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Messages - Ikkanzaka Yû

Pages: [1]
1
Les alentours de la ville / Re : Well, that escalated quickly [Ikkanzaka Yû]
« le: mercredi 20 novembre 2013, 10:38:20 »
- T'excite pas comme ça, tu vois bien qu'on est en panne, non ?
- C'est l'intellectuelle qui parle, c'est ça ?


Elle peut bien lâcher sa vieille gueule narquoise face à Ikkanzaka autant qu'elle veut : ce n'est pas ça qui marchera. Habitué aux brimades et autres insultes imagées de la plupart de ses camarades de lycée, leurs faces à la con constituent également son quotidien. La seule différence aujourd'hui, c'est que le binoclard se retrouve coincé dans un si petit endroit avec la comtesse de la gueule en biais sans pouvoir s'échapper. Même le matériel le lâche, putain ! Le blondinet presse les boutons comme en espérant que ça suffira avant de se résigner et de se foutre dans un coin. Inutile d'insister, d'autant que son énervement et sa -légère- panique de l'enfermement donnerait une prise à la pilule d'Extazy montée sur vagin. Hors de question de lui laisser une arme de plus.
Mais il a le malheur de parler pour lui et FORCEMENT, la pétasse arc-en-ciel se sent obligée de rebondir là-dessus.

- C'est vrai, les gens comme toi ont toujours des trucs urgents à faire, hein ?

Yû renifle vite fait, ses doigts ayant tôt fait de remonter ses lunettes sur l'arête de son nez avant que son regard ne se pose sur l'ingénue (ha ha, mon cul) qui partage ce petit malheur en forme de cage d'ascenceur. D'accord, elle est plutôt baisable. Mais il faut la remettre un peu à sa place avant qu'elle ne se prenne pour Miss Monde 2018.

- J'allais m'enfiler une pétasse de bas-étage, tu m'étonne que je suis pressé. C'est pratique que je la retrouve dans l'ascenseur, quand même.

Il esquisse un petit sourire satisfait et victorieux. Bah, elle ne répondra sûrement rien après ça. Tout ce qu'il lui restait à espérer, c'est que la fille n'ai pas envie de lui coller une tartine. Ça fait toujours mal, une gifle.

2
Les alentours de la ville / Re : Well, that escalated quickly [Ikkanzaka Yû]
« le: mardi 12 novembre 2013, 14:09:59 »
Yû, comme souvent, n'était pas d'humeur badine. En ce début de week-end ensoleillé, le blondinet avait pas mal de choses à faire et ne comptait pas profiter de la beauté du temps pour se faire bronzer les miches (chose dont il aurait eu bien besoin, avec sa peau couleur merde de laitier) mais avait décidé de s'occuper de quelques affaires. En effet depuis quelques temps, Ikkanzaka avait rencontré un type plutôt doué en informatique et qui avait en tête de lancer un site de cul quelconque dont il ferait payer l'accès. Seulement voilà, le petit génie de la programmation n'était pas assez malin pour monter sa barque tout seul et il s'était décider à penser que Yû et son esprit pragmatique sauraient constituer la partie administrative et financière de son affaire. Pour Ikkanzaka, c'était un moyen comme un autre de gagner de l'argent -il faisait payer ses services à l'informaticien, carrément- comme de récupérer un peu de porno gratuit sur son disque dur.

Il s'était donc rendu à l'immeuble de son pseudo associé avec sa dégaine de "mec trop sérieux pour toi, biatch", soit sa chemisette noire sous son costume d'un gris élégant. Yû aimait à s'habiller comme l'un de ces hommes d'affaire qu'il jalousait en secret et force était de constater que finalement, ça ne lui allait pas trop mal. Réhaussant ses lunettes sur l'arête de son nez et laissant son MP3 balancer une chanson un peu musclée, Ikkanzaka filait vers l'immeuble dans lequel il avait rendez-vous et en arpenta le hall d'un pas assuré pour se diriger vers l'ascenceur qui avait la mauvaise idée de se refermer alors qu'il n'en était à deux pas. Accélérant, il bénéficia de la gentillesse de la personne qui se trouvait déjà à l'intérieur et qui en avait bloqué les portes à son attention.

