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Messages - Kärnel

Pages: [1] 2 3
1
Les contrées du Chaos / Re : Sorciers [PV: Kärnel]
« le: lundi 19 octobre 2015, 23:57:11 »
Telle une plume qui s’endort.

Depuis combien de temps était-elle la… Elle ne le savait pas,  le temps passait si vite comme parfois si lentement qu’elle ne savait plus dire qu’elle jour elle était. Mais elle avait fait du chemin, évoluée, grandit dans toute cette aventure qu’elle avait jamais pensés arriver aussi loin, si on lui avait racontée ce qui allait pour lui arriver, elle en aurait bien rit.  Mais la voilà en ce jour apprentie du roi de Meisa, de Serenos Sombrechant. La Haut-mage soupira avant son entrainement avec Serenos, fermant son journal. Elle pensa alors à son ancien maître, Darion. Un homme qui l’avait sauvée, aidée, guidée… Et qui avait tout fait pour la protéger, elle eut ce faible sourire sur ses lèvres de neiges. Murmurant un muet merci à son maître décédé depuis peu. Tout cela était grâce à  lui, que si ce bonheur arrivait à présent, qu’elle pouvait s’élever dans ce domaine magique comme elle avait toujours rêvée, vivre cette grande aventure encore plus grande qu’espérer.  Elle rougit faiblement en pensant à Serenos et hocha la tête négativement, non c’était impossible par rang et aussi qu’elle savait qu’elle ne serait jamais apprécier par celui-ci pour plus, elle s’en était fait à l’idée il y a bien longtemps. Elle eut se faible sourire, ce disant que c’était mieux ainsi.

Aujourd’hui encore une nouvelle leçon sur la sorcellerie, elle avait eu le désir d’apprendre les différentes formes de magie, et grâce à Serenos, cette magie l’avait intéressée un peu plus, désirant en apprendre plus et de la maitriser… Mais c’était si complexe, elle échouait si souvent, cela la marquait souvent, mais elle se relevait, aillant la volonté d’apprendre et de ne pas baisser les bras.  Comme elle l’aurait fait dans le passé, à présent elle était plus forte. Et surtout moi caractériel comme elle était dans le passé, oui elle faisait parfois la tête, mais moins qu’avant. Elle était plus obéissante, sachant que c’était pour son bien quand on la réprimandait ou qu’on la corrigeait, maintenant elle appréciait les commentaires, l’aidant à s’améliorer.

«  Arrêtons-nous là. Tu as besoin de repos. Pardonne mon découragement, je sais que je t’enseigne quelque chose de complètement différent de ce qu’on t’a appris. »

Et encore une fois elle manquait sa base, c’était si compliquer, ne pas penser… C’était complexe quand on ne pouvait que penser pour ce faire comprendre et que rien d’autre ne nous servait de vocabulaire après l’écriture. Elle cligna des yeux quand il prit ses mains, elle les regarda puis regarda Serenos, puis à nouveau ses doigts, voyant l’essence de la magie, sa manifestation. La jeune femme ouvrit légèrement sa bouche, surprise. Elle bougea de ses doigts, ressentant la magie, puis elle sourit doucement de cette manifestation, elle l’analysait, cherchant à comprendre par cette manifestation le principe, sans mot, sans langage et sans penser. C’était un domaine fantastique et en même temps si complexe, il fallait tout changer d’elle, changer sa méthode de travail quand elle userait de sorcellerie, avec patience et entrainement, elle savait qu’elle pourrait.

« Une fois que tu auras compris comment manifester la magie, tu seras capable de te l’attribuer et d’en changer la nature. C’est la première étape pour gagner le titre de sorcière, d’accord? »

Kärnel hocha la tête positivement, souriant en l’observant. Elle allait bien s’entrainer pour qu’au prochain cours il puisse voir ses progrès. La mage s’en faisait la promesse, s’entrainer durement, mais en même temps doucement, car trop se forcer, l’emporterais à ne pas réussir.  Elle observa Serenos et sourit, le voyant alors s’approcher d’elle, près de son visage, de ses lèvre, elle rougit a cette instant. Mais rien ne se frôla, qu’un membre du conseil des relations international vint. Elle resta muette bien évidement, tremblante légèrement de nervosité, elle osa regarder Serenos qui fit un sourire désoler pour partir, sortir des quartiers de la mage.

A sa sortit, elle tomba assise sur une chaise, les lèvres tremblante, ses doigts se glissant sur ses lèvre, elle avait senti son souffle si près pendant un instant, elle rougit encore plus, son cœur battant fortement. Elle soupira, se disant qu’il avait fait une erreur, que cela n’était sans doute pas cela qu’il voulait faire. Elle se tapota les joues pour enlever de la rougeur, tout en se relevant, soupirant alors que le visage du roi de Meisa lui revint en mémoire, elle soupira doucement. Ce disant qu’il devait être dans les jardins du palais des Anciens, mais elle n’allait pas le rejoindre, elle savait qu’il aimait prendre du temps seul pour lire les dossiers, a la grosseur de celui qu’elle a vue, cela devrais prendre pour son professeur de magie deux heures au grand maximum.

Elle soupira, sortant de ses quartiers, portant ses habits de mages, sa capuche cachant ses cheveux. Ses yeux d’un bleu éclatant regardant partout alors qu’elle se rendit dehors, prenant une grande respiration de l’air ambiante. Elle aimait bien ce pays, elle adorait sentir l’odeur de la mer, entendre le son des vagues, cela la reposait. Elle s’aventurait dans la ville, aimait observer l’architecture, s’intéressant au peuple, aux coutumes du pays, elle avait appris à connaitre des gens, se faire des amis, comme l’ancienne apprentie du roi de Meisa, Aglaë, cette sorcière l’avait sauvée, pour cela elle lui en était toujours reconnaissante. Mais malgré avoir sorti un peu de sa coquille, elle aime avoir des moments plus à elle. Pour se reposer, réfléchir, se connaître, car nous nous connaissons jamais assez.

La mage s’arrêta finalement près de la mer, la regardant de haut, fermant les yeux, puis les rouvrit, souriant doucement, pensant à tout son chemin et ses aventures pour finalement faire un arrêt ici, au pays de Meisa. Elle était heureuse, enfin.  Elle s’assit alors, pensante. Revivant les enseignements de Serenos sur la sorcellerie, les enregistrant dans sa mémoire.  Puis les minutes passèrent et une heure passa. La mage se relevant pour enlever la poussière de ses habits, partant vers les jardins, s’y arrêtant alors avant d’y entrée.

«  Est-ce que vous avez terminée de faire l’étude du dossier? »

Elle utilisait la communication par pensée, ne voulant pas le déranger de sa présence s’il était encore dans l’étude.

2
Défaite n’est que début d’une douce vengeance…

Këlden fronça les sourcils, mais son sourire de dément était toujours sur ses lèvres, sa main partit caresser sa chevelure brune tandis que son autre restait sur le symbole de la jeune magicienne qui continuait à murmurer cette incantation silencieuse et longue. Qu’est-ce que cette incantation allait faire? Personne ne le savait, même pas Kärnel, seul Këlden le savait et il avait si hâte de voir ce dénouement de ce sort, de voir ce Serenos se détruire, de voler ses pouvoirs, de devenir plus puissant que l’homme qui l’employait, il avait tant de désir, le désir prenant le dessus sur tout ce qu’il avait.

Puis tout son dénouement changea en qu’elle que secondes.

« Tu l’auras voulu, Këlden. MAINTENANT, EHREDNA! »

Il allait réagir, mais le petit sorcier allait voir que de s’attaquer à plus fort que lui était la pire idée que cet homme est pu lui dire. Il le regretta assez vite lorsque sa barrière fut attaquer par l’épée, le sorcier les sourcils encore plus froncé se retourna vers l’épée pour contre attaquer mais de l’autre côté une vague puissante de magie noir se fit. Këlden lâchant un grognement de colère en sentant sa faiblesse face à cette attaque beaucoup plus puissante que lui. Il commençait à invoquer à son tour quand la barrière céda et qu’il ouvrit grand ses yeux de stupeur, son regard se penchant vers son torse, voyant la lame sortir de là où était son cœur, il eut un rire nerveux et cracha un peu de son sang qu’il essuya du revers de la main, il fixa Kärnel et eut un rire en voyant sa situation identique à lui, mais compris rapidement qu’il avait manqué la tâche de la tuer… Il soupira, son employeur allait le détester.

Kärnel fut soulager de sentir son esprit se séparer de celle du sombre mage, pouvant enfin reprendre le contrôle de son être, mais restait sans connaissance, devant reprendre la parfaite maîtrise de son corps, reposéder son corps pour ne faire qu’un avec son corps et son âme.

Këlden fixa  Serenos qui avait maintenant son épée dans sa main, la mage allait riposter, mais Serenos le coupa avec ses paroles.

« Réjouis-toi, Këlden; je vais te montrer ce qu’est la véritable sorcellerie. »

Quand il aperçut Serenos incanter, le mage fit de même, inquiet à présent de ne rien comprendre des mots qu’ils disaient, lui qui connaissait tant de langue magique, le voilà qu’il n’en comprenait que rien. Il ne voulait pas mourir, alors il n’allait pas mourir, il allait être intelligent et planifier sa fuite, il sentait que tout irait mal maintenant, lentement il continua ses paroles, fixant Serenos de son regard dorée. Puis les chiens démoniaques apparurent, laissant un froid dans le dos de Këlden, il paniqua à cet instant, sachant bien son destin quand il relâcherait ses bêtes, puis eu un grand sourire fou… Il n’allait pas mourir!

Les chiens infernaux se mirent à le mordre, lui arracher la chair alors que le rire de Këlden se fit encore plus fou, il se laissait faire malgré la douleur, il riait, riait et riait encore, alors que de son corps de la fumée sombre se dessinait et sortait de ses morsures. Le sang sombre du sorcier s’écroulait au sol, lentement et par flaque, alors des morceaux de chair accompagnait généralement se sang. L’homme ferma ses yeux, écartant les bras alors que la fumée continuait de sortir de lui, il avait un air de dément sur les lèvres.

« Tu ne m’auras pas aussi facilement Serenos! On se reverra… »

Ces yeux d’or s’ouvrir lentement et il tourna son regard vers Serenos, ses yeux dorés brillaient fortement et tout d’un coup son corps éclata en fumée, la sombre fumée se dissipant rapidement. Kärnel rouvrant lentement ses yeux bleutés, légèrement vidé de vie, elle posa ses doigts sur sa marque, tremblant un peu sous la douleur, puis lentement elle glissa ses doigts là où était son cœur, et fut rassurer de le voir bien là et surtout battant…  Elle cligna ses yeux bleutés et glacial, son visage exprimant aucune émotion et lentement elle retourna son regard vers Serenos. Elle l’observa un instant, un léger sourire naquit lentement sur ses fines lèvres rosés, son cœur battant doucement. La magicienne s’assit avec difficultés et elle se frotta ses cheveux blancs avec douceur et par la suite elle voulue user de sa magie pour guérir son mal de tête, mais remarqua vite que ses pouvoirs ne semblaient plus là.

La femme trembla doucement sous cette réalité, elle tenta de se concentrer, mais rien à faire… Ses pouvoirs étaient bloquer, elle leva son regard à nouveau sur son maître de connaissance, c’était lui qui lui avait ravi ses pouvoirs? Ou il les avait simplement bloqués…? Elle cherchait à comprendre, un peu perdu des évènements, elle se souvenait de Këlden… De l’épée qui traversait son corps? Non… Le corps de Këlden? Elle était perdue. Elle se mordit la lèvre sous l’incompréhension, ses doigts bougeant un peu entre eux pour exprimés sa panique et elle regarda vers Serenos, ne pouvant parler par télépathie… Son cœur paniquait sous cette faiblesse. Elle bougea encore plus nerveusement ses doigts et fixa Serenos, parlant avec ses signes de mains pour dire : Où sont mes pouvoirs? Pouvez-vous me les redonnés? Où est Këlden?

Elle voulait comprendre pour calmer son anxiété qui était de plus en plus présent en elle.


3
Des rêves de lendemain hantent l'âme blessée.

Qu’est-ce que c’est délicieux de jouer avec des personnes comme si c’était de simple pion sur une table d’échec. J’avance les simples pions en premier, ils sont faibles, mais peuvent bien faire l’affaire… Puis ensuite j’utilise les pions plus utiles pour faire effondrer l’ennemie, cet ennemi qui m’attire depuis si longtemps! Ce Serenos! Ses pouvoirs sont si attirant, bien plus que n’importe qui par ici! J’utilise ce fou pour blesser un peu, puis j’userais de stratégie pour tuer le roi lorsqu’il avancera un peu trop loin sur le plateau de jeu… Mais j’ai le temps de m’amuser avant la fin…

Lentement Këlden avançait, Kärnel dans ses bras, blême, inconsciente. Elle était en lutte, une terrible lutte se menait en dedans d’elle, elle cherchait à vaincre une force sombre qui tentait de ce rependre en elle, une sombre énergie, une terrible magie maléfique. Mais elle ne pouvait laisser cette chose l’envahir, elle luttait sans merci contre cette force qui la laissait inconsciente. Këlden avançait, sourire au coin des lèvres, airs nonchalant sur le visage. Pourquoi ne faisait-il pas de mal à Kärnel? Et bien, il lui en faisait et il le remarquera bien assez tôt.

« Il n’est pas trop tard pour renoncer, Këlden. Laisse Kärnel en paix et quitte ces terres, et je te promets de t’épargner. Tes assistants sont morts, il ne te reste qu’une poignée d’alliés, qui ne comptent pas sacrifier vainement leur vie pour toi. C’est ta dernière chance de revoir un jour se lever. »

Un petit rictus de cruauté vint sur les lèvres. Ses assistants morts? Ce n’est pas triste, ce ne sont que des pions inutiles de toute façon, des simples amuse-gueules fais pour être lancer devant et mourir en premier. Ceux ne s’ayant pas sacrifié et bien ils seront bientôt mort pour cause de haute trahison, c’est aussi simple que cela. La vie est un éternel fléau qu’on devait tenter de vaincre, mais elle se fait toujours plus dévastatrice quand on lutte après. Lentement il avança, sortant de la ville sans la moindre émotion apparente sur son visage, voyant son ennemie face à lui recouvert de sang. Peu étonné Këlden le fixait et vint même à bailler un peu et le regarda fort ennuyer. Il avait hâte que tout se termine pour ce cher Serenos, il avait autre chose à faire de plus intéressent que de voler les pouvoirs des autres.

« Prends la bonne décision, Këlden. Tu es encore jeune, fort et ton pouvoir peut encore grandir. La magie noire t’accordera beaucoup de plaisir, je l’admets, mais une fois que tu seras vieux, fatigué et malade, traqué par tous, certains par vengeance et d’autres par l’appât du gain car ta tête sera mise à prix, ce n’est pas la magie noire qui te sauvera. »

Il observa Serenos, son regard ne montrant aucune émotion au discours de l’homme, il ne semblait même pas l’écouter, il tenait Kärnel dans ses bras qui semblait faible, les yeux fermés, sa marque sur son front qui avait perdue de son éclat. Këlden passa sa main dans sa chevelure brune. Son regard dorée fixant l’homme, lentement sa langue vint chercher ses lèvres qu’il humidifia d’un geste rapide, puis lentement son regard tomba sur le corps inconscient de la mage.

