Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Myriade

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Myriade

Pages: [1] 2
1
Ville-Etat de Nexus / Re : Jusqu'au Bout des Ailes... |PV| Myriade
« le: samedi 10 novembre 2012, 22:19:48 »
Les paumes de l'homme sur ses seins minuscules paraissaient, pour le coup, énormes. Elle ne le remarqua qu'à ce moment-là, alors qu'elle s'efforçait de maintenir le contact pour éviter de froisser son locataire. C'était une sensation très étrange que la pulpe de ces mains chaudes qui palpaient sa peau moite. Ses tétons déjà dressés à cause du déshabillage soudain ne se détendirent pas du tout.

Entre la Chose toute droite, et ça... ça devenait franchement gênant, mais la moinelle n'aurait pas su dire pourquoi. On l'avait déjà vu nue, ça oui, ne serait-ce que dans sa tribu ou dans les dortoirs en compagnie des autres esclaves. Mais on ne l'avait jamais touché ici, et elle ne savait pas quoi en penser. Mais de toutes façons c'était une action du maître, elle n'avait pas son mot à dire, et sans doute n'avait-elle même pas le droit d'avoir une pensée pour le geste.
Myriade tenta donc de se reconcentrer sur son travail, mais les bras puissants de Silence bougèrent comme deux énormes piliers, pour lui enserrer la taille et la tirer brusquement vers l'eau. Sans rien pour se retenir ou se stabiliser, elle tomba la tête la première dans le liquide brûlant.

En tant que terranide-oiseau, Myriade n'aimait pas trop l'eau. Ce n'était pas quelque chose qu'elle pouvait contrer ; c'était dans sa nature, et couplé à son caractère peureux, l'idée d'un simple bain lui tirait des frissons le long de toute l'échine. Aussi, son premier réflexe fut-il de se coller le plus prés possible du mercenaire pour se raccrocher à quelque chose, au cas-où.

- Tu m'as très bien servi, jusqu'à maintenant. J'ai décidé de te récompenser. Tu n'as sûrement jamais ressenti ce que je vais t'offrir, mais tu risques d'apprécier. Tu n'as rien à faire dans un premier temps, juste te laisser dorloter.

Sans doute Silence prit-il le geste pour un consentement, car il commença à attaquer les tétons de la moinelle en très peu de temps. Celle-ci ne le savait pas encore, mais comme toutes les petites poitrines, la sienne était naturellement plus sensible qu'une poitrine plus grosse. Elle couina en sentant la langue de l'homme parcourir son aréole, ses dents pincer son téton. Elle se tortilla, assise sur la cuisse de Silence, sans oser se dégager par obéissance. Et à propos de silence, elle n'en fit pas, justement. C'était compliquée dans une pareille situation.

« Niih... qu'est-ce que vous – ha... »

La vapeur du bain bloquait la vue à présent, plongeant le couple dans un brouillard humide, mais Myriade pouvait clairement sentir la main flatter sa fesse, sous le tissu de sa culotte qu'elle avait réussi à préserver. Son dos se cambra légèrement, essayant de faire comprendre que c'était rapide, que ça l'effrayait. Mais elle ne réussissait qu'à attiser encore plus le mercenaire, qui caressait à présent sa perle de plaisir, sans qu'elle comprenne quoique ce soit.

Elle se risqua donc au refus. Au moins, pour le moment.

« Heu, vous- hi... vous pourriez... a... arrêter, s'il vous p... » commença-elle tout bas, sans oser terminer sa phrase.

 Il y avait des chances qu'il n'ait pas entendu... et elle n'osait pas se manifester plus.

2
Place publique / Re : Libre... comme l'eau dans un verre. [Mélinda Warren]
« le: samedi 10 novembre 2012, 22:12:33 »
Cette-fois ci, la rougeur sur ses joues ne signifiait pas seulement de l'excitation : c'était aussi la conséquence de la honte. Quelle idiote elle faisait, à carrément oublier ce qui amenait les préférences de sa maîtresse ! C'était une vampire, alors évidemment... un peu de sang n'allait pas la faire s'évanouir, qu'il soit le sien ou celui d'un autre.

« Ah, oui... pardon... » murmura la moinelle, les yeux dans le vide.

Elle essaya même de s'incliner pour présenter ses excuses, mais dans cette position, ça se révélait un peu compliqué. Son bout de nez toucha le téton de Mélinda, et elle en profita pour y administrer un suçotement, et un baiser discret. Ça pourrait peut-être faire office d'excuse plus efficacement.
Là-dessus, Myriade se redressa et se reconcentra sur le sexe dressé de la vampire. Elle souleva ses reins, et avec beaucoup d'attention et de délicatesse, s'empala sur le pénis gonflé de désir, jusqu'à la garde, en gémissant doucement.

