Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Milwën Novac

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Milwën Novac

Pages: [1] 2 3 ... 11
1
« Peut-être... Ou peut-être juste que nous recensons encore chaque jour de nouvelles espèces sur Terra. »

Milwën n’exagérait pas tant que ça. Terra était une planète riche, avec un écosystème impressionnant, et, sans parler des espèces insectoïdes, il arrivait souvent de tomber sur de nouvelles espèces, des sous-espèces d’un genre très complet. Pour les Tekhanes, les Terranides formaient un genre animal très particulier, abritant des propriétés humaines, mais surtout animales. Les croisements entre les espèces donnaient souvent naissance à d’autres espèces, et, concernant Delphine... En réalité, la première théorie de Milwën était qu’elle devait être une sorte de croisement entre un humain et un Slime, comme si un Slime avait réussi à engrosser une humaine.

La Baronne regarda ensuite Delphine observer la présence de son chat. Celui-ci miaulait sur place, avant de retourner près de la Baronne, se frottant contre ses jambes. Delphine se rapprocha ensuite, et prit place sur un fauteuil, tout en cherchant encore à se renseigner.

« Et bien... Je connais une Terre, oui... Un monde parallèle au nôtre, accessible par le biais d’étranges Portails. Nos recherches... »

Elle hésita un peu, se demandant jusqu’où elle pouvait aller avec cette femme, jusqu’où ses révélations pouvaient s’étendre, et poursuivit ensuite :

« Nos recherches démontrent que la Terre et Terra se trouvent sur une sorte de même fréquence, ou, plutôt, de ligne dimensionnelle. Pourtant, toutes les Failles situées sur Terra conduisent à un point précis de Seikusu. C’est fascinant, non ? Nos recherches n’ont pas encore permis d’expliquer cela, mais, à vrai dire, le Multivers est encore une notion très théorique, et qui nous dépasse très largement. Quoi qu’il en soit, je doute que tu viennes de cette Terre-ci... Les Slimes n’y sont guère tolérés, et vivent reclus... Du moins, les rares qui vivent là-bas. »

Delphine devait donc venir d’un autre monde parallèle.

C’était à vous en donner le tournis !

2
Jambes croisées, Milwën pencha la tête sur le côté, voyant la jeune Inkling pointer sur elle son arme, tout en lui parlant de « calamars », et en lui exposant que les humains étaient morts depuis dix mille ans. Voilà qui confirmait que la jeune femme venait d’une autre planète, et la Baronne hocha doucement la tête.

« Pour commencer, il est inutile de brandir une arme sur moi, Delphine. Nous t’avons ramassé sur une plage nous appartenant, et, comme nos tests ont révélé rapidement que tu n’étais pas une humaine, tu as été mise dans un parcours de tests pour voir qui tu es, et vérifier si t’es n’es pas une menace. »

C’était la procédure habituelle, tout simplement. Milwën n’était pas spécialement inquiétée par l’arme de Delhpine, vu qu’elle disposait de son bouclier, et qu’elle avait vu ce que cette arme pouvait faire lors des tests. Consciente que Delhpien devait avoir à peu près autant de questions qu’elle, Milwën enchaîna :

« Tu te trouves sur Terra, un monde où les êtres humains n’ont pas disparu. Oh, il existe bien d’autres espèces, comme les elfes, les nains, les Terranides... Mais l’espèce humaine y est majoritaire depuis quelques millénaires, maintenant. Ma nation est d’ailleurs composée dans sa très grande majorité d’êtres humains. »

Des informations qui seraient sans aucun doute étonnantes pour Delhpine.

« Bref, tu te retrouves visiblement sur un monde parallèle au tien, Delphine. Ou alors, tu es juste folle... »

3
Delphine avait rempli avec un certain succès l’ensemble des épreuves. Malgré les apparences, la Baronne s’était à chaque fois assurée que la jeune invitée ne soit jamais en danger, et qu’elle puisse, ainsi, évaluer ses capacités de combat. Elle était maintenant prête à la rencontrer en face-à-face, et, comme à son habitude, malgré les risques évidents, choisit de s’y rendre en personne... Seule. Il fallait après tout éviter de trop intimider la jeune Inkling, et, même si Motoko désapprouvait cette prise de risques, elle était habituée. La Baronne se rapprocha d’un ascenseur, et descendit à l’étage du dessous, rejoignant ainsi une élégante salle de repos, avec de longues fenêtres permettant de voir le décor. On voyait quelques collines vertes, le ciel bleu, et la mer, au loin. Milwën s’assit sur un fauteuil, jambes croisées, et laissa un chat bondir sur ses cuisses, tout en remplissant deux coupes de champagne.