« Laisse Kärnel partir, Këlden. Ne me force pas à te faire du mal. »

À ce moment un rire sortit de ses lèvres, si puissant, remplie de cruauté et de sadisme. Il fit alors un pas vers l’avant, un seul pas lui suffit pour être un peu plus près de l’homme. Il fit que le regarder, sur ses lèvres un grand sourire remplie de cruauté était apparent. Puis lentement il se mordit la lèvre sous le plaisir du moment. Son regard parcourant à nouveau de gauche à droite d’un air de démence et il rit un instant, un léger rire, il pensait à ses mots. Que dire? Il ne savait pas quoi dire, il ne désirait rien dire même, laisser voguer le silence… Prendre ce qui lui revenait de droit!

Lentement il pencha sa tête sur le côté, observant Serenos de son petit regard dorée, puis ce regard toujours identique se retourna pour regarder Kärnel, l’analyser un instant, il avait des plans pour elle, des plans si magnifique et si cruel et finalement il parla.

« La laisser partir…? Me faire du mal…? Tu n’oserais pas… Tu me blesse, tu blesse la petite… Tu sais quoi… Si je la tue, cela ne seras pas grave, tu seras débarrasser d’un poids lourd qu’est cette magicienne… Tu devrais me remercier plutôt… »

Son sourire vint alors sous une apparence sadique, il regarda la jeune femme qui lentement semblait avoir un tremblement, entrouvrant les yeux difficilement, le regard vide. Il eut un rire et la laisse tomber au sol. La magicienne trembla et lentement se releva, elle avait la tête penchée, à côté de Këlden, son corps tremblant et qui semblait presque sur le bord de s’écrouler au sol, bougeant presque comme un pantin. Lentement elle leva la tête, son regard vide regardant Serenos, son visage sans expression. Këlden lâcha un rire de dément en regardant son nouveau pantin!

« Un esprit si complexe cette Kärnel, cela a été complexe de trouver son point de contrôle, solidement gardé par multiple protection magique et autre mystère, mais pour moi rien n’est aussi facile que de détruire un esprit pour la tordre à ma volonté… Cela n’est qu’un jeu…Pour m’amuser… Détruire sa volonté, détruire ses pensées, détruire ses rêves, détruire tout pour manipuler!  »

Il eut un rire démentiel et sa main vint caresser le symbole sur le front de la magicienne. Ce symbole qui semblait être rendue si vide de vie, comme si Këlden l’avait vidé de sa magie, voler sa magie pour s’en approprié. Kärnel tremblait et ses lèvres se mirent alors à bouger lentement, comme si elle était en train de réciter une incantation… Contrôler par ce Këlden elle ne pouvait rien faire d’autre que d’incanter, une longue incantation, mais pour incanter quoi?

Désoler du retard de la réponse et de sa nullité.

4
(Désoler post nul et sans inspiration! TT^TT)

« - Non, mais la tienne empeste la charogne de rehenar crevé.»

Un sourire naquis sur les lèvres de Këlden aux mots prononcer par ce roi, ce Serenos le prenait réellement pour un idiot et un faible incompétent, mais mieux fallait qu’il le prenne pour un idiot et un faible, qu’il baisse lentement sa garde, ainsi il pourra le détruire plus facilement. Ah ce qu’il avait attendu ce moment! La destruction de cet homme au pouvoir grandiose, détruire cette Kärnel et y voir son regard désespérer devant le cadavre sans vie de son maître, mais ce qu’il ne savait point était que lui! Il s’était préparé depuis si longtemps pour ce jour! Ce fabuleux jour! Le jour qu’il absorbera les pouvoirs de l’un des hommes les plus puissants de cette partie du monde! Voler les pouvoirs d’un grand sorcier!


Un son survint derrière lui et il se retourna d’un geste lent pour voir une étrange femme, un rire fusa alors de ses lèvres! Malgré sa nudité qui n’affecta point l’homme, elle semblait forte… Non elle n’était forte en fait, seulement une apparition fait par ce Serenos qui en avait profité pour partir combattre les autres sorciers! Faible et peureux en plus! Qu’est-ce que cette journée était merveilleuse de révélation et de plaisir! Il anéantira une ville et aura de nouveau pouvoir et en plus il tuera l’être qu’il a toujours détesté après avoir tué son maître : Kärnel. Des journées comme celle-là il adorait! Cette étrange femme armée d’une main en épée ce mit à l’attaquer, directement à son bouclier magique, oh? Alors il avait deviné pour ce bouclier? Pas grave, il a d’autre surprise qui vont surprendre! Après diverse coups, son bouclier magique se détruit, le mettant *vulnérable* au attaque, mais l’était-il vraiment?

« Tu as encore une chance de te rendre, humenaïn, ou alors tu mourras au fil de ma lame. »

On put le voir ce retenir de rire, regardant l’être féminin. Lentement il vint croiser ses bras, puis il perdut son sourire lorsqu’elle vint briser le sceau de drain et redonner de la force à Kärnel qui se releva lentement, fixant Këlden d’un regard sombre. Puis ce fut à cet instant qu’un puissant rire sortit du fond de la gorge du sorcier, si puissant et si déstabilisant!  Puis il eut un de ses sourires les plus mauvais en fixant Kärnel, le genre de regard qu’un psychopathe fixant sa victime, il se mordit légèrement la lèvre et il dit d’une voix lente et cruel :

« Kärnel? T’ai-je dit que te voir sans vie au sol t’embellissait incroyablement? Non…? Et bien… tu le sais à présent! »

Puis on put apercevoir Kärnel blêmir, ses jambes trembler et lentement elle tomba au sol, Këlden leva la main une petite boule de lumière bleuté brillant dans celle-ci et lentement elle s’assombrit pour entrer dans sa paume. Il fixait la femme au bras d’épée, un sourire cruel sur ses lèvres et on put apercevoir autour de lui une énergie sombre flotter et lentement les végétaux qui l’entourait se mirent à flétrir et à se désintégrer en poussière. Këlden se mordant la lèvre, respirant un grand coup alors qu’il aperçut les éclairs qui pourfendaient le ciel, de nouveaux morts venaient de son coté, il eut un nouveau rire.

« Je n’ai pas le temps de jouer avec toi petite épée! »

Lentement il s’avança vers elle, mais elle put ressentir une force la frapper, si puissante et si irréel… La forçant à ce reculée. Il se saisit du corps de la magicienne la tirant légèrement par les cheveux et la mit sur son épaule, un rire sournois quittant ses lèvres en fixant la femme.

« Je te conseil de ne pas trop vouloir me blesser, car tu me blesse, tu blesse la petite! »

Pour illustrer ses dires, Këlden se mordit violemment la lèvre, du sang commençant à couler de celle-ci, lentement il tira sur la chevelure de Kärnel et la femme pu voir la lèvre de la magicienne saigner à la même endroit que Këlden, autre particularité, la marque sur le front de la magicienne semblait être devenue plus foncer qu’à l’habitude, sa teinte brillante semblant avoir disparue.

« Alors disparait de ma vue et laisse-moi régler ce que j’ai à faire. »


---

Les sorciers grouillaient dans la ville telle des rats cherchant nourritures, mais cette fois c’était pour la mort qu’il cherchait, tuant toute personnes se trouvant sur leurs passages, femmes, enfants, hommes, vieillard… Tous passaient sous leurs magies destructrices, mais tous semblait se diriger vers une direction, l’endroit où Serenos se trouvait, qu’est-ce qu’ils cherchaient à faire? Leurs buts était encore inconnue, leurs attaquent étaient aussi curieuse qu’inusité, un tel nombre se sorcier rassembler ensemble était presque du jamais vue, surtout pour mener une attaque.


« Et si Kärnel mourrait devant tes yeux, Serenos? Que feras-tu? » Cette voix était celle de Këlden qui ne semblait pas près, elle était dans la tête de Serenos, cette voix montrait que la folie d’un être corrompu par les ténèbres.

5
Faible seras toujours l’être qui n’est pas capable de contrôler ses émotions…

La peur d’affronter cet ancien compagnon était si présent en elle. Elle avait peur de lui, une peur que même avant qu’il devienne un sorcier elle avait. Pendant les études, elle avait craint l’être qu’il était, toujours en train de désirer la puissance, l’avoir le plus rapidement possible, peut importait la manière qu’il l’obtenait. Il avait une vive intelligence, sachant déjouer les pièges des professeurs les plus habiles de Lÿsbel. Toujours en train de fouiller au endroit qu’il ne devrait pas et réussissant toujours à obtenir le fruit de sa recherche, en gros il était le chercheur de troubles de Lÿsbel et pourtant le meilleur des classes de magies.

Kärnel observait Serenos d’un regard que peu risquait de voir, ce regard désignant la panique, mais pourtant sur le visage de l’homme on pouvait y voir un sourire amusé à ces paroles! Ne comprenait-il dont pas la situation? La magicienne regarda de gauche à droite, tremblant légèrement, à cette instant elle aurait voulue lui crier après pour tenter de le faire réagir, mais cela n’aurait été qu’inutile, car elle aurait crié que du vent. Il perdu alors son sourire, croisant ses bras tout en l’observant, son regard montrant que de la déception. La jeune femme en fut si troublée que toute la peur s’arrêta rapidement pour se voiler de tristesse face à l’air de l’homme. Sa voix grave se percuta alors dans sa tête, sous un air de reproche.

« Tu es une magicienne, Kärnel, une des rares magiciennes libres se trouvant en Ashnard, parce que toutes les autres ont été enrôlées de force dans la force militaire. Et tu veux fuir alors que ces gens sont sur le point d’être massacrés? Ce sont des innocents, mon apprentie, des innocents qui sont assujettis à une propagande de contrôle. Ils semblent agressifs, désespérés parce qu’ils sont jaloux de ce que d’autres ont, alors qu’ils vivent dans la privation et la famine. Mais sache que parmi ces gens, il y a des enfants qui pourraient faire de grandes choses. Tu peux fuir si tu veux, mais si tu pars, tu pars seule, car ignorer un crime est en être un complice. Et s’il peut entendre nos conversations, voici un avertissement; s’il veut entrer en guerre avec moi, qu’il soit prêt au massacre, car je n’épargnerai aucun sorcier souillant la réputation de notre Ordre. »

Il s’était tourné dos à elle. Le regard de la jeune femme prenait plus qu’un air de tristesse, car il avait raison, fuir était faible… Bien que ces dons étaient puissant, elle se sentait faible, si faible malgré tout, son esprit l’était… Elle se mordit la lèvre et eut un frison d’horreur en croyant entendre une voix lointaine dans sa tête rire au éclat, un rire rempli de folie. La magicienne regardait son maître avancer, un bâton maintenant dans sa main, il était si grand comparer à elle qui se sentait si petite et si faible, serait-elle seulement capable d’atteindre un peu de son niveau plus tard? Kärnel ne savait plus quoi faire, le suivre ou ne pas le suivre…? Son hésitation était toujours là quand elle vit son maître revenir vers elle, il allait la sermonner? Elle en était sure, alors pencha son visage vers l’avant, attendant son sermonnage, l’acceptant même.

Mais ce qui suivit fut fort différent de ce qu’elle avait cru, car en relevant son visage elle sentit les bras de son maître l’entourer pour doucement la serrer dans ses bras. Le regard de la magicienne s’agrandit légèrement sous la surprise tandis que ses joues vinrent prendre une tournure de rouge, qu’est-ce qu’il faisait là? Pourquoi ce geste qui semblait si affectif? Elle ne savait complètement pas quoi faire, alors ne bougea tout simplement pas, fermant seulement les yeux pendant un instant. Son cœur battant rapidement dans sa poitrine… qu’elle étrange sensation. Finalement il la lâcha, se penchant pour poser un doux baiser sur son front et caresser légèrement ses joues froides de ses mains chaudes, elle eut un frison à ce contact qui ne dura malheureusement pas assez longtemps. Il se remit dos à son apprentie avant de partir, son bâton volant jusqu’à sa main. La magicienne resta figer sur place, regardant son maître partir. Que faire…?

Elle allait avancer pour le suivre, mais une main l’agrippa la bouche tandis qu’une autre se posa sur sa marque bleuté et elle se figea complètement.

« Temps écroulé…ma chère… Tu joueras un rôle dans cette délicieuse fin…» Murmura une voix sordide dans le creux de son oreille.

Puis elle sentit tout son corps devenir chiffon, alors qu’un homme la retenait pour ne pas qu’elle tombe, Këlden. La jeune femme tenta d’appeler son maître, mais toute communication fut bloquer. Alors elle sentit son regard se brouiller de noir, puis lentement ce fut son esprit qui se rendit dans le néant alors que l’homme qui la tenait fermement caressait doucement ce symbole bleuté…L’énergie de l’homme ne semblait pas se faire voir, ayant pris comme diversion était que l’armée qui arrivait pour pouvoir arriver dans le village sans se faire voir. Ce Serenos ne devait être que plus idiot de croire à un tel stratagème aussi prévisible que celui de foncer sur un village quand un puissant magicien y est, pour que l’élément clé entrant sans se faire voir. Le mage noir, sourire sordide sur ses lèvre, avançait lentement, trainant le corps de la magicienne dans ses bras, il n’en avait pas fini avec elle, en premier il anéantira son chère maître et ensuite ce seras son tour, il désirait tant voir le regard horrifier de la mage en voyant le cadavre de son maître et sentir ainsi toute sa peur et son désespoir.

Alors qu’il avançait, il sentit de ses effectifs mourir sous une attaque magique, un nouveau rire sordide sortie de ses lèvres, il avait lancer la première attaque.

« Alors… Serenos de Meisa! Qu’est-ce qui se passe? Où est-on honneur? Ta justice? Sous cette force que tu montres, ce cache un être faible! Si faible qu’il abandonna même son apprentie derrière lui pour tenter de jouer le héros! » Disa une voix qui semblait flotter dans les airs, semblant venir de nulle part.

Puis ce fut alors que Serenos pu voir au sol, un homme avec la jeune femme inerte dans ses bras. L’expression faciale de la mage montrant peu de trace de vie. Këlden laissa alors tomber la mage au sol qui s’écrasa sur cette surface telle une poupée sans vie. D’un coup de pied, le sorcier éloigna le corps de la femme et il avança, son énergie semblait caché par qu’elle que chose, impossible de la percevoir, même qu’on ne pouvait ressentir la présence de l’homme. Lentement il s’avança, laissant la femme inerte dont la majorité de son énergie semblait avoir disparu. Këlden passa sa main dans sa longue chevelure brune, faisant découvrir sur son front sa marque bleuté.

« Alors Serenos…Tu la sens… ta fin…? »

Il eut alors un grand sourire, remplie de malice, tandis que son regard d’or fixait Serenos d’un air arrogant. On put apercevoir autour de lui que les végétaux commençaient à mourir autour de lui alors qu’il marchait pour s’avancer vers l’édifice. Il ne semblait pas vouloir lancer une offensive, semblant attendre que Serenos l’attaque, car voyez-vous si Serenos daigne l’attaquer, son attaque seras renvoyer sur lui.

