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Messages - Anna Mercury

Pages: [1] 2
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Tekhos Metropolis / Re : Intrusion virtuelle [Bacharu Iji]
« le: mardi 26 février 2013, 10:18:11 »
Orion s’entretenait avec l’IA de Virtual Terra, une interface de communication humanoïde, qui lui expliqua tout ce dont elle avait besoin de savoir. Elle lui parla de codes couleurs relatifs aux tours, et Orion comprit que les tours devaient être des sortes de points centraux dans la création de chaque environnement virtuel. Une sorte de pilier, de transmetteur entre la banque de données centrale, et les mondes virtuels. Virtual Terra, de ce qu’elle comprenait, fonctionnait sur un principe de tours dans chaque secteur, chaque tour servant à transmettre les données numériques permettant de créer ce monde, de le modifier, et de le contrôler. Tchekov cherchait à faire le sens inverse, à remonter vers la source du programme, vers le centre. Cette hypothèse semblait envisageable, et l’IA l’envisageait même très bien, allant droit à l’essentiel, encore une fois. Voilà pourquoi, de manière générale, Orion préférait les machines aux hommes. On évitait les atermoiements, le gaspillage de temps, les questions inutiles. Pour autant, Orion était persuadée qu’il y avait chez cette IA des sentiments humains. Si elle avait été purement une machine, elle n’aurait jamais pu admettre la présence d’Orion, une femme qui n’appartenait à aucun protocole de sécurité. Qu’elle accepte l’histoire d’Orion témoignait que l’IA était dotée de ce qui, par principe, n’existait pas chez les ordinateurs : la réflexion. Une machine se contentait de répondre à une série d’algorithmes, et avait des réflexes prédéfinis.

*Ces réflexes ont été tellement bien prédéfinis qu’elle adopte un mode de pensée humain...*

Les Tekhanes semblaient être de très grandes programmatrices. L’IA lui expliqua que le temps leur était compté, et qu’une tentative d’intrusion avait lieu dans la zone arctique. L’IA allait tenter de mettre en place la défense.

« Je vais octroyer l'accès à la désactivation des tours à tout les lv 100, joueuses comme militaires. Tant que ces monstres bloquent le passage, il sera impossible de les désactiver. »

Orion était légèrement sceptique, et précisa ses doutes :

« Activez des protocoles de sécurité. Je connais Tchekov, et je sais qu’il a du se renseigner sur vos protocoles de défense. Au bout d’un moment, il est inévitable que son piratage soit reconnu, et je sais qu’il s’attend à ce que vous décidiez de déployer toute la cavalerie. N’oubliez pas que le combat se déroulera sur deux plans : dans ce monde... Et ailleurs. »

Orion précisa le fond de sa pensée :

« Quand vous lancerez l’alarme, il est possible que les hommes de Tchekov se trouvant dehors réagissent en conséquence, et essaient de saturer manuellement vos systèmes de défense. C’est pour ça que ma coéquipière se tient prête à intervenir. Mais, pour ça, il faut lui transmettre l’emplacement des générateurs qui seront sabordés. »

Les hommes de Tchekov agiraient probablement ainsi, en détruisant des générateurs, afin d’affaiblir Virtual Terra. Orion transmit à l’IA les coordonnées numériques d’Anna, afin de pouvoir discuter avec elle. Ce faisant, elle suivit ensuite les instructions de l’IA, et descendit le long de la tour, empruntant un passage qui la conduisit dans une autre tour, un peu différente de celle-ci, tout en étant, fondamentalement, similaire. C’était une sorte de tour de contrôle, et elle vit une série d’ordinateurs, de sièges, ainsi que des individus, des opérateurs, qui se situaient là. Sûrement des programmes, car ils ne manifestèrent aucune surprise en voyant Orion arriver.

« Les Cubes sont en train d’attaquer la station de sport aquatique Ice Sea. »

Les Cubes désignaient surement ces espèces de monstres cubiques. Sur une grosse carte centrale, Orion pouvait voir de gros points rouges apparaître, et, sur d’autres écrans, des images montraient les joueuses en train de fuir devant eux, leurs attaques ne les endommageant pas vraiment.

« Allez leur prêter main forte, s’exclama l’une des opératrices en regardant Orion. Empruntez ce téléporteur pour rejoindre la tour qui gère Ice Sea. »

Orion ne se fit pas prier, et fila vers le téléporteur. Elle le traversa, retournant dans une nouvelle tour avec un balcon. Elle était dans les hauteurs du glacial, et vit, au loin, une masse noirâtre se déplacer. Les Cubes se multipliaient à toute allure. Le virus de Tchekov était en train de se déclencher. Depuis sa position, Orion vit plusieurs Cubes en train de s’attaquer à de féroces loups. Elle vit alors les loups se faire battre, et être transformés en Cubes. La femme jura, comprenant que la situation était encore plus grave que ce qu’elle avait initialement craint. Les Cubes se multipliaient rapidement, et elle sauta sur le sol, faisant face aux Cubes restants. Elle n’eut cependant rien à faire, car un système défensif se mit en place au sein de la tour. Des éclairs d’énergie jaillirent de la tour, frappant les Cubes, les faisant exploser en des centaines de pixels.

« Pratique... » commenta-t-elle pour elle-même.

Se mettant à courir, Orion se dirigea vers l’un des puits permettant de rejoindre Ice Sea. Elle trouva ainsi un puits noirâtre, et sauta à l’intérieur, se mettant à glisser, comme dans un toboggan, sentant l’air se réchauffer au fur et à mesure qu’elle approchait, le long d’une descente interminable.

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Les alentours de la ville / Re : L'amour de la chanson [Lynn Minmey]
« le: mardi 26 février 2013, 10:01:32 »
Les autochtones étaient vraiment des individus fascinants, parfois. C’était largement le cas pour la chanteuse. La petite femme était une bonne chanteuse, et, visiblement, son romantisme se couplait avec une sorte de délicieuse perversion. Elles continuaient à se lécher et à se caresser, jusqu’à ce que Lynn lui demande si elle n’avait pas avec elle des objets :

« Tu as des jouets ? Les miens sont restés dans ma loge… »

Des jouets ? Anna mit quelques secondes avant de réaliser à quoi le terme « jouets » pouvait bien faire allusion... Sûrement pas à un camion de pompiers et à des figurines, plutôt à des objets mâtures, ce genre de jouets qu’il ne fallait pas mettre entre toutes les mains. Anna ne répondit pas sur le coup, réfléchissant. Évidemment, elle ne partait pas en mission avec ces trucs, et ce n’était pas sur une planète vierge qu’on risquait d’en trouver. Néanmoins, si cette dernière voulait quelque chose de plus technologique... Il devait bien y avoir un moyen de la satisfaire. Anna écarta lentement Lynn, et alla se placer au-dessus d’elle, l’embrassant sur les lèvres. Elle avait senti, sur ses lèvres, l’intimité de cette dernière en train de s’égoutter, laissant filtrer cette délicieuse mouille dont on raffolait tant. Elle l’embrassa sur les lèvres, tendrement, en soupirant, puis s’écarta un peu, et se releva, avant d’inspecter son appareil.

« Je n’ai pas de ‘‘jouet’’ sur moi, mais je connais des endroits où nous pourrons en trouver... »

L’inconvénient, c’était qu’Anna ne pouvait pas voyager à sa guise entre les dimensions. Il y avait des lois à respecter, et, si elle partait pour une autre dimension, il faudrait encore attendre un peu plus longtemps, avant que Lynn ne retourne sur Terre. Ceci n’aurait concrètement aucune incidence sur l’écoulement du temps dans sa propre dimension, où, quand elle reviendra, Lynn n’aura passé, tout au plus, qu’une dizaine de secondes dans cet « ailleurs ». Ce serait comme un rêve, dont le souvenir s’estomperait progressivement. Redressée, Anna était en train de configurer l’appareil pour un nouveau saut dimensionnel.

« Accrochez-toi à moi, nous allons ailleurs. »

Elle ne configurait pas que la dimension de destination, mais aussi le lieu, sachant précisément où se rendre. Dans une Terre futuriste. Elle sentit la délicieuse Lynn se blottir contre elle, et, quelques instants plus tard, le sol disparut, de même que le décor, et les deux corps se retrouvèrent à nouveau à flotter dans le vide, dans un abîme noirâtre insondable, entouré de halos blancs qui dansaient, impossibles à toucher, des images indescriptibles, perpétuellement mouvantes, se former. Elles étaient dans le tronçon des réalités, l’autoroute des dimensions, avec un nombre interminable de sorties. Anna maintenait fermement Lynn, et les deux femmes furent avalées par un portail, et se retrouvèrent, non plus à l’air libre, mais dans une pièce plongée dans la pénombre, où l’air légèrement lourd indiquait clairement un bâtiment.

« On est arrivées... »

Anna relâcha la jeune femme, et s’écarta d’elle, se dirigeant vers les voyants contre un mur, actionnant le générateur du bâtiment. Immédiatement, on entendait la ventilation se mettre discrètement en marche, tandis que des lumières d’ambiance s’enclenchaient, révélant une pièce aux murs sombres, bleus. Il y avait plusieurs tables, ainsi que des armoires métalliques. Se mettant à marcher, Anna ouvrit l’une d’entre elles, et en sortit plusieurs objets, dont une curieuse ceinture contenant un sexe masculin artificiel, ou, plus simplement, un gode.

« Nous sommes dans une ancienne boîte de sexe fermée, dans un monde alternatif et légèrement futuriste. En attente de la destruction de cet établissement, une bonne partie du matériel est restée. »

Elle déposa la ceinture sur une table, et préféra sortir une simple culotte en latex, tandis que, près de Lynn, une table transparente se dressa, à la verticale, légèrement penchée en arrière, avant de se mettre à l’horizontale.

« Déshabille-toi, et installe-toi sur cette table, nous allons commencer les choses sérieuses. »

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Tekhos Metropolis / Re : Intrusion virtuelle [Bacharu Iji]
« le: mercredi 06 février 2013, 22:26:39 »
Discuter avec une IA permettait d’éviter la plupart des comportements humains typiques, comme la suspicion, le doute, le déni, les questions inutiles... Orion savait que l’IA réagirait de manière intelligente et logique. Elle venait directement à elle, n’ayant pas, en ce sens, le comportement-type du pirate, qui, soit venait pour améliorer artificiellement son score et pouvoir impressionner les autres, soit cherchait à plomber une partie. En toute logique, l’IA lui répondit donc, en supposant qu’Orion disait vrai, car elle ne voyait pas pourquoi la femme irait inventer une telle histoire :

« Et quel genre de menace pourrait bien peser sur mon monde virtuel exactement ? Je surveille en permanence les territoires du supercalculateur ainsi que le réseau informatique de Tekhos. Si quelque chose doit se tramer, ça ne peut être que sur le format papier, loin des e-mails anonymes. »

Son analyse n’était pas fausse, ni orgueilleuse. Orion n’avait pas réussi à pirater par elle-même les programmes de sécurité de Virtual Terra. Il avait fallu les affaiblir en supprimant certains pare-feux, à l’aide d’Anna. En pensant à elle, Orion se dit qu’elle était probablement dans la ville, à attendre les prochaines instructions d’Orion, afin de neutraliser la cellule de Tchekov. Les pare-feux défectueux avaient du être réparés, ce qui faisait qu’elle n’avait aucune soupape de sécurité. Cependant, elle n’était pas inquiète. C’était sa mission : empêcher les diminels d’agir, les appréhender, et les neutraliser. Elle y songeait, lorsque l’IA arriva au bout de son raisonnement.

« Mis à part les sénatrices de Tekhos, je suis la seule entité habilitée à de me rendre dans le cœur du Supercalculateur. Si menace il y a, ça ne peut venir que du coté des sénatrices. »

Les Sénatrices... Orion pencha la tête sur le côté, et ne tarda pas à lui répondre.

« Votre Sénat n’est pas impliqué. C’est une histoire assez compliquée, mais, pour résumer, je fais partie d’une agence qui vient d’un autre monde. Nous pourchassons des criminels particulièrement dangereux, et mon équipe et moi pensons que l’un de ces criminels, un anarchiste, cherche à développer dans votre monde virtuel un virus qui lui permettra d’atteindre votre cœur, et de vous désactiver. Ce faisant, d’après mes calculs, ceci plongera Tekhos dans une situation de black out, propice à l’effondrement de votre système libéraliste. »

C’était très synthétique. Tchekov était un anarchiste soviétique, quelqu’un qui, fondamentalement, voyait le capitalisme comme l’incarnation du Mal, la domination bourgeoise sur la majorité. Tchekov était aussi à moitié fêlé, et interprétait donc le marxisme à sa manière.

« Tchekov et moi venons d’un monde où la technologie, au moins en ce qui concerne l’informatique, est plus évolué. Il a amené avec lui un spécialiste en informatique, afin de télécharger un virus, qui se répandra dans votre monde virtuel.  Et, contrairement à moi, il n’a pas triché pour venir ici. Nous pensons qu’il est venu avec plusieurs de ses alliés, et qu’ils sont dans un appartement privé au cœur de Tekhos Metropolis. J’ai pour tâche de vous prêter main-forte, car je pense que le virus ne tardera pas à entrer en application. »

Orion continuait à en parler, sachant qu’elle pouvait tout à fait noyer l’IA sous un flot d’informations. Elle lui parla ainsi de termes assez techniques, décrivant le virus. Tchekov était assisté de Volotov, un pirate dont la spécialité était de concevoir des virus hybrides. Le Double-V, ou « virus Volotov », était un mélange entre un vir-A et un trap door. Le vir-A désignait des virus dont la particularité était de s’infiltrer dans un système, afin d’en modifier les fichiers, de manière assez discrète, jusqu’à corrompre totalement le système. Quant au trap door, son objectif était de permettre à celui qui utilisait le virus de pouvoir ainsi accéder au cœur d’un système. Concrètement, le Double-V corrompait le système afin d’affaiblir la sécurité, et permettait ainsi la mise en place d’une porte secrète qui permettait d’accéder au cœur de la machine. Schématiquement, un trap door ressemblait à ceci :


Orion se mit à parler à nouveau :

« Avez-vous repéré des bugs anodins ? Des monstres qui ne se chargeaient pas correctement, des textures qui déconnaient, ce genre de choses ? »

Le plus important était de repérer quel était le secteur de Virtual Terra qui était contaminé, car ceci permettrait de localiser le virus, mais aussi d’aiguiller Anna vers le bon bâtiment gérant ce secteur. Si elle-même n’avait pas réussi à pirater Virtual Terra sans une intervention manuelle, il était impossible que Volotov ait réussi.

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Les alentours de la ville / Re : L'amour de la chanson [Lynn Minmey]
« le: vendredi 01 février 2013, 11:31:03 »
Allongée sur ce sol froid, Anna poussait des soupirs de plaisir, heureuse. La petite Lynn Minmey était de toute beauté, son corps allant à merveille avec sa belle voix. Il n’était pas étonnant qu’elle rencontre un tel succès. Le pire, c’est que, quand Lynn reviendrait dans sa propre dimension, il ne serait écoulé que quelques secondes. Elle se réveillerait sur le canapé, et Anna ne serait plus pour elle qu’un vague et lointain souvenir, que la réalité effacerait bien vite, interprétant ce qu’elle avait vécu comme un rêve. Dans un sens, c’était injuste, mais c’est ainsi que les choses devaient se passer. Dans la mesure du possible, Anna devait éviter que les informations relatives aux dimensions parallèles croissent. Elle laissait la femme la déshabiller un peu, tirant sur les boucles et les ceintures de son pantalon, tandis que l’agente continuait à lui palper ses fesses, manifestant dès lors son intérêt pour le corps de la femme. Son pantalon glissa jusqu’à mi-chemin de ses cuisses, et ses fesses se posèrent directement sur le sol froid, provoquant un curieux frisson. Elle n’avait pas froid, loin de là.

Lynn se redressa alors, se tournant face à Anna, lui offrant une vue très attirante sur sa croupe. Avec un léger sourire, l’agente commençait à comprendre qu’elle avait excité la jeune femme, et qu’elle commençait à éprouver des envies perverses.

