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Messages - Adalind Graves

Pages: [1]
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Ville-Etat de Nexus / Re : Intrusion dans un abordage. (Gabriel Valmy)
« le: mardi 17 septembre 2013, 23:14:14 »
Je plissais le nez quand l'intrus se fit dessus, mais je me passais de commentaire. J'attendais sa réponse, légèrement anxieuse malgré l'attitude bravache que j'affichais. En réalité, ce n'était pas la réponse du type qui m'angoissais, mais les marins abordés qui devenaient plus assurés.

« Ce n’est qu’un rêve, une ânerie, ce n’est rien, je vais me réveiller…. »

J'haussais un sourcils tandis qu'il se recroquevillait sur lui-même et répétait cette phrase en boucle. Ne voulant pas perdre de temps, je bougeais ma dague pour qu'elle le menace à nouveau, et il finit par lâcher :

« Avec vous, je suis avec vous ! Mais putain où je suis ? Et pointez cette arme ailleurs ! »

Je hochais la tête, satisfaite, et fis volte-face à la vitesse de l'éclair en dégainant rapidement ma longue lame courbe et égorgeant celui-qui venait par-derrière pour tenter de me surprendre. C'était mauvais. j'avais perdu du temps et l'adversaire se rebellait. Mes hommes tenaient bon, mais il fallait du renfort.

Mon ennemi tomba lourdement à mes pieds. Je chopais le nouvellement macchabée par le col et le lançais aux pieds de l'intrus blond.

« Tiens, prends ses affaires, armes comprises, et habilles toi. Les ennemis portent l'uniforme rouge... Te fais pas tuer. »

Je n'en dis pas plus, et le laissais s'habiller des fringues tâchées de sang et sans doute trop grandes du colosse que j'avais égorgé. S'il se rebellait, de toute façon, il subirait le même sort que l'équipage adverse.

Fendant la masse d'ennemis devant moi, lui créant ainsi un cercle de sécurité le temps qu'il s'habille et soit prêt, je cherchais mon capitaine adverse des yeux. Le bougre, protégé par un mur de trois de ses plus colossaux hommes, reprenait lentement ses esprits.

Poussant un cri qui effraya quelques uns de mes ennemis, je me jetais sur eux le sabre au clair et tranchait dans le tas. J'en touchais deux, plutôt grièvement, avant de me tourner vers le troisième et de planter mes dents dans sa gorge, lui déchirant la jugulaire avec sauvagerie. Puis, récupérant mon sabre tandis qu'il se vidait de son sang, je m'approchais du capitaine avec un rictus mauvais.

Il n'eut pas le temps de m'esquiver. Je bondis sur lui, l'entraînant vers l'arrière, et me réceptionnais avec un souple salto sur ses épaules. Il perdit l'équilibre, et je pus le garder contre moi en reprenant pied par terre, sur le pont. Immédiatement, abandonnant mon sabre, je glissais ma dague contre sa gorge.

« Cessez les combats ! Je tiens votre capitaine. A la moindre rébellion, je l'étripe et je vous fais bouffer ses entrailles avant de faire pareil avec vous ! Clair ? »

L'effet fut immédiat. Les ennemis lâchèrent leurs armes tandis que mes hommes, d'un coup de genou ou de coude, les forçaient à s'agenouiller pour ensuite les entraver.

« Bien. Parfait. Je vous laisse la vie sauve, mais je prends mon dû. »

Pas de protestations. En même temps, j'étouffe presque leur capitaine.

« Allez les gars, chargez le butin sur l'Immortelle. Laissez leur assez de vivres pour deux jours. Emportez tout le reste. »

Ils obéirent promptement. Puis, ils lièrent les mains et les jambes des membres d'équipage adverses, avant que je n'assomme leur capitaine, et ils rejoignirent l'Immortelle. Je me dirigeais vers l'intrus inconnu, l'attrapant par le bras, et soufflais :

« Accroches-toi à moi. »

Avant de m'emparer d'une corde et du dernier grappin attaché au bastingage ennemi, et de sauter pour me balancer vers mon navire.

J'y atterris sans encombre, et jetais le grappin sur le pont.

« On met les voiles. A l'endroit habituel. »

Les pirates, habitués, se séparèrent leurs tâches comme des grands. Le médecin passait voir les blessés, d'autres rangeaient le butin, d'autres les cordes, l'armurier récupérait les pistolets pour les recharger, et ainsi de suite. Quant à moi, j'attirais l'inconnu dans ma cabine et le fit s'asseoir sur une chaise, face à la banquette luxueuse où je dormais. Je gardais mes armes près de moi, malgré l'apparente décontraction que j'affichais.

« Ton nom ? »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Intrusion dans un abordage. (Gabriel Valmy)
« le: mardi 17 septembre 2013, 18:20:12 »
L'assaut était donné. Les forbans déferlaient sur le navire abordé tel une immense vague de destruction. Les pistolets fumants faisaient des ravages au niveau des hommes d'équipage adverse, et les épées faisaient tâter du tranchant effilé de l'acier glacé. Pour ma part, je cherchais le capitaine du navire, me défaisant aisément des quelques difficultés rencontrées sur le chemin de la cabine de commandement.

L'ayant trouvé, je revenais sur le pont principal avec sa gorge menacé par la lame acérée de ma dague. J'allais hurler de cesser le combat quand une violente décharge me jeta en arrière, et le corps du capitaine ennemi me bloqua un instant, le temps que je reprenne mes esprits. Quelques uns de mes hommes avaient péris sous l'intensité du choc, principalement ceux qui se trouvaient à proximité de la source, mais l'essentiel se tenait à présent la tête, bien sonné.

Ragaillardie par la pensée que quelqu'un essayait de me piquer mon magot, je repoussais fermement le capitaine ennemi, l'assommant pour de bon pour qu'il ne me gêne pas, et je sautais sur mes pieds.

« QU’EST-CE QUI SE PASSE ICI PUTAIN DE BORDEL !!!??? »

J'avançais d'un pas vif vers lui, négligeant le danger, et pointait la pointe de ma dague sur sa gorge. Il était nu, le bougre, et osait demander ce qu'il se passait ?

« Ce qu'il se passe, mon gars ? »

J'esquissais un sourire féroce, rendant le ton doucereux de ma voix encore plus inquiétant.

« Ce qui se passe, c'est que tu es sur mon putain d'abordage ! C'est mon magot, pas le tien. Si tu ne te tiens pas à carreaux, je te fiche à la flotte morceaux par morceaux. Alors pour le moment, ou bien tu es avec moi, ou bien tu es contre moi. Tu as trois secondes pour te décider avant que je ne le fasse à ta place. »

Je sentais quelque chose de pas net chez ce type, de différent des humains ordinaires. C'était sans doute cette capacité étrange à mimer la foudre...

« 1... »

Ma dague descendit doucement le long de sa jugulaire, venant effleurer son torse sculpté.

« 2... »

Elle descendit encore plus bas, lui chatouillant l'aine, tandis que mon regard ne quittait pas le sien.

« 3... Alors ? »

3
Ville-Etat de Nexus / Intrusion dans un abordage. (Gabriel Valmy)
« le: samedi 14 septembre 2013, 17:52:49 »
L'Immortelle voguait tranquillement sur les flots, à la frontière entre le territoire de Nexus et celui d'Ashnard. Son équipage buvait tranquillement sur le pont, sous le soleil magnifique qui éclairait la journée. L'eau était calme, et la brise légère. Ils étaient sereins.

Quant à moi, dans ma cabine, j'étudiais notre itinéraire avec attention. Normalement, nous devrions croiser des navires de commerces ou des navires privés d'Ashnard ou de Nexus dans les environs, et pourtant, il n'y avait pas âme qui vive.

Bon sang, c'était trop calme.

Je rangeais les cartes avec brusquerie, et passait mon pistolet à ma ceinture, à l'opposé de l'épée. Puis je sortis de ma cabine, et me postait à la proue.

Fermant les yeux, j'élevais les bras vers le ciel. Mon équipage pensait que j'invoquais l'aide du dieu marin, mais c'était tout autre chose. En réalité, j'envoyais une partie de mon esprit sillonner les environs. Je voulais repérer de bonnes proies. A force de tranquillité, mes hommes commençaient à s'échauffer pour rien. Rien qu'hier, il y en a un qui a tenté d'en tuer un autre pour un bout de pain. L'inactivité n'est pas bonne pour la discipline.

Je finis par trouver ce que je voulais. Mon esprit regagna mon corps et, sans que je n'ouvre les yeux, je libérais mon énergie magique pour forcer la brise dans le sens que je voulais.

Ouvrant ensuite les yeux, je promenais mon regard sur l'équipage.

« Déployez la Grand'Voile ! Cap vers bâbord ! Des trésors nous attendent mes amis... A votre poste ! »

Ils crièrent leur approbation et leur joie tous ensemble, avant d'obéir.

Pour ma part, je sortis la longue vue et tentais d'apercevoir nos proies. Mais nous étions encore trop loin.

Un demi-sablier après, cependant, un cri de la vigie m'indiqua que le navire était en vue. Parfait.

Nous dûmes cependant attendre encore un demi-sablier avant d'être à porté de tir de notre proie.

« Canonniers ! Prêts ? Il faut m'immobiliser ce navire. Feu ! »

Trois boulets seulement partirent, pour pouvoir adapter l'angle. L'un toucha presque le mât de l'autre. La nouvelle salve, de dix boulets cette fois, explosa le mât principal, défonça l'endroit où l'ancre était gardée, et percèrent la coque au niveau du pont. L'ancre se déroula et plongea à l'eau, immobilisant le navire.

Nous nous rapprochâmes encore un peu, et je donnais l'ordre qu'ils attendaient tous avec impatience :

« A l'abordage ! »

Et les grappins volèrent, arrimant le petit navire de commerce au nôtre. Et le hommes changèrent de pont, armés jusqu'aux dents, pour se battre contre les hommes d'équipage adverse. Je les imitais, heureuse d'avoir enfin un peu d'action, d'adrénaline et de butin à la clé.

4
Prélude / Re : Ceci n'est pas un troisième compte. - { Validée }
« le: samedi 31 août 2013, 17:36:31 »
Merci :D

5
Prélude / Re : Ceci n'est pas un troisième compte. - { Validée }
« le: samedi 31 août 2013, 16:38:58 »
Merci \o

(Avec du retard, sorry :/)

6
Prélude / Re : Ceci n'est pas un troisième compte. [Frig]
« le: mardi 27 août 2013, 14:52:05 »
Squall : Ah,  bien vu, j'ai sauté cette coquille. Merci :D

Adelheid : Hop, c'est modifié :D "Tout commence dans ce sombre tripot d'une île nommée Tortuga, quelque part sur Terra, dans des contrées semblables à la Terre."

Merci à tous sinon :D

7
Prélude / Re : Ceci n'est pas un troisième compte.
« le: lundi 26 août 2013, 16:52:30 »
Merci :D

8
Prélude / Re : Ceci n'est pas un troisième compte.
« le: lundi 26 août 2013, 16:13:24 »
Merci :D

9
Prélude / Ceci n'est pas un troisième compte. - { Validée }
« le: lundi 26 août 2013, 16:10:51 »
Nom : Graves.
Prénom : Adalind Cecily.
Surnom : Ada, Ada la Sanglante, la Fossoyeuse, etc.

Âge : 27 ans.
Race : Créature (un peu sorcière, un peu démone, un peu humaine).
Sexe : Féminin.

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
Expérience : Plutôt bonne.
Tabous : Ce qui est crade.

Emploi : Corsaire/Pirate.
Rang : Capitaine.
Particularités :
- Résistance physique accrue.
- Force surnaturelle.
- Régénération active.
- Magicienne/Ensorceleuse/Sorcière...
- Longévité (apparemment infinie).

Description physique :

Adalind a toujours été jolie étant gamine. Adorable. En grandissant, elle est devenue belle, et sexy. Malgré son exposition continuelle au soleil, elle a su garder un teint délicieux. Presque blanc, sans défaut, et avec une peau douce. Elle a aussi su garder des cheveux magnifiques. Malgré le sel et la sécheresse, le sang et la poudre, sa chevelure aussi sombre que le plumage des corbeaux est resté soyeuse et sans nœuds ou autre pointes abîmées.

Son visage a perdu ses rondeurs enfantines, faisant ressortir ses pommettes hautes et aristocratiques. Ses lèvres, pleines et sensuelles, ont la couleur des cerises. Son nez, droit et élégant, est surmonté d'un front le plus souvent caché par des mèches rebelles. Ses yeux, deux perles d'un vert amande, sont bordés par de longs cils d'ébènes et surmontés de sourcils droit, s'élevant vers le haut et fuyant vers ses tempes.

Son corps est athlétique en plus d'être tout en courbes. Sa poitrine, haute et ferme, attise les convoitises. Sa taille fine moulée dans des tuniques larges est soulignée par une grosse ceinture de cuir qui maintient le coton sur sa peau. Ses hanches, plus évasées, sont prisonnières d'un carcan de cuir qui lui sert de pantalon. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le cuir ne brime pas ses mouvements. C'est du cuir d'un monstre démoniaque. Souple et résistant. Il moule parfaitement ses cuisses fermes, ses fesses rebondies et ses jambes fuselées, sans en entraver les mouvements. Elle est aussi libre que si elle était nue. Pour finir, des bottes taillées dans le même cuir, mais renforcées, protègent ses pieds fins et agiles.

Description mentale :

Adalind, en digne fille d'un des pires forbans qui fut, est sans pitié. Impitoyable et redoutable, elle provoque la crainte des bonnes gens. Autant par sa cruauté envers ses ennemis que par son caractère implacable. Avec elle, tu marches droit ou tu meures. Il faut suivre ses règles, et c'est tout. Elle laisse toutefois la possibilité à son équipage de refuser les règles, et de s'en aller. Mais à partir du moment où ces dernières sont acceptées, ils sont tenu de s'y plier ou de subir le châtiment prévu pour toute désobéissance.

Elle n'est pas qu'implacable. Elle est aussi froidement raisonnable, très intelligente et d'un courage à faire reculer un lion. Elle n'hésite que rarement, et ne revient jamais sur ses décisions.

Malgré tout, Adalind peut être sensible et douce. Encore faut-il le mériter. Mériter sa confiance, son affection et tout ce qui s'ensuit. Dans l'intimité, elle peut se révéler sauvage ou câline, selon les envies du moment. Elle pourrait jouer les soumises un temps, mais prendra vite le rôle inverse. Cependant, elle n'est pas franchement dominantes dans ses rapports intimes. Elle préfère, à défaut d'égalité, une constante lutte dans la passion pour dominer les échanges. Elle a toujours apprécié la fougue et l'ardeur, même si elle ne dit pas non, de temps en temps, à un petit peu de douceur et de tendresse.

Histoire :

Tout commence dans ce sombre tripot d'une île nommée Tortuga, quelque part sur Terra, dans des contrées semblables à la Terre. Le Capitaine Johnny Graves, célèbre sur toutes les mers pour son tableau de chasse impressionnant, autant en termes de filles que de victoires maritimes, est venu se reposer avec ses fidèles membres d'équipages.

L'atmosphère enfumée de ce bouge peu recommandable masque la nudité quasi complète des hôtesses du lieu. Le Trésor Enfoui, véritablement renommé sur l'île, était une taverne à prostituées. La tenancière, Mandy, était très à cheval sur la propreté de ses filles, à défaut de celle de son commerce. Si un marin venait chercher du réconfort avec l'une d'elles, il ne repartait pas avec une maladie ou des petites bêtes. Pour tenir ces dernières à l'écart, elle ordonnait que ses filles soient toutes vierges de pilosité au niveau intime. Elle leur imposait des toilettes régulières, avant et après chaque rapport, et les clients appréciaient.

Johnny Graves était parmi les plus fidèles. Célibataire endurci, il aimait quand même s'envoyer en l'air avec tout ce qui était féminin, pourvu d'une poitrine raisonnable et au visage avenant.

« Cap'tain Graves ! Quelle joie de vous revoir. »

L'une des catins du bouge vient, ondulant, se frotter contre le forban qui se tient sur le seuil.

« Comment allez-vous Cap'tain Graves ? »

Une autre vient, de la direction opposée, pour laisser ses mains glisser contre la tunique plus-ou-moins propre du pirate.

« Susie ! Camelia ! Laissez-donc Johnny entrer et s'installer avant de l'étouffer entre vos seins. Sois le bienvenu Johnny. Ça fait plaisir de te revoir dans les parages. »

Le loup de mer se fend d'un sourire en passant un bras autour des épaules des deux femmes qui l'accompagnèrent jusqu'à sa table habituelle. Mandy leva les yeux au ciel en allant chercher du rhum et des chopes pour le capitaine et ses hommes. Quand elle revint, Susie -une adorable blonde assise sur l'un de ses genoux- bécotait déjà Johnny tandis que Camelia -une brune assise sur l'autre genou- embrassait son cou et laissait ses doigts glisser sur son corps.

Une armée de courtisanes avaient rejoint le coin où Johnny et cinq de ses hommes étaient réunis, faisant tout pour plaire et pour séduire. Mandy posa les chopes sur la table et amena trois pichets de rhum.

« Autre chose pour ton plaisir Johnny ?
- Ce sera tout pour l'instant Mandy. Merci. »


La tenancière s'éloigne alors, s'occupant de ses autres clients.

Même si Mandy n'est plus de la première fraîcheur, ses formes généreuses débordent par-dessus son corset et elle garde la vivacité de sa jeunesse. Encore très demandée, elle ne se livre désormais qu'à ses habitués fidèles. Ceux en qui elle a toute confiance. Mais elle mène d'une main de fer ses filles, leur apprenant le métier et la vie.

Récemment, elle avait eu une nouvelle fille. Recueillie par des pirates lors d'un abordage sur un galion espagnol, la fille avait été confiée aux soins de Mandy dès leur retour au port. C'était une beauté. On la disait sorcière. On la disait démone. Si seulement les gens savaient la vérité, ils ne plaisanteraient pas dessus. Parce qu'elle est bien de nature démoniaque. Elle est bien sorcière. Ce n'est pas une succube toutefois, même si, dans ses origines, il y en a quelques unes. C'est une démone liée au sang et au feu. Pas au sexe. Même si, évidemment, elle ne dédaigne pas la luxure.

Mandy n'eut pas besoin de beaucoup d'efforts pour la former. Sa jeune protégée était très habile déjà. Elle envisageait donc de la désigner comme son héritière. Mais avant ça, elle vérifiait si elle pouvait plaire à tout le monde. Et par tout le monde, Mandy pensait surtout à Johnny.

Elle monta donc dans la chambrette qu'utilisait sa protégée.

« Etta ! Tu es prête ?
- Oui Mandy.
- Parfait. Reste là alors, je vais chercher Johnny. »


Elle laissa Etta, à peine vêtu d'un déshabillé transparent, allongée sur le lit propre dans la chambre aérée. Des bougies brûlaient doucement, posées sur des meubles, et donnaient à la pièce un éclat singulier. Une agréable fragrance de lavande flottait dans la chambre, et Etta semblait endormie. Délicate, presque frêle, mais néanmoins pourvue d'une poitrine agréable et de courbes délicieuses, la belle avait l'air innocente.

Mandy vint murmurer quelques mots à l'oreille de Johnny, lui faisant signe de le suivre. Susie et Camelia, un brin jalouses, le laissèrent toutefois suivre la matrone. Il monta les escaliers, curieux, et Mandy le laissa devant une porte close. Porte qu'il ouvrit délicatement.

Posté sur le seuil, il s'immobilisa un instant. Son regard détailla la pièce avant de s'arrêter sur la forme allongée dans le lit. Ses narines, enchantées par la lavande, captèrent aussi des effluves plus capiteuses. Un parfum qui l’électrisa totalement.

« Quelle perle as-tu dégoté Mandy ? »

Mais Mandy était déjà redescendu. Il entra donc totalement dans la chambre, et referma la porte d'un geste silencieux. Il s'approcha souplement de la belle allongée, et admira un long moment sa poitrine qui se soulevait au rythme de sa respiration.

Au moment où elle ouvrait les yeux, il se pencha vers elle et captura ses lèvres gourmandes dans un baiser sensuel qui devint bientôt passionné. L'ardeur le prit, et c'est presque fébrile qu'il commença à déboutonner sa chemise. Il l'arracha presque à la fin, et défit sa ceinture. Son pantalon de toile rejoignit sa chemise au sol, et il se dévoila dans toute sa virilité à la demoiselle.

Captivée par l'aura du pirate, Etta s'assit sur le lit et, sans qu'il ne le lui ordonne, s'occupa de la hampe dressée. Elle s'en occupa si bien qu'il déchargea une première fois entre ses lèvres. Loin d'être à sec, cependant, il se retira et la poussa fermement pour qu'elle se rallonge. Se glissant entre ses cuisses, il embrassa son cou et sa poitrine en venant la faire sienne avec des coups de reins vigoureux. Elle gémissait, il grognait. Elle s'agrippa à lui, haletante, et il redoubla d'ardeur. Ses ongles griffèrent le dos puissant du pirate tandis qu'elle s'arc-boutait sous ses assauts.

Mandy, qui était remonté discrètement, entendit les halètements et les gémissements venant de la chambre. Rassurée, elle gagna son bureau et rédigea son testament. Elle y inclut donc Etta en tant qu'héritière, et scella le parchemin.

