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Messages - Mika Suzuki

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Dictature d'Ashnard / Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
« le: mercredi 17 décembre 2014, 00:57:35 »
Je suis perdue, sans repères, j'ai toujours considéré mes fantasmes comme irréalisables, raison pour laquelle je me suis permise d'imaginer beaucoup de choses extrêmes. Pour moi il n'y avait jusque là aucune chance que je puisse faire de ces fantasmes une réalité. Honnêtement j'étais bien contente d'avoir toujours une bonne excuse pour ne pas y céder. Mais depuis quelques minutes je n'ai plus aucune excuse et ces fantasmes je m'y suis attachée, je m'y suis enchaînée au fil du temps. Comme un vieux réflexe, mon esprit cherche désespérément une bonne excuse pour ne pas devenir cette chienne docile et indigne qui m'excite tant. Mais pour la première fois il n'en trouve aucune, enfin libre de céder à ces honteuses pulsions.

Après que je l'ai léchée, la main de Claudia est venue caresser mes cheveux, elle est plus tendre qu'Ayumi, plus calme aussi. Encore secouée par les méthodes de la femme aux cheveux roses, je me laisse faire sans vraiment réagir. Je ne peux m'empêcher de penser à toutes les possibilités, à tout le chemin que je pourrais faire avec cette Mélinda que je n'ai même pas encore rencontrée. Je m'imagine déjà avec ma niche, une gamelle à mon nom, un collier, une laisse, un serre-tête avec des oreilles de chienne, un plug anal avec une queue de chienne. Je voulais aussi faire une collection de sous-vêtements avec des odeurs agréables que je garderais comme des trésors. Me faire sauter par de jeunes chiens fougueux, devenir leur sac à foutre. J'imaginais aussi faire des concours de dressage ou de toilettage avec ma maîtresse, qu'elle m’entraîne à marcher correctement à quatre pattes. N'avoir à me soucier que d'elle jusqu'à la fin de mes jours, ne vivre que pour elle et par elle jusqu'à mon dernier souffle. J'imaginais ce que notre relation pourrait devenir, je me voyais déjà à ses côtés, la suivant partout où elle allait.

Elle se penche vers moi, lèche mon nez où se trouve encore un peu de sperme. Comme l'a remarqué Claudia mon attitude a changée sitôt que mon esprit fut brutalement débarrassé de toute préoccupation. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, je goûtais enfin à une réelle liberté en assumant enfin mes envies, en devenant une esclave. Le fait de me sentir libérée de ce fardeau du paraître et de la convenance me procure un plaisir et un apaisement que je n'avais jamais ressenti avant ce jour. Ayumi et Claudia me débarrassent de mes habits de servante et je me retrouve nue devant tous ces gens que je ne connais pas. Mes joues rosissent, mon cœur s’accélère, je résiste à l'envie de cacher mes parties intimes avec mes mains. Je ressens du plaisir à me donner en spectacle, je veux qu'ils puissent tous voir quelle petite salope je suis. Je veux qu'ils n'éprouvent aucun respect pour moi, qu'ils m'insultent, qu'ils me considèrent comme un objet sexuel. Je n'ai plus le droit de parler, j'aime les punitions mais, je veux être une bonne chienne, je ne ferais pas exprès d'enfreindre les règles. Le fait d'être ainsi privée d'une aptitude naturelle qui faisait encore de moi un être humain me met encore plus dans la peau du personnage, non, dans ma propre peau. Oui cette chienne c'est ma vraie moi, celle que je cache depuis toutes ces années de peur qu'elle soit aperçue. On me met ensuite un adorable collier rose qui me serre la gorge, je me peux m'empêcher de bomber le torse, fière de ce beau collier. Puis on me met la ceinture de chasteté, m’interdisant la masturbation ou la pénétration. Mon corps appartient à ma Maîtresse, mes virginités anale et vaginale lui sont réservées, à elle seule. Je fais la belle comme demandé, laissant ma langue sortir de ma bouche tandis que je halète, poussant quelques jappements de bonheur :

"Ouaf ! Ouaf !"

La grille s'ouvre et une dizaine d'hommes arrive. Une chienne est heureuse lorsque sa maîtresse lui présente des amis, il convient donc de faire la fête à mon public qui vient me voir. Je n'ai plus peur, je sais qu'ils viennent pour souiller mon corps et je sais que je vais adorer ça, j'y deviendrais peut-être même accroc. Je me jette littéralement sur le premier sexe à ma portée, l'avalant goulûment en produisant des bruits de succion obscènes. Je penche la tête sur le côté et je laisse le pénis en érection glisser sur ma joue, tandis que je vais embrasser les testicules de cet homme. Brusquement l'homme retire son sexe et me gifle avec. La voix de l'homme tonne, forte et mécontente :

"MIKA ! MECHANTE CHIENNE ! C'est quoi ça ? On se jette sur le maître sans attendre l'autorisation ?"
"Ouuuh ouuuuuh ..."
"Pas la peine de pleurnicher vilaine ! En plus tu t'y prenais mal ! Utilises plus ta langue et sois plus passionnée. Une chienne qui ne sait pas faire plaisir à ses maîtres est inutile !"

L'homme m'a engueulée plusieurs fois après ça, m'apprenant à le sucer correctement. J'adore être rabaissée de la sorte, être traitée comme une pute de bas étage, ça m'excite. Pendant ce temps les autres me demandent la papatte en tendant leurs pénis, ils me montrent comment les masturber. Faire toutes ces tâches à la fois sans se planter demande de la concentration, sous les engueulades et les insultes de ces hommes, j'apprends, j'apprends à être leur chienne. Le manque d'air et les fortes odeurs me font pleurer, tandis que je souris, heureuse de mon sort, passant de queue en queue avec zèle. Finalement j'arrive au bout de ma tâche, mon buste est recouvert de foutre et j'en garde dans ma bouche pour le montrer fièrement à ma Maîtresse, pour qu'elle voit que je lui ai bien obéit. Je sais déjà que je ne pourrais plus jamais redevenir une humaine normale, je suis un échec complet en tant qu'être humain mais, je serais la meilleure chienne et je ferais en sorte que ma Maîtresse m'aime.


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Dictature d'Ashnard / Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
« le: lundi 08 décembre 2014, 22:13:23 »
"Tu devrais te fier plus souvent à mon intuition, Ayumi... Dès que j’ai vu cette petite, timide, nerveuse, et soucieuse de vouloir trouver quelqu’un pour l’héberger, j’ai su que notre Maîtresse l’adorerait..."
"Si je m'étais fiée à ton intuition tu aurais moins de choses à mettre dans ton précieux rapport. Grâce à moi il sera bien complet et Mélinda te félicitera sûrement pour tes bons services. Du coup si tu pouvais me mettre plus souvent dans la même équipe que Liana s'il te plaît. On travaille bien ensemble si tu vois ce que je veux dire."


Garçon manqué peut-être mais, pas idiote pour autant. Certes elle l'avait surtout fait parce que je l'énervait à tout nier comme une petite sainte nitouche. Mais, si elle peut grappiller quelques avantages à droite ou à gauche elle ne va pas louper l'occasion pour autant. Elle et Liana c'est le grand amour, elle adore cette petite neko et elle pourra lui montrer davantage son érection affection si elles travaillent plus souvent ensembles. Rendre service à Claudia étant une excellente manière d'avoir les horaires qu'elle convoite. Ce qu'elle avait réussi à me faire gueuler, c'était une info précieuse. Elle va radicalement changer la façon dont Mélinda va me voir. Oh elle l'aurait découvert tôt ou tard, là n'est pas la question mais, cela allait lui donner, dès le départ, toutes les cartes dont elle avait besoin pour me manipuler.

Alors que je suis toujours attachée à cette gouttière par le maillot d'Ayumi, Claudia s'approche, elle pose sa main sur ma joue et commence à caresser mon visage. Après la violence de l'échange précédent, la douceur de cette femme en rouge me touche plus que d'ordinaire. Je viens de tout perdre, ma dignité, toute chance d'avoir une avenir d'humaine normale, toute chance de pouvoir échapper à mes pulsions. Tout l'univers de mensonges que j'avais crée pour me protéger a volé en éclats, pulvérisé en quelques secondes par cette futanari brutale et impitoyable. J'ai toujours eu le sentiment que si je cédais un jour, ne serait-ce qu'un petit peu, à mes envies, je ne pourrais plus jamais m'arrêter. Et c'est exactement ce qui est en train de se passer :

"Liana... Va me chercher une gamelle..."

Non … Je ne suis pas un animal ! Je ne suis pas une chienne ! Et tous ces gens qui regardent … C'est tellement sale et indigne, je vaux mieux que ça ! Je pourrais être une bonne employée, dont on est contents, monter les échelons petit à petit et … et … Les gens n'aiment pas les faibles, si je suis faible ma maîtresse finira par m'abandonner, je serais seule et démunie. Même si cela n'arrive pas, lorsque je serais vieille et laide je n’intéresserais plus personne, je ne servirais plus à rien et on me jettera. Ce destin qui m'est promit me terrifie autant que mes envies m'excitent. Si je cède davantage à mes envies je suis finie, je serais heureuse dans un premier temps et ensuite on me laissera tomber sans état d'âme. Je vois Liana qui revient avec la gamelle, Claudia qui se masturbe au-dessus avant de jouir dedans et Ayumi qui à sa suite se masturbe également avant de jouir par dessus. Je dois fuir, j'arriverais à trouver une solution, je ne sais absolument pas quoi mais, je trouverais bien. Si je deviens esclave c'est la fin, je connaîtrais forcément une fin tragique. Parce que les maîtres et maîtresses ne pensent jamais à leurs esclaves, ils ne pensent qu'à leur plaisir. Pour moi il est inconcevable que des êtres aussi puissants puissent avoir la moindre empathie envers ceux qui leur sont inférieurs. Ils n'auront jamais la moindre empathie pour moi, cette Mélinda n'aimera jamais une faible comme moi, pas plus d'un certain temps en tout cas.

Elles posent la gamelle pleine de foutre chaud à terre, je dois résister à l'envie et fuir aussi vite et aussi loin que possible. Si je reste je suis condamnée, finie. La brutale futanari défait des liens et m'aide à me mettre à quatre pattes, mes jambes tremblent, elles me portent à peine. Je ne pourrais jamais m'enfuir comme ça. Je me déplace péniblement jusqu'à cette nouvelle épreuve qui m’enchaînera un peu plus à mon rôle de chienne. Je regarde un moment le contenu de la gamelle. Non ! Si je fais ça ce sera un pas de plus vers le gouffre, un pas de plus vers mon destin peu enviable. Paniquée, je rebrousse chemin avec l'énergie du désespoir, je tente de me mettre debout et j'y arrive mais, je me traîne, il faut que j'atteigne la porte. Ayumi se met à courir et se jette sur moi pour m'immobiliser. Je me débats et ça ne change rien, elle est beaucoup plus forte et entraînée que moi, je n'ai aucune chance contre elle. Ses mains m'agrippent et me retournent sur le dos pour que je lui fasse face.

"Qu'est-ce que tu fous Mika ? Jusqu'à quand tu vas jouer les petites saintes effarouchées ? Tu es une salope ! Une putain de salope de compétition ! Ainsi qu'une masochiste et une fétichiste ! Tu n'es qu'une sale petite perverse, une petite pute ! C'est ta nature, tu n'y peux rien ! Tu vas la fuir encore combien de temps ? On t'offre une chance de réaliser tes fantasmes, dans un endroit où ils seront plutôt banals par rapport à ce qu'on peut voir d'habitude. Tu comprends ça ? On est habituées à voir des cas beaucoup plus tordus que le tiens espèce d'abrutie ! C'est quoi le problème cette fois ? Pourquoi tu paniques comme ça ?"
"J-Je …"
"Quoi je ? Parle clairement ! C'est quoi ton problème ?"
"J'ai vu toutes ces esclaves dans la rue ! Dès qu'elles sont trop vieilles leurs maîtres les jettent et elles se retrouvent toutes seules à crever à petit feu dans les ruelles ! Si je vais plus loin je sais que je subirais le même sort !"
"Liana a plus de 80ans !"


Je suis restée là, la bouche entre-ouverte et les yeux écarquillés. J'ai regardé Ayumi dans les yeux, elle m'a fait un oui de la tête, puis mon regard s'est porté sur Liana qui a acquiescé à son tour. J'allais demander comment ça pouvait être possible lorsque celle qui me maintient au sol a rajouté :

"Mélinda possède plein de potions intéressantes pour faire rajeunir et booster les performances de ses amantes. Je crois que plus rien de s'oppose à ta vie de chienne Mika. Tes parents vivront bien et tu auras la possibilité de vivre pleinement tes fantasmes avec notre maîtresse à toutes les trois. Tu peux céder à tes envies sans craintes et vivre pleinement ta vie de chienne si c'est la vie que tu souhaites."

Je suis restée scotchée sur place, pour la première fois de ma vie rien ne se met entre moi et mes fantasmes. Pour la première fois de ma vie mes pulsions peuvent être satisfaites sans avoir à me préoccuper de quoi que ce soit. Je suis toujours partie du principe qu'une telle situation ne pouvait pas exister, que je vivrais toujours avec ce secret sur les épaules. Et là tout à coup tout devient possible, même mes fantasmes les plus inavouables. Elle me laisse me relever et je me dirige vers la gamelle, à quatre pattes. Je me sens légère, l'engueulade d'Ayumi m'a secouée mais, elle m'a aussi fait du bien, beaucoup de bien. Je me mets à lécher ce sperme avec plaisir, la honte que je ressent à le faire devant toutes ces personnes m'excite aussi. Les fortes odeurs me font pleurer et agressent mon nez mais, ce n'est pas grave, plus maintenant. Ma langue s'applique a tout lécher, consciencieusement. Et lorsque ma gamelle est vide je me dirige à quatre pattes vers Claudia avant de me mettre à genoux à côté d'elle, mes mains entre mes cuisses, assise comme une chienne. Puis je lèche sa main, parce que j'avais envie de le faire.

Désormais plus rien ne sera comme avant.


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Dictature d'Ashnard / Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
« le: dimanche 07 décembre 2014, 11:40:16 »
"Oh, je crois sincèrement qu’elle sera parfaite…"

Parfaite pour quoi au juste ? Pour servir de mouchoir aux futas du coin lorsqu'elles ont de petites envies ? Je dois prendre ça comme un compliment ou comme une insulte ? Et puis elles se prennent pour qui à parler de moi comme d'une sorte d'animal de compagnie qu'on se refile au besoin ? Elles sont là, toutes les deux, à discuter tranquillement tout en se masturbant au-dessus de moi. Quoi que, paradoxalement, Liana me met beaucoup plus mal à l'aise que les deux autres réunies. Elle n'arrête pas de se frotter à moi, de me remplir les narines avec ses odeurs et celles d'Ayumi qui a jouit en elle. Sous ses airs innocents c'est une authentique perverse qui ne demande qu'à entraîner les autres à sa suite pour assouvir ses envies. Et là, malheureusement pour moi, c'est de moi qu'elle a envie et elle refuse de me laisser respirer cinq minutes.

De plus en plus je m'habitue à l'odeur, elle m'excite toujours autant mais, je ne tombe plus dans les pommes. Mon esprit et mon nez s'habituent à ces nouvelles odeurs si fortes, ce qui était à deux doigts de me faire vomir il y a encore une demi-heure devient ainsi de plus en plus agréable. Aussi lorsque Liana éjacula abondamment sur mon visage, mes yeux se révulsèrent, ma bouche grande ouverte poussa de longs gémissements et mes yeux s'humidifièrent. C'est à la limite du soutenable mais, j'arrive à encaisser ça maintenant. Liana se recule, aspergeant le haut de mon uniforme de sa mouille au passage, il est foutu, je ne pourrais jamais l'utiliser pour ce soir … Oh, pourquoi je pense à ça moi ? Elle vient lécher mon visage comme une vulgaire glace, c'est vraiment la pire des trois, pensais-je encore sans me douter que je me trompais lourdement. La neko profite de ma gorge offerte et de ma bouche grande ouverte pour lécher mon cou et remonter pour m'embrasser langoureusement. En bas ma main s'agite, frottant énergiquement mon clitoris, mon corps en redemande, jouissance après jouissance il apprécie de plus en plus. Ça ne peut pas être pire, je ne peux pas avoir plus honte qu'en ce moment. C'est comme ça que je me rassure, ça ne peut pas être pire.

Une main attrape mon poignet et me force à arrêter de me masturber. Comme Liana et Claudia sont occupées, je suppose qu'il s'agit d'Ayumi même si je ne peux pas la voir pour l'instant. Elle me force à remonter mes bras au-dessus de ma tête, elle est nue, elle vient probablement de retirer son maillot. La futanari me lie les poignets avec son maillot et va l'enrouler autour d'une gouttière qui se trouve juste au-dessus de moi, me voilà attachée. Je me demande ce qu'elle veut, elle semble énervée par quelque chose et me regarde avec dureté. Je n'aime pas ça. Finalement elle pince l'un de mes tétons à travers mon uniforme détrempé, de toutes ses forces. Je crie, me demandant pourquoi elle me fait mal comme ça, ressentant aussi un plaisir masochiste à être ainsi restreinte et malmenée. Un petit jet de cyprine jailli d'entre mes cuisses au même moment, elle plaque sa main libre sur mon sexe et récupère le liquide avant de mettre sa main au-dessus de mon visage. Une question m'est alors posée, sur un ton agressif :

"Qu'est-ce que c'est ça ?"

J'hésite un peu avant de répondre, des gouttes du fluide s'écrasent sur mon visage. Elle veut probablement me faire admettre que tout cela m'excite, je dois nier. Je réponds timidement :

"Ce ... C-C'est de … De la sueur !"
"De la sueur hein ? Bah voyons …"


Sa main s'est écrasée sur mon visage, maculant mon visage de ma propre mouille, comme si celle de Liana ne suffisait pas. Dans le même temps elle s'amusa à pincer mon téton en le faisant tourner, m'arrachant de petits cris à la limite entre la douleur et la jouissance.

"Je déteste me répéter petite pute. Qu'est-ce que c'est ça ? Ça sent quoi ?"
"C'est … C'est de la mouille …"
"Bien on avance ! De qui elle vient à ton avis ?"
"D-De … De … Moi …"
"Biiiiiien ! Très bien ! Et qu'est-ce que de la mouille fout entre tes cuisses ? Comment elle est arrivée là ? Pourquoi tu en fous partout depuis le début ?"
"C-C'est mon odorat, il est très sensible et …"
"Ça je m'en doute déjà espèce de débile ! Mais ce n'est qu'une odeur … Pourquoi elle te met dans cet état ? C'est quoi la vraie raison ? Le truc que tu ne nous dis pas. Oh, je sais ! On va faire plus simple ! Puisque tu ne sais pas parler correctement, tu vas m'avouer ton fantasme le plus gênant à l'oreille pour que je comprenne. J'attends !"


Elle s'est penchée au-dessus de moi, attendant une réponse de ma part. Je lui ai murmuré un fantasme bidon, hors de question que j'avoue mes véritables envies ici. Elle s'est redressée, a poussé un peu Liana en arrière avant de me coller une grosse gifle, sans dire un mot elle s'est de nouveau penchée au-dessus de moi, tendant l'oreille. La joue rougie et les larmes aux yeux j'ai décidé de lui dire la vérité, lui murmurant mes envie réelles d'une voix branlante. Elle s'est redressée avec un grand sourire :

"Je vois, ceci explique cela. Maintenant tu vas répéter ce que tu m'as dit à l'oreille, mot pour mot, en le criant suffisamment fort pour que tout le monde entende bien !"

Non ! Non non non !!! Hors de question ! Je ne peux pas dire ça ! Paniquée je fais énergiquement non de la tête, mes joues sont tellement rouges qu'on ne distingue même plus la marque de la baffe qu'elle m'a mise un peu plus tôt. La réponse ne se fait pas attendre, elle torture à nouveau mon téton qui est devenu bleu à force. Finalement, je craque :

"Je … J'ai toujours … Voulu …"
"PLUS FORT !"
"J'AI TOUJOURS VOULU ÊTRE TRAITÉE COMME UNE CHIENNE ! VIVRE DANS UNE NICHE AVEC MA GAMELLE DE CROQUETTES ! QUE … QUE … QU'ON ME SORTE EN LAISSE POUR FAIRE MES BESOINS ET … ET QU'ON OFRRE MON CUL AUX CHIENS D'UN PARC DEVANT TOUT LE MONDE !!!"


J'ai fondu en larmes, incapable de m'arrêter de pleurer. Mon Dieu je l'ai vraiment fait, je l'ai vraiment dit … Je voudrais juste disparaître, qu'on arrête de me regarder. Je n'ose plus regarder personne, esquivant les regards. Tout le quartier a pu entendre mon aveux, très vite de nouvelles personnes se pressent derrière la grille pour me voir. J'ai senti la main d'Ayumi sur ma joue, essuyant mes larmes avec son pouce, avant de me dire d'une voix douce :

"Voilà, c'est fini ma belle. Ce n'était pas si compliqué que ça. Pourquoi tu pleures ?"
"P-Parce que ça fait des années que je garde ça pour moi … J'ai honte mais, je me sens soulagée …"
"Je vois. Tu avais raison Claudia, Mélinda va l'adorer. Je suis rassurée."



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Dictature d'Ashnard / Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
« le: mercredi 03 décembre 2014, 15:17:40 »
Enivrée par l'odeur de la neko et du sperme entre ses cuisses, je suis incapable de résister à l'envie de me masturber. J'ai horriblement honte mais, c'est si … Une part de moi-même est excitée par cette situation. Elles ont vu ma véritable nature au grand jour, elles m'ont vu jouir pour trois fois rien, après avoir seulement reniflé l'entre-jambe d'une autre fille. Maintenant que va-t-il se passer pour moi ? Je vais perdre ce travail, devenir esclave, j'aurais un maître ou une maîtresse qui me traitera comme j'ai toujours rêvé qu'on me traite. Mais mes parents ne s'en sortiront pas eux. Qu'est-ce que je vais pouvoir leur dire ? Bonjour Papa, bonjour Maman, c'est Mika. Aujourd'hui j'ai raté ma dernière chance de pouvoir vous soutenir, en ayant un orgasme au milieu de la cuisine à mon ex-nouveau-travail ! Et malgré la situation, impossible de retirer mes doigts de sous ma culotte détrempée. Je ne peux m'empêcher de les imaginer en train de discuter entre elles, disant de moi que je ne suis qu'une petite salope, se moquant de moi. Ça me rend à la fois triste et heureuse, heureuse d'être traitée comme une chienne et triste d'être mise de côté à cause de mes envies spéciales.

Je n'arrive pas à oublier l'odeur entre les cuisses de la neko, elle est comme imprimée dans mon esprit et refuse de s'estomper. Cette odeur qui m'a faite jouir instantanément, je n'ai jamais rien senti d'aussi fort et excitant de toute ma vie. C'est alors que j'entends la voix de Claudia juste devant moi, je relève la tête, toute rouge, honteuse d'être ainsi prise la main dans le sac. J'étais tellement perdue dans mes pensées et occupée à me faire du bien que je n'ai pas compris ce qu'elle a dit. Puis j'ai vu sa verge, pointant vers le ciel, dure comme l'acier et aussi attirante qu'une énorme sucette de votre parfum préféré. Ne m'y attendant pas, j'ai eu un geste de recul, c'était la première fois que je voyais un pénis de ma vie, je ne savais pas quoi faire avec, ni même ce que je devais penser ou dire. Et cette odeur, son sexe est juste à côté, je le sens si bien d'ici … Non ! Je dois résister ! Rester digne ! Si je me laisse aller elles vont se moquer de moi et … et … Et je ne sais pas, mes pensées sont confuses. Pourquoi ai-je si peur qu'elles se moquent ? L'odeur de son vît m'hypnotise, je me penche vers l'avant, venant en lécher le bout sans réfléchir. En fait, le plaisir que je ressens lorsque j'ai honte me dérange, je ne peux pas assumer le fait de prendre plaisir à être humiliée. Je veux être une bonne fille et une employée modèle mais, mes pulsions ne vont pas dans ce sens là et elles sont incontrôlables.

L'employée en maillot et la neko arrivent, surprises par la vision qui s'offre à elles. La scène ne semble pas les déranger, bien au contraire, puisque l'autre futanari sort elle aussi son pénis en s'approchant. Non pas une autre, c'est trop embarrassant. Je lâche tout et je recule jusqu'à buter contre le mur, haletante, paniquée, je cherche des yeux un moyen de fuir, lorsque je vois des gens qui se sont amassés à la grille pour regarder. Mon visage vire à l'écarlate, je fais non de la tête comme si cela pouvait changer quelque chose à la situation. Comble de la honte, quelques filets de cyprine jaillissent de mon entre-jambes pile à ce moment là. C'est trop pour moi, je vais craquer.

Alors que j'allais me relever et m'enfuir à nouveau, Lianna cours vers moi, passe entre Claudia et Ayumi et attrape mes cheveux pour me plaquer le visage contre sa fente pleine de foutre chaud. Je retiens ma respiration et j'essaye de me débattre. Mais la neko s'est complètement recroquevillée sur moi et est beaucoup plus forte qu'elle n'y paraît. De plus elle a retiré sa culotte. Je n'arrive pas à la faire bouger d'un pouce. Petit à petit je manque d'air, je ne veux pas revivre ça, pas devant toutes ces personnes, si ça arrive je … Je … Je risque d'aimer ça et de ne plus pouvoir m'en passer … Je suffoque, je ne dois pas respirer ça, des larmes coulent le long de mes joues mais, je dois me retenir à tout prix ! Et finalement l'instinct de survie reprend le dessus, j'aspire une grande bouffée d'air alors que mon nez est encastré dans son intimité. Non seulement un peu de sperme se coince dans mes narines mais, en plus l'odeur monte directement au cerveau. Cette fois-ci je ne perds pas connaissance car je commence à m'habituer un peu. Cependant l'excitation que je ressens est toujours aussi forte, une fois de plus je mouille le sol sans même avoir été stimulée physiquement. Les yeux révulsé, la mâchoire pendant dans le vide, je reste collée contre elle, mon corps étant devenu horriblement lourd. Je n'ai plus de forces.

Je me met à lécher l'intimité de la neko tout en continuant à me caresser le clitoris. Je n'aurais qu'à dire que c'est à cause de mon pouvoir, que je ne me contrôlais plus. Ce sera une excuse parfaite. Pour la première fois de ma vie je me laisse aller, je cède à mes envies. J'enfonce ma langue entre les lèvres intimes de Lianna, avec cette fois la volonté de lui donner du plaisir. Cette dernière se met à ronronner avant qu'Ayumi ne dise :

"Dis Claudia. Tu pense vraiment qu'elle fera l'affaire pour Mélinda ? Elle est déjà à bout de force après un simple cuni, elle ne tiendra jamais une nuit entière avec elle. J'ai déjà vu des esclaves nulles mais, jamais à ce point là."

Le fait d'être poussée à me comporter de la sorte et en plus d'être dénigrée aussi ouvertement est particulièrement humiliant. Mais au lieu de m'en indigner je commence à fantasmer. Je l'imagine me prenant par les cheveux pour montrer aux badauds mon visage embarrassé et heureux à la fois. Pour leur montrer à quel point je mouille lorsqu'on m'insulte ou qu'on se moque de moi. Qu'elle m'empêche de fuir, de me cacher, qu'elle me force à affronter mes envies en face. Ça me terrifie autant que ça m'excite.

Finalement Ayumi est la première à éjaculer sur ma joue, son sperme dégouline le long de mon cou, il tombe sur ma poitrine, tâchant mon uniforme et rajoutant encore des odeurs irrésistibles. Il ne manque que Claudia et Lianna.


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Dictature d'Ashnard / Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
« le: lundi 24 novembre 2014, 22:46:45 »
Nous sommes entrées dans la réserve du restaurant, une sorte de couloir avec plusieurs salles. À l'ouverture de la porte j'ai clairement entendu des femmes gémir de manière explicite. Claudia s'empressa de commenter en m'assurant qu'elles rangeaient. Je viens peut-être de la campagne, je ne suis peut-être pas très portée là-dessus mais, je ne suis pas bête ! Elle étaient en train de ... De ... De faire la chose ... Comme ça, sur les heures de travail et Claudia qui les couvre en plus alors qu'elle est leur responsable. C'est quoi ce restaurant ? Je me sens comme piégée mais ... J'ai honte de l'admettre mais, cette situation m'excite, le fait d'être contrainte de vivre au milieu de ces obsédées m'excite. Je m'imagine jetée sur le bureau par Claudia avant d'être déflorée par cette dernière, le nez envahit par les odeurs de celles qui m'ont précédées. Je ne peux m'empêcher de rougir à cette pensée, elle me répugne et m'attire à la fois.

Une neko sort de l'une des salles, à peine la porte fut-elle ouverte qu'une odeur de sperme frai s'est répandue. Ça suffi ! Laissez mon nez tranquille par pitié ! Elle s’assoit par terre comme un animal, c'est à la fois dérangeant et excitant, comme tout le reste de ce restaurant. Sa position fait que ses bras croisés devant elle compressent sa poitrine, lui donnant un air à la fois innocent et suggestif. Tout dans cet endroit semble avoir une double fonction, comme si ce restaurant proposait aussi un service de prostit... Oh non ... Et si c'était vraiment ça ? Une autre femme est sortie de la même pièce dans une tenue qui ne laissait plus grande place au doute de mon point de vue. Extrêmement mal à l'aise j'ai répondu en essayant de rester le plus naturelle possible :

"B-Bonjour Ayumi, Lianna."

Je ne me suis pas méfiée, je pensais que la neko allait juste venir me dire bonjour normalement. Au lieu de ça elle m'a littéralement sauté dessus, me collant ses cheveux juste sous le nez. Entre l'odeur de sperme entre ses jambes et son odeur corporelle, pas moyen que je résiste cette fois. Mes jambes m'ont lâché, je suis tombée à genoux, retenue par la neko, mon nez arrivant au niveau de son entre-jambes. Après cela il n'a fallu qu'une seule inspiration pour me faire tomber dans les pommes, l'odeur du sperme d'Ayumi me montant directement au cerveau.

J'ai repris connaissance quelques secondes après, allongée par terre, mes fesses baignant dans une sorte de liquide. Il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre, la forte odeur avait suffi à me procurer un orgasme, qui lui-même avait déclenché une éjaculation féminine. Et vu la quantité je suis ce qu'on peut appeler une "femme-fontaine". Ma petite culotte et ma jupe étaient complétement trempées. J'avais jouis devant d'autres personnes, sans même avoir de rapport, devant ma patronne, au milieu de sa cuisine ! Je me suis mise à paniquer, mon visage rouge comme un camion de pompier, des larmes coulant sur mes joues. Je me suis relevée et j'ai fuis hors du restaurant à toute vitesse pour ne pas devoir affronter leurs regards à elles toutes. Je me suis réfugiée dans une ruelle.

L’excitation est toujours là, je ne m'étais jamais masturbée avant mais, cette fois-ci je n'arrive pas à me retenir. Je m'accroupis dans un recoin de la ruelle, pour être sûre que personne ne me voit et je mords dans mon index pour ne pas faire de bruit. Je glisse ma main sous ma culotte et je caresse mon clitoris, doucement. Je suis morte de honte mais, je n'arrive pas à m'arrêter, pire, l'idée que quelqu'un puisse me surprendre ici m'excite autant qu'elle m'effraye. Mes jambes tremblent tandis que je frotte de plus en plus énergiquement mon bouton d'amour, je vais jouir une seconde fois, je sens mon deuxième orgasme arriver et le second jet avec lui. Malgré ma retenue, de faibles gémissement sortent de ma bouche, à peine audibles. Qu'est-ce que je suis en train de faire ?

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Dictature d'Ashnard / Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
« le: dimanche 23 novembre 2014, 20:42:33 »
Oh que si son bureau est parfumé ! Et pas qu'un peu ! Mais pas suffisamment pour qu'une personne normale le sente. Ce bureau a clairement servit à quelque chose qui n'a STRICTEMENT rien à voir avec la gestion d'un restaurant ! Et malgré le nettoyage évident, je sens encore les résidus des autres fois, c'est moins fort certes et maladroitement camouflé par des odeurs inadaptées mais, je les sens comme je vous sens. Je commence sérieusement à me demander où je suis tombée et surtout combien de personnes ont utilisé ce bureau. Entre son attitude et l'odeur je commence à me demander si je ne suis pas tombée dans une sorte de piège pervers. De toute façon, si c'est un piège il est redoutable, parce que je n'ai pas le choix, c'est ce boulot ou l'esclavage pour moi, je n'aurais pas d'autre chance de rester libre et je le sais parfaitement, elle aussi le sait puisque je lui ai dit pour mes soucis d'argent. Quelle idiote, j'aurais dû me taire !

Claudia est restée silencieuse un moment, le contrat est signé, qu'est-ce qu'elle attend ? Il faut VRAIMENT que je sorte ! Et puis malgré l'odeur qui monopolise mon attention, son silence me stresse, en plus elle me regarde, on dirait qu'elle réfléchis à quelque chose me concernant. Elle ne va quand même pas me ... me faire des ... des choses ? Sur le bureau ... NON NON NON HORS DE QUESTION ! Je veux juste sortir d'ici moi !

"Bon... Qu’est-ce que tu me caches, Mika ?"

J'ai immédiatement déglutit en entendant ça. Et bien je cache mon handicap de peur de me faire virer et de finir esclave ! J'ai commencé à raconter n'importe quoi en paniquant :

"Je ne cache rien ! Rien du tout ! C'est vraiment une allergie ! Heu ... Enfin ... Je ..."

Merde ! Comment je suis censée savoir qu'elle parle de ça si je ne cache rien ? Je suis bête ! Trop bête ! Claudia se rapproche dangereusement, pose sa main sur ma joue et me renifle les cheveux. Sur le bureau ! Sur le bureau ! Sur le bureau ! Raaaah ! Arrête de penser à ça !

"C-Claudia .. J... Humph ?"

Elle ne me laisse pas terminer, posant son doigt sur ma bouche pour m'empêcher de parler. Je coupe ma respiration pour ne pas renifler son doigt mais, rapidement je craque et j'inspire en tortillant mon nez dans tous les sens à cause de l'odeur. Je dois avoir l'air ridicule, je veux un pouvoir qui me permette de devenir invisible et d'aller me cacher immédiatement ! Mon visage est tout rouge, des larmes perlant aux coins de mes yeux. Finalement elle me laisse et enfin nous sortons du bureau, je tousse pour évacuer ces odeurs de mes narines le plus vite possible tout en suivant cette femme. Bon, au moins elle ne m'a pas trop touché, je suppose que je n'ai rien à craindre d'elle, enfin j'espère.

Je l'ai suivie jusque dans les cuisines, j'ai essayé de reprendre une allure à peu près normale entre-temps, pourvu que je n'ai pas l'air trop bizarre. Il n'y a personne dans les cuisines et du bruit provient de la réserve, les employés sont probablement en train de faire un inventaire ou quelque chose du genre. C'est la première pensée qui me vient. Les odeurs sont relativement soutenables ici puisque nous ne sommes pas en plein service et qu'on ne me force pas à mettre mon nez juste devant les tables de préparation. Ça va peut-être le faire finalement ... Oui je peux le faire ! Je dois le faire ! Tout à coup je semble retrouver la pêche, il faut que je fasse bonne impression, je me redresse, je prépare mon sourire et je suis Claudia comme si ne rien était.

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Dictature d'Ashnard / Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
« le: samedi 22 novembre 2014, 18:02:37 »
Le restaurant où je vais travailler semble être un établissement assez cossu, la décoration est soignée, raffinée, je suis Claudia dans les escaliers, débouchant sur une sorte de salle de spectacle très jolie. Mes yeux brillent d'admiration, moi qui était habituée à travailler dans de petits restaurant familiaux ou carrément dans des relais où la décoration était la dernière des priorités, ça me changeait radicalement. Je me suis mise à paniquer intérieurement et si je ne faisais pas l'affaire ? Leurs exigences sont peut-être biens plus grandes que celles des restaurants communs ? Je suis intimidée par le cadre, je commence à douter d'avoir ma place dans un aussi beau lieu. Nous traversons des bureaux, les secrétaires semblent avoir beaucoup de travail, cet endroit doit brasser un paquet de paperasse. Non non ! Ressaisis-toi Mika ! Ça va aller, tout va bien se passer. Tu peux le faire ! Si je commence à paniquer c'est la fin, je voulais signer le contrat pour me calmer et faire bonne impression à la base.

Nous entrons dans le bureau et là, c'est la catastrophe. Des larmes me montent aux yeux tant l'odeur est insupportable, je me retiens de tousser, me forçant à me pas mettre ma main devant ma bouche pour ne pas attirer son attention. Je meurs d'envie de sortir de ce bureau ! Pitié laissez moi sortir ! Les yeux embués je regarde le formulaire qu'on me tend. Vite, vite, tout remplir le plus vite possible et sortir de cet enfer. Je ne remettrais plus jamais les pieds dans ce bureau après, PLUS JAMAIS ! Enfin j’espère ... Je me suis assise face à la feuille et lorsque je me suis penchée pour écrire j'ai eu au haut-le-cœur. Elle l'a aussi fait sur le bureau et pas qu'une fois, on voit encore les traces et je suis juste à côté de "ça" ! Je vais craquer, je sens que des larmes commencent à couler le long de mes joues. Si elle me demande pourquoi je réponds quoi ? "Parce que votre bureau pu" ? A ma patronne ? Je ne peux pas faire ça ! Et puis ... Y'a combien de personnes qui sont passés sous le bureau ici bordel ?! C'est quoi ce restaurant sérieusement ?

Je remplis tous les champs à la hâte, la course contre les larmes à commencé. Je ne lis même pas le contenu du contrat, je décide de lui faire confiance pour ça. Je lui rends le papier pour qu'elle complète ce qu'il reste et elle prend son temps pendant que je suis en train de retenir mon bras de toutes mes forces pour ne pas me boucher le nez. Puis la sentence tant redoutée tombe :

"Si tout te va, signe et date chacune des pages, puis signe à la fin du contrat."

Je ? Je dois vraiment me pencher à nouveau au-dessus de ce bureau pour signer et tout ? Vous voulez ma mort ou quoi ? Je ne sais même pas si je pourrais le faire sans tomber dans les pommes ! Sans déconner hein ! Je vais partir faire de beaux rêves si ça continue comme ça ! J'hésite quelques secondes avant de me remettre au-dessus de la feuille, les yeux humides et merde la date d’aujourd’hui c'est quoi déjà ? Je me redresse, parlant avec difficulté. Mes yeux sont rouges et des larmes perlent sur les côtés, je renifle et je tousse de temps en temps.

"Excusez-moi, quel jour on est au fait ? Et je crois que je suis allergique à quelque chose dans ce bureau, ne faite pas attention."

Oui ! OUI ! L’allergie ! Parfait ça ! Excellente excuse ! Sitôt l'adresse obtenue je l'appose au document accompagnée de ma signature sur chaque page avant de me redresser aussi sec et de tendre le document à Claudia. Pour la fin je retiens ma respiration. Allez, dépêches-toi, j'espère que je n'ai pas écris de connerie sur le contrat. Il faut que j'aille respirer un grand coup dehors.

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Dictature d'Ashnard / Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
« le: vendredi 21 novembre 2014, 13:41:56 »
Je suis horriblement mal à l'aise tout à coup, je suis heureuse d'avoir trouvée un travail mais, quelque chose ne va pas avec Claudia, je l'ai vue en train de reluquer ma poitrine, plusieurs fois. Je commence à croire qu'elle aime les femmes et que je suis à son goût. Ça me gêne mais, je n'ai pas le choix, il me faut absolument ce boulot ou c'est l'esclavage et tout ce que cela implique derrière ... Lorsqu'elle s'est penchée pour m'embrasser sur le front je n'ai pas pu m'empêcher de rougir. C'est sûr, je lui plaît. Pourquoi moi ? Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ce genre de choses ? J'essaye de ne rien laisser paraitre mais, c'est plus fort que moi, je me mets à éviter son regard pour ne plus voir là où elle me regarde. Heureusement ça n'a pas duré longtemps, nous sommes rapidement sorties de la guilde après ça. Elle me posa des questions sur ma situation financière. Oui ! Des questions neutres ! Parfait !

"Pour tout vous dire je n'ai plus grand chose, il ne me restait plus que quelques jours avant de me retrouver à la rue."

Nous sommes arrivées à notre moyen de transport, un chariot, elle m'a fait signe de monter la première, puis s'est installée juste en face de moi. Elle a continué à me reluquer et je ne pouvais m'empêcher de rougir en regardant le paysage, comme si voir les rues défiler me captivait alors que ce n'est qu'un moyen de fuir le regard de cette femme. Tout ce qui touche de près ou de loin au sexe m'a toujours fait peur, j'ai peur de mes pulsions étranges et de ce que les autres pourraient en penser, j'ai surtout peur d'être incapable de m'arrêter si je commence à céder. Dans les salons privés de la guilde, beaucoup de servants et servantes offraient leur corps aux recruteurs pour obtenir un emploi et le fait que j'ai toujours fuis face à ces situations est la principale cause de ma mauvaise santé financière. Mais ce n'est pas là où je veux en venir. Afin de masquer les odeurs issues de ces séances de recrutement, la guilde avait développé un parfum crée exprès pour masquer ce genre d'odeurs. Si bien qu'avant de sortir de la guilde je n'avais pas pu sentir que le corps de Claudia dégageait une forte odeur de luxure, il y avait du sperme, de la cyprine, de la sueur et même du sang. Dans quoi je me suis encore embarquée moi ? J'ai tripoté nerveusement le devant de ma jupe pendant tout le voyage, priant pour que cette situation gênante prenne fin le plus vite possible.

Finalement à une situation gênante en a succédé une autre, dans la rue c'était les passants qui me reluquaient. À la différence de la guilde où tout le monde était un peu dans la même merde, ici les gens me regardaient de haut et avec insistance. Le visage écarlate je baissais la tête tout en tirant sur l'arrière de ma jupe pour qu'on ne voit plus mes fesses. Maudits uniformes trop petits ! Mais le pire dans l'histoire, c'est que je ressentais une forme d'excitation à être ainsi l'objet de leur attention. C'est mal de ressentir ce genre de choses, je me sens coupable à chaque fois que cela m'arrive, j'essaye de chasser certaines pensées de mon esprit mais, c'est plus fort que moi. Mon cœur bat vite, j'essaye de me calmer mais, je n'y arrive que difficilement, petit à petit j'arrive à ignorer les passants, à m'enfermer dans ma bulle protectrice.

Puis nous arrivons au restaurant, les bonnes odeurs de cuisine s'engouffrant dans mes narines. À ce moment je pense : "Oh non, je ne vais jamais pouvoir tenir ... Je vais me faire virer dans quelques jours, je le sens.". Ici tout sentait horriblement bon, une véritable torture pour mes sens. Apparemment on va vite me mettre au travail après, sans doute, une sorte test d'aptitudes. Elle me laisse le choix entre rencontrer mes futurs collègues ou signer le contrat en premier. Honnêtement j'aurais préféré les rencontrer d'abord mais, signer le contrat le temps que je retrouve mon calme est plus raisonnable, il faut que je m'habitue et une petite pause contrat me fera le plus grand bien.

"J'aimerais commencer par signer mon contrat, comme ça je pourrais faire tranquillement connaissance avec les autres après."

C'est le choix le plus raisonnable à faire, même si la perspective de me retrouver à nouveau seule avec Claudia ne me réjouis pas vraiment. Je me prépare à la suivre docilement, faisant tout pour masquer ma gêne, qu'elle soit dû à l'odeur ou à sa personne.

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Dictature d'Ashnard / Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
« le: mardi 18 novembre 2014, 09:25:14 »
"Très bien... Alors, tu es embauchée."

JE LE SAVAIS ! Je le savais, je le savais ! Maman, Papa, j'ai un boulot ! Peut-être la fin de la galère. Je suis sincèrement désolée d'avoir pensé que tu ressemblais à une prostituée Claudia, t'es une fille bien en fait, une sainte. Alors que j'étais déjà sur le point de chialer de bonheur Claudia en rajoute une couche en me disant que j'entre dans la famille et qu'ils vont prendre soin de moi et de mes parents. Sérieusement ? Puis elle me parle de Madame Warren pouvant aider mes parents à s'enrichir, qu'elle se soucie du bien-être de ses employés, elle me propose même de m'emmener au restaurant signer le contrat maintenant.

"Et aucune question que tu poseras ne sera idiote, sache-le bien."

"En parlant de question idiote ..."

Sous le coup de l'émotion, face à tant de gentillesse soudaine, après ces longs mois à vivre dans un taudis et à enchainer les petits boulot merdiques, je me suis mise à pleurer. J'ai bien porté les mains à mon visage pour tenter de stopper cette hémorragie lacrymale mais, rien à faire. Maintenant que le robinet est grand ouvert il n'y a plus grand chose à faire hormis éponger tout cela. Pleurer comme ça devant quelqu'un, quelqu'un qui vient de vous recruter et avec qui vous aller travailler plus tard c'est horriblement gênant. Les joues détrempées et rosies je pose ma question idiote :

"Avez-vous des mouchoirs ?"

Mouchoirs ou pas, je m'essuie avec ce que j'ai, reprenant le contrôle de la situation. Claudia avait probablement remarqué que des larmes étaient tombé sur ma poitrine, ruisselant vers l'intérieur de mon décolleté. Mais pour l'heure j'avais bien d'autres pensées. J'ai donc commencé à répondre à ses questions, les yeux et les joues encore rouges :

"En fait mes parents n'ont pas spécialement besoin de manger, nous avons une petite ferme. C'est ma mère qui est malade et les médicaments coûtent très cher. Ils ne peuvent pas assumer cela avec leurs revenus. Pour ce qui est de respecter Madame Warren, ça me parait être le minimum que je puisse faire en retour. Et je vais vous suivre au restaurant, j'ai hâte de commencer."

Pensant l'entretien fini je me suis levée, prête à suivre Claudia jusqu'à mon nouveau lieu de travail. Il allait aussi falloir que je repasse à mon ancien logement pour y prendre le peu de choses qui m'appartenaient et prévenir de mon départ mais, je verrais tout ça plus tard. Pour l'heure je dois rencontrer mes futures collègues, bien m'intégrer et surtout, surtout, résister aux odeurs du restaurant.

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Dictature d'Ashnard / Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
« le: dimanche 16 novembre 2014, 18:24:23 »
Obéissant instinctivement à l'ordre de ma probable future supérieure je me suis assise, immédiatement, comme un petit chien a qui on aurait dit "assis !". Je me suis mise bien droite sur mon siège, il ne fallait surtout pas donner l'impression de quelqu'un qui se relâche à la moindre occasion, ni de quelqu'un souffrant de problèmes de constipation. Juste essayer d'être droite sans devenir rigide, sans paraitre tendue. Elle m'a redemandé mon nom, chose qu'elle avait déjà faite juste avant mais, c'était peut-être pour me tester. J'ai fais comme si ne rien était, quand un client vous pose deux fois la même question vous répondez deux fois sans le lui faire remarquer, histoire d'être agréable.

"Oh pardon, je ne me suis pas présentée, je m'appelle Suzuki Mika, enchantée."

Lorsque Claudia s'est penchée en avant je me suis forcée à la regarder dans les yeux, j'avais l'habitude avec les beaux clients et les jolies clientes, toujours penser au boulot, les regarder dans les yeux sans pour autant les fixer. Et surtout ne jamais craquer et les reluquer, jamais ! Surtout que si j'étais prise j'allais devoir travailler avec elle. Ce serait embarrassant de travailler avec quelqu'un qui vous a grillé en train de la reluquer, surtout que je n'aime pas les femmes, si c'est son cas et qu'elle se fait des idées ... Non autant éviter !

"Madame Warren sera ton employeur direct. Sache qu’il y a des possibilités d’avancement, selon tes envies. Tu peux aussi te retrouver à faire le service de chambre dans son établissement principal... Nettoyer les draps, aérer les chambres, laver les vêtements..."

Mes yeux se mirent à briller après cette simple phrase. L'employée directe de la grande patronne ! La possibilité de faire carrière ! Et surtout, se retrouver à faire du service de chambre sans avoir à supporter les horribles bonnes odeurs des restaurants ! Il me faut ce boulot ! Absolument ! Je bois ses paroles, totalement sous le charme de ses promesses, ma respiration augmentant légèrement tout comme mon rythme cardiaque. Je n'avais aucun moyen d'y voir un piège pour l'instant, sauf peut-être la tenue, particulière, de la jeune-femme qui était venue me recruter qui me laissait perplexe. Avec ses vêtements moulants et voyants, elle ressemblait plus à une prostituée qu'à la seconde d'une grande femme d'affaire mais, bien sûr je n'allais pas le dire à voix haute. Je me contente de le penser, en m'assurant bien que ça ne se voit pas.

Puis vint la question du logement. J'ai levé ma main pour me caresser le menton, réfléchissant en regardant sur le côté. C'est elle qui le proposait donc ça ne devait pas les gêner, de plus, même en commençant à travailler maintenant je n'avais plus assez pour payer le prochain loyer. Si je partais dans les prochains jours je m'en sortais avec les poches vides et il était hors de question de demander une avance sur salaire dès le départ. Être logée par Madame Warren avec une retenue sur mon salaire me reviendrait surement moins cher et surtout me permettrait de passer cette période difficile un peu mieux, cette proposition tombait à pic. Partant de là il n'y avait pas trente-six mille réponses possibles :

"Le logement et la nourriture retenus sur le salaire m'arrangerait beaucoup oui. Non, en fait ce serait parfait !"

Tout se passait merveilleusement bien dans le meilleur des mondes, avec la tête que je tirais on aurait pu mettre un fond de ciel bleu avec de petits anges virevoltant en arrière plan et une petite musique genre : une petite musique comme ça. J'allais pouvoir envoyer une lettre à maman pour lui dire que j'ai retrouvé un travail. Car si Claudia me parle déjà de logement c'est que pour elle je suis déjà prise, au moins à l'essai, je ne vois pas d'autre explication. J'ai envie de chialer bordel ! Il faut que je me retienne.

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Dictature d'Ashnard / Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
« le: vendredi 14 novembre 2014, 15:25:43 »
"Oui, en effet. Je m’appelle Claudia, et je représente les intérêts d’une puissante femme d’affaires de la capitale, Mélinda Warren."

Enfin ! Enfin quelqu'un d’intéressé ! Si je n'avais pas dû passer pour une jeune-fille sérieuse j'aurais sautillé sur place de joie. Peut-être enfin la fin de cette longue attente dans ce grand hall puant ! Ça faisait des jours que je passais le plus clair de mon temps à haranguer des inconnus dans l'espoir qu'ils m'embauchent. j'en avais même des crampes à la mâchoire à force de saluer tout le monde. Je suis immédiatement passée en mode "Puis-je lécher vos chaussures s'il vous plaît ?", il faut à tout prix que je fasse bonne image et qu'elle me prenne. J'ai sorti mon sourire le plus rayonnant avant de répondre à cette Claudia, car même si j'ignore qui est Mélinda Warren, une "puissante femme d’affaires de la capitale" ne peut être que quelqu'un de bien.

"Enchantée Claudia, je m'appelle Suzuki Mika."

"Je cherche une servante pour travailler dans un restaurant qui vient d’ouvrir."

NOOON !!! Pourquoi ? Pourquoi un restaurant ? Ça commençait si bien ... Avec mon pouvoir d'ESPer qui décuple mon odorat travailler dans un restaurant est un véritable enfer pour moi, toutes ces bonnes odeurs, je n'arrive jamais à résister très longtemps. Je sens déjà que je vais me faire virer à force de baver partout. Dans le monde réel j'ai toujours mon grand sourire et je n'ai pas tické mais, intérieurement je m'arrache les cheveux. Soit forte Mika, tu peux le faire, tu vas trouver une solution ! De toute façon tu n'as pas le choix il te faut du travail ! Tu vas tellement les impressionner qu'ils vont te garder et te donner des primes !

"Miss Warren recherche une femme qui soit motivée, jeune, dynamique, et qui sache tenir des plats, lire, écrire, compter, retenir des informations... Et qui, par ailleurs, soit prête pour travailler le plus tôt possible, comme ce soir. Si tu penses avoir le profil, nous pourrons en discuter en privé."

