Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - James Howlett

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Les alentours de la ville / Re : Des sens mélodie - PV James
« le: dimanche 29 octobre 2023, 18:53:04 »
La question presque candide de l’inconnue lui fait froncer les sourcils, et il l’évacue d’un haussement d’épaules. La plupart de ceux qui se sont introduit dans son intimité par le passé savaient pertinemment à qui ils avaient affaire et l’ont amèrement regretté, du moins s’agissant de ceux qui en ont eu le temps.

“Personne.”

Sous l’identité du Wolverine et au côté des X-men, Logan a connu de fugaces instants de célébrité dont il se serait bien passé. Mais, à moins qu’il ne sorte ses griffes en adamantium, il y a peu de chance que l’inconnue fasse le rapprochement; autant la laisser dans l’ignorance pour le moment, d’autant que la perspective qu’il s’agisse d’une ruse de sa part n’est pas à exclure. Il renifle de dépit lorsque la jeune femme écrase son mégot sur le verre propre qui recouvre le dessus de sa table basse. Gêné par l’attitude de la brunette qui le considère avec une curiosité qui ne semble pas feinte, il la suit du regard lorsqu’elle le contourne, toujours sur ses gardes. Le délicat parfum qui chatouille ses narines a quelque chose de tiède et d’apaisant qui l’invite à détendre légèrement ses muscles crispés.

“On ne peut rien te cacher.”

L’interrogatoire l’agace et il ne fait pas l’effort de le cacher. L’inconnue en revanche est très séduisante et le mutant ne se gêne pas pour à son tour, laisser glisser son regard le long des jambes fuselées de l’inconnue, jusqu’à son postérieur rebondi. Cette robe lui va à ravir et flatte l'éclat surnaturel de ses jolis yeux en amande. Il frisonne lorsqu’elle l’effleure, et recule prudemment d’un pas. Quelque chose vient de se passer et ne lui plaît guère. Léger vertige, alors qu’elle persiste dans son étrange manège. Comme il s’en doutait, elle n’est pas humaine. Mais jusqu’à quel point ? Son cœur s’emballe, alors que son instinct primaire lui suggère de la tailler en pièce sur le champ.

“Bien sûr que…” Il cligne des yeux. L’oxygène semble se raréfier dans la pièce. “Si. Je mange. Beaucoup. Mais rarement ici. Pas le temps.”

Il persiste à soigneusement éluder la partie la plus insidieuse de ses questions, mais la dernière lui arrache un rire bref.

“Pas ce genre de fantasmes, non.” Son sourire persiste. L’idée n’est pas complètement idiote. Sa vigueur inhumaine et son facteur régénérant présentent des avantages qu’apprécient généralement les jeunes femmes qui partagent sa couche. Il reste immobile lorsque le bras de l’inconnue se tend en direction de son visage, les doigts à quelques centimètres de sa joue mal rasée. L’impulsion de trancher net ce bras presque accusateur d’un revers du poignet lui traverse l’esprit, mais il se maîtrise. Ce serait dommage pour la robe, après tout. Défiant, il soutient son regard lorsqu’elle pose sa dernière question.

“Je t’ai déjà répondu, femme. Et je ne te dois rien. Tu sembles en savoir déjà bien trop sur mon compte pour ton propre bien.” Il marque une pause, considère l’intrue avec un mélange d’agacement et de circonspection. Je ne suis rien de plus que ce que suppose. Une arme humaine.” Autrement dit, un mutant. “Je ne prends pas de contrats, je ne suis pas…” Il hésite, choisit un adverbe qui lui convient davantage. “ ...plus à vendre.”

D’un geste calme, mais ferme, il lui désigne la porte d’entrée de la main. “Maintenant, sauf si tu comptes me dire ce que tu fous chez moi à une heure pareille, Tu. Dégages.” Dans d’autres circonstances, il aurait apprécié de lui retirer cette jolie robe - ou pas - et de lui faire tester le confort de sa moquette, mais il se méfie bien trop de Valpula pour l’envisager.

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Les alentours de la ville / Re : Des sens mélodie - PV James
« le: samedi 23 septembre 2023, 14:47:12 »
Les yeux mi-clos, ses deux grosses mains vissées sur ses genoux, l’homme oscille imperceptiblement la tête, au rythme de la musique qui l’enivre, de la voix de la cantatrice qui le transporte. Pour cet homme, le plaisir raffiné d’un opéra est une découverte récente, une vingtaine d’années, tout au plus mais désormais, lorsque ses affaires ne l’occupent pas ailleurs, il se rend à l’opéra de Seikusu chaque premier vendredi du mois, vêtu de son plus beau costume bleu nuit en laine. Il trouve dans le spectacle de ce soir une expression presque charnelle de la nostalgie, un sentiment qui lui est particulièrement familier et s’y abîme avec délectation. Lorsque le spectacle se termine, il lui faut quelques secondes pour reprendre pied dans la réalité. Mais lorsque la foule en liesse se lève pour applaudir les artistes, Logan lui, s’éclipse en s’excusant auprès des spectateurs qu’il ne manque pas de bousculer malgré lui. Il ne prête que peu d’attention aux individus qui l’entourent. Lorsqu’une étrange odeur lui chatouille les narines, l’homme fronce les sourcils, et se fige l’espace d’un instant au milieu de la foule, avant de se diriger d’un pas chaloupé vers la sortie. L’homme n’est pas particulièrement grand, mais sa sale gueule et la largeur de ses épaules suffisent à ce que l’on s’écarte avec empressement sur son passage.

Le souvenir qu’il a malgré lui transmis à Valpula sans s’en rendre compte est presque anodin. 1979, Boston. Il tabasse allègrement un vendeur d’armes dans une ruelle déserte, dans l’optique de lui soutirer des informations sur ses clients. Dans son dos, des pneus crissent. Malgré ses réflexes, il ne réagit pas assez vite et le capot d’une Mercedes blindée le fauche, en même temps que son adversaire. Logan est projeté à une dizaine de mètres au milieu de la chaussée souillée. Le bitume brûle, attache la peau de son visage, de ses paumes et de ses avant-bras, lui arrache une partie de la lèvre inférieure. Arrêté par une poubelle que son corps enfonce, il se redresse immédiatement sur un coude. Jette un vague regard derrière son épaule, pour constater l’angle étrange que forme le cou du criminel avec son corps. Projeté un peu plus loin que lui, l’homme est mort sur le coup. Logan grimace. Sans le voir, il sait que la partie gauche de son visage n’est qu’une plaie sanguinolente. La douleur irradie jusque dans son colonne vertébrale. Le conducteur plisse les yeux en voyant la silhouette se redresser devant lui, grimace en avisant la bouillie qu’il a fait de sa tronche. Impossible. Sa colonne vertébrale devrait être en miette.  En pestant, il remet le contact, baisse brièvement les yeux, le temps de se recaler dans son siège. Mais lorsqu’il relève le menton, un choc sourd le fait sursauter. L’homme a bondi sur le capot du véhicule. Quatre longues lames effilées semblent jaillir de sa main droite. Mais ce qui terrifie le plus le chauffeur est que le visage de l’homme est intact.

Valpula n’a probablement pas visualisé la fin de ce souvenir, mais elle en a probablement deviné l'issue, et déduit qu’elle n’a pas affaire à quelqu’un d’ordinaire.

L’appartement dans lequel pénètre l’intruse est plutôt grand, pourvu d’une terrasse panoramique sur la ville. Cossu, il dispose d’une grande cuisine américaine, ouverte sur le salon, garni d’un grand canapé orienté vers l’est. Mais si la visiteuse est observatrice, quelque chose finira immanquablement par attirer son attention. l’appartement est générique. Il n’y a ici rien d’ostentatoire, rien même de personnel. Tout est fonctionnel.

Lorsque Logan pénètre dans le hall d’entrée de l’immeuble, les talons de ses richelieus cirées se figent de nouveau et un frisson remonte le long de sa nuque. Il retrouve l’odeur éthérée qui a attiré son attention à l’opéra. Le mutant le sait, il s’agit là de l’odeur du danger. Mais le Wolverine, à la différence d’un prédateur, n’est pas programmé pour fuir lorsqu’il se sent menacé, pour la bonne raison qu’il n’en est pas un. Logan est une arme. Les sens en éveil, il monte les marches qui le mènent à son duplex, sans chercher à dissimuler le bruit de ses pas. A l’inverse, il annonce son arrivée en faisant tinter ses clés dans sa main, avant de les introduire avec une certaine nonchalance dans la serrure. Il ignore la manière dont la créature qui le traque s’est introduite chez lui, mais ce n’est certainement pas par la porte.

“On ne fume pas chez moi.”