Au loin dans la ville ont pu entendre des cries résonner, les sorciers étaient rentré dans la ville!

6
Le passé revient toujours nous hanter…

Tu vas mourir, Il va mourir, vous allez tous mourir… Tous ceux que tu connais seront tués…  Et toi petite, je te garderais en dernier, je te garderais à la fin pour que tu puisses souffrir en regardant tout ceux à qui tu tiens disparaitre devant tes yeux, sous ta faiblesse! Oh Kärnel, ma vengeance est arrivée! Me voilà enfin de retour sous une toute nouvelle puissance…

La peur prend naissance des rêves raconte-t-on? Parfois oui, parfois non, mais cette fois ses rêves seront sa plus grande des peurs. Voilà que tout le calme de son monde de vide s’assombrit d’un obscure voile. Un être obscure était là, un être horrible arrivait, un être pervertis par la noirceur vint s’infiltrer dans la zone la plus sécurisez de son âme, brisant cette barrière magique qu’était ses rêves pour infiltrer celui-ci et violer son repère que personne n’avais osez essayer d’y entrer… Kärnel qui tentait de récupérer de l’évènement récent fut tout d’abord stupéfaire en voyant le noir infiltrer la pureté du blanc, elle tenta de le bloquer de tous ses efforts mental, mais ne réussit pas. Elle chercha à se réveiller, mais ne réussit pas à nouveau, tous ses efforts de réveil était annuler, elle était prisonnière de son propre monde des rêves. Paniquant la magicienne tenta de communiquer avec son maître, mais une forme sombre vint naître et qui la fit taire, lentement la forme pris la forme d’un homme…

Tu me croyais mort? Tu me croyais disparu pour toujours? Tu espérais que je te laisse libre comme l’air? Mais tu as tout faux, tu auras beau crier dans ta tête, même ton chère Maître Serenos ne pourrais t’entendre! Car je m’occupe très bien de vos liens… Si tu savais ce que la magie noir est délicieuse… C’est un art tellement mieux que la petite magie qu’on nous a appris dans le passé, Kärnel! Ne le réalise tu pas encore? Je te laisserais même une possibilité de te joindre à moi! Une toute dernière chance ou sinon tu mourras de mes mains.

Devant elle se retrouvait le pire de ses cauchemars, Këlden Le Banni. Un homme de son époque à Lÿsbel, étudiant comme elle et l’autre meilleurs de la classe dans les études de magie, mais c’était celui qui allait souvent vers les interdits, allant chercher les recueils de magies inconnu qu’on ne laissait pourtant pas à porter de main et pourtant lui réussissait à les obtenir. Les raisons de son bannissement est une  histoire si longue et si complexe qu’elle ne peut être écrit, mais la haine de cet individu était fixer sur la jeune Kärnel, toute sa rage était que pour elle, rêvant de l’anéantir de la façon la plus délicieuse possible… Et pourtant il la désirait, désirait l’avoir que pour lui, l’ensorcelait malgré tout!

Alors surprise? Tu t’ennuyais de moi? Tu sais je me sens si mal de ce qui est arrivé chez ce Duc! J’ai manquée de jugement, j’avais bloqué vos liens, mais je n’avais pas calculé qu’il pouvait encore trouver un autre moyen de te contacter et de faire échouer le début de mon plan, mais ce n’est point grave car… la suite de cette évènement arrive… Je te laisse une dernière chance, une toute dernière chance Kärnel et si tu ne la saisis pas…

La magicienne leva alors sa main pour le faire taire, tremblant sous une crainte importante qui commençait à la saisir, cet homme avait une langue aussi empoissonné que celle d’une vipère, même si elle acceptait de se joindre à lui pour empêcher du mal de se produire, elle se ferait poignarder dans le dos à la seconde qu’elle se retournerait. Elle allait faire qu’elle que chose, mais le sorcier fut plus vite et se saisit ses poignets, les plaquant a son dos, il se colla rapidement à elle, son torse collant son dos, l’une de ses mains gardant ses mains bien placer dans son dos pour qu’elle ne puisse les bouger, elle tenta de se débattre, mais sa prise fut trop forte. Këlden glissa doucement sa main jusqu’à sa marque au front qu’il caressa doucement du bout de ses doigts, elle sentie alors une terrible douleur la frapper, lâcha un cri muet, tout son corps tremblant sous la douleur que ses simples caresses lui provoquait.

Même sur le plan physique, hors de ses rêves, Serenos put voir le visage de la jeune femme légèrement se tendre, comme si elle faisait un mauvais rêve…

Kärnel tentait de rejoindre son maître par la pensé, mais aucun retour ne revenait, le lien bloqué par ce sorcier. Elle était laissée à elle seule, encore une fois. Elle était paniquer et tenta d’user de ses pouvoirs, mais une nouvelle douleur revint la prendre alors qu’il reposa sa main sur sa marque bleuté. Tout son âme en fut blesser alors qu’elle sentie sa magie vouloir sortir de sa marque, non… Il n’était pas devenu ainsi! Il n’allait pas se saisir de ses pouvoirs! Il ne pouvait y voler! Et ce fut alors que la mage sentie son corps bouillir et elle se réveilla.

Elle ouvrit ses yeux rapidement, son regard parcourant de droite à gauche, elle avait chaud, son corps fut légèrement secouer de tremblement, son regard paniquer regardant celui qui la tenais, Serenos. Ses yeux bleus semblaient montrer son affolement et sa peur et elle aperçut alors une image qui vint lui traverser l’esprit. Cinquante personnes habillés tout en noir traversaient les champs et au-devant de ce groupe se retrouvait Këlden, ils menaient un groupe de sorcier et s’approchait de plus en plus de la ville.

« Maître Serenos! »

Elle le regarda doucement, son regard désirant qu’il la pose au sol, les joues tout de même légèrement rouge, malgré son état d’affolement. Elle put ressentir leurs liens revenir, mais pourtant elle se sentait épiée. Son maître la posa au sol et elle regarda de nouveau à gauche à droite, ils étaient dans une ruelle de la ville, se dirigeant surement vers la maison de l’homme à l’allure de hiboux.

« Maître Serenos, il nous faut partir d’ici et vite! Ils arrivent! Des sorciers arrivent! Ils vont… Ils vont détruire ce village! »

Elle eut un tremblement qui la secoua rapidement, elle était affolée par ce qui pouvait ce passé, elle trembla légèrement et fit des signes de ses mains :

*Il épit nos paroles, il peut bloquer nos liens… Il faut vite retrouver nos choses et partir dans la direction qu’on est arrivé pour arriver dans cette ville!*



|HRP : Et le post le plus nul de l'année est décerner à... Moi! Désoler du post ultra pourri :/|

7
La peur est la plus grande des motivations, sans elle, rien n’aurait jamais été accompli.

Un mois… Tous ces sévices durèrent un mois complet, chaque jours était la même chose, chaque repas était un enseignement, chaque seconde était un apprentissage pour la faire devenir une dame qui d’habitude prends toute une enfance à bien apprendre, voilà qu’elle devait tout savoir en seulement un petit mois. Malgré son air tout à fait calme durant le mois, elle était paniquer en elle, elle savait qu’elle faisait une bêtise et se serait finie. Faire une erreur devant le duc ressoudait à un échec et son maître en serait fortement déçu d’elle. Juste à cette idée elle frémit d’horreur et donc la préparation fut autant mental et physique durant ce mois pour cette présentation au duc, on peut dire que jamais Kärnel fut aussi bien préparer, ses cheveux blancs, si bien laver et si bien peigner, son visage parfaitement maquiller sans en avoir trop mais qui cachait bien la marque bleuté à son front, sa robe démontrant une légère richesse amplifiant la beauté de la magicienne, la voilà enfin prête pour cette soirée. Elle sentait beaucoup de nervosité en elle et une crainte étrange face à cette place, mais elle crut que c’était normal, si seulement elle savait…

Si bien accueilli par le Duc qui se fit si bon face à la condition mutisme de la jeune femme qui tentait bien tant que mal de présenter ses respects avec son cahier, car elle n’allait pas trainer son livre au page magique à cette endroit. Le Duc fut poli face à ce défaut et lui offrit même des fleurs de son jardin, elle en fut gênée et elle accepta, souriant timidement pour cacher son anxiété. Elle écouta avec intérêt les discussions des deux hommes, son regard vagabondant de temps en temps sur l’environnement, étudiant tout et chaque recoin. Ce fut alors que le Duc lui proposa de lui faire voir sa bibliothèque que le regard de l’homme l’inquiéta, mais Serenos semblait confiant en lui disant mentalement de tout mémorisez ce qu’elle voyait dans la bibliothèque, alors elle le fera et elle suivit le Duc.

Le duo se séparèrent à ce moment, l’apprentie regardant son maître d’un regard qui voulait montrer son inquiétude, mais ne rajouta rien ni un mot, ni un écrit. Durant le trajet, le Duc lui parla de tout et de rien, se montrant courtois et doux de parole, après une longue marche ils arrivèrent à la bibliothèque qui était tout de même impressionnante comparer à celle qu’elle avait à Nexus, il lui montra beaucoup de chose, elle fut même attirer vers un ouvrage cacher dans le fond d’une ranger, mais le Duc la fit changer de direction en désirant lui montrer autre chose. À la fin de la visite de la bibliothèque il lui demanda si elle désirait qu’il lui fasse une visite guider de l’endroit et pour être polie elle accepta, si mauvais choix elle fit.

Alors qu’il lui faisait visiter, ils s’étaient déplacer vers les chambres et alors qu’il lui ouvrit la porte elle sentie qu’elle que chose lui frapper la tête et tout son corps s’échoua au sol, toujours mis consciente elle essaya de communiquer avec Serenos, mais le lien c’était couper. Alors qu’elle reprit totalement le contrôle de sa tête, elle avait les bras enchainés et au-dessus de sa tête, le Duc face à elle, son regard prédateur et emplie de folie voulait tout dire, elle voulut alerté Serenos, mais aucun message vint en retour, le lien semblait plus passé, une chose devait interférer entre les deux, elle trembla à la vue de cette dague, la peur paralysant son corps. Il lui dit que c’était sa faute si elle lui plaisait autant, qu’il devait lui montrer ce que ça faisait de se montrer aussi belle devant un homme de son importance… Et ses lèvres allèrent à son cou, elle trembla en sentant ceux-ci caresser sa chair de sa nuque de doux baiser, une de ses mains vint se balader sur sa robe, allant caresser doucement sa poitrine et la magicienne fit ce qu’elle crut bon, elle frappa de sa jambe libre le Duc qui émit un grognement de colère, sa main se plaqua à sa gorge,l’étouffant, elle prit peur, que faire? Elle ne pouvait pas le brûler! C’était un noble! Si elle brûlait un homme, cela allait apporter des problèmes à Serenos, elle trembla et une douleur vint à sa jambe et sentie un liquide couler, son sang, son mollet transpercer alors qu’il sortit sa dague de sa chair, la jeune femme lâcha un cri de douleur sans son, une larme coulant de son œil…

Une chose étrange se passa alors dans sa tête, une présence, Serenos? Non… C’était inconnue, elle prit peur et voulue faire sortir cette force, mais elle aperçut le Duc lançer un cri d’horreur en prenant flamme, elle trembla.

* Je n’ai pas le temps de t’expliquer, mais tu dois fuir. Je vais te libérer, puis, tu cours. Fuis le palais. Je ne serai pas en toi très longtemps, tu dois te dépêcher. *

Et elle sentie des forces l’habiter alors que ses chaînes se brisèrent, la douleur à son mollet arrêta et elle se leva et trembla à nouveau en voyant le Duc crier et entendant les gardes arriver.

* Cours! Maintenant! *

Et elle fit exploser la porte barrée et elle sortit à la course, un garde voulue l’arrêter, mais alors qu’il la toucha il sentit sa main se mettre à brûler et lâcha un cri en criant de l’attraper, la magicienne ne se retourna même pas et continua à courir de plus belle, elle courut encore et encore, cherchant un moyen de s’échapper, elle se rappela d’un détail dans la bibliothèque, elle savait quoi faire, risquer, mais elle devait le faire! Elle se souvint des passages pour aller à cette endroit et ouvrit la porte la fermant derrière elle, usant de sa magie pour bloquer les deux portes qui permettait l’accès et courut vers l’un des rayons où elle sentait l’étrange magie qui l’attirait et elle prit le livre à la sombre couverture, une douleur vint à sa marque, mais elle l’ignora et mit le bouquin sous son bras et elle alla à la fenêtre, si haut… Elle entendit les gardes crier qu’elle était dans la bibliothèque, de ne pas la laisser s’échapper, elle oublia la douleur qui commençait à revenir à son mollet et monta sur le bord de la fenêtre, trembla et serra le livre sombre dans ses bras et ferma ses yeux, murmurant des paroles sans un mot…

Elle atterrit au sol doucement, elle remercia une centaine de fois son maître de magie de lui avoir enseigné ce sort et elle repartie à courir pour sortir du domaine, appelant Serenos dans sa tête…

*Maître Serenos! Maître Serenos! Vous m’attendez? Je suis sortie…Je… Des gardes! Il y a des gardes qui me poursuit… Je vais tenter de les semer... Maître Serenos… Pardonnez-moi… J’ai manqué à mon devoir…Je vous ai fait honte… *

Elle trembla en apercevant les gardes et les fit faces alors qu’ils arrivèrent près d’elle, elle secoua doucement la tête et murmura des paroles et la terre trembla autour d’elle entourant les jambes des gardes, les bloquant au sol et d’un cou briser leurs pieds dans un torrent de cri de douleur et elle repartie à la course, cherchant une endroit où se cacher, elle ne savait pas quoi faire et finalement trouva la sortie du domaine, courant de plus en plus vite, la douleur de sa jambe amplifiant alors qu’elle sentait la chair s’ouvrir de plus en plus à force de courir, le sang coulant au sol. Puis finalement elle réussit à se cacher dans une sorte de petite cabane qui semblait contenir des outils pour faire le jardin, elle trembla se cachant dans un coin, tout son corps se secouant de lourds sanglots, les yeux du duc revenant à sa tête… Mais qu’avait-elle fait? C’était surement tout de sa faute, elle se sentait si mal, elle venait de causer tant de trouble à Serenos. Sa main se posa sur sa jambe, cherchant dans sa mémoire un sort de soin, mais elle n’en savait aucun, son corps trembla de froid alors que ses mains étaient tâchés de son propre sang, sa tête lui faisant souffrir, elle voyait légèrement flou et elle entendit la porte ouvrir, ferma ses yeux et leva ses bras apeurés, telle une femme sans pouvoirs, toute ses forces l’abandonnant et lentement elle sombra dans l’inconscience, malgré la peur qui l’avait frapper encore plus sournoisement.

*Maître Serenos...?* Fut sa dernière remarque avant de complètement sombrer...