« Si tu aimes mon cul, caresses-le plus fort… pendant ce temps, je vais m’occuper de tes lèvres intimes… »

Anna sourit, trouvant cette idée très intéressante :

« Je ne vais pas refuser une telle offre, ma jolie. »

La chanteuse pencha vers ses lèvres intimes, et les mains d’Anna se posèrent sur les fesses de Lynn, écartant son vêtement, afin de faciliter l’accès à son postérieur. Elle se redressa un peu, penchant la tête, et lécha avec sa langue le tissu séparant ses deux fesses, avant de les embrasser, puis de les frotter fermement. Anna écarta les jambes, afin de faciliter l’accès de la femme vers ses lèvres intimes, et se mit à pousser de longs soupirs de plaisir.

« Hummm... Ahhhh, encore... »

Elle se mit à presser ses fesses, les malaxant vigoureusement, appuyant dessus, tout en commençant à remuer son bassin de droite à gauche. Cette femme était délicieuse, et s’attaquer à son postérieur la tentait plus que de raison. Pour être entièrement honnête, Anna adorait ça, sentir ce contact, et ne se privait pas pour le faire comprendre. Ses mains caressaient longuement le cul de Lynn, rien d’autre ne comptant alors aux yeux de l’agente... Si ce n’est la forte excitation qu’elle ressentait au niveau des jambes. C’était une délicieuse expérience, une petite parenthèse volée à la ligne naturelle de l’espace-temps.

« Aaaah, Minmey, encore, ma belle, encore... Plus fort, hunnn... »

5
Tekhos Metropolis / Re : Intrusion virtuelle [Bacharu Iji]
« le: vendredi 25 janvier 2013, 15:59:22 »
Ce Golem de Cristaux était très résistant. Les armes conventionnelles ne l’atteignaient pas, et Orion n’avait pas le choix que de recourir à des techniques différentes. Elle se rapprocha de la lave, continuant à tirer sur la tête du golem, ayant constaté que, en l’atteignant à la tête, il s’énervait. Le golem courut vers elle, et Orion roula sur la gauche, évitant sa puissante charge. Le golem tomba en contrebas, et s’écrasa violemment dans la lave. Allongée sur el sol, Orion se releva vite, et s’avança vers la porte de la tour... Pour constater qu’elle était toujours verrouillée. Pestant, elle se retourna, et vit alors le golem remonter. Bon nombre de ses cristaux avaient fondu, laissant place à des espèces d’excroissances jaunes. Il ne lui restait plus que quelques gros cristaux, et elle se mit à lui tirer dessus. Les grognements de douleur du golem témoignèrent qu’il en était en train de souffrir.

« Ouais ! Prends ça, enculé ! Crève, allez !! »

Elle tirait rageusement, lorsqu’elle vit le golem fondre vers elle, malgré la douleur. Elle roula sur le côté à nouveau, et fit feu à bout portant, avant de se recevoir un jet de feu sur le corps. Orion poussa un vif hurlement de douleur, et vit ensuite les cristaux se refermer. Le golem la frappa alors, et elle décolla du sol, avant de s’écraser sur le sol, voyant des lueurs rouges devant sa vision, tout en entendant son pouls battre faiblement dans sa poitrine. Orion regarda ses informations de santé, et vit un gros « CRITIQUE ». Le coup du golem l’avait placé dans un état mortel, et elle utilisa une trousse de soins pour récupérer sa vie. Normalement, la santé se régénérait toute seule, sauf quand la jauge de vie était en bas. Dans cette situation, on ne pouvait rien faire d’autre que se cacher en attendant que la jauge revienne, à moins de disposer d’une trousse de soins. Les trousses étaient toutefois très limitées, afin de favoriser l’aspect communautaire du jeu.

Le golem s’avança vers elle, et courut rapidement. Orion se releva, et l’évita. Un coup physique du golem équivalait à un one-shot. Ce dernier se fracassa contre des rochers, puis envoya une série de cristaux. Orion forma son bouclier pour se protéger, et ce dernier explosa. Le dernier cristal l’atteignit entre les seins, faisant réduire sa jauge de vie. Elle secoua la tête, et retourna canarder la tête du golem, jusqu’à l’énerver, et le faire à nouveau tomber. Elle l’évita encore, de justesse, et, quand il revint, elle lui tira furieusement dessus. Le golem ne fut pas tué, et la partie se compliqua avec l’explosion de geysers de lave ici et là, générés par le golem en frappant sur le sol, utilisant sa magie.

*Ça se complique, mais je n’ai pas encore dit mon dernier mot...*

Orion était une femme têtue, qui ne s’avouait pas vaincue facilement. Elle continua à faire feu, et le golem retourna dans la lave. Lorsqu’il revint, elle lui tira dessus, et vit alors sa peau devenir rouge. De la fumée sembla s’échapper du corps du golem, qui fut alors bien plus agressif. Il tenta de frapper Orion, et la loupa. Son poing heurta le sol avec rage, provoquant de puissantes lézardes. Orion en fut propulsée, et manqua de tomber dans le vide. Elle s’agrippa au rebord de la paroi, et sentit les vibrations du golem sur le sol, faisant trembler son appui précaire. La roche se fissurait lentement, s’égratignant légèrement. En contrebas, la lave. Orion pesta, et le golem s’avançait rapidement. Elle chercha un moyen de s’en sortir, sentant la lave lui lécher les pieds. Réfléchissant à une stratégie de sortie, Orion vit à proximité une plateforme flottant sur la lave. Élaborant une stratégie, elle plaça contre le mur une grenade, et actionna son armure, décidant de faire usage des bons vieux principes physiques. La grenade explosa, et Orion poussa un hurlement de douleur. Sa stratégie masochiste fonctionna bien, car elle se retrouva sur la plateforme, roulant sur le sol. Se relevant, Orion secoua la tête.

Le golem atterrit alors juste devant elle, ayant bondi dans les airs. Orion secoua la tête, rampant sur le sol, et plaça sur la plateforme une charge explosive. Elle se releva rapidement, et se reçut des arcs électriques sur le corps. Elle poussa un hurlement d’agonie, et utilisa à nouveau son grappin, retournant vers la tour en actionnant la charge explosive, pile sous le golem. Il y eut une superbe explosion, et elle rampa sur le sol, blessée. Orion se retourna, couchée sur le sol, et vit le golem tomber dans la lave, levant inutilement les mains, disparaissant sous la lave en fusion.

Elle soupira longuement, et se retourna vers la tour... Pour voir la barrière énergétique disparaître. Soupirant, Orion se releva. Elle était blessée, et la régénération était lente à venir. Elle s’avança vers la tour, espérant y obtenir des informations sur Tchekov. Le plus curieux, c’est qu’elle ne trouvait aucun autre joueur ici... Or, Virtual Terra était un monde comprenant de nombreux joueurs. Où étaient-ils donc passés ? Orion entra dans la tour, et vit une sorte d’élévateur. Elle monta dessus, et l’élévateur monta, l’atteignant à un étage qui semblait sorti d’une sorte de délire surréaliste. Les murs étaient bleus sombres, translucides, et elle vit, dans cette pièce dénuée de meubles, une mystérieuse femme. Orion était suffisamment intelligente pour savoir que cette femme n’était pas une simple joueuse, et comprit pourquoi il n’y avait pas de joueurs ici.

« Je m’appelle Orion, et je sais ce que vous vous dites, commença-t-elle. Sachez que je ne viens pas ici pour tricher, mais que c’est la seule manière que j’ai trouvé pour acquérir la puissance nécessaire pour protéger votre monde virtuel. »

Elle était impressionnée par cette technologie. Façonner une IA n’était en effet pas tâche aisée.

6
Tekhos Metropolis / Re : Intrusion virtuelle [Bacharu Iji]
« le: mercredi 23 janvier 2013, 08:46:28 »
Visiblement, Orion avait sous-estimé les systèmes défensifs de ce monde virtuel. Elle avait triché, certes, mais c’était pour la bonne cause. Elle traquait un dangereux terroriste qui avait sûrement trouvé un moyen de corrompre ce système, afin de provoquer des dégâts. Anna et Orion savaient que la bataille contre Tchekov allait se dérouler sur deux fronts : dans le monde virtuel, et à l’extérieur de ce dernier. A l’intérieur, Orion devait trouver l’avatar virtuel de Tchekov et de ses complices, et, à l’extérieur, Anna devait empêcher les alliés de l’homme de saboter les installations. Cependant, l’activité à l’intérieur était rendue difficile par plusieurs facteurs. Pour commencer, il y avait ce Titan de feu indestructible qui était sûrement en train de la poursuivre. Ensuite, elle ignorait totalement où elle se trouvait, et, enfin, elle se doutait que les systèmes de sécurité avaient du la remarquer. Fort heureusement, elle s’était connectée à partir d’une borne non répertoriée, ce qui empêchait sans doute de pouvoir la déconnecter d’office. Le risque était que la sécurité arrive à remonter jusqu’à elle, et n’envoie une équipe.

*Normalement, les pistes ont été brouillées, mais on ne peut jamais être totalement sûre de ce genre de choses...*

Le mieux qu’elle pouvait faire était donc, tout simplement, de continuer sa progression. Orion évoluait ainsi dans une longue grotte, qui se composait parfois de longues galeries sombres, et de grandes pièces où elle surplombait des rivières volcaniques, voyant des geysers de feu jaillir ici et là. Mieux valait les éviter. Elle appréciait énormément le réalisme de cet environnement virtuel. Toutes les sensations corporelles étaient restituées : la sueur, la chaleur, l’odeur de soufre... Orion savait que, par expérience, ce type de jeux était appelé à se développer, mettant fin à l’époque (lointaine, pour elle), du joystick et de l’écran. Le développement en RV (Réalité Virtuelle) était la base de la technologie moderne.

Orion entendit alors des monstres approcher. Elle avançait près de la lave en fusion, et vit ces créatures débarquer. Des espèces de serpents de mer s’avançant dans la lave, avec des ailerons, qui fonçaient sur elle. Orion était sur un pont surplombant la lave, et vit un serpent bondir vers elle. Elle roula sur le sol, évitant la charge, puis attrapa l’une des armes de son inventaire : un fusil à pompe. Elle modifia le type de cartouches, optant pour des balles à perfusion, et tira sur un autre serpent. Les chevrotines fusèrent sur lui, alors que le serpent bondissant en l’air. Les balles le fauchèrent, mais Orion sentit dans son dos un autre serpent se rapprocher vers elle, crachant depuis sa gueule un jet de feu. Pour l’éviter, Orion se laissa tomber devant elle, s’accrochant à un interstice dans la paroi, puis se releva, et se mit à courir. Il y avait des jets de lave de plus en plus récurrents, la forçant à faire des esquives, à rouler le long du sol. Le sol se fragilisa alors sous ses pieds, les piliers soutenant le pont venant à se rompre. Des morceaux du plafond tombaient sur le sol, frappant le pont, et Orion se sentit basculer, en voyant le pont s’affaisser devant elle. Elle roula le long du sol, plongeant vers la lave, et utilisa un autre objet de son inventaire : un grappin. Ce dernier s’envoya, se plantant dans une paroi, et elle l’actionna, rétractant le filin, évitant ainsi une chute mortelle dans la lave. Elle relâcha ensuite le filin, et tomba sur une plate-forme, heurtant le mur en roulant sur le sol.

Elle se releva, et s’avança dans le couloir.   La femme marchait rapidement, espérant rapidement réussir à sortir de ce monde. Elle consulta la carte, cherchant une sortie, un téléporteur qui pourrait l’amener vers d’autres zones. Il lui fallait atteindre le cœur de ce monde virtuel, et, pour ça, elle devait quitter la zone volcanique. Pour ça, il lui fallait rejoindre une espèce de station à la périphérie de ce monde, mais elle était encore assez éloignée. Sur la carte, elle vit alors, à proximité, l’emplacement d’une espèce de tour.

*Peut-être un système qui me permettra de me rapprocher du cœur...*

Elle continua à s’avancer, devant même s’accroupir, rampant sur le sol. De la fumée jaillit alors du sol, l’étouffant à moitié. Orion toussa, puis arriva devant une grande caverne remplie de lave. Il y avait des ilots ici et là, et elle vit, notamment, au centre, la grande tour. C’était une tour assez étrange, avec des espèces de longs quadrilatères rouges à sa surface. Elle détonait dans le lieu, et ressemblait à une espèce de banque de données. Orion s’avança lentement, et vit, le long de la lave, les ailerons d’autres serpents. La jeune femme se laissa descendre, atteignant un gros rocher surplombant la lave, puis commença à s’approcher de la tour, passant de plateformes en plateformes. Elle devait tirer sur les serpents se rapprochant, constatant que, à chaque fois qu’elle les tuait, elle gagnait des points d’expérience.

Orion se rapprochait de la tour. On y accédait par le biais d’un petit escalier en pierre qui faisait le tour du petit ilot, permettant de conduire à l’entrée de la tour. Orion avançait rapidement, tenant son fusil à pompe, et arriva devant l’entrée de la tour. Un sourire sur les lèvres, elle s’y rapprocha... Avant que quelque chose ne tombe du plafond, s’écrasant devant elle. Orion tomba sur le sol. C’était une espèce de gros golem avec des cristaux rouges, faisant une belle taille.

« Et merde... Un Boss. »

Elle se dépêcha de l’analyser avec son scanner, et obtint différentes informations sur lui :


Citer
GOLEM DE CRISTAUX
Niveau : 95
Descriptif : Le Golem de Cristaux est un puissant guerrier, un Gardien qui surveille différents points-clefs. Sa résistance physique et magique est colossale, tout comme ses capacités de combat. Ses coups sont mortels, dévastateurs. Le Golem se déplace toujours seul, et est respecté par la plupart des autres monstres, qui le voient comme un modèle de protection. Il se compose de puissants cristaux de protection forgés dans la lave, et qui se reconstruisent très rapidement.

Une description très encourageante. Il n’avait visiblement aucun point faible, et était à un niveau très élevé. Orion le vit tendre la main, et balança une série de cristaux vers elle. Elle forma un bouclier qui bloqua les cristaux, tandis que, sur le bras du Golem, les cristaux se remettaient en place. Le Golem courut alors vers elle, et Orion roula sur le sol, évitant sa charge, puis continua à tirer. Les chevrotines explosaient sur son corps. Il se retourna, et tenta à nouveau de la frapper, son poing s’écrasant violemment sur el sol, provoquant de belles lézardes. Orion utilisa d’autres facultés, notamment ses pouvoirs magiques, et envoya depuis ses doigts une série de puissants arcs électriques, qui touchèrent le gardien, mais sans lui faire de mal. Il courut vers elle, et elle roula sur le côté, puis sélectionna une autre arme : un lance-grenades. Elle tira sur le Golem, provoquant de violentes explosions qui pulvérisaient les cristaux. Ces derniers se régénéraient toutefois à chaque fois.

Orion se recula lentement, voyant le Golem avancer vers elle. Elle tourna la tête vers l’entrée de la tour. Une barrière énergétique bloquait le passage, empêchant de passer. Il fallait probablement le tuer.

*Peut-être arriverais-je à quelque chose en l’envoyant dans la lave...*

Elle opta pour cette idée, et continua à faire feu, se rapprochant du rebord, puis sauta en contrebas, roulant sur une plateforme circulaire qui avançait le long de la lave.