Un gâteau avait en outre été préparé sur la table centrale. Elle attendit encore un peu, caressant le petit chat, lorsque la porte s’ouvrit en coulissant, livrant passage à l’Inkling. Si jamais celle-ci tentait d’attaquer Milwën, ses jets d’encre se heurteraient à un champ de force tournoyant autour de la Baronne.

« Bonjour, jeune femme. Je m’appelle Milwën Novac, et je suis ravie que nous puissions nous voir face-à-face. Tu as réussi tous nos tests, mes félicitations à toi. »

La surprise devait être de taille, et Milwën imaginait sans peine les multiples questions qui, en ce moment, devaient assaillir l’esprit de la jeune femme.

« Je t’en prie, approche. Voudrais-tu bien me dire ton nom, et ce que tu es, exactement ? »

4
« Ses capteurs s’affolent... »

Silencieuse, Milwën observait les caméras de sécurité. Elle vit que la curieuse Slime regardait en contrebas, observant cette étendue d’eau, ce qui fit hésiter la Baronne. Jambes croisées, elle réfléchissait pensivement, s’humectant lentement les lèvres, pesant le pour et le contre.

« Les Slimes n’aiment pas l’eau, non ? Et... Cette femme a des pouvoirs de Slime réduits...
 -  Voulez-vous que je mette un filet de sécurité ? »

La Baronne y songea pendant quelques secondes... Puis acquiesça doucement.

« Mais que le filin soit invisible, je veux voir comment elle réagit sous la pression. »

L’épreuve n’était pas particulièrement difficile, mais nécessitait, outre l’utilisation de ses capacités spéciales, de réfléchir aussi, afin d’anticiper les mouvements de certaines plateformes. Avec le risque de se diluer dans l’eau, la femme fit du mieux qu’elle pouvait, et réussit avec brio l’épreuve. Elle rejoignit ainsi la dernière partie du parcours, consistant à éprouver ses talents martiaux face à une machine cylindrique dotée de multiples canons de combat, lançant des pastilles et des boules de peinture sur elle.

Une pastille prit d’ailleurs la femme au dépourvu, et elle tomba de la plateforme, s’accrochant in extremis à la plateforme, avant de se redresser, pendant que la machine continuait à attaquer. Milwën, elle, observait silencieusement la scène, très attentive.

*Je suis sûre que tu es capable de t’en sortir, jeune femme... Tu es une soldate, j’en suis convaincue. Montre-moi de quoi tu es capable...*

Milwën observait la scène avec grande attention...

5
Milwën continuait donc le test. Il ne faisait désormais plus vraiment de doute sur l’intelligence de cette femme. Moins talentueuse qu’une Slime au niveau de ses capacités polymorphiques, mais plus intelligente et plus obéissante que les Slimes, ce qui permettait d’en faire quelque chose. La Baronne était à ce moment assez intriguée par cette femme. Qui était-elle ? D’où venait-elle ? Elle rejetait de plus en plus l’idée d’une expérience tekhane, car elle aurait été surprise de ne pas en avoir entendu parler, et ne voyait aucune raison pour que d’autres firmes rivales viennent utiliser l’Archipel comme centre d’expérimentation. De fait, tandis que Delphine utilisait ses capacités pour frapper les différentes cibles en même temps, d’autres scientifiques approchèrent, et lui expliquèrent que plusieurs mesures avaient été relevées avant que Delphine n’apparaisse.

« Vous confirmez donc la présence d’un Portail ?
 -  Oui, Baronne, ça ne fait désormais plus aucun doute. »

Milwën médita silencieusement cette information. Est-ce que cette femme venait de la Terre ? Peut-être était-ce là l’explication... Entre-temps, Delphine s’était engagée dans un couloir, qui la conduisit dans une nouvelle salle de test, une épreuve de plate-forme. Il y avait tout en bas un bassin d’eau avec une échelle permettant de rejoindre la plate-forme initiale, et, pour le reste, une série de plate-forme mouvantes plus ou moins espacées, de dimension différente, pour rejoindre une plate-forme de sortie située de l’autre côté de cette grande pièce. Certaines plate-forme s’ouvraient toutefois quand on se posait dessus, compliquant ainsi l’ensemble de l’épreuve.