8
Meurtri soit qui mal y pense.

Le sommeil, voilà un besoin important que la mage ne savait comment aller chercher en cette nuit remplie en évènement, elle avait froid et elle tentait de ce réchauffer du mieux qu’elle pouvait, mais ses pensées étaient à autre chose qu’à ce réchauffer, elle pensait à ce nouveau maître, Serenos, un roi! Elle n’avait jamais cru cela et cela là dérouter beaucoup, elle repensa à tout ce qui c’était passer et le respect qu’elle avait eu envers cet homme était nul, si elle seulement aurait sue, si seulement! Sa l’énervait, à cause de cela elle allait avoir de la misère à dormir surtout avec ce froid qui ne l’aidait pas du tout!

Serenos revint dans la tente, elle feignait le sommeil lorsqu’elle sentie qu’il posa qu’elle que chose sur elle, son manteau blanc de fourrure, elle eut un léger frison et ce fut presque instantané que le sommeil la frappa pour l’embarquer dans ce champs de vide infinie, la paix du décor la fit relaxer, elle se laissait bercer par le néant, enfin elle pouvait penser en paix, sans dérangement, sans entendre, seulement le vide pour récupérer la paix dans son corps et la neutralité dans son esprit, c’était important pour elle de ce vider la tête dans ce néant, ça l’aidait à avancer par la suite.

« Réveille-toi, Kärnel »

Elle sentit qu’elleque chose perturber son sommeil, une main caressant sa tête, elle frissonna doucement, commençant à ouvrir les yeux et aperçut Serenos, elle cligna doucement des yeux encore embrumé par le sommeil. La main de cet homme caressant doucement son crâne, ce qui la fit légèrement rougir.

« Nous allons rencontrer un de mes vieux amis. »

Rencontrer un de ses amis? S’il disait vieux, surement un sorcier, elle se mordit la lèvre légèrement et attendit qu’il sorte de la tente pour sortir des couvertures et s’habiller, elle rangea ses choses dans un sac. Puis lentement ils se préparèrent au départ, finissant de tout ranger pour ne laisser rien qui les avait fait dire qu’ils avaient été sur la plage pendant un long moment, elle se demanda si son maître se comportait bien à Nexus… Ce fut ensuite la préparation d’un radeau et de deux cannes à péches qui se fit et les voilà en  mer, voyageant grâce aux ondines, la mage était curieuse et les écoutaient parler, elles comptaient une histoire à Kärnel qui lorsqu’elle parlait des colères de Serenos, elle ne pouvait s’empêcher de lancer des petit regard vers son maître avec un regard légèrement amusé tandis que lui ce raclait la gorge, semblant pas apprécier que les Ondines racontent cela.

Ce fut qu’après qu’elle que heure que la jeune femme put voir une cité Ashnardienne! Elle ferma ses yeux, ce remémorant la carte, Stoneheart! Elle avait lu un peu sur cette ville, une cité importante dû à sa nature près de l’eau, base de ravitaillement militaire important, beaucoup de marchand y était car beaucoup payait chère pour avoir leurs marchandise rapidement et les marchands s’enrichissait rapidement.  La mage observa tout ce qu’elle avait a voir de loin, elle analysait tout.


« Bienvenue à Stoneheart, Kärnel. C’est ici que nous allons commencer ta formation à mon monde, ainsi, tu n’auras jamais à laisser mon côté. Mais avant, nous allons faire quelques emplettes; il te faut une nouvelle tenue, et du maquillage pour masquer ta marque. En attendant… »

Formation à son monde… Elle se mordit la lèvre, encore son tic nerveux dû au stress. Sa main se posa sur son front pour caresser sa marque qui l’a fit légèrement souffrir, masquer sa marque… cela allait être difficile de la cacher dû à sa brillance dans le noir… Même avec du maquillage, cela devras être un coup de pro pour cacher son effet de brillance. Serenos se pencha vers elle et attacha autour de sa tête un bout de tissu, elle afficha une légère mou boudeuse à ce bout de tissu inconfortable.

« Tu vas devoir porter cela. Maintenant, lève-toi et ne regarde aucun garde dans les yeux. »

Elle sortit du ‘’bateau’’ pour poser un premier pied sur le port, elle regarda partout et se retourna vers Serenos qui fit disparaître l’embarcation et silencieusement elle le suivit, écoutant son conseil de ne pas regarder les gardes dans les yeux, son regard se perdant sur tout autre chose qu’il y avait, les boutiques et les gens, elle était curieuse de savoir ce qui se trouvait dans toute place! Serenos ce dirigea vers une boutique précise, elle le suivait de près et elle aperçut un homme étrange, le genre de noble personne gassouillait et qui à vraiment l’air hiboux avec ses lunettes briser, Kärnel ce gratta la tête à sa vue, ce demandant vraiment ce qu’ils faisaient là!

« Serenos! Mon garçon! Si je m’attendais à cela! Tu es en avance, dis-donc! »

Et Les deux hommes firent une amicale accolade, la jeune femme restant en retrait, ne préférant pas s’en mêler.

« Bonjour, comte Jerold. Pardonnez-moi cette arrivée pressée, mais j’ai eu quelques… inattendus. »

Serenos  la désigna de la tête et l’homme Hibou s’approcha d’elle, il l’analysait et la jeune femme fronça des sourcils, c’était une chose qu’elle n’appréciait pas du tout. Il la regardait, des pieds jusqu’à la tête, le regard glaçial de la magicienne se figeait sur le… comte! C’est noble, toujours adorateur de regarder le plus petit peuple de leurs yeux rieurs, c’était une chose que Kärnel détestait au plus haut point. Elle n’avait jamais apprécier la noblesse, cela doit remonter de son enfance, certains noble de Lÿsbel l’avait fait détester ce genre de personne et depuis le temps elle avait gardé cette partie d’elle qui n’aimait point ce genre de personne… Enfin, elle appréciait peu de personne, alors beaucoup était dans la catégorie des peu apprécier pour elle.

« C’est bien la première fois que je te vois en si humble compagnie, Serenos! Tu me ramènes un chat de gouttière? »

Chat de Gouttière! Elle va t’en faire le chat de gouttière d’une boule de feu! Enfin… C’est plus de pensé, car elle ne bougea pas, seul un sourcils ce leva pour exprimer son état d’âme à ce moment-là. Elle allait s’en souvenir de ce commentaire.

« Loin de là, cher comte. Cette femme ci-présente est issue d’un lignage très proche de ma famille. Cependant, sa mère, une jeune femme du peuple, aurait refusé de la rendre à son père. »


Quoi? Mensonge! Pourquoi mentait-il? La jeune femme regarda son maître d’un regard interrogateur, il ne voulait pas qu’il sache qui elle était? Ou peut-être avait-il un double jeu face à cet homme, surement… Mais une chose est sûre, une chose qui est inclus dans la liste des choses qu’elle n’aime pas est le mensonge, la vérité à toujours été une chose importante pour elle, même si c’est pour la blesser un commentaire, elle préférait qu’on lui dise la vérité. Kärnel observa partout puis son maître.

« J’aimerais vous demander un service, mon ami »

« Je suis tout ouïe, mon garçon »

« J’aimerais vous demander l’hospitalité en votre demeure, ainsi que la permission de faire venir pour cette demoiselle un précepteur. Il me tarde de lui donner l’éducation due à son rang… »


Une éducation? Pourquoi? Maintenant? Il n’était pas sérieux! Une éducation de noblesse! Non mais là, sa tien pas! Elle ne voulait pas ressembler à ce type de personne. Le regard de la mage regardait Serenos, un regard qui voulait tout dire sur ce qu’il venait de dire et de son avis.

« Hm… à cet âge-là, le caractère est déjà bien trempé… »

« Il n’est jamais trop tard pour essayer. »

« Ma foi, tu as raison! »

« Pourriez-vous faire venir une couturière habile de ses mains? J’aimerais lui faire fabriquer quelques tenues. J’aimerais qu’elle soit présentable pour la semaine prochaine, et qu’elle connaisse les rudiments de la cour d’ici le mois prochain. »


Quoi? Quoi? Quoi!!? Il n’était pas sérieux! Aussi vite, aussi tôt!? Il voulait tuer son cerveau? Elle qui l’idée déjà ne lui plaisait pas du tout! Elle aurait voulue apprendre sa plus en calme, mais là pour tout apprendre en un mois, c’était de la folie! Il y avait tant de chose à voir!  Mais pourquoi il voulait faire tout cela aussi rapidement? Elle ne comprenait pas du tout son maître, surement même qu’elle ne le comprendra jamais…

« Si tôt? Mais où la traînes-tu, mon garçon? »

« Devant le Duc, cher comte. »

Elle crut s’étouffer à ses paroles! Devant le Duc!? Il était fou, par tous les éléments, il n’était vraiment pas bien dans sa tête pour vouloir cela!? Elle accompagnait le comte dans son regard fixant Serenos, mais le visage sérieux exprimait bien que oui elle allait le raconter, mais il avait un autre chose qui la troublait, il prenait cela comme un défi, presque comme un test et sa elle n’aimait pas être prit en qu’elle que sorte comme une expérience pour un défi.


« Le Duc a quelques… ennuis avec mon domaine. Et je viens pour les résoudre. J’aimerais également lui présenter cette jeune demoiselle. J’ai entendu dire que le Duc appréciait énormément les femmes instruites. Et celle-ci, bien que ses manières lui manquent encore, pourrait lui donner matière à discuter. Une savante, mon ami. »

Oui, mais non! Discuter peut-être, mais cela peut facilement s’enflammer avec elle et surtout… Qu’elle ne peut pas parler, alors là c’était un autre problème, elle ne pouvait faire comme elle le faisait avec Serenos et seulement parler dans sa tête, non, avec ce duc se seras qu’avec son fameux livre et elle savait que cela ne plaisait guère au gens noble de devoir toujours lire.

« C’est un gros risque… mais je n’aimerais pas déplaire à ta famille, Serenos. Si tu crois que cela a des chances de marcher… je suis d’accord. Rejoins-moi à ma villa cet après-midi; nous profiterons du dîner du soir pour enseigner les rudiments de la tenue à table à ta jeune amie. Et d’ici là, j’aurai mis la main sur une couturière et peut-être même un cordonnier; cette pauvre enfant aurait bien besoin d’une nouvelle paire de bottes digne de son rang. »

Son regard se pencha sur ses bottes, elles sont pourtant confortable ses bottes, peut-être pas les plus belle, mais leurs conforts n’était pas à oublier…

« Merci, Jerold. Je te le revaudrai. »

« Oh, non, non, c’est mon plaisir que de te rendre ce service. »

« Je demanderai quand même à mon père de te dédommager pour ta bienveillance. »

Son père? N’était-il pas décédé? Elle se gratta là tête, tentant de tout assimiler  alors que Serenos la prit par le bras et la sortie à l’extérieur, s’éloignant de la boutique. Il se mit à raconter tout qui il était dans son mensonge et qui elle sera, elle gratta sa tête, soupira silencieusement, elle était un peu ennuyer par ses mensonges et le fait qu’elle devra prendre des cours de ‘’noblesse’’ cela ne lui tentait pas du tout, elle en était même décourager, elle se gratta à nouveau la tête et se mordit la lèvre sous la réflexion.

« Est-ce que tu as tout compris? »

Même si la magicienne ne comprenait pas tout la raison qu’il voulait qu’elle rencontre le duc et qu’elle n’apprécie pas le fait de mentir, elle hocha la tête positivement. Elle se remordit la lèvre, son regard bleu ce levant vers le ciel, le soleil était encore très haut avant l’après-midi. Donc ils débutèrent les préparations qui dégoutèrent la magicienne : Le maquillage pour cacher sa marque. Après avoir trouvé ce qu’il avait besoin pour cela, ce fut la couturière, pourquoi devoir ajuster une robe quand cela est tellement plus confortable acheter une robe un peu plus grande et qui ne serre pas le corps? La suite de la torture fut le cordonnier, elle voulait mourir sous ses ajustement de botte et pour trouver un modèle parfais et parfaitement ajuster pour la magicienne, la robe et les bottes seront terminer avant le l’heure du dîner en ce soir. Elle n’allait pas devoir vraiment les mettre ce soir? Elle en fut légèrement dégoûter.

Le temps passa et pour tuer le temps qui avançait si lentement ce fut le temps, ils trouvèrent des choses à faire ici et là, comme par exemple pour la curiosité de la jeune femme, aller dans un magasin de livre pour qu’elle tente de ce trouver un livre intéressent, mais la jeune femme ayant lu beaucoup, ne trouva point d’ouvrage qu’elle aurait apprécier lire. La magicienne suivait son maître par la suite au endroit qu’il désirait aller puis ce fut le temps d’aller chercher les ‘’horreurs’’ et de partir pour le domaine du comte hiboux pour ce repas, elle s’avait déjà que cela allait être peut-être pire que l’entraînement physique qu’elle avait subi, elle eut un soupire sous le stress et comme à son habitude un mordillement de lèvre.

|Désoler réponse courte & sans inspiration |

9
Violence sans conscience n’est que ruine de l’âme.

Son regard analysait celui de Sombre, admiration ? Peut-être… Elle ne comprenait pas ce flot de sensation ? Est-ce que c’est cela l’émotion pour démontrer la confiance en une personne ? Elle ne savait pas, elle n’avait jamais donné de la confiance envers une autre personne qu’elle ou de son maître qu’elle avait toujours eu. Elle ne savait pas si ce Sombre valait la peine qu’elle lui donne sa confiance, elle l’espérait, car sinon plus jamais elle ne la donnera plus à personne. Elle l’observait et il avança vers elle, généralement elle aurait reculé, mais pour une rare fois, elle le laissa approcher d’elle plus près que sa limite, il posa sa main sur sa tête, ses cheveux rendus mouiller dû à la pluie qui s’abattait sur eux. Ses doigts caressant sa marque sur son front, elle eut un léger frison de douleur parcourant son corps, cette marque avait toujours été sensible, depuis le début de son apposition, elle y sentait de la douleur, mais n’avait jamais rien dit à ce sujet, n’ayant jamais cru nécessaire de le dire, parce qu’elle croyait que c’était sûrement normal.

« Il y a longtemps, j'ai appris à certains hommes et femmes l'art des Emblèmes. Beaucoup n'y ont accordé aucune importance, mais cette marque, bien spécifique dans son genre, viendra à changer avec le temps. Ton Emblème est simple, mais puissant; ton maître savait ce qu'il faisait en te l'apposant. »

L’art des Emblèmes, son maître lui avait déjà parlé de cela rapidement avant qu’il lui appose cette marque, mais elle n’avait pas vraiment porté attention à cela, l’homme recula d’un pas et la jeune femme vint caresser sa marque qui la fit légèrement souffrir et elle regard Sombre de son regard qui se posait des questions, tant de question… Son attention tomba au sable, il traçait la forme centrale de sa marque. Il allait lui détailler plus sur les fonctions de cet Emblème qu’elle avait cru si banal depuis son apposition, elle pensait que cela n’avait que peu de signification et servait surtout à montrer ceux qui avaient un peu plus de talent en magie et qui pouvaient être considéré comme Haut-Mage.

