Les alentours de la ville / Re : Un vrai film d'horreur... [PV]
« le: lundi 15 octobre 2018, 13:50:36 »Quelques minutes passèrent donc. Erine put entendre des craquements sur le sol. Le zombie la poursuivait, montant lentement les marches, ses mugissements rebondissant dans cette pièce silencieuse... Et, petit à petit, les pas se rapprochaient, lentement, mais sûrement. Et puis, des coups tapèrent contre la porte. Le zombie était là ! Derrière ! Un gloussement résonna alors dans le dos d’Erina.
« Tu penses vraiment pouvoir lui échapper ? Il renifle ta délicieuse odeur, tu sais... »
Erine se retourna précipitamment, mais ne vit personne. Même si elle éclairait les lieux avec la lampe-torche de son téléphone portable, elle ne verrait rien. D’où venait donc cette voix ? Les coups sourds se multiplièrent alors contre la porte.
« Niriko ne viendra pas t’aider, ma chérie... Personne ne viendra, tu es à moi ! »
La porte s’ouvrit brusquement, et le zombie apparut. L’ouverture subite de cette porte le déstabilisa un peu, mais il se redressa, et marcha vers elle. Erine était piégée, totalement coincée ! Il n’y avait plus aucune ouverture, et elle était contre le mur, tandis que le zombie s’avançait, mains tendues, des ongles griffus se tendant vers son corps. Pour la copie de la Princesse Peach, l’issue semblait être fatale. Les mètres la séparant du zombie se raccourcissaient de plus en plus... Et, à moins de deux mètres d’elle, le zombie tendit ses bras vers elle...
...Et un coup sourd résonna.
Erine vit une tête s’envoler dans les airs, rebondir sur ses seins, puis la tête du zombie tomba sur le sol, entre ses jambes. Ses yeux vides fixèrent le corps de la femme, puis le zombie s’effondra mollement sur le sol. S’agissant d’un cadavre, le sang était déjà coagulé, et il n’y eut donc pas trop de projection de sang... Mais le sang fusa quand même du cou décapité du zombie, et éclaboussa le visage et le corps d’Erine, le corps s’écroulant devant elle.
Derrière le cadavre, une femme se tenait enfin là. De la fumée noire entourait ses délicieuses formes, et la lampe-torche du téléphone d’Erine éclaira le corps de cette femme. Erine put ainsi voir ses longues jambes blanchâtres, sanglées de noir... Puis elle n’avait ensuite qu’à remonter le visage pour voir celui de la femme. Un visage sans yeux, deux orbites noires se trouvant à la place des yeux de la femme.
« Tu es dans mon royaume, Erine ! Tu es à moi, ma petite Princesse ! » exulta Ephemera.