- Merci, marmonna t'il vaguement alors que les portes se refermaient sur lui.

Il appuya sur le bouton correspondant à son étage et se cala dos face à la jeune femme après l'avoir regardée de haut bas en haussant un sourcil dédaigneux. Encore une de ces connasses survitaminées qui ouvraient plus facilement les cuisses que leurs livres de cours, se dit il alors que son avis sur elle se peignit sur ses traits l'espace d'un instant. Ikkanzaka décida de l'oublier pour consulter son portable alors que la cabine s'élançait dans les étages... Pour s'arrêter brutalement en manquant de le faire tomber. Les lumières clignotèrent et Yû écrasa un juron avant de s'en prendre au tableau de bord, appuyant fébrilement sur les boutons du cadran qui ne répondait plus.

- Merde, merde et merde.

Et bien sûr, le bouton d'alarme ne fonctionnait pas plus que les autres ! Le blondinet soupira d'agacement avant de se caler dans un coin de la petite cabine.

- Ça ne sera sûrement pas long, dit il plus pour lui-même que pour sa compagne d'infortune dont il semblait totalement se désintéresser.

3
Quand Ikkanzaka parvenait à ouvrir les yeux, c'était pour voir une double vision d'horreur. Non seulement le sol filait à une allure vertigineuse sous les sabots du cheval, mais en plus l'herbe verte finissait carbonisée par le souffle du dragon qui ne les lâchait pas. Pensez bien, trois proies pour le prix d'une ! Le saurien volant  n'allait certainement pas passer à côté d'une pareille occasion, même si le fait que l'équipage parvienne toujours à lui échapper ne lui plaisait nullement. Le dragon connaissait très bien la région et avait donc décidé de mettre à profit son avantage du terrain et sa capacité à voler. Dirigeant le faisceau meurtrier de façon à générer un couloir enflammé qui pousserait le canasson à courir dans la direction vers laquelle il le désirait, le dragon plannifiait la chute dans le précipice et donc pour lui le ravitaillement en plein vol.

L'assaillant prit de la hauteur et un peu plus d'allure pour finir de fondre sur le cheval et ses cavalier, barrant la route brutalement dans un jet de flammes. L'elfe réagit heureusement à temps et dévia sa monture une nouvelle fois, évitant le mur crépitant qui s'était érigé dans un seul souffle de la bête. Lassé de ce jeu, le prédateur abandonna tactiques longuettes et peu fructueuse pour livrer un assaut qu'il aurait dût calculer dès le départ. Ses puissantes et meurtrières pattes lancées en avant, le massif saurien tenta d'attraper Melendil. Mais encore une fois, le bel elfe fut rapide ! Sans peur et avec une superbe présence d'esprit, il sauta de la selle de son cheval tout en entraînant l'inconnu avec lui. L'improbable duo se retrouva propulsé à terre à enchaîner roulades et tonneaux avant que le sol ne se dérobe sous eux. Le précipice ouvrait sa gueule béante quand Yû, lui, fermait les yeux.

Il ouvrit les paupières après avoir senti comme une secousse au niveau des fesses. Pas franchement le genre d'impact auquel la chute d'une bonne centaine de mètres était en mesure de lui faire redouter, à vrai dire. Ceci étant, la situation n'était pas brillante, jugez plutôt : le cul à l'air et le corps dans le vide, le blondinet aux yeux rougis par les pleurs et aux sillons de morve sur le visage se retrouvait à dépendre de l'endurance d'un inconnu et de sa capacité à tenir une racine. Une situation digne d'un cartoon, qui n'amusait nullement Ikkanzaka. Plutôt que de hurler, pour une fois, le japonais se contenta de se mettre à trembler comme une feuille. Un vrai vibreur à taille humaine !

- Cesse de bouger, petit, tu pèses ton poids.
- Je bou-bou-bou-bou-bouge pô, je tr-tr-tr-tr-tr-tremble, c-c-c-c-c-connard !