La voix du mutant est calme, mais impérieuse. D’un pas tranquille, il contourne la créature alanguie dans son canapé, qu’il considère avec un mélange de dégoût et de curiosité, le nez plissé. La femme, n’est assurément pas une mutante, elle est quelque chose d’autre. Quelque chose qu’il ne connaît pas mais qui, de toute évidence, est particulièrement dangereux. Pour autant, il se permet de lui tourner le dos, pour retirer sa veste et la poser, soigneusement pliée sur une chaise, avant de remonter les manches de sa chemise sur ses avants bras musculeux comme s’il se préparait pour un pugilat. Le vieux mutant n’est pas inconscient, mais il sait que si la créature avait voulu l’attaquer, elle n’aurait pas attendu de se trouver dans son canapé pour le faire, si bien que ses griffes en adamantium restent là où elles se trouvent.

“Qu’est-ce que tu es, femme ? Et pourquoi me déranges-tu à une heure aussi indue ? J’ai passé une excellente soirée jusqu’à présent. J’espère que tu ne viens pas la gâcher.” 

Son regard glisse sur les formes voluptueuses de l’inconnue, sur ses muscles déliés, sur sa peau opaline. Le vert lui va bien. Tout chez elle respire l’élégance et la puissance, jusqu’à ses longs doigts fuselés recourbés autour du verre de vin qu’elle porte à ses lèvres. Une main qui pourrait tout aussi bien enserrer la garde d’un glaive, ou la hampe d’un épais chibre. Il fronce les sourcils pour chasser la pensée parasite. Ni l’un, ni l’autre n’ont songé à allumer la lumière, et Logan en déduit que comme lui, l’inconnue est nyctalope. Un mince sourire s'épanouit sur ses lèvres pincées alors qu'il se dit qu'il serait fort regrettable de devoir la dépecer.

3
Sourcils froncés, prostré sur sa chaise, le Wolverine observe le doute se dessiner sur le visage juvénile de sa captive. Il serait temps, bordel. Évoquer son passé chez les X-men semble l’avoir déstabilisée, bien que visiblement elle ne sache pas qui il est. Foutu jeunesse. Malpropre en plus. Il la fusille du regard quand elle crache sur le sol.

“Hé, c’est pas toi qui fais le ménage, petite conne.”

Pause. La gamine est attentive, et ce n’est pas à cause de ce qu’il vient de lui dire. Elle a une bonne ouïe. Les bruits de pas étouffés, il les entend maintenant. Il aurait dû s’en rendre compte avant elle, mais… Il baisse les yeux sur son sexe gonflé. Il était concentré sur autre chose. Il se lève en grognant, pour que Chiho l’attrape par le col, s’efforce de tirer sa carcasse de plus de 150 kilos à l’écart de la porte. Ses muscles sont sous tension, sa respiration s’est ralentie, ses pupilles se sont dilatées ; le mutant est prêt au combat.

“T’as intérêt à pas te foutre de ma g…”

La porte explose, coupant la fin de sa phrase. Par réflexe, il se ramasse sur lui-même, pour se protéger du souffle de l’explosion et de ses projections. Son bras s’est refermé autour de l’abdomen de la gosse qu’il serre contre lui, plaqué contre le mur du fond. Bientôt, c’est un déluge de plomb qui dézingue sa planque poussiéreuse en moins d’une dizaine de secondes. Une, deux. Quatre armes. Plus Chiho, c'est ses potes, après tout. Ce ne serait pas si dur… Putain de vacarme, ça lui file un mal de crâne terrible, et il glisse sur ses talons, pour offrir une cible moins facile… Mais curieusement, aucune balle ne traverse son épiderme. Devant lui, Chiho s’est avancé, lui faisant un bouclier de son petit corps gracile. Grotesque. Il a un sourire amusé, malgré tout. Les muscles de ses cuisses se contractent, alors qu’il prend appui sur le sol, prêt à bondir sur les deux intruses.

“Si elles font un pas de plus avec ces trucs braqués sur moi, je les taille en pièces”, prévient-il d’une voix sourde, mais posée. “Mais c’est pas les mêmes que tout à l’heure en plus, y’en a combien, putain.”, grogne-il, davantage pour lui-même que pour l’assistance.

Il se redresse lentement, puis recule brusquement contre le mur, quand il est de nouveau mis en joue. Putain de merde, c’est la gamine qui lui agité son petit cul sous le nez et ça aussi, faut que ça lui retombe dessus. Il baisse les yeux vers son entrejambe. Bon, au moins ça lui a coupé l’envie de tirer son coup pour le moment. Il fronce les sourcils, détaille les deux inconnues, pendant que les négociations se poursuivent. Elles sont clairement très différentes, même si elles puent presque autant la mort que lui. Une espèce de punkette plutôt mignonne, et un genre de nana-cyborg encore plus flippante que la ninja du toit. Il fait la moue.

“Miki, Saya ?” Encore d’autres ? L’envie de foutre ces trois petites connes dehors à coup de pied au cul le submerge. “Je commence à en avoir ras le cul de vos histoires.”

Il se laisse néanmoins convaincre après quelques minutes de négociations houleuses avec Chiho, pour la simple et bonne raison que ça l’emmerde bien davantage qu’on lui foute des meurtres aussi dégueulasse sur le dos. Lorsque la Punkette s’adresse à lui, il lui jette un regard assassin dans le rétroviseur intérieur.

Je te répondrais bien que c’est parce que t’es givrée, mais je crois que vous faites un putain de concours, je pourrais pas dire laquelle est la pire.”[/color] Regard en biais à Kiyomi. “Bon, probablement elle.”

Le trajet est long, inconfortable. Il s’allume une cigarette, repousse sèchement la main de Chiho quand elle essaye de la lui piquer une nouvelle fois. “Ouvre la fenêtre. Vous êtes combien au juste, à faire du nettoyage ?” Logan n’est pas particulièrement brillant, mais il a du nez. Ces nanas sont clairement des exécutrices. Au service de qui ? Aucune idée. Depuis une dizaine d'années, des entreprises privées disposant de privilèges territoriaux d’intervention fleurissent pour régler des problèmes dépassant les capacités humaines. Logan lui-même, a été un assassin pour plusieurs organisations avant de venir chercher un peu de tranquillité et de quiétude au Japon. Lorsqu’enfin le véhicule s’arrête, à deux pas d’une librairie, Logan pousse gentiment Chiho à l’extérieur de la voiture.

“Bouge, toi. Faut que je pisse.”

Le mutant s’éloigne d’un pas chaloupé vers une palissade en bois. Extirpant son gros chibre, il urine pendant de longues secondes sur la surface crasseuse, indifférent au regard des passants qui l’observent avec circonspection. Cette affaire pue à plein nez, au moins autant que cette ruelle déserte. La volonté de lui faire porter le chapeau est délibéré et avec le nombre incalculable de personnes qui veulent sa peau, difficile d'identifier facilement le responsable. Une fois son affaire terminée, il se rapproche des filles, qui l’attendent à l’extérieur du véhicule, clope au bec.

“Bon, on la fait où, votre soirée pyjama ?”

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Quand il a embarqué la gamine, il s’attendait à tout, sauf à une emmerdeuse pareille. Elle jacte beaucoup trop, avec une voix de tête et de tout, sauf de ce qui l’intéresse. Sur la défensive, sourcils froncés, il l’observe s’installer en face de lui, querelleuse. Il sent le putain de mal de crâne arriver.

“Ouais tu me gaves, je t’ai pas amenée ici pour te servir de nounou.”

Il ne répond pas à ses innombrables questions, se contente de secouer lentement la tête, à deux doigts de la virer du bunker à coup de pieds au cul. Mais le langage corporel de la jeune femme change et le fauve attentif, desserre les dents, poses ses grosses paluches sur ses cuisses. Mais bientôt il se crispe de nouveau, blêmit légèrement, crache sur le sol. “Putain de merde.” Il a beau en avoir vu d'autres, ce genre de crime lui file toujours autant la gerbe. Reniflant de dégoût, il croise les bras sur son torse musculeux, songeur.

“Non. Je tue pas les gosses. Je les viole pas non plus. Pas ma came.” Il a un mauvais sourire. “Vous avez lu mon dossier correctement ou pas ?”

Colérique, brutal, dangereux, ouais. Assassin ? Aussi. Mais penser qu’on puisse lui foutre sur le dos ce genre de saloperies le rend malade. La lueur d’hésitation dans les yeux de Chiho ne lui a pas échappé et il décide d’enfoncer le clou proprement.

“Concrètement, vous avez que dalle sur moi. Je suis un putain d’ancien X-man, Chiho. Tu vois ce que c’est ? C’était pas écrit dans ton dossier, ça ? Tu crois qu’avec un profil pareil ça serait malin de violer et de buter une gamine puis de continuer à me bourrer la gueule tous les soir à proximité du lieu du crime ? Putain, vous avez beau être bien coordonnées, vous êtes une bonne brochette de petites connes. Elles viennent d’où, vos infos foireuses ?”

