Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Maréchal GardRok Orion

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Maréchal GardRok Orion

Pages: [1] 2
1
La voilà tactile envers lui. Comme si elle était sa pote. Il ne s'en offusqua pas. Il avait toujours été pragmatique et proche de ses soldats, de ses hommes. Au point de combattre à leur côté dans le sueur et le sang. Dans l'horreur comme dans la gloire.
Son poignet fut juste étonné de la poigne de cette petite, une vraie travailleuse... et voilà qu'elle entamait un autre round à lui rentrer dans le lard. Etait ce délibérément pour l'énerver, faire oublier cette affligeante honte auparavant ? Ou juste une innocente et sincère conscience professionnelle.
Le maréchal ne dit rien, il sourit gentiment. Sa barbare remuant quelques peu lorsqu'il retenait une grimace. Bien entendu qu'il était piqué... il se savait "mauvais" mécanicien et il se doutait bien que le travail accompli était loin de ce que lui avait dessiner mais elle y allait fort. D'une certaine façon il aimait ça, sa certitude n'en était que renforcé, il allait juste devoir un peu la remettre à sa place.
Mais ça c'était une habitude chez les rampants... et bientôt, lorsqu'il en saurait plus sur son frère, cette petite trainée fera tous ce qu'il lui demandera. Si elle a bien un frère... avec ce genre d'animaux on était sûr de rien.

Il tendit une main qu'il retient bien vite lorsqu'elle dessina sur ses plans... il inspira et soupira calmement. Ca n'était rien, c'était la fougue de sa jeunesse et son insouciance ! Au point de ne pas respecter le travail d'être qu'elle estimait inférieur à elle. Il dégoulinait sous son apparat de maréchal de la seconde armée... et elle sous le génie de son savoir faire. Même avec cette animosité qui semblait les séparer, ils se nourrissaient de la même essence. Probablement très ambitieuse, comme lui, comme il avait pu le ressentir déjà. Il faudrait être prudent malgré tout... toujours faire preuve e prudence.

Elle bu dans son verre, laissant perler une goute d'eau qui lui donna anormalement envie de boire de l'eau lui aussi. Ensuite elle exigea des les voir, ses bébés, ses trésors... C'était une forme de reconnaissance pour lui. Elle acceptait qu'elles existent. Il ne lui en fallait pas plus pour l'instant.
Il glissa son index sur la goute qui le narguait du haut de la poitrine de Sue. Il observa la goute et la déposa sur la lèvre inférieur de la jeune mécanicienne, toute en empoignant avec sa main son petit menton, lui faisant plié la nuque tandis qu'il rapprochait son visage d'elle.

- Immédiatement mademoiselle Stuart !

Pour une fois, il fut ravi d'obéir à cette petite impétueuse. Il la libéra de sa poigne et ouvrit la porte de son bureau...
Il apostropha l'un des gardes et exigea que l'on prépare un moyen de transport pour le Hangar. Il ne donne pas d'autre indication, surement pour la gardé loin de toute la vérité sur ses machines.
Il invita ensuite Sue à le suivre, surveillant bien qu'elle reste à ses côtés pour marcher jusque dans la cours de son domicile.
Une sorte de diligence blindé conduite par un homme armée et tiré par d'imposant chevaux sortie de ses garages. Deux hommes se tenaient sur les marches devant les potes de la diligence. L'un d'entre eux descendit et ouvrit la porte en saluant son maréchal qui lui rendit son salut.
Il poussa presque Sue à l'intérieur et la suivi rapidement. Une fois à l'intérieur le soldat ferma la porte et remonta sur la marche ! Et surprise, à part une trappe qui donnait sur le ciel, aucun moyen de voir à l'extérieur. Elle ne saurait rien du chemin et du lieu dans lequel il irait. Cette petite voulait joué, à la bonne heure, il était fort lui aussi. Et pas assez galant que pour ne pas la tirer par la ceinture si l'envie de jeter un œil par la trappe lui prenait.
Le voyage fut sans accro. Ses hommes avaient l'habitude et il n'avait pas besoin de plus de protection ici, à dire vrai il aimait même se rendre tout seul comme un grand au hangar, mais il était en compagnie d'une jeunette à qui il faudrait constamment rappeler et imposer certaine limite.

Arrivé dans le hangar, la porte s'ouvrit... à la hâte on avait dépêcher les mécaniciens de garde qui assuraient l'entretiens des machines à l'arrêt. Une vingtaine d'homme recouvert de cambouis et bien sale comme il fallait. D'autres hommes en arme, assurant la surveillance étaient  venu accueillir leur maréchal. Ils s'étaient mit en rang à la va vite, au garde à vous. Un officier plus en avant pour venir accueillir et serrer la main de GardRok.

- Bonjour Lieutenant Petrov, repos ! Quelle nouvelle !?

Le lieutenant et la troupe derrière lui semblèrent se détendre, mais restèrent bien discipliné, même lorsque Sur apparu au côté du leur supérieur. La dégaine aguichante, l'air accessible, comme une pute pas trop regardante sur le grade. Bien entendu, cela fit des intéressés au regard sale.

- Les hommes s'ennuient mon Maréchal, ils attendent avec impatience de repartir en mission.

Orion ne pu s'empêcher de rire, il observa Sue du coin de l'œil et sourit. Il leur avait apporté de quoi passer le temps. Il prit Petrov en aparté pour le briefé, posa une main avenante sur son épaule et l'entrainant plus loin, hors de portée des oreilles de Sue.
Par ailleurs, le hangar était gigantesque et rempli de véhicule de guerre. Des tanks en rang faisait l'objet d'inspection minutieuse. Des hommes étaient encore au travaille, soudant, vérifiant et astiquant les bêtes. Au loin, dans le fond du hangar on pouvait apercevoir une techno-forteresse. Acier... Sa plus belle, sa plus grande, celle qu'il commandait personnellement sur les champs de bataille. Et toute cette activité faisait un bruit que Sue connaissait bien, mais à échelle industrielle.

- Je te présente Sue... Juste Sue ! Son talent nous est plus que nécessaire. Je veux que tu la guide dans Acier, elle aura accès à tous sauf à mes quartiers bien entendu. Tu y postes un homme de confiance et tu choisis tes mécaniciens les plus doués pour l'accompagner dans les entrailles de la salle des machines. Pas de pincette pour la demoiselle, vous me la brider mais je la veux vivante...

Petrov fut surpris... c'était inhabituel de traiter avec des civiles. Inhabituelle d'agir de cette façon et il avait trop peur de comprendre se que pourrait sous entendre une petite remise en place de ses mécaniciens. Des hommes imposants, bourru qui crevait presque aussi rapidement que de l'infanterie dans les salles des machines lors des combats. Il faut être sacrément taré ou inconscient pour s'enfermer volontairement dans le ventre de ces machines au matin sans jamais être sûr dans ressortir vivant à la fin de la journée. Surtout que le maréchal ne ménageait pas son véhicule, le mettant au premier loge des combats les plus intenses.
Le lieutenant fini par approuver, on ne lui demandait pas si il était d'accord, juste d'obéir et c'est ce qu'il allait faire.

Sue fut donc conduite, accompagné d'une demi douzaine d'homme goguenard, déjà en train de se vanner l'un et l'autre à la perspective d'avoir une chatte dans un endroit aussi dangereux. Petrov marchait en tête, se qui semblait quelque peut retenir les mécaniciens comme avec une muselière.
Le lieutenant ne dit rien lui, marchant au pas, amenant Sue vers Acier, la techn-forteresse du Maréchal. Pendant que ce dernier faisait un tour d'inspection de ses chars d'assaut. Laissant Sue se faire plaisir dans sa précieuse machine. Avec comme seule consigne qu'elle n'avait qu'à le demander lorsqu'elle en aurait assez.
Arrivé dans la salle des machines le lieutenant Petrov salua Sue, il semblait vraiment gêné. Il baragouina quelques mots aux mécano qui n'étaient au courant de rien et s'en alla. L'un d'entre eux, libérer de l'autorité se lança !

- Le lieutenant vient de dire que t'es là pour inspecter notre taff c'est ça ? Hahaha... et quoi, t'es une sorte de fille de riche mécanicien qui t'a donné plein de petit cours ?

Les autres se mirent à rire... bêtement ! Très bêtement, on était loin de la conversation qu'elle aurait pu avoir avec le maréchal...

2
Le coin du chalant / Re : Propagande Impériale.
« le: jeudi 07 avril 2016, 04:48:08 »
Ne soyez pas timide ! Engagez vous !

3
...
Le maréchal était quelque peut déconcerté... comment ? Quoi ? Ce pantalon déjà misérable n'était pas là pour aider la délicieuse Sue aux fesses bien rebondie.
Indépendamment de la situation, du contexte et du jeu déployé par nos deux protagonistes, la vue était admirable. Deux galbes de chair juteux qui inspiraient les désirs d'un homme. Il y aurait bien croquer sans modération. Mais il aurait fallu passer la barrière du ridicule. Il n'était pas de ceux à se prendre de haut, et la vue d'un soldat aux jambes arracher se pisser dessus avait forgé sa conception de la dignité humaine, la remettant dans un contexte plus pragmatique. Mais dans le cas présent ça n'allait pas présent et il en vient subitement à douter du sérieux de cette demoiselle. Daud avait présumé d'elle, ou elle était moins fine qu'il ne l'avait lui même estimer au premier abord.
Pour l'heure, il considérerait ça comme une erreur... haut combien étrange ! Mais putain pourquoi avait elle enlever sa ceinture... qui fait ce genre de truc ? Pas lui en tout cas, son amour pour la discipline et un uniforme bien agencé le lui interdisait.

Mais cette maladresse venait à point tomber. Elle avait réussi à l'agacer dans un premier temps ! Car si elle trouvait à redire, elle n'imaginait pas l'énergie et les moyens financiers personnels qu'il avait mit dans ses projets. Ils étaient brute, à son image, mais plein de volonté. Et si il avait apprit une chose, c'est que tout l'argent et les relations du monde ne pourraient l'arrêter. Alors qu'elle l'énervait, elle réveilla aussi une certitude... la certitude que cette sale garce devait travailler pour lui.
Elle s'ajouterait à ses plans et à la batterie d'effort qu'il avait pu déployer au cours de sa vie. Lui qui ne ronronnait pas dans le lit d'un plus riche pour obtenir ce qu'il avait aujourd'hui... lui qui avait suer, saigner et souffert comme le rampant qu'il était et qu'il resterait. S'en était presque devenu une fierté, et ses machines de guerre en était l'apothéose. De cette fierté dégoulinante qui le poussait chaque jour un peu plus vers sa perte.

Il resta donc sans rien dire, gardant fermement son verre de scotch en main, mais sans en arracher une seule goûte ! Scrutant le moindre fait et geste du clown qui avait prit l'apparence de Sue. Son visage trahissait sa stupeur et son étonnement...
Mais il reste gentleman, malgré son envie de lancer une pique.
Il avait connu la pauvreté d'avoir des vêtements saillants mais la dignité n'était pas une histoire d'argent.
Et la pauvre conne se permettait de marquer de ses dents son beau fauteuil de cuire... mais il ne dit rien, observant juste l'état du canapé en soupirant doucement.

- ... Concernant donc le souffle puissant de mes erreurs ! Vous serez stupéfaite d'apprendre qu'elles sont en parfait état de marche et on déjà servie en opération militaire. J'en assure d'ailleurs le commandement personnel. Mais j'apprécie votre sagacité et votre honnêteté. A défaut de travailler ma patience, j'espère pouvoir compter sur vous pour travailler sur mes Techno-Forteresses... et rassurez vous pour les cailloux, il en faudra plus que ça pour les faire s'écrouler.

Piqué dans son orgueil, la stupeur passé il pouvait gonfler le torse comme un coq vexé. Il siffla l'entierté de son verre d'une traite et inspira profondément. Invitant sue à se rapprocher de son bureau.

- Puis je donc vous invitez à vous rhabiller... pour vous décider ?

Il fit le tour de son bureau et sortit un clé de sa poche, ouvrant un compartiment renforcé pour en sortir une série de plan plus propre. De par la qualité du papier utilisé et le travail qui s'essayait plus minutieux.
Il ne devrait pas les lui montrer sans sa parole, sans une certitude de sa bonne volonté... mais cette gamine l'avait froissé, et il voulait lui montrer l’œuvre de sa vie. Ses machines de guerre, l'étalage ultime de sa puissance. Que Daud en soit au courant si il le souhait, il massacrerait cet insecte qui cherche à lui mettre des bâtons dans les roues.

La jeune mécanicienne eut donc accès a trois plans détaillés de trois immenses machines de guerre rappelant des araignées par leur aspect. Des tonnes de métal, de rouage et de charbon qui grinçaient lentement dans les immensités du désert. Faisant frémir le sol et le cœur de ses ennemis. Ses Techno-Forteresses, aussi bourré de défaut soit elle, avait de quoi impressionner...

4
Le coin du chalant / Re : Propagande Impériale.
« le: dimanche 16 novembre 2014, 02:54:04 »
Excellente initiative !
Excellente !


5
Les contrées du Chaos / Re : Sans glaçon je vous prie ! [Pv : Sibéria]
« le: lundi 29 septembre 2014, 04:17:53 »
Machinalement, il sorti un seconde verre de son tiroir à scotch. Ainsi que la bouteille ; un flacon magnifique rehausser d'un large bouche de verre. Visiblement il devait avoir sacré réputation, car personne ne semblait oser refuser de partager son scotch.
Le bruit du bouchon qui s'extirpait était un régal pour les oreilles, et le bruit humide du verre qui se rempli aussi. Mais il n'en déposa qu'une larme, conscient que ce genre breuvage n'était pas pour plaire à tout le monde. Mais il ne trinquerait pas seul...

- Abajai ? Et bien vous me pardonnez auprès de lui car son nom me m'évoque rien... je tâcherais de m'en souvenir.

Il avança vers elle, observant d'avantage son corps ! Une soldate en effet, un regard froid et autoritaire. Il l'aimait bien au première abord.
Sa main ganté tandis le verre de scotch, et lorsque celle ci le prit, il cogna doucement son verre contre le siens.
Tournant ensuite les talons pour aller s'asseoir.

- J'insiste, asseyez vous !

Il était moins aimable, presque autoritaire dans son invitation. Son regard c'était crispé, accentuant encore plus le côté impératif de sa requête.
Il n'était pas Haut Maréchal pour rien. Et même si on lui connaissait un sens aiguë du protocole, il aimait aussi pouvoir discuter dans un climat de confiance et de décontraction. Ou se donner l'illusion d'être dans un climat de confiance et de décontraction. En effet, son grade, sa demeure, son armada, son âge, avait tôt fait d’impressionner le premier clampin venu. Et encore plus ceux qui le connaissait.
Un loyaliste sauvage et farouche. Animal politique par nécessité et non par ambitieux, cherchant toujours à œuvrer dans les traces de l'empereur et dans sa politique impériale. Des hommes comme Senodellio l'avait bien compris, et semblaient miser sur lui pour défendre l'intérêt de l'empire, et donc leur intérêt lors de réunion tactique, diplomatique ou de finance militaire. Rapidement il avait jouit d'un poids conséquent sur la scène politique, englobant à lui seul lune grosse partie des marcheurs avec qui il avait sympathisé et liguer contre certain élément perturbateur au sein de la cours impérial.

Les motivations des gens qui venaient le voir étaient donc toujours longuement considérées, analysées et calculées. Chacune de ses actions se devaient d'être étudier, afin qu'elle ne puisse se retourner contre lui. Et quelques fois, il devait devenir discret, comme une ombre comploteuse mais toujours pour le bien de l'empereur.

- A présent que nous sommes installés et que les présentations sont faites, dites moi Serberia, fille d'Abajai. Que me vaut l'honneur de votre visite ?

Il leva son air avec un léger sourire avant de boire une grosse lampé de son scotch. Il ne put s'empêcher de prolonger son sourire, tant ce qu'il avait dans la bouche lui paraissait bon.

6
Les contrées du Chaos / Sans glaçon je vous prie ! [Pv : Sibéria]
« le: jeudi 25 septembre 2014, 00:16:58 »

Des tambours et des trompettes rythmées par le pas militaire des soldats du nouveau dix-neuvième bataillon de fantassin de ligne de la seconde armée.
Qu'ils étaient fier, qu'ils étaient discipliné ! Marchand d'un seul pas sur les rues pavées du bas de la ville... leur uniforme était impeccable, ils avaient été rangé par taille pour rendre les colonnes plus homogène visuellement. Leur armes lustré à l'extrême étincelaient sous le soleil de cette belle après midi. Et les pointes de leur casque trônaient sur leur puissante allure...

A la tête de ce nouveau bataillon, le maréchal Senodellio. Un homme efficace, réputé pour sa patience et sa maîtrise des choses. Il avait été jusque là en charge du septième bataillon de la seconde armée, mais de grave souci financier et plusieurs affaire interne sur des souches rebelles au sein du bataillon, poussèrent Senodellio et sa famille au bord du gouffre financier. Il tomba en disgrâce et fut mit dans le lot des rebelles, accusé à tord d'être un jacobite. Rien ne le laissait croire mes les rumeurs fomenté par des gens peu scrupuleux et heureux de voir une tête de la seconde armée tomber, firent de gros dégât.
Le maréchal était assez proche de GardRok. Aussi, quand il alla le voir pour lui demander son aide, celui-ci n'hésite pas. Payant la quasi totalité de sa dette, du matériel et les autres frais nécessaires à la création de ce nouveau corps d'armée qui trouva vite échos au sein de l'état major. Il plaida farouchement sa cause et avait prit l'initiative de faire défilé ce corps armée, comme pour redoré le blason de Senodellio !
Le haut maréchal savait ce qu'il faisait... ne grossissant pas directement les rangs de son armada mais renforçant ses alliés, s'assurant ainsi un poids militaire et politique au sein des puissants de la cours de l'empereur. Par ailleurs, son éthique lui interdisait de laisser un camarade loyaliste ainsi roulé dans la boue et sa propre image de partisan fort et défenseur de l'empire en était auréolé.

Malgré tout cela, il avait été jugé préférable que GardRok ne participe pas à cette parade qu'il avait organisé. En effet, les mauvaises langues allaient bon train et il serait trop facile de les laisser se dire que le seigneur araignée se payait une armée de réserve, alors que son intention première n'étais pas exactement cela.
C'était donc depuis le balcon de sa demeure, qu'il écoutait la fanfare. Assit sur une chaise en fer forgé avec un verre de scotch en mains. Cette odeur, cette excitation... l'armée, en plus de sa probante efficacité  à étendre un empire, avait aussi comme merveilleux rôle d'unir le peuple. Quoi de mieux qu'une armée fier et forte pour fortifier la fois d'un peuple en son empire. Comme si celui-ci ne se résumait qu'à cela au final... Sa puissance militaire.

Son intérieur, beau mais sans luxe... avait un coté assez froid, assez lugubre. Gigantesque battisse construite au milieu des bas quartiers de la ville. Ce qui frappait, c'était la noblesse du matériaux, pas toujours en accord avec la mentalité vaporéenne. Certes il y avait beaucoup de travail métallurgique. Les rampes d'escalier en fer forgé étaient asses belle, mais l'essentiel de la maison était fait de colonne de pierre. Le sol était un damier de marbre blanc de carrare et de granit noir. Tranchant avec la luminosité intense apporté par de nombreuses fenêtres et vitraux.
C'est dans cet environnement surprenant, et assez mélancolique somme toute que le garde mena Siberia jusqu'à la chambre du haut maréchal GardRok... chambre qui faisait office de bureau, et de salon pour boire un verre avec d'éventuel invité. Et l'homme était du genre ouvert, ouvrant sa porte sans résistance à n'importe qui, acceptant les gens de la plèbe ou les gens de plus haut rang. Il était très accessible, si bien que les gens qui demandait à le voir et avançait une raison un temps soit peu intéressante était directement mené jusqu'au Maréchal sans passer par la case "autorisation".
Arrivé devant une énorme double porte, le garde frappa fortement celle-ci.

- Une charmante jeune femme demande à s’entretenir avec vous Maréchal !

- Faites la rentrer...

La porte s'ouvrit, laissant place à une énorme salle au plafond très haut... un énorme bureau devant un lit à baldaquin assez triste, et un salon devant une cheminé en marbre travaillé.
Le Haut Maréchal c'était levé, il se tenait droit comme un piquet. Son uniforme semblait impeccable et il avait ne main dans dos, l'autre continuant de tenir son verre de scotch sans glaçon.

- Asseyez vous je vous prie ! Présentez vous, car vous savez qui je suis contrairement à moi...

Il marcha d'un pas tranquille vers son bureau, ne manquant pas de dévisagé et d'analyser la jeune femme... Sa posture, ses vêtements, son apparence de façon plus général.

- Vous prenez quelques choses ? Un excellent scotch 12 ans d'âge... venu de très loin. Par contre je vous interdis de le salir de glaçon...

7
Les contrées du Chaos / Messe basse Vaporéenne [Pv : Miss De Cuprum]
« le: dimanche 07 septembre 2014, 17:01:21 »
Une botte de cuir se posa à terre, grinçant sous la poids de son propriétaire contre des pavés glissants. La seconde botte vient se poser juste à côté, terminant de faire sortir d'une diligence noir, une longue silhouette également vêtu de noir.
Un manteau militaire impeccable, nettoyé mais usé. De longue botte qui ont dû beaucoup servir et surmontant le tout, un masque à gaz et un casque. Casque en métal contre lequel de larges gouttes de pluie venaient faire teinter une douce mélodie.
La respiration de cet individu était lourde, et un nuage de vapeur émanait du filtre de son masque...
Un passant mal informée n'aurait vu qu'un officier militaire parmi tant d'autre. Mais ceux qui côtoyaient un temps sois peu les hautes sphères auraient reconnu immédiatement GardRok.

Haut Maréchal GardRok commandant du troisième bataillon de la seconde armée ! Un titre pompant, pour un personnage froid et autoritaire. Une caricature parfaite du meneur d'homme impitoyable et loyal à sa patrie. Et le tout parfaitement huilé, ambitieux et toujours en recherche d'un moyen de renforcer son armada et donc l'empire. C'est presque le genre de fanatique à dormir avec un photo de l'Empereur dans sa chambre, histoire de se noyer corps et âme dans son devoir.
Voilà pourquoi il aimait se rendre personnellement à la rencontre de petit prodige, et aujourd'hui ne faisait pas acception, malgré la pluie puissante qui s'abattait sur lui.
Il fallait tout de même faire preuve de précaution, car comme chaque empire, son lot de judas traînait leur espion un peu partout. Et éliminer de la scène publique un fervent partisan était monnaie courante pour ceux qui cherchait à escalader l'échelle sociale dans la cours de l'Empereur.
Et vu son état de rampant, le moindre scandale publique pourrait avoir de plus lourde conséquence, réduisant sa liberté d'action, ses subsides, ou peut être pire encore...

Il marcha donc rapidement mais sûrement, laissant la diligence s’éloigner. Celle ci n'avait ni blason, ni signe distinctif pour la reconnaître et le coché était en civil.
Sa main ganté frappa lourdement à la porte, mais celle-ci se déroba immédiatement, grinçant bruyamment alors qu'elle s'ouvrait. Il pénétra donc sans gène dans la boutique vide de monde... Il ouvrit son manteau et secoua ses manches, tachant le plancher du sol de grosse goutte. Son plastron cabosser mais astiqué paru au grand jour, ôtant tout doute quand à l'identité du haut maréchal.
Celui-ci contempla les lieux avec intérêt, mais il chercha en priorité la raison pour laquelle la porte était ouverte, et il eut rapidement une réponse. Derrière le comptoir, une porte entre ouverte avec de la lumière qui s'en échappait. Une véritable aubaine pensa-t-il ! On lui avait dit qu'elle était souvent tard le soir dans sa boutique, et il avait préféré passé d'abord ici avant d'aller chez elle, espérant la trouver seule pour que leur entretient soit le plus discret possible. Et visiblement, c'était réussi.

Il marcha normalement, ne cherchant pas à se faire discret. Annonçant son arrivé.

- Mademoiselle De Cuprum !? Mademoiselle... votre porte était ouverte. Je me suis donc permis de rentré, pardonnez moi mais...

Il venait d'ouvrir la porte, pour constater avec amusement que la petite ingénieuse rouquine c'était endormi sur son établie, tête couché sur quelques choses de probablement très peu confortable.
Il s'approcha donc sans une once de douceur et la secoua légèrement, se voulant... tendre ? Un peu comme si un ours cherchait à attraper un papillon.

- Mademoiselle... Il n'est pas prudent de s'endormir la porte ouverte ! Même dans d'aussi beau quartier vous savez... Mademoiselle ?

8
Prélude / Re : Pour l'Empire de Vapeur! [Valimuté]
« le: vendredi 05 septembre 2014, 13:17:51 »
Le maréchal s'inclina immédiatement, posant un genoux au sol et sa main sur son torse.

- Louez soit votre grandeur mon empereur ! Ma vie pour vous servir...

(un micro flood dont je m'excuse, mais les vaporéens poutrent tout en ce moment !)

9
Prélude / Re : Pour l'empire de vapeur!
« le: jeudi 04 septembre 2014, 16:47:22 »
Saloperie de voltigeur...

Bienvenu lieutenant !
Heureux de constater que notre service de propagande ne m'aura pas extorqué de l'argent pour rien.

Puissiez vous servir l'empire et le défendre au péril de votre vie.

Longue vie à l'Empereur.

10
Le coin du chalant / Propagande Impériale.
« le: jeudi 04 septembre 2014, 12:37:34 »
Rejoignez l'armée Vaporéenne.
Musique Impérial

Première armée impériale


Envie de liberté ? De voler avec les oiseaux...
La première armée est celle des voltigeurs, unité d'élite entraîné à piloter des engins aussi incroyable que terrifiant. Leur tâche n'est pas des moindres ; assurer la suprématie aérienne des vaporéens et défendre la merveilleuse cité volante Mecanicae Elyseum. Symbole fort de l'empire de Vapeur.

Seconde armée impériale


Des ambitions moins noble, plus combative ? Défendez la nation avec les marcheurs et assuré la stabilité du royaume à la tête de tank blindé ou d'appareil surprenant.
Surveillez les mines et mourrez pour l'Empire.
________________________________________________________________

* Information sur l'empire Vaporéen

Longue vie à l'empereur !

________________________________________________________________

11
Prélude / Re : Jeune Ingénieure vaporeenne
« le: jeudi 04 septembre 2014, 01:26:53 »
Il est plus qu'appréciable de voir une nouvelle recrue aussi prometteuse !
Si vous avez besoin de financement afin de développer vos... ambitions, je me ferais un plaisir de vous aider.

Pour l'Empereur ! Longue vie à l'Empereur... et l'empire vaporéen !

12
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 01 juin 2014, 13:02:32 »
13h05

Pas moi ! :)

13
Pose le genou au sol, une main sur son poitrail.

- Ma vie pour vous servir, mon Excellence !

14
Une prestation presque sans fausse note ! Elle avait l’esprit d’une joueuse d’échec dans un déguisement de mendiante drôlement attirante, un cocktail détonnant qui alerta la paranoïa pas si excessive du Maréchal. Aucun cadeau, aucune faveur ou intention gratuite entre officier. Chacun avait ses particularités, ses règles du jeu, ses armes… il fallait apprendre à la remarquer, les déjouer, les contourner, ou les utiliser !
Elle avait imposé les siennes, en remettant sa petite parade de mâle impressionnant à sa place. Cela aurait marché avec de la bleusaille, un nobliau mal assuré ou une petite femme du peuple intimidé. Mais pas avec elle, elle maîtrisait trop bien ses atouts au point de faire penser ce qu’elle voulait qu’on penser d’elle. Orion s’amusa même à imaginer qu’elle se jouait également de Daud, l’ayant réellement approché par son biais. Mais il n’en voyait pas encore l’intérêt, ça devait donc être un piège.

Elle refusa avec tact l’alcool, mais en bu un petit peu ! Histoire de dire « Oui mais non, pas comme ça… » Admirable selon lui, une femme claire avec ses pieds loin dans ses bottes. Elle lui rappelait sa cousine, avec plus de subtilité, plus de féminité. Féline, là où sa cousine était louve…
Un loup s’attrapait pas l’encolure, se débattait le temps d’être plaquer sur le dos puis se soumettait. Mais le chat était tenace, frappant plus fort que lui… visant les points sensibles, rusant et se vengeant. Un animal plus attachant en apparence mais haut combien plus dangereux. Il allait donc traité avec une demoiselle Sue plutôt féline.

Daud était réellement un enfant de putain… et son goût en matière de femme n’était plus à prouver. Aussi, le maréchal sourit sincèrement quand elle déplora l’intelligence de l’Amiral. Lucide ou manipulatrice le petit chaton ? Il ne releva pas, la laissant déployé son arsenal, qu’elle mette ses pions en place, afin de lui montrer ce qu’elle valait et ce que elle et Daud voulait.
Et elle eut la sincérité qu’il attendait d’elle ! Il en fut satisfait… sa satisfaction se changea en curiosité. Une requête personnelle ? Affirmant un peu plus la théorie de la manipulation de Daud par Sue pour l’atteindre.
Son esprit termina une multitude d’hypothèse quant à la demande qu’elle lui ferait… il ne put s’empêcher de sourire intérieurement. Grand fut son étonnement lorsqu’il la vit se lever ! Avec lenteur, pas comme le geste préparer d’un assassin, ou en colère d’une sanguine. Elle faisait le chat, minaudant de sa démarche chaloupé. Contournant la petite table basse pour venir s’agenouiller devant lui ! Un afflux de sang traversa son cœur qui le propulsa dans son membre…  l’image provoqué par cette gestuelle était purement perverse. Son esprit de mâle avide et gourmand. Mais il n’en fut rien, ce fut plus subtil, lourd de sens et haut combien énervant. Et ce pour plusieurs raison…
Premièrement, servir la seconde armée n’a rien d’horrible… au contraire, quel plus grand honneur y avait-il ? Même les postes frontières ou les garnisons de mine devraient remercier son excellence de l’immense honneur qu’il leur fait. Il ne put retenir un froncement de sourcil… à sa colère, un sévère et profond reproche et une incompréhension. Trop d’élément et l’esprit du maréchal, bien qu’habitué se maudissait de devoir jouer à cela avec la noblesse et la hiérarchie militaire Vaporéen.

Un enfant de putain ? Non… une vieille pute crevée plutôt… ce Daud n’avait décidément pas d’honneur. S’il avait en effet conditionné cette petite pour n’être qu’un cadeau empoisonné, lui faisant miroiter de l’aide pour son frère, elle était tombée dans la gueule du loup. Il lui était si simple de faire fusiller un petit fantassin de pacotille… de le faire disparaître à tout jamais ou d’en faire un mineur en le relevant de ses fonctions pour trahison. Les prétextes auraient été nombreux… 
Mais l’officier, comme pour s’adoucir, s’amusa à nouveau à imaginer qu’elle avait manipulé Daud tout comme elle venait d’essayer de le faire. Lui faisant miroiter de douce caresse et une attention particulière de ses lèvres sur une épée qu’il ne sortait pas pour combattre.
Voilà ses deux hypothèses, avec une petite préférence pour la seconde. Et le mensonge quant à l’histoire de son frère était exclu, il saurait rapidement déjouer le vrai du faux avec sa position…

Voilà une petite bien intéressante, et tout ceci lui fit presque oublier  la raison Officielle de sa venue… ses talents de mécanicienne et ses projets de renom, qui disait-on, avait intéressé l’empereur. Il rebondirait donc la dessus…  Ne s’embarquant dans rien, malgré l’instance de son pantalon qui lui rappelait qu’être officié, c’était vivre étriqué dans un pantalon avec peu d’ampleur.
Il ne prit donc pas le risque de se lever. Pas de gêne mais il ne fallait pas laisser la toile tissé par Sue frémir tout de suite… plus tard.

- Servir la seconde armée est un Honneur mademoiselle !

Le ton n’y était plus ! Bougre d’attardé, pensa le maréchal scrutant malgré lui la croupe de Sue. Son autorité ne faisait de toute façon plus peur à personne… aussi changea-t-il subtilement de ton.

- Mais soyons honnête… travailler comme garde des mines est en effet peu enviable. Aussi, je me renseignerais quand à ce Stuart Fltiz. Cela ne posera aucun souci… En échange de cela,  je vous demanderais également de jeter un œil pour moi sur un projet.
Si vos talents sont à moitié aussi vrais que ce que j’ai entendu, vous conviendrez parfaitement… Et votre manque de poids dans les différents enjeux politiques m’aideront assurément.


Première hameçon lancé… il inspira profondément.

- Comprenez... mon amour pour les choses bien faites dérange ! Et j'aimerais que cette affaire reste entre nous...

Il se redressa, c’était le moment, la tension avait nettement baissé et le verre de scotch était vide.
 
- Asseyez-vous je vous en prie, vous avez faim peut être ? Je n’ai pas encore mangé… ?

Il se dirigea vers son bureau pour s’emparer de la bouteille de scotch et se resservir un verre, observant Sue de l’autre côté de la pièce.

- Vous ne devez probablement pas connaître les composantes techniques de mon bataillon... aussi serais je bref ! Des engins de guerre... trop couteux, trop long à construire et avec un besoin immense en ressource humaine et matérielle. Je dispose de trois prototype... chacun d'entre eux est une évolution logique du précédent. Réunissant leur force et gommant une partie de leur faiblesse.

il marqua une petite pause, sachant pertinemment qu'il jouait a un jeu dangereux... mais outre tout ce manège et ses intrigues politiques stupides, elle avait un réel talent. Cela était indéniable et elle lui serait utile, dans certaine limite.

J'aimerais que vous analysiez ses engins et que vous m'apportiez un avis ou même un projet concret. Vous serez rémunérée proportionnellement avec le travail que vous accomplirez ! Et ma promesse de m’arranger pour votre frère, sera le gage de votre bonne foi et de votre discrétion...

Deuxième hameçon.
Il allait vite… il la sentait bien. Il c’était déjà décidé avant même de la voir. Les différents éléments observer le laissait perplexe mais il disposait, pensa-t-il, d'un trop joli jeu dans sa main. Son frère ! Sa priorité allait être de lui mettre la main dessus à présent... car ce qu'il offrait à Sue était ni plus ni moins que la recette secrète de sa réussite militaire.

- Votre refus ne sera pas un affront... et je suis persuadé que nous trouverons un moyen ensemble de retrouver votre frère ! Je ne suis pas un monstre sans cœur...

Mensonge... ou à peine vrai. Il était juste, mais sans cœur... à cette phrase il amorça un sourire joueur, voir amusé. De lui même ou de Sue ? Difficile de le savoir.

- Mais si vous acceptez, je vous confierais les plans détaillées de mes prototypes. Vous aurez la possibilité de les visitez ou de les voir en fonction selon votre guise... et bien sur, je vous serais extrêmement reconnaissant.

Il avait fini... relançant la blinde. Son jeu était solide, même si il était probablement moins à l'aise qu'elle avec le mot. Et son épée toujours à la ceinture ne l'aiderait en rien. Triste guerre que celle de l'influence...

15
Et de trois… une vive chaleur s’empara du fond de sa gorge et resserra son cœur de la plus agréable des façons. Ce scotch était une merveille en bouche. Un vieillissement un fut de chêne, donnant un gout aromatisé et fumé à l’expérience gustative. Voilà bien l’une des seules choses pour lesquelles le bois surpassait le métal. Loué sois ces barbares primitifs encore à l’âge de pierre qui construisaient de bois et vivaient de récolte.
La fortune qu’il dépensait dans l’importation de ce breuvage était bien le seul trou dans sa comptabilité entièrement dédié à l’armée. Ca et le plaisir de sa cousine, qui restait malgré tout une femme. Discrète certes, mais bien dans de belle robe, avec un uniforme régulièrement remplacé pour plus d’apparat. Une futilité à laquelle le maréchal se pliait de bon cœur. Une façon à lui d’exprimer son affection et de la garder prêt de lui.

Le dossier de sa chaise se plia légèrement sous le poids de son dos. Il soupira et se massa les tempes, réfléchissant sans cesse à cette problématique minière. Et cette mécanicienne qui n’arrivait pas, non pour lui déplaire mais sa curiosité se piquait d’attendre.
Il frappa donc son verre contre un espace encore vide de son bureau, comme pour chasser ce qui l’entravait dans le développement de ses réflexions. Sa main gantée regroupa l’ensemble des feuilles qu’il entreprit de classer. Dossiers de recrutement d’un côté, factures entrantes et sortantes, notes de crédit et comptabilité analytique de l’autre… ainsi il avait de l’espace pour placer le plan de la mine. Elion V, situé loin à l’Ouest, proche de la frontière de l’empire. L’éloignement n’était pas là pour simplifier la tâche, mais le maréchal avait sa petite idée sur la question. Aussi, il proposerait rapidement un plan d’action au commandeur. Il avait déjà pris contact avec l’officier en présence des lieux, espérant appuyer sa proposition d’une requête officielle d’Elion V. Les choses étaient en bonne voie, les membres de la deuxième armée, à l’inverse des Voltigeurs, avait développé un sens de la camaraderie presque obligatoire pour ne pas se faire bouffer. Enfin jusqu’à un certain stade.

La musique ce coupa… Orion l’attrapa machinalement avant de la remonter dans un « crik, crik » caractéristique. Plein de petits rouages dorés qui s’emboîtaient, se poussaient et glissaient l’un dans l’autre. Il la reposa afin d’écouter encore ce petit air. S’en abreuvant plus qu’il ne fallait, s’en enivrant, s’en imprégnant. Cela le détendait voyez-vous !

