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Messages - Sarah Pezzini

Pages: [1] 2 3 ... 19
1
Tekhos Metropolis / Re : La Traque [Garo]
« le: lundi 11 février 2019, 01:02:20 »
Indéniablement, elle ne pouvait pas le laisser à Tekhos. C’était la seule conclusion logique. Ce pays... Il n’était pas sain. En apparence, Tekhos avait tout d’une démocratie, avec l’existence d’un Sénat, et l’organisation d’élections sénatoriales... Mais, dans les faits, le pays était devenu une sorte de déviance fasciste féministe de la démocratie occidentale. Le pouvoir politique était soumis à un complexe militaro-industriel, pour reprendre l’expression d’Einsenhower, qui avait la mainmise sur le politique. Cette situation était déjà palpable avant l’arrivée des Formiens, mais la guerre n’avait fait qu’amplifier ce phénomène. Sarah avait l’impression de virer dans un délire complotiste paranoïaque, mais elle était juste lucide. Là, sur cette aire d’autoroute, elle se devait de trouver l’endroit le plus sûr pour Garo. Ce dernier, qui se passionna pour des feuilles d’arbre tombées de leurs branches, retourna vers elle. Il envisageait de partir n’importe où, et elle sourit brièvement à sa dernière tirade, repensant à ces reportages sur les super-héros... Ou à cette fois où, étant encore une enfant errant dans les rues de New York, elle avait vu la silhouette de Wonder Woman flotter dans les airs, avant de se poser à Central Park. Elle avait fait partie de l’attroupement autour d’elle, et la Princesse amazone, aimable et souriante, alors qu’elle avait un rendez-vous à l’ONU, avait expliqué aux enfants qu’elle était venue faire un détour ici pour goûter à des beignets. Elle avait offert un autographe à Sarah sur son cahier d’école en lui caressant le visage.

Sarah cligna des yeux, balayant ce souvenir de son esprit, et revint dans la conversation présente :

« Il y a des personnages atypiques sur Terre, oui... Mais, l’un dans l’autre, il y a des formalités juridiques à accomplir. Je n’ai pas pu rejoindre Tekhos et avoir un boulot de policière en un claquement de doigts. Il a fallu que je passe par des organismes et par des services qui m’ont permis de me déclarer auprès des autorités tekhanes. »

Il était assez « facile » de le faire avant, avant qu’il n’y ait trop de réfugiés à Tekhos. Sarah avait bénéficié de contacts efficaces, car il existait, entre la Terre et Terra, des réseaux de passeurs, installés à Seikusu, qui permettaient aux gens le désirant de s’installer sur Terra. Une sorte de trafic multidimensionnel qui semblait totalement incroyable... Presque autant que de voir une Princesse amazone voler au-dessus de Central Park pour s’y poser afin de manger un beignet à la framboise.

« J’ai entendu parler de rumeurs sur l’existence d’une cité, dans les zones polaires, qui serait un refuge pour les Terranides... Mais il vous manque une queue caudale et des oreilles pointues. Quant à Nexus et Ashnard... À choisir, vous auriez intérêt à opter pour l’Empire, mais il n’y a pas de téléphone là-bas. »

La différence technologique forte entre Tekhos et le reste de Terra avait toujours surpris Sarah. Elle s’expliquait en grande partie par le fait que, historiquement, les premiers humains s’étant installés à Tekhos avaient pactisé avec des familles naines, très présentes dans cette région montagneuse. Les nains avaient déjà développé des techniques très modernes en industrialisation, dans le raffinement des ressources et l’automatisation, avec le développement de golems et de mines très organisées. Une organisation rigoureuse et scientifique que l’ingéniosité humaine avait su faire fructifier, alors que les Nexusiens et les Ashnardiens avaient connu un autre mode de développement.

Sarah continua à observer les lieux, le vent faisant virevolter ses cheveux.

« Je connais une femme qui pourra nous aider... Elle ne me demandera rien, mais nous la contacterons au refuge. Elle pourra vous conduire à une personne de confiance. »

Inutile d’en dire trop pour le moment, car elle devait encore y réfléchir. Sarah se déplaça encore, et allait en terminer là, quand elle se rappela alors l’histoire de sa dette :

« Quant à ma dette... Pour être honnête, je pense que c’est moi que Yulia préférera avoir dans son lit que vous... Il vous manque un artefact au poignet. »

Avec Yulia, les relations entre elles se finissaient très souvent au lit, dans des parties de sexe assez endiablées faisant le bonheur des vendeurs de lit... Vu que leurs artefacts détruisaient souvent les lits après leurs ébats.

Là aussi, il n’apparaissait pas utile de rentrer dans les détails auprès de Garo.

2
Le Witchblade était un puissant artefact qui n’aimait pas qu’on le fraude. Quand il avait choisi son hôte, il pouvait être très dangereux de le faire changer de main. Supéria, qui avait pu avoir accès à des données sur l’artefact, savait que ceux ayant tenté de le faire changer de propriétaire avaient été tués par l’artefact. Le Witchblade était relié à Pezzini, et, s’il ne se réveillait pas en ce moment, Supéria soupçonnait que c’était parce que, inconsciemment, Sarah ne voulait pas de lui, et devait l’estimer responsable de tous ses malheurs. C’était une question de volonté, et, comme Supéria brisait celle de Pezzini, il lui semblait logique que ole Witchblade ne se réveille pas. Il le ferait plus tard, quand elle aurait définitivement corrompu la jeune femme. Observant la scène, la femme souriait doucement, fantasmant déjà sur le futur.

Ambitieuse, orgueilleuse, Supéria l’était, à un point difficilement imaginable. Elle réveillait d’une utopie féminine, et avait vu à Tekhos un véritable paradis, mais était profondément frustrée de constater que les Tekhanes étaient timorées, des faibles qui refusaient d’envahir le reste du monde. Avec leur puissance militaire, leur armée, elles n’avaient besoin que d’un peu plus de volonté pour s’emparer de Terra, et pour éradiquer une bonne fois pour toutes le génome masculin. Supéria avait longuement eu l’occasion de perfectionner sa formule depuis l’époque où elle avait été arrêtée sur Terre par Captain America et les Avengers. Elle avait cherché l’île mystique de Themiscyra, puis avait rejoint Terra. Ici, elle avait enfin l’occasion de mettre à bien ses rêves, son projet d’utopie mondiale, qui impliquait bien sûr qu’elle se retrouve à la tête du pouvoir... Et Pezzini jouerait un rôle décisif là-dedans. Cette idiote n’avait aucune idée de la puissance de l’artefact qu’elle détenait, contrairement à Supéria, qui avait fait bien des recherches là-dessus.

*C’est peut-être aussi pour ça que le bracelet ne réagit pas... Peut-être attend-il de moi que j’éduque cette femme ?*

Les différentes porteuses du Witchblade avaient toujours été des guerrières entreprenantes, aventureuses, dont plusieurs avaient marqué l’Histoire. Mais Pezzini était différente des autres. Faible, lâche, elle énervait prodigieusement Supéria par son refus manifeste de profiter du magnifique cadeau que la destinée lui avait offerte. Rien qu’à imaginer ce qu’elle pourrait faire avec elle, Supéria en mouillait. Restant stoïque, elle observait ses esclaves baiser sans relâche Sarah, mais, le long de ses somptueuses cuisses, de fins traits humides glissaient sur elle.

Quant à Sarah... Elle errait, et, quand les monstres se retirèrent, elle vit Irina revenir, en compagnie des deux autres créatures chauves et dont le visage ressemblait au sien. Une grosse queue trempée caressa son visage, glissant sur ses lèvres.

« Maman...
 -  Haaaaa... »

Supéria vit alors Sarah pomper naturellement ce dard, tandis qu’Irina et l’autre Formienne se positionnèrent dans le dos de la jeune femme. La criminelle hésita un peu, et appuya sur un peu. Les tentacules retenant Sarah se retirèrent alors, et elle tomba au sol, entre les trois femmes, dans une flaque épaisse de sperme, de mouille, et de sueur. Son corps était méconnaissable, parcouru ici et là de saillies blanchâtres décorant sa peau comme un zèbre pervers.

« Haaaa... »

Elle vit devant elle la queue de sa fille, bien tendue... Et alla alors la prendre en bouche, sans même réfléchir. Une belle gorge profonde, qui amena sa fille à poser ses mains griffues sur sa tête, donnant quelques légères coups de reins, tandis que Sarah se caressa intimement... Jusqu’à ce qu’une autre fille n’intervienne, et n’empêche cela en saisissant sa main pour l’écarter de son sexe.

« Mmmmhmm...
 -  Nous sommes là pour ça, Maman... »

Et Sarah se retrouva ensuite à quatre pattes. Sa seconde fille se glissa sous elle, et enfonça sa verge dans sa chatte, tandis qu’Irina opta pour son cul, provoquant une série de crissements avec sa combinaison. Supéria constata, avec un grand plaisir, qu’il n’y avait plus aucune résistance chez Sarah.

« Encore... Encore, en-Encore, haaaaa... !! » gémissait-elle.

Les positions s’enchaînèrent ainsi. Ses deux filles étaient insatiables également, grâce à leur constitution formienne, et Supéria commençait à doucement trembler sur place, se mordillant les lèvres en les regardant faire. Elle ainsi Irina se déplacer, et prendre Sarah seule, ce qui amena les deux femmes à s’embrasser longuement. Les deux filles se masturbaient alors à côté du duo, tandis qu’Irina la besognait furieusement, sans que leurs lèvres ne se rompent...

...Puis Sarah retourna Irina, et s’empala sur elle, avant de saisir dans chacune de ses mains les chibres des deux femmes, et ne les masturbe vigoureusement, jusqu’à ce qu’elles jouissent copieusement sur son visage. Supéria en déduisit qu’instinctivement, Sarah entretenait une sorte d’affinité profonde avec Irina, d’autant que l’esclave blonde semblait être également ravie de lui faire l’amour.

Elles hurlaient de joie, encore et encore, et Supéria, dans un grognement, sentit son calme se rompre. Elle les observait maintenant depuis cinq heures, et une belle verge déformait maintenant sa minijupe, une queue grosse et joufflue pendant que Sarah et Irina, enlacées l’une contre l’autre, retournaient s’embrasser, le corps maculé de foutre...

3
Devant la démence de cette scène, et les aberrations qui étaient sorties de son ventre, Sarah avait retrouvé un semblant de combat, un semblant d’abnégation et de résilience. Elle refusait ce sort, finir en état de poupée décérébrée, comme Irina. Non, jamais ! Elle allait encore se battre ! Sarah se débattait encore, les tentacules la retenant, et vit alors la cuve formienne s’ouvrir alors, libérant un épais brouillard. Supéria gloussait sur place, et ramena à elle Irina. Elle la blottit contre elle, palpant son cul, tandis que Sarah, impuissante, vit d’abominables créatures approcher. Elles marchaient à quatre pattes, ressemblant aux Xénomorphes d’Alien. Elles avaient un long corps noir et baveux, avec, sur le dos, de multiples tentacules, et une apparence féminine, avec un visage qui était... Qui était le sien ! Elle déglutit devant ces créatures cauchemardesques, qui avaient également des seins noirâtres... D’où des trompes s’échappaient, formant des tentacules gluants. De leurs bouches, des tentacules multiples suintaient également, sans compter leurs verges, épaisses, noirâtres, et les tentacules jaillissant de leurs dos, formant comme une forêt de tentacules.

Supéria observait tout cela avec une lueur d’amusement dans les yeux, crispant ses doigts sur le cul de 2501 au passage.

« Observe bien, ma petite pute... Ou plutôt... Va préparer ses autres filles, rends-toi utile ! »

En effet, outre les quatre créatures xénomorphiques, Sarah avait aussi accouché de deux femmes musclées et veineuses, qui attendaient patiemment de pouvoir baiser leur mère à leur tour. De son côté, Sarah les vit donc se rapprocher, marchant à quatre pattes. Elle déglutit à nouveau, et les monstres s’approchèrent alors. Ils étaient très élastiques, et elle sentit une verge s’enfoncer dans sa bouche, et couina sur place, sentant une forêt de queues phalliques caresser son corps. Mais cette verge dans sa bouche, frottant sur sa langue... Elle se mit à mouiller instantanément, se crispant nerveusement en sentant le plaisir se diluer en elle.

En fait, elle eut un orgasme sur place, et sentit ensuite les autres créatures grouiller autour d’elle. Des mains griffues se serrèrent sur ses cheveux, appartenant au monstre qui besognait sa bouche. Elle se redressa alors, permettant au second monstre de s’approcher, malmenant ses seins, une verge épaisse apparaissant entre ses seins, lui arrachant de nouveaux frissons, tandis que, partout sur son corps, des queues se frottent à elle. Des queues humides, gluantes, puantes. Ces créatures affreuses dégageaent une abominable odeur, mais qui est aussi très exquise. Elle sent alors les monstres la pénétrer à l’arrière et par le devant, s’enfonçant dans son vagin et dans ses fesses.

« Hrrrrrmmmrrr... !! »

Sarah ne peut que déglutir, sentant des verges s’appuyer sur ses mains, jaillissant des monstres, qui continuent à la malmener, à se masturber sur elle, et à la pénétrer. Des larmes coulent de ses yeux, mais, rapidement, le plaisir se met à déborder en elle, et les orgasmes s’enchaînent avec une frénésie surnaturelle. Les monstres jouissent également, crachant des filaments de semence, un sperme épais et gluant. Ils la prennent sans ménagement, sans relâche, rien n’épargnant à Pezzini le calvaire qu’elle ressent en ce moment.

La jeune policière ne peut tout simplement pas lutter, et s’abandonne sur place, disparaissant petit à petit...

4
Ainsi prise, Sarah n’en menait pas large. Elle était en train de disparaître, de laisser prise, de s’aliéner totalement. Le sexe intensif était une arme terrible, qui avait mis le corps de Sarah aux abois. Elle n’arrivait plus à lutter, ou à s’accrocher à quoi que ce soit. Plus personne ne lui venait en aide, personne ne viendrait la tirer de cette souffrance. Dans un repli de sa tête, une petite voix, dont les murmures se faisaient de plus en plus forts, lui conseillait ainsi d’abandonner, de rendre les armes, et de se laisser aller.

*Pourquoi continuer ainsi à lutter ? Tout le monde t’a trahi, les autres te croient sûrement morte… Même Irina t’a trahi ! Il n’y a rien à sauver chez elle. Si tu t’obstines, tout ce que tu récolteras, ce sera davantage de souffrance, davantage de torture… Abandonne, c’est mieux pour nous, Sarah.*

Une voix insupportable, une idée horrible, mais qui exprimait aussi une certaine réalité. Elle était perdue dans un immense complexe quelque part sur Terra, sans aucun espoir de survie. Cette Supéria connaissait tout du Witchblade, et s’amusait de sa situation. La policière était une femme têtue et fière, suffisamment têtue pour avoir tenu jusqu’ici, contre toutes les menaces. Elle avait fait tout ce qu’elle pouvait pour Irina. Se pouvait-il que Supéria soit dans le vrai ? Qu’Irina ait été depuis le début un piège destiné à la capturer ? Sarah n’en savait rien, et, de toute manière, quelle importance est-ce que ça ferait ? Pour l’instant, tout ce qu’elle sentait, c’était les coups de pilons incessants de la blonde. Irina était lâchée, et n’arrivait même plus à raisonner, transformée en une sorte de mollusque ne pensant qu’à se baiser.

*Au moins, tu ne souffrirais plus dans cet état…
Faire de toi un mollusque ? Sarah, tu vaux mieux que ça !
Il n’y a pas d’espoir !
C’est des foutaises !
*

Confuse, Sarah avait donc appelé Supéria « Maîtresse », ce qui ne calma néanmoins nullement la redoutable criminelle. Elle lui présenta alors deux abominables créatures qui avaient le visage de Sarah… Ou, du moins, ses traits. Pour le reste, elles n’avaient aucun cheveu, et Sarah déglutit en les voyant, retrouvant un surplus de vigueur et de vitalité, puisant dans sa rage et dans sa colère.

« Ces abominations… Ce sont des monstres, comme toi, Supéria ! »

Sarah chercha encore à se débattre, mais son corps était affaibli. Irina apporta ensuite de curieux parasites tentaculaires, ce qui ne manqua pas de faire protester la policière, totalement désemparée… Même si elle avait enfin pu se soulager. Elle avait relâché tout ce qu’il y avait dans son ventre, ce qui, tout en la faisant claquer des dents, lui avait aussi permis de se sentir mieux.

« A-Arrête ça, Irina, je… Je peux te protéger, mais ne fais pas ça, je… Je ne veux pas de ces trucs… N-Non, non !! »

Mais l’esprit d’Irina semblait définitivement être brisé, et Sarah gémit, et hurla même, quand les tentacules s’enfoncèrent en elle. De curieux symbiotes qui gonflèrent ses seins, tandis que Supéria lui expliquait que ces symbiotes amélioreraient sa sensibilité au sexe.

« Haaaa… !! »

Incapable de parler devant cette vague qui la submergeait, Sarah se mit à gémir, avant de sentir d’autres symbiotes dans son vagin, dans son fondement… Et même dans sa bouche. Elle déglutit alors, les tentacules se serrant sur sa langue, jusqu’à se mélanger à elle, et tira la langue en crachant. Fait notable, suite au symbiote, un signe en forme de cœur venait de se former sur sa langue, illuminant cette dernière.

Les yeux dans le vague, Sarah entendit Supéria lui parler, et soupira doucement. Elle lui parla d’un « client », et Sarah releva la tête, avant de gémir encore :

« Je… Je ne serai jamais… Ta pute… » soupira-t-elle laborieusement.

5
Après cette semaine de torture sexuelle incessante, Sarah était psychiquement épuisée. Ses geôlières avaient régulièrement drogué Sarah afin de la maintenir éveillée, et d’éviter que son corps ne sombre. Elle avait été poussée dans ses ultimes retranchements, et elle avait tenu bon. Son esprit était brisé, mais se reconstituait vite. Sans doute fallait-il voir une conséquence de la Witchblade, qui devait inconsciemment aider sa porteuse... Ou alors, son fort caractère. Pendant la durée de son séjour, Supéria avait remué ses contacts, et avait obtenu un dossier assez complet sur Sarah Pezzini. Elle n’avait pas encore tout révélé à la jeune femme, abattant ses pièces l’une après l’autre. Pour l’heure, Sarah revit donc Irina, et se racla la gorge, en la voyant se rapprocher.

« I-I... »

Elle grogna, se raclant la gorge, cherchant à parler, avant de voir, horrifiée, des traces de morsures sur les seins d’Irina. Qu’avait-elle donc bien pu subir ? Sarah avait l’esprit embrumé, fracturé. Elle avait essayé de sauver cette femme de l’organisation qui l’avait capturé, avant de réaliser qu’elle était l’une des cibles de cette organisation. Elle était dans une situation dramatique, un véritable cauchemar, qui continuait au fur et à mesure que, devant elle, Irina tirait sur la fermeture de sa combinaison. À hauteur de son nombril, Sarah déglutit et écarquilla les yeux en voyant la silhouette d’une monstrueuse verge, un épais phallus qui se dressait joyeusement et fièrement. Brandie en l’air, cette grosse queue impatiente était parcourue de veines saillantes, témoignant de son ardeur, et Sarah vit également, à hauteur des testicules, des espèces de tuyaux métalliques qui étaient plaquées sur les testicules, répandant probablement en eux une infernale substance.

Sarah remua ensuite quand Irina la contourna, se glissant dans son dos.

« I-Irina, arrête ça... Irina, arrête ! »

Supéria, de son côté, se gaussait de la situation, bien consciente que rien ne pourrait ramener Irina. Puis elle ordonna à Irina de la baiser. Sarah secoua la tête... Et écarquilla à nouveau les yeux quand la verge monstrueuse d’Irina la pénétra. Sa salive s’écoula de ses lèvres, et elle déglutit sur place, ses muscles s’arquant au passage, tout son corps venant se contorsionner sur place... Puis Irina reprit, filant en arrière, et donna un puissant coup en avant, s’enfonçant dans la chatte de Sarah, qui commença alors à hurler. Le premier coup lui avait fait l’effet d’un coup de fouet, si violent qu’elle en avait été presque anesthésiée. Mais là, au gré des coups de reins successifs de la femme, Sarah revenait à elle, s’exprimant par le biais de hurlements gutturaux.

Des larmes roulèrent de ses joues, tandis que son corps se dandinait d’avant en arrière, et que la belle blonde la baisait dans son dos. Elle haletait furieusement, hennissant comme un cheval en rut, jusqu’à jouir en elle. Sarah déglutit à son tour, ses yeux commençant à se voiler... Puis Irina reprit, et Supéria se déplaça alors, sa main caressant le ventre de Sarah.

« Tu crois pouvoir ramener Irina ? Mais il n’y a jamais eu d’Irina, Sarah... Tout ça, depuis le début, était un piège, un artifice que nous avons utilisé pour t’attirer à nous. »

Sarah gémit encore, tandis que sa mouille commençait à s’égoutter sur le sol.

« Nous avons créé une personnalité fictive pour que tu tentes de la sauver, mais il n’y a jamais eu d’Irina... Il n’y a toujours que le Sujet 2501... »

Supéria venait de se déplacer encore, et se glissa dans le dos d’Irina, caressant ses hanches, sentant l’intensité de ses coups de reins. Sarah couinait encore, peinant à conserver son calme, à retrouver ses esprits, tant son corps lui semblait brisé.

« Maî-MAÎTRESSE !! » hurla-t-elle alors, enivrée par la douleur, par le plaisir, et par la fatigue.

Tout un cocktail de situations qui, cumulées au désespoir qu’elle ressentait, commençaient à lui faire perdre l’esprit...

6
Tekhos Metropolis / Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
« le: vendredi 04 janvier 2019, 00:38:15 »
Le docteur Deidre Wentworth, plus connue sous le nom de Supéria, exultait d’un plaisir féroce et d’une joie sauvage en voyant la position humiliante de l’arrogante porteuse du Witchblade. Tout comme le Docteur Pezzini, Supéria était originaire de la Terre. Pour autant qu’elle s’en souvienne, Supéria avait toujours été une femme très misandre, une femme qui détestait le genre masculin, et qui s’était fait connaître, sur Terre, en commençant par créer une armée uniquement constituée de femmes, les Femizons, et destinée à asservir les hommes, ou à tous les exterminer. Peut-être fallait-il y voir là une conséquence de son enfance, où Dedre Wentworth avait été une jeune élève timide, boutonneuse, battue, humiliée, et même violée par un père alcoolique et schizophrène. Elle était devenue une Reine en fondant son île, Femizonia Island, et avait entrepris de développer une arme chimique utilisant les chromosomes pour cibler spécifiquement les hommes. Son plan impliquait toutefois aussi de stériliser toutes les femmes de la planète, à l’exception de celles situées sur son île, afin de développer une nouvelle race, et de pouvoir dominer le monde.

Son plan avait échoué, mais jamais sa détermination. Elle avait travaillé pendant un temps au service de l’AIM, puis plus récemment au service du HAMMER de Norman Osborn, avant de finalement trouver une nouvelle voie, à Tekhos, après une rencontre avec des individus très puissants… Des individus qui lui avaient offert une nouvelle vie. Supéria était désormais plus forte que jamais, et, devant elle, Pezzini était proportionnellement plus faible que jamais.

Épuisée, éreintée, elle avait été violée pendant plus d’une semaine, sans relâche, nourrie par des intraveineuses. Son corps fatigué était suspendu en l’air, avec un ventre plein à craquer. Elle avait cessé de pleurer, mais on voyait encore ses joues humides, ses yeux noircis. Son corps était en sueur, et elle se tortillait lentement sur place. Toutefois, Sarah avait aussi énormément joui, comme si son corps n’avait cessé de la trahir. Et là, le pire était en train d’arriver, car elle allait donner naissance à des monstres ! Proche d’elle, Supéria semblait se délecter de sa fatigue, et Sarah soupirait encore. Difficile pour elle de se rappeler comment elle avait fait pour atterrir ici. Elle se rappelait bien avoir cherché à aider une femme blonde, Irina, mais celle-ci l’avait finalement trahi, et, malgré tous ses efforts, elle s’était fait arrêter.

« Haaaa… »

Le pire vint quand les « bébés » entreprirent de sortir de son corps. Sarah sentit les larves se ruer dans son col de l’utérus, et hurla en fermant les yeux, sentant une douleur vive la traverser. Son corps se crispa sur place, tandis que les larves, furieuses, sortaient. Elle entendit des cliquetis quand les larves heurtèrent la bassine métallique, cliquetis étouffé par le fond d’eau qui flottait dans la bassine. Elle soupira encore, et observa la bassine, la tête penchée vers le bas. Des larves atroces ressemblant à ces monstres d’Alien, quand ils sortaient de son ventre.

En sueur, Sarah sentit alors la main de Supéria relever son menton, et lui demander si elle était heureuse. Sarah avait les lèvres tremblantes, et était épuisée. Elle avait encore envie de la provoquer, mais elle savait que la femme n’hésiterait pas à la torturer encore de cette manière. Elle soupira encore, et ferma les yeux pendant quelques secondes.

« O-Oui, Ma… Maîtresse… »

Supéria souriait de son côté, et le scientifique tenant la bassine la confia à une paire de mains aux gants bleus.

« Ouvre les yeux, ma salope, regarde qui va s’occuper de tes bébés… »

En rouvrant les yeux, Sarah vit une paire de jambes fuselées moulées dans une combinaison bleue électrique, et remonta encore. Elle vit une belle paire de seins, une tenue très moulante… Et écarquilla les yeux en reconnaissant Irina ! La main de Supéria caressa le dos de la blonde, et frappa ses fesses.

« Tu espérais vraiment libérer le Sujet 2501, Pezzini ? Quelle idiotie… Mais ne t’inquiète pas, ta Maîtresse veille sur vous. 2501, va mettre les larves dans le bassin génétique. »

Les larves formiennes devaient être rapidement immergées dans le bassin génétique formien pour pouvoir survivre. Sinon, elles mourraient vite. La femme blonde obtempéra donc, et s’approcha d’un coin de la pièce. Elle ouvrit une trappe donnant sur un tuyau, qui ressemblait à un tuyau d’évacuation, et jeta les larves dedans. Celles-ci grognèrent, et glissèrent dans le tuyau, qui les emmena dans un bassin génétique artificiel. Sarah, elle, avait vraiment du mal à y croire.

*Même les Tekhanes ne savent pas faire ça… Mais qui sont ces gens ?*

Le Sujet 2501 revint ensuite vers le duo. Supéria sourit encore, malicieuse.

« Nous avons quelques heures à tuer le temps que tes bébés arrivent à maturation, Sarah… »

Restait à savoir comment les occuper…

7
Tekhos Metropolis / Re : La Traque [Garo]
« le: lundi 24 décembre 2018, 00:51:50 »
« On ne peut pas désactiver une balise de géolocalisation juste en appuyant dessus. En fait, quand on le fait, ça a tendance à éveiller la suspicion des serveurs informatiques. »

Le trajet promettait d’être monotone, mais ne le serait pas tant que ça. Sarah savait que le vol risquait d’être signalé, et il s’agissait d’une belle voiture, ce qui risquait d’entraîner un signalement. Avec toutes les caméras de sécurité, le mieux était de rapidement quitter la ville, tout en sachant qu’il existait sûrement un système de blocage électronique pour désactiver le moteur. C’était pour cette raison que les voleurs de voiture se dépêchaient de désactiver le moteur, et disposaient d’ateliers clandestins pour voler en toute sécurité les voitures de luxe. Sarah espérait juste que l’homme qui travaillait avait un service de nuit, ou qu’il ne comptait pas utiliser sa voiture au petit matin... Ni qu’il avait actionné un capteur GPS permettant de signaler tout éloignement de la voiture d’une balise, permettant ainsi de s’informer directement sur un vol.

Sarah continuait donc à rouler, rejoignant la sortie de la ville. Elle en profita pour mettre la radio, se tenant au courant des actualités locales, qui portaient évidemment sur le black out et sur la soirée musclée au Red Corner.

« ...Situation tendue et conflictuelle jusqu’au petit matin suite à une vive émeute ayant impliqué des cellules terroristes. L’état-major a confirmé une cyber-attaque de grande ampleur qui a provoqué une surcharge des systèmes électriques de l’État pendant une demi-heure. La porte-paroles du Sénat a prévu une conférence de presse extraordinaire... »

Elle changea de chaîne.

« ...Les Formiens seraient-ils capables de parasiter nos systèmes électroniques ? La question mérite d’être posée, et je vous le dis, très chères auditrices, tout cela est encore un coup de cette vile Reine des Lames, cette traîtresse qui... »

La policière pesta sur place, et changea encore de chaîne, atterrissant sur une chaîne de musique.

Finalement, la voiture tint plutôt bon, ce qui amena Sarah à se rassurer, tandis qu’ils filaient sur l’autoroute. Elle avait une carte de crédit fournie par Yulia qu’elle utilisa aux péages, évitant ainsi qu’on ne puisse la tracer. En chemin, Garo finit par lui demander qui était Yulia, tandis que l’autoroute défilait rapidement, Sarah évitant de rouler sur les voies automatiques au centre de l’autoroute, réservées aux camions automatiques.

« Hum... »

Au point où elle en était...

« Je viens d’une autre planète, Garo. Comme tu l’as remarqué, j’ai avec moi un artefact très étrange... Le Witchblade. Je l’ai récupéré dans des circonstances troubles, et je suis venue jusqu’ici pour essayer de l’étudier, de comprendre ce qu’il était... Mais, en réalité, c’est l’artefact qui m’a amené ici... Car il était attiré par un autre artefact jumeau, le Darkness. Un artefact que Yulia porte. Mes sentiments envers elle sont... Confus. Nos artefacts s’aiment profondément, mais... Je ne sais pas où j’en suis avec elle. »

Elles avaient en tout cas fait l’amour, et même plutôt furieusement fait l’amour, surtout quand leurs artefacts s’étaient déployés pleinement. Sarah y repensait encore avec une certaine nostalgie, à la frénésie des tentacules argentés jaillissant de tout son corps pour saillir Yulia dans tous les sens. Mais le prix à payer...

« Je ne sais pas ce qu’elle réclamera... Mais ça n’est pas ton problème, Garo. »

Approchant d’une station-service, Sarah ralentit doucement, et rejoignit cette dernière.

« J’ai besoin de faire une pause, Garo. »

Elle s’arrêta près d’une aire de pique-nique ancestrale, avec des tables en bois, et sortit de la voiture. Un vent frais fit virevolter ses cheveux, et elle se retourna vers l’homme.

« Quels sont vos projets, Garo ? Vous avez eu le temps d’y réfléchir, non ? Il va bien falloir que je trouve un endroit où vous larguer... »

8
Tekhos Metropolis / Re : La Traque [Garo]
« le: mardi 11 décembre 2018, 00:59:49 »
Tekhos Metropolis abritait plusieurs gares et stations périphériques. La gare centrale constituait le nerf central du réseau ferroviaire tekhan, un réseau qu’on devait initialement à l’ingéniosité naine. C’était les nains de Tekhos qui avaient, dans les mines, développé un système de rails pour permettre l’approvisionnement des ressources depuis leurs mines jusqu’aux forteresses à la surface. Les humains avaient étendu le concept, et les trains avaient su prouver leur efficacité lors de la lointaine guerre entre Nexus et Tekhos, une guerre où le premier camp avait puisé dans la magie et où le second s’était reposé sur la technologie. En l’occurrence, les trains avaient permis un ralliement rapide de troupes  à la frontière pour affronter les forces nexusiennes. Depuis lors, le système ferroviaire s’était densifié, et allait jusqu’aux Badlands.

La gare centrale était un fourbi de quais, de mezzanines, avec quantité d’activités annexes : boulangeries, restaurants, librairies, magasin de vêtements, colporteurs venant vous refourguer des guides touristiques à des prix démesurés. Sarah avançait nerveusement, le Witchblade ayant généré sur elle une veste à capuche. Même si elle ne se pensait pas recherchée, elle savait qu’il valait mieux éviter que sa tête ne croise les caméras de sécurité. Avec les logiciels de reconnaissance faciale très développés et des IA comme les EVA, un fugitif restait rarement invisible à Tekhos Metropolis, tant il y avait de systèmes de sécurité. Une véritable société orwellienne, officiellement installée au nom de la sécurité et de la protection contre les Formiens. L’éternel dilemme opposant libertés publiques et sécurité de la société... Mais Sarah n’était pas venue dans cette gare pour émettre des circonvolutions sur l’état de la société tekhane.

Elle était surtout aussi confuse que Garo, car les gens jouant avec lui la connaissaient aussi, et voulaient visiblement prendre son artefact. Sarah ne pouvait plus se permettre de rester à Tekhos Metropolis. Et, à la réflexion, elle était venue ici à l’origine pour obtenir des informations sur son artefact, mais avait échoué... Si ce n’est en rencontrant Yulia.

*Non, je me trompe... Je pensais venir sur Terra pour obtenir des informations sur cet artefact, mais celui-ci voulait se rapprocher de Yulia.*

Yulia était une puissante femme, la PDG d’une SMP très puissante, BlackWater, mais elle était surtout la détentrice du Darkness, un artefact similaire au sien. Et, pour une raison inconnue, les deux artefacts étaient très attirés l’un vers l’autre, à tel point que, quand Sarah était avec Yulia, elle avait un contrôle presque total sur le Witchblade, et lui faisait sauvagement l’amour avec son artefact. La dernière fois, son artefact avait tellement prospéré qu’il avait formé sur les deux femmes une marée de serpents tentaculaires et argentés.

Alors, que faire ? Rester ? Partir ? Elle était aussi confuse que Garo, dans le fond, car elle craignait que Yulia ne soit justement le genre de femme à vouloir faire des expériences sur des gens comme Garo. Son enquête sur BlackWater n’avait encore rien révélé, si ce n’est que la SMP semblait plus nébuleuse que ce que Sarah pensait initialement... Sans compter sa méfiance naturelle sur ce genre de sociétés surpuissantes, promptes à se croire au-dessus des lois.

S’aventurant dans la gare, Sarah rejoignit les consignes, et rechercha le bon casier. Les voyageurs déposaient ici leurs affaires avant de se promener dans la ville entre deux trains. Elle trouva finalement le bon, tapa le numéro de sécurité, puis avisa à l’intérieur. Il y avait là un sac à dos qu’elle attrapa, puis elle rejoignit précipitamment la voiture.

Une fois à l’intérieur, elle ouvrit le sac à dos, et vit une carte à l’ancienne de la région, avec une croix rouge dans la forêt, désignant probablement une cabane, et un mot écrit par Yulia. Sarah sourit brièvement en le regardant, puis remarqua ensuite que des coordonnées GPS avaient été écrites sur la carte, et les rentra dans l’appareil de la voiture.

Le GPS de la voiture se mit alors à calculer le temps approximatif, avant de l’afficher sur l’écran, et Sarah maugréa.

Au moins six heures de route.

« Bon, on va avoir l’occasion de papoter, comme ça. »

Sarah démarra ensuite, et fila.

Pendant ce temps, à proximité, sur une corniche, de petits appareils sphériques métalliques émettaient des lueurs rouges, tournoyant autour d’une impressionnante silhouette invisible aux yeux des caméras de sécurité. La silhouette regarda le véhicule partir, mémorisant au passage la plaque d’immatriculation, puis s’adressa ensuite à son commanditaire :

« Prophète ? Comme vous le soupçonniez, la Porteuse a supprimé les traceurs que vous aviez mis dans le corps du Cobaye. »

Il n’avait désormais plus qu’à les suivre...