« Ce symbole signifie le Pouvoir. Chaque pointe représente la Trinité du Mage, l'Aurorité, la Créativité et l'Endurance. Les deux symboles qui l'entourent…»

Il se mit à les tracer pour représenter totalement le symbole sur son front. La jeune femme observait son symbole à présent dans le sable, tentant de tout enregistrer dans sa tête ce dont qu’il allait lui dire pour être sure de pouvoir tout ce rappeler.

«…Représentent une Barrière, ou une limitation, si tu préfères. Nous l'avons appelé le « cocon ». Ma théorie est que tes capacités actuelles ne sont qu'une fraction de ton véritable talent, et qu'étant trop incontrôlables pour ta maturité du moment, il fallait attendre que le temps vienne où tu pourrais contrôler ces pouvoirs. Nous l'appelons « l'Éveil ». Mon devoir, pendant notre voyage, sera de t'apprendre à contrôler ton potentiel et de t'aider à t'éveiller. Cela peut prendre des mois, peut-être même des années. Mais la patience et la persévérance t'aideront à progresser.»

Elle ferma ses yeux, ses mains ayant retombées le long de son corps, la pluie caressant toujours son corps dont son vêtement collait à sa peau à présent, elle pensait rapidement à ce qu’il avait dit, alors ses pouvoirs son peut-être plus grand qu’elle le pensait ? Intéressent, mais en même temps inquiétant, car trop de pouvoir si mal user peut devenir très dangereux… Donc elle avait véritablement quitter la tour magique de Nexus parce qu’elle voulait découvrir le monde pour finalement retomber dans les bras d’un nouveau maître de magie ? Elle fut légèrement triste à cette idée, mais en même temps sa curiosité pour l’apprentissage de tant de nouvelle chose, fit l’effet d’une douceur à ses oreilles, apprendre telle est une chose qu’elle adore.

Lentement elle ouvrit les yeux, le regard de Sombre entra dans le sien, c’était comme s’il sondait son âme, la jeune femme eut un nouveau frison, son tic de nervosité revint et elle se mordit légèrement la lèvre. Il revint un peu plus vers elle et ce fut alors qu’il posa sa main sur sa joue, ce n’était pas une main qui était là pour se vouloir séductrice, elle ne pouvait l’expliquer ce que cette main faisait là, mais elle le laissa faire, leurs regards toujours en contact, tant de chose qu’elle pouvait y lire, mais si peu qu’elle réussie à déchiffrer. Lentement cette main vint sur son épaule de léger picotement se fit sentir sur sa peau nue de son épaule, puis doucement il posa son genou sur le sol, sa main glissant jusqu’à sa main, laissant une légère couleur bleuté dessus et un picotement. La mage avait son regard fixer droit dans celui de l’Homme la main qu’il tenait sa main se mit à briller lentement. Un serment magique allait ce faire. Le cœur de la mage battue fortement, elle savait ce que cela signifiait, un grand changement allait ce faire, pour le mieux ? Cela reste encore à voir.

« Désormais, nous sommes une paire. Je serais ton maître, tu seras mon apprentie. Sur mon honneur, je te promets de te montrer la voie de la sagesse, de te protéger de ceux qui te voudront du mal, de te traiter avec dignité et respect. Pour toi, je n'aurai de secret qui mérite d'être connu et je ne mettrai jamais ta vie délibérément en danger. En échange, tu te plieras à mes leçons et épreuves avec l'attention qui leur est dû, tu obéiras à mes ordres en temps d'urgence sans protester et tu me nommeras par le nom qui est le mien précédé par le titre que notre pacte m'assigne. Si tu acceptes cette vie, prononce ces mots; « Sur mon Don, j'accepte l'apprentissage offerte par mon Maître, le Roi de Meisa, Maître Serenos. J'accepte de me plier à ses demandes et à ses ordres, tant que ceux-ci ne vont pas à l'encontre de ma dignité, de mon intégrité physique ou mentale ainsi que de mon honneur.»

Le roi de Meisa ! Elle avait manquer de respect au début à un roi !? Bon sang, si elle savait su cela, peut-être aurait-elle retenue un peu plus sa langue ! Elle ferma ses yeux doucement, pensa à tout ce qu’elle savait sur ce royaume, elle avait déjà lue sur cette endroit. Elle se remémora rapidement ce qu’elle avait lu. Puis un soupire quitta de ses lèvres, une décision importante allait se faire, devait elle accepter cette nouvelle vie offerte par celui-ci ou refuser et voguer par elle même et peut-être faire des erreurs qui pourrait la détruire ? Elle ne savait point et elle hésita pendant un instant, était-ce vraiment ce qu’elle désirait ? Pendant un instant elle allait pour refuser, mais un léger sourire vint sur ses lèvres et elle serra légèrement la main de l’homme, et en même temps de penser ses mots, les prononça sur ses lèvres qui ne faisait sortir aucun son, mais don ses penser y démontrait toute la douceur de ces paroles qu’elle récitait :

«Sur mon Don, j’accepte l’apprentissage offert par mon Maître, le Roi de Meisa, Maître Serenos. J’accepte de me plier à ses demandes et à ses ordres, tant que ceux-ci ne vont pas à l’encontre de ma dignité, de mon intégrité physique ou mentale ainsi que de mon honneur…»

À la fin de ses mots, elle savait que sa vie venait de prendre radicalement un changement nouveau, elle savait que beaucoup de chose allait changer en elle, pour le mieux, elle le savait, sinon elle n’aurait pas écouter cette petite voix qui lui disait d’accepter, de réciter les mots de ce Serment Magique, un Serment d’une grande différence de ceux qu’on peut voir normalement, car ce n’est point le genre de serment qu’on peut prendre à la légère ou qu’on peut briser n’importe quand, les serments magiques sont fait pour perdurer aussi longtemps que la vie existe… C’est ce qu’on lui avait appris et elle allait pas revenir sur ses paroles, elle était prête à devenir une nouvelle personne et elle en était heureuse. Un faible sourire s’affichait sur ses lèvres qui avait été si longtemps sous la forme de la neutralité. Lentement la jeune femme enleva sa main de celle de son nouveau Maître de savoir, elle l’observait doucement et recula d’un pas. Son visage se levant vers le ciel, il pleuvait toujours, mais la tempête était apaisée. Elle respira profondément et trembla, elle avait froid, le froid prit son corps et la fatigue n’aidait point.

Sa tête se pencha vers la direction de Som….Maître Serenos, elle l’observait calmement, ses yeux d’un bleu presque ciel l’analysait une dernière fois et sans ouvrir bouche elle dit dans sa tête :

«Je… Je vais aller dormir, j’imagine que demain nous allons avoir une grosse journée et pour être sure de pouvoir être alerte à tout ce que vous aller m’apprendre… Il faut que je me repose…Maître Serenos… Je vous souhaite une … Bon restant de nuit…»

Ses joues légèrement teinter d’un rouge, elle se retourna pour aller d’un pas rapide, non pas de course, mais seulement rapide, vers la tente. Elle l’ouvrit et y entra, sa robe était tremper… Alors elle pensa à ses choix, et ouvrit son sac, pas vraiment de vêtement libre pour dormir… Elle fronça les sourcils et soupira. Elle fit glisser sa robe au sol, lui fit enlever l’eau qu’il avait dedans et elle resta en sous-vêtement pour rapidement se cacher sous les couvertes, laissant sa robe sécher à coté d’elle, elle vérifia qu’il n’avait aucun moyen de voir son corps et une fois rassure se tourna sur le coté. Kärnel à toujours été très pudique envers tous et cela n’était sûrement pas sur le point de changer, elle ferma ses yeux, mais ne s’endormit point… Le sommeil de voulant pas la prendre, tant de question éveillait l’insomnie et l’insomnie provoquait plus de question, le froid aussi n’aidait point les choses, alors elle créa qu’un peu de chaleur dans son corps, minime, seulement pour être sure de ne pas avoir trop de froid, mais le sommeille était toujours absent, elle espérait seulement le trouver avant que le soleil se pointe.

10
Que la lumière vous guide et que les ténèbres vous protègent.

Le rêve, endroit par excellence pour divers mage qui désire ce réfugier dans un endroit qui leur est attribué. Kärnel n’échappait pas à cela depuis qu’elle que temps, elle cherchait de plus en plus à s’y réfugier pour calmer son esprit et reprendre du mieux. Il y avait tellement de changement en elle qu’elle vivait cela difficilement et qu’elle devait retrouver un peu de réconfort dans un endroit à elle, dont personne ne pourrait y accéder à part elle, un endroit où elle peut remettre ses émotions en place sans avoir à les afficher devant d’autre, un endroit correspondant à elle et qui ne correspondrait à personne d’autre. Cet endroit n’était pas une bibliothèque comme beaucoup le pensent, mais c’est une endroit qui effraierait bien des gens, cette endroit était le néant, le vide, rien. Pour la jeune femme, le vide l’aidait à se retrouver dans cette mer d’émotion qui la submergeait, le vide était réconfortant pour elle quand elle se sent perdue dans des situations qui l’embêtait, rare avait été les fois qu’elle s’avait retrouver dans son propre monde de rêve, mais depuis le début du mois, elle y allait plus souvent pour tenter d’y laisser toute ses émotions.

Elle avait toujours appris à laisser ses émotions de côté, car souvent cela peut provoquer de mauvaise situation aux autres et elle ne veut pas avoir affaire à ce genre de situation, son manque d’émotion lui avait causé moins de problème qu’il lui en avait causé. Mais la solitude fait partie du problème, elle avait toujours eu à faire face à la solitude, quand elle était jeune, elle était mise à l’écart par les autres à cause de son mutisme alors elle s’était refermée sur elle-même, ne laissant personne entrer dans sa bulle. Personne avait réussi à briser cette coquille qui semblait si solide et infranchissable, sauf une personne qui semblait avoir le don pour la craquer de plus en plus et c’est une des raisons pourquoi la jeune femme paniquait de plus en plus au plus profond d’elle et qu’elle ce cachait dans son endroit si secret. S’ouvrir à des personnes était pour Kärnel quelques choses d’impossible à s’imaginer pour la Mage, mais c’était ce qui était en train de se passer, elle donnait de la confiance pour la première fois à une personne et elle ne savait pas comment réagir, c’était si étrange que la seule manière pour elle de l’exprimer en dehors d’elle était de garder son attitude presque haineuse…

Alors qu’elle était si bien accrochée à son néant une chose la perturba et elle se réveilla, gardant ses yeux fermer, elle entendit Sombre se lever, le bruit de son épée aussi, il sortait ? La tempête était en cours, les sons en dehors exprimaient bien à qu’elle point cette tempête était cruelle. La jeune femme concentra son esprit pour ressentir les alentours, personne à part elle et Sombre et la tempête. Elle ouvrit doucement les yeux, s’assisa tranquillement, il était encore tard. Quand elle sentie le sorcier plus loin, elle ouvrit l’ouverture de la tente pour regarder dehors, il était sur la plage, ses bras lever devant lui, son regard était différent, de loin elle percevait une couleur différente à l’habitude, une teinte plus dorée que bleuté… Elle l’observa et leva lentement ses bras vers le haut et il parla :

-Regarde ça, Karnel. Regarde et apprends!

Son regard analysait et ressentait les alentours, la magie n’y était pas et pourtant une chose fabuleuse se produisit, la tempête si violente commençait à se calmer doucement, comme si rien ne s’était passé, mais la pluie continuait de couler dans un calme comme si aucune tempête n’avait eu lieu, la Mage en fut stupéfaite, faire calmer les éléments sans même avoir user de magie ! C’était quasiment impossible ! Le visage du sorcier se tourna vers elle, son regard montrant une vive émotion de plaisir, son sourire éclatant dans la nuit, ses bras toujours tendus. La jeune femme eut de la misère à croire que cela pouvait être Sombre… Elle sentie dans son corps une chose étrange qui la frappa droit dans le cœur, si étrange sentiment qui semblait impossible à décrire, c’était si…Particulier, ce n’est pas un sentiment courant car elle ne l’a jamais ressentie, c’est plus étrange que le sentiment de joie et si différent de l’admiration, en fait non… Cela ressemble un peu à de l’admiration, mais tourner différemment, mais qu’est-ce que c’était pour que le cœur en puisse être autant affecter ?. Pendant un instant la jeune femme eut envie de sortir de la tente et courir vers lui, comme ça, comme une envie d’être près de lui et réussir à ressentir toute cette joie, ressentir la même chose qu’il devait ressentir à ce moment !

-J'aimerais tellement que tu puisses voir le monde au travers de mes yeux, Kärnel. Tant de vie, tant de chaleur, tant de choses à apprendre. C'est ce que je veux te montrer; je veux que tu vois ce monde, les yeux et les oreilles grands ouverts. Ce que les érudits ont avec les livres, je ressens la même chose avec la magie; tout mérite d'être étudier, non pas pour notre bénifice… mais pour ce qu'elle est. Aucune forme de magie n'est maléfique. Ramener les morts à la vie semble être un sacrilège. Pourtant, un nécromancien peut s'être tourné vers cette forme pour revoir une dernière fois un être cher. User des éléments semble être une injure aux forces naturelles, et pourtant, ce n'est pas tous les mages qui s'en servent pour la guerre. Ce monde, c'est le monde où mon père, ton maître et moi vivions, vivons et vivront toujours. Et il pourrait être le tien, à toi aussi.

Ses paroles étaient juste et raisonnaient dans la tête de la jeune femme, une leçon venait d’être apprise et elle comprenait se sens de ses paroles. La Mage l’observa, son regard ne semblait rien refléter, mais au fond d’elle, une force la poussa à sortir de la tente. Elle prit une grande respiration et lentement posa un pied à l’extérieur, son pied caressant l’herbe mouiller, ses cheveux furent rapidement mouillés par la pluie, puis ses vêtements, mais cela n’est pas l’un de ses soucis, lentement elle referma la tente derrière elle pour que rien ne se fasse tremper. Puis elle marcha vers la plage, la pluie coulant doucement sur elle. Elle n’avançait pas vite, rien de la pressait pour elle, mais ses yeux fixaient Sombre, non pas d’un regard qui ce voulait terrible, mais un regard que jamais il n’avait vu sur elle, un regard brillant d’une délicate joie, un fin sourire éclairait ses lèvres. Elle arriva finalement près de Sombre, elle l’observait calmement, le visage de la Mage était calme et affichait un air plus vivant. La pluie coulant sur eux sans aucun dérangement. Kärnel sentait qu’elleque chose en dedans d’elle qui la déconcentrait de ses idées, elle fit taire alors cette sensation, elle ne comprenait pas cela alors, cela ne devait être rien et elle se posera des questions sur cela plus tard.

