passablement salutaire pour certaine âmes en peine, qui cherchait parfois simplement un peu de reconnaissances.

Elle ne fit donc pas grand cas de sa présence en ces terres, et préféra plutôt en profiter un peu, marchant tout en profitant du fait que nul être normalement n'aurait la capacité de capter sa présence, et commença alors une longue balades entres les bruits de tambours, les rires, les chants et les longs discours de quelques prêtres, cherchant à quérir l'attention des moins superstitieux pour leur inculquer quelques savoirs sur les esprits qui foulaient une terre différente des leurs, mais pourtant si proche. Elle aurait même put continuer ainsi pendant un moment, ne pas trouver d'autre plaisir que de simplement les observer, mais quelque chose commença lentement à attirer son attention, à lui faire comprendre que les environs, sous le beau jour d'un festival des plus chaleureux, commençait à cacher un point un peu plus sombre, un peu moins plaisant, une présence austère qui la mit un peu mal à l'aise, et l'obligea à guetter dans les environs ce qui avait la force de la faire douter du bon déroulement de ces charmants instants. C'est là qu'elle posa les yeux sur la forme haute du palais, et qu'elle ne put que se permettre un léger froncement de sourcils, accompagné bien malheureusement d'une moue inquiète. Là-bas, elle en était certaine, elle percevait des ténèbres, des forces qui n'avaient pas raisons d'être, et qui se trouvaient bien différentes de la forme joueuse et un peu amusante des esprits de la ville, de gros chats dorés côtoyant de manière parfaitement normale de lourd parapluie de bambou doté d'un pied et d'un œil pour se diriger.

Non, contrairement aux événements et aux étrangetés appelées en ville, il y avait quelque chose dans cette haute bâtisse qui surplombait les lieux, quelques chose de bien plus malsain, quelque chose qui avait peut-être même dans l'idée de profiter de la fête pour produire quelques incompréhensible méfaits... Et aussi étrange pouvait-elle trouver cela, la Sahraan Ashar n'avait que peu envie que ce doux moment soit teinté de quelques mauvaises fortunes bien désagréable, lui laissant alors que quelques instants pour se décider, et finalement la mener lentement à prendre un pas claire en direction des hauteurs de la cité, afin d'aller observer ce qui se déroulait dans ses sommets, et d'y mettre une fin dans le cas terrible où les choses évoluaient de bien triste manière.

Elle prit donc le temps de gravir les marches des lieux, et resta sur ses gardes à mesure qu'elle approchait du haut domaine, devinant sans grand problème que la famille royale se devait d'y loger, et qu'elle avait sûrement d'autres occupations que celle de festoyer avec les villageois, laissant à la femme aux yeux d'or le don d'imaginer le nombre de victimes que des entités plus ou moins honnête pouvaient produire si elle n'agissait pas pour les arrêter. C'était au moins un avantage certain de sa personne, elle était avant tout une esprit de niveau supérieur, classifié par les humains comme étant un esprit vengeur, aux capacités destructrices de hautes volées, mais qui surtout pouvait parfois, par sa simple présence, calmer des « collègues » de niveau inférieur au sien, comme si son énergie personnelle prenait le dessus sur celle du ressortissant qu'elle souhaitait éliminer de son territoire ! Bon après, il y avait toujours la possibilités d'entités fantomatiques ou spirituelles qui gagnaient en force si elles étaient dans des endroits particuliers, et en ce sens, elle espérait un peu que les festivités n'avaient pas réveillées un de ses dormeurs, le genre de présence millénaires qui veillaient dans un lieu particulier pour finalement se décider à bouger sans prévenir, et d'ainsi déclencher de véritable catastrophe pour ceux qui avaient oser investir son repaire le temps de sa sieste. Ce serait le plus dommageable, et dans ce genre de cas elle aurait bien plus de mal à le faire quitter ses mauvaises habitudes... D'autant plus que n'étant pas dans une chasse, elle était loin d'être elle-même au maximum de ses capacités. Au mieux elle avait une bonne moitié, mais point plus, ce qui restait notable pour se faire entendre de la part de quelques esprits à la malignité d'autant plus forte que l'outrage qu'ils ressentaient était grand !

Enfin, plongée dans ses doutes et ses suppositions, elle fit le chemin sans trop le remarquer, et arriva bien vite à son goût devant les grandes portes du lieu. Peu de gardes, il était possible qu'une partie de ceux qui officiaient ici aient été dépêchés dans la ville pour veiller au bon déroulement des festivités, et pour être tout à fait honnête, ce ne fut pas pour déranger la femme, qui considérait que c'était déjà une bonne manière d'éviter de potentielles victimes lorsque ce qu'elle pressentait à l'intérieur se mettrait en mouvement ! En tout cas elle ne resta pas plantée là bien longtemps, et passant pas la grande entrée, se faufila à l'intérieur du domaine, tout en remarquant bien que les gardes n'avaient pas encore la capacité de la remarquer. C'était tout à son avantage, mais pour combien de temps encore, car elle avait beau sentir qu'elle pouvait maintenir cette capacité, elle savait que si les esprits des lieux se matérialisaient, se mettaient en marche, ils auront tout don de « réveiller » la conscience des gardes alentours, et alors ils n'auront aucuns mal à remarquer sa propre présence, voir de lui tomber dessus si ils l'estiment belliqueuse. Et elle ne peut tout simplement pas blesser un être humain dont elle n'a pas la chasse, c'était non seulement inconcevable, mais surtout c'était le pire des moyens pour elle de perdre pendant un court temps ses capacités. Bon, toutefois il ne fallait pas qu'elle voit toutes les choses en noir, elle préféra se calmer, et commencer à arpenter le bâtiments, montant plusieurs escaliers, à la recherche de ce qui lui posait tant de soucis à l'intérieur de cette bâtisse.

Et elle espérait sincèrement qu'elle trouvera rapidement cela sans s'attirer d'ennuis.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]
« le: lundi 06 février 2017, 02:18:46 »
 « Pourquoi ? Je vous l’ai déjà dit. Je veux vous faire du bien … »

Elle ne comprenait pas cette réponse, ne comprenait pas cette phrase, ne comprenait pas cette femme, ne comprenait pas le moins du monde cette situation, et plus que tout, elle ne comprenait pas pourquoi elle se retrouvait là, à se poser autant de questions, alors qu'il lui était coutume d'agir de la manière la plus directe possible, la plus efficace, sans jamais venir encombrer son esprit de vaines tentatives de jugements ou de remise en question. Elle était un esprit vengeur bon sang, pourquoi se retrouvait-elle ainsi à se retrouver muette, sotte, incapable de la moindre petite réaction lambda, logique, devant une femme qui en plus avait choisie tout naturellement de se dévêtir devant elle pour l'empêcher de réfléchir de manière convenable, et le pire c'est que même avec ce constat en tête, elle venait à nouveau à se plaindre du fait qu'elle se sentait le besoin non-naturel de réfléchir, voyant bien que sa tête tournait en rond. Quelque chose n'allait pas, quelque chose qui, qui... qui l'empêchait clairement non seulement de se conformer à sa pratique habituelle de ses sanctions envers le genre masculin, mais qui surtout l'empêchait de se rendre compte que son cerveau inexistant lui jouait de sacrés mauvais tours, et que cela la plongeait dans ce désarroi complet, ce … Elle s'arrêta, cette senteur, c'était de la sauge non ? Elle haïssait la sauge, cette chose horrible, abrutissante, débilitante, voilà pourquoi elle ne comprenait rien, voilà pourquoi elle se retrouvait là comme une bêtasse humaine qui ne savait quoi choisir. Et sans même se rendre compte qu'elle avait déjà eut cette pensée quelques temps auparavant, tournant effectivement en rond, elle fut de nouveau interrompue par la femme en face d'elle, d'une manière aussi soudaine que plus tôt.

« Je vais vous faire l’amour, honorable Sah'raan Ashar. Je vous offre mon corps et ma chaleur, et vous ferai découvrir le bien qu’on peut en tirer … Il vous suffit de vous laisser faire.
 - Que... Quoi... ? »

Elle était tellement perdue qu'elle n'avait pas sentit la femme continuer son approche, chercher à rentrer de plus en plus dans son espace vitale sans qu'elle n'ai la présence d'esprit de juger cela comme particulièrement gênant, ou passablement inapproprié, alors même qu'elle était déjà là, avec sa main sur sa joue dans la plus profonde des délicatesses, et que son nez touchait le sien avec une sorte de taquinerie intime qu'elle ne saurait comprendre. Mais bon dieu que lui arrivait-il ? Elle avait déjà oubliée, pour la seconde fois, ce dont la femme en face d'elle avait fait usage pour ainsi atteindre ses capacités psychiques, et c'est donc sans le pouvoir de résister à son approche qu'elle se trouva là, muette et débile, plongée dans le regard envoûtant de cette personnes aux buts désormais précis, mais à laquelle elle n'avait trouvée nulle réplique, alors qu'elle venait se coller encore un peu plus à elle, sans que l'idée ne vienne l'effleurer de la repousser. Inconsciente, elle ne vint pas non plus comprendre ce qui allait se dérouler quand les yeux de Mia se clore lentement, comme soudainement prise sous l'effet d'un Morphée un peu trop empressé de la mener au sommeil, et n'eut que peu de réactions jusqu'à ce que le doux contact plus bas, sur ses lèvres, la menèrent à de vieux souvenirs dont elle ne doutait plus de l'existence, comme ramenée des millénaires en arrière sous l'effet d'une violente révélation. Un baiser. Elle... Elle l'embrassait, tendrement, délicatement, et plus que son esprit, c'est son corps qui vint y réagir, son propre regard disparaissant derrière ses paupières, avant que le goût délicat des lèvres de celle qui l'avait invoquée se révèle, douceur et sucre d'une délicatesse passionnée.

Elle ne vint pas résister, car elle ne pouvait résister. Sans lutter elle se laissa entraîner dans le baiser graduellement plus intense, plus agréable, plus fort et plus passionné, laissant la main à celle qui depuis le début semblait avoir un seul avis sur les événements à suivre, et qui apparemment comptait bien mener à bien ce qu'elle avait prévue de mettre en scène, pour son bon plaisir. Les mots n'avaient eut le don de la toucher, encore plus que son esprit était embrumé par les lourdes vapeurs de la sauge qui avait été brûlée préalablement dans les lieux, mais en revanche les gestes commençaient à faire leurs effets, laissant lentement naître en elle une envie contradictoire, une sorte de passion peu maîtrisées qui devenait de plus en plus importante avec le temps qu'elle passait à prolonger ces embrassades langoureuses. Et son esprit n'aimait pas ça, son esprit la mettait en alerte, où peut-être était-ce son âme, son essence ? Quelque chose dans tout cela n'était pas naturel à ses yeux, n'était pas bien, et quand elle sentit la main de la femme aller chercher la sienne, avant de la faire atterrir sur le rond moelleux et doux de son sein, qu'elle pouvait encore jauger malgré l'épaisseur de son armure, quelque chose vint se briser en elle, comme une dernière défense qui venait soudainement de la ramener à la réalité de son être, et à son véritable but, être une vengeresse sans vergogne, guidée par la peine, et non pas la luxure. Ce fut se faire extrêmement violence pour elle que de lutter contre l'envie qui était née en elle, mais elle parvint à repousser la belle démone, le regard prit d'une panique intense, le tout de son être étant d'un coup devenu presque humain, presque comme ses femmes qu'elle sauvait, centenaires après centenaires. De la peur dans le regard,une posture défensive, et une armure qui commençait lentement à disparaître, privée de la force psychique de l'esprit...

« N-non... non... Ce n'est pas mon rôle, ce n'est pas mon but, s'exprimait-elle, avec un ton plaintif, alors qu'elle tentait de reculer vainement, bloquée par le mur invisible du cercle d'incantation. Je... J'existe pour venger, pour tuer... par pour ressentir cela... Je n'y ai nul droit... »

Si pour le coup Mia venait sûrement de déclencher l'une des réactions les plus vives possibles de la Sah'raan Ashar, et sûrement pas celle qu'elle espérait, d'ailleurs, son coup avait eut au moins l'avantage de tellement la déconcentrer qu'elle n'était plus capable de penser à conserver ses outils de puissances, son armure et son arme retournant rapidement à son essence, pour la laissée graduellement entièrement nue à la vue de la femme. Et quel corps elle avait, un mélange suave entre une volupté mesurée, ayant trouvée ses marques dans des hanches larges, ainsi qu'une poitrine d'une grande beauté, à la forme rebondie, et un corps élancé, athlétique, doté de longues jambes à en faire pâlir les plus belles de ces prétendues top-model, et de muscles fins qui ne formaient alors dans le corps de la Sah'raan Ashar un ensemble harmonieux, et des plus désirables. Enfin, tout cela était tout aussi remarquable que sa crainte, comme si elle était effectivement ramenée des années, des centenaires, des millénaires en arrière, alors qu'elle était ce petit bout de femme sans forces qui avait pardonnée à un mari immonde, alors même qu'elle avait déjà convoquée l'entité vengeresse pour le mettre à mort... Et cette panique la faisait respirer vite, la faisait haleter, inspirant d'autant plus la sauge qui nourrissait sa bêtise, et par là même, l'envie viscérale que Mia avait fait naître en elle, cette envie de se perdre dans une relation qui la ferait abandonner toute résistances pour vivre le plaisir d'une relation sexuelle à nulle autre pareille. Après tout, elle était purement vierge sous cette forme, peut-être que cela avait un lien aussi ? En tout cas il n'y avait pas grand doute à avoir, dans l'état actuel des choses, la belle femme aux saintes intentions allait sûrement se faire repoussée si elle osait de nouveau l'approcher... Un autre plan était de mise, quel qu'il soit.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]
« le: mardi 03 janvier 2017, 22:54:56 »
Il y avait dans cette situation quelque chose de bizarre, quelque chose que l'esprit n'avait tout simplement jamais connue de sa non-vie, et si elle était bien capable de le ressentir, de le remarquer, elle ne comprenait pas pour autant les véritables finalités de sa présence en ces lieux, même si les choses allaient bientôt se faire bien plus honnête, sûrement ! En tout cas elle restait sur place après son speech d'arrivée, et se contentait d'observer la femme qui se trouvait devant elle pour essayer de deviner de manière tout juste réflective les raisons qui avaient put la poussée à l'appelée, d'une quelconque manière. Bon déjà c'était une femme, de ça elle en était certaine, non seulement parce qu'un homme aurait été bien sot de l'appeler, mais surtout parce que le rituel avait tendance à naturellement cafouillé dés qu'il était mis en place par un membre d'une quelconque caste masculine, finissant bien souvent par être tellement maladroit qu'elle savait qu'elle n'avait pas la moindre raison de se déplacer ! En revanche, elle doutait de l'apparence de la femme face à elle, pour de biens simples raisons, mais elle était quasiment sûre que cette forme neutre d'humaine n'était qu'une couverture, une sorte de trompe-l'oeil. Est-ce que cela la privait de vengeance ? Non, elle était présente pour toutes les femmes, quelle que soit leur nature, et pour l'occasion, elle ne comptait pas se retirée parce que la personne en face d'elle se dissimulait derrière quelques artifices. Après tout, parfois, certaines des femmes qui l'appelaient étaient tellement transformée qu'elle ne pouvait même plus supporter l'apparence de leur propre visage, peut-être celle qui se trouvait devant elle en faisait partie ?

« Vous êtes exactement comme je me l’imaginais, grande Sahr'raan Ashar.
 -  C-comment ça ? »

Encore une phrase bien étrange dans ce contexte, une phrase qui n'avait tout bonnement rien à faire là, car il était rare que celle qui l'appelait avait les capacités pour obtenir des informations sur son visage ou sa tenue ? Était-ce une forme d'idéalisation ? Potentiellement, mais rien de cela ne pouvait donner de bons résultats, elle le savait bien, les gens qui voyaient en elle une sauveuse avaient tendance à lui attribuer bien plus de mérite que ce dont elle était capable, et dans l'état actuel des choses, c'était toujours avec un certain inconfort qu'elle venait à accepter les demandes de ces femmes à l'esprit bien trop volatil, celle-ci étant bien souvent beaucoup trop importantes, et bien souvent irréalisable. Elle était un instrument de vengeance après tout, pas un génie aux infinis pouvoirs, et quand on lui demandait parfois de faire sortir la douleur, de faire disparaître une cicatrice provoquée par un mari idiot, ou offrir à la personne la possibilité d'oublier l'intégralité de ce qu'elle avait vécue comme un cauchemars, elle devait bien avouer son incapacité à répondre à pareilles prières ! Non elle devait comme à chaque fois s'expliquer, dire à quel point les demandes étaient impossibles, ou malhabiles, voir même signalée à ces femmes que quoi qu'elle sauront demander, elle n'est là que pour une seule et bonne raison : Punir la source de leurs problèmes, en omettant toujours le fait qu'ils seront tués avec une cruauté certaine, et implacable, un chatiment quasi-divin ! En tout cas, la femme n'avait pour l'instant rien dis de plus, mais s'était rapprochée, si bien que l'esprit fit de même, avant de remarquer qu'elle ne pouvait se déplacer hors d'un cercle de … De sauge ?

Mais le contact de la main de la femme sur la sienne la rappela immédiatement à l'ordre, lui faisant louper ce détail étrange finalement, ou plutôt... Le lui faire oublier de manière bien trop rapide pour être naturelle, les émanations sombre provenant de l’extrémité de la plante commençant déjà à faire leur effet sur ses capacités mentales.

« Sahr'raan Ashar … Votre vie est dédiée à venger les pauvres âmes des femmes ayant été martyrisées injustement. Vous vengez et sauvez l’honneur de toutes ces personnes qui n’ont plus eu aucune espérance à part vous. Vous leur apportez un nouveau souffle et parfois, cela suffit à les remettre d’aplomb. Et avec tout ceci … Personne ne pense à vous. Vous êtes laissée pour compte, oubliée, parfois l’on ne vous remercie même pas. Esprit que vous êtes, je me doute que vous pouvez encaisser à vie sans jamais émettre la moindre once de remord, de regret, ou même de frustration.
 -  Justement, je crains que vous ne vous mépreniez jeune femme, je ne suis pas si... si... »

Mince elle ne trouvait pas ses mots. La tête lui tournait aussi un peu, mais pourquoi ? Elle commença à rapidement observer autour d'elle, cherchant des yeux ce qui n'allait pas dans la configuration actuelle des choses, est-ce qu'il y avait quoi que ce soit dans cette pièce capable de la perturber, de la mettre vraiment mal à l'aise, voir sur la défensive quand au comportement pourtant jovial, délicat.. et dans le fond parfaitement honnête de cette femme ? Sa vision s'altéra par sa propre volonté, afin de se permettre de faire l'observation rapide des lieux, et ce ne fut pas sans lui permettre de remarquer plusieurs éléments qui n'allaient pas, mais alors là pas du tout, la mettre en confiance, lui remarquant que le tout de cet endroit avait été mis en place pour produire un très efficace piège sur sa personne. Sa vue spectrale commença par remarquée de longues traces bleutées sur le mur, qui seraient normalement parfaitement invisible pour le commun des mortels, mais qui signifiait un long coup de peinture à la poudre d'os, le genre de chose qu'elle ne peut pas traverser de manière naturelle. Ensuite son regard se posa sur les lourds objets laissés au sol, des... des... Rah le mot lui manquait, mais en tout cas des « liens » laissés encore par terre, mais dont la composition d'or était parfaite pour la clouée par terre sans préavis si on venait à les lui faire porter. Mais tout cela n'expliquait ni ses tournis, ni son incapacité à remarquer certains mots. Pire encore, elle avait l'impression de lentement avoir une présence d'esprit des plus … humaine ! Et ce n'était pas vraiment agréable pour un esprit, que cela soit dis !

« Je suis celle qui pour une fois, vous apporteras du bien au lieu d’en recevoir…
 -  Désolé mais je ne comprends pas... Je n'ai pas besoin de bien ou de recevoir quoi que ce soit je... »

Mince, encore ces foutus trous de mémoire, elle n'allait pas continuer ainsi, ce n'était pas vivable, il devait bien y avoir quelque chose d'autre dans la pièce, et elle se devait de trouver quoi ! Mais pour l'instant, sa tête la gênait, c'est donc avec une moue de peine qu'elle vint à baisser la tête, y passant une main encore lourde d'un gant armuré à l'aspect complètement incroyable, pour la passer dans sa chevelure avec une forme certaine de frustration, le genre qui laisse à penser que la personne souffre d'une certaine migraine ! Fusses-t'il à son avantage, le fait de regarder à nouveau à ses pied lui permit toutefois de comprendre enfin ce qu'il était en train de se dérouler, car même avec sa vision redevenue normale après sa première observation, elle ne manqua pas de remarquer les bâtonnet de senteur de sauge en train de se consumer tout autour d'elle. Pire encore, à cause de la barrière placée dans l'invocation, la fumée s'était naturellement concentrée dans la partie intérieur du cylindre, pas de manière suffisante pour la faire suffoquée, mais en tout cas de manière bien assez conséquente pour avoir un effet plus que rapide sur son esprit tout juste matérialisé ! La Sah'raan Ashar haïssait la sauge, ça la transformait en un être sot, dénué d'amour-propre, loin de sa nature digne et orgueilleuse, et elle s'apprêtait à en faire part à celle qui se trouvait en face d'elle avec un fort mécontentement, avant qu'elle ne tombe muette devant le corps de son hôte, dénuée de toute tenue, parfaitement consciente de ce qu'elle venait de fare, contrairement à l'esprit qui s'arrêta nette, bloquant complètement sur les belles formes de Mia :

« ... »

Un long silence, un gênant silence, mais l'expression de la Sah'raan veut tout dire, son esprit déjà embrumé la rendant bien sensible à certains aspects de ce monde qu'elle ne côtoie guère généralement, comme le désir.

« Qu'est-ce que … ? Pourquoi m'avoir invoquée, je ne comprends pas !? »

De la panique ? Non, elle ne comprenait juste pas, qu'est-ce qu'elle faisait là, dans une zone piégée, face à une femme qui n'avait pas attendue le moindre instant avant de laisser son corps se révélé à sa vue, lui offrant une vision des plus surprenante de son corps ferme et annonciateur de péché ? Se reculant lentement, déstabilisée, les joues un peu rouges de ces étranges idées qui lui étaient venue en tête, elle ne manqua pas de rencontrer l'autre partie de cette invisible barrière qui l'entourait, et regardant toujours Mia, mais jamais dans les yeux, elle vint à se calée contre le mur inapparent pour commencer à se poser encore et encore cette question : « Pour quelles raisons se trouvait-elle ici ? » Et pour l'instant, hormis le fait qu'elle inspirait toujours cette fumée débilitante, elle n'obtenait pas la moindre réponse, se mettant juste sur la défensive du coup, même si elle se demandait aussi pourquoi elle était aussi craintive envers une simple humaine, malgré les différentes preuves accablantes qu'elle avait déjà observée.

Bon dieu, que c'était dur de réfléchir !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]
« le: mercredi 21 décembre 2016, 21:05:06 »
La Sahr'raan Ashar. Une entité mystique aux pouvoirs normalement puissants, connu dans les légendes comme étant l'outil de vengeance des femmes trompées, trahies, déçues, ou blessées, provoquant la mort de celui qui est visé par son ire, et dont rien ne saurait altérer le jugement ou l'action une fois que sa cible a été désignée.

Aujourd'hui, elle ne voyage pas, elle ne se perds pas en quelques déplacements vains, elle ne fait que se reposer de quelques actions passées, trouvant le réconfort dans une poche du monde qui n'est propre qu'au domaine des esprits, et où elle peut se ressourcée après quelques contacts maladroits, dont ceux de son dernier appel. Une femme l'avait appelée, mais bien inconsciente de sa nature, et donc de certaines de ses sensibilités, elle n'avait pas du tout pensée à la présence de certains éléments portés par son mari, dont ce parfum au magnolia, qui a eut immédiatement la capacité de rebuter l'esprit, et lui demanda milles efforts supplémentaires pour finalement abattre le glaive de son ultime justice sur son corps de tortionnaire, le tranchant immédiatement en deux, mais faisant fondre l'arme spirituelle avec une odeur âcre de corps de chair se consumant. Alors elle avait besoin de repos, et elle resta là, lovée contre le sol, perdue dans une méditation sereine, son corps recroquevillée dans une position fœtale, optimale afin de se régénérée. Et elle rêvait, laissait pleinement les souvenirs passés remonter en elle avec un flot ininterrompu de sentiments, lui rappelant autant sa transformation dernière que le fait qu'années après années, générations après générations, elle restait une entité solitaire, seulement capable d'accomplir les désirs colériques de celle qui n'étaient pas capable de les accomplir, par pure faiblesse. Et en cet instant, sans pour autant être un esprit de grande sensibilité, cette mémoire fantôme l'amena lentement vers un vague à l'âme peu appréciable, un peu douloureux, dont elle aimerait bien se départir...

… Par chance, ses sens viennent interrompre cet instant de malaise. Quelque chose de lointain, très lointain à murmurer son nom, produisant un appel qui, malgré la distance faramineuse, lui paraît aussi clair qu'un message qu'elle viendrait dérouler juste devant son regard. Elle entend, au loin, la détresse de la femme perdue, et ainsi, se retrouve à lentement se relevée, quittant d'abord sa position au sol, pour finalement prendre un bon appui et se dresser fièrement, les fantômes du passés ayant déjà disparu rapidement face à l'urgence d'une situation à laquelle elle ne peut se défendre de répondre, sa nature même y faisant obstacle. Dans ce monde gris sans substance, elle se dirige lentement vers son outil de destruction, et tend lentement la main vers celui-ci avant de les plaques de fers lui servant de gantelet ne viennent crisser sur la poignée, et qu'elle l'attrape enfin d'une main ferme pour la tirer du sol avec une force conséquente, retirant plus d'un mètre de lame soudainement, et en en contemplant la parfaite constitution. Elle avait assez récupérée pour que son outil soit dans un état flambant neuf, c'était bon signe, elle avait bien fait de s'arrêter un moment. Se tournant donc, arme en main, elle soupira doucement pour se concentrer et vint à clore ses paupières, se concentrant enfin sur l'appel qui l'avait forcée à quitter ses rêveries, et commença à en chercher la source, laissant sa présence galoper entre les différentes couches de matières qui séparent cet endroit du monde matériel, glissant entre les différents niveaux de conscience pour parcourir les distances les plus faramineuses le temps d'un battement de cœur. La voix était lointaine, mais présente, et elle arrivait déjà à percevoir le long fil de sa convocation, si bien qu'elle s'y accorda, son esprit s'y mouvant désormais avec un faste accru. Elle approchait...

Un monde qu'elle ne connaît pas, dans un univers qu'elle n'as encore jamais traversée, comment quelqu'un en ces terres avait-il put apprendre son existence ? Ce n'était pas le plus important, mais la question vint à faiblement lui traverser l'esprit alors qu'elle progresse un peu difficilement au travers des épaisseurs encore solide de ce monde ne portant la trace que de quelques esprits mineurs. Tout cela était bien différents de Terra, où passer d'un plan à l'autre de l'existence était d'une facilité effarante, là elle avait presque l'impression de devoir passée au travers de larges murs bétonnés, percevant ainsi que la croyance sur ce monde inconnu ne devait pas être très probante en terme d'esprit... Mais cela ne l'empêcherait pas de répondre à l'appel, elle ne peut tout simplement pas se le permettre. Alors, dans le lieu étrange où l'invocation se produit, le sol commence à devenir légèrement rougeâtre, quelques outils commencent à tomber de leurs supports avec un tintements audible, produisant un écho disproportionné, puis finalement un trou dans l'espace se forme, un véritable passage entre le monde des esprits, et la matérialité de la Terre. Et elle, femme autant qu'esprit vengeur, en sort avec une certaine lenteur, essayant d'assurer une forme matériel dans un monde qui semble ne pas offrir de condition positives pour la formation d'une telle enveloppe, l'obligeant à ne pas se presser, et de progresser lentement, sans encore avoir de vue sur les lieux qui l'entourent. Pour autant, elle ouvre la bouche tranquillement, et se permet déjà quelques paroles, présentation polie alors que son être prend une forme de plus en plus tangible à mesure qu'elle parvient à traverser, non sans mal, les différentes épaisseurs de conscience.

« Je viens à vous, être seule et désespérée. Votre appel a été entendu, et me voilà à poser le pieds sur vos terres, afin d'ouïr votre requête ! »

Le temps qu'elle prononce ses termes, les bruits d'une déchirure nette se produisit à l'intérieur des locaux, et enfin la femme pose son pied armuré sur le sol des lieux, les règle du monde reprenant court, et le trou dans l'espace disparaissant pour laisser seulement l'esprit, dont l'armure étrange et rutilante se mit à produire un écho bruyant de morceaux de fers s'entrechoquant de concerts, à chaque mouvement. Ses cheveux, qui flottaient encore il y a peu dans un vent mystique uniquement existant dans le monde spectral, vinrent à lentement retomber plus bas avec lenteur, s'échappant en quelques longueurs raides autour de son visage, tandis qu'elle ouvrit enfin ses yeux, laissant ses deux prunelles d'ors se mettre à briller dans l'obscurité ambiante. Fière, droite, et arme en main, morceau titanesque de colère et de métaux fusionnés, la femme la manipule aisément de son bras directeur pour venir la poser en suspension dans les airs, la pointe dirigée vers le sol, mais ne l'atteignant jamais, tandis qu'elle regarde un instant autour d'elle, et découvre la personne qui a, en cette soirée, choisit de faire appel à son être. Étrange... Elle n'est ni esseulée, ni encolérée, ne porte ni trace de larme ni froncement de sourcil, son visage exprime bien plus une forme de plaisir. La Sah'raan Ashar peut se poser la question, est-ce qu'elle vient de tomber sur une femme tellement brisée que la folie l'a déjà envahie ? Peut-être, mais cela ne change rien à son devoir : Si elle a été blessée d'une quelconque manière, elle se doit d'appliquer sa sentence, que l'esprit de la femme soit tronqué ou non. Faisant un court pas de coté, afin de se placer bien face à elle, elle reprend ses propos précédent d'un ton solennel, et se présente sous de bien simples termes.

« Jeune femme que je rencontre en proie au besoin de vengeance, me voici, Sah'raan Ashar, pour écouter de ta voix les crimes que tu subis, et appliquer en cette occasion ton ire souveraine. Parles donc mon enfant, dis moi ce que ton cœur entends dire, et demander. »

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 28 août 2015, 12:32:22 »
Bah avouons le ...
Ce qui est caché est toujours plus attirant que ce qui est explicitement montré...
Sans parler du fait que, quand même, cela donne une tout autre vision des personnages (Quelqu'un qui est déjà nu sur son avatar fait dix fois plus "facile" que des personnages habillés, avec qui tu imagine bien autre chose)

... Et ça c'est uniquement si on prends le point de vue érotisant/attractif de la chose.
Parce que faire un long rp social avec un personnage qui a les muqueuses à l'air à chaque post ... Bah ça coupe un peu !

12:31 Tentative de manger deux repas par jours après trois mois sans l'avoir fait ... Dur !

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Blabla / Re : Nos fonds d'écrans!
« le: vendredi 28 août 2015, 11:09:35 »
Après un an et demi ...
Changement de fond d'écran in-coming !



Vive les fond d'écran touhou caché.

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Territoire de Tekhos / Re : Qu'est-ce donc ? {Pv Finlay Voelin}
« le: samedi 15 août 2015, 11:52:47 »
Il était évident que son comportement n'était pas digne d'un spectre de son niveau, et cela se ressentait dans l'expression que lui servie sa jeune sauveuse à mesure qu'elle s'était embourbée dans ses précédentes explications, une expression de surprise ou d'incrédulité, preuve qu'elle cherchait à la fois à voiler ses faiblesses comme n'importe quel être vivant, mais que surtout... Elle en possédait, des faiblesses, chose qui restait inacceptable pour l'esprit, et apparemment bien surprenant pour la Celkhane. Finalement elle avait même une boule au ventre rien qu'à l'idée qu'elle avait put, de manière complètement idiote et précipitée, avouer à une jeune femme parfaitement matérielle qu'elle possédait une faiblesse aussi banal que celle de l'eau, et que celle-ci pouvait la mettre grandement en danger. Mais encore, ceci n'était pas tout à fait exact, parce que le pire n'était pas qu'elle était faible face à cet élément aquatique, mais qu'elle en était terrifiée parce qu'elle ne voulait pas être affaiblie ou blessée par cet élément, et cela était si fort que son comportement de fière dame vengeresse en prenait un sévère coup, ce qu'elle n'aurait normalement jamais put accepter. Décidément, la jeune Finlay doit faire face à un spectacle que personne n'a eut le droit d'observer en de nombreuses décennies, et ce n'est peut-être pas une chance que d'en avoir eut le droit, par contre c'est surement l'occasion pour elle de prouver à nouveau sa bonté de coeur, car là où l'esprit aurait bien vu une race matérielle prouver à nouveau sa perfidie en jouant de cette faiblesse pour la faire chanter, elle entendit la paradoxale voix de la futanari s'élever dans l'air pour s'adresser à elle, mais sans moquerie, sans avis des plus railleurs sur la question, sans provocations ni bêtises de la même sorte, bien au contraire : Elle cherchait surement à la rassurée plus qu'autre chose.

 -  Désolé, je ne savais pas que tu étais en quelque sorte aquaphobe, c'est la peur de l'eau en générale.
 -  N-non voyons ne t'excuses pas c'est tout à fait normal voyons. Tu ne pouvais pas savoir pour cela, il en faut beaucoup normalement pour qu'un esprit ne parle de ses faiblesses, alors je vois mal comment je pourrais te demander des excuses à ce propos.

Et bravo voilà qu'elle venait de mettre sa sauveuse et camarade de chambrée mal à l'aise, félicitation Malenna, finalement agir comme une humaine n'était vraiment pas fait pour toi, et si il suffit que tu laisses un peu couler ta vigilance pour finalement rendre les gens autour de toi soit désireux de te faire connaître les pires vilenies possibles, soit de s'excuser pour un mal inexistant qu'ils auraient put te faire connaitre, alors autant que tu continue à garder ton air d'esprit supérieur et évite de poser plus de problèmes à la pauvre Finlay qui ne cherche qu'à t'aider dans le fond. Ah elle n'aimait décidément pas comment les choses se passaient mais ne voyait pas le moindre moyen pour rendre l'atmosphère un peu plus agréable, un peu plus joyeuse pour toute deux, si bien que baissant la tête, elle se mit à faire instinctivement l'inventaire des autres soucis qu'elles pourraient rencontrer vis-à-vis de sa nature spectrale, cherchant dés lors un moyen de les voiler dés que le moment sera venu. C'était peut-être un peu lâche de procéder ainsi, mais au moins elle ne risquait pas de rendre sa camarade encore un peu plus gênée par une maladresse qui ne provenait même pas d'elle, et ainsi les choses avaient de bien meilleures chances de se dérouler sous de bien meilleurs hospices, sans qu'elles ne finissent par ne plus être capable de se regarder dans les yeux sous le coup de la timidité,  voir de la honte. Mais alors que l'esprit, elle, tentait de s'écarter le plus possible des éléments gênants de sa personnalité, Finlay procédait à une réflexion toute inverse dans sa propre boîte crânienne, si bien que quand la femme voulut de nouveau discuter avec la jeune demoiselle pour lui dire de laisser tomber cette histoire et de ne pas faire plus attention à son soucis avec l'eau, elle entendit la mécanicienne prendre les devants, et mettre un bien honnête coup de pied en plein dans la fourmilière :

 - J'ai de petites idées, qui comporte peu de risques, mais cela peut te demander du courage. Je ne te forcerais pas et si tu sens que cela est au-dessus de tes forces n'hésite pas à le dire. Je resterais à côté de toi, d'accord ?
 -  Euh je .... Je ne sais pas je ... Eh bien, je sais que je peux te faire confiance mais ..., elle avait bien du mal à se décider, puis finalement se résigna, elle ne pouvait pas y manquer dans le fond. Je... Je t'écoutes vas-y, peut-être qu'une solution me parlera.

Elle se tut le temps que la jeune demoiselle lui expliques les différentes idées qu'elle avait eut en tête, et malheureusement pour elle toute allait comporter une part de danger non négligeable, si bien que la femme ne sut pas trop quoi dire pour tenter de faire varier un peu les décisions de sa camarade, tout en sachant bien que même si elle arrivait à la convaincre d'une quelconque manière, elle était destinée à se retrouver finalement dans un bac d'eau plus ou moins chaude dans un temps indéfini, et qu'il était ainsi peut-être plus sage d'essayer ici pour avoir enfin connaissance des effets du liquide sur son corps. Graduellement elle sentit que son "amie" avait des raisons d'insister, et ces raisons étaient parfaitement logique et responsables, si bien que l'esprit finit par se lever du lit pour se redresser face à sa camarade, tandis que celle-ci continuait ses explications sur un ton parfois gêné, parfois touchant, mais toujours empreint de cette douceur et de cette bienveillance qui la caractérisait, faisant encore une fois comprendre à la femme vengeresse à quelle point elle avait eut de la chance de tomber sur une telle âme charitable. Quand Finlay d'ailleurs eut finit, Malenna prit le temps qu'il fallait pour repasser en tête ses propositions, afin d'en chercher une qui lui permettrait de voir réellement si elle était réellement en danger au contact de l'eau, et elle ne vit dans le fond pas d'autres solutions que celle de se laisser peu à peu immerger dans la baignoire, jusqu'à avoir de l'eau jusqu'au cou, au moins. Cela allait l'obliger à grandement prendre sur elle mais elle n'avait pas vraiment le choix n'est-ce-pas ? En tout cas elle s'avança un peu vers la futanari et alors que celle-ci s'exprima une dernière fois pour tenter d'offrir un peu de réconfort et de courage à ce spectre qui lui faisait face, elle lui répondit avec un grand sourire.

 -  Si je peux faire une chose pour t'aider n'hésite pas à le dire, je le ferais, dans la mesure de mes moyens. Mais si tu peux avoir moins peur après cela t'ôtera un poids, cela j'en suis certaine.
 -  Je le sais, merci Finlay. Je.. Je vais essayer mais je veux bien que tu m'aide un minimum, au moins pour faire marcher tout ce matériel. Tu veux bien m'aider mon... amie ?

Oui cela avait été un peu compliquée d'être aussi franche, mais elle avait bien compris qu'elle pouvait considérer la jeune fille comme son amie. Amie dont elle attendis d'ailleurs l'accord pour finalement choisir de la suivre jusqu'à la salle de bain, qu'elle observa avec précision pour en comprendre les moindres détails, et honnêtement aussi pour avoir une vision de ce à quoi elle pourra s'accrocher pour fuir rapidement hors de l'eau si elle risque à un moment quoi que ce soit à cause de l'élément aqueux. D'un coté du mur, un ou deux meubles de rangements contenant des produits de beautés ou de soins, ainsi que les serviettes et autres gants permettant de se frotter de manière efficaces une fois dans l'eau et hors de l'eau. De l'autre coté, un large lavabo muni d'un miroir relativement haut et large devant lequel elle passa d'ailleurs la main pour vérifier si elle avait toujours sa nature humaine plus que spectrale, ses pouvoirs ayant reçus la purification de plus tôt et n'ayant, selon Malenna, pas encore eut le temps de se régénérer. D'ailleurs le résultat fut sans appel, étant donné qu'elle vit immédiatement le reflet de sa main dans le miroir, preuve qu'elle était toujours plus matérielle qu'immatérielle, malheureusement pour elle et sa nature. Enfin, dans le fond de la pièce, en vis-à-vis de la porte, se trouvant une large, longue, et profonde baignoire, à coté de laquelle se trouvait Finlay qui commençait à bidouiller elle ne savait quoi pour faire couler l'eau. En attendant, Malenna prit le temps d'observer sa tenue pour voir comment l'enlever, et finit par trouver la fermeture à son col et dans son dos, débloquant l'une puis l'autre pour enfin faire glisser la tenue de ses épaules, puis sur ses hanches, avant que celle-ci ne vienne s'échouer sur le sol avec un bruit léger et sourd. Elle était parfaitement nue, et pas gênée la moins du monde, après tout ce n'était qu'un corps...

... Mais qui sait comment pouvait réagir la futanari ? Ça malheureusement elle n'y avait pas pensée.

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Territoire de Tekhos / Re : Qu'est-ce donc ? {Pv Finlay Voelin}
« le: jeudi 13 août 2015, 17:42:33 »
 - Bien sûr que cela peut être dangereux, mais quand une personne est dans le besoin je ne peux pas la laisser et une fois que j'aide une personne cela est à cent pour cent. Si la police me demande je dirais simplement un demi mensonge en disant que nous étions devenus amie plus tôt et que tu étais sous le coup de la fatigue pendant quelques minutes. Comme cela sera mon premier pépin avec la loi j'éviterais la prison et cela ne sera pas marqué. Au pire je ferais du travail d'intérêt général ou bosserait gratuitement pour quelqu'un un certains temps, mais comme je suis du genre à déborder d'énergie cela ne me posera pas de problème.

Aaaah la justice humaine, tellement plus partiale que celle des esprits. Dans le fond cela put clairement rassurer la femme qui considérait jusqu'ici la possibilité d'une peine bien plus grave pour cette jeune demoiselle qui avait oser lui tendre une main des plus secourables, et de savoir que celle-ci pouvait simplement s'en sortir avec un peu plus de travail supplémentaire lui offrit presque l'occasion de laisser sortir de ses lèvres un soupir de soulagement. Enfin, tout en observant cette jeune femme qui étais aller dans quelques explications juridiques, elle se mit à imaginer ce que pourrait valoir une telle traîtrise au code spectrale, et quand elle se mit à imaginer les possibles sentences, allant de la simple destruction à l'annihilation complète de la source d'âme, ce qui permettait en toute logique à un esprit de rester immatériel en ce monde constituer uniquement de matière, elle se reprit à avoir envie de souffler son soulagement, ce qu'elle ne fit pas encore une fois pour ne pas faire croire à sa camarade qu'elle puisse exprimer une lassitude envers ses explications. Dans le fond les choses se présentaient assez bien pour la futanari, malgré son choix un peu osé vis-à-vis d'elle, ne restait donc à la demoiselle que de faire attention à ses propres problèmes, à savoir d'éviter de se faire maladroitement attraper par les autorités alors qu'elle avait enfin atteint un lieu de recueil, et donc d'attendre qu'elle soit en pleine capacité de ses moyens pour repartir, invisible, introuvable, indétectable, et encore plus prudente qu'autrefois. D'ici là, elle allait jouer l'humaine, l'entité la plus classique de ce monde, la moins dangereuse, et aussi la moins suspicieuse, et en ce sens elle s'en sortait pour l'instant assez bien, surtout depuis qu'elle avait put découvrir à quel point sa coquetterie cachée pouvait lui servir à tromper les membres, féminins ou masculins, de cette race de Terra.

 -  Ce-cela te vas très bien. Mais tu es aussi une femme très jolie.
 -  Me dire femme est un peu avancé, dans le fond je ne suis qu'un esprit doté d'une telle apparence. Mais... Je te remercie franchement pour ce compliment, heureuse que ça puisse plaire à ma sauveuse.

Elle était très loin d'être habituée à ce genre de propos, et même il fallait être honnête, elle était très loin d'attendre de pareils termes de la part d'autrui, l'apparence n'ayant en tant que tel aucune raison pour la femme, et même, pouvant normalement plutôt la blesser, l'esprit détestant la futilité avec laquelle un être féminin pouvait être considérée par ses semblables. Pourtant dans le cas présent, elle avait vraiment appréciée les propos de la jeune demoiselle. Peut-être était-ce parce qu'elle considérait Finlay comme une personne pure, une personne naturellement candide, et donc que ses mots ne se trouvaient pas entachés par la vilenie naturelle que l'esprit voyait en tout homme, mais en tout cas quand elle lui offrit son compliment elle ne put s'empêcher de laisser apparaître sur son visage un sourire clair et rayonnant, expression de tout son plaisir à l'écoute de sa voix, et du sens qui s'y était glissé. En fait, de la manière la plus honnête possible, ce n'était pas vraiment exact, elle était surtout des plus flattée qu'on puisse la considérer comme belle, peut-être même qu'un être matériel puisse même la considérer comme une femme, étant donné qu'elle-même ne se voyait pas plus que comme un monstre vengeur qui ne faisait que son devoir. Mais de là à ce qu'un esprit soit honnête avec autrui et lui-même, il y avait un grand, très grand pas qui était clairement bien compliqué à franchir pour une personne comme Malenna, destinée à défendre, par le mensonge, son identité même, pour ne pas risquer de perdre le moindre de ses pouvoirs. Enfin tout ça lui permit de se rasseoir sur le lit suite à son exhibition avec une joie notable, marquée sur son visage par une expression sereine, décontractée, qui contrastait définitivement avec la mine peu amène, même sévère, avec laquelle Finlay avait put la découvrir plus tôt dans la ruelle.

 -  Souhaites-tu prendre un bain ou te reposer un peu avant ? Si tu veux passer la première je peux attendre, avoir un peu de sueur pendant quelques temps ne me gêne pas. Je peux te montrer comment cela marche si tu veux.
 -  Hum ? Oh je... Eh bien ...

Un...bain ? Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas à nouveau connue la caresses de l'eau sur sa peau, pour de nombreuses raisons, certaines toutes compréhensibles, et d'autres concernant avant tout quelques soucis bien naturels pour d'autres, mais qu'elle n'avait jamais testée par prudence. Un exemple simple était peut-être le fait que nombres d'esprits ne supportent pas l'eau vive, et se retrouve facilement effacés par les courants qui traversent les terres de la grande Terra, obligeant ainsi la grande majorité d'entre eux à parcourir les ponts et autres gués afin d'être sur de ne pas connaître une annihilation malencontreuse. Dans le cas de Malenna, elle n'avait tout simplement jamais essayée de traverser un fleuve ou un cours d'eau à pied, et elle ne savait pas du tout l'effet sur son être si elle tentait soudainement de s'immerger dans un bac d'eau, qu'il soit naturel, comme un lac fermé ou une mer isolée dans les terres, si bien que l'invitation de la jeune demoiselle devenait à la fois une possibilité de vérifier pareil contact, mais aussi un risque qu'elle avait du mal à prendre alors qu'elle était au plus bas de sa forme, de nombreux êtres spectraux préférant ne jamais essayer de s'approcher de l'eau par simple crainte. Le seul soucis dans tout cela, c'est qu'elle ne voulait pas non plus se faire voir comme une souillon auprès de la jeune femme à ses cotés, et si elle avait en effet atteint un stade matériel en se retrouvait démunie de sa nature spectrale par sa faiblesse énergétique, elle ne pouvait pas invoquer le fait qu'étant immatérielle, elle n'était pas sujette à la crasse et autres saletés. En résumé, elle se retrouvait face à un dilemme des plus gênants, et alors qu'elle remarquait que son air de doute était en train de s'éterniser sans raison valable pour sa camarade de chambrée, elle prit son courage à deux mains pour tenter de trouver une explication valable :

 -  Eh bien je .... Enfin je ne sais pas comment dire ça ... Disons que je, enfin, je n'aime pas..., elle prit une grande inspiration pour essayer de calmer un peu ses doutes et d'exprimer clairement ses propos. Je ne suis pas... je ne sais pas comment ça marche et ... Je n'en ai pas tant besoin que ça, tu sais ? Enfin, c'est que...

Elle se mit à rougir en baissant le visage, se trouvant bien ridicule à chercher quelques hypothétiques explications afin de faire comprendre à la jeune demoiselle qu'elle était en train de la tirer vers une potentielle faiblesse qui risquait d'être gravissime pour elle vu son état actuel. Mais après tout ne pouvait-elle pas tout simplement lui dire la vérité ? Après tout Finlay l'avait aidée, lui avait offert un endroit où se reposer et semblait même agir envers comme avec quelqu'un de normal, ce que n'était clairement pas l'esprit vengeur... Alors pourquoi lui cacher cela ? Se tournant lentement vers elle, observant avec encore un peu de crainte dans le regard vis-à-vis de la potentielle réaction de la jeune demoiselle, elle finit par s'éclaircir la gorge, et avant que la futanari ne s'exprime sur ce qu'elle avait entendue de la part de Malenna, elle éleva de nouveau la voix, mais ce coup-ci en laissant entendre le léger tremblement de voix qui caractérisait sa situation peu enviable en rapport avec la future baignade :

 -  En fait je... J'ai peur de l'eau. Nombres d'esprits ont peur... très peur de l'eau. Et je ne suis pas différente. Je ne sais pas ce que je risque... si j'essaye de me baigner.

Elle baissait les yeux vers le sol, rouge de gêne.

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Territoire de Tekhos / Re : Qu'est-ce donc ? {Pv Finlay Voelin}
« le: mardi 11 août 2015, 23:32:37 »
 -  P-pas vraiment dans m-mon cas, c'est un p-peu compliqué...D-deux s-secondes, je vais ex-expliquer, exprima t-elle, hésitante et troublée. Normalement ce terme signifie une forme d'hermaphrodisme d'une femme. Elles peuvent juste avoir un sexe d'homme, complet ou non, ou les deux sexes. Mon corps serait celui d'un homme, mais j'ai été éduquée comme une futanari et me considère comme telle. Bien sûr l'erreur est permise, mais je rectifie toujours gentiment le tir.
 -  Je vois petite demoiselle, ne t'en fais pas je ne changerais pas d'avis sur toi pour un tel détail. Une personne qui se dit femme et vit comme telle reste une de mes protégées.

En faite cela n'était pas vrai le moins du monde, l'esprit ayant normalement une vision des plus pragmatique en ce qu'il s'agissait du sexe d'un être. Soit il était masculin, soit il était féminin, mais en aucuns cas la femme ne pouvait se permettre de faire des compromis, au risque de voir sa raison d'être s'écrouler et sa manière d'agir drastiquement changer. Alors pourquoi avait-elle dit une telle chose à la jeune Celkhane ? Eh bien parce qu'elle y croyait, elle y croyait même dur comme fer en remarquant que la demoiselle avait un comportement complètement féminin, une façon de penser qui s'en rapprochait intimement, et surement l'un des caractères les plus ambigus qu'elle avait eut le droit de voir, mais qui en un sens prouvait à quelle point elle possédait cette fragilité intérieur que la femme spectrale se devait de protéger au-delà de toute chose en ce monde. Et c'est ce pour quoi elle était sure et certaine de ce qu'elle venait de prononcer. Qu'elle soit née homme ne changeait pas grand chose, elle était une adorable jeune fille qui méritait pleinement qu'elle lui promette protection, douceurs et surement quelques autres privilèges que la femme ne pouvait offrir normalement à un être masculin, telle que la possibilité de répondre à ses muets appels de douleurs et de trahison si un jour elle connaissait pareil poison. Bien sur elle ne lui espérait en aucun cas de connaître pareille souffrance, mais malgré tout elle savait que si un jour une demoiselle du nom de Finlay se retrouvait au beau milieu de la solitude, à appeler une épaule sur laquelle elle pourrait se reposer, elle serait surement là le plus rapidement possible pour y répondre. Enfin, alors qu'elle repensait toujours à l'état particulier de sa sauveuse, elles approchèrent enfin du sol à nouveau, et se posèrent, l'esprit pouvant enfin se relevée et rétablir sa tenue prudemment, à son plus grand bonheur.

Elle attendit patiemment que Finlay gare comme il faut son véhicule, et en profita pour regarder le grand bâtiment dans lequel elle allait pour la première fois apprendre ce qu'étais le repos en sécurité. En effet cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas connue cela, le fait de trouver un endroit qui supportait la présence d'un esprit et qui en plus se trouvait être sans danger pour elle ou pour ses dons spectraux, de bien nombreux prêtres et autres chasseurs de fantôme adorant truffer de piège ce genre d'écueil spirituel afin d'attraper sans trop de peine quelques "ennemis" parfois trop dangereux à capturer de front. En tout cas cela promettait d'être des plus agréable, et elle ne se fit pas attendre quand la mécano partit en direction de l'entrée, Malenna lui emboîtant le pas avec hâte pour enfin gravir les quelques marches qui menant au grand hall central du bâtiment. Il faut avouer que le regard que lui servirent les deux portiers, ou ce qu'elle assimilait comme telle, ne furent clairement pas pour lui donner envie de poursuivre sa marche, mais rejetant au plus profond de son être son dégoût pour de tels comportements, elle préféra poursuivre son chemin sans même leur adresser le plus simple des regards, se réfugiant avec hâte dans le hall, auprès de Finlay, qui elle allait droit vers la réception, à laquelle se tenait deux personnes à l'air encore endormie, ayant embaucher depuis surement peu, et une autre qui accueillit la venue de la jeune demoiselle avec un charmant sourire. Pour une fois que les gens semblait aimable alors qu'elle était dans les environs, cela eut le don de toucher l'esprit, bien plus habituée aux peurs et au désespoir. Finalement elle se posa juste à côté de la petite miss alors qu'elle engageait une discussion amusante avec cette autre femme, et Malenna osa tendre l'oreille pour écouter ce qu'elle se disait.

 -  Je vois que vous êtes en charmante compagnie mademoiselle Voelin.
 -  Merci, pourriez-vous faire un changement de chambre pour passer à deux personnes ?
 -  Bien sûr, le prix est un peu plus élevé comme vous pouvez vous en douter. Dois-je modifier votre chambre actuelle ou en prendre une autre ?
 -  Je préférerais que celle actuelle soit modifiée, cela affecte t-il ce que j'ai dedans ?
 -  Le système se chargera de placer vos affaires dans des valises, rassurez-vous. Vous disposerez de 40m² pour le prix d'une chambre double.
 -  Ce n'est pas censé est un peu plus petit ?
 -  Il semblerait que vous avez aidé une connaissance de la direction et cette offre n'est valable que pour une chambre double. Avez-vous d'autres questions ?
 -  N-non cela ira.


Pas un mot de la part du spectre qui se fit bien discrète, même quand la femme parla d'elle, et quand elle obtint le double des clés elle se permit un grand sourire de remerciement, même ci elle ne chercha pas à s'exprimer plus que cela, et en fit donc que suivre sa providentielle amie pour partir vers les ascenseurs, réfléchissant un peu à la discussion qu'elle venait d'attentivement écouter. Apparemment elle n'était pas la seule à connaître la gentillesse de cette jeune demoiselle, elle semblait en faire part à peu près toute personne qui venait le lui demander, et en un sens cela rendit le jugement de Malenna envers Finlay encore plus positif, l'esprit se demandant bien comme un jeune homme éduqué comme une membre du sexe féminin pouvait développer une telle empathie envers autrui. Elles pénétrèrent dans un large ascenseur, et Malenna laissa encore une fois la partie technique à la jeune demoiselle, attendant qu'elle ait appuyée sur les boutons permettant d'atteindre l'un des hauts étages pour l'observer à nouveau dans toute sa candeur et son élégance si particulière à cause de son androgénie. C'est à ce moment même où la Celkhane choisit de lui parler à nouveau, prenant un peu l'esprit au dépourvue étant donnée qu'elle en trouva pas la moindre réponses satisfaisantes à ce qu'elle venait de lui proposer :

 -  Pour la chambre, tu es plus familière avec un style de construction particulier, genre une pièce avec un cheminée ou autre ? Ici on peut recréer beaucoup d'intérieur pour se faire un lieu relaxant, hélas il n'y a pas le son. Cet hôtel n'est pas très cher et n'a donc pas tout.
 -  Euh je ne ... Je ne sais pas ... Je n'ai pas d'écho de goûts humains ...

Elle avait surement parler bien bas, elle ne savait même pas si sa camarade l'avait entendue, mais en tout cas elle n'eut pas de réponses si c'était le cas, les portes de l'ascenseur s'ouvrant vers un couloir relativement large, présentant relativement peu de porte, étonnant par là Malenna qui s'imaginait les hôtels avec  de bien plus nombreuses entrées, au vu du nombre de chambres nécessaires pour loger autrui, et Finlay s'engouffrant directement dans celui-ci pour se diriger vers la porte correspondante au doublon de clé que l'esprit avait reçue. Une fois celle-ci ouverte, et la femme spectrale enfin aux abords de la porte, elle put apercevoir un appartement dénué de la moindre forme de décoration, et c'est avec une grande surprise encore qu'elle vit la petite demoiselle faire apparaître un énorme panneau holographique sur le mur, laissant entendre par la-même pour l'esprit qu'elle n'avait décidément ni les connaissances, ni la nature raciale lui permettant de comprendre la plus petite once de technologie. Finalement, entrant lentement et avec un certain doute sur le lieu qu'elle était en train de fouler, elle posa les clés sur la seule petite table sans grand intérêt qu'elle croisa, et rejoint encore une fois la forme vivante et agréable de sa sauveuse, sans un mot, se demandant si elle aurait l'honneur de quelques explications, ou si elle allait simplement accepter toutes ces "scientifiqueries" inconcevable pour elle le temps de s'y habituer et de découvrir leur fonctionnement par l'expérience. Ses yeux se posant sur le panneau que commençait déjà à tripatouiller la mécano, elle essaya de retenir l'enchaînement de boutons que celle-ci utilisait pour faire marcher le lieu holographique, si bien que quand Finlay éleva la voix, elle mit un instant à comprendre ce qu'elle venait de lui dire et fut encore plus étonnée de sa réponse, quasi-immédiate.

 -  Si tu souhaites un truc n'hésite pas à demander pendant que je reprogramme, tu as le droit d'avoir ton confort.
 -  Du ... du bois. Des murs ou un sol en bois... Pardon je ne sais pas pourquoi je dis ça, être sans mes pouvoirs me rend particulièrement incompréhensible et faible...

La chaleur du soleil naissant disparut derrière les protections que mit Finlay aux fenêtres, et c'est avec une joie particulière que l'esprit accueillit ce changement d'atmosphère, se posant enfin dans un milieu qui lui était profitable et agréable, si bien qu'elle observa encore un instant les lentes fentes d'ombres voiler le décor de la ville jusqu'à ce que Tehkos Metropolis disparaisse de son champ de vision dans la pénombre de l'appartement. C'est alors que Finlay s'exprima à nouveau, et que la femme se tourna de nouveau vers elle, avec ce coup-ci un léger mais élégant sourire qui était apparue sur son visage, signe que le changement de luminosité lui avait clairement fait le plus grand bien, en plus de lui offrir les capacités de se régénérer de manière bien plus efficace !

 -  Tu peux enlever la montre, ta tenue restera, cela ne consomme du mana que pour le changement. Une fois les derniers changements fais ici tu pourra donner ton avis sur la salle de bains. Si tu as des questions n'hésite pas.
 -  Je vois, voudrais-tu récupérer la montre alors ? Sinon pour les questions, je dois t'avouer que je vais me contenter d'observer, si bien que je ne vais en avoir que quelques-unes bien plus personnelles. Par exemple, que vas-tu faire maintenant ? Tu viens d'aider quelqu'un qui est considérée par les police tekhane comme une criminelle, déjà que ta nature portes à confusion. Cela n'est-il pas dangereux pour toi ?

Se relâchant d'ailleurs, tout le stress accumulée par son état s'évaporant d'un coup, elle semblait d'un coup plus naturelle, moins dure, presque plus humaines dans la façon d'agir, encore plus quand la mécanicienne put voir la femme se laisser aller à un peu de repos volontairement visible, quand elle vint soudainement se diriger vers un lit pour s'asseoir tandis qu'elle lui parlait encore. Une fois assise d'ailleurs, elle eut une envie terrible de passer directement à la station allongée, dans l'espoir de connaître enfin une pleine relaxation, mais de manière à ne pas être impolie envers sa sauveuse, elle se tint bien droit une fois son séant trouvé, l'observant avec un franc sourire et enfin un impression de douceur et de légèreté que l'on pourrait croire tout à fait impossible de sa part étant donné les réactions qu'elle avait eut plus tôt en pleine ville, sans parler de son aspect naturel terrifiant. Enfin, elle finit de poser ses questions alors que ses mains se perdaient légèrement sur le tissu doux et agréable qui se trouvait sous elle, et elle se surprit même à sentir ses pensées s'égarer vers son envie d'un repos "humain", d'une sensation pleinement vivante qu'elle pourrait ressentir étant donner son état actuel, privée de pouvoirs et de dons spectraux. Et c'est en s'en rendant compte qu'une dernière pensée lui vint à l'esprit, une question bien étrange pour la femme, une question qui ne lui aurait surement jamais venue à l'esprit si elle n'avait pas atteint un stade humain à cause de la purification, mais dont elle eut pleinement envie de poser à la jeune demoiselle qui se tenait peu loin d'elle. Ainsi, sans même attendre que la mécano ne réponde à ses premières questions, elle posa la dernière qui venait de lui traverser l'esprit, se relevant même pour tourner sur elle-même, cherchant un moyen de la dire sans paraître étrange, ce qui était déjà bizarre en soi.

 -  Oh et je n'ai sut te dire merci pour cet habit d'ailleurs. Encore une fois, merci, mais j'aimerais savoir : Qu'en dis-tu ? Ou comment me trouves-tu ? Je ne sais pas comment exprimer cela...

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Territoire de Tekhos / Re : Qu'est-ce donc ? {Pv Finlay Voelin}
« le: lundi 10 août 2015, 22:16:52 »
 -  Je me nomme Finlay Voelin, bien que techniquement mon corps peut être celui d'un homme je suis une futa. J'ai bien des idées pour sortir, mais avant j'aimerais savoir si vous êtes la femme que les autorités recherches. Sachez que cela ne changera pas le fait que je vais vous aider, je fini toujours ce que je commence, mais je préfère savoir. J'ai une autre question, avez-vous déjà utilisée un change-tout ? Un truc pour changer de vêtements et stocker les autres.
 -  Respectivement oui, et non.

Pas besoin de parler plus que cela, elle n'avait pas éluder volontairement la précision sur sa nature d'esprit vengeur pour ensuite lui expliquer la raison pour laquelle ce groupe de protectrice tekhane était à sa poursuite, cela n'aurait pas eut le moindre sens dans le fond. Elle, parce que oui finalement elle s'était trompée sur la nature sexuelle de la jeune femme, même si le terme ne lui faisait que peu écho, avait d'ailleurs elle-même pas enchaîner suite à la réponse des plus directes de la dame spectrale, prouvant par là que les détails ne la concernait pas, ou que, dans des termes moins prévenant, cela ne l'intéressait pas. Le résultat final en était que la Sah'raan Ashar n'avait pas à en dire plus qu'il n'en fallait, et c'était un résultat suffisamment satisfaisant pour que l'esprit s'en accommode, attendant donc du coup de voir cet objet dont elle lui avait parlé, apparemment clé de leurs possibilités de sorties, et outil technologique au demeurant inconnu dans son cas. Quand elle la vit sortir la télécommande, elle fut surprise de se dire que cela pouvait être le dit change-tout qu'elle voulait lui faire utiliser, mais dés qu'elle se mit à à en faire usage de son coté, la femme put bien comprendre que si ce fameux gadget se trouvait sous la forme d'une montre au poignet de la jeune futa, c'est bien que celui qu'elle allait lui passer se devait être de la même forme. Étrangement l'idée qu'elle puisse lui passer celui qu'elle avait au poignet ne lui avait pas effleurée l'idée, elle avait après tout tellement l'habitude de se déplacer avec pour seuls vêtements que son armure spectrale, qu'elle en avait presque oublié que les humains étaient largement capable de changer de tenue, et donc de posséder pour les plus avancés technologiquement des garde-robe portative, peut-être pas la meilleure possible, mais salvatrice dans ce genre de situations.

 -  Je vous préviens, c'est une amie qui m'a donné le change-tout, donc je ne sais pas trop ce qu'il contient.
 -  J'aimerais éviter du trop voyant en effet...