Une nouvelle étape vers la libération...

6
« Elle a l’air plutôt intelligente...
 -  Bien plus qu’une Slime, en tout cas. »

La mystérieuse créature n’avait en tout cas pas les capacités polymorphiques et liquides des Slimes. Une telle série de tuyaux auraient été franchis sans difficulté par une Slime, mais le sujet d’expérience avait rapidement pu constater qu’elle n’arriverait pas à le faire. La Baronne réfléchit donc. C’était à elle que revenait l’initiative de tester le sujet. D’où venait-elle donc ? S’agissait-il d’une nouvelle expérience tekhane ? Milwën n’en avait jamais entendu parler, mais même elle n’avait pas la prétention de prétendre connaître tous les plans et toutes les stratégies militaires expérimentales tekhanes.

Milwën finit par hocher la tête, et ordonna de passer à la suite.

À droite de Delphine, une porte latérale s’ouvrit brusquement sur le côté, filant par le plafond. La Baronne aurait pu parler directement au sujet, mais elle préférait la laisser en immersion. La porte coulissante donnait sur un escalier sombre, quelques néons filant des marches d’escalier pour éclairer le chemin de l’Inkling. L’escalier conduisait à une sorte de grande pièce avec différentes cibles, et une porte fermée au fond.

Le défi était plutôt « simple », et consistait, encore une fois, à tester les performances de la femme. Pour ouvrir la porte, elle allait devoir toucher chaque cible simultanément, en utilisant donc ses capacités spéciales pour réussir au mieux ce petit exploit.

7
« C’est donc une Slime... Et visiblement bien plus intelligente que la plupart des Slimes. »

Les Slimes étaient un vrai mystère scientifique. Ils étaient très difficiles à capturer, encore plus difficiles à maintenir en captivité, et encore plus délicats à étudier. Des êtres entièrement liquides, capables de modifier leur taille. Le potentiel militaire et civil des Slimes était potentiellement infini, mais les études scientifiques tekhanes peinaient encore à en savoir plus sur eux et sur leur fonctionnement. Pour être honnête, Milwën ne savait toujours pas comment un Slime pouvait juste exister. Ils étaient la plus parfaite incarnation de ce que les êtres primitifs appelaient la « magie ». Un véritable défi scientifique, presque autant que les Formiens, et source de bien des promesses. Régulièrement, l’armée commandait des études à des laboratoires privés, essayant de capturer des Slimes.

Avoir donc une variante des Slimes à disponibilité était une véritable aubaine.

« C’est fascinant, on dirait une militaire...
 -  Une Slime qui serait capable d’obéir à des ordres ? De suivre une hiérarchie ? »

Inutile de rebondir là-dessus, Motoko était aussi dubitative que Milwën. Très clairement, cette Inkling portait de magnifiques promesses, mais il restait encore à comprendre qui elle était. Milwën n’avait jamais entendu parler d’un quelconque programme militaire efficace utilisant des Slimes. Les Tekhanes avaient déjà essayé, bien sûr, mais les Slimes n’obéissaient à rien si ce n’est à eux-mêmes. Difficile de leur donner des ordres.

La Baronne déclencha alors une nouvelle épreuve. Devant l’Inkling, des murs se formèrent, consistant en une série de tuyaux étroits et translucides. Une petite trappe de la taille d’une souris permettait ensuite de passer dans ce labyrinthe de verre, mais, pour ne rien arranger, à certains passages, des jets glacés fusaient des tuyaux, ou encore des arcs électriques. En laissant l’Inkling s’aventurer dans le labyrinthe de tuyaux et de dédales, Milwën pourrait se renseigner au mieux sur ses performances.

Un test classique, mais efficace.