A sa grande surprise, ça faisait beaucoup moins mal que tout à l'heure. Sans le savoir, Myriade avait en effet choisi la position la plus adéquate pour contrôler la pénétration de son côté et pouvait ainsi commencer les va-et-viens à sa guise, ce qu'elle ne tarda pas à faire. Ses petites mains stabilisèrent ses mouvements, et ses griffes griffaient à présent la poitrine, la cage thoracique et le ventre de Mélinda suivant là où elle s'enfonçaient. Ça laissait de longues marques rouges qui, au fur et à mesure que les griffes repassaient dessus, se transformèrent en coupures. La peau de Mélinda était si pâle que de ses blessures semblaient couler de la lave, bouillante et brillante.

Son sexe disparaissait de plus en plus facilement dans l'antre de la tori, et celle-ci commençait à sentir que le gland tapait un endroit bien particulier. Ça ne lui évoquait rien de précis... sauf peut-être une flamme que l'on allume. Lorsque l'allumette ne veut pas craquer correctement, que la flamme ne dure qu'un quart de seconde. C'est la seule métaphore qui lui passa à l'esprit, mais en même temps, avec la tête renversé dans son dos, ne laissant ainsi voir à Mélinda plus bas que son cou et les belles marques de canines qui avaient arrêtées de saigner, elle se concentrait surtout sur le rythme à prendre.

Le rythme s’accélérait, pour ralentir, pour revenir à une vitesse plus rapide, pour de nouveau baisser. Comme des montagnes russes, Myriade "taquinait" sans le savoir la vampire qui devait tout de même bien s'amuser. La tori finit par ramener la tête en avant, pour regarder sa Maîtresse. Elle haletait, ses ailes tremblotaient dans son dos, mais son regard restait concentré.

« Ha- ha, je... ça va, je fais ça... bien ? » bafouilla-elle, sans s'arrêter.

3
Ville-Etat de Nexus / Re : Jusqu'au Bout des Ailes... |PV| Myriade
« le: dimanche 04 novembre 2012, 16:26:26 »
Quand Silence ôta ses vêtements, Myriade mit les mains devant ses yeux, par automatisme. Elle avait en effet déjà lavé des personnes de cette façon, même son Maître y avait eu droit. On ne lui demandait pas souvent de masquer sa vision, mais la moinelle le faisait par pure politesse, parce qu'on le lui avait appris. Elle avait déjà vu des hommes nus dans sa tribu, étant petite... trop petite même, sa mémoire l'avait presque entièrement occultée. Elle se rappelait juste des bases de différence entre les hommes et les femmes... sous les hanches, au-dessus des genoux...
Dans ses souvenirs, la tori se rappelait juste de quelque chose d'apparence flasque, pendouillant entre les jambes des aînés et des petits garçons. Elle retrouva la même "chose" ici et ne se formalisa donc pas, préférant s'appliquer à régler les robinets à la perfection, pour une eau agréablement chaude sans que l'on ne doive attendre pour éviter de se brûler. Une fois cela fait, elle toucha la surface du bout du doigt et s'inclina avec respect devant Silence pour l'inviter à y entrer.

Celui-ci lui demanda d'ôter ses habits, et une fois de plus, la moinelle s'exécuta sans poser de questions. C'est vrai qu'il faisait horriblement chaud avec la vapeur à présent, et en plus elle ne voyait pas les réactions que pouvaient engendrer la vue de son corps. Myriade était une vierge complète qui ne soupçonnait rien de la part de son "locataire", et ça se sentait bien dans ses gestes innocents, ses expressions dépourvues de sous-entendus. Le seul hic, c'était que ses sous-vêtements ne comportaient pas de soutien-gorge, sa poitrine n'en nécessitait presque pas et son Maître ne voyait donc pas l’intérêt d'en acheter un. Myriade se retrouvait donc la poitrine à l'air libre, avec juste une culotte.

L'adolescente prit le savon et le linge pour commencer à frotter la peau de Silence, ses bras et ses épaules remarquablement musclées pour commencer. Avec ce simple geste Myriade se détendit : au moins, ce n'était pas difficile, n'importe quel idiot aurait pu le faire. La mousse commençait à se dégager du passage pour laisser en vue les parties intimes de l'homme. Myriade fronça les sourcils en remarquant que la "chose" était passé de l'état mou et flasque à autre chose. Ce n'était plus pendouillant, mais un peu dressé, comme un serpent. Ça toucha sa curiosité naturelle, tandis qu'elle se penchait pour commencer à laver cette zone-là... Peut-être que l'eau provoquait ça ?

4
Place publique / Re : Libre... comme l'eau dans un verre. [Mélinda Warren]
« le: dimanche 04 novembre 2012, 00:35:05 »
Posée sur un lit trente fois trop grand pour elle, Myriade avait l'impression de se noyer, et que Mélinda était la seule chose possible qui lui permettait de sortir la tête de l'eau. Ses mains tremblaient contre le drap de la couche, ses battements de cœurs irréguliers transformait l'organe dans sa poitrine en une sorte d'animal affolé, un petit oiseau qui chercherait à tout prix à sortir de sa cage thoracique. Il changeait sa respiration en petits halètements moites, alors que la moinelle s'efforçait d'écouter les explications de sa maîtresse. Celle-ci parlait de douleur, un sujet qui aurait inquiété Myriade en temps normal, comme il aurait inquiété beaucoup de monde. Personne ne supportait longuement la douleur. Mais personne non plus ne pouvait résister à cette frustration, cet horrible picotement intense qui transformait l'entre-jambe de la terranide en une petite fontaine accueillante, prête.