La reconnaissance ? Envers un mec qui l'avait balancé dans le vie ? Même au seuil de la mort, Yû était trop sévère et associal pour en faire preuve. Dans son esprit, c'était forcément de la faute de Melendil, tout ce qu'il lui était arrivé. Ikkanzaka avait besoin d'un coupable pour ses malheurs et en l'occurence, Melendil était le seul être vivant du coin.
C'était du moins ce qu'il pensait avant que le dragon ne rugisse à nouveau, figeant sur place le blondin qui ferma à nouveau les yeux. Il ne vit pas la bête les dépasser en descendant, pas plus qu'il ne vit la cavalière qui le montait alors que le saurien restait en vol stationnaire sous eux.

- Ne hurle pas, petit, dit alors l'homme avant de relâcher le japonais.
- GnheiiIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN ??

Et Ikkanzaka de chuter, articulant un "fils de puuuuuuuuuuute !" qui se perdit dans le vacarme du vent. BLAM ! Après avoir avalé quelques mètres, voilà que le jeune homme se retrouvait à un nouveau palier aérien. Et pas n'importe lequel, non ! Sur le dos du dragon qui avait voulu faire de lui une brochette Teriyaki sans le fromage mais à la bonne cuisson.
Il sentit les mains se poser sur ses épaules, comme il perçut la voix à laquelle il faisait face. Trop chamboulé pour reconnaître une intonation qui lui était tout sauf étrangère, Yû fit la seule chose qui lui sembla logique. Il fondit sur Alice pour la prendre dans ses bras avec force, enfouissant sa tête dans son cou tout en pleurant avec violence. C'était un peu trop pour lui, tout ça.

- Me-er-er-er-er-er-erciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Mercimercimercimercimerci !

Les yeux embués de larme et la morve au nez, Ikkanzaka infligea quelques longues secondes de ce supplice à l'héritière Korvander sans trop lui laisser le choix quant à savoir si la reconnaissance ainsi exprimée lui plaisait ou pas. Finalement, remontant ses mains sur les propres épaules d'Alice, Yû s'écarta un peu d'elle et la fixa.
Pour blêmir en ouvrant la bouche plus grand -ou presque- qu'un four industriel. Ses yeux détaillèrent la blonde ainsi que sa tenue, ronds comme des billes. Si il la connaissait ? Bien sûr, qu'il la connaissait ! Alice Korvander, étudiante étrangère au lycée de Mishima, était son amour secret. La femme de sa vie, la cible de nombreux soupirs tendres et de masturbations effrénées. Et elle venait de le sauver de la mort à dos de dragon, rien que ça ! Pour Ikkanzaka, la mort (car il était toujours persuadé de l'être après s'être mangé un camion de plein fouet) prenait enfin un petit goût de Paradis.
Ou alors son coma le faisait délirer à pleins tubes dans un rêve remuant, mais il pardonnait tout à la morphine et aux doses médicamenteuses massives qui devaient parcourir son corps dans un autre monde.

- Woooooooooooh.... parvint t'il à articuler dans un souffle, avant de baisser son regard sur sa poitrine. C'est marrant, je t'imagine toujours avec de plus gros nichons, d'habitude...

Et Yû de joindre le geste à la parole, saisissant sans hésiter les fruits fermes de la belle blonde pour en éprouver la surface avec allégresse. L'érection emprisonnée dans son pantalon était douloureuse mais vivifiante, comme la pression que ses doigts imprimaient au buste délicat de la princesse.
Le retour à la réalité risquait d'être assez animé, tout de même.

4
Quand un dragon s'est décidé à vous donner la chasse, vous n'avez finalement que peu d'options qu'il est aisé de résumer en quelques points.

1°) Courir et espérer que ce sprint fasse de vous l'homme le plus rapide du monde, ce qui n'est pourtant pas une assurance de survie. Beaucoup de choses vont toutefois plus vite que l'homme le plus rapide du monde, comme les dragons.
2°) Vous dire que quitte à mourir, le faire en tenant tête à un dragon a quand même plus de gueule  que de le faire en fuyant comme un lâche.
3°) Espérer un Deus Ex du tonnerre de Dieu, comme l'apparition d'un super-héros/chevalier/combattant/Pouvoir de la mort/sulfateuse à phazer pile sur votre route, ce qui serait quand même un sacré coup de pouce.
4°) L'ennui du dragon à vous courser, parce que ce n'est pas très glorieux pour lui et que mine de rien ces petites bêtes ont leur fierté.

Ikkanzaka, qui courait à travers la campagne comme un dératé en pleurant toutes les larmes de son corps, n'était pas assez imaginatif pour compter sur le point 3 et bien trop lâche pour s'abandonner au 2. Lui aurait plutôt misé sur le 1 et le 4, argumentant pour commencer qu'il dépassait sa propre vitesse de pointe tandis que ses enjambées le propulsaient au mieux à l'avant de la gueule du dragon et qu'en plus, n'étant pas très épais, il ne comblerait pas son appétit. Seulement voilà, Yû avait une sorte de super-pouvoir : il savait agacer à peu près n'importe quoi et n'importe qui, même les dragons d'un autre monde. Mettez vous à la place du redoutable prédateur, une seconde. Ca vous plairait, à vous, de tomber sur une proie gesticulante et pleurnicharde qui ne séchait ses larmes que pour renifler la morve qui lui coulait sur le menton, avant de hurler une demande à l'aide ? Nan. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, le saurien jouait avec sa petite souris en lui rosissant les fesses de quelques flammèches qui vinrent à bout du tissu du pantalon de l'uniforme de lycéen d'Ikkanzaka. Le voilà donc qui courait cul nul les bras vers le ciel, la morve sur le bas du visage et les yeux rougis par les pleurs.
Sa gorge était douloureuse de ses beuglements bovins et ses poumons le brûlaient alors que ses jambes menaçaient de se dérober sous lui de plus en plus.

Autant dire que le côté épique de la scène ne prit corps qu'avec l'apparition du bel elfe dans la course. Un superbe chevalier lancé au triple galop qui sauva in-extremis du bûcher le pauvre hère qu'il grimpa avec aisance sur sa selle alors que son cheval devait se frotter aux flammes. Yû, s'accrocher ? Instinctivement et à la suite de l'ordre, il se colla à l'encolure du destrier tout en continuant à pleurer.

- APPELEZ LES NATIONS UNIES, LA GARDE NATIONALE, LES FLICS, CHUCK NORRIS MAIS DÉBARRASSEZ MOI DE CE MACHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN !

Pauvre Melendil. Coincé entre le mur de flammes qui léchait l'arrière-train de sa monture et un Ikkanzaka tout sauf utile, l'elfe devait composer avec des conditions extrêmes. L'allure de sa monture avait baissé sous le poids supplémentaire imposé par le sauvetage et il percevait derrière lui la colère du dragon, dont l'inspiration brutale témoignait de sa prochaine action : une lance de flammes qui rôtirait aisément l'équipage.
Tentant le tout pour le tout, le garde du corps de Korvander tira violemment sur les rênes du cheval, qui braqua à gauche pile au bon moment. Les flammes furieuses s'effondrèrent sur l'herbe grasse qu'elles carbonisèrent, n'emportant en tout et pour tout que quelques poils de la queue du cheval grâce à la vivacité d'esprit de Melendil. Toutefois, l'elfe doutait que la bête puisse accomplir un autre exploit de ce calibre, comme il savait qu'elle peinerait rapidement à maintenir cette belle allure.

A franchement parler, il ne savait pas trop comment il pourrait s'en tirer, à présent.

5
Les contrées du Chaos / Le voyage inattendu et autres complications [PV]
« le: lundi 04 novembre 2013, 13:10:48 »
Certaines journées commencent de façon plus ou moins merdiques. C'est une sorte de loi immuable depuis la nuit des temps, qui dit que si vous en chiez au réveil vous risquez de bouffer de la merde jusqu'au dîner. Et parfois, vous avez même une petite ration en rab durant la nuit. C'est ainsi ! La vie n'est pas toujours clémente et certains problèmes peuvent prendre une ampleur considérable selon les individus, alors qu'ils sembleraient tout à fait négligeables pour d'autres.
Pour Ikkanzaka, ça avait été un jour sans à peine la programmation de son réveil activé. Réveillé au beau milieu d'un rêve qui l'avait placé à la tête d'un empire mondial qui répondait à ses moindres caprices, Yû s'était levé à contre-coeur pour se prendre le petit doigt de pied dans sa commode. Il avait hurlé, saisit son pied en bondissant sur l'autre... Et avait perdu l'équilibre en glissant sur un emballage de friandise. Se ramassant superbement, le blondinet avait décidé d'aller évacuer sa frustration via son PC, sur un des forums qu'il avait l'habitude de pourrir de son flood plein de venin. Mais manque de bol, le serveur de la dite plateforme avait crashé durant la nuit pendant une maintenance, laissant Ikkanzaka écumant de rage. Son passage à la salle de bain avait suivi, guère plus brillant. Plus de dentifrice ! Le blond avait cavalé dans toute la maison pour en trouver un tube, se mettant ainsi en retard pour sa mâtinée alors qu'une interrogation importante pour ses résultats annuels était programmée en première heure.

Ikkanzaka avait foncé sur son scooter qui avait bien sûr eut du mal à démarrer, selon la loi de Murphy, et était arrivé une demie-heure trop tard en cours. Aucun bonus de temps ne lui fut accordé et il eut à rendre son devoir avec moitié moins de temps que ses camarades, qui n'avait pas manqué de se moquer de lui au passage. Le reste s'était enchaîné naturellement : sa mise à l'écart habituelle pendant la récréation n'avait put être comblée par son smartphone qu'il avait oublié chez lui, comme il avait zappé de rendre un devoir à un des molosses du lycée pour qui il en rédigeait habituellement. Un coup au ventre lui avait servi de punition pour cette fois et Yû avait décidé de rentrer chez lui à l'heure du déjeuner, pour éviter d'avoir à supporter tous les crétins qui se moqueraient de lui. Alors que cette décision lui sembla la plus intelligente de ce début de journée, Ikkanzaka ignorait qu'elle allait en être la pire.

Monté sur son scooter, il avait prit la route qui séparait Mishima de son quartier. Seulement voilà, une petite bande de loubards à moto l'avait prit en chasse. Loin de se démonter, Yû tenta de leur échapper. Le blondin connaissait bien les environs et estimait pouvoir semer ses poursuivants en les perdant, eux qui avaient l'avantage d'avoir des moteurs plus puissants que le sien. Et voilà qu'il se retrouva à zigaguer entre les rues et les ruelles, esquivant parfois des passants qui l'insultaient copieusement. Plus habile qu'il ne l'aurait imaginé, Ikkanzaka eut même assez de reflexes pour éviter de justesse une voiture ou deux ! Convaincu d'avoir remporté la course après quelques minutes passées ainsi, le crétin s'arrêta au beau milieu d'un carrefour pour regarder derrière lui. Les motards étaient sur ses traces, mais lui montraient une direction avec empressement. D'abord, Yû ne comprit pas et passa qu'il s'agissait là d'une énième provocation de rage... Jusqu'à ce qu'il suive le doigt d'un d'eux, tournant la tête vers le virage à sa gauche.
Un bus lui arrivait dessus, trop vite engagé sur la route. Impossible de l'esquiver, de redémarrer : Ikkanzaka était tétanisé par la peur et la surprise, son cerveau n'analysant pas bien qu'un engin de plusieurs tonnes lui fonçait dessus. La seule chose qu'il fut capable de faire quelques centièmes de secondes avant que le capot du bus ne le percute fut de fermer les yeux en hurlant.

***

- gnaaaaaaaaaAAAAAAAAAANNN !

Le cri s'acheva alors que son dos rencontrait une surface plane avec force, lui faisant comprendre qu'il était à l'horizontale. Ikkanzaka ne bougea pas, encore sous le choc. C'était ça, de mourir sous un bus ? C'était... Inattendu. Il se souvenait juste avoir eu la sensation d'être happé vers l'arrière, pour tomber là où il se trouvait à présent. Et c'était tout. Pas de douleur incroyable, pas de tunnel lumineux, rien. Peau d'zob. Se forçant à ouvrir un oeil puis l'autre, le lycéen se retrouva à contempler un magnifique ciel bleu dans lequel erraient paiblement quelques nuages d'un blanc immaculé. Il faisait si beau ici, alors qu'il avait roulé sous la pluie et la grisaille d'un jour de janvier juste avant que le bus ne le percute, c'était incroyable. De là où il se trouvait et sans ses lunettes qui avaient glissé à côté de sa tête, Ikkanzaka apercevait même une forme volante indistinct voler au-dessus de lui. Un oiseau. Un gros, d'ailleurs.
Il n'y préta pas plus d'attention et chercha à se relever, y parvenant en se rendant compte qu'il ne souffrait d'aucun mal après s'être tâté rapidement un peu partout Yû acceuillit la bonne nouvelle en ôtant son casque qu'il laissa tomber à terre, préférant récupérer ses précieuses lunettes qu'il chaussa, laissant échapper un "Yattaaaaaaaa !" de satisfaction. Puis il entreprit de s'intéresser à l'environnement qui l'entourait.

Un panorama inattendu s'étala devant lui, en vérité. Il marchait sur de l'herbe grasse, entouré ça et là d'arbres aux feuillages épais et de buissons touffus. Le paradis avait donc une allure de paysage tranquille ? C'était certes très joli, mais l'esprit rationnel de Yû lui ramena aussitôt les pieds sur terre -si on pouvait dire. "Je vais m'emmerder sec, ici...", articula t'il pour lui-même. Et pour cause ! Comment un endroit sans une connexion internet ou du réseau pour son portable pourrait-il l'intéresser ? Soupirant son agacement en cherchant par quoi commencer (ne sachant même pas trop si il devait entamer quoi que ce fut, on ne meurt après tout pas tous les jours), il ne vit pas que la forme ailée qu'il avait aperçue dans le ciel avait fondu sur lui. Peut-être que Yû, si il ne lui avait pas tourné le dos pour regarder le paysage et chercher un bâtiment la main en visière au-dessus des yeux, se serait inquiété des écailles. Et du long cou terminé par une gueule sinistre bardées de crocs tranchants. Et de la queue, des pattes qui se posèrent sur le sol à quelques mètres du garçon, les tonnes de l'animal qui se redressait de façon menaçante au-dessus de lui ayant fait fait trembler légèrement la tête.

- Hon ?

Ikkanzaka se retourna après avoir manqué de tomber sous le micro-séisme, tombant nez à nez avec un...

- D-d-d-d-DRAGON ?!

Le dragon, car c'en était effectivement un, exhala simplement un peu de fumée de ses naseaux comme pour exprimer un soupir qu'on aurait put croire agacé, son regard reptilien dardé sur le pauvre Yû. Dire que Yû aurait bien sûr été exact, mais incomplet. Le blondin refusait de croire à l'existence de ce genre de créature et son cerveau tentait ainsi de nier en bloc la véracité du fait auquel il était confronté là. Ainsi, Ikkanzaka ne marqua aucun geste durant quelques secondes, avant de... remonter ses lunettes sur son nez. Ce monstre était un délire de son imagination, voilà tout ! Il était certainement allongé sur un lit d'hôpital avec un taux important de morphine dans les veines et il déraillait à pleins tubes. Pourtant, la gueule de l'animal semblait terriblement vraie, terriblement proche ! Surtout lorsqu'elle claqua sèchement dans l'air avec la force d'un piège à ours. Il n'en fallut pas plus à Ikkanzaka pour se raidir et tourner des talons aussi vite qu'il put, s'élançant dans un sprint qui avait de quoi épater. Même si il était certainement complètement inutile, notez.

- AU S'COOOOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUURS !, hurla t'il tandis qu'il fonçait comme un dératé à travers la cambrousse, les larmes aux yeux et la bête probablement au cul.

6
Prélude / Re : Ikkanzaka Yû
« le: dimanche 03 novembre 2013, 14:15:23 »
<Regarde Elisa et Lucie>

J-j-j-j-JACKPOT ! Merci mes jolies, je suis tout à vous :3

Je supporte le Bigside, Belphy o7

7
Prélude / Re : Ikkanzaka Yû
« le: dimanche 03 novembre 2013, 13:57:20 »
Je n'ai aucun rapport avec cet individu, qui est incroyablement beau et foutrement sexy quand même.