On frappa à la porte. Le poing était ferme, régulier et assuré. Il ne pouvait s’agir que de sa cousine ou d’un garde… enfin d’un militaire ! Chose qu’il préférait, assurément.
La nouvelle domestique était une cruche timide à la plastique agréable, histoire de déconcentrer certain gardes qui la faisaient disparait l’espace d’un instant. Le temps de parler chiffon, ou de secouer la vaisselle des meubles de la cuisine. Et cela affectait directement son travail, elle arrivait en retard, avec la moitié de ce qu’on lui avait demandé… Ses petits sourires gêner et c’est "Excuser moi mon seigneur" n’y changeait rien. Elle l’agaçait ! Il allait la revendre et changer probablement. Mais ce n’était qu’un détail dans la longue liste de ses affaires courantes.
Orion se redressa donc de sa chaise en soupirant, il rangea la bouteille de scotch et marcha calmement vers la porte.
Il l’ouvrit et tomba nez à nez avec une furie mal agencée, l’air espiègle ou malicieux, dénotant intégralement avec le reste de la demeure et de ses habitants.
Derrière elle, un garde ne sachant visiblement pas quoi faire… et on pouvait deviner la gêne et l’angoisse marqué sur son visage derrière son masque. Il tenta de l’attraper mais elle s’extirpa, aussi et surtout à cause du regard assassin que le maréchal lui laissant. L’air de demander ce que c’était que ce bordel. Encore une fois, on pouvait deviner le regard du garde se décomposé sous son masque qu’il était heureux de ne pas avoir ôté de la journée.
La jeune femme elle, ne se laissa pas démonter, elle lui sourit et esquissa une révérence bien comme y faut. Le maréchal la jugea un instant, analysant rapidement la découpe de sa silhouette, les différents détails de son apparence et sa gestuelle. Une femme petite mais vigoureuse, avec une maîtrise des bonnes manières inadéquate à sa tenue. Il repensait encore aux millions de moulinet que sa connasse de domestique faisait avec sa main pour s’incliner… Elle était donc intéressante !

Il attrapa le morceau de papier qu’il glissa en poche sans le lire. Un petit signe de la tête fit comprendre au garde qu’il fallait les laisser à présent. Et même pas un mot pour lui affirmer que ce n’était rien ou pour le blâmer. Le pauvre bougre allait rester avec ça dans la tête, à attendre sa sanction comme une épée de Damoclès. Le garde prit quand même la peine de le saluer bruyamment, resserrant ses bottes et frappant son casque du flanc de sa main.

- Très bien Haut Maréchal GardRok !

Il s’en alla d’un pas décidé pour retourner à son poste.

Il était seul à présent. Elle le regarda dans les yeux et lui tendit une main décidé. Main qu’il serra vigoureusement avant de faire un pas sur en arrière et de pivoter son corps.

- Entrez !

Un ordre, qui claquait sèchement dans sa bouche ! Il ne releva pas non plus la remarque sur ses gouts en matière de musique. En réalité cela le gênait comme situation… lui qui ne se dévoilait même pas sa sensibilité, ou alors en de si rare occasion. Et voilà que la mécanicienne envoyé par Daud le savait… et donc Daud le saurait… et donc les voltigeurs. Il ferma les yeux et inspira profondément. Cela n’était rien, libre à qui veut d’écouter de la musique en boîte. Pensa-t-il simplement, sans réussir à se convaincre pourtant. Il tuera avec plus de férocité ses prochains adversaires.

Une fois que la jeune femme fut rentré et arrivé au milieu de la pièce, il claqua la porte et se dirigea de sa démarche la moins rassurante, cherchant à ré-établir quelque peu le rapport de force.
C’est les mains dans le dos qu’il passa à côté de Sue pour arriver à son bureau.
Arrivé au niveau de celui-ci, il claqua la petite boite à musique avec deux doigts et concentra son regard sur la jeune femme.

La pièce était assez grande, devant la porte, une cheminée avec quelque siège et une petite table pour boire accueillir les invités. Une sorte de petit salon qui ne payait pas de mine ! Le bureau et son lit était de l’autre côté de la pièce, coupé en deux par une immense baie vitré qui donnait sur un petit balcon.

- Enchanté mademoiselle Stuart ! L’amiral Daud vous a chaudement recommandé… aussi espérons que son amour des femmes n’a pas altérer son jugement…

Il ressorti une bouteille de scotch, plus légère en alcool que la précédente.

- Un verre de Scotch !?

Une fausse question, car il remplit deux verres rapidement avant de se diriger vers Sue qui était toujours au milieu de la pièce. Arrivé à sa haute il le lui tendit, le collant presque dans sa main, puis du bout du doigt, pointa le salon.

- Nous serons plus à l’aise pour discuter !

Tous deux allèrent vers le petit salon devant la cheminée éteinte. Il proposa le plus confortable des sièges à Sue et attendit qu’elle s’asseye pour en faire de même.

- Comme vous le savez, je suis le Haut Maréchal GardRok. Commandant en chef du troisième bataillon de la seconde armée…

Il insista sur son grade et son affectation à la seconde armée. Les rampants… les marcheurs… l’infanterie de seconde zone. Il afficha un très nuancé sourire, restant toujours autoritaire dans sa gestuelle, ses mots et son visage.

- Vous comprenez… il n’y a nul voltigeur en ces lieux… aussi, parlons franchement ! Qu’espérez vous obtenir d’un général d’infanterie ? L’amiral Daud m’avait parlé d’une mécanicienne aux doigts d’or… mais je doute que je puisse vous offrir quelque chose qu’il ne possède ! Ou serait-ce un réel gage de sa sympathie à mon égard ?

Il avala une grande lampé de son scotch, attendant la réponse de la mécanicienne.

Pages: [1] 2