8
Au vu du matériel récupéré sur la femme, elle était loin d’être une simple touriste. C’était d’ailleurs une raison supplémentaire de l’enfermer et de l’étudier. Initialement, les militaires avaient cru à une espionne, et ce n’était qu’en cherchant à découvrir son identité qu’elles avaient réalisé que cette femme était... Très particulière. Elle n’était pas une espionne tekhane. Son équipement ne pouvait pas venir de Nexus ou d’Ashnard. C’était peut-être une Terrienne, mais la Baronne n’avait jamais entendu parler de Terriens disposant d’un tel code génétique. D’un autre côté, les informations qu’elle recevait régulièrement sur la Terre témoignaient de l’existence d’êtres particulièrement exceptionnels sur ce monde. Après de longues hésitations, elle avait décidé d’entreposer l’équipement du Sujet à côté de sa chambre. Tandis que cette dernière peinait à utiliser ses capacités de Slime, elle choisit de se diriger vers la salle abritant sa tenue.

Milwën était assez surprise de voir la facilité avec laquelle le Sujet « urinait ». Était-ce une capacité naturelle ? Car ce qui sortait de son corps n’était clairement pas de l’urine ordinaire, mais une sorte d’encre que la femme utilisait comme ressource. Elle en remplit d’ailleurs son réservoir, avant de s’équiper, et entreprit de contacter ses supérieurs. Motoko fronça les sourcils devant ce spectacle.

« Il y en a d’autres comme elles ? Ici ? »

Le centre de recherches disposait de brouilleurs empêchant les communications non voulues. Impossible de répondre en conséquence à Motoko. Il était aussi tout à fait possible que la jeune femme ne cherche à contacter des personnes situées sur un autre monde, et qu’elle ne soit pas venue ici pour espionner Novac. Il était encore trop tôt pour le dire. Les femmes réfléchirent à la suite, et, maintenant que le Sujet avait récupéré son équipement, Milwën estima que le moment était idéal pour vérifier ses capacités de combat.

En conséquence, elle se mit à parler, et décréta la suite du test :

« Déployez quelques drones d’immobilisation.
 -  Oui, voyons ce qu’elle a dans le ventre. »

Les drones d’immobilisation consistaient en de petits drones volants lançant des tirs anesthésiants. Ils approchèrent depuis des conduits situés à hauteur du plafond, les trappes s’ouvrant sur leur passage avant de se refermer. Quatre drones, qui ciblèrent Delphine, pour lui tirer dessus en envoyant des rayons anesthésiants...

9
« Ce qui est sûr, c’est qu’elle n’appartient pas à une espèce répertoriée dans les bases de données de Novac, Baronne. »

Milwën avait déjà consulté à plusieurs reprises le rapport des scientifiques ayant examiné le sujet, mais elle acquiesça malgré tout. La Major Motoko aimait beaucoup se répéter, mais elle n’en restait pas moins une femme compétente. Une militaire intelligente, qui avait à son actif un doctorat dans les nanosciences, ainsi que plusieurs années de combat au Containment Point. Une recrue idéale pour Novac, qui dirigeait donc ce projet ambitieux. Devant les femmes, plusieurs écrans de sécurité étaient affichés simultanément sur un immense écran plasma. On y voyait de multiples points de vue. Le Sujet venait de se réveiller. Elle avait été trouvée dans l’une des réserves terranides, et avait rapidement été examinée. Les Novaquiennes l’avaient ensuite maintenu artificiellement dans le sommeil, le temps de l’examiner. Elle était venue par le biais d’une Faille, et, après plusieurs examens, les Novaquiennes avaient décidé de mettre ses talents à l’épreuve dans un parcours spécial, réalisé sur la base de leurs relevés, et des pouvoirs de la femme.

Le code génétique de cette créature était très particulier, et Milwën en eut rapidement la confirmation en la voyant user de ses étranges capacités liées à l’encre. Elle urina notamment de l’encre, et sortit de sa chambre en se transformant en encre.

« C’est fascinant... Les relevés génétiques de son code la rapprochent des Slimes, non ?
 -  C’est tout à fait exact, Baronne, confirma l’une des scientifiques. Mais vous savez comme moi que tout cela n’est pas fiable à 100%. »

Malgré toutes leurs ressources technologiques, l’ADN restait encore un grand mystère pour les Novaquiennes. Il y avait de nombreuses subtilités dans le code génétique qu’elles ne comprenaient pas encore, et elles faisaient du mieux qu’elles pouvaient. Visiblement, le Sujet disposait de la capacité de se transformer en slime, et c’était donc ce parcours de test qui avait été effectué. Milwën lança donc la simulation.