Du coup, la tori écouta à peine, trop occupée à glisser discrètement une main vers son pubis et à venir caresser cette partie bien précise, un geste qui apaisait trop peu cette étouffante chaleur dans son bas-ventre. Elle n'osait pas glisser quoique ce soit dans son antre de peur de déplaire, et sans doute avait-elle raison. Elle se contenta de regarder longuement Mélinda, ses yeux effectuant de nombreuses descentes et remontées, alternant visage poupin et corps sublime. Au bout de quelques secondes de cet exercice, Myriade ne put retenir un gémissement plus puissant que les autres, en écartant de plus belle ses cuisses.

Elle avait besoin que sa Maîtresse fasse quelque chose, n'importe quoi, pour calmer tout ça... sinon, elle sentait bien que sa raison allait couler accompagnée de la cyprine entre ses cuisses. Heureusement, la Maîtressse finit par agir, sans que Myriade comprenne bien pourquoi puisqu'elle n'avait pas tout suivie les yeux fermés, ceux-ci s'ouvrirent quand elle sentit quelque chose de long et dur taper doucement contre son intimité. En ouvrant les yeux, l'image de quelque chose d'inconnu surgit : Mélinda avait à la place de sa vulve une nouveauté qui intrigua beaucoup la tori. Mais elle eut à peine le temps de la voir que déjà la "chose" disparaissait peu à peu, en s'insinuant dans... son corps.

La réaction fut banale, et immédiate.

« Aa-a-a-aaah !!! »

L'adolescente bascula sa tête en arrière, contre les draps, en serrant ceux-ci si fort que les jointures de ses mains devinrent blanches en peu de temps. Il n'y avait pas de comparatif à cette douleur nouvelle et vive, et tout d'un coup Myriade avait tout sauf envie que l'on glisse quoique ce soit... là-dedans. Au fur et à mesure des coups de reins, la comparaison lui vint : elle avait l'impression que l'on frottait on objet coupant contre sa caverne intime... Le procédé ne lui sembla donc, pour le coup, pas si naturel que ça.
Les yeux embués, elle jeta un coup d’œil à Mélinda et ne comprit pas. Sa propriétaire semblait se régaler de lui provoquer ce mal... elle n'était donc pas si généreuse que ça ? Elle l'avait traitée avec bonté depuis le début de la journée, et d'un coup elle provoquait quelque chose qui lui faisait mal...

Tandis que les hanches de la terranide tentaient d'expulser ce corps étranger en reculant faiblement, Myriade se dit que c'était peut-être pour son propre bien. Il lui semblait impensable que quelqu'un qui se comportait de cette façon avec elle lui veuille le moindre mal. Si ça avait été le cas, Mélinda ne se serait pas retenu : elle aurait frappé tout de suite. L'esprit simplet de la moinelle ne lui permettait pas d'envisager que certaines personnes attiraient avec la douceur pour mieux refermer leurs pièges ensuite.

En tout cas, la douleur s'écarta après quelques minutes de va-et-vient experts de la part de la vampire. Pas complètement occultée, la sensation semblait cependant s'écarter grâce au fait que Myriade mouillait beaucoup, et ce depuis le début. La chaleur reprit le dessus, mais elle était maintenant accompagnée d'une agréable sensation, qui envoyait de doux spasmes dans le petit corps qui subissait la pénétration.
Le fait que Mélinda attrape un de ses seins ne calma pas cette fameuse impression, et Myriade fit de son mieux pour accorder le rythme de son bassin avec celui de sa Maîtresse. Ses jambes grimpèrent sur la taille de la vampire et l'enserrèrent pour mieux la rapprocher. L'ordre de la griffer était presque inutile : les mains de la jeune femme avaient glissées d'elle-même sur le cou et le dos de la créature de la nuit et serraient la peau blanche comme une bouée. L'étreinte était tellement serrée que le sang avait commencé à perler dans le dos de Mélinda depuis quelques secondes. Quand l'épiderme glissait sous les doigts, les griffes rattrapaient le coup en tailladant la peau sur quelques centimètres.

« Ha... Maîtresse... »

La moinelle voulait au départ faire une requête, mais les mots ne voulaient pas sortir. Dans le feu de l'action, elle se montra audacieuse et se redressa, faisant cesser quelques instants les coups de reins. Doucement, sans vouloir se faire remarquer (ce qui ne fonctionnait pas très bien pour le coup), elle poussa de sa petite main sur le torse de Mélinda pour la faire s'allonger et une fois que ce fut fait, s'assit sur son ventre, son poids plume ne suffisant pas à provoquer un inconfort. Ce fut à ce moment-là seulement que la terranide remarqua le sang qui coulait de son bas-ventre. Du sang qui s'était répandu sur le drap, et un peu sur le ventre de Mélinda. Ses gestes se stoppèrