Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Nin Anaïs

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Dictature d'Ashnard / Re : Techniques For Salvation [Nin]
« le: dimanche 03 mai 2015, 01:14:21 »
Anaïs devina qu’elle avait contre son corps un être possédant des pouvoirs qui lui échappaient, autant que les siens échappaient à lui. Il était le mystère, hors des horizons de sa compréhension. Mais pourtant, elle se connectait à lui d’une manière aisée, dangereusement facile… Son esprit le fouillait encore, jusqu’à atteindre une profondeur critique non seulement pour l’homme, mais pour Nin également. Il se déroba de ses liens émotionnels pour l’enrober des siens. Brûlant, envoûtant et charnel. Ses seins sentirent le contact chaud d’une peau nue et robuste sous lequel les muscles turgescente se contractaient délicieusement. L’appel d’un désir virulent résonnait à présent de l’homme, réclamant sa chair…

Elle imagina à cette instant l’étendu des pouvoirs qu’il pouvait posséder. Aussi puissante que les siennes et elle était à sa merci…

 Les vêtements en lambeaux  au sol, il ne restait plus que le pantalon de l’homme. Il défit la ceinture et un frisson la parcourut lorsqu’il frôla son bas-ventre. Ses lèvres s’entrouvrirent subitement, saisies par deux grandes mains fermes. Elles dévalaient son dos aboutissant à la rondeur de ses fesses. L’homme la prit fermement contre elle, agrippant sa chair, possessif. Mais sa voix rauque lui susurra les mots doux et chaleureux d’un désir de bienveillance. Le visage d’Anaïs était resté près de lui, attiré par ce souffle ardent et lourd. Elle abandonna larme et ramena les paumes douces et bienfaitrices contre le torse musculeux de l’être et lui souffla :

« Alors, couvre-moi… »

Nin sentit le sexe sur son bas-ventre prendre de l’ampleur. Mais le regard de l’homme traduisait bien l’état de son désir et son esprit réclamait à celui d’Anaïs toute forme de plaisir, dans des manières aussi bouleversante qu’étonnante. D’une certaine manière, elle semblait lire et goûter le désir de cet être, tel un livre ou un fruit mûr. Anaïs savait qu’elle n’avait qu’à exécuter l’une d’elle pour le combler… Mais une en particulier enflammait son désir. Ses mains délicates remontèrent vers le cou de son invité, frôlant leurs lèvres ensemble. Le mélange de leur souffle la fit trembler qu’elle ferma les yeux en collant son front au sien.

« Mhhh… » 

Anaïs avait rarement goûté de lèvres, mais celles de Connor incarnait la saveur et la texture qu’elle n’aurait jamais su aimer. Elle l’embrassa, tenant son cou, le bout de ses doigts dans la chevelure de sa nuque. Elle attrapa ses lèvres à tour de rôle pour les laper fiévreusement, le souffle court, introduisant la langue avec lenteur. Anaïs lâcha toute sa fougue sur sa bouche, savourant la moiteur ardente jusqu’à être grisé d’excitation… Elle stoppa, à bout de souffle, sans le lâcher.

Plus bas, son bas-ventre vibrait au moindre frottement, au moindre souffle. Comme elle avait rarement eu d’amant, son corps jouissait d’une grande sensibilité. Mais Anaïs incarnait également l’innocence. Heureusement que sa curiosité l’amenait à commettre au lieu de se priver…

Elle glissa une main entre eux, dévalant son torse, son ventre et atteignit le sommet du sexe qui pointait vers le haut. Ses doigts prirent vite en compte de la grosseur, puis de la forme. Connor possédait un mât de chair d’une taille considérable qu’Anaïs prit crainte. Mais furetant toujours l’esprit de l’autre, il lui promettait que des sensations vertigineuse lorsqu’il empalera sa chair… Elle tassa le pantalon, entamant un mouvement de va et vient. Ses doigts effectuaient de longs et lents allers retour autour du marbre qu’érigeait son sexe. Pendant ce temps, son regard s’était plongé dans le sien, enfiévré.

De son autre main, elle prit celle de l’être pour le ramener entre ses cuisses. Du revers de ses doigts, elle lui fit sentir la fine toison de son pubis. Mis à part celui-ci, ses lèvres étaient dépourvues de poil. Elle se caressa ainsi quelques instants, avant d’entrelacé les doigts de son amant, dont l’index était à présent recouverte de sa mouille. Sans dire un mot, elle lui faisait part de l’état actuel de son corps et de l’abondance de son excitation… 

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Dictature d'Ashnard / Re : Techniques For Salvation [Nin]
« le: samedi 02 mai 2015, 18:52:34 »
Anaïs pressentait toutes émotions dégagées par l’homme. La colère, l’étouffement, il empestait l’orgueil. Faiblesse qu’elle su utiliser à son en contre. Faiblesse abruti. Habitée par tant d’homme pour les pourrir de supériorité.

« Vas-y. » Siffla la jeune louve, rampant doucement. Inaffectée par ses paroles offensives. « Fais l’ignorant. »

Elle ne devait en aucun cas le laisser s’éloigner. Son jeu finissait là et elle bondit vers lui. Avant de le laisser se retourner, elle apparût juste devant lui et le poussa jusqu’à un arbre. Son corps contre le sien, le tranchant d’une lame menaçait la peau fine de son cou. Son coutelas. Bien qu’une expression délicate traversait le visage de la jeune native, son regard velouté traduisait la dissuasion et la menace. Il s’attardait également sur chaque ligne de cette figure, détaillant l’homme joliment. Lèvres charnues. Visage enclin à une virilité démesurée. Yeux perçant et sombre, mais qui remuait une partie intime de son propre corps… Son souffle chaud et humide était sur ses lèvres. Ils se touchaient presque. Un long silence s’étendait pendant qu’elle le toisait.

« Me voilà… »

Elle en profita. Elle fouilla au tréfonds de lui, réalisant qu’il dissimulait des sentiments inconnus de son monde. À la fois obscure et indescriptible qu’elle éprouva le besoin de s’en défaire, revenant à ses sentiments. La défiance devait se propagé en lui tel une légère convulsion. Des vagues s’enchaînaient, convertissant des émotions les plus froides en une chaleur réconfortante. De même force que son corps frêle qui se pressait davantage à la puissance brute de l’homme. Elle cherchait à l’attendrir…

« Nos mœurs doivent être différents. Mais comprend que je défendais mon territoire. »

Jamais elle ne s’était justifier auparavant. Par sa magie, elle lui fit comprendre qu’il était le premier à recevoir autant d’indulgence. Qu’elle était l’unique être-vivant habitant ces lieux. Qu’elle se serait contentée de le blesser et le laisser fuir. Mais la curiosité les avaient aboutit à ça… Du moins, elle osa le croire.

« Cette route que tu as emprunté… Elle ne m’a apporté que des problèmes. »

Les vols, les bris, le désespoir. Tous se jetèrent en lui, tel une vague qui léchait le sable pour doucement repartir. Elle avait baissé les yeux quelques instants, une lueur de tristesse les brouillant. Lorsqu’il revint vers le sien, elle l’obligea à tourner la tête et rapprocha intimement sa bouche de son oreille.

« Maintenant… Je vais baisser le couteau. Mais avant… Prête-moi un vêtement. »

Qu’il l’ait déjà remarqué ou non, l’homme avait contre lui le corps totalement nu de la native. Sa poitrine était pleinement écrasée contre son torse et ses hanches frôlaient les doigts virils.

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Dictature d'Ashnard / Re : Techniques For Salvation [Nin]
« le: dimanche 08 mars 2015, 04:51:34 »
Courageux et aveugle décrivaient bien cet homme dans son esprit. La bête jaugea l’aventureux depuis le rocher assoupi dans l’ombre. Le faible éclairage créait des vaisseaux de lumière, rendant la vue d’ensemble difficile. L’air chargé par la flore amoindrissait le repérage et à moins qu’on ne sache flairer l’animal, la louve dominait le terrain. Elle se ficha derrière le rocher. Furtive. Patiente. Étonnée. La plupart des hommes se contentait de fuir. Mais lui. Il s’enfonçait tête première dans sa demeure. Le silence se fendit dans un bruissement de feuille provoqué par la louve. Elle se faufilait à travers les arbustes, laissant les preuves hasardé de son passage. Les craquements, ici et là, s’éloignaient sans équivoque du sentier. La bête traîna ainsi, plusieurs minutes, traçant un chemin laborieux à l’homme qui la poursuivait.  

La louve atteignit enfin la partie la plus assombri de la forêt. Elle contenait des arbres immenses coupable de la presque noirceur des lieux. Mais en laissant la vue s’habituer, on peut y distinguer un sol couvert d’une mousse verdâtre, recouvrant en partie la base des arbres. L’humidité fraîche emplissait les lieux. Le son du vent caressant la cime des arbres se fondait à celui d’un ruisseau. Dans l’ambiance sauvage et vierge, les mouvements gracieux et habiles de la louve ralentissaient pour stopper derrière un arbre.  

Prétends-tu être le chasseur ou le chassé ? La voix tinta aisément autour d’eux, indiquant vaguement sa provenance.  
  
Bien qu’elle dévoile davantage, la voix douce, enclin à l’ardeur révélait le sexe et le pouvoir que recelait la bête. D’ailleurs, la louve déferla volontairement vers lui un flot de sentiment intime et humain. La gaieté, le doute, l’envie de jouer se propageaient en lui telle une brise, muant en une chaleur pénétrante. Chevauché ensuite par les sentiments les plus basiques, l’appétit et l’insécurité.

En ces lieux, je domine… Tu ne peux donc qu’être la proie.

Elle s’était déplacé, formant un cercle invisible autour de l’homme, esquissé par ses pas silencieux et rapide. Le manège dura, évoluant en jeu  où la louve lapa sans cesse l’aventureux de ses sentiments.  Le jeu allait si vite qu’on ne saurait dire si la silhouette gracile et délicate était celle d’une bête ou d’une femme…

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Dictature d'Ashnard / Now, I am The Hunter [Nin + Connor]
« le: samedi 31 janvier 2015, 05:40:21 »
Il faisait étrangement froid. Son regard balayait tristement le sol devant elle. La toile de sa tente. Les objets troqués. Les vivres. Tout le matériel, durement gagné, s’étalait pauvrement à ses pieds. Elle fouilla, tira sur la toile durcie et lourde. Affaiblie de découragement et de déception, sa colère animait sa recherche, de plus en plus certaine qu’il manquait des choses. Les petites perles blanches qu’elle avait repêchées dans la rivière manquaient. Plusieurs bijoux et armes étaient introuvables. Sa rage retentit dans toute la baie. Elle qui se surmenait à vivre dans cette forêt, subissait les vols des clandestins qui croissaient son logis. Elle avait mainte fois offert son aide à plusieurs d’entre eux, en leur offrant un lit pour la nuit. Sans rien demander en retour. Mais Anaïs  recevait là les retours de sa bienveillance et de son imprudence…

Quand les grognements et lamentation la vidèrent de son désarroi, ils cessèrent peu à peu. Il fallait remonter la tente. La nuit tombait. Le froid la gagnait. Mais dans le silence, Anaïs priait. Au tréfonds de son être, de son esprit, elle réclamait l’aide. La force qui défendra son territoire.

Le velouté de son regard monta instinctivement vers  la lune, pleine et haute. Anaïs s’aperçut qu’un grand réconfort remplissait sa poitrine, en signe de réponse à ses prières. Une douce chaleur, qui s’amplifia à chaque inspiration, enveloppa son épiderme. Le froid disparu. Sous ses mains, elle sentit la moiteur du sol. Son odorat. Son ouïe. Ses sens étaient en total éveil. Un vent doux caressait le pelage de bronze qui formait à présent sa peau. Dans la découverte de ses pouvoirs, elle avait pleinement consciente de ce qui naissait en elle.




Now, I am The Hunter.


Les plus valeureux, ou simplement ignorants, continuaient à emprunter cette vielle forêt. Le bruit courait pourtant qu’il valait mieux se méfier de ces bois. Infranchissable, si l’on se fit aux rumeurs. Les sentiers devenaient de plus en plus houleux. La lumière, de plus en plus faible. Dû à la végétation ample et vaste. Aucune âme ne semblait y vivre. En dehors des bêtes. Le bruit courait également que ces derniers dominaient le terrain.

Le bruissement ambiant se rehaussa du claquement régulier du pas de cheval qui s’enfonçait aveuglement vers les abysses du Bois des Loups. Et pour l’instant, seul la noirceur des lieux daignait l’irréfutable évidence qu’une atmosphère étrange s’y dégageait. Lourde, chargée de senteur florale, mêlé à l’odeur de sous-bois, elle s’opprimait. L’air devenait frais. La végétation garnissait le sol, à travers les filins de lumière qui constituait l’unique éclairage des lieux. C’était là, la nature sauvage dans toute sa splendeur. Mais lorsque sauvage est évoquée, les bêtes s’y raccordent naturellement. Dont celui qui prenait en chasse l’aventureux sur sa monture.

Il ne se doute de rien.

Pour l’instant. Elle suivait. Traquait gracieusement. Sa silhouette franchissait brièvement l’espace de deux arbres, restant dans la pénombre des Bois. Son royaume. Fascinante bête. Habile. Maîtresse de chaque avancé vers sa proie qu’elle cultivait. Laissant l’écho de ses pas frotter les feuilles mortes. Derrière lui. Puis plus loin vers la droite. Furtive jusqu’au prochain soupçon de sa présence.

L’homme se doutait-il de sa mise en chasse ? Percevait-il la forme gracile et couverte de pelage disparaître derrière les arbres, pour ensuite revenir ? Se doutait-il que son voyage s’arrêterait ici et dans un instant imminent ? Quoiqu’il en soit, la bête rusée ne laisse jamais sa proie agir. Elle savait quand  le doute le gagnait. Un grognement singulier retentit au pied du cheval qui s’affola immédiatement. Pattes d’avant levé face à la bête qui menaçait de le broyer par sa mâchoire. La réaction défensive de l’étalon fit vite renverser son maître hors de la monture avant de fuir à vif allure vers les profondeurs de la forêt…

La bête en cause s’avérait être un loup. Plutôt massif. Le regard pénétrant. Les canines découvertes et la position du corps indiquèrent malheureusement de l’hostilité face à l’homme. Un long grognement s’émettait même de sa gorge. Immobile et prête à l’attaque… Mais le loup s’éloigna subitement en bondissant et disparue derrière une bute. Sachant pertinemment qu’elle laissait sa proie en questionnement, seul un jappement retentit, comme s’il l’avisait de fuir. De s’en aller.

5
Prélude / Re : Nin Anaïs
« le: dimanche 25 mai 2014, 13:35:54 »
Merci, merci, merci ! <3

*dédicace la fesse de Law*   :-*

6
Prélude / Nin Anaïs [Valimutée]
« le: dimanche 25 mai 2014, 01:36:53 »
Nom/Prenom/Surnom : Mékisse, Anaïs. Nin est le nom de l'esprit qui habite Mékisse. (Et ça se prononce "Nine" pas "Nain")

Âge : 30 ans

Sexe : Femme

Race : Avatar

Orientation sexuelle: Hétéro

Description physique :

L’esprit s’était fait femme. Grande, avec une ossature délicate. Des épaules carrées. Corps athlétique, formé par une vie rude en forêt. Belle de rondeur et de creux au-dessus du bassin. Une carnation cuivrée enveloppait chaque centimètre de sa peau, dont la douceur égalait celui du velours. Une abondante chevelure ébène et soyeux tombant jusqu’à mi-chemin de son dos se mariait bien à sa pigmentation pure et foncée. Dans l’ensemble, elle incarnait une noblesse naturelle avec sa posture fière et gracieuse. Elle exhalait la fraîcheur, de parfum de sous-bois mêlé à celui de la peau tannée et fumée due à ses vêtements faits de cette matière. Ces habits étaient particulièrement des robes longues, brodés de motifs simples et perlés, confectionnés dans les traditions de sa culture. Mais sa garde-robe contenait également des vêtements troqués, dont des foulards et des tuniques magnifiquement tissés et un manteau. Une redingote bleue marine ornée de gros bouton argenté et à laquelle elle a ajouté des broderies de motifs perlés sur les épaulettes.             
Son visage, une beauté sauvage. Des joues creusées sous des pommettes saillantes. Un nez droit sur des lèvres si foncées et charnus qu’elles rappelaient les cerises mûres. La forme carré de son visage lui donnait une austérité, mais adoucie par son regard noir, velouté et étiré vers les tempes.

Caractère :

Nin est un esprit qui voyage d’être en être, vaguant dans le monde chamanique et spirituel avant de choisir la nouvelle vie qu’il occupera. Il a incarné bon nombre de femme, de guerrière, depuis le début des temps. Il vit à travers elles les expériences humaines, apportant ses dons et savoirs à ces combattantes et femme-médecine. À présent, il est personnifié par Anaïs.

De son vrai nom, Mékisse, Anaïs a grandi dans les traditions de son peuple. Leur mode de vie se rapprochant beaucoup de la nature, elle acquit un grand sens du respect, envers la vie, envers le tout. Doté d’un caractère plein de finesse, elle s’abreuvait des savoirs de sa culture, toujours enclin à les apprendre, à les exercer. Elle jouit d’une sensibilité accrue dans ses relations mais émane également sa force, ses dons, comme ses mains qui diffusent une chaleur bienfaisante, douce ou forte selon les besoins. C’est ce qui fait d’elle une femme-médecine.

L’agilité de son physique se développa également dans cet environnement, aiguisant par le fait même son sens du dévouement envers son peuple et sa culture. Il fallait bien repousser les ennemis qui tentaient de réduire leur campement en cendre. Ou de poursuivre le gibier à travers les bois, dense et abondante. Elle ne se réduisait pas aux mœurs ni aux rôles de la femme entretenus depuis longtemps chez les siens. Sans le réaliser, elle devint une guerrière.

Ses expériences humaines font d’elle une personne aimante, généreuse, forte, mais également capable de colère et de chagrin. Son besoin de protéger, d’aimer l’amène cependant à concéder sa ferveur à qui lui semblera digne. Sensuelle, elle possède un charme instinctif, parfois enfantin. Mais rien ne lui ôte la dignité, la fierté, la droiture qui fait sa loyauté envers son peuple et son prochain.

Histoire :

   - Koukoume ! Koukoume !

La petite-fille en larme tenait fermement la main de sa grand-mère. Cette dernière n’était plus qu’un souffle qui s’éteignait, partageant ses dernières connaissances à la jeune Mékisse. Son heure était venue. Sa médecine avait perdu le combat dans son corps meurtri, vieilli. Mais sa témérité de femme brisée gagnait à prononcer les derniers mots pour sa petite-fille, son héritage.

Égoudeh n’koussisse, egoudeh,
Va ainsi, ma fille. Poursuit la voie que je t’ai donnée. Continue d’ouvrir ton cœur, pour ton rôle de guérisseuse que tu devras assumer à ton tour. Tu possèdes mon savoir, la connaissance des herbes, guérir. Tu dois parfaire son utilisation, tes dons,…

Ainsi, elle léguait ses souhaits à la dernière de sa lignée. Épuisée, elle s’engageait vers les doux rivages du grand Esprit. Sa vie aura connue énormément…
Enchevêtré dans le tumulte de son chagrin, Mékisse pleurait, accroupie près d’elle. Lentement, sa voix se desserra et entama la mélopée de son enfance, apprise par sa mère qui l’apprît de la sienne. Mékisse demeura ainsi un long moment, tenant toujours la main endormie mais ferme de celle qui lui permit d’avoir la vie. Elle la remercia.



***



Mékisse ne dormait pas. Elle écoutait le bruit du vent et les mugissements du lac. Ses pensées vaguaient vers l’inconnu qui dormait profondément à côté. Elle resongea à leur rencontre. L’homme, trempé dans ses vêtements, arrivait des eaux, fatigué par l’houleux combat pour atteindre la rive. Son embarcation avait été chavirée par la tempête, tout juste à côté de son campement. Mékisse le recueillit, le nourrit et l’installa dans sa couche. L’homme sombra aussitôt dans son sommeil dans un ronflement sonore.