Elle n'imaginait pas les horreurs dans lesquelles elle pourrait se retrouver, si bien que quand la jeune fille alla pour faire un premier test de la machine, l'esprit ne l'en empêcha pas le moins du monde, trouvant qu'il s'agissait là d'un très bon moyen d'annulée une tenue un peu trop provocante si elle venait à apparaître dans les premiers choix de la machine. Finalement la tenue qui apparut sur la jeune demoiselle n'avait rien d'aguicheur, encore moins de provocant, et lui offrit une vision un peu candide et touchante de sa sauveuse, perdue dans un pull qui paraissait bien trop grand pour ses fines formes alors que le jean suivait parfaitement son corps. En un sens elle faisait bien plus féminine pour le coup, si bien que la femme eut l'occasion de se dire que tout devait vraiment dépendre de la manière dont la futanari se vêtissait, et peut-être était-ce d'ailleurs le but de l'amie qui lui avait offert pareil outil : Avoir la possibilité de voir cette petite Finlay dans des tenues qui siéraient plus à une jeune femme plutôt que son habit de mécano un peu étrange, style des plus androgynes et qui soulignait encore un peu plus l'ambiguïté vis-à-vis de la demoiselle. Quel dommage qu'elle s'empressa de remettre sa tenue naturelle, mais l'esprit n'allait pas lui demander de conserver perpétuellement cette habillage en sa présence juste pour le plaisir du regard indiscret, et patiente, elle attendit qu'on lui tende l'objet quand elle vit la jeune Celkhane hausser un sourcil en observant les différents voyants de l'appareil, ceux-ci transmettant surement un message, message qui d'ailleurs était complètement incompréhensible du point de vue de la femme spectrale. Encore une fois, sans même qu'elle n'ai à le demander, Finlay lui expliqua à haute voix le problème, palliant son ignorance tout en lui permettant d'éviter la gêne de demander des explications :

 -  Je recharge la batterie et vous essayerez, la tenue avec une étoile est celle que j'ai testée, rassurez vous votre tenue sera sauvegardé. Une fois changée nous sortirons d'ici. Pourriez-vous m’indiquer un prénom pour vous nommer si jamais on me demande qui vous êtes, un faux fera l'affaire vu que vous êtes chassée.
 -  Très bien, merci encore. Pour mon prénom ... Je ne donnerais de toutes manières pas le mien, en quelques cas que ce soit mais ... Utilises mon nom : Nastyr. C'est trop vieux et je n'ai eut aucun descendant, personne ne peux me reconnaître avec cela.

Elle attendit tranquillement qu'elle lui tende à nouveau l'objet, puis elle l'installa avec prudence autour de son poignet avant de l'observer avec une expression de confusion un peu particulière. La demoiselle semblait être à d'autre réflexions, si bien que si elle voulait trouver une tenue, c'était le moment, au moins elle pouvait considérer garder un minimum de pudeur si elle tombait sur quelque chose d'étrange. Elle se mit alors à faire défiler la liste de tenue, un peu surprise de la multitude de titre que ce petit objet contenait et finalement elle eut le désagréable sentiment d'être vraiment peu doué avec ce genre d'outil, les noms défilant mais la femme étant tout à fait incapable de retrouver l'étoile dont lui avait parlée la futanari. Cherchant encore un instant, elle finit par grommeler et à appuyer au hasard sur un des noms de tenues qui se trouvait parmi la liste, nommé de manière bien énigmatique *mauvaise messe* et c'est avec d'ailleurs une certaine gêne et une envie pressante de changer de tenue qu'elle se découvrit portant une tenue qu'elle aurait de manière bien subjective traitée d'horreur. Parcourant rapidement les titres à nouveau, et ayant ce coup-ci comprise comment l'amie de Finlay avait tendance à nommer ses différentes tenues, elle se mit en recherche de quelque chose qui aurait été appelé triste, sombre, sobre, et c'est alors qu'elle faisait défiler en tout hâte les noms qu'elle tomba sur l'habillage "soirée ennuyeuse". Pitié que cela marche. Elle clique de manière rapide, et voilà que cette horrible tenue de nonne aux relents de lubricité vira pour quelque chose d'uni, une robe mauve ouverte comme le pouvait l'être son armure au niveau du torse, couvrant malgré tout ses bras et ses jambes à la manière dont sa propre armure le fait, et enfin un léger détail dans les cheveux pour les nouer, ne les laissant plus s'éparpiller aux quatre vents, mais lui offrant un aspect un peu changé, surement plus "détendu".

 -  Bon allons-y, je suis prête...

Elle n'eut pas besoin de lui dire plus, étant donner que la jeune femme ne fit que couper les fils qu'elle avait installée d'un trait pour ensuite se diriger en compagnie de sa camarade vers une direction qu'elle semblait choisir avec raison, surement le lieu où se trouvait quelques transports leur permettant de s'éloigner prestement des polices et autres groupes de recherches envoyés à ses trousses. Malenna ne sut pas si c'était par sa faute, sa démarche un peu déséquilibrée ou hésitante, mais à peine avait-elle dépassée le coin de la ruelle qu'elle se firent héler par une femme en uniforme, les sourcils froncés et l'air peu avenant, leur faisant de grands signes pour leur intimer de se rapprocher rapidement d'elle. Cela ne promettait rien de bon, l'esprit sentait déjà le traquenard se former, mais alors qu'elle allait partir pour chercher un nouveau moyen de fuite, elle sentit la main de Finlay sur son bras, et son doux murmure pour l'intimée au calme.

 -  Ne panique pas et reste appuyée sur moi.
 -  Que fait un mâle dehors à cette heure-ci ?
 -  Je raccompagne mon amie qui est sujette à de la fatigabilité et qui a trop forcée pour une première soirée. Sinon je suis une futa de Caelestis madame l'agent, souhaitez vous voir ma carte ?
 -  Désolé de vous avoir dérangées, la zone est dangereuse, si vous voyez une personne dans une sorte armure noire et rouge partez et appelez-nous, cette personne est dangereuse et armée. Malheureusement nous avons peu d'informations sur elle, soyez prudentes.
 -  Nous nous dirigions vers le véhicule pour suivre l'ordre de se mettre à l'abri. Merci madame l'agent et bon courage.


Rapide, efficace, ça se voyait que la jeune demoiselle avait l'habitude de connaître les injonctions policières, elle avait eut à la fois le tact et la finesse pour régler cela en quelques instants, et de manière à ce que la policière ne fasse même pas attention à elle, ce qui était en soi un miracle étant donné que la femme de ménage qui avait dut émettre son signalement avait eut largement le temps d'apercevoir sa chevelure argentée, difficile à rater. En tout cas sitôt l'échange terminée, elles ne traînèrent pas pour rejoindre le lieu vers lequel Finlay avait fait aller ses pas, et elles arrivèrent ainsi devant un petit véhicule de déplacement aérien, un modèle que la femme jugeait bien inférieur au vu de la taille d'autres véhicules d'ailleurs, sans se douter que pour le coup ce n'était clairement pas l'apparence ou la contenance de tel ou tel engin qui allait faire sa qualité. Sur les conseils de la jeune futanari, Malenna dut relever une bonne partie de sa robe pour pouvoir s'installer, n'ayant pas bien prévue de devoir s'asseoir à califourchon en choisissant sa tenue, mais finalement elle trouva une position confortable qui lui permettait aussi de cacher au moins un minimum ses jambes. C'est ainsi qu'elle attendit que sa sauveuse s'installe elle aussi, pour une nouvelle fois écouter ses directives, et enlacer de manière assez légère sa taille, puis de manière bien plus ferme quand l'engin se mit en lévitation d'un coup, manquant de lui faire lâcher prise sur l'instant. Elle n'avait pas l'habitude de se déplacer ainsi après tout, et si elle avait eut l'occasion de ne pas le faire, elle n'aurait pas hésiter le moins du monde. Mais là elle n'avait pas le choix, et elle se laissa donc ainsi trimbaler par sa compagne de fortune, montant haut dans le ciel avant de se diriger lentement vers les grands axes, collée à Finlay, sa poitrine sur son dos, son visage près de sa nuque.

 -  Nous allons à l’hôtel, sauf si tu as un autre endroit où aller, cela sera mieux que de rester dehors et tu pourras te reposer un peu.
 -  Je n'ai pas d'autres possibilités, je te fais donc confiance pour cela.

Le vol se passait sans le moindre trouble, ce qui eut d'ailleurs le don d'interloquer la femme qui ne s'attendait clairement pas à un déplacement aussi simple alors que le rapide décollage de la machine s'était fait avec bien plus de tumulte. Finalement elle avait tout le temps d'observer les différentes zones de la plus grande ville technologique du globe depuis les hauteurs, si bien qu'en faisant ainsi elle se mit vite à comprendre la direction qu'elles prenaient, un grand immeuble avec de superbe lettre en front annonçant "Hotel" commençant à être perceptible pour des yeux humains depuis leurs positions. Elle ne savait pas trop quoi dire d'ici à ce qu'elles arrivent à destination, puis elle se rappela qu'elle était toujours aussi surprise par le sexe de la jeune demoiselle qui l'avait sauvée, une futanari c'est cela ? Elle n'en avait jamais vue, après tout sa nature l'éloignait naturellement de ce type de personne, étant donnée qu'elle châtiait les hommes pour les femmes, et du coup elle ne savait pas très bien de quoi il s'agissait. Un homme avec un sexe féminin ? Une femme avec un sexe masculin ? D'autres étrangetés qu'elle n'avait pas le don d'imaginer ? Finalement elle se perdit assez dans ses idées pour ne se focaliser que sur cette question, et c'est donc sans même réfléchir au ressenti de la personne contre laquelle elle se tenait qu'elle descendit sa main, sans la moindre arrière-pensée, et vint toucher du bout des doigts la bosse au niveau de son entre-jambe, comprenant par là que sa sauveuse était bien une personne féminine dotée d'un sexe masculin... A moins qu'elle ne se trompe encore. Et d'ailleurs comme si c'était naturel et parfaitement normal, elle ôta sa main juste après, puis vint relever le visage vers la forme juste devant elle, avant d'oser une nouvelle question, un peu directe mais presque innocente, vu son ignorance sur le sujet.

 -  Je ne comprends pas ce terme de futanari... Tu as un sexe d'homme mais tu es une femme ?

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Prélude / Re : Angie Mercuri est parmi vous ! [Tessia]
« le: lundi 10 août 2015, 06:15:36 »
Bienvenue à toi Angie Mercuri !
Bon courage dans ce monde de brute, et défends-toi face à l'espèce humaine mâle dépravée !

Sinon éclates-toi bien !

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