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Tekhos Metropolis / Re : La Traque [Garo]
« le: lundi 26 novembre 2018, 00:48:04 »
Ce cauchemar semblait enfin approcher de sa fin. Sarah et Garo se retrouvèrent sur la berge, surplombant l’eau. Tekhos Metropolis avait été conçue le long d’un large fleuve, et la ville elle-même était séparée par plusieurs affluents. D’ailleurs, le fleuve était si grand par endroit que GWC avait installé ses usines en plein milieu, fabriquant une grande île artificielle pour implanter le GéôDome. Il n’était pas visible depuis leur position, et elle se demandait si Garo ne venait pas de là à la base. Elle quittait l’île avec beaucoup de questions, peu de réponses, et une ville entière à leurs trousses.

*Encore un peu, et on dirait le scénario d’un mauvais film d’espionnage...*

Elle regarda une dernière fois Garo, et ouvrit la bouche pour s’assurer qu’il était prêt à y aller :

« Tu... » entama-t-elle.

Puis Garo bondit brusquement. Un superbe plongeon de cinq ou six mètres, avant de disparaître dans l’eau. Sarah pesta sur place.

*Les hommes !*

Elle inspira ensuite, puis sauta à son tour. Quand son, corps disparut dans l’eau, le Witchblade réagit en conséquence. Avec une telle armure, aussi lourde, elle aurait normalement dû couler à pic. Après tout, quand un chevalier en armure de plates sautait dans l’eau avec son armure, il ne pouvait que se noyer. Mais le Witchbladeavait déjà prouvé être en mesurer de défier les lois de la physique. L’armure le fit encore. Le heaume recouvrit la tête de Sarah, et elle constata qu’elle pouvait respirer, tout en pouvant voir assez clairement, ce qui était d’autant plus impressionnant que l’eau du fleuve était assez polluée. Les firmes comme GWC ou BIOGENIX rejetaient après tout leurs saloperies dans l’eau, et les stations d’épuration des eaux ne suffisaient pas à nettoyer les eaux usées rejaillissant dans le fleuve.

*Comment est-ce possible ?*

Des branchies artificielles étaient apparues sur l’armure, témoignant encore une fois des capacités phénoménales d’adaptation de l’artefact, pour n’importe quel environnement. Sarah avait perdu Garo de vue dans cette purée de pois, et nagea rapidement. Elle restait sous l’eau, et, dans l’obscurité, vit à un moment un halo blanc en hauteur, signe d’un hélicoptère survolant les environs. Elle continua ensuite à nager, le courant la faisant elle aussi dévier. Il y avait une bonne vingtaine de mètres à faire pour rejoindre l’autre côté du cour d’eau, et elle vit le mur de soutènement, puis remonta à la surface.

Le heaume se retira quand sa tête émergea de l’eau, et nagea sur le côté, lentement, cherchant un moyen de grimper. Elle avisa finalement une berge, et grimpa à son tour. Pas de trace de Garo autour d’elle, ce qui l’amena à monter les marches. Elle rejoignit ainsi un parking situé à l’arrière de plusieurs entrepôts, éclairé par quelques lampadaires. Au-delà des entrepôts, il y avait d’énormes gratte-ciel, témoignant du fait qu’ils étaient bien revenus au centre-ville. Sarah soupira doucement, et commença à marcher lentement, avant d’entendre la voix de Garo.

Elle s’approcha du rebord surplombant une autre berge, et s’appuya sur la rambarde.

« Je suis là-haut, Garo ! »

Le temps qu’il la rejoigne, Sarah s’approcha des voitures. Difficile pour elle d’aller récupérer sa voiture de service, et elle ne comptait pas se promener dans les rues de la ville avec un fugitif recherché. Avisant une élégante voiture aux vitres fumées, elle s’en approcha, et posa sa main sur la poignée de la porte. Encore une fois, le Witchblade agit pour elle, se faufilant à travers la portière, repérant les circuits électroniques du véhicule, et les déverrouilla. Un signal sonore se fit entendre, et Sarah ouvrit la porte.

« Montez » ordonna-t-elle à Garo.

Elle se faufila à l’intérieur de la voiture, et nota la présence d’un tableau de bord, comprenant un système téléphonique intégré. Le Witchblade disparaissait déjà du corps de Sarah, lui deeppinkonnant une apparence plus commune. Elle écarta la liste de contacts du possesseur du véhicule, tout en sachant que celui-ci pourrait la retrouver ensuite. Ces voitures disposaient d’une balise de géolocalisation, et elle ne comptait pas la désactiver.

Sarah composa un numéro pendant que Garo se sanglait, puis démarra ensuite. Le moteur électrique marchait bien, et, sans un bruit, mais avec le ronronnement des pneus sur le bitume, Sarah sortit des entrepôts. Sarah se pinça nerveusement les lèvres, tandis que la sonnerie résonnait dans l’habitacle de la voiture.

*Ce n’est pas de gaieté de cœur que je l’appelle, mais je n’ai pas le choix...*

La connexion finit par s’établir, et Sarah reconnut la voix sensuelle de l’assistante personnelle de Yulia, Katherine.

« Qui êtes-vous ?
 -  Katherine, c’est Sarah ! »

Il y eut un léger moment de flottement. Du doigt, Sarah demanda à Garo le silence.

« Ce n’est pas l’un de tes numéros, Sarah...
 -  J’ai eu quelques soucis...
 -  Je vois... Des soucis qui sont liés au Deeppink Corner, je suppose ?
 -  Comment est-ce que... ?
 -  J’ai une télévision, au cas où tu l’ignorerais. »

Sarah ne trouva rien à ajouter. Katherine était une femme avec qui elle avait déjà fait l’amour, généralement en compagnie de Yulia, qui avait su s’entourer de deeppinkoutables beautés. Il fallait bien admettre que le look de Katherine ne laissait pas Sarah de marbre.

« J’ai besoin d’une planque sûre, Katherine, est-ce que tu peux en parler à Yulia ?
 -  Rien que ça ? Dans quel genre d’emmerdes est-ce que tu te trouves actuellement, Sarah ? »

La policière regarda Garo pendant quelques secondes. Elle n’aimait pas ça. Yulia n’était pas une femme désintéressée. Si Sarah lui demandait un service, elle devrait tôt ou tard devoir en payer le prix. Mais, honnêtement, elle avait épuisé toutes ses cartes, et elle était plus ou moins sûre que son appartement devait être surveillé.

« Passe juste le message à Yulia, Katherine, tu peux faire ça ?
 -  Oh, je peux faire tout ce qu’on me demande, moi...
 -  Je te remercie... Et dis à Yulia que je l’appellerai.
 -  Et, comme je suppose que tu as perdu ton téléphone portable, où est-ce que je t’envoie l’adresse ?
 -  Euh... »

Elle allait proposer ce numéro, mais la police finirait sûrement par retrouver ce véhicule, et par éplucher l’historique des échanges.

« Bon, je vois... Écoute, trésor, tu iras à la consigne de la gare centrale d’ici une heure, et tu demanderas le nom de Yulia, ok ?
 -  Merci, Katherine.
 -  Tu me remercieras quand tu auras la facture. »

La conversation téléphonique se coupa ensuite. Sarah ferma les yeux pendant quelques secondes, avant de soupirer lourdement, puis regarda à nouveau Garo.

« Au cas où ça vous aurait échappé, je viens de m’endetter pour vous sauver les miches. »

Qu’on ne vienne pas dire, ensuite, qu’elle n’accomplissait pas dignement son serment !

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Tekhos Metropolis / Re : La Traque [Garo]
« le: lundi 19 novembre 2018, 00:48:06 »
Sarah avait parfois l’impression de voir en Tekhos Metropolis une sorte de version féministe et sexy de la société de Big Brother. Des caméras partout, avec des moyens de détection très avancés fonctionnant par un système extrêmement complexe d’algorithmes. Elle se demandait encore pourquoi personne, au sein de sa propre brigade, ne savait qu’elle disposait d’un bracelet magique. Elle avait en tout cas, ce soir, atteint un niveau de symbiose très impressionnant avec le Witchblade, un niveau qu’elle n’avait en réalité que très rarement atteint auparavant. Avançant la première, elle s’avança à travers une série de couloirs, de rames abandonnées, et de stations d’épuration. Il n’y avait personne ici, pas d’employés ou de techniciens, si ce n’est quelques drones qui circulaient dans des stations de maintenance souterraines. Sarah et Garo évitaient prudemment les caméras, et filèrent même à un moment dans un conduit de canalisation étroit. Des jets de vapeur brûlants sifflaient parfois, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent à la base d’un long conduit de refroidissement dans une usine de maintenance.

En levant la tête, Pezzini voyait quelques ventilateurs qui tournaient, ainsi que de nouveaux jets de pression. Ils étaient au cœur d’une station de traitement de l’eau, fournissant de l’eau chaude au quartier. Elle estimait donc qu’ils étaient proches du fleuve, et donc d’un moyen de quitter cet enfer. Une échelle de maintenance se trouvait devant eux, faisant plus d’une vingtaine de mètres de hauteur. C’est à ce moment que Garo l’interrogea sur la suite des évènements.

Sarah Pezzini resta silencieuse, hésitant un peu. Elle lui tournait le dos, la tête légèrement penchée vers le bas. Quel attachement avait-elle à Tekhos Metropolis ? Personne...

*...Sauf Yulia.*

Yulia Vesselovski était une puissante femme que Sarah avait rencontré il y a quelques semaines*, qui maîtrisait un artefact similaire au sien, le Darkness. Avec le recul, elle avait compris que, si elle était venue initialement à Tekhos Metropolis, c’était sans doute à cause du Witchblade. Elle s’était très rapidement liée d’amitié avec Yulia, qui lui avait proposé un boulot à sa mégacorporation, BlackWater, mais Sarah préférait encore rester policière... Même si elle ne savait pas trop pourquoi.

« Je crois que je vais prendre des vacances loin de la capitale, le temps que tout ça se calme, Garo... Et que je trouve surtout quoi faire de toi. »

Elle avait acquis la conviction que Garo n’était pas une menace, mais un cobaye, une victime. Elle luttait contre un ennemi invincible, pensant pouvoir renverser les personnes qui avaient volontairement relâché Garo, et qui s’étaient amusées à transformer tout un quartier de la ville en un enfer urbain.

« J’ai des relations pour nous aider à quitter ce merdier. J’aurais préféré ne pas l’appeler, mais, compte tenu des circonstances... Mais, pour l’heure, il faut retourner à l’air libre. »

Sarah restait volontairement ambigüe, n’ayant pas spécialement envie de parler de Yulia à Garo. Si se rapprocher de Yulia l’inquiétait, c’était aussi parce qu’elle avait entendu parler de certaines activités occultes concernant BlackWater. Somme toute, si Sarah enquêtait régulièrement dans les bas-fonds et les ghettos, c’était aussi pour se renseigner sur cette mégacorporation, et pour essayer de comprendre l’étendue de ses sentiments envers Yulia, et le bonheur immense, instinctif, qu’elle ressentait en sa présence.

La policière revint au moment présent, et commença à grimper l’échelle. Elle s’arrêtait parfois devant les jets de pression, et les bouchait en posant sa main dessus, recouvrant les ouvertures d’une membrane argentée. L’ascension était longue et épuisante, et, quand ils approchèrent des hélices, elle les bloqua encore, usant de sa main sur le mécanisme pour le bloquer, le recouvrant de filaments argentés. Comme quoi, son artefact lui permettait bel et bien, non seulement de se protéger, mais aussi de modifier l’environnement alentour.

La jeune femme continua ainsi à grimper, jusqu’à rejoindre une grille en hauteur, qu’elle ouvrit d’un coup sec. Ils rejoignirent ainsi une sorte de grand entrepôt très bruyant, avec d’énormes cuves d’eau, des pompes bruyantes, et de gros compresseurs qui faisaient des bruits effroyables de turbines. Sarah se dépêcha de s’avancer, jusqu’à rejoindre une porte qu’elle ouvrit. Elle entendit cette fois des bruits, et fit signe à Garo de rester silencieux.

« Sacré bordel, ce qui se passe dehors, hein ?
 -  J’ai entendu dire qu’ils recherchaient quelqu’un... Un terroriste, ou je sais pas quoi.
 -  En tout cas, les machines refonctionnent toutes à pleinr égime ! »

Une équipe de maintenance se trouvait dans l’un des postes de contrôle de la station. Sarah choisit de les éviter, remontant un couloir, puis grimpa un escalier. Maintenant qu’elle était sortie des égouts, elle pouvait respirer un peu. Elle ouvrit la porte menant à une salle de réunion. Un tableau blanc se trouvait au fond, mais il y avait surtout une série de vitres permettant de voir la ville de Tekhos Metropolis.

Les gratte-ciel brillaient cette fois de mille feux. Entre eux et l’usine, l’un des affluents du fleuve. Sur la droite, Sarah pouvait voir l’un des ponts, avec des gyrophares de police.

« Tu sais nager, j’espère ? » demanda-t-elle alors.

Avec un peu de chance, ils allaient réussir à sortir vivants de ce cauchemar !



* : Cf. RP « Du rêve à la réalité ».

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Tekhos Metropolis / Re : La Traque [Garo]
« le: lundi 05 novembre 2018, 00:44:40 »
Coincée sous la rame de métro, Sarah n’en menait pas large. Les individus les attaquant semblaient particulièrement redoutables, et elle n’arrivait pas à trouver du temps libre pour utiliser au mieux les performances exceptionnelles du Witchblade. Elle avançait péniblement, voyant les deux hommes tourner autour d’elle, et entendant, au loin, les signes du combat intense entre Garo et les autres.

*Réfléchis, Sarah, ne te laisse pas tromper…*

Elle devait surtout se méfier du tueur avec le bras sonique. Ses ondes étaient redoutables, mais il aurait dans le même temps été idiot de sous-estimer l’autre larron, qui était particulièrement agile. La policière réfléchissait donc à une stratégie, tout en rampant, puis posa alors ses deux mains devant elle.

*Aie foi en toi et en ton arme, Sarah* résonna une voix dans sa tête, sans qu’il ne soit possible à Sarah de savoir si cette voix était la sienne ou celle de son artefact.

Les mains de Sarah s’illuminèrent, se chargeant en énergie. Avec plus de maîtrise, elle aurait pu faire exploser ce wagon, mais elle se contenta juste de creuser dedans. Ses doigts se mirent à brûler, dégageant une énergie incroyable, troublante, qui fit fondre une partie du wagon. Elle put ainsi grimper à l’intérieur, et une fenêtre explosa alors sur sa droite. L’un des deux tueurs était déjà sur elle ! Elle vit un pied fuser droit vers son visage, et bondit sur le côté, évitant la charge… Puis des tentacules argentés jaillirent tout autour de son bras, qu’elle tendait vers l’homme. Ce dernier se reçut les tentacules sur son corps, et fut repoussé contre le mur. Furieuse, Sarah serra les dents, la pointe des tentacules devenant plus acérée, formant comme des couteaux qui s’enfoncèrent dans la chair de son adversaire, perçant ses défenses… Jusqu’à ce que l’autre tueur, aux attaques soniques, celui-là même dont elle devait initialement se méfier, l’attaqua également à travers une fenêtre.

Des bris de verre jaillirent, accompagnant l’onde sonore. Sarah se protégea toutefois en utilisant son autre bras, mettant son avant-bras en avant, comme si elle tenait un bouclier… Et, effectivement, autour de son bras, un bouclier argenté émergea. L’onde sonore la repoussa toutefois, faisant virevolter ses cheveux, mais le bouclier la protégea efficacement. Sarah entendit d’autres vitres éclater, et bondit alors en avant, son genou tendu sur le devant. Elle heurta le plexus solaire de son adversaire, et l’envoya s’étaler au sol. Sarah posa alors sa main sur sa gorge, serrant fortement, mais son adversaire réagit efficacement, en mettant sa main devant lui, et balança une attaque sonore à bout portant.

Le coup projeta Sarah dans les airs, mais eut aussi, vu la courte distance, de douloureuses conséquences secondaires sur l’ennemi de Sarah. Du sang s’échappait des narines de l’agresseur. Sarah, quant à elle, atterrit contre un mur, et vit alors les deux se rapprocher.

*N’abandonne pas maintenant, pas contre eux !*

L’ennemi aux ondes sonores s’apprêta à une autre attaque… Quand Garo, tel un héros de dernière minute, jaillit dans le dos de l’homme. Avec une attaque aussi rapide que violente, projeta l’ennemi au sol. Déstabilisé, ce dernier, qui avait lancé son attaque sonore, l’envoya sur le sol, là où il avait atterri, déclenchant une violente onde de choc interne qui le laissa neutralisé, et probablement mort.

Quant au second, il se retourna alors vers Garo, et Sarah déglutit en le voyant. Le visage tuméfié, un œil rouge, Garo était méconnaissable, et, parlant d’une voix forte, presque illuminée, il évoqua un certain Réann, et combattit alors son ennemi, tout en parlant encore avec ce Réann, visiblement un docteur… Garo faisait preuve d’une impressionnante dextérité, bien que ses mouvements de combat soient peu orthodoxes. Au bout de quelques instants, Garo réussit ainsi à se débarrasser de leur adversaire, cet étrange clone de lui-même, puis se retourna vers elle. Elle comprit que Réann était une femme, la doctoresse en charge du programme de Garo… Un programme qui impliquait visiblement du clonage.

« Je… Je ne suis pas sûre de comprendre tout ce qui se passe ici, Garo… Mais il faut partir, et le plus vite sera le mieux. »

Qui était donc cette Réann ? Pour qui travaillait-elle ? Qui étaient tous ces clones ? Sarah s’avança lentement quand la voix du Docteur Réann résonna encore.

« Tout cela fait partie de la simulation, Garo. C’est ton ultime test ! Les EVA avaient prévu ta fuite… Elles avaient prévu ton fonctionnement, la manière dont tu réagirais. La simulation devait se terminer avec l’intervention du GEFT, Garo… Je reconnais qu’il y a eu des complications, mais nous avons intégré ces variables pour adapter la simulation. Tu ne comprends pas ? Tu ne pourras jamais nous échapper ! »

Sarah et Garo s’avancèrent le long de la rame de métro, jusqu’à apercevoir une porte de maintenance sur la droite. Sarah l’ouvrit en brisant la serrure, et les deux remontèrent dans un couloir sombre et poussiéreux.