Deux modos sur ma fiche et pas un qui fait son boulot ? C'est parce que j'suis blond ? èé

8
Prélude / Re : Ikkanzaka Yû
« le: dimanche 03 novembre 2013, 12:04:41 »
Merci, m'dame la pionne o/

9
Prélude / Ikkanzaka Yû [Validay]
« le: dimanche 03 novembre 2013, 11:50:23 »
NOM ET PRENOM : Ikkanzaka Yû
SURNOM : Ikki, parce que son nom est trop long au yeux de ses camarades de classe. La Binocle aussi, parce que les Razmoket sont arrivés jusqu'au Japon. Theblazingphenix sur le net, parce qu'il trouve ça méchamment classe
AGE : 17 ans
SEXE : Masculin
RACE : Humain
ORIENTATION SEXUELLE : Pense qu'il préfère les filles -surtout celles aux gros seins
EXPÉRIENCE SEXUELLE : N'a même jamais mis la langue mais compte un nombre de connexions record sur Gelbooru

*

DESCRIPTION PHYSIQUE :
Vous cherchez du mastard musclé et savamment poilu, avec des muscles qui sortent de partout et une gueule de bad-boy ? Changez de présentation. Yû présente ce physique si désespérément Shonen-manga qui semble généraliser l'apparence de l'ado nippon type, jugez plutôt : A peine un mètre soixante-dix pour cinquante trois kilos les jours d'abus de takoyakis, et une musculature juste esquissée sous une peau un peu trop blâfarde pour avoir connu les joies des UV. Un corps fin et sans prétentions (encore heureux qu'il n'en ait pas, d'ailleurs) qui ne conquérira pas les femmes mais qui trouvera un peu d'échos chez les adolescentes, et certainement pas chez toutes. Ikkanzaka ne vend pas du rêve ni ne fait parler le côté bestial du mâle, ça non !
Le blondinet a pourtant son charme, ne lui enlevons pas ça. Son visage aux traits fins et lisses est agréable sinon beau, son côté juvénile pouvant rester un atout comme un autre. Ses yeux ? Leur couleur d'un pourpre pâle n'est pas désagréable mais n'en restera pas pour autant le souvenir le plus marquant de votre rencontre avec Ikki, et pour cause. Notre lycéen qui aime se donner des airs de grands avec ses fringues d'un certain goût (il s'habille vraiment bien, reconnaissons le) est victime de sa myopie et se voit contraint de porter des lunettes qu'il n'a de cesse de juger handicapantes bien qu'elles soient nécéssaires.

DESCRIPTION MORALE :
Ikkanzaka est un petit emmerdeur. Pas méchant ni même espiègle, mais désespérement trop terre-à-terre pour être réellement sympathique. Vous ne trouverez aucune fantaisie de comportement chez ce gosse à l'esprit un tantinet étriqué, désillusionné depuis toujours. Les Extra-terrestres ? Si ils existent -ce dont il doute fortement, évidemment- ce sont encore des cons restés à l'âge de pierre. Les monstres et autres créatures fantastiques ? De la branlette mentale folklorique pour décérébrés plus ou moins congénitaux. Autant vous dire donc que Yû est à Seikusu ce que Scully est aux affaires non-classées.

C'est un intellectuel avant tout, également. Pas un petit génie en puissance mais un bon élément au sein de son lycée, avec des résultats plus qu'honorables. Son côté rationnel lui permet de ne pas trop se disperser et de se concentrer sur son point fort, à savoir l'apprentissage. En effet, l'ado dispose d'une bonne capacité d'assimilation en plus d'être malin et cultivé... ce qui lui a fait entretenir un petit complexe de supériorité, tout simplement !
Sûr de ses capacités mentales, Ikkanzaka s'estime un peu au-dessus du peuple tout en étant consciens que son physique un peu frêle lui fait défaut. Ainsi, loin d'être héroïque, Yû est un lâche patenté qui met un point d'honneur à déployer des trésors d'hypocrisie pour éviter les situations à risques. Et jusque là, ça ne marche pas trop mal.

Ikki est un vieux frustré, il faut le dire. Vexé de ne pas être le plus fort ni le plus beau, il déballe sa haine derrière son PC sur des forums de discussion ou dans les jeux en ligne auxquels il joue parfois. Derrière ce bouclier virtuel, il se sent invincible et sa verve efficace lui assure ce petit sentiment de domination qu'il ne peut s'empêcher de rechercher. C'est son petit confort, sa façon de voir la vie. Pitoyable et étriquée, en somme.
Et c'est dommage ! Car Yû, si il parvenait à sortir de ce carcan, pourrait devenir quelqu'un de sympathique. Qui sait, vous le ferez peut-être changer radicalement ?