Dans le centre de test, Delphine avait atteint un couloir, mais, rapidement, une alarme se mit à retentir, pendant que des herses de sécurité s’abaissaient, infranchissables sauf à devenir liquides.

« ALERTE ! ALERTE ! SUJET EN FUITE ! SUJET EN FUITE ! VERROUILLAGE D’URGENCE DU SECTEUR-12 ! ALERTE ! ALERTE !! »

Il fallait bien que la simulation soit crédible pour que le Sujet y adhère...

10
Prélude / Re : Anastasia Spencer - The Deathclaw [ValiWTFisée !]
« le: lundi 14 août 2017, 01:12:56 »

11
Prélude / Re : Anastasia Spencer - The Deathclaw [ValiWTFisée !]
« le: lundi 14 août 2017, 01:05:23 »
*Apporte son témoignage*

J'ignore quelle est cette chose.

*N'a rien à voir avec ça, ne veux pas savoir, et pense se reconvertir dans la plantation de navets prochainement*.

12
Il n’y avait pas personnalité plus appréciée dans les réserves que la Baronne de Novac. Parmi le minimum d’informations que les Terranides recevaient ici, il y avait la vénération de Milwën, la femme qui avait permis de rendre tout ça possible, de créer ce paradis sur Terra, ce mélange ultime entre la haute technologie et le respect de la Nature. Pour beaucoup, Milwën n’était pas une simple baronne, une vulgaire autorité politique, mais il y avait, avec elle, quelque chose qui relevait davantage de l’ordre du sacré. Les Terranides l’idéalisaient, et, quand on inspectait les tentes et les huttes des villages terranides, les Novaquiennes avaient parfois pu relever la présence d’autels à son effigie. L’idée était amusante, pour Milwën. Les Terranides formaient des communautés libres, il n’y avait pas de gardes qui les surveillaient, simplement du ravitaillement qui se faisait régulièrement. C’était donc d’eux-mêmes qu’ils avaient choisi de vénérer Milwën. Chaque passage de la Baronne donnait donc lieu à un attroupement, et, rapidement, tout un groupe se forma autour de la femme.

S’exprimant les uns après les autres, ou souvent en même temps, les Terranides expliquèrent à Milwën que Yuyi déprimait. Une situation étonnante, car elle n’était pas malade, les docteurs l’ayant examiné, et n’avait pas particulièrement faim. Milwën les écouta silencieusement. Même le sexe n’intéressait plus Yuyi, ce que les Terranides ne pouvaient pas comprendre. Vivant de manière très libertines, ils avaient pour habitude de faire l’amour n’importe quand. On pouvait ainsi voir à quoi donnait une société qui n’était pas marquée par le concept du « péché originel ».

« Eh bien, allons la voir... »

Une neko conduisit Milwën le long de la plage, où Yuyi était allongée. Elle était seule, isolée, et, quand elle vit la Baronne s’approcher, seule (elle demanda aux autres scientifiques de l’attendre), elle se retourna vers elle, et exprima sa lassitude.

« Non, Yuyi, je ne viens pas pour faire des tests, cette fois... Mais pour t’apporter des résultats. »

Voilà un revirement sans aucun doute inattendu pour Yuyi. À force de faire des tests, la jeune Terranide connaissait un peu la haute technologie, et elle lui présenta une tablette.

« Ton ADN... Une expédition tekhane a prélevé des échantillons sur d’autres planètes... Et il y a eu une correspondance, un profil qui correspond aux tiens. »

Elle laissa la Terranide s’emparer de la tablette, et rajouta ensuite :

« Tu vois bien qu’il ne faut pas désespérer... »

13
« Je les ai vérifiés à plusieurs reprises. Les tests sont formels. »

La Jeep roulait tranquillement le long de la réserve, rejoignant le village Terranide. Elle n’y avait pas cru en voyant les relevés, mais il fallait se rendre à l’évidence. Les EVA ne se trompaient jamais, et elles étaient formelles. Récemment, un groupe de Tekhanes envoyées par le Sénat était revenue d’une mission diplomatique au sein de la Base Spatiale, et elles avaient ramené différents échantillons et autres spécimens venus des confins galactiques. Milwën n’était pas censée être au courant, mais elle savait que les Tekhanes cherchaient des alliés, afin de pouvoir vaincre les Formiens. L’expédition en avait juste profité pour obtenir des données génétiques, et avait confié ça aux laboratoires d’analyse très poussées de GeoWeapon Corp. Les EVA, les intelligences artificielles qui étaient au cœur de tout le système de GWC, avaient analysé ce patrimoine génétique, et l’avaient comparé aux vastes bases de données de Tekhos et de ses alliés, incluant donc les banques de données de MERCATEL et de Novac. C’est grâce à ce mécanisme qu’une étonnante similitude était apparue.