Kärnel plongea son regard dans celui de Sombre, si différent il semblait être, même son regard l’était, ce n’était point un regard normal et pourtant ce regard la fascinait. Un faible sourire restait sur elle, elle était plus près de lui que n’importe quelle fois, peut-être un mètre maximum. Le moment était spécial avec ce silence qui semblait point mêler de tension comme d’habitude cela donnait quand leurs regards se croisait. La Mage avait laissée son masque de femme que rien n’atteignait comme sentiment, pour réellement montrer le visage d’une personne vive en émotion, son regard montrait toute vague d’émotion, la joie, le questionnement, la fascination tandis que sur ses lèvres une joie s’y glissait. Elle ferma les yeux doucement, pencha un peu son visage vers l’avant et prit une grande respiration et releva sa tête en même temps de r’ouvrir ses yeux. Sa voix raisonna dans sa tête, pour que Sombre puisse entendre ces dirent elle parlait calmement :

« Alors Sombre, montrez-moi ce monde… Qui m’échappe, je… je voudrais vivre dans ce monde, j’aimerais voir ce qui m’échappe et pouvoir enfin comprendre pour avancer sans plus jamais être un poids pour les autres, pouvoir vivre… Sombre Guidez-moi… S’il vous plait…»


La jeune femme avait un regard remplie de détermination à vouloir, cette fois cette détermination ne sera sans faille. Elle allait continuer à changer et elle savait que cela allait sûrement être pour le mieux.

11
La douleur est un moyen d’obtenir l’obéissance un peu rudimentaire, mais qui est efficace et ne coute pas un sous.


Ses yeux fermer, percevant tout autour d’elle sentie près d’elle une chose étrange, puis elle entendit souffler près de son oreille des paroles.
 
« Maintenant, tu reviens sur la berge. Nous allons graisser des mécanismes rouillés. »
 
L’esprit de Sombre, il était capable de faire ce genre de chose, seule des personnes extrêmement agiles d’esprit sont capables de faire cela, aussi rapidement et dans un endroit où il y a tant de risque de se faire déranger, le regard de la magicienne se tourna vers le sorcier qu’elle regarda de loin. Ses mécanismes rouillés… Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? La Mage se dirigea lentement vers la berge, puis elle le vut se dévêtir, se cachant les yeux pour ne pas le regarder jusqu’à ce qu’il est enfiler des vêtements, puis il lui tendue des vêtements qu’il avait fait apparaître, elle les prit et les enfila, en ayant bien sûre mit ses sous-vêtements en dessous, confort en premier lieu, car sans cela sous des vêtements elle n’aurait pas été confortable.
 
Leurs regards se croisèrent alors qu’ils furent à une distance raisonnable et il se mit à parler comme son maître le faisait dans le temps :
 
« Tu sais probablement qu'en magie, il ya trois choses qu'il faut cultiver; l'Autorité, la Créativité et l'Endurance. L'Autorité est renforcé par la Vigueur de l'Âme, la Créativité par l'Imagination et l'Endurance, tu t'en doutes, par la Volonté, ce qui en fait le seul critère sans mesure. Si je t'ai emmenée ici, c'est pour que tu redécouvres des facettes de ton être; quel genre de mage es-tu? »
 
Mage pour le moment élémentaire plus, elle avait une plus grande connaissance sur les éléments que les autres choses, elle tentait tout de même d’apprendre d’autre chose, mais avait un peu plus de difficulté dans les autres types de magies. Donc c’était pour un entraînement qu’il l’emportait ici… Elle eut un soupire un peu décourager en murmurant intérieurement le nom de son maître de magie qui venait de la décourager, elle quittait la tour pour pouvoir vivre sans maître et voilà qu’elle en tombe sur un autre… Mais contrairement à ses habitudes, la curiosité l’envahit, elle voulait apprendre et une nouvelle personne disait de nouvelles choses à apprendre, alors elle était curieuse de savoir ce qu’il lui apprendrait de nouveau qu’elle ne savait pas. Tout d’abord il lui parla de ses forces en tant que mage et de ses faiblesses ! Mais crée des sorts c’est si simple ! C’est une des choses qu’elle maîtrise le plus !
 
Il lui fit faire des exercices, très faciles, des tâches qui demandaient à peine de magie et à peine de concentration, faire un château de sable en magie, une tâche qui ne lui que peu de temps à réaliser et qui en donna un beau résultat qu’elle en fut quand même fière de ce château de sable, ce fut par la suite de créer une brise, qu’elle réalisa tout en faisant disparaître son château sable, puis continua avec d’autre exercice plus ou moins demandant. Puis finalement arrêta les exercices et leurs regards entrèrent en contacté
 
«Je vais te dire ce que je pense. Tu es une très bonne magicienne; tes incantations, même mentales, sont bien ordonnées, tes signes de mains sont parfaits, mais tu n'es pas taillée pour le voyage. Tu es petite, frêle et tu sembles manquer cruellement d'endurance. Ce que nous allons faire pendant ce mois-ci sera de renforcer ton corps. Et ne te plains pas; mon apprentie, chez moi, s'adonne à ce genre de programme depuis qu'elle a sept ans. Si tu arrives à m'impressionner par tes efforts d'ici la fin du mois, peut-être t'accorderais-je de lire quelques pages dans le Grimoire de ton maître. Peut-être.»
 
Quoi ? Donc c’était véritablement celui de son maître ! Elle fut un peu fâchée, car cela impliquait à ce qu’elle doit l’écouter à la lettre et être en quelque sorte son apprentie, elle n’aimait pas cette idée et se mordit la lèvre en pleine réflexion et lâcha un soupire, la curiosité de ce grimoire ayant pris le dessus et elle accepta cet entraînement qui commença dès les minutes qui suivirent. Des entraînements visant son cardio, une chose qu’elle n’avait point porté attention durant ses études…. À partir de ce moment le martyre débuta.
 
À ce moment, Sombre était devenu comme le tyran impitoyable qu’on raconte souvent dans les histoires, mais cette fois c’était réel et devant elle, impitoyable, sans aucune pitié envers elle, la poussant dans un état extrême où elle aurait voulu lui arracher la tête si elle avait pu, mais la curiosité de ce grimoire la poussait à tout, quand elle a un objectif, elle va l’atteindre coûte que coûte, qu’elle souffre, râle, ou soit décourager, elle à toujours ce qu’elle désire, voilà une grande qualités qu’elle possède, jamais elle n’abandonneras une chose qu’elle commence, si elle débute une chose, elle termine, Surtout si elle se l’ait jurée, comme à ce moment.
 
Les heures passèrent, puis les jours passèrent… L’entraînement était à chaque jour, elle ne pouvait pas protester, sinon c’était comme un monstre qui prenait place, même si elle pouvait s’obstiner pendant longtemps, c’était toujours lui qui remportait l’obstinage (Il a les meilleurs arguments pour la convaincre), généralement il rendait l’entraînement plus dure à cause qu’elle s’était obstinée. Souvent il faisait des remarques sur son alimentation comme quoi qu’elle mangeait peu, mais la mage s’en préoccupait pas, car elle n’à jamais eu une grande faim, mais depuis son début d’entraînement elle mangeait un peu plus pour reprendre des forces plus vite, mais ce n’était pas sûrement pas assez au yeux de Sombre.
 
Beaucoup de chose changea en si peu de temps dans la tête du mage, sur sa vision du monde, sur sa perception d’elle, une multitude de petits détails par avant oublier ou fait que peu attention qui à présent prenait tout un sens. La confiance envers l’homme avait légèrement augmenté, elle lui accordait un peu plus de confiance, mais elle savait qu’il cachait beaucoup de chose et cela elle n’avait jamais apprécié et la rendait plus méfiante, mais malgré tout une part d’elle disait qu’elle pouvait lui faire confiance.
 
La journée qui terminais le mois intensif d’entrainement s’acheva, la nuit commençait et la faim avait gagner la jeune femme après une course qui avait durer au moins une heure sans arrêt, elle était plus en forme qu’avant, cela était sure, mais elle manquait encore force, bien qu’elle soit capable de courir longtemps, c’était sa vitesse qui manquait. Après qu’elle soit partie ce lavée dans la mer, la jeune mage était assise près du feu, son regard se perdant dans les flammes, pendant qu’elle mangeait le restant d’un poisson péché.  Toute les soirées jusqu’à présent avait été confortable, mais en cette soirée, le froid avait commencé à venir faire l’intrus dans le campement qui comportait qu’une tente et un feu brûlant devant. La jeune restait silencieuse face au feu, elle se posait sans arrêt des questions, souvent elle se répondait d’elle-même, mais beaucoup restait sans réponse, parfois elle regardait Sombre, mais son regard ne restait jamais plus que quelque secondes. Elle lâcha un soupire qui fut silencieux et elle leva les mains vers le feu pour se réchauffer un peu et regarda le ciel devenue sombre, il n’allait pas faire beau cette nuit, le vent qui se levait en était qu’un signe. Elle regarda rapidement Sombre et lui souhaita une bonne nuit en usant de ses penser, elle regarda une dernière fois le ciel et elle entra dans la tente assez grande pour deux personnes et heureusement pour elle en tout cas, il était couchée a une distance raisonnable, elle voulait garder ses distances, êtres trop près peut être néfaste…

Lentement elle mit sa robe de mage pour dormir, et se coucha dans sur le sol, s’installa sa couverture sur elle, frissonnant légèrement et ferma les yeux, se concentrant lentement pour ressentir tout ce qui avait dans un rayons d’un kilomètre autour e la tente, rien à signaler, heureusement… Lentement la jeune femme s’endormit… Sachant que le lendemain cela allait être une journée éprouvante, comme chaque jour depuis un mois et surtout s’il y a une tempête cette nuit.



12
Celui qui recherche la vengeance devrait se souvenir de creuser deux tombes.

 
La jeune femme regardait Sombre d’un air qui était passé de la neutralité à une tristesse apparente. Elle était si perdue par ce qui se passait, elle ne savait pas comment réagir et si sa manière était la bonne ou non… Son regard attendait une réaction, le roi la regardait, trop fixement, sa l’avait toujours énervé, quand elle était jeune c’était pire, le regard d’une personne qui la fixait trop longtemps l’angoissait terriblement. Son maître avait souvent tenter de faire en sorte que ce défaut disparaissent, mais vous avez dû remarquer qu’elle avait encore ce stress de ce faire observer ainsi.
 
 
Sombre lâcha un soupir et parti s’asseoir sur un rocher qui était près de là, il la regardait et lentement ouvrit sa bouche pour répondre à son interrogation :
 
 
-Votre maître était un homme honorable, qui a servi notre Ordre avec honneur et droiture. Il fut l'un des rares hommes à ne pas être corrompu par Owen, un sorcier reconverti à la nécromancie. Après la destruction de la Tour Noire et la fin de notre Ordre, il a rendu sa robe et m'a annoncé qu'il quittait le cercle de la sorcellerie. Votre maître était un homme sage, Kärnel. Après avoir tué, un sorcier gagne rapidement en puissance, et la puissance est une drogue très addictive, que seul les esprits les plus forts apprennent à contrôler. Darion savait qu'il ne pourrait pas résister à cette folie, et il a préféré se retirer. Après l'assaut des renégats sur le village de Lysbël, je crois qu'une part de lui refusait de reconnaître qu'il aurait pu, un jour, devenir comme eux. Aucun homme n'est infaillible. Votre maître vous aimait comme sa fille, et pour cette raison, il n'aurait pas supporté que vous le quittiez en apprenant qui il avait été.
 
 
Kärnel eut un soupir de soulagement en attendant cela, l’homme ne semblait pas mentir, un homme qui ment est facile à reconnaître, il y a toujours un signe qui le trahis, sauf son maître, lui elle n’avait jamais réussie à savoir quand il mentait et quand il ne mentait pas. Mais elle avait toujours crue en ses paroles, avoir appris qu’il était un sorcier l’avait bien bouleversée, mais plus qu’elle y pensait, plus est comprenait ces choix de ne lui avoir rien dit, surtout après l’incident de Lÿsbel, elle ferma ses yeux s’excusant à son maître d’avoir perdue confiance en lui, malgré qu’elle s’avait qu’il n’entendrait pas, elle jugeait trop vite, là était son problème, elle le réalisait que maintenant. Son maître était un bon sorcier, elle se rappela qu’il lui avait un jour parler qu’il y avait beaucoup de bon sorcier, mais beaucoup avait sombrer dans le mal, presque la majorité, car le mal les as toujours corrompue, comme Sombre avait expliquer plus un sorcier tue, plus ses pouvoirs grandisse et moins il deviens contrôlable, cherchant toujours à tuer…
 
 
Ils arrivèrent à la rivière, la mage regardait l’eau, l’eau était son élément favoris, sentir l’eau sur sa peau était une chose magique pour elle, mais traverser cette rivière il fallait soit trouver un pont, un passeur ou marcher sur l’eau, elle connaissait un sort pour cela, c’était dans ses premiers sort qu’elle avait apprit. La mage se retourna vers Sombre il avait encore une chose dans ses affaires, une poudre bleuté qu’il mit sur ses bottes puis sur les siennes. De l’Huile de queue de sirène ! Il avait cela ? Rare produit il possédait… Kärnel débuta à se poser des questions sur cet homme, qui était-il vraiment ? 
 
 
Elle suivit lentement le geste de l’homme et posa un pied sur l’eau, c’était peu stable, elle avançait rapidement, mais pas trop, ses pieds entrant légèrement dans l’eau, mais pas assez pour les mouiller, finalement elle réussie à passer à travers la rivière, elle en fut rassurer. Elle essuya la poudre dans l’herbe, lentement elle suivit Sombre dans la marche, elle ne disait plus rien, jusqu’à l’arriver à la mer…
 
 
Arrivée à la mer, le regard de la mage s’agrandit, la mer ! Qu’elle magnifique endroit, la beauté de l’eau dont le soleil reflétait de doux reflets colorés dessus, elle eut un sourire qui vint sur ses lèvres, elle rêvait de voir cet endroit depuis son premier livre sur celle-ci, son regard s’y perdant perdant dans sa contemplation, le bruit des vagues qui se faisait entendre, qu’elle magnifique sont à ses oreilles, c’était comme une douce hymne qui se jouait au creux de ses oreilles, lentement elle enleva ses bottes pour se retrouver les pieds dans le sable, sentir se doux sable entre ses orteils la fascina, elle aurait voulue pendant un instant que le temps s’arrête pour profiter de ce moment présent pleinement. Mais une voix retentit, l’art de briser un magnifique moment :


-Retire tes vêtements, Kärnel. Puis, va te baigner. Je veux que tu restes dans l’eau jusqu’à ce que tu sois capable de ressentir toutes les formes de vie qui t’entourent. Je me fiche que ce soit dans une minute ou dans une heure, mais je veux que tu t’ouvres au monde. Allez.


Le regard que Kärnel lui envoya fut un air sombre et remplie d’incompréhension, commença se mettre à nu devant lui! Il voulait rire! Son air montrait tout son côté sérieux, son ton n’était pas pour les plaisanteries, il donnait véritablement un ordre à la mage, elle prit le temps de réfléchir à ce qu’il venait de dire, cela revint à sa mémoire, un souvenir d’enfance, elle se remémora un exercice qu’elle avait fait avant de recevoir sa marque sur son front, mais c’était dans un lac…C’était la même chose, elle eut un léger sourire, il allait lui apprendre quelque chose et elle regarda Sombre et le regarda droit dans les yeux avant de lui adresser des signes :

« Tournez-vous! Ne me regarder point avant que je rentre dans l’eau… Sinon… Sinon je sais pas ce qui va se passer mais je vais être fâché! »

En faisant ces symboles avec ses mains, elle avait un faible sourire pour la dernière phrase, elle  attendit qu’il se retourne et une fois fais elle recula, lentement elle enleva sa cape, glissant doucement de ses épaules, enleva le sac, puis d’une grande lenteur enleva sa robe, au fur et à mesure ses vêtements se pliait magiquement, sans ses vêtements elle paraissait petite, maigre, peu de chair sur ses os, mais malgré cela, elle était belle, ses cheveux tombant dans son dos, puis elle enleva ses sous-vêtements…  Elle regarda du coin de l’œil Sombre qui semblait toujours ne pas la regarder, tant mieux!