« Allez, hurla-t-elle, viens, gros tas de merde ! »

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Les alentours de la ville / Re : L'amour de la chanson [Lynn Minmey]
« le: jeudi 10 janvier 2013, 17:24:00 »
Les voyages dimensionnels... Anna allait sans doute breveter la méthode pour réussir à séduire les jeunes femmes. Bien sûr, Anna savait que son corps était aussi un argument on négligeable, qui avait fait mouche dès que la chanteuse l’avait vu, mais elle était convaincue que son voyage avait achevé de la convaincre. Lynn devait probablement avoir l’impression d’être dans une espèce de rêve éveillé. Une main sur ses fesses, Anna en appréciait la consistance, remuant lentement ses doigts gantés, et finit par écarter l’autre, afin de ne pas gêner les mouvements de Lynn. Sa seconde main se posa sur le sol, et elle sentit alors la chanteuse se mettre à caresser ses seins, durcissant ces derniers. Anna poussa un petit soupir, sentant le plaisir grimper en elle. Elle était venue voir Lynn pour se rapprocher d’elle, en savoir plus sur le monde de la chanson, et, de ce point de vue, son objectif était plutôt bien réussi. Les deux femmes se serraient l’une contre l’autre, et Anna remuait ses doigts sur le fessier de Lynn, filant sous son minishort, tirant légèrement sur sa culotte, ou s’appuyant sur sa fesse, afin de la tirer d’un côté.

Elles continuaient à s’embrasser, délicieusement, Lynn se laissant aller, sa langue filant dans la bouche d’Anna, qui l’accueillit avec envie, tout en se mettant, avec son autre main, à lui caresser les cheveux. Gémissant faiblement, l’agente dimensionnelle remuait son corps, et elle sentit Lynn tenter de lui déboutonner le haut de sa combinaison. Elle ne portait aucun vêtement en-dessous, à part ses sous-vêtements, et la laissa faire. Ses seins ne tardèrent pas à apparaître, recouverts par un soutien-gorge noir. Elle se mit à les embrasser, caressant son visage, et glissa son autre main sous son pantalon, devant forcer le passage, les ceintures retenant l’ensemble.

« Hum... On dirait que ce froid excite plutôt bien tes désirs, ma belle Lynn... »

Lynn cherchait en effet la fente intime d’Anna, qui se mit à légèrement écarter les jambes, en facilitant l’accès. Elle continuait à caresser les fesses de la jeune femme, son autre main continuant à jouer avec ses cheveux, alors qu’elle remuait encore son corps, afin de mieux s’allonger. Elle sentait Lynn continuait à jouer sur son soutien-gorge, et, de son côté, se mettait à tirer sur sa culotte, afin de pouvoir mieux lui caresser son beau petit cul. Anna jouait lentement avec le corps de cette belle femme. Elle était, à vrai dire, très attirante, et Anna prenait son temps. Son autre main se désintéressa de ses cheveux, pour venir également caresser le postérieur de la jeune fille.

« Tu as un très beau cul, en tout cas... J’adore le caresser ! »

Autant l’exciter un peu plus, elle avait cru comprendre que Lynn était légèrement timide.

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Les alentours de la ville / Re : L'amour de la chanson [Lynn Minmey]
« le: mardi 01 janvier 2013, 20:38:18 »
Elle le prit beaucoup mieux que ce à quoi Anna se serait attendue. Tant mieux. Elle ne s’était pas trompée sur son compte. Lynn regarda autour d’elle, observant attentivement ce beau soleil blanc, cette boule d’énergie, une masse stellaire indescriptible. Cet endroit était vide, inhabité. Rien ne pouvait pousser ici. Rien ne vivait donc. Pour autant, l’atmosphère était respirable. Anna restait près de Lynn, debout, tandis que la chanteuse reprenait ses esprits, et commençait à frissonner. Il est vrai qu’elle n’avait pas la constitution d’Anna, ni sa combinaison étanche, qui, mine de rien, lui tenait bien chaud.

« Je vois… c’est un monde très beau… mais froid… n’y a-t-il pas un monde plus accueillant ? Verdoyant… ou nous n’aurions pas à craindre du froid ? »

Anna se contenta d’un léger sourire. Ce genre de monde hésitait, mais elle avait tenu à en choisir un qui était particulièrement original. Ici, il faisait toujours nuit, sans pour autant faire nuit. On pouvait tout à fait lire à la lueur de cet immense astre. Anna ne lui répondit pas sur le coup, constatant effectivement que Lynn se refroidissait beaucoup. Le Japon avait un climat plutôt chaud, et elle sortait d’un long concert. L’une des mains d’Anna se rapprocha lentement de la jambe de la belle Lynn. L’agente savait que la chanteuse était loin d’être insensible à son charme, que ce soit par ses rougissements, ou par les baisers qu’elle avait fourni.

« Vous savez que je vous trouve très belle ? » lança-t-elle.

La question fit sourire Anna, qui haussa les épaules. Elle fléchit les genoux, se glissant à côté de Lynn, une main caressant sa longue jambe. Elle était glaciale, en effet. L’agente approcha son visage de celui de Lynn, mais sans l’embrasser.

« J’ai eu une légère intuition, oui... Je ne t’aurais pas emmené ici, si ce n’était pas le cas. »

Elle retourna alors l’embrasser, tendrement, et glissa l’une de ses mains le long de la joue de Lynn, la laissant glisser dessus, et poussa lentement cette dernière, l’envoyant s’allonger totalement sur le sol. Anna caressa alors les hanches de la chanteuse, glissant vers son minishort, ses doigts gantés explorant son corps. Ce fut Anna qui, progressivement, s’étalait sur le sol, et finit par guider Lynn sur elle. Anna était plus grande qu’elle, et posa une main sur le bassin de la jeune femme, la posant sur ses fesses, s’en servant pour la soulever, et ainsi l’allonger sur elle. Ce fut l’occasion d’un nouveau baiser entre les deux femmes, les doigts d’Anna remontant le long du dos de Lynn.

« Nous visiterons d’autres dimensions, mais les voyages dimensionnels ne fonctionnent pas si simplement... Ilfaut encore attendre un peu, ma belle... Et, si tu as froid, je pense que tu sais comment te réchauffer... »

L’agente voulait lui faire l’amour, et elle savait que Lynn, également, le désirerait. Elles échangèrent un long et tendre baiser, Anna y mêlant progressivement sa langue, sa main venant presser tendrement l’un des seins de la chanteuse, le caressant à travers ses vêtements, en éprouvant la douceur et la fermeté. Il était délicieux.

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Les alentours de la ville / Re : L'amour de la chanson [Lynn Minmey]
« le: dimanche 30 décembre 2012, 00:59:29 »
Rien de tout cela n’était foncièrement conforme au protocole. Anna n’avait théoriquement pas le droit de rencontrer des autochtones, dans le but évident d’éviter des paradoxes dimensionnels. De même, il lui était logiquement interdit de présenter aux autochtones les autres dimensions. Néanmoins, l’irrespect de ces règles n’était assujettie à aucune réelle sanction. Anna était une agente célèbre, qui avait arrêté beaucoup de diminels, et mis fin à bon nombre de trafics. Elle pouvait bien s’accorder quelques plaisirs, de temps en temps. Anna sentait la chanteuse dubitative, hésitante, mais, comme l’agente s’y attendait, sa curiosité prit le dessus. Sa douce main se posa dans celle d’Anna, alors qu’elle se mettait à rougir. Anna ne dit rien, se contentant, pour l’heure, d’un sourire rassurant :

« D’accord… allons-y… mais ça va prendre combien de temps ? Et c’est où ? »

Anna se voulait  rassurante, mais ne dit rien. Avec son autre main, elle appuya sur quelques touches de son boîtier, programmant un nouveau saut dimensionnel, un nouveau boomerang. Rien de difficile à faire. Pendant ce temps, Lynn renchérit, visiblement peu rassurée :

« Je peux peut-être vous paraitre naïve… mais j’aimerais bien comprendre d’où vous venez… »

L’agente dimensionnelle regarda la belle chanteuse, et tendit son autre main, venant tendrement caresser l’une de ses joues. Elle fourra ses doigts dans les longs cheveux de la petite femme, et se pencha alors, l’embrassant sur les lèvres. Ce fut totalement improvisé, totalement inattendu, mais elle était convaincue que ce baiser ne déplairait pas à Lynn. Elle le prolongea donc pendant quelques secondes, avant de retirer ses lèvres. Ce baiser n’avait été qu’un simple frottement des lèvres, permettant à Anna de s’assurer d’une chose :

« Tu as aussi bon goût que ta voix le laisse présager... »

C’était un compliment. Son boîtier se mit à émettre une série de bips, se préparant à un passage dimensionnel.

« Nous allons ailleurs... Tout en restant ici. Pour nous, ça durera une éternité, mais, pour les autres, ça ne prendra que quelques secondes. Quand tout sera terminé, tu auras l’impression d’avoir vécu un rêve merveilleux. Maintenant, cesse de poser tes questions, et cramponne-toi fermement à moi. »

Il était important qu’elle ne la lâche pas. Anna programmait un voyage sécurisé, mais, durant le voyage interdimensionnel, si Lynn la lâchait, il pourrait être compliqué de la récupérer. L’agente passa donc une main sur la tête de Lynn, et enclencha le dispositif. Le décor autour d’elles se modifia alors, se transformant, semblant se fondre dans le paysage. Le sol se déroba sous leurs pieds, et elles se mirent à nager dans un abîme noirâtre. A droite, à gauche, au-dessus, en-dessous, on pouvait apercevoir d’énormes failles blanches. Elles menaient à d’autres dimensions, et elles semblaient infinies. Les deux femmes semblaient tomber dans le vide. Aucun son ne filait ici. On n’entendait rien, ne percevait rien. Le temps lui-même filait. Anna voyait néanmoins une faille grossir de plus en plus, et maintenait fermement Lynn contre elle. La faille blanche finit par totalement les envelopper, les amenant dans une autre dimension.

Lorsque l’agente rouvrit les yeux, Lynn n’était plus entre ses bras, mais allongée sur le sol. Le premier voyage était toujours un peu chaotique. Le corps avait du mal à s’y habituer, et Anna courut rapidement vers Lynn, sortant une seringue spéciale de sa sacoche. Elle n’avait aucune pointe, et elle la plaqua contre le cou de Lynn, envoyant un produit qui se répandit rapidement dans ses veines.

« Il t’empêchera de vomir. »

Une vive lumière blanche les enveloppait, donnant à la zone une allure de glace. Elles se tenaient bien sur de la glace, mais cette dernière, tout en étant froide, n’était pas non plus glaciale. Une immense, colossale, et indescriptible boule énergétique blanche, flottait en l’air. Un océan se trouvait devant elles, et ce soleil blanc les réchauffait, tout en transformant cette planète en banquise. C’était un spectacle féérique, irréel.


Anna se retourna vers Lynn, un sourire sur les lèvres.

« Vous vouliez savoir d’où je viens ? Vous avez votre réponse. Je viens d’une autre dimension. Ce n’est pas celle-ci, bien sûr. Ce monde que vous voyez autour de vous est une variante de la Terre, dans un univers où les règles sont différentes. »

Ce qui flottait dans le ciel était une sorte de naine blanche. Anna la regarda à nouveau, tout en se doutant bien que Lynn aurait un peu de mal à admettre se trouver dans une autre dimension.

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Les alentours de la ville / Re : L'amour de la chanson [Lynn Minmey]
« le: mercredi 19 décembre 2012, 00:36:33 »
La chanteuse semblait sceptique, ce qu’Anna pouvait aisément comprendre. Ce n’est pas tous les jours qu’on tombait sur une femme dans une tenue noire moulante devant sa porte. La chanteuse semblait peser le pour et le contre, et la laissa passer. Souriant légèrement, Anna entra, et la porte se referma derrière elle. Elle se sentait bien ici, dans cette petite pièce, avec cette belle femme. C’était superbe, pour un lieu de vacances. Du moins, surtout pour l’autochtone. Le décor en lui-même n’était pas terrible. Elle remarqua alors que Lynn faisait plus petite que ce qu’elle avait vu. Ça ne la dérangeait pas particulièrement. Cette dernière la matait, ce qu’Anna, en tant qu’agente professionnelle, pouvait aisément remarquer. Elle en eut un léger sourire en coin, avant de se retourner vers elle.

« Je suppose que vous voulez un autographe ?» demanda-t-elle.

Anna ne répondit rien, se contentant d’un énigmatique sourire. Un autographe... Pour commencer. Mais ce n’était pas vraiment ce qu’elle avait en tête. Elle vit Lynn sortir une espèce de tract, signant dessus rapidement. Anna le contempla, sans trop comprendre l’intérêt de ce truc. Qu’était-elle censée faire de ce bout de papier ? Encore l’une des particularités dimensionnelles auxquelles elle n’était pas habituée. Elle le contempla silencieusement, surprise.

« Kaïfun ne devrait pas revenir avant quelques minutes… » rajouta alors la femme.

Elle ignorait qui était ce Kaïfun, mais supposa qu’il devait s’agir d’un agent de sécurité. Quelques minutes, c’était bien peu pour ce qu’Anna avait en tête. En soi, son statut d’agente lui autorisait quelques exceptions avec le règlement. Si les voyages dimensionnels étaient soigneusement réglementés dans son univers, rien, concrètement, ne s’opposait à ce qu’elle emmène une voyageuse avec elle. Elle eut un léger sourire. Quelques minutes... C’était amplement suffisant pour faire un saut dans une autre dimension. Le temps ne s’écoulait pas de la même manière d’une dimension à une autre.

Anna y réfléchit sérieusement.

« J’ai envie de vous récompenser... Si j’ai entendu votre voix par hasard, c’est parce que je ne suis pas vraiment d’ici... Mais je ne pense pas que vous me croirez si je vous disais d’où je venais. »

Anna avait pu noter une certaine réticence de la plupart des autochtones dimensionnels à croire ce dont elle était capable. Son expérience lui montrait que, parfois, une démonstration empirique était préférable à une simple explication théorique. Elle s’avança un peu vers Lynn.

« En revanche, je peux vous montrer d’où je viens... Si vous n’avez pas peur de vous laisser guider. Ce ne sera pas long, et vous n’avez rien à craindre. Encore une fois, si je vous voulais du mal, je l’aurais déjà fait. Je veux simplement vous récompenser... »

Elle lui tendit la main, comme pour que Lynn l’accepte, et qu’elle puisse l’emmener faire une visite gratuite d’une dimension qu’elle devrait logiquement, vu la tournure de ces chansons, apprécier. Cependant, Anna ne tenait pas à la forcer. Elle laissait à Lynn son libre-arbitre, l’opportunité ou non d’accepter son offre.

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Tekhos Metropolis / Re : Intrusion virtuelle [Bacharu Iji]
« le: mercredi 19 décembre 2012, 00:33:38 »
L’énorme monstre n’allait pas la laisser partir comme ça, et il n’y avait pas besoin d’être très intelligent pour comprendre qu’elle allait devoir l’affronter. Elle ne voyait pas du tout comment vaincre une telle bête. Chacun des pas de ce colosse provoquaient des espèces de puissantes vibrations, comme des microséismes. Elle consulta son ordinateur de bord, et autorisa un scan vers la créature. Cette dernière envoya une autre puissante boule de feu, et Orion l’évita en bondissant en contrebas. Elle se reçut sur une plateforme poussiéreuse, la boule explosant au-dessus d’elle, et consulta son équipement. Elle avait programmé chez elle des codes et des algorithmes pour avoir droit à un personnage d’un niveau très avancé. Elle était Niveau 93, ayant estimé que se mettre au-dessus la rendrait encore plus suspecte.

*J’aurais peut-être du être plus ambitieuse... Tomber sur un tel monstre, pour une première fois, c’est mémorable...*

Le sol tremblait sous les pas du colosse, qui poussa alors un rugissement effrayant, faisant trembler le sol. Orion gémit de douleur, et reçut alors des informations. Elle appuya sur un bouton de son ordinateur plaqué à son bras, et les informations défilèrent sur une image holographique. Il avait pour nom « Titan de Tarve », et était l’un des monstres les plus dangereux du secteur... Ainsi que l’un des plus gros. Plusieurs tactiques étaient proposées pour le vaincre, mais aucune ne semblait vraiment concluante. Le Titan de Tarve rapportait un gros paquet d’expérience, mais Orion s’en moquait bien. Elle opta plus sagement pour la fuite, et se mit à courir le long d’un chemin filant entre deux montagnes... Quand le sol trembla sous es pieds, se fissurant et se lézardant. Le Titan frappait avec ses énormes pattes le sol, provoquant de surpuissantes vibrations. Perdant l’équilibre, Orion tomba sur le sol, et glissa dans une faille. Sa main s‘agrippa au rebord de la paroi, et elle resta là, suspendue dans le vide. Si elle tombait, elle serait virtuellement morte, et reviendrait chez elle. La mission serait un échec, car elle n’avait pas pu pirater les programmes encodant Virtual Terra, au point de pouvoir obtenir une régénération illimitée. Si elle mourrait, le paquet de données que son avatar virtuel représentait passerait automatiquement par les serveurs centraux, et serait détectée comme une anomalie non autorisée. Elle serait donc renvoyée chez elle.

