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« le: dimanche 18 décembre 2016, 22:36:11 »
Frappant le sol avec les menottes pour les faire céder, à la manière d'un animal qui essayait d'arracher sa laisse ou de briser ses chaines, Angurva voulait absolument être débarrasser de ces entraves qui l'étouffait au sens propre. Sans ses pouvoirs elle était incapable de se "nourrir" et finirait par ne plus pouvoir rien faire, comme une voiture roulant sans faire le plein. Ce n'était donc pas qu'une question de gêne mais de "vie ou de mort" même s'il s'agissait de notion qui échappait au fonctionnement de l'épée. Les femmes ignoraient surement que c'était grave de privé la jeune femme de ses pouvoirs, mais d'un côté elles n'avaient sans doute pas d'autre moyen pour la garder prisonnière. Heureusement, peu après le réveil de la lame incarnée, la porte de la salle s'ouvrit et trois femmes entra sous son regard limite accusateur, mais l'une d'entre elle retira l’éteinte qui la fatiguait. L’atmosphère de la pièce s'alourdit un petit peu pendant une fraction de seconde dû à l’absorption de l'énergie environnante pour récupérer un peu de sa santé. Les trois femmes avaient sans doute eu un coup de fatigue passager mais rien de grave au final.
La blonde semblait être la chef, ou du moins elle était assez haute dans la hiérarchie pour donner des ordres. Elle proposa à boire à Angurva mais celle-ci répondit en secouant la tête pour signifier son refus. Elle ne s’alimentait pas normalement et évitait de faire traverser des aliments ou des liquides à travers sa gorge, elle trouvait ça désagréable. La femme s'excusa par la suite pour la traitement qu'elle avait subit au cours de ses dernières heures, au moins elle était un brin compatissante, même si ce n'était que des paroles.
- J'ai entendue parlé d'armure mouvante dans lesquelles ont aurait mis une conscience... Une intelligence créer par l'humain. Une arme possédant une conscience, ce n'est pas si rare par ici j'ai l'impression.
Ce n'était pas le même genre de conscience forcement, Angurva parlait des robots et des intelligences artificielles, chose qu'elle considérait comme de la magie alors qu'il s'agissait de science, un domaine inconnu pour elle. Elle en avait affronter récemment mais ignorait beaucoup de chose sur ses être mécaniques et surtout leur fonctionnement, mais c'était un sujet qui ne l'intéressait pas.
Puis vint les questions existentiels dont elle avait l'habitude d'avoir à chaque fois qu'une nouvelle personne l'interrogeait. Angurva avait ses réponses mais elles n'étaient parfois pas suffisante pour ceux qui les entendaient, les êtres humains aimaient avoir les solutions à leurs interrogations quitte à détruire quelque chose pour l'étudier. La lame incarnée avait la possibilité de parler, donc ils leur suffisaient de lui demander pour savoir ce dont ils avaient besoin, mais les réponses de celle-ci pouvaient être confus ou pleine d'une sagesse que seule elle était capable de saisir.
- Je suis une erreur, Miranda Forge. " Il y a longtemps, un groupe d’artisans eurent pour projet de concevoir l'arme la plus puissante au monde pour satisfaire un roi cupide désirant du pouvoir. La récompense était immense mais le risque en qu'à d’échec était grand. Ils usèrent de savoir magique, alchimique et de nécromancie afin de mener une expérience capable de créer cette arme, sans savoir ce qu'ils allaient obtenir à la fin. Il forgèrent un sabre aussi sombre que les ténèbres et capable de dévorer la vie, ainsi naquit la lame banshee, Angurva le ruisseau de l'angoisse. Quand le katana fut achevé, une jeune femme pâle au cheveux d'ivoire et aux cornes d’ébène prit sa place. Elle était muette et n'exprimait qu'une émotion sur son visage tel une poupée. Le roi était satisfait, il n'avait peut être pas l'arme la plus puissante mais la plus unique, une capable de prendre forme humaine à volonté. L'ironie voudra que ce roi mourut du pouvoir dévorant de l'épée, lui et son royaume fut détruit en quelques secondes. Personne ne sait ce qu'il advint de cette fille épée, mais certains disent qu'elle voyagent en quête d'âme mauvaise à avaler."
Il s’agissait d'une histoire pour enfant raconté il y a longtemps, c'était les restent d'une légende raconté presque mot pour mot. Avec le temps celle-ci c'est un peu modifier mais Angurva avait garder la version original vieille de 2 000 ans.
- Je suis une arme à qui le destin à donné, par erreur, une sorte de conscience. Je ne sais pas si on peut appeler ça ainsi je pense que c'est à chacun de savoir si on veux me considérer comme tel. Je suis une arme mais certain vois en moi une enfant, d'autre y vois un être de deux millénaires, parfois je suis considéré comme une sorte de divinité de la mort incarnée dans une lame pour punir les pécheurs. Considérez moi comme vous voulez, ce n'est pas important, cela ne va pas changer ce que je suis.
Sa voix nonchalante et son air froid donnait à Angurva l'impression qu'elle se sentait supérieur aux femmes ou qu'elle leur en voulait, mais ce n'est pas le cas. Elle ne jugeait pas et n'était pas rancunière, c'était sa façon d'être tout simplement. Elle était incapable de sentiment tel que la vengeance ou autre.
- Si vous êtes venu me poser des questions, c'est parce que vous avez quelque chose en temps, Miranda Forge. Vous désirez être ma manieuse pouvoir avoir la possibilité de vaincre vos ennemis?
C'était souvent le cas, les manieurs posaient rarement des questions désintéressées il y avait toujours un fond derrière, une envie de dérivé la discussion sur la vraie question: Puis je t'avoir pour moi? La blonde ne semblait pas être une guerrière, cette Kusanagi donnait plus l'impression d'être apte à ce battre. Mais l'apparence est souvent un mensonge, la preuve avec cette jeune demoiselle à corne qui n'était autre qu'une lame capable de boire la vie.