Son premier pied entra dans l’eau, elle était froide, lentement se fut le deuxième, elle s’habitua rapidement à l’eau, puis lentement entra dans celle-ci, doucement, prenant le temps de descendre son corps, ses mains touchant l’eau du bout de ses doigts, un doux sourire sur ses lèvres apparaissant soudainement, elle ferma ses yeux, sentant son corps se faire caresser par cet élément qu’elle avait toujours admiré. L’eau arriva à ses frêles épaules, elle se mordit légèrement la lèvre, laissant ses sens la guider, ne rien voir augmentait le sens de son écoute, les sons se faisant mieux entendre, elle se concentra avec ses dons pour analyser les environs, elle sentait les poissons nager dans l’eau, les petits êtres rampant au sol, plus loin dans le ciel, elle pouvait entendre les battements d’ailes d’oiseaux, plus loin dans la mer elle pouvait sentir de plus grand animaux marins, ils restaient en retrait des coins qui risquaient d’avoir des humains.

La mage avait de la facilité pour cet exercice, elle le faisait souvent, enfin quand elle était à Nexus, elle avait oubliée souvent de faire cela depuis le début de son aventure, cela l’aurait surement bien aidé, elle ne réagissait pas, elle était un peu loin et on voyait pas assez bien son corps pour qu’elle puisse faire des signes, alors elle se concentra sur le sable pour y faire écrire des mots et donc lentement deux mots ce tracèrent :

« Et maintenant?  »

Elle était dos à Sombre et se laissait bercer au loin par les mouvements des vagues qui frappait ses épaules doucement, elle avait toujours les yeux fermés, écoutant les sons de la nature marine qui l’entourait.

13
La magie, c’est faire voir ce que la raison ne peut pas croire.

Le sommeil, une chose qui est nécessaire à la vie, elle sert à tant de chose, il y a tant de bien fait que nous devons pas en ignorer même si on désire rester éveiller pour toujours, mais le temps nous rattrape toujours, le sommeil reprends toujours ses vivants, parfois de force mais généralement se sont ceux-ci qui succombe au sommeil. Kärnel avait tombée de force, elle savait qu’elle ne devait pas dormir, mais c’était trop fort pour elle, le besoin de repos l’avait fait succomber à la douceur d’un repos mériter…

Elle rêvait, enfin un rêve qui semblait si réaliste, car ce rêve se réalisait comme si elle venait de se réveiller dans la bibliothèque magique à Nexus, son regard regarda partout et elle cligna des yeux, frottant ceux-ci de sa paume, elle remarqua son livre qu’elle avait sur les genoux, car elle était entre deux rangers, qui parlait justement de Darimon… Mais les écrit étaient étrange, elle se gratta la tête et ferma le livre, elle crut que ce qu’elle venait de vivre était un rêve, elle soupira doucement, silencieusement… Elle se leva et regarda les livres qu’elle avait lue depuis 3 ans environ… Beaucoup de livre sur les territoires de Terra, elle avait vue tant de chose magnifique et désirait tant en visiter, découvrir la sensation de l’eau de la mer, que son regard se perd dedans, voir l’empire terrifiant d’Ashnard, les terres sauvages comme les landes dévaster… Tant de chose, pour si peu de temps…  Son regard se posa sur la fenêtre qui montrait l’extérieur, c’était la nuit, cela devait faire longtemps qu’elle était dans la bibliothèque pour s’être endormie là… C’était tout qu’un rêve…  Kärnel s’apprêtait à partir lorsque son maître arriva, elle le regarda stupéfaite et cette phrase lui revint : Des préjugés dépassés résultant de la propagande d’un homme amer qui a lui-même fait partie de ce groupe… Les paroles de sombre même si ce n’était qu’un rêve était revenue, elle eut un pincement dans son cœur et son maître lui demanda ce qu’elle avait, Kärnel ne savait pas si elle devait lui en parler ou si elle devait mentir sur ce rêve, elle l’observa et elle lui fit des signes qui signifiait : Êtes-vous un sorcier…?

Son maître la regarda avant de reculer légèrement, Kärnel connaissait beaucoup son maître, elle savait reconnaître ses expressions faciale, mais cette fois elle ne put identifier parfaitement ce que ce visage signifiait c’était un mélange de stupéfaction et de questionnement, elle trembla et son regard se pencha sur le sol et elle comprit que c’était vrai… Son cœur se pinça, tous ses mensonges… Depuis tant d’année… Elle était une idiote, la confiance qu’elle avait donné à son maître venait en quelque sorte de se briser en mille morceau, elle souffrait en silence tandis que son maître la regardait dans un grand silence avant de demander si c’était Sombre qui lui avait dit. La Haut-Mage le regarda et recula et se sentie chuter dans le vide… Le réveil s’annonçait de retour.

Elle ouvrit les yeux, le visage de Sombre se fit voir, tout près, trop près! Un clignement d’œil se fit de l’homme et une parole :

-Bonjour, belle aux bois dormant


Voilà, elle allait se fâcher, elle était dans ses bras, il chutait dans le vide et la une fois au sol, elle tenta de le s’enlever de son emprise, mais il la tenait parfaitement, elle était fâcher et lui semblait presque s’amuser. Elle regarda derrière Sombre et vue des gardes qui partait à la poursuite de ce qui semblait être eux, des illusions…  Elle regarda par en avant, la mage se cramponnait à un des bras de Sombre, assez énerver et choquer par ce qui arrivait! Mais qu’est-ce qui c’était passer pendant qu’elle dormait! Il devait avoir fait une énorme bêtise pour qu’ils se fassent pourchasser par des gardes. Elle aperçut qu’il fonçait vers la porte de l’entrée du village qui était fermée, elle tapotait la main de l’homme et fixait son visage avec des grands yeux. Il voulait les faire planter dans une porte! C’est sure que faire rire d’eux par des gardes étaient une solution, mais ils allaient être attrapé! Puis elle sentie de la magie parcourir son corps, mais pas la sienne et d’un coup le mur fit leur rencontre, dans un semi-cri silencieux de la mage.

Puis vint le temps qu’ils se reformèrent de l’autre côté du mur, Sombre riait telle un gamin qui venait de faire la plus grande bêtise et qu’il en était fier. Il continuait à courir avec Kärnel très tendu dans ses bras qui se posait mille et une questions comme à son habitude. Puis vint le moment où il arrêta de courir pour enfin la poser au sol, elle fit quelque pas et elle reprit ses choses qu’il lui tendait et le foudroyait du regard, elle était fâcher.  Il sorti alors de son sac un livre à la couverture noir… En faite ce n’était pas un livre, c’était un grimoire… Elle pouvait le reconnaître entre mille autre, c’était lui de son maître, son regard s’agrandit, elle le reconnaissait à ses symboles graver dans la couverture, comment ce faisait-il qu’il avait ce grimoire! C’était la chose la plus précieuse que son maître possédait! Elle avait jamais eu l’autorisation de s’approcher de ce livre, pourquoi! Pourquoi lui l’avait en sa possession! Elle leva lentement sa main vers ce grimoire, mais il le rangea, elle enleva sa main et fixa l’homme, pourquoi avait-il ce grimoire! C’était un sorcier… Ah, c’est vrai.. son maître aussi en est un… Souvent ses rêves ne mentait pas et malheureusement cette fois elle était sure, son maître était un sorcier et voilà qu’un sorcier était avec elle… Et elle ne savait pas pour combien de temps avant qu’il l’abandonne à son tour…

Une carte sorti de ses choses et s’ouvrit, elle l’analysa aussi, gardant quand même une distance raisonnable de Sombre, mais une distance moins distancer qu’il y a plusieurs heures. Mais elle n’accordait toujours pas sa confiance, il la méritait pas, peut-être même il ne la mériterait jamais, même si elle se posait beaucoup de question sur lui, il ne semblait pas être un simple sorcier, il y avait de quoi qu’il dégageait de différent, étrange…  Elle déteste ne pas savoir rien, elle se mordit la lèvre inférieure. Il montra une place sur la carte :

-Nous sommes ici, le village d’Ekost, le dernier avant-poste Ashnardien sur les Terres Sauvages. Si nous continuons vers l’Ouest, nous devrions arriver sur la Rivière Oneim, ce qui serait un bon début pour un voyage paisible. Si nous allons vers le sud, par contre, ce sera les Landes Dévastées et son énorme désert... et comme aucun de nous n’a pensé à s’apporter des gourdes et vu le manque d’humidité dans l’air sur ce territoire, ce serait une incroyable bêtise de s’y diriger. Notre troisième option, ce serait de passer la Rivière et de nous aventurer sur les quelques kilomètres qui nous séparent de la mer. Avez-vous déjà vu la mer? Apparemment, chaque premier regard sur la Grande Bleue mène à une très bonne introspection sur notre place dans l’univers.


La mer, un endroit si magnifique, elle se rappela des livres qu’elle avait lue sur cette magnifique étendue d’eau, ses vagues et ses sons qu’elle souhaitait entendre depuis qu’elle était jeune, elle voulait passer à cette endroit, un léger sourire, apparue sur ses lèvres quand elle regarda la carte, sa main se posa dessus, elle pointa l’endroit où ils étaient et elle traça un chemin du bout de son doigts, guidant son doigts sur un chemin qui allait vers la rivière, la traversait pour aller vers la mer qu’elle donna qu’elle que petit coup de doigts pour indiquer  qu’elle voulait aller là, son regard de glace regarda l’homme gardant trop de secret à son goût et elle analysa le chemin final et pensa que c’était son voyage, son aventure, sa découverte du monde, alors… Elle fait bien ce qu’elle désire faire! Elle garda sa capuche tombée sur ses épaules, elle n’allait pas la mettre, vu qu’ils n’étaient pas près d’un endroit avec des gens et qu’elle était bien avec le léger vent qui passait dans ses cheveux. Elle se gratta la tête et se mit à marcher dans la direction qu’elle s’avait mémorisé dans la tête.

Elle marchait et laisser voguer son esprit dans ses pensées, elle repensait au évènement qui venait de se produire, elle tentait d’aligner ce qui venait de se passer, elle était perdue en se moment, il lui aurait fallu un long moment de réflexion, mais elle n’avait pas ce temps… Elle devait faire cette réflexion en peu de temps. Donc si elle comprenait bien ses dires qu’il avait prononcés avant, son maître était un sorcier…  Cela peut expliquer certaines choses qui s’était produit dans le passé, mais elle n’arrivait pas à croire qu’elle savait fait mentir pendant toute sa vie par celui qu’elle avait accordée toute sa confiance, cette confiance semblait lentement se détruire, elle ne savait pas si elle oserait donner de sa confiance en une personne… Elle venait de subir un trop grand choc dans sa vie, elle était perdue et ne savait pas si elle réussira à bien s’orienter pour reprendre le bon chemin, peut-être ne réussira-t-elle pas? Mais elle n’osa pas imaginer la possibilité de se perdre ainsi de son chemin de vie. Peut-être devra-t-elle changer son but de vie, un but précis et important, pas aussi éphémère que celui de voyager… Un vrai but, mais qu’elle but? Elle ne savait pas, peut-être le découvrirait elle bientôt…

La jeune femme n’avait jamais eu la compagnie d’une autre personne que son maître, les contacts avec les autres n’ont jamais été une chose qu’elle avait  réussie, toute personne ayant tenté sa compagnie était partie, elle savait que sa en ferait de même avec Sombre, une fois qu’il aura eu ce qu’il voudrait il disparaitrait de sa vie, comme sa été avec tant d’autre personne, la solitude revenait toujours… D’habitude elle aimait la solitude, mais étrangement elle redoutait pendant un instant ce futur moment, elle se remordit la lèvre pour tenter de se concentrer sur autre chose, voilà que son regard se posa sur la rivière qu’il y avait sur la carte!  Il faut maintenant que la traverser. Mais elle s'arrêta, ses penser venant de stopper sur une question une simple question qui la bloqua, lentement elle se retourna regarda Sombre droit dans les yeux, son regard de glace semblait rien vouloir dire sur la futur question qu'elle allait poser lentement elle fit des signes de ses mains et sa bouche semblant mimer les mots que signifiait ses signes :

« Qu'elle genre de personne était mon maître? On dirait que tout ce que je pensais savoir de lui viens de s'avérer faux... Je suis perdue et trahi par la seul personne en qui j'ai pu avoir confiance... Aussi je vous dois mes excuses pour mes actes inexcusable d'avoir voulue oser vous attaquer...  »

Le regard de la mage semblait se teinte d'un sentiment, rare était ses fois qu'on pouvait vraiment lire un sentiment autre que la colère ou la neutralité, ce sentiment semblait être la tristesse, la mage était tant déboussolée par les évènements qu'elle en était perdue et tentait de retrouvée son chemin dans ses esprits... Peut-être pourra t-il la guidé vers éclaircissement de ses esprits.

14
Ne vous mêlez pas des affaires des magiciens, car ils sont subtils et prompts à la colère.

Elle se retournait, son regard glacial, combattre ? Peut-être, elle est forte, plus forte qu’on peut le croire, mais elle n’a qu’un défaut avec sa magie : Elle n’est pas expérimentée, elle ne sait les utiliser au bon moment ni sans servir à son maximum, c’est souvent ce que son maître lui reprochait, elle avait le savoir, mais pas la pratique, elle pourrait être forte, si elle s’aurait entraîner et n’aurait pas rester dans une bibliothèque tout les jours pour avoir plus de connaissance, elle aurait pu être une adversaire de taille, hélas, elle ne l’était pas, pas encore…

Cela, Sombre devait le savoir, il devait savoir qu’elle n’avait pas la force nécessaire d’exécution pour pouvoir procéder à l’attaquer, il était fort et elle le savait, il dégageait une confiance en ses dons, mais c’était normal, il était le fils d’un puissant mage et il était un sorcier, elle était sure à présent… Comment son maître avait put lui faire cela ! Il savait l’horreur qu’elle avait des Mages noirs et il lui envoie un pour la surveiller… Sauf si…Sauf s’il mentait et qu’il n’était pas envoyé par lui… Cela se pouvait… Mais pourquoi ? Le pouvoir ? Le goût de meurtre… Elle ne savait pas alors cette possibilité se rayait de sa tête, c’était un peu trop poussé pour être cela.