Finalement, la jeune Native exaspérée quitta son lit improvisé et se dirigea silencieusement vers sa couche occupée. Elle alluma une chandelle. La flamme refléta sa silhouette gracieuse sur la toile de sa tente et redessinait le contour du corps assoupi de son invité. L’homme respirait profondément. Sa poitrine et son ventre gonflait dans un rythme régulier et serein. La lumière révélait les cavités de son anatomie, les parties intimes sous la couverture. Elle devina ses muscles, sa nudité. Son visage avait les traits de l’homme blanc, mais magnifique, avec une fine toison autour de sa bouche et de ses joues. Mékisse songeait…

Il me ferait un bel enfant…

L’homme ouvrit soudainement les yeux, surpris mais brillant de joie en regardant vers elle. Il prit doucement sa main, se caressa avec elle, longea le torse musclé, puis le ventre satiné et doux. Il était lent dans ses mouvements sous le regard enfiévré de la native. Elle respirait à petite dose, son cœur affolé dans sa poitrine couverte par le lainage de sa couverture. L’homme atteignit la zone de feu, son sexe érigé et brûlant, témoignant son désir. Mékisse se défit de sa prise pour abandonner sa couverture et enjamba le corps de l’homme.

Son orgasme la frappa tel le tonnerre au sol.



***



Les jours défilaient. Les soirées de tendresses s’accumulaient. Mékisse partageait sa couche chaque soir avec lui. Il la surnommait Anaïs, dû à une faute de prononciation de son prénom. Elle ne parlait pas très bien sa langue qu’elle enrichissait par des gestes ou des dessins. Il communiquait de la même façon avec elle, parvenant à la découvrir doucement…

Il comprit qu’elle se prénommait Perle dans sa langue. Il comprit aussi qu’elle avait perdu sa mère trop tôt, élevée par sa grand-mère qui lui apprit tous ce qu’elle savait. Sur les herbes médicinales, la chasse. Elle lui souriait, riait avec un charme enfantin dans ses tentatives lorsqu’elle lui apprenait des mots. Il était surprit par sa vivacité, sa bonne humeur et sa joie malgré la solitude autour d’elle.

Je me suis battue.

Avait-elle dit. Elle avait récité un soir la grande bataille qui obligea son peuple à s’allier avec l’armée blanche, mais qui la réduit au lieu de cela à l’esclavage, à l’assimilation. La religion. Cinq hivers avaient passés depuis. Mékisse avait poursuivit son apprentissage suite aux décès de sa grand-mère, jusqu’à devenir celle qu’on espérait qu’elle soit. Jusqu’à la plénitude de ses dons… C’est ainsi qu’elle parvint à se réfugier dans la forêt, loin des guerres et des ennemis. 

Il l’avait pris dans ses bras, passa ses jambes autour de lui, essuya les larmes de ses joues avant de la bercer doucement. La jeune Native ne comprit pas la raison de cette rencontre, mais l’accepta, malgré le sentiment profond de l’abandon imminent qui s’émanait de son amant.



***



Il était reparti. Retrouvé par les siens. Il voguait cruellement vers le large, quittant la baie du lac. Mékisse resta là à contempler le bateau, l’amant qui la quittait sans se retourner. La douce, porteuse à tout jamais de son éblouissement, de sa tendresse… Elle cracha au sol.
Ce soir-là, elle bu la tisane amère qui provoqua le saignement de ses lunes. Le passage de l'homme dans son ventre se brisa à tout jamais.


Situation de départ :

C'est simple. C'est dans l'histoire.

Autres :

    - Concernant les dons de l’esprit, il apporte à sa « personne » le don de guérisseur qui se développera naturellement chez l’être qui l’habite. Ce dernier sera amené à faire l’acquisition de nouveaux dons au fil de sa vie, selon son cheminement.

    - La paume de ses mains s’échauffent et soignent la personne malade ou blessée. Elle peut aussi transmettre les sentiments ou émotions les plus basiques tels que le bien être.


    - Ça n’a pas été mentionné dans l’histoire, mais Anaïs peut se manifester en louve, la protégeant ainsi de ses ennemis. C’est ainsi qu’elle s’échappa de l’assimilation de son peuple et qui l’aida à fuir dans la forêt. 


Comment avez vous connu le forum : Comme ça.

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: Sûrement.

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