"J'ai déjà travaillé dans plusieurs restaurants, je connais bien le travail et je pourrais commencer à travailler dès maintenant s'il le fallait. Il y a des salons privés où nous serons plus tranquilles pour parler. Si vous voulez bien me suivre."

Je suis passée devant, mains jointes devant moi, comme lorsqu'on porte un plateau vide ou qu'on apporte les menus. J'ai l'impression que ma jupe est relevée et qu'on voit mes fesses mais, comme d'habitude ça ne doit être qu'une impression, il faut que je me force à ne pas y toucher. J'essaye d'avoir une démarche féminine et dynamique, en m'adaptant à la vitesse de Claudia dont je devine la distance à l'aide de ses bruits de pas. Il faut que je fasse un sans fautes, que je pense à tout,  que je lui en mette plein la vue. Une fois arrivées dans le couloir des salons privés, le brouhaha du hall est déjà bien atténué. J'ai ouvert la porte d'un salon libre qui était lui-même cerné par d'autres salons libres, afin que nous ne soyons pas dérangées. Je m'incline avant de lui faire signe d'entrer la première.

"Après vous."

J'attends que la femme aille s'asseoir, pour la suivre et m'arrêter dans son champ de vision, bien droite avec toujours mes mains jointes devant moi.

"Voulez-vous que j'aille vous chercher un rafraichissement au bar de la guilde ?"

Sans faute !

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Dictature d'Ashnard / Oui Maîtresse ! [Mélinda]
« le: jeudi 13 novembre 2014, 01:43:33 »
Cela fait déjà quelques temps que j'ai des problèmes d'argent. Je trouve de moins en moins de travail, mes parents restés à la campagne ne se portent pas très bien non plus. Ma mère est malade, mon père doit gérer la ferme familiale seul et se débrouiller pour payer les médicaments. La seule manière pour moi de me rendre utile c'est de rapidement trouver de l'argent pour les aider à distance, je ne peux rien faire d'autre. Je me suis donc résolue à intégrer une guilde de servants, en espérant qu'on m'embaucherait plus facilement. Mais à chaque fois que quelqu'un vient pour recruter j'ai droit à l'éternel : "Ah ... Vous venez de la campagne !", sous-entendu : "Alors quel effet ça fait de découvrir la civilisation ?". J'ai dû me débattre seule pour apprendre à lire à peu près correctement, à parler sans accent, à ne rien faire qui puisse choquer ces messieurs les citadins et même en faisant tout ça je reste la petite bouseuse de la campagne à leurs yeux. Ils me toisent toujours comme si je leur étais inférieure, ça me met mal à l'aise, je déteste ces regards. Je veux juste qu'on me donne une chance de prouver que je suis capable de bien faire mon travail, rien de plus. Et surtout je n'ai pas le temps d'attendre, il me faut cet argent tout de suite. Je n'aime pas l'idée mais, quelque part je comprends ceux de la campagne qui en arrivent à voler. Ils se retrouvent probablement dans des situations où ils n'ont plus vraiment le choix. Je n'aimerais pas en arriver là et risquer d'être réduite en esclavage pour ce genre de bêtises.

Ici à la guilde, ceux qui cherchent un servant ou une servante ont le luxe du choix, il y a des dizaines de candidats suffisamment désespérés pour accepter n'importe quoi. Il n'est pas rare qu'un client se pointe en criant bien fort qu'il cherche une jolie servante qu'il paiera le double si elle accepte de dormir dans sa chambre. Et il n’est pas rare non plus qu'une pauvre fille dans une merde noire accepte de se prostituer de la sorte pour survivre. J'ai décidé que quoi qu'il arrive je refuserais ce genre de choses, même au plus bas je ne vendrais pas mes fesses à un vieux dégueulasse pour m'en sortir, c'est hors de question. Contrairement à d'autres guildes, ici il n'y a pas d'annonces on vient recruter sur place. Je suppose que les clients n'ont pas envie d'être importunés chez eux par des dizaines de candidats à la moindre annonce passée. Les recruteurs ne s'annoncent pas, ils viennent, ils regardent, si quelqu'un leur plait ils commencent à discuter, il n'y a pas de planning, de rendez-vous ou quoi que ce soit du genre. Il suffi de signaler à la guilde qu'on a un nouveau contrat en partant et c'est bon, ils ne s'occupent de rien d'autre, enfin si, d'empocher les sous bien sûr. Pour un peu on pourrait prendre l'endroit pour un marché aux esclaves, avec les cages et les coups de fouet en moins.

C'est un bâtiment prévu pour être fonctionnel, il y a un grand hall central où les recruteurs font leur choix parmi les candidats présents. Puis ils peuvent aller discuter au calme dans de petits salons à l'écart du bruit. Une vieille dame à l'accueil se charge de noter les noms des personnes ayant signé un contrat, en général elle tricote dans un petit local et s'interrompt pour tenir le registre. La décoration est réduite au minimum, il y a juste de quoi ne pas faire passer ce lieu pour une étable, un peu de mobilier bon marché et quelques tableaux quelconques. Beaucoup finissent par prendre leurs aises à force d'attendre, ils se prennent un verre, certains jouent aux cartes ou aux fléchettes. Parfois ça ressemble plus à un vieux bar très fréquenté qu'à une guilde. Pour ma part, pas question de me laisser-aller, je suis debout près de l'entrée, en tenue, bien coiffée et je passe mes journées à saluer poliment les gens pour qu'ils me remarquent.

"Bonjour monsieur, vous cherchez une servante ? Bonne journée monsieur. Bonjour mad ... Au revoir madame. Bonjour madame vous cherchez une servante ? Bonne journée madame."

Et c'est toute la journée comme ça. Le pire, c'est de se forcer à sourire et à avoir l’œil vif alors qu'on passe son temps à s'ennuyer à mourir. Mais qui sait, il suffi d'un seul recruteur intéressé pour que ma vie devienne tout à coup beaucoup plus facile. Enfin, c'est ce que je crois en tout cas.

"Bonjour madame, vous cherchez une servante ?"

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Prélude / Re : Les inavouables envies d'une servante [Valimercenarisée !]
« le: mercredi 12 novembre 2014, 18:46:16 »
*Mange ses croquettes avant d'aller léchouiller Enora et lui mettre plein de miette sur sa petite culotte.* :3

(Merci ! :3 )

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Prélude / Re : Les inavouables envies d'une servante
« le: mercredi 12 novembre 2014, 15:07:14 »
*Comme me l'a ordonné ma maîtresse, je m'applique à lécher les sous-vêtements de Darthestar, puis je me retrouve projetée en arrière lorsque je tente d'approcher Lucy. Je suppose donc que je peux faire une exception. Une jolie petite ange apparait et a elle aussi droit à sa léchouille entre les cuisses. Je me retourne vers Mélinda, les joues toujours rouges et les larmes commençant à monter aux yeux à cause de toutes ces bonnes odeurs.*

"M ... Maîtresse ? Je dois vraiment le faire pour tout le monde ?"

15
Prélude / Re : Les inavouables envies d'une servante
« le: mercredi 12 novembre 2014, 11:51:25 »
*Écarquille les yeux tandis que son visage devient aussi rouge qu'une tomate bien mûre, se tripotant nerveusement les doigts.*

"Me ... Mais ... Maîtresse ... Je ... C'est si ... À ... À votre service !"

*Se met à genoux devant Leonna et hésite quelques secondes avant de s’exécuter, léchant sa culotte du bout de la langue d'un geste peu assuré. Transportée par l'odeur délicate de son entre-jambe, je lutte pour ne pas faire des bêtises. Puis je m'occupe de Lystanill-sama et de Green-sama. Finalement je me retourne vers ma maîtresse, yeux baissés, honteuse.*

"Est-ce que ... Êtes-vous satisfaite Maîtresse ?"

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