En d’autres termes, la chance n’était pas avec elle en ce moment. Elle décida d’utiliser son équipement, et soupira de soulagement en voyant qu’elle disposait d’un jetpack. Elle le sélectionna, et ce dernier se matérialisa dans son dos, lui permettant de décoller. Elle vit une boule de feu surpuissante juste devant elle, mais, en s’envolant, elle l’évita. La boule de feu explosa sur le sol, et elle eut l’impression de voir un torrent de feu remonter le long du canyon. Orion n’avait cependant pas l’habitude de piloter un jetpack, et, dans cette zone sombre, volcanique, ce n’était pas recommandé. Des cendres touchèrent ce dernier, et l’appareil se mit à fonctionner de manière irrégulière. Orion se mit à tournoyer dans tous les sens, et le lâcha, faisant une chute de plusieurs mètres avant de rouler sur le sol. Elle se releva, sonnée, et chercha dans son équipement une arme très puissante. Elle eut ainsi entre les mains un redoutable canon à impulsion, et contempla l’arme.

« Ça, ça a l’air d’envoyer du lourd... »

Elle visa le monstre, et tira. Des espèces de rayons bleuâtres électriques jaillirent de la gueule du canon, faisant trembler l’arme. Les tirs filèrent vers la tête du Titan, explosant contre cette dernière, mais sans lui infliger de dommages sérieux. Orion pesta, et vit une boule de feu jaillir vers elle. Elle tendit l’un de ses mains, créant un nouveau bouclier, mais son générateur se vida lourdement après cette attaque. Elle pesta, et se mit à courir, descendant dans une crevasse. La pente était glissante, mais elle débarqua ainsi dans une sombre grotte, échappant ainsi au Titan. Il fallait croire que, pour vaincre cet ennemi, il fallait être une armée dessus. Dans la grotte, Orion se mit lentement à avancer, prudente. Il devait sûrement y avoir d’autres créatures que ce puissant colosse dehors.

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Les alentours de la ville / Re : L'amour de la chanson [Lynn Minmey]
« le: mercredi 12 décembre 2012, 21:23:40 »
Derrière la porte, Anna pouvait entendre la chanteuse se dépêcher, se presser. Anna aurait tout à fait pu ouvrir la porte, mais elle avait choisi d’être polie, et de respecter l’intimité de cette femme. C’est fou, parfois, ce qu’on osait faire, quand on n’était pas dans sa propre dimension... Chez elle, Anna n’aurait jamais osé s’infiltrer dans les loges d’une chanteuse pour aller la voir... Mais il fallait aussi admettre que, chez elle, la sécurité était nettement plus relevée. Elle entendit la femme s’approcher, et la porte s’ouvrit. Anna, qui s’attendait à la voir dans sa tenue d’artiste, fut aussi surprise que la chanteuse, quand elle réalisa qu’elle avait eu le temps de changer... Ou peut-être moins surprise, car elle ne rougit pas.

Lynn avait remplacé son espèce d’uniforme d’écolière par un minishort en jean très court, une espèce de débardeur vert, et une sorte de léger pull rose. L’ensemble lui allait plutôt bien, et Anna loucha sur les superbes jambes fuselées de la jeune femme. Elle avait de belles cuisses, un corps fin et solide. Le seul défaut de son corps était peut-être son menton un peu trop pointu, mais, nonobstant ce léger détail, elle était superbe.

« Bonjour… qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? Comment vous avez passé les agents de la sécurité ? »

Sortant de sa surprise, la chanteuse semblait reprendre contenance. Anna eut un bref regard vers le couloir. Les agents étaient toujours à l’autre bout du couloir, et elle se mordilla les lèvres rapidement, comprenant qu’elle devait faire vite pour que la femme ne panique pas. Après tout, il était légitime qu’elle se mette à paniquer, dans la mesure où elle n’avait jamais vu Anna.

« Je viens en paix, lâcha-t-elle prudemment, histoire de calmer le jeu. Je m’appelle Anna Mercury, et j’ai entendu vos chansons par hasard. J’ai été... Intriguée par votre voix, et je voulais vous voir en personne pour vous féliciter. »

C’était un résumé rapide et honnête. Anna décroisa les bras, essayant d’adapter une posture amicale. Elle tint à préciser le fond de sa pensée :

« Je ne viens pas vous harceler, ou quoi que ce soit... Je voulais juste un peu de temps en votre compagnie. »

Chacun s’occupait de son temps libre comme il l’entendait. Pour Anna, il s’agissait de passer du bon temps avec les autochtones locaux. L’agente n’excluait en effet nullement pas de passer plus de temps que prévu avec Lynn, qui, vue de près, était encore plus attirante que vue de loin.

« Vous me laissez entrer ? Si je vous voulais le moindre mal, je n’aurais pas frappé à la porte... Sachant que je n’ai aucune difficulté à contourner les agents de sécurité, le fait que je me présente à vous devrait logiquement éclaircir vos doutes. »

Anna, délibérément, n’avait pas répondu à ses interrogations sur la manière dont elle avait réussi à pénétrer ici. C’était confidentiel, tout simplement, car elle ne devait pas dire qu’elle avait sur elle un camouflage optique, et venait d’une autre dimension... Pas aux inconnues, en tout cas.

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Les alentours de la ville / L'amour de la chanson [Lynn Minmey]
« le: vendredi 07 décembre 2012, 23:15:02 »
Le concert se terminait sous une véritable ovation. Depuis le toit, Anna observait la scène, un peu médusée. Il y avait tellement de monde... Elle observait toujours ces scènes d’hystérie populaire en étant très intriguée. Là d’où elle venait, il n’y avait quasiment plus de concerts, à part des concerts virtuels, sans grand intérêt. Depuis le toit, ombre invisible, elle entendait les ovations. Les fans hurlaient, bondissant sur place, tandis qu’une belle femme avec des gants roses et une minijupe se tenait sur scène, saluant visiblement son public. Anna se redressa, et se mit à avancer le long du toit. Elle se tenait juchée au-dessus du stade de Seikusu, un endroit où on organisait généralement les compétitions sportives. Assez long, le stade se situait en-dehors de la ville, et comprenait plusieurs parkings, bondés. Il y avait des voitures de police dehors, et de nombreux agents de sécurité. Lynn Minmey venait d’organiser un concert très attendu, qui avait fait carton plein. On l’applaudissait, on la sifflait de joie, on la couvrait d’admiration, on la photographiait, et Anna avançait le long du toit.

Il fallait dire qu’elle était plutôt une bonne chanteuse, voire même très bonne. Anna avait vu l’un de ses clips par hasard en se trouvant au Japon. Elle était tombée sous le charme, et avait décidé de profiter de son congé pour en savoir plus sur elle, pour l’étudier, l’observer, se rapprocher d’elle... Cette enquête l’avait conduite ici, sur le toit du stade, en pleine nuit, à chercher un moyen de descendre pour s’approcher des loges, où la chanteuse se rendrait avant de retourner chez elle. C’était un plan complètement farfelu, mais l’agente avait envie de la voir de plus près.

*Les artistes sont tellement rares dans mon monde...*

Elle cherchait à se justifier, et parvint à trouver un moyen de descendre. La chanteuse s’était entre-temps repliée, quittant la grande salle pour rejoindre les loges. Anna, de son côté, pénétra dans les escaliers extérieurs des tribunes. Elle avait bien du chanter devant des dizaines de milliers de spectateurs. Ce spectacle était troublant, et elle voyait certains fans rebrousser chemin. Anna partit sur la droite, suivant un couloir, et enclencha son camouflage optique. Il y avait plusieurs agents de sécurité devant, mais, dans le tintamarre qu’on entendait à proximité, elle n’eut aucune difficulté à passer devant eux sans qu’ils ne remarquent rien. Elle put ainsi se rendre dans des accès interdits, au-dessus des vestiaires où, généralement, les équipes sportives se rendaient.