« Je n’aime pas ça, Garo, cette femme a l’air trop bien renseigné sur nos mouvements… »

Ils avaient rejoint une sorte d’antique station de pompage, se tenant sur un pont métallique surplombant un réservoir. Sarah se retourna alors vers Garo, et sa main s’illumina à nouveau.

« Laisse-toi faire… »

Elle posa sa main sur son torse, et une chaleur nouvelle jaillit encore. Une chaleur qui, curieusement, ne brûlait pas Garo, tandis que Sarah continuait à s’illuminer, se répandant en lui.

« Hmmm... »

Il n’existait aucun terme précis pour résumer cette situation, pour décrire ce qu’elle faisait, et comment elle le faisait. Elle sondait le corps de Garo à la recherche d’organismes étrangers, et les brûlait, les détruisait. Un acte qui lui prit plusieurs minutes, tandis que Garo devait sentir en lui cette chaleur, une chaleur bienveillante et agréable, qui se dissipa ensuite quand Sarah retira sa main.

« Voilà… Il y avait d’autres puces en toi, Garo… »

Les fugitifs n’avaient plus désormais qu’à fuir, en espérant que leurs poursuivants ne les retrouveraient pas…

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Tekhos Metropolis / Re : La Traque [Garo]
« le: lundi 22 octobre 2018, 01:04:33 »
Sarah et Garo s’avançaient dans la rame de métro. La policière tâchait d’être prudente, en espérant réussir à sortir enfin de ce cauchemar. Ils approchaient d’un ancien métro abandonné, une série de wagons déserts. Qui sait ce qui avait pu se passer ici ? Sarah s’illuminait à l’aide du Witchblade, avisant de multiples tags et graffitis le long des murs. Sarah continua à marcher lentement, ayant un mauvais sentiment, une appréhension néfaste... Et, alors que le duo s’approchait, une onde de choc frappa violemment Sarah. La femme s’envola sur plusieurs mètres, se séparant de Garo, et passa à travers une vitre, atterrissant dans un wagon. Elle secoua doucement la tête, des bris de verre sur le corps, cherchant à comprendre ce qui lui était arrivé.

En réalité, la rame de métro avait conduit le duo à un cimetière de trains, une ancienne plateforme tournante de métros désaffectée. Une série de trains se trouvaient là, servant habituellement de squats, mais il n’y avait personne ici... Personne, si ce n’est Sarah, Garo, et d’étranges tueurs en combinaisons noires. Tandis que Sarah reprenait ses esprits, elle entendit des bruits de pas, et vit un homme entrer à droite, grimpant dans le tramway, tandis qu’un autre grimpa sur la gauche.

« Putain, vous êtes qui, vous ?! »

Sarah, qui avait enfin espéré pouvoir bénéficier de sa soirée, pouvoir retourner chez elle, et ainsi se reposer, se retrouvait face à deux Black Squadrons. Elle vit alors que Garo était également aux prises avec deux autres Escadrons Noirs... Et, le temps qu’elle réagisse, l’un d’eux bondit vers elle, inhabituellement rapide. Elle se protégea en mettant les bras devant elle, en croix, et le coup de pied de l’homme la frappa là, venant la repousser. En même temps, dans son dos, l’autre tueur s’était élancé, et la frappa avec le pied au talon. Déstabilisée, Sarah perdit l’équilibre, et le premier tueur opta pour un redoutable coup de pied retourné, un puissant ushiro-mawashi-geri. Le coup fit radicalement mouche, et Sarah s’écrasa contre un banc, sonnée. Fort heureusement, son armure continuait à la protéger, et, quand l’un des deux tueurs se dirigea vers elle, un tentacule argenté jaillit brusquement de son torse, et fouetta l’homme au visage, le faisant reculer.

Sarah se redressa alors, et tendit sa main vers l’un des deux. Une décharge jaillit, un véritable tir de blaster. L’homme l’évita toutefois, témoignant encore de ses réflexes exceptionnels, et, non content de simplement esquiver l’attaque, qui pulvérisa une partie du mur, bondit en avant. Une impulsion en avant, coude replié sur lui-même, et le bras se détendit, le plat de la main tendue, pour atteindre Sarah à la carotide. Sans l’armure, un tel coup lui aurait endommagé les nerfs, bloquant sa respiration. Elle fut juste surprise, mais, le pire, ce fut que le second en profita. D’un pied, il s’appuya sur un dossier d’un fauteuil, et bondit en avant. Ses mains se saisirent à des poignets en hauteur, et, s’appuyant là-dessus, il envoya son pied, qui heurta violemment le visage de Sarah, la couchant encore au sol.

*Bordel, ils sont rapides et puissants !*

Qui était donc ces types ? Clairement pas des Black Squadrons ordinaires ! L’un d’eux tenta de la frapper au sol d’un puissant mouvement d’arc du pied, mais Sarah roula sur le côté, évitant la charge, et bondit par une trappe en hauteur. Elle rejoignit le toit du métro, et l’un d’eux sortit du tramway. Un nouveau tir de blaster jaillit de la paume de Sarah, mais l’homme l’évita, et tendit sa main vers elle. Une nouvelle décharge sonique en jaillit, et Sarah l’évita cette fois-ci. Dans son dos, le second tueur jaillit par une fenêtre, s’appuyant à la rambarde pour se catapulter en hauteur. Très agile, il s’appuya sur ses jambes, et tenta une nouvelle attaque à l’aide d’un coup de pied retourné... Mais, cette fois, la main de Sarah s’interposa, se saisissant de sa cheville.

« Tu m’as pris pour un punching-ball ?! »

Avec son autre main, Sarah frappa l’homme au torse, un coup qui l’envoya heurter le mur, et brisa une partie de son heaume. Sarah fronça alors les sourcils en voyant le regard de l’homme.

« Garo ? »

L’autre tueur, celui qui était resté au sol, profita du moment de confusion de Pezzini pour l’attaquer. Une décharge supplémentaire la frappa dans le dos, et elle hurla de douleur, avant de tomber à nouveau au sol. Depuis les hauteurs, le tueur arma à nouveau ses bras soniques, mais Sarah, prudente, roula sous le tramway, pendant que l’autre tueur, celui qui ressemblait à Garo, se redressait.

Sonnée, sous le tramway, Sarah entendit alors un hurlement venir de loin, un cri déchirant et glaçant.

« Qu’est-ce que vous faites ? Elle n’est qu’une simple policière aux manettes d’un artefact légendaire qu’elle ne comprend pas, et dont elle ne veut pas ! Vous l’avez déjà neutralisé en simulation ! »

Sarah fronça les sourcils devant cette voix.

« Sarah Pezzini ! Croyais-tu vraiment que ta rencontre avec Garo soit un hasard ? Que ta seule présence sur Tekhos soit liée à tes propres talents ? Tu n’as jamais voulu de cet artefact, et c’est tant mieux... Nous venons te le prendre ! Alors, cesse de lutter contre l’inévitable, laisse-toi faire ! »

D’étonnants aveux ! Est-ce qu’on cherchait à la piéger ? À la tromper ? Visiblement, Sarah ne pouvait clairement pas exclure cette hypothèse...

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Tekhos Metropolis / Re : Slave Traffic [Misty Stollen]
« le: lundi 15 octobre 2018, 00:47:52 »
Dans une partie de sexe tekhane, il fallait bien s’attendre à ce que, tôt ou tard, l’hermaphrodisme fasse son apparition. Le Witchblade avait été capable de générer ce genre de choses, en s’inspirant des fantasmes latents de Sarah Pezzini, de tout ce que la policière voyait sur Tekhos Metropolis. Ses fantasmes avaient parlé avec elle, et le Witchblade avait répondu, générant un chibre. Un phallus se dressait ainsi. Métallique, il n’en avait pas moins une texture très agréable, similaire à une peau humaine, et changea d’ailleurs de couleur, afin de mieux s’adapter au corps de sa porteuse. Sarah se redressa, sentant une énergie nouvelle l’envahir quand Misty s’agenouilla devant elle. Ensemble, les deux jeunes femmes se livraient totalement l’une à l’autre. Misty vint prendre son membre en bouche, visiblement ravie de cette situation, et posa ses mains sur ses cuisses, avant de déplacer une main.

Quand Sarah sentit sa main explorer son fessier, la policière frémit sur place. Elle ferma les yeux pendant quelques secondes, soupirant de plaisir devant cette situation inattendue et… Non moins exquise. Un sourire amusé éclaira ensuite ses lèvres, et ses deux mains se crispèrent sur les cheveux blancs de Misty. Elle commença à remuer d’avant en arrière, pénétrant Misty plus énergiquement.

« Haaa… »

La policière se mit à gémir doucement, son corps se mettant à fondre sous le désir. Ah, ces exquises sensations ! C’était comme si tout son sang, toutes les sensations corporelles, se concentraient sur son sexe. Le reste en devenait largement secondaire, et Pez’ se mit à gémir une nouvelle fois, se tortillant sur place. Ses doigts se crispèrent à nouveau sur les cheveux de la belle, et des tentacules supplémentaires jaillirent de son corps. Ils partaient depuis son dos, où l’armure apparaissait. Les tentacules descendirent ainsi à hauteur du bassin de Misty.