Le ton de sa voix est amer, agressif. Il fronce les sourcils quand elle commence à se désaper, expire longuement la fumée de sa clope.

“Putain, mais qu’est-ce que tu branles encore, tu me fatigues.”

D’un geste leste, la gamine lui subtilise sa cigarette, avant de se redresser, le regard interrogateur. Celui du Wolverine glisse sur la peau diaphane de la jeune femme, sur ses abdominaux. A travers le tissu de son chemiser souillé, on devine une poitrine menue et haut perchée qui tiendrait sans peine dans ses grosses mains. Et son cul

“Ouais, t’es mignonne.” Logan sait qu'il ment mal, alors il n’essaye même plus, la plupart du temps. Sa respiration s’est accélérée, son souffle s’est alourdi. “Maintenant, tu te rhabilles, si tu veux pas que je déglingue ton petit cul, parce que c’est vraiment pas le moment.” Evidemment, il commence à bander et ça se voit, étant donné l’épaisseur impressionnante de son chibre.

Du menton, il lui désigne une porte, dissimulée dans la pénombre, au fond de la pièce.

“Chiottes. Et salle de bain. T’avais l’air d’avoir envie de pisser.”

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Le quartier de la Toussaint / Re : Les griffes ne font pas tout ... [Pv. LOGAN]
« le: vendredi 17 décembre 2021, 20:21:01 »
Logan hausse un sourcil, puis l’autre, quand la gamine éclate en sanglots. Fallait peut-être y songer avant. Mais ses larmes se sanglots se transforment rapidement en un éclat de rire dément, qui la secoue toute entière. OK, elle est pas nette. Il a pas embarqué la bonne, à supposer que y’en ait une sur les trois qui soit pas complètement givrée. A la question rhétorique, il se contente de hausser les épaules. La flemme de lui dérouler son putain de CV. La gamine est fébrile. Pour avoir lui-même fait l’objet de plusieurs conditionnements mentaux, Logan sait reconnaître une crise quand il en voit une, mais il a du mal à pas lui décrocher une gifle pour la faire redescendre.

"Ça te calmerait un peu de te faire baiser ? Dans le temps, c’était recommandé comme traitement contre l’hystérie.” Il n'en a pas vraiment envie, là. Et puis, il la bousillerait. Il essaye juste de la provoquer pour la faire revenir. “Pas d’eau, je suppose. Et toi, comment tu t’appelles ?”

Le fauve fronce les sourcils, s’efforce de faire fonctionner sa mémoire. Nan, il a pas l’info. Kaori, c’est la nana aux cuisses d’acier, qui l’a fait basculer dans le vide, c’est sa seule certitude. Ses pupilles dilatées reviennent sur la gamine. Elle parle beaucoup, mais pas de ce qui l’intéresse. Il se demande si on lui a implanté un tracker gps. ‘faut faire vite. De ses gros doigts, il relève son menton, examine sa petite gueule sous tous les angles. Les tempes, les oreilles. “Ferme-la. Ouvre la bouche”. Rien, en apparence.

“De quoi tu parles ?” Il se fige. Y’a un truc qui cloche. Elle a beau être ravagée, elle est persuadée d’être dans son bon droit. “Quelle gamine ?” Il a beau avoir fait des sales trucs - pas démembrer des gosses, néanmoins -, il est du bon côté, depuis un paquet de décennies.

“Putain, mais ferme ta gueule, bordel.”

Elle lui pèse sur le système nerveux, sa voix de crécelle résonne contre ses tempes. Il file un coup de pied dans le pied de la chaise, la gamine se rétame, sur le côté, s’accroupit à côté d’elle. Il n'a clairement pas l’intention de la buter, mais son avantage, c’est qu'elle ne le sait pas, et qu’elle a l’air de le prendre pour un putain de croquemitaine. Sa grosse main s’empare d’un paquet de clope dans la poche arrière de son futal, et il en glisse une entre ses dents serrées, l’allume.

“Elles peuvent venir, toutes. Je les attends, tes copines.” Il lui souffle sa fumée à la gueule, l’air mauvais. Ils sont dans un bunker souterrain, situé sous une cabane. Difficiles à retrouver, quasiment impossibles à déloger.

“Et je suis très patient, Machine.”
 
L’homme se redresse lentement, contracte les muscles de ses mains pour faire jaillir les griffes de sa main droite. Il lève le bras et… Tranche ses liens d’un rapide geste du poignet, certain de la prendre à contrepied. Il la laisse se dépêtrer, s’éloigne d’un pas pesant pour se réinstaller dans son siège, à côté de la porte, les bras croisés. Le rapport de force est écrasant en sa faveur, la porte blindée, soigneusement verrouillée. Qu'elle essaye de s'échapper, si elle l'ose. 

“Raconte-moi cette histoire de gamine décapitée, maintenant.”

6
Le quartier de la Toussaint / Re : Les griffes ne font pas tout ... [Pv. LOGAN]
« le: mercredi 15 décembre 2021, 16:59:21 »
“Mh?”

La gosse est puissante. Surpris, le Wolverine encaisse le choc, s’efforce de refermer ses bras musculeux sur la petite silhouette athlétique qui vient de percuter, mais elle se dérobe. “Haaaa…” Putain de merde. L’acier perfore sa chair, mais glisse contre l’adamantium de ses côtes. “Sale. Petite. Pute.” Le sang gicle, à flot, encore, lorsque la gamine retire les lames de son torse. Il titube, expire, et c’est suffisant pour que son adversaire virevolte au-dessus de lui, emprisonnant son cou musculeux entre ses cuisses serrées. Elle ne peut pas lui briser le cou et il le sait. Il lui suffit de. “Ah…” L’équilibre il perd l’équilibre.. Emporté par le poids et le mouvement de la ninja, il vacille, s’efforce de se redresser, mais son talon dérape et il glisse, chute.

“Chier !”

Logan pèse lourd. La chute est brève, et la sale petite pute, serpentine, desserre son emprise un dixième de seconde avant l’impact, pour se glisser au-dessus de lui. Maligne. Il s’écrase au sol, lourdement, presque en chien de fusil, s’efforçant par réflexe de protéger son crâne de l’impact en l'enfouissant dans l’intérieur de son coude. Choc brutal, brut mat. Sa chair éclate, le sang gicle, le poids de ses os fissure le bitume, dans lequel il s’enfonce de quelques centimètres. Le souffle coupé, il perd immédiatement connaissance. De brusques soubresauts agitent son corps meurtri, lorsque les balles ricochent contre les os de son crâne.

"...neutralisée."

Logan a du mal à respirer. Ses côtes brisées lui font un mal de chien alors qu’elles se ressoudent, déformant la chair de ses flancs. La bête entrouvre un œil, balaye le bitume du regard. Trois paires de pompes. Sournoisement, il s’efforce de mobiliser ses muscles pour rouler sur le côté, mais son corps ne répond pas. Trop de dégâts ? Il serre les dents. Son corps entier est une plaie béante. Non c’est autre chose. Il sent le corps étranger qui le démange, tout prêt de sa carotide. ‘Fait chier. Lorsque l’une des gamines se baisse, glisse un bras sous son aisselle, il referme les yeux, se force à ralentir le rythme de sa respiration. Et le vacarme de ces putains de flics qui lui vrille les tempes…

“Ouais.”

Le son de sa propre voix résonne dans sa boîte crânienne, caverneux. Ses os se tordent encore sous sa peau, mais il devrait pouvoir…Impossible. L’information que son cerveau envoie à ses muscles n’y parvient pas, ou presque pas. Il parvient à recourber légèrement le poignet vers l’intérieur et…. Tant pis. La griffe en adamantium gicle d’entre ses jointures, s’enfonce dans son cou, perfore le dispositif neutralisant, et une bonne partie de sa trachée. Le fauve tousse, s’étouffe, pisse le sang. Mais sitôt qu’il a récupéré l’usage de ses membres, son avant-bras fuse. Ses gros doigts se referment sur le mollet de Saeko, qu’il tire brusquement vers lui. A son tour, la jeune femme s’écrase sur le bitume, le nez dans le sang de Logan, qui s’est déjà redressé en titubant. Il ne voit pas clair, le Wolverine, il a des vertiges, mais son corps réagit à l’instinct. En pur combat rapproché, il est monstrueux. L’éclat d’une lame sur la droite, et le fauve a déjà plongé sur la gauche. Les tuer, toutes. Son genou s’écrase sur l’abdomen de la ninja, qui voltige contre le mur de la ruelle. C’est la plus dangereuse.

Bang bang bang.