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Quelques mois après la visite de Johnny, Etta se rendit compte qu'elle n'avait pas ses menstruations. Elle ne s'en inquiéta pas. Déjà mère de nombreux petits démons, elle ne craignait pas la grossesse ou l'accouchement. Néanmoins, c'était la première fois que son enfant allait être métissé à un humain.

Mandy était aux petits soins avec elle, désirant que l'enfant naisse sain et vigoureux. Les autres filles étaient un peu jalouses, mais ravies quand même. Elles adoraient les bambins, et se feraient un plaisir de s'en occuper à la naissance.

Naissance qui arriva après quelques mois. L'enfant naquit, comme le voulait Mandy, sain et vigoureux. C'était une petite fille, bien portante, au regard pareil à celui du pirate. Si le doute planait auparavant sur la parenté de l'enfant, il était à présent levé. Et, de jours en jours, la ressemblance avec le Capitaine Graves s'accentuait.

Dorlotée par les filles du Trésor Enfoui, la petite fut nommée Adalind. Elle grandit, heureuse, jusqu'à l'âge de ses sept ans. Là, un équipage espagnol débarqua sur Tortuga. Ils étaient nombreux. Et ils débarquèrent à une période où peu de marins étaient là pour résister. Ils ne restaient que femmes, enfants et quelques vieillards. Beaucoup furent tués en résistant. Quelques uns furent gardés prisonniers. Quant à Etta et Adalind, elles réussirent à s'enfuir avec l'aide de Mandy.

Elles longèrent la côte avec une barque, et réussir se rendre à l'île voisine. Les capacités démoniaques et magiques d'Etta furent utiles. En quelques mois, elle gagnèrent Port-Royal. En barque. Durant ce laps de temps, Etta enseigna à Adalind comment se servir de ses pouvoirs sans se tuer ou se faire repérer. Elle lui transmit son savoir et sa force, et était extrêmement faible à leur arrivée à Port-Royal.

Les dernières forces d'Etta furent consumées à la recherche de Johnny Graves ou d'un pirate de son équipage. Quand elle trouva le capitaine en personne, elle poussa Adalind vers lui en murmurant : "Ta fille. Adalind Cecily Graves. Rescapée de Tortuga qui est tombée aux mains des Espagnols..." Elle s'éteignit sur ses mots, à bout de force. Sa longévité s'était transmise à sa fille, avec la totalité de ses pouvoirs.

Johnny, qui l'avait aimée le temps d'une nuit, se rappela immédiatement d'elle. Il fronça les sourcils en voyant la fillette qui l'accompagnait, et encore plus lorsqu'elle affirma que c'était la sienne. Mais il n'eut pas le temps de s'en préoccuper plus que ça. Mourante, Etta rendit s'effondra entre ses bras. Elle rendit l'âme peu après, prononçant son nom dans un dernier soupir.

Le pirate n'eut d'autre choix que de recueillir la fillette. Il alla d'abord faire enterrer Etta au cimetière de Port-Royal, et prit soin de la petite. Sans qu'il ne dise qu'elle était sa fille, tout le monde le devina. Elle lui ressemblait bien de trop.

Il refusa de la laisser à des nourrices. Il préféra s'en occuper elle-même. Il répugna malgré tout à l'emmener en campagne, mais il céda face au désir de l'enfant.

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Au fil des ans, la beauté d'Adalind s'épanouit. Elle gardait les traits de sa mère, mais avait pas mal de ressemblance avec le féroce Johnny Graves. Elle mena la vie d'une vraie pirate, et à la mort de son père, elle quitta l'équipage de ce dernier pour fonder le sien. Elle laissa ses anciens compagnons faire leur deuil et se poser tandis qu'elle reprit le flambeau.

Sa jeunesse sembla ne pas se faner. Bientôt, les années devinrent des siècles. Persécutée, la belle traversa les océans. On la surnomma parfois l'Immortelle, mais c'est le nom qu'elle décida de donner à son navire. Elle préférait qu'on l'appelle la Sanglante, ou autre surnoms qui inspirent la crainte.

Aujourd'hui, avec un équipage neuf mais fiable, elle écume toujours les mers de Terra. Elle a ses revendeurs favoris, et un petit magot conséquent bien caché.

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L'Immortelle 1 et 2.

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