Celle-ci avait en effet pris le soin auparavant de retirer sa culotte, ce qui permit aux tentacules de s’approcher de ses parties intimes. Ils n’étaient pas bien gros, et plusieurs se glissèrent entre ses cuisses, remontant ensuite dans son bourgeon. Ils se faufilèrent donc dans son sexe, et titillèrent ce dernier, cherchant le point de plaisir, avant de presser son clitoris. Les délicieux tentacules pervers venaient ainsi offrir à Misty un plaisir immense, pendant que sa bouche continuait à s’occuper du sexe de Sarah.

« Hmmm… Mi-Misty, haaaa.. ! »

Pour l’heure, Sarah ne contrôlait rien. Elle laissait tout simplement le Witchblade agir comme celui-ci entendait le faire, car c’était conforme à ce qu’elle voulait au plus profond d’elle…

…Et tout ça était vraiment délicieux !

14
Tekhos Metropolis / Re : La Traque [Garo]
« le: lundi 08 octobre 2018, 01:12:00 »
Sarah pouvait se montrer intransigeante quand elle le voulait… Comme en ce moment. Fronçant les sourcils, elle insista en maintenant sa main tendue. L’idéal aurait été qu’elle le prenne dans ses bras, mais… Il ne fallait pas exagérer. Garo hésitait toutefois encore, regardant la policière comme si elle était devenue une sorte d’extraterrestre venant d’une autre dimension. Celle-ci s’impatienta, ses ailes battant doucement dans son dos.

« Je ne plaisante pas, Garo. J’ignore comment ce pouvoir fonctionne, ni combien de temps je vais pouvoir me maintenir ainsi. »

Qu’est-ce qui lui avait pris de se jeter ainsi dans le vide ? Même avec le recul, Sarah n’arrivait pas à s’expliquer rationnellement son geste… Tout comme les ailes qu’elle portait dans son dos. Elle ignorait comment ces ailes fonctionnaient, mais celles-ci réagissaient à l’instinct. Le Witchblade ne cessait de la surprendre, et elle devait bien admettre qu’elle avait plongé sans savoir ce qui allait arriver, juste… Juste en ayant foi dans son artefact, qui l’avait encouragé inconsciemment à le faire, afin de lui révéler l’une de ses fonctionnalités supplémentaires. Sarah venait donc d’accomplir un rêve d’enfant, car elle pouvait voler ! Flottant dans les airs, elle était un véritable papillon, ce qui finit par amener Garo, faute d’un meilleur plan alternatif, à accepter son idée.

La main de l’homme se serra contre la sienne. Vu son poids, Sarah se concentra, et le gantelet du Witchblade se forma, venant s’enrouler autour de ses doigts. Elle gagna ainsi une force supplémentaire, et s’en servit pour s’envoler, entraînant Garo avec elle. Sarah se laissa ensuite lentement descendre, déstabilisée par ce passager.

« Hmmm… Tu pourrais… Perdre un peu de poids ! »

S’ils en étaient au stade des familiarités moqueuses, c’est que leur relation allait plutôt bien, non ? Surtout si on partait du principe qu’il y a encore quelques heures, ils s’étaient tous les deux entretués. Observant la rotonde, Sarah descendait encore, jusqu’à repérer une petite plateforme plane sur laquelle elle se posa. Garo se posa, et elle le rejoignit ensuite, puis ses ailes se replièrent dans son dos, laissant une brève traînée de poussière étoilée derrière eux. Sarah regarda ensuite autour d’elle, et repéra rapidement une ouverture, une porte de maintenance donnant sur une échelle.

À l’intérieur, c’était le chaos. Si l’hôtel était retourné sous contrôle, ce n’était pas encore le cas de la rotonde, où des gangs avaient pris le contrôle. Il y avait de la fumigène partout, et les boutiques, qui servaient d’entrepôts et d’abris pour les gangs détenant le contrôle de l’hôtel. Les gens pillaient donc, tout en tagguant les murs, mettant leurs griffes, signalant leur passage. Sarah et Garo descendirent l’échelle, arrivant à un couloir de maintenance qui surplombait une galerie commerciale.

D’un geste posé sur ses lèvres, Sarah intima le silence à Garo, et le Witchblade la recouvrit encore. Grâce à ce dispositif, elle pouvait repérer plus facilement les ennemis alentour, et s’aventura ainsi à travers les dédales, profitant du décor embrumé pour rejoindre la station de métro abandonnée.

L’entrée était condamnée, et la femme s’évertua à forcer l’entrée, découpant la herse métallique barrant le passage pour s’y glisser.

« Allez, il est temps de quitter cet enfer, Garo… »

Tout cela paraissait toutefois un peu trop simple…

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Tekhos Metropolis / Re : Slave Traffic [Misty Stollen]
« le: samedi 08 septembre 2018, 15:24:43 »
Qui aurait cru que la soirée puisse se terminer ainsi ? Que Sarah puisse se retrouver dans l’intimité avec Misty ? Pourtant, les deux femmes étaient bien là, l’une contre l’autre. Sarah délivrait à Misty ses plus intimes secrets, les vibromasseurs, les sex toys, ces jouets qu’elle conservait chez elle, mais qu’elle rechignait à utiliser ouvertement, au nom de son impressionnante fierté de Terrienne. Une fierté idiote et mal placée, car, à Tekhos, le sexe était quelque chose de très librement admis. Mais, pour que Sarah l’admette, il fallait l’en convaincre. Avec Misty, elle était plutôt bien partie, et dansait sur elle. Elles n’avaient pas rejoint le lit, mais un confortable fauteuil. Habituellement, Sarah s’y installait pour lire, pour regarder la télévision, et il était fréquent qu’elle somnole dessus. Là, le fauteuil servait à une toute autre fonction. Assise sur Misty, Sarah sentait une force profonde l’envahir, une soif immense qui ne demandait qu’à être épanchée.

« Mi-Misty, haaa… Misty !! »

Inlassablement, Sarah répétait son nom, le gémissait, manquant même parfois de retenir sa salive. Misty accompagnait les mouvements de Sarah, qui était vraiment en transe. La policière goûtait à un plaisir défendu, un plaisir qu’elle aurait aimé, en son for intérieur, goûter bien plus souvent. Sa mouille dégoulinait le long du gode de la femme, et elle sentait cette dernière continuer à la prendre… Jusqu’à ce que, dans un ultime hurlement, Sarah ne se mette à jouir. Un orgasme furieux qui la traversa, remontant dans tout son corps. Un plaisir immense qui se déversa en elle, la laissant hagarde pendant quelques instants, sans réaction, toute résistance cédant dans son corps au profit de cette grande vague…

…Puis Misty la renversa alors. Elle se redressa, et Sarah, telle une poupée de chiffon, se laissa faire, se retrouvant contre le dossier du fauteuil, debout. Misty, dans son dos, visa alors une autre partie du corps de Sarah, qui reprit progressivement ses esprits.

« Misty, qu’est-ce que tu… »

Mais la jeune femme ne put terminer, car Misty la pénétra alors, de nouveau, et Sarah poussa un râle, s’appuyant de ses deux mains contre son fauteuil, en sentant la verge artificielle se planter dans son cul. Elle gémit longuement, manquant renverser le fauteuil, et soupira profondément, des gouttes de sueur glissant le long de ses joues.

« Mi-Misty !! »

Sarah gémit encore. Cette sensation, cette douleur… La sodomie n’avait clairement rien à voir avec une pénétration plus classique ! Le pire était que Misty y avait été sans aucune réelle préparation pour faciliter la sodomie… Mais le Witchblade, toujours, veillait sur sa porteuse, et facilitait donc cette séance. Misty la prenait, encore et encore, jusqu’à jouir… Et se reposa ensuite, laissant Sarah pantoise. Cette dernière avait hurlé une dernière foire et s’était affalée contre le fauteuil.

Reprenant ses esprits, Sarah respirait lourdement, avant de sentir quelque chose remuer en elle.

« Haaaa… »

Elle frémit alors, sentant le Witchblade s’agiter…

*Qu’est-ce qui se passe ?!
Tu n’espérais quand même pas te reposer si facilement… Laisse-moi t’aider, Sarah Pezzini.
*

Sarah soupira encore, et poussa même un léger hurlement. Dos tourné face à Misty, celle-ci ne pouvait se douter de rien, d’autant qu’elle était aveugle… Puis Sarah hurla encore, plus fortement, et se retourna. Elle avait la respiration lourde, et, surtout…

« Bordel… »

Le Witchblade lui avait offert une nouvelle surprise, en la dotant d’une verge ! Un phallus masculin se dressait sous son nez, une queue dressée et assoiffée. Sarah gémit encore, puis se rapprocha, chancelant un peu sur place.

*Depuis quand est-ce qu’il peut faire ça ?*

Une queue gonflée et veineuse se trouvait là, et Sarah se rapprocha encore de Misty, à tel point que son phallus caressa les lèvres de la femme. Claquant nerveusement des dents, Pezzini reprit son propre contrôle, et sourit alors, avant de parler, sur un ton plus dominateur, plus maîtrisé :

« Il est temps de passer à la vitesse supérieure, Misty… Suce ma queue ! »

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