Et Milwën avait fini par en entendre parler. Depuis quelques temps, déjà, elle essayait de percer l’origine d’une Terranide très particulière, créature qu’elle avait, faute de mieux, assimiler à une dryade. Mais les comparaisons génétiques avaient démontré que Yuyi Usutu n’était pas une dryade. Alors, Milwën, depuis ce temps, cherchait. La réponse était finalement venue, et elle allait maintenant pouvoir communiquer à Yuyi le résultat des analyses.

C’est pour ça que la Baronne avait embarqué, avec quelques collègues qui avaient également planché sur le génome de Yuyi, vers la réserve Terranide. Leur Jeep s’était éloigné des pistes réservées pour le safari, et elles s’arrêtèrent au milieu du village. Comme d’habitude, en voyant la Baronne, les Terranides se pressèrent vers elle, et elle leur sourit, caressant et grattant quelques têtes.

« Bon, mes petits... Sauriez-vous où se trouve Yuyi, par le plus grand des hasards ? »

14
Territoire de Tekhos / Re : Voyage d'affaires [Jenny Moriarty]
« le: vendredi 22 juillet 2016, 01:21:28 »
Ensemble, les deux puissantes femmes continuaient à doucement s’unir. Allongée sous Jenny, Milwën avait l’immense honneur de coucher avec elle. C’était un honneur, oui, autant qu’un très grand plaisir, car cette femme était assurément une créature d’exception. Elle sentit ainsi les mains de Jenny venir palper ses seins, les caressant, les empoignant, non sans une certaine fermeté, et venant y apposer ses lèvres. Tout en elle, dans son attitude sexuelle, trahissait l’ancienne militaire, et c’était vraiment avec la plus grande des satisfactions que Milwën s’amusait à caresser les hanches, le dos, et les fesses de cette femme, sentant sa force, sa fermeté, sa musculature, le tout nacré dans une forte douceur. Oui, cette femme avait vraiment tout pour plaire, et, tout en jouant avec ses seins, elle ne tarda pas à approcher l’une de ses mains de son bassin, glissant ses doigts sous sa ceinture métallique.

« Haaaa... »

Milwën avait toujours été empreinte d’une beauté ashnardienne, une beauté militaire, un peu sauvage, sensuelle, et très érotique. Une beauté qui s’éloignait des canons de beauté tekhan, pour qui le corps devait se marier dans des combinaisons moulantes, brillantes ou vives. À sa manière, elle était donc, elle aussi, une beauté militaire, comme Jenny, femme qui, avec son œil cybernétique, était vraiment superbe. L’une des mains de la Baronne remonta pour caresser les cheveux de la femme, et, tandis qu’elle sentait les doigts de Jenny se glisser dans son antre, elle alla l’embrasser sur les lèvres, pressant son corps contre le sien.

Leurs jambes se caressèrent, et, soudain, Milwën donna des coups de reins, et renversa la Sénatrice. Elle se redressa alors, et, à califourchon, lui sourit, une lueur de désir brûlant dans le firmament de ses yeux. Oh oui, ce qu’elle pouvait aimer ça ! On disait souvent que les scientifiques, à force de ne faire que réfléchir, en oubliaient les plaisirs simples du corps... Mais, pour Milwën, qui avait passé de nombreuses années avec un corps endommagé, elle revivait une seconde jeunesse, et le sexe était, pour elle, le meilleur moyen d’honorer son nouveau corps. Avec un sourire ravi, elle retira donc les ultimes éléments d’armure sur son corps, les jetant sur le sol.