Anna avançait dans des couloirs sobres et propres, entendant les bruits de la foule. Néanmoins, plus elle avançait, plus les bruits étaient sourds, distincts. Les murs devaient être insonorisés. Continuant à s’avancer, Anna grimpa un escalier, et entendit des agents de sécurité parler entre eux.

« Sacrée performance... commenta l’un des deux.
 -  J’ai obtenu un autographe d’elle. Ma fille l’adore, elle se passe en boucle son album tous les soirs.
 -  Je crois qu’elle n’est pas la seule à l’adorer. »

Les deux hommes se mirent à rigoler. Anna resta dans le coin, prudente, tandis qu’ils se mettaient à fumer. Elle en profita pour passer, et remonta le long du couloir, un léger sourire sur les lèvres. Ils étaient dans la salle de repos, et elle ne tarda pas à voir une porte avec une inscription provisoire : « LOGE. NE PAS DÉRANGER. » Un sourire victorieux se dessina sur les lèvres d’Anna, qui s’approcha de la porte, et toqua doucement dessus, désactivant son brouilleur. Elle sentait son cœur tambouriner lentement dans sa poitrine, sous l’effet de l’excitation.

*Je reste quand même une grande gamine...*

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Le coin du chalant / Des RP en plusieurs dimensions
« le: mercredi 05 décembre 2012, 23:41:45 »
Bonjour/soir !

J'ouvre ce topic pour inviter des personnes intéressées à faire un RP avec moi  :) Je ne ferais pas de propositions de trames, car ce serait, vu le concept du personnage, un peu inutile. Dans la mesure où Rouge peut voyager dans de nombreuses dimensions, il est tout à fait possible d'imaginer des RPs aussi différents les uns des autres, puisqu'ils peuvent se passer dans d'autres dimensions. On peut donc tout à fait rencontrer des doubles maléfiques (ou bienveillants) de soi-même, par exemple.

Je préfère donc discuter par MP d'une trame avec les membres intéressés ^^ Bien sûr, rien ne vous empêche de poster à la suite de mon post... Faites comme vous le sentez, en fait.

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Tekhos Metropolis / Intrusion virtuelle [Bacharu Iji]
« le: mercredi 05 décembre 2012, 23:25:54 »
« J’approche de la cible...
 -  Je suis connectée... » répondit Orion dans son intercom.

Anna ne dit rien de plus, ne voulant pas se faire repérer. Elle se trouvait dans une zone relativement dangereuse de Tekhos Metropolis, car elle n’avait théoriquement pas à se trouver là. Elle avançait dans des couloirs blancs métalliques, sexys, avec des caméras de sécurité, des lasers, et des portes magnétiques fermées par des codes de sécurité développés : cartes magnétiques, scanners rétiniens, empreintes digitales... Il était difficile de passer, mais Anna venait d’une dimension assez futuriste. Elle utilisait, face à chaque dispositif, son boîtier grisâtre, qui lui permettait de gruger les programmes de sécurité. Elle s’aventurait ainsi dans les profondeurs de ce complexe scientifique hautement sécurisé. Son objectif était la salle des serveurs d’un programme très perfectionné de Tekhos, un SuperCalculateur qui permettait notamment de générer un monde virtuel. Elle descendit rapidement un escalier, et actionna son camouflage optique en voyant des gardes approcher. Deux Tekhanes en uniforme montèrent l’escalier, sans déceler sa présence, et elle continua sa progression.

Son objectif n’était pas de saboter ce SuperCalculateur, mais de permettre à Orion d’y entrer sans respecter les protocoles de base. Normalement, pour y entrer, il fallait rejoindre une salle d’arcades, et rentrer dans un caisson. Cette perspective n’intéressait toutefois pas beaucoup les agentes, car elle offrait un accès plus que limité à ce monde virtuel. Or, l’objectif d’Anna était d’accéder dans les profondeurs de Virtual Terra. Elle poursuivait un redoutable diminel, le terroriste Tchekov. L’objectif de cet homme était officiellement de créer une révolution bolchévique à Tekhos. Son objectif réel était, comme à chaque fois, de semer l’anarchie et de répandre le chaos. Les ambitions politiques réduites de Tchekov s’accordaient à la perfection avec sa folie. Anna le poursuivait sur cette dimension, où elle avait appris qu’il comptait perturber Tekhos. D’après ce qu’Anna avait compris de ce monde, Tekhos formait la plus puissante entité politique de ce monde, et luttait contre une invasion extraterrestre. Tchekov avait probablement trouvé sur Tekhos un moyen de s’infiltrer dans ce monde virtuel, et de le saboter. C’était la conclusion à laquelle Anna était parvenue lors de son dernier saut dans cette dimension, où elle avait trouvé l’une des cellules de l’anarchiste, ainsi que des informations sur son plan.

Elle se dépêcha, avançant le long d’un couloir, jusqu’à apercevoir sur sa droite, par des grandes baies blindées, de nombreux serveurs. Elle se rapprocha de la porte, qui avait une serrure très complexe. Elle posa son boîtier dessus, et appuya sur plusieurs boutons. Ce dernier se mit à fonctionner rapidement, déverrouillant les différentes serrures qui bloquaient la porte. Le code fit débloqué, et Anna posa ensuite son œil contre le dispositif prévu à cet effet. Son œil ne figurait pas dans la base de données normalement prévue, mais le boîtier perturba les algorithmes de la serrure, lui faisant croire que c’était le cas. Dans un déclic, la porte coulissa, et Anna se faufila à l’intérieur.

« J’y suis annonça-t-elle simplement.
 -  Dépêche-toi d’agir. »

Orion avait été boomeranguée dans ce monde pour aider Anna. Les particularités génétiques d’Orion lui permettaient de rejoindre plus facilement Virtual Terra. Elle avait juste besoin d’une aide supplémentaire, ce qui expliquait la présence d’Anna ici. Cette dernière avança prudemment entre les serveurs, et ouvrit l’un d’eux. Elle écarta le panneau noir, voyant une série de câbles, de puces, de circuits imprimés. Encore une fois, elle alla poser le boîtier, et suivit les instructions d’Orion. Elle rebrancha quelques câbles, en modifia certains. Toutes ces modifications devaient permettre d’ouvrir une brèche dans les nombreux pare-feux de Virtual Terra, une courte fenêtre qui permettrait à Orion de passer avec des armes améliorées. C’était une sorte de cheat, nécessaire.

« C’est fait...
 -  Alors, je me connecte. »

Depuis une espèce de fauteuil, Orion attrapa un câble, et le brancha à son casque. Elle ferma alors les yeux, et se mit à voyager dans un monde virtuel, composé de 0 et de 1. Tous ces chiffres ne tardèrent pas à se scinder, formant un rayon blanchâtre immaculé qui éblouit Orion. Lorsque cette dernière rouvrit les yeux, elle se trouvait dans Virtual Terra, dans une espèce de volcan... Et un énorme monstre se tenait devant elle, faisant trembler le sol. Orion portait son armure, et se releva lentement. Devant elle, en contrebas de la falaise noirâtre où elle se tenait, sur des plateformes, elle vit d’autres joueurs tenter d’affronter le monstre. Il ouvrit sa gueule immense, et une boule de feu en jaillit, fondant sur les plateformes rocheuses, les pulvérisant. Les flammes se rapprochèrent de la falaise, et Orion tendit la main, formant un bouclier qui para les flammes. Elle contempla alors ses statistiques, et comprit que son cheat avait plutôt bien marché.

*Il ne reste maintenant plus qu’à trouver Tchekov... En espérant ne pas me faire repérer trop vite...*

Les services de sécurité du SC étaient forts, et Orion savait qu’elle ne pouvait pas les gruger éternellement, sans se faire repérer.

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