Un rire quitta des lèvres du Sorcier, un rire qu’elle comprit et qui pénétra son âme aux plus profonds d’elle, il se moquait d’elle, son visage montrant de l’amusement, elle en fut blesser, leurs regards se croisaient, son regard était effrayant, beaucoup s’aurait enfuie, mais Kärnel n’est pas une personne facile à effrayer, elle gardait son regard froid et sans émotion planter dans celui de l’homme qui s’approchait d’elle, elle recula mais il leva la main qui fit un mouvement de traction vers elle et une sensation déplaisante la frappa de plein fouet, elle sentait sa magie la quitter et sortir de son sceau sur son front, y sortant avec douleur, sa magie sous forme de sphère était dans la main de ce sorcier, son regard planté encore dans le sien, Kärnel sentait la colère l’envahir encore plus, il la regardait de haut, provoquant la jeune mage…

-Suis-je un Sorcier? Oui. Suis-je un meurtrier? Oui. Ai-je déjà tué de sang-froid? Oui. Ai-je déjà tué des innocents? Oui, mais jamais sans une bonne raison de le faire, et jamais avec gaieté de cœur. Mais je refuse qu'une gamine vienne me juger sur des préjugés dépassés résultant de la propagande d'un homme amer qui a lui-même fait partie de ce groupe!

Ses mots la frappèrent, comme si elle venait de sa faire donner un coup par un titan, elle ne comprenait pas ses paroles, enfin si elle les comprenait, mais sa dernière phrase se répétait dans sa tête, Qui a lui-même fait partie de ce groupe… Parlait-il de son maître… ? Son maître un sorcier ! Impossible ! Cela ne se pouvait pas, tout simplement pas. Elle était figée sous une stupéfaction totale, son maître lui avait menti sur ce qu’il était? Ce fut le toucher de l’homme sur son front qui la fit réagir, sa paume sur sa marque avec la sphère magique, sa magie entrant rapidement reprendre sa place, sous le choc elle s’effronda au sol et trembla, elle se sentait mieux et allait réagir lorsqu’il se plaça au-dessus d’elle, il la fixait droit dans les yeux, Kärnel faisait de même, mais on pouvait voir la colère y vivre.

-Vous êtes bien mal placée pour juger qui que ce soit. Vous ne savez rien du monde, vous avez l'esprit étroit, vous vous arrêtez sur votre propre vision du monde, et vous croyez que cela vous donne tous les droits. Vous voulez tuer des sorciers à vue? Que savez-vous des sorciers? Que savez-vous de leurs pouvoirs? Que savez-vous de moi ? Rien. Absolument rien. Et vous croyez être capable de poser un seul doigt sur moi? Si vous êtes incapable de voir la réalité, rentrez chez vous, abandonnez la magie et cherchez plutôt un mari. Au moins, vous vivrez plus longtemps, et vous pourriez avoir un simulacre de bonheur.

 Il la releva, et la força à avancer devant lui, elle savait qu’elle n’était pas en position de donner son avis, même si elle refusait, elle sera quand même forcer à avancer… Voilà qu’elle partait à l’aventure et le jour même voilà qu’elle rencontre un sorcier… Mais ses paroles étaient juste, elle sentie en elle quelque chose se briser… Une chose importante, un changement s’annonçait, sûrement sa vision qu’elle avait… C’était normal, elle avait toujours restée enfermer… Elle savait que ce qu’elle avait vu dans les livres…  Il avait raison et elle avait tords, elle se mordit la lèvre avança lentement, mais elle n’allait pas rentrez chez elle, le monde était enfin disponible pour elle, elle voulait découvrir se monde et ainsi peut-être changer sa manière de voir le monde. Elle avait froid et voulue usez de sa magie pour se réchauffer, mais elle sentie sa magie bloquer… Il était capable de bloquer le flux magique… Il avait vraiment des grandes compétences de magie… Elle était inquiète même si elle ne le laissait pas paraître, elle croisa ses bras et regarda le ciel, le soleil décidait qu’il était temps de sortir… Mais dans la tête de la Haut-Mage cela s’assombrissait sous les questions et la réalisation qu’on lui avait si longtemps mentie par son maître dont elle avait si confiance… Sa main toucha sa marque sur son front… C’était son maître qui lui avait apposé cela…

Toujours en train de penser, ils arrivèrent à un village Ashnardien, d’un coup sa cape et ses vêtements se foncèrent et devinrent d’une teinte noir et sombre, elle tourna son regard vers Sombre qui la regarda d’un regard que si elle osait protester sa iras pas bien. Elle l’aurait bien fait, mais parfois il faut se retenir et donc, c’est ce qu’elle allait faire. Elle aperçut sur les auberges des symboles sur les portes : le A indiquant qu’il accepte les voyageurs et le E qui les refusait, elle avait lue cela sur un livre qui parlait de la région d’Ashnard… Ils entrèrent dans l’une des auberges indiquant le A, c’était bruyant, elle n’aimait pas les endroits avec trop de bruit… Sombre alla à la rencontre de l’aubergiste et revint quelque instant plus tard et la fit monter les marches d’escaliers, il ouvrit une porte et la fit entrer, la chambre était grande, mais qu’un lit double…

 Sombre débuta à se mettre à son aise, enlevant son manteau et mit la plus part de ces choses dans un coffre à part son épée, le regard de glace de la jeune femme analysait le sorcier, lentement elle enleva sa capuche pour découvrir sa chevelure blanche, elle passa sa main dedans et partie en une direction opposer de l’emplacement qu’était situer l’homme, elle n’enleva pas sa cape, mais enleva le sac qu’elle portait cacher en dessous, dedans il n’y avait que peu de chose, elle ne traînait jamais de chose de valeur, mais dans ce sac elle avait un peu d’argent et un peu de nourriture (Du pain en général). Elle n’aimait pas enlever sa cape, étrangement, cette cape lui est très précieuse. Elle s’assisa sur le sol, son dos contre le mur, elle n’avait jamais primée sur être confortable, surtout quand elle voulait réfléchir, quand elle lisait un livre, elle était toujours assise au sol entre des rangers dans la tour de magie de Nexus… Mais cette fois c’était différent, elle avait trop de choses qui parcouraient ses esprits, trop de chose qui restaient incertaines, ce qu’elle était sure était que la situation la dérangeait, elle était dans la même pièce qu’un Sorcier et elle n’avait même pas la motivation de vouloir l’attaquer… Surtout depuis qu’elle avait appris sur son maître qu’il était un sorcier…

Elle ferma ses yeux, plia ses jambes sur elle et posa sa tête dessus ses genoux, ses maigres bras passant autour de ses jambes, son cerveau analysant la situation, elle se mordit la lèvre, un tic qu’elle faisait souvent quand elle était angoissée et qu’elle pensait. Elle se demanda la suite, généralement elle sait prévoir, mais cette fois c’était confus, comment se débarrasser d’un Sorcier… Ou aller visiter par la suite… Elle avait tant de chose à découvrir de ce monde… Tant de chose à pouvoir s’émerveiller, elle ne pensait pas réussir à tout faire dans une vie, peut-être que le temps venu elle trouvera un moyen de vivre plus longtemps pour atteindre son objectif. Elle se posa plusieurs questions… Mais ce qui revenait dans sa tête était les questions sur son maître… Il était vraiment un sorcier ou ce Sombre tentait de manipuler son esprit ? Elle ne savait pas et ne comprenait pas... Mais lentement elle sombra dans un sommeil qui avait réussit à l'atteindre, même si elle ne voulait pas s'endormir avant d'avoir eu ses réponses... Mais le sommeil apporte le conseil, c'est ce qu'on dit, peut-être trouvera-t-elle des réponses dans se repos qu'elle n'avait pas prit depuis un temps...

15
La confiance est un truc pour idiots ou pour morts

Kärnel avait ressenti la présence de Sombre et se retourna pour voir un elfe à la place de celui qu’elle avait cru sentir, elle partit rapidement dans une direction, pendant sa course. Sa capuche glissa de sa tête, tombant sur son dos. Elle regarda partout, elle s’épuisait rapidement, c’est ça que ça faisait de ne pas dormir, elle comprit son erreur, toute ses années d’études elle n’avait pas fait de gros effort physique après avoir usé de cette technique, elle regretta rapidement de n’avoir jamais testé cela avant, mais elle n’exprimait pas ce sentiment sur son visage, comme à son habitude. Elle eut un grand frisson qui parcourut son dos, un frison d’effroi lorsqu’elle sentie une main agripper sa cape, elle se retourna, prête à envoyer une décharge magique sur la personne qui l’avait agripper et elle se retrouva face à face avec Sombre, leurs visages était si proche… Ils pouvaient sentir le souffle de l’un et de l’autre, la jeune femme respirait un peu plus rapidement à cause de la fuite, mais ses yeux restaient de glace, elle supporta le regard de colère de l’homme en gardant son regard glacer, à cet instant, s’il n’avait pas relâché son emprise, elle l’aurait lancée un sort en plein visage… Elle recula et attendit les elfes s’attrouper dans les arbres, ils étaient entourés… Elle serra son poing et l’homme remit sa capuche, cachant son symbole bleutée, oh… c’est vrai sa capuche avait tomber lors de sa fuite…
 
-Je ne suis pas assez sage et honorable pour pouvoir vous sermonner. Mais mon père, lui, n'aurait eu aucun mal à vous remettre à votre place, jeune fille. Vous n'êtes ni en position ni en droit de refuser de l'aide. Si je pars maintenant, vous mourrez sous les flèches des Mevhnis, les Elfes de la Forêt Septentrionale, ou Jlakeleï, comme ils l'appellent.
 

L’aide… Elle n’en voulait point, elle aurait pu flamber cette forêt si elle avait voulu, un simple sort de flamme écarlate… Mais elle n’oserait jamais jeter ce sort contre une personne, cela relèverait du mal et donc de la sorcellerie… Mais elle userait seulement si sa vie serait en danger, comme à ce moment, son cœur battait dans sa poitrine, son regard de glace regardant partout, elle se concentrait sur les bruits… Elle savait que si son maître serait là, il se serait fâché, mais elle avait tant supporté de ses colères parce qu’elle avait désobéi, qu’à présent, cela ne lui faisait rien. Sombre fit alors un geste qui la stupéfia, il parla l’Elfique… Enfin non, ce n’était pas l’elfique comme elle le crut, c’était une variance de l’elfique, surement le langage des elfes de cette forêt, elle ne savait pas le parler, ce n’était pas une langue écrite, seulement orale. Elle ne fit donc rien, son regard se posant sur chaque arbre, elle n’avait pas, elle craignait seulement le futur qu’elle se retrouve cribler de flèche, elle aurait voulue pouvoir disparaître, mais c’était une chose qu’elle n’avait jamais appris, malheureusement, elle se mordit la lèvre et mit sa main sur son cou, elle sentie une douleur, elle était coupée, sa devait être la lame de tout à l’heure qui avait trop frôlé sa gorge, heureusement, elle n’était pas creuse… Pendant qu’elle pensait à sa blessure elle se fit prendre la main, elle tenta de la faire lâcher par Sombre, elle n’aimait pas ce toucher… Mais il la tenait fermement et la tira pour aller vers la sortie de la forêt. Une fois sortie, elle donna un coup sèchement pour enlever sa main de son emprise, elle fixait Sombre d’un air neutre démontrant aucune émotion, comme une âme sans vie…
 
Les émotions, une chose qu’elle avait toujours fait  taire, des sentiments qu’elle avait anéantis pour pouvoir se concentrer sur la magie et jamais se laisser influencer par ceux-ci car cela peut être néfaste sur un mage, même un mage expérimenter…
 
-Vous avez brûlé la main d'un d'entre eux? Eh bien, ma petite, je retire ce que j'ai dit. Ce n'est pas un sermon qui vous aurait attendu, mais une bonne fessée à l'ancienne. Le désarmer et l'assommer aurait suffi.
 

Son regard entrait dans les yeux à demi voilé de cet homme qu’elle n’aimait pas, et il parla, sa voix mécontente et pourtant sur son visage, il tentait de camoufler ce sourire au coin des lèvres. Elle recula pour se retrouver à une distance de 4 mètre de lui. Elle l’observait, Elle n’avait pas eu le choix, c’était sois cela ou sois qu’elle allait se faire couper la gorge, elle ne sait pas se défendre autre qu’avec sa magie, elle détourna son regard et se retourna pour être dos à Sombre, elle pensait sans marcher pour s’éloigner plus qu’elle était déjà… Elle avait plein de questionnement envers cet homme, des questions qui voulait des réponses qu’elle n’avait pas, certains mages peuvent vivre très vieux, son maître l’est comme le maître de son maître l’était, cela voulait dire que ce Sombre aussi ? Il pouvait manipuler de la magie, elle commença à ce souvenir de lecture qu’elle avait faite, et se souvint d’un détail qui l’avait frappé, et ce détail revint la frapper droit au cœur, le fils de Darimon était un sorcier… Elle blêmit un peu plus que normalement, puis sa rappela d’un détail, c’était un livre qui datait d’au moins un siècle… C’était impossible qu’il puisse être aussi vieux… Elle commença à se retourner vers l’homme, mais sentie une sensation étrange sur sa joue qui la déconcentra de sa penser…

Elle posa sa main dessus, et regarda sa main, elle saignait encore un peu, c’était que le sang qui avait glissé sur sa plaie qui l’avait déconcentre, elle remit donc sa capuche un peu plus sur son visage, et repensa à ce qu’elle venait de se rappeler, cet homme un sorcier, impossible… Un sorcier n’aide pas les gens, surtout pas les Haut-mages et son maître n’aurait pas envoyé un sorcier la suivre, surtout qu’il savait qu’elle détestait ces êtres  plus que tout au monde... Lentement, elle se retourna vers Sombre et le fixa, son regard voulait dire tant de chose, son visage exprimait rien, mais ses yeux bleutés disait tout à sa place, la crainte, l’incompréhension, la rage. Puis ferma ses yeux  et lâcha un soupire long et silencieux secouant sa tête et se retourna, non, elle ne pouvait pas croire que c’était un sorcier ! Sous sa cape une carte y sortie et qui s’ouvrit devant elle sans qu’elle aille à la toucher, lentement elle observa leurs emplacements, si elle allait vers les vallées, une rivière avec un pont de pierre s’y trouvait, un village s’y trouvait, mais… C’était dans un territoire d’Ashnard, une endroit fort dangereux… Elle pensa rapidement, de toute façon, Ashnard ou pas, elle voulait visiter tout ce qu’elle pouvait alors même si c’était dangereux, elle y aurait été de toute façon alors pourquoi ne pas y aller tout de suite.

La carte se referma et retourna sous sa cape, la jeune femme pensa fortement pour que Sombre entende ses paroles

« Je vais vers un village, le plus proche est dans un territoire d’Ashnard, vous allez vraiment me suivre ? Mon voyage va être long ! Et je le répète encore, je ne suis pas faite pour avoir des compagnons, alors j’espère que vous aller partir vite… Sombre… Surtout si vous êtes un sorcier… Cela peut se terminer rapidement vite ce voyage… »


En disant sa dernière phrase elle s’était légèrement tourner pour le regarder du coin de l’œil, on pouvait même sentir dans sa main de la magie pure crépiller… S’il lui confirmait son identité de sorcier, elle ne savait pas si elle serait capable de résister à la tentation de se battre contre l’un entre eux… Car elle voulait tous détruire les sorciers, depuis la destruction de son village natale…

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