« Je crois que nous n’avons plus besoins de nos vêtements, Jenny... Et je veux sentir ta peau contre la mienne, je veux sentir nos corps claquer ensemble... »

Une autre conséquence de ses années de chimiothérapie. Sa peau s’était flétrie, craquelée, comme celle d’une vieille fleur en train de pourrir. Alors, quand les Gen avaient réparé son organisme, elle avait à nouveau pu se caresser sans honte... Et, en réalité, elle adorait qu’on caresse son corps, qu’on palpe sa peau, qu’on l’embrasse, qu’elle soit douce, chaude, et accueillante... C’était une manière d’honorer sa renaissance, de la rendre fière et heureuse de ce que la technologie avait pu faire d’elle. Alors, par conséquent, s’emmurer dans des tenues moulantes, ce n’était franchement pas pour elle.

Elle se pencha donc à nouveau vers Jenny, et l’embrassa, fourrant sa langue dans sa bouche, et, ensuite, ce fut à son tour de s’attaquer aux seins de la femme. Sa bouche s’apposa sur l’un de ses seins, suçotant le téton, et, avec son autre main, elle alla le pincer, tirant délicatement dessus, tout en se frottant contre elle, son attitude trahissant le désir intense qu’elle ressentait en ce moment.

« Hmmm... Jenny, haaaa... »

15
Territoire de Tekhos / Re : Voyage d'affaires [Jenny Moriarty]
« le: mardi 07 juin 2016, 21:31:55 »
Jenny et Milwën allaient faire l’amour, dans la plus pure tradition tekhane. Deux beautés, deux femmes, puissantes et fortes, qui allaient joyeusement s’unir, l’une contre l’autre. La Baronne savait qu’elle jurait avec sa tenue. Sous bien des aspects, son armure légère ressemblait plus à une tenue ashnardienne qu’à une tenue tekhane, mais elle avait pour effet de marquer sa singularité, et, surtout, de magnifier sa beauté et ses formes. Très belle, la jeune femme embrassait et suçait les gros seins de Jenny, sa poitrine douce et agréable. Elle était chaude et moelleuse, et les tétons durcissaient quand la Baronne venait les mordiller, tirant dessus, les malaxant. Elle satisfaisait ainsi la Grande Sénatrice, jusqu’à ce que cette dernière vienne inverser les rôles.

Milwën se retrouva ainsi sur son grand lit, avec la femme au-dessus d’elle, de multiples frissons résonnant dans son corps.

« Haaa... Jenny... »

En soupirant lentement, elle sentit la femme passer à l’assaut, malaxant à son tour ses seins, écartant les quelques pièces d’armure dans des cliquètements métalliques pour pouvoir y accéder. Milwën avait une poitrine très agréable, et, là, sous l’effet de l’excitation, ses seins étaient bien durs, les tétons pointant fièrement devant elle. Se mordillant les lèvres, elle remuait lentement sur le lit, faisant doucement craquer ce dernier, tout en soupirant et en gémissant de plaisir.

« Hmmmm... Jenny, hmmmm... »

Les mains fermes de Jenny illustraient sa carrure d’ancienne militaire. Elles massaient fermement et solidement ses doux seins, la faisant joyeusement soupirer, faisant frémir tout son organisme. Clignant des yeux à plusieurs reprises, elle vit alors le visage de la Grande Sénatrice s’approcher du sien. Elle était belle et forte, et, au-delà du plaisir du moment, il fallait bien admettre que coucher avec la plus puissante femme de Tekhos était grisant, particulièrement excitant. Certes, elle ne pensait vraiment pas que Jenny avait l’expérience sexuelle d’une nonne, mais c’était tout de même agréable de faire l’amour avec une femme qui soit à la fois belle et puissante.

Elles s’embrassèrent donc, et, pendant ce temps, Milwën posa une main sur la nuque de la femme, s’y appuyant, et posa l’autre sur la courbe de ses fesses, crispant ses doigts dessus. Elles s’embrassèrent ainsi, la langue de Milwën venant jouer avec celle de la femme, et, pendant de nombreuses secondes, les femmes ne firent rien de plus que s’embrasser, ensemble, tendrement, avec un désir mutuel.

« Hmmmm... »

Le baiser se poursuivait, s’étalant délicieusement dans la durée, les doigts de Milwën se crispant sur la nuque de la femme. Yeux clos, elle savourait les magnifiques lèvres de la femme.

« Ce que tes lèvres sont bonnes... Hmmm... »

Milwën lui sourit à nouveau, son cœur bondissant joyeusement dans sa poitrine, plein d’envie et d’excitation.

Pages: [1] 2 3 ... 11