*

HISTOIRE :
Attention, ces lignes sont parfaitement dispensables.
En effet, tout est désespérement commun dans la petite vie de Yû Ikkanzaka. Fils de deux honnêtes ouvriers de la ville (sa mère est une secrétaire tout à fait banale à la mairie et son père employé à la voirie), Yû a été elevé dans un univers aimant mais vide de toute fantaisie. Ses parents, voyez-vous, n'avaient pas le temps de faire rêver leur môme. Ni même l'imagination nécéssaire pour le faire. Bien sûr, Yû toucha aux mangas et aux univers divers par le biais des lectures et des séries animées qui dévorait ! Mais contre toute attente, c'est de là que vins sa frustation. "Pourquoi ma vie ne bascule pas comme dans un manga ? Pourquoi le monde est si ennuyeux ? Pourquoi les Pokémons n'existent pas ?", tant de considérations métaphysiques qui ruinent une enfance. Il attendit quelques années des preuves, un petit quelque chose qui l'emmènerait loin... Un signe qui n'arriva jamais. Car Yû, bien que natif de Seikusu, n'avait jamais eu la chance d'en voir une seule des créatures y errant. Manque de chance ? Clairement.
Parce qu'Ikkanzaka, en plus de ne pas profiter de "l'autre côté du miroir" propre à la mégapole nipponne, n'eut jamais la chance de rencontrer non plus les bonnes personnes. Y croirez vous ? Alors que la ville est truffée de demoiselles aux jupes aussi courtes que leur résistance aux hormones reproductrices, lui n'en vit jamais une. En somme, Yû accomplit l'exploit d'avoir une vie parfaitement normale à l'endroit le plus sexuellement déjanté du monde, de surcroît carrefour avec nombre de réalités existantes.

Ikkanzaka abandonna donc ses rêves d'enfants et se ferma davantage à ses pairs. Ses études -seule chose réellement concrète à ses yeux- devinrent son refuge et il se mit en tête de les mener très haut pour avoir le loisir de choisir sa vie une fois à l'âge adulte. Malin, le Yû monneya de plus en plus ses capacités auprès de ses camarades un peu plus cons que lui, trouvant ainsi des revenus corrects qui lui permirent de se vêtir à la mode. Cette aisance financière toute relative (on ne parle pas de l'héritier de Tony Stark, les gars, juste d'un type avec plus d'argent de poche que la moyenne nationale) lui attira bien quelques regards féminins intéressés et pas franchement farouches, mais il ne les vit tout bonnement pas. Lui qui aurait put profiter des faveurs de quelques donzelles qui lui auraient fait sauter la capsule préféra les jeter en les traitant de pétasses, acquiérant au lycée de Seikusu une réputation de frigide qui enterina son image de gros con binoclard.
Semblant s'accomoder de cette image qui lui donnait un statut à part à Mishima, Yû s'attira finalement l'indifférence de ses camarades. Un crétin imbaisable dans le lycée le plus perverti de cette partie du globe, comment pouvait-il s'intégrer ?

Seulement voilà, Yû prenait les choses avec un peu moins de recul que ce que son image publique renvoyait. Incapable de se prendre en main pour changer l'idée que les gens se faisaient de lui, Ikkanzaka biaisa. Sous le couvert d'un pseudo et d'une IP changeante, il parcouru le net en y déversant son fiel par le biais de posts et autres billets informatiques d'une mauvaise foi agacante et dégoulinante de frustration à peine contenue. Le monde virtuel apprendrait à craindre Theblazingphenix, qui pensait qu'échanger quelques MP coquins sur un forum lui constituait une vie sexuelle débridée.

S'enfonçant dans ce cercle d'erreurs vicieuses, Ikkanzaka était pourtant loin de penser que tout allait finir par changer pour lui...

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AUTRES :
Si tout se passe bien et que des gens rp avec moi (éè), Yû sera certainement amené à changer. De plus, j'envisage de lui coller quelques pouvoirs ou tout au moins un peu de magie ou d'objets sympa. Bref, la présentation n'est qu'un point de départ qui sera édité au fil des aventures de l'emmerdeur :)

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