Il esquive, mais pas assez vite, il est touché deux fois. A la cuisse et à la hanche. “Je te connais pas, toi.” C’est la première fois qu’il la voit, la petite brune. Sûrement celle qui le canardait à distance. Lâche. Sa vision s’éclaircit enfin. Ses griffes jaillissent et d’un geste sec du poignet, il tranche le canon de l’arme qu’elle braque sur lui. De l’autre main, il la soulève par le col, la colle contre le mur en brique qui se trouve derrière elle. Vraiment une gamine. L’envie de l'embrocher vivante lui tord encore les boyaux, mais…Elle a l’âge, et la corpulence de sa fille. Un rapide regard derrière son épaule lui apprend que les deux autres sont en train de reprendre leurs esprits. Et les sirènes se rapprochent. “Tu viens avec moi.” Avant qu’elle ne puisse répondre, le revers de sa grosse main s’écrase sur la jolie petite gueule de la brunette, la sèche net. Sans effort, le fauve la hisse sur son épaule, et s’éloigne d’un pas lent et chaloupé.

***

Lorsqu’elle reprend connaissance, Chiho est solidement attachée à une chaise en métal. La pièce est exiguë, sombre. Une ampoule faiblissante éclaire un sol crasseux et lézardé. En face d’elle, le coude posé sur une table en bois, le Wolverine l’observe attentivement, les yeux plissés. L’homme a changé de tenue. Il arbore un simple T-shirt blanc propre, moulant ses muscles volumineux et un pantalon cargo kaki. Lorsqu’il constate qu’elle remue, il s’étire longuement, avant de croiser les bras, le front soucieux. Plusieurs heures ont passé depuis l’incident, et son métabolisme dopé a entièrement récupéré.

“Je répète la question que j’ai posé à ta copine tout à l’heure, sur le toit. Vous êtes qui, et qu’est-ce que vous voulez ? J'ai buté personne récemment.” il hausse ses larges épaules, avant de précise : "Enfin, personne d'innocent."

Il repousse sa chaise, qui se cogne contre le mur, s’approche de sa prisonnière, dont il relève le menton, d’autorité. “J’ai nettoyé tes blessures, je crois que je t’ai rien cassé, à toi.” Il s’éloigne, passe derrière elle, verse l’eau d’un antique évier dans un verre propre.

“Ca va pas m’amuser de devoir te tirer les vers du nez, mais crois-moi ma grande, si je dois te faire mal, je le ferais. Bois-ça.”

Il approche le rebord du verre des lèvres sèches de la jeune femme.

"Je m'appelle Logan, mais je pense que tu le savais déjà, pas vrai ?"[/color]



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Le quartier de la Toussaint / Re : Les griffes ne font pas tout ... [Pv. LOGAN]
« le: vendredi 10 septembre 2021, 12:14:22 »
Tragique ironie de sa condition : le Wolverine ne peut s’oublier bien longtemps dans les méandres de l’alcool. L’ivresse est chez lui passagère et son esprit retrouve sa clarté en une vingtaine de minutes, s’il ne l’arrose pas d’une bouteille de whisky. Ce soir-là, Logan en a bu quatre, se félicitant d’avoir un compte en banque bien fourni. Il vit mal ce congé forcé. Pour un homme dopé à l’adrénaline, l’inactivité a quelque chose de terriblement anxiogène. Vers deux heures du matin, après avoir vidé un énième verre, l’homme se redresse, repousse le comptoir sale de ses grosses mains. Chemise canadienne, jean, bottes, cuir, il a tout de l’ouvrier qui vient noyer l’absurdité d’une vie industrieuse dans les troquets. Chancelant, il envoie valser la porte d’entrée du bar, avant de s’éloigner d’un pas chaloupé dans la ruelle qui le jouxte. S’il avait été sobre, il se serait immédiatement rendu compte qu’on l’observait, mais il est rond comme une queue de pelle.

“Mhhh…”

Il avise une poubelle, extirpe son gros chibre mou, asperge ses grolles sans le faire exprès en pissant sur le plastique, avant de remballer pour s’éloigner en zigzags. Au milieu de la ruelle, il fronce les sourcils. A une vingtaine de mètres, une silhouette s’extirpe de l’obscurité pour se placer en face de lui, les jambes bien écartées. Une meuf. Elle est grande. Sapée comme un croque-mort. Ça le fait marrer et il est obligé de s’appuyer contre un mur pendant quelques secondes. Il avance vers elle, encore inconscient de la menace qu’elle représente. “Gamine, t’es dans l’passage”, il grommelle, esquissant un vague geste de sa grosse main pour lui indiquer de se décaler sur le côté.

“Hein ?”

Le meurtre de ? Il fronce les sourcils, lève les yeux vers le visage froid et dur de la gamine. Le sifflement distinct d’un projectile, une explosion de douleur dans sa gorge, dont s’échappe un borborygme étranglé. Au goût de l’alcool, s’ajoute celui du sang. Il grogne de rage et d’incompréhension. Lorsque l’inconnue dégaine son sabre, son corps encore lourd pivote légèrement sur le côté pour accompagner le mouvement de l’arme, limitant vaguement les dégâts. Elle est puissante. Le sabre entaille profondément sa chair, mais glisse sur son squelette en adamantium. Il fléchit légèrement les jambes pour bondir vers l’avant, mais un nouveau projectile déchire sa gorge et il titube, alors qu’un second coup de sabre mieux ajusté ne l’éventre.

“Put...ain…”

Nouveau sifflement. Parce qu’il a identifié l’origine des tirs, Logan baisse la tête, par réflexe, évitant que la flèche ne se loge dans son œil. A la place, elle se fiche dans la chair au beau milieu de son front, sa pointe explosant au contact de l’adamantium de son crâne. Perclus de douleur, Logan recule de quelques pas, observant les yeux écarquillés, ses entrailles qui se font la malle… Et puis il hurle, de rage, de douleur et d’incompréhension. Logan s’est vu mourir des centaines de fois, mais il ne s’y est jamais habitué. C’est presque comme s’il avait encore plus mal à chaque fois. Il se penche en avant, appuyant son avant-bras sur le mur pour dégobiller un demi litre de sang. De sa main libre, il arrache un à un les projectiles fichés dans son corps. Avec les endorphines, l’ivresse se dissipe. Lorsqu’il relève la tête, le Wolverine voit clair. Son facteur auto guérissant fait des miracles et l’affreuse trouée de son abdomen fourmille pour se reconstituer à vue d'œil.

“Z’avez pas le bon gars…”

Il peut de nouveau s'exprimer, même si sa voix est rauque, étouffée. Un rapide regard vers ses fringues. ruinées. A une vitesse affolante, il bondit vers l’avant. D’un violent coup d’épaule, il envoie miss-croque-mort exploser une poubelle. La jeune femme atterrit au beau milieux des détritus, sur son séant. Le choc a été violent, elle a probablement quelques côtes pétée.  Coinçant son bras contre son ventre - la blessure est profonde, mortelle - il s’avance dans la pénombre, la surplombant de sa silhouette musculeuse.

“T’es qui, toi. “ Shlick.

Ses griffes jaillissent de sa main gauche, reflétant la lumière du réverbère dans l’obscurité. “J’ai pas tué grand-monde depuis un moment. Tu veux être la prochaine ?” Putain, il a envie de la massacrer, cette foutue garce, mais il a pas le temps. Nouveau sifflement, mais cette fois, il est prêt, son corps lui répond lorsqu’il glisse sur le côté et que la flèche s’enfonce dans la brique derrière lui. La brunette n'est pas seule, il peut pas rester à découvert. Alors il s’élance vers l’avant, pour sprinter vers le bâtiment suivant, se jette sur le côté quand un déluge de balles menace de lui faucher les jambes, explose la porte de service d’un hangar abandonné pour se rue à l’intérieur, s’écartant de l’entrée pour se glisser sur le côté.

Putain ils sont combien. Il a besoin de temps. Trente secondes suffiront. Dans l’entrepôt, il analyse, dans l’obscurité. Une échelle, qui mène à une plateforme, six mètres plus haut, puis un accès au toit. Parfait. Il sait où ses assaillants se trouvent. Il sent quasiment plus la douleur qui pourtant lui vrille encore les entrailles. Il est excité, il est en chasse. Il se hisse sur l’échelle, ouvre la porte fenêtre qui mène au toit, balance son cuir inutilisable, qui s'alourdit, escalade la tôle. Ses blessures se sont quasiment refermées, à présent. Au sommet du bâtiment, dissimulé contre une cheminée, son regard attentif observe les environs. Il ne lui faut que quelques secondes pour repérer la mince silhouette qui évolue rapidement sur la corniche du bâtiment d’en face. Cette ordure fuit. Souriant, il prend son élan. Cinq, peut-être six mètres le séparent de l’autre côté. Lorsqu’il saute, son imposant silhouette fait une cible facile, et plusieurs balles traversent sa jambe droite, son flanc, mais cette fois-ci, les blessures sont superficielles. Avec une surprenante facilité, il se réceptionne sur le béton du toit d’en face, accélère l’allure. Encore une nana ? L’espace d’un instant, il pense à Laura, mais il écarte bien vite cette possibilité. La gamine court vite, mais pas assez. Arrivée à sa hauteur, Logan la saisit par l’arrière du col, pour la projeter brutalement sur le côté, sur le béton du toit. La gamine roule sur le sol, finit par lâcher son arme. Si elle essaye de s’en emparer, il pose son pied sur son poignet.

“La dernière aussi, c’est une gamine ?” Il grogne. Si la tireuse n’a pas bougé de son point d’observation, elle ne peut pas l’atteindre de là où il se trouve, pour le moment. “Tu vas me répondre à la place de ta pote. Une nouvelle fois, ses griffes s’échappent d’entre ses doigts. “Vous êtes qui, vous voulez quoi. T’as cinq secondes ma jolie.”

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Prélude / Re : Une commande chez Uber Yum ? [Vanéalidée !]
« le: vendredi 26 mars 2021, 08:43:08 »
Nice ass.

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One Shot / Re : Soirée de merde en fait, putain [PV]
« le: dimanche 22 novembre 2020, 12:50:04 »
Le gorille adossé au portail hausse un sourcil sous ses lunettes de soleil, sans prendre la peine de décroiser ses bras massifs. Derrière lui, un pavillon cossu, bordé d’un jardin soigneusement entretenu. Finalement l’homme décolle son dos de la pierre pour s’approcher d’elle, et la palper silencieusement, promenant ses énormes mains de ses épaules à ses hanches, puis de ses fesses à ses chevilles sans vraiment s’y attarder. Si ce qu'il effleure lui plaît, il n'en laisse absolument rien paraître, bien que la rue soit parfaitement déserte, exception faite d'une voiture qui passe lentement en sens inverse avant de tourner à la première intersection.

“Le sac”.

Lorsque Megumi le lui présente, l’homme abaisse ses lunettes, sort une petite lampe torche de la poche de son costume pour en inspecter l’intérieur, puis hoche la tête, visiblement satisfait. Il place une main contre ses omoplates, actionnant le système électronique du portail pour l’inciter avant de la pousser fermement - mais sans violence - à l’intérieur du patio, puis de tourner les talons pour retourner à son poste. Au bout d’une allée éclairée de lampions, Megumi peut apercevoir la porte d’entrée entrouverte du pavillon. Il s’en échappe des éclats de voix et une musique pop de mauvais goût. Lorsqu’elle en aura franchi le seuil, elle pénétrera dans une pièce rectangulaire garnie d’une demi-douzaine de canapé sur lesquels sont affalés une dizaine d’individus aux allures patibulaires, en compagnie de plusieurs prostituées déjà largement dévêtues, des liasses de billets glissés dans leurs affriolants dessous. Au beau milieu de tout ce petit monde, une immense table en verre garnie de bouteilles d’alcool et de malbouffe en tout genre.

“Oi, gamine ! viens par là, un peu. Fais-moi ce que tu m’as apporté...”

Elle sera interpellé par un gros gabarit volubile d’âge moyen, engoncé dans un costume blanc sportwear défiant toutes les règles du bon goût, aux gros doigts garnis de bagues d’or et d’argent.

A une dizaine de kilomètres de là, le commanditaire de Megumi, bien loin de se douter que cette petite course est sur le point de tourner au vinaigre, soupire en lisant le SMS qu’il vient de recevoir de l’un de ses gars qu’il a envoyé surveiller les environs en voiture.

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La petite vient de rentrer chez Toshio.
 

Quant à Leslie, il ne lui a fallu que quelques coups de fil pour comprendre qu’elle se trouve en garde à vue depuis quelques heures, a priori pour une broutille qui n’incrimine pas directement son business. Mais Franck est prudent. L’un de ses avocats est déjà en route pour la sortir du trou avant qu’elle ne se décide à devenir un peu trop bavarde. Il suffit parfois de quelques baffes, le mafieux en sait quelque chose…



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One Shot / Re : Soirée de merde en fait, putain [PV]
« le: vendredi 13 novembre 2020, 12:57:18 »
"Ecoute Toshio, ma livreuse a peut-être eu un accident, ça ne lui arrive jamais. Tu l’as vue non ? Mignonne, maligne, ponctuelle. Pas un pépin en six mois. Attends, attends calmes-toi, je vais voir ce que je peux faire, et le paquet de ce soir est pour moi, okay.. ?”

Lorsqu’il raccroche, Franck Cooney, passe une grosse main baguée d’argent sur son collier de barbe soigneusement taillé. En bras de chemise, le col largement ouvert sur son torse, le quinquagénaire est soucieux. Où diable peut donc se trouver cette foutue péronnelle ? Une bonne demie heure qu’il l’appelle en boucle sur ses téléphones portables; le business et le perso. Silence radio. Les élucubrations de ce gros porc de Toshio ne l’effraient pas outre-mesure - Franck a lui-même un service de sécurité très performant -, mais le Japonais constitue une partie importante (17% très exactement) de son chiffre d'affaires dans cette branche d’activité. 

“Vous voulez qu’on la cherche, m’sieu Conney ? Je peux en profiter pour aller apporter le paquet moi-même”

C’est le plus loquace de ses gardes du corps - un Ghanéen musculeux au crâne rasé - qui vient de s’exprimer, du seuil de la porte où il est gentiment posté, les mains croisées devant son entrejambe. Le second, un natif, se contente de hausser un sourcil inquisiteur.

“Non. Je veux pas attirer l’attention de la police sur nous en ce moment. On s’occupera de la gamine plus tard, je pense pas qu’elle m’aie planté, j’la connais.”

Officiellement, Conney est galeriste. Il organise des expositions absconses pour bourgeois et parvenus dans les plus beaux endroits de Seikusu. Officieusement… Il a des activités moins reluisantes. Activités qui lui rapportent infiniment plus que les mondanités qui lui servent de couverture.

“Mhh.”

L’homme pianote sur l’écran de son téléphone de ses gros doigts. Il y a bien un numéro qu’il n’a pas appelé, celui du mobile qu’elle est censée laisser en permanence à l’appart… Mais pourquoi diable serait-elle à l’appartement ? Peut-être qu’elle est malade. Impossible, elle l’aurait prévenu. Elle connaît l'importance de ses courses. Elles payent une bonne partie de son loyer après tout. Il appelle, toutefois, active le haut parleur et se renfonce dans son fauteuil de cuir mat. Répondeur. Une fois. Deux fois. “Bordel.” Et puis…

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Oui, bonsoir ?

Putain mais qu'est-ce que tu fous ? Ca fait 1h que Toshio t'attends, t'as pas paumé le paquet quand même ?"

... euh, excusez moi, Leslie est absente, je ne sais pas où elle est...

Hm ? Ah, mais t'es qui toi ? La colloc ? T'as ...

Oui monsieur !

"... son téléphone perso ? 'faut impérativement que je la joigne."

En fait je... elle ne répond pas, je sais pas du tout comment la joindre...

Ecoute c'est Franck. Le proprio. C'est... J'avais besoin qu'elle fasse un truc pour moi. Un truc hyper important...

(silence de quelques secondes)

Ecoute, va falloir que tu la remplaces. Pas le choix... Sinon je suis dans la merde. ON est dans la merde.

(voix tremblante) Ok, je vais essayer... qu'est-ce que je peux faire ?

"Va à la commode dans le coin... Celle qui est prêt de la fenêtre. C'est bon, t'y es ?

... oui j'y suis !

"Ok ouvre le deuxième... Non le troisième tiroir je crois. Tu devrais trouver une grosse boite métallique, en fouillant un peu...

(bruit de fatras qu'on déplace) ... oui je l'ai !

Ok. Alors dedans, t'as un petit paquet blanc, avec une date dessus hm ?

Oui !

Ok prends-le. Tu vas l'amener au... Non, attends je vais t'envoyer l'adresse par texte à ce numéro. Tu l'effaces juste après OK ?

Ok ... ok !

Tu m'appelles pas. Sauf si y'a un problème... Et il devrait pas y en avoir. Quelqu'un t'attendra devant.

D'accord... euh... (silence)

bip...bip....

Franck a raccroché, partagé entre le soulagement et la perplexité. Un peu à l’ouest cette nana. C’est quoi déjà son prénom ? Un truc comme Midori. Ça fait un bail que deux gamines vivent là, mais il a jamais croisé la coloc' de Leslie.  Les sourcils froncés, il tape rapidement l’adresse de la soirée de Toshio. Il est déjà fort tard, presque 22h. L’appartement est à une vingtaine de minutes à pied de la planque de Toshio et il ne voit pas trop ce qui pourrait mal se passer. Pourtant, il a un mauvais pressentiment. Il ajoute quelques mots.

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“Tu dis bonjour, tu souris, tu donnes le paquet, tu déguerpis et tu m’appelle, OK Midori ?”


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Prélude / Re : Willow M. [Vanéalidée !]
« le: mercredi 11 novembre 2020, 19:16:04 »
Miam.

Welcome !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Entertaining Little Game || Pv. James Howlett
« le: vendredi 09 août 2019, 15:04:52 »
En d’autres temps, plus sombres, lorsque sa raison lui échappait, Logan aurait probablement souilléce corps tendre et pâle. Et il en aurait retiré beaucoup de plaisir. De fierté. Mais le mutant n’est plus tout à fait cet animal, et parfois il le regrette. Les choses étaient alors parfois beaucoup plus simples. Tuer. s’accoupler. Manger. Recommencer.  Pas comme les autres ? Oh, si elle savait…

“Je suis probablement bien pire. Alors arrête de dire des conneries.”

Le canapé s’enfonce à peine lorsqu’elle s'assoit, lovant son corps gracile contre le sien. L’homme ne bouge pas, mais l’observe en tournant la tête, interrogateur. Il ne brise pas le silence qui s’installe, conscient que quelque chose se passe. Il ne peut s’empêcher de la détailler, néanmoins. Était-ce bien là la folle furieuse qui avait profané sa prostate ? Cette gosse terrorisée ? Sa remarque suivante le fait sourire. Il vide son verre. “Hm.” Il se laisse aller contre le dossier, les yeux mi-clos. Son désir est engourdi mais il se sent plutôt bien, avec elle, contre son épaule. Délicatement, elle le prive de son verre, approche son visage du sien. Il la laisse l’embrasser, posant simplement sa main sur sa hanche. Lorsqu’elle rompt leur baiser, il fronce les sourcils, comme pour la mettre en garde. Il récupère le verre qu’elle lui tend, mais le vide d’un trait, avant de le reposer sur la table basse. Un peu trop fort, probablement.

“Lyra”, commence-il, une pointe d’irritation dans sa voix grave et rauque. “Tu n’as pas besoin d’une raison ou d’une excuse pour avoir envie de coucher avec moi.” La gosse ne s’en rendait pas compte, mais les mots qu’elle venait de prononcer l’avaient davantage échaudé qu’autre chose. Comment pouvait-elle être à la fois si perverse et si maladroite ? “Si je te baise, c’est UNIQUEMENT parce que tu en as envie. Parce que tu en as besoin”. Il s’interrompt un instant, ses beaux yeux plongés dans les siens. “Comme moi. Compris ?” Mais la petite s’enhardit déjà, léchouillant tendrement sa peau tiède.”Là, là je te retrouve”, grogne-il, avec satisfaction. Ce n’était pas une Lyra effarouchée et tremblante qu’il voulait souiller non. C’était la Lyra perverse, vulgaire. Mauvaise. Il se débarrasse de son sweat, du T-shirt noir qu’il porte au dessous, dévoilant ses muscles saillant à la jeune femme. “Viens-là, toi. ”, grogne-il. Sa grosse main glisse entre ses jambes nues, s’écrase contre sa vulve tiède. Il la regarde. La défie en souriant. sa chatte est douce, veloutée. Surmontée d’un court duvet qui frotte contre son poignet. De l’autre main, il soulève lentement son T-shirt, dévoile son pubis, la naissance de son abdomen. “Regarde-moi, petite délurée”, lui ordonne-il. La pulpe de son majeur glisse en elle, lentement, inexorablement, jusqu’à ce que sa phalange ne s’écrase contre ses lèvres. “c’est bon ?” Son désir enfoui a refait surface et, sous son pantalon, une épaisse bosse se forme. Du menton, le fauve la lui désigne. Sa queue, elle la connaît bien, la petite garce. Elle l’a maltraitée. Maintenant elle va lui faire du bien. Avec ses mains, sa bouche. Son intimité. Et… Son cul, bien sûr. L’endroit même par lequel elle l’a humilié. Il laisse retomber le tissu de son t-shirt oversized, dézippe lentement sa braguette pour en extraire son vit gorgé d’envie, suintant déjà de liquide séminal. Si elle tend la main, ou fait mine de s’en approcher, il la repousse gentiment mais fermement : elle ne l’a pas encore mérité.

“Ce que tu m’as fait l'autre jour, petit garce…”
Son annulaire se glisse le long de son majeur, forçant son intimité à son tour. Avec avidité, il observe ses doigts se perdre en elle, ses yeux allumés d’une flamme nouvelle. “Ca m’a beaucoup plu”, avoue-il, en se passant la langue sur les lèvres. Oh, elle le sait bien sûr, vu l’érection qu’elle lui avait collé, en l’humiliant de la sorte. Mais le verbaliser était un cadeau qu’il lui faisait. “Peut-être même que je te laisserais recommencer. Mais avant ça…” À présent, il écarte ses doigts en elle. Pour accueillir sa grosse trique, il faut que la jolie peste soit bien dilatée. “Tiens-moi ça, et remonte le plus haut ma puce. J’ai envie de voir tes seins. Là. Lentement” Sa main gauche libérée, il la plaque sur son joli petit buisson sombre, dégage soigneusement son clitoris qu’il fait rouler sous son pouce comme une petite perle. Mais ses doigts la baisent, à présent. Il les enfouit profondément dans sa chatte désormais humide, claquant ses phalanges contre sa fente. Dans le silence de la nuit, un claquement mouillé et répétitif envahit la pièce, peut-être ponctué par les soupirs de la jolie rouquine.  Contre ses abdominaux cisaillés, sa queue, énorme, palpite d’impatience, et semble narguer la jeune femme. “Tu la veux ?”, murmure-il, ses yeux rivés aux siens, la respiration lourde. “Alors jouis ma belle petite garce. Jouis pour moi.” Pour l’orgasme qu’elle lui avait refusé, quelques jours plus tôt, il veut qu’elle lui en offre un.

Lorsqu'elle se sera enfin oubliée, il l'autorisera à cajoler sa queue, d'un magnanime signe de tête.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Entertaining Little Game || Pv. James Howlett
« le: samedi 06 juillet 2019, 09:24:57 »
Tapi dans l’ombre, patiemment, le prédateur guette sa proie, ses grosses mains posées sur ses genoux. La garce remue un peu. Quelques mots s’échappent de ses lèvres endormies. Le mutant fronce les sourcils, abaisse sa capuche. Elle s’étire lentement, alors qu’il se redresse, les muscles tendus, prêt à fondre sur elle, mais quelque chose l’en empêche. Ainsley. De qui parle-elle ? Le vieux mutant observe l’appartement depuis plusieurs jours et Lyra est la seule personne qu’il y a vu rentrer. Mais l’explication vient aussitôt. Quelle chance. Lorsque la gosse se rend compte de son erreur, elle panique, farfouille dans les tiroirs de sa table de nuit de ses petites mains tremblantes. Logan la laisse faire, il ne craint rien… A part peut-être cet air terrifié, perdu, vulnérable. Le doute s’instille dans ses veines comme un poison. Sa haine reflue, il déglutit. Ce n’est pas du cinéma. La petite est brisée, comme il fut bien des années plus tôt. Ses muscles se détendent, il expire par le nez, les yeux rivés sur le flingue dirigé entre ses deux yeux bleus pales. Foutue peste. Elle le prive de son orgasme, et même de sa vengeance. Son sexe est flasque, endormi. Il a un geste agacé du revers de la main. Sans le faire exprès la rouquine dévoile ses formes, mais il ne les voit même plus, sa colère, son désir sont mort, enterrées. La Bête a disparu Il ne dégage plus qu’une lassitude muette, vaine.

« Putain, c’est une blague »,
finit par lâcher, en passant sa main dans ses cheveux. Il relève le regard vers l’arme, agacé. « Baisse, ça, petite idiote. » Mais il parle à un mur, la petite semble en état de choc. Le coup pourrait bien partir tout seul. Ses yeux sont brouillés de larmes. « Je te ferai rien. Pourtant bordel tu le mériterais. » l’arme. Pas le choix. Il n’a pas envie de se faire tirer dessus une fois de plus. Pas question pour autant de repartir sans demander son reste. Le fauteuil s’écrase contre le mur alors que son corps puissant se déplie vers l’avant. Sa grosse main écarte le revolver, dirigeant le canon vers le plafond. Peut-être alors que le coup part, trouant le plafond, ou qu’elle ne presse jamais la détente. Ses gros doigts se referment sur son poignet, alors qu’il lui retire l’arme des mains avec une ferme douceur. « Allez, ça suffit Lyra. » Un genou sur les draps froissé, il la toise de toute sa hauteur, alors qu’il retire le chargeur de l’arme, vide la chambre, jette l’arme dans un coin, lâche son poignet, s’éloigne d’un pas pesant. La culpabilité lui étreint la gorge. Ah, fichue conscience. Le Wolverine, connu pour son tempérament ombrageux et son comportement imprévisible, en pleine crise existentielle. Finalement il s’assoie de nouveau sur la chaise qu’il a envoyé valser quelques instants plus tôt, se prend fermement la tête entre les mains, restant silencieux pendant de longues seconde. A l’extérieur, une voiture passe en trombe dans la rue, ses roues crissant sur la chaussée. Finalement il se redresse.

« Bon, je vais y aller. Mais avant de partir, je vais me servir un verre. Ou plusieurs. »

Sans attendre la réponse de Lyra – il se moque de sa permission – il quitte la pièce d’un pas chaloupé pour se diriger dans le salon. Les lieux lui sont inconnus bien sûr, mais son odorat infaillible le dirige vers un petit meuble en bois dans un coin de la pièce duquel il extirpe – dieu merci – une bouteille de whisky de mauvaise qualité remplie aux deux tiers. Parfait « Hm. » Il s’empare d’un verre sur une étagère, puis hausse un sourcil, en saisit un deuxième et les pose sur la table basse avant de les remplir. Le sien en entier, celui de Lyra d’un quart. Il s’assoit lourdement dans le canapé, trempe ses lèvres sèches dans le liquide. Le pas léger de la jeune femme se rapproche, mais il ne la regarde pas, se contente de pousser le verre dans sa direction du dos de la main.

«  Quand j’aurais vidé cette bouteille de whisky, on pourra dire qu’on sera presque quitte.  »

Ce qu’il devine de ce qui lui est arrivé lui suffit. La petite a probablement déjà été suffisamment punie par le passé.  Pour autant l’outrage qu’il a subi lui trotte toujours dans un coin de la tête. Injustice. Logan a connu bien des femmes, mais Lyra est l’une des seules à avoir piétiné sa virilité de la sorte.

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Difficile de savoir ce que l’adorable péronnelle a en tête. Se démenant pour le subjuguer sans céder à ses propres pulsions – et il les sent, ses pulsions. Il sent ses phéromones affolées, l’odeur de la sueur sur sa peau de pêche, sa respiration, plus hachée, plus lourde. Au fond d’elle, peut-être rêve-elle de s’empaler sur sa queue, de remuer furieusement son joli petit cul laiteux sur ses cuisses jusqu’à ce qu’il jute en elle, mais… Elle tient bon, la chienne. Et elle torture sa queue. Ses doigts glissent sur son gland luisant de foutre, sa langue torture son méat. Lorsqu’il abdique, la peste triomphe, son visage s’éclaire. Elle le flatte, de la paume de sa main, l’invite à tourner vers elle son visage crispé de rage, de honte et d’envie. Puis, la froide morsure d’une lame. Le fauve écarquille les yeux, stupéfait, écarte les jambes par réflexe alors que la garce glisse la lame entre ses cuisses, lui interdisant dès lors de les refermer sans se blesser. La rage reprend le dessus sur la honte, et il peste d’impuissance.

« C’est pas marrant Lyra, retire cette merde, ou crois-moi que tu me le paieras. »

Elle est dingue, constate-il, avec un calme qui le surprend lui-même, alors qu’il recule légèrement pour parfaire son assise. Ses jolis doigts glissent sur sa verge humide, et le Wolverine frémit. La pointe du couteau le ramène à l’ordre ; un peu d’hémoglobine perle de l’intérieur de sa cuisse, mais il y a pire. « Attends, qu’est-ce tu fous ? » Les doigts de la main qu’elle vient de libérer dérivent dangereusement sous ses bourses, le faisant hoqueter de surprise. Elle ne va pas quand même pas oser, pas vrai ? son autre main empoigne de nouveau son chibre, qu’elle branle gentiment, arrachant un soupir reconnaissant au pauvre Logan dont la tête se renverse de nouveau en arrière. La pulpe de son index et de son majeur s’écrase contre son anus, et il la maudit, cette foutue chienne. Dis-lui d’arrêter, lui hurle son honneur bafoué. Mais il se tait, bien entendu, mordant douloureusement sa lèvre inférieure. Parce que c’est bon, évidemment, même s’il s’interdit de le reconnaître. Elle le branle encore, consciencieusement, vigoureusement, jusqu’à ce qu’une première phalange s’insinue délicatement en lui. Au bord de l’orgasme, le mutant laisse échapper de brefs grognements rauques, inarticulés.

Puis elle le lâche. Retire son index fouisseur, puis récupère son arme. « Hm ?! » Les yeux écarquillé, son gros chibre stupidement tendu vers elle, Logan proteste, saisi d’un brutal sentiment d’injustice et de frustration. Et elle l’enjambe de nouveau, posant son petit pied sur cette énorme bite, foulant littéralement ce qui lui reste de virilité. Rage, dépit, dégoût se mêlent dans ses beaux yeux bleus pâles. Il ne lui répond pas, détourne le regard : elle a gagné, et elle le sait. Le froid de la lame sombre glisse sur son visage, dérive vers sa gorge. Les doigts de la traîtresse se referment brusquement sur ses cheveux, ses ongles raclant son cuir chevelu. Violence. Alors il lui sourit, de toutes ses dents. Un horrible sourire serein et inquiétant.

« Tu me paieras ça, Lyra. Je vais te tringler jusqu’à ce que tu t’évanouisses, si je te retrouve. »

Le petit pied remonte, s’attarde quelque instant, puis recule, de même que la jeune femme qui le toise, du haut de sa traîtrise. Oh, comme il la déteste, de l’avoir poussé à bout sans le délivrer. Comme il voudrait le lui faire payer. La peste s’éloigne tranquillement pour faire les poches de son blouson. Il lève les yeux au ciel, dépité, avant de cracher dans sa direction, sans l’atteindre. « Petite putain. » et la brunette d’en rajouter une couche, le faisant grogner de fureur alors qu’il tend les muscles de ses bras, tirant sur ses liens. Ses forces lui reviennent. Brusquement, il se relève. L’attraper, cette chienne. Mais le vertige l’assaillit et il manque de s’effondrer. Prenant appui sur la table il s’avance d’un pas chaloupé, les yeux exorbités, tend les bras vers la traîtresse. Mais vive, la petite se dérobe, ses lèvres fraîches s’écrasent sur les siennes alors qu’elle rompt le scotch qui l’entrave puis s’échappe avec la légèreté d’un chat, plongeant sans hésiter dans le vide. Le regard noir, sa grosse queue amolli pendant stupidement entre ses cuisses musculeuses, le fauve la regarde s’enfoncer dans la nuit noire, ses deux mains serrées, impuissantes, sur la pierre du balcon.

***

Oh, il lui en a fallu du temps, pour retrouver cette foutue garce. Contre quelques billets et l’ombre d’une menace, il est parvenu à extorquer de l’infortuné barman quelques noms de lieux ou Lyra pouvait bien se planquer. Il a arpenté des squats, des toits. En vain, jusqu’à ce qu’un soir, presque par hasard, il l’a croisée, ou plutôt sentie, ombre discrète et élégante longeant les façades d’un ensemble pavillonnaire dernier cri. De l’autre côté de la rue, il s’est figé, interdit, puis l’a regardée pianoter adroitement un digicode avant de se fondre à l’intérieur du bâtiment. Le fauve, transi de rage et de désir a pourtant fait preuve d’une surprenante patience. Au lieu de se ruer à sa suite dans l’immeuble pour la molester, il a observé quelles fenêtres de l’immeuble s’allument suite à son retour, et réitéré l’opération plusieurs jours de suite, afin de déterminer avec certitude où elle habite. Car ce n’est pas par une rapide saillie, qu’il souhaite se venger, non. Il veut lui faire subir bien pire que cela.

A plusieurs reprises, elle n’est rentrée qu’à la nuit tombée, et plutôt que d’emprunter le hall, la jeune femme a lestement escaladé la surface pour se glisser à l’intérieur du bâtiment en soulevant une fenêtre. Fenêtre qu’elle laisse régulièrement entrouverte.

Et ce jour-là, lorsqu’il estime être suffisamment préparé, c’est avec une agilité surprenante pour un être de cette corpulence qu’il gravit la façade. Un jean, des baskets, un sweat de sport sombre dont la capuche est rabattue sur son visage tendu ; il est parfaitement méconnaissable. Lorsque ses doigts trouvent le loquet pour déverrouiller la fenêtre, il ne fait aucun bruit, de même que lorsqu’il se glisse lestement l’intérieur. Wolverine n’est pas seulement une arme de guerre, il est également un assassin expérimenté, capable au besoin de se mouvoir sans le moindre bruit, y compris dans la plus complète obscurité. Elle est là. Il la sent, il entend la respiration lente, presque paisible de l’odieuse petite garce. Un rapide regard circulaire lui permet d’évaluer la superficie de la pièce – relativement bien rangée, propre. La femelle se meut doucement, glisse une main sous son oreiller. Sous le long t-shirt noir qui habille son corps diaphane, ses fesses rebondies se dessinent à la lueur des lampadaires. Le fauve hésite un court instant. Assoupie, le beau visage de Lyra semble si candide, fragile. Innocente. Pauvre petite proie.

Non. Une façade, rien de plus. L’homme esquisse un mauvais sourire. S’assoit sur la seule chaise de la pièce, tend l’oreille. L’appartement est vide, comme prévu. Avec précaution, il pose son sac à dos sur le sol, contenant le matériel, s’enfonce dans le moelleux du siège, puis sort une boite métallique de la poche de son jean, dont il extirpe un cigare de bonne taille qu’il glisse entre ses dents immaculées. Oh, elle va se réveiller bien sûr. Le parfum musqué du cigare cubain chatouillera ses petites narines de garce. Peut-être protestera-elle dans son sommeil, avant d’entrouvrir lentement les yeux. Et de découvrir, tapis dans l’ombre, le visage dissimulé par une capuche, le fauve qui la guette, auréolé d’un nuage blanchâtre. Peut-être essaiera-elle de s’enfuir, ou pire encore, de l’attaquer.

Mais cette fois, elle n’a pas l’ombre d’une chance. Alors il veut qu’elle le voie. Qu’elle sente son impuissance, sa rage. Avent de payer.


15
Elle l’a sentie. Il l’a vu dans ses beaux iris céruléens. Peut-être même qu’elle imaginé ce que ça lui ferait, de la prendre en elle, de se sentir remplie. Mais déjà, l’orgueil de la rouquine refait surface. Son visage se durcit, elle lui jette un regard courroucé. La pauvre petite puce, elle est vexée.  Il a un sourire sardonique, triomphant. Il vient de remporter une petite victoire et elle le sait. La gosse redresse son petit cul, dé-zippe résolument sa braguette, glisse ses doigts dans la taille de son jean. A son tour d’écarquiller les yeux, le cœur battant à tout rompre. Nouveau frisson, petit sursaut. « Ouais », murmure-il, ondulant imperceptiblement du bassin. Son sexe jaillit. Énorme, boursouflé, veineux, s’écrase sur ses abdominaux luisant de sueur. Un peu de foutre suinte de son méat, s’épanche le long de son gland. La jolie rousse s’échappe, sans même accorder un regard à son chibre frémissant. Avec désinvolture, elle fait passer son pull par-dessus ses épaules, dévoilant un soutien-gorge en dentelle, délicatement ouvragé. Au-dessous, sa petite poitrine laiteuse se soulève au rythme de sa respiration. « T’aurais pu me faire un vrai strip-tea – argh… » Ses doigts se referment brusquement sur sa queue. Elle est brûlante. Et si grosse que de sa petite main, Lyra ne peut en faire le tour complet. Cette démesure l’excite terriblement, bien sûr. Le filament de semence tiède glisse sur sa hampe, s’insinue entre les jointures de la rouquine. Une nouvelle fois, il la souille. Mais elle serre, la petite garce, empoigne sa nuque pour le forcer à la regarder. Et c’est bon. « Humpf, salope », grogne-il une nouvelle fois. Mais sa voix est moins assurée. Son visage se rapproche du sien, son souffle tiède frôle son oreille. Oh, elle fait la maligne mais Logan sent son excitation. La gamine pue le stupre. « Ferme-la et branle-moi », lui rétorque-il. Sa petite langue rose remonte sur sa joue mal rasée et le vieux mutant soupire d’aise alors que la petite main glisse de haut en bas sur son membre érigé. « MHH ? »  Ses ongles acérés pressent contre la peau tendre de sa verge. « Putain, tu fous quoi, arrête ça tout de suite ! », grogne-il, éperdu. Douleur. Tétanisé, le fauve cherche de l’air, les yeux écarquillés. Oh la chienne.
« Tu me fais mal, putain », lâche-il. Un peu de honte dans cette belle voix rauque.

Pourquoi ? Parce qu’il aime ça. Il aime cet ascendant qu’elle prend sur lui, ce que ses jolis petits doigts sont capables de lui faire. Il bande encore plus fort, d’ailleurs, ce qui ne fait qu’accentuer sa torture. Pourtant, d’un autre côté, il tremble de rage et de frustration, bouillonnant de l’envie de la tringler brutalement pour la punir de l’outrage subi. C’est cette indécision, ce désir paradoxal qui le rend dingue. Il relève les yeux. A quelques centimètres de son visage, ses petits seins blêmes. Plus haut, la jolie petite gueule de la rouquine, transformée par la rage. Elle s’amuse, constate-il, effaré. Sa main se perd dans ses cheveux en désordre, qu’elle tire vers l’arrière. Cette fois, c’est elle qui prend ses lèvres, voracement, son corps gracile dressé en équilibre sur ses cuisses musculeuses. Il y répond bien sûr, les yeux mi-clos, le souffle court. Elle le mord. Alors il force sa langue entre ses lèvres, raidissant les muscles de nuque, caresse la sienne, la maltraite. Elle se redresse, amusée, triomphante à son tour. Un partout, assurément, constate-il, pantelant. La rouquine a lâché sa queue qui palpite contre son ventre. Et elle se redresse, se dérobe encore.

« Reviens ici, toi », ordonne-il, agacé. Mais il ne proteste pas davantage, car c’est entre ses jambes qu’elle s’accroupit, tire sur le tissu de son jean. Bon prince, le mutant relève le bassin, pour l’aider un peu. Enfin. Agité de petits tressaillements nerveux, il tend le cou vers l’avant pour mieux l’observer. De nouveau, sa petite main l’enserre. Suce-moi, putain, suce-moi, hurle-il silencieusement. Les mots ne franchissent pas ses lèvres, bien sûr. Elle serait bien trop heureuse de les entendre. Et de le débouter. Cette petite pute. Les yeux exorbités, rivé sur ses lèvres entrouvertes, il attend, s’efforçant de calmer les irrésistibles petits sursauts de sa grosse queue. Elle se penche encore, ses lèvres se referment… Ainsi que ses petites quenottes immaculées. Il tressaille de surprise. Et de crainte. « Oh, espèce de garce. » Elle lui sourit, en plus, la rouquine, ses dents posée sur son gland violacé. Un coup de langue agace son frein, frôle son méat. Puis enfin ses lèvres épousent les contours de cet énorme chibre, et Logan soupire d’aise, se laissant de nouveau aller contre le dossier du canapé, les yeux mi-clos. Puis il sursaute brusquement, ivre de rage, plus que de douleur puis… Non. Un mince jet de sperme, un seul, gicle de son urètre, avant que Logan ne contracte violemment les muscles de son périnée, stoppant net son orgasme en hoquetant de surprise et… De honte. « T’es complètement… Malade… », Parvient-il enfin à articuler, les yeux fous. Haine ? Oh oui, il la hait cette pute. Il déteste ce qu’elle révèle de lui, l’impuissance dans laquelle elle le plonge. Mais il soutient son regard moqueur. Il est le Wolverine. Et elle, juste une sale gosse qu’il va mater. Ses bras sont sur ses cuisses. Entre son visage et le torse du mutant, se dresse cet énorme vit turgescent qu’elle aiguillonne de sa petite langue rose qui papillonne, jusqu’à finalement s’interrompre. Et la petite de le narguer à nouveau, ses petits poings serrés soutenant son visage diaphane, triomphant. A la commissure de ses lèvres, un peu de son jus. Il se mord les lèvres. Jusqu’au sang. La catin attend.

« Lyra »,
commence-il. Il bouillonne de rage, de désir et d’impuissance contenue. « S’il. S’il te plaît. » la honte, le dégout de lui-même se peigne sur son visage crispé. Il n’est qu’un vulgaire animal et son orgueil ne pèse finalement pas bien lourd face au feu dévorant de ses pulsions lubrique. Stupidement, sa queue s’agite seule de léger soubresaut alors qu’il signe sa reddition. « Continue. J’aime ce que tu me fais », achève-il enfin, fuyant son regard victorieux. « Espèce de chienne », murmure-il toutefois en guise de conclusion. Il le réalise à présent, il est entièrement à la merci de sa langue et de ses doigts et… C’est ça qui l’excite. Qu’elle l’humilie. Qu’elle le ramène à sa condition d’animal. Qu’elle malmène sa virilité. Encore plus. Qu'elle l'explore davantage, là où personne ne s'est jamais aventuré. Pour qu’ensuite il puisse la punir. Se venger. Marquer ce corps fragile de son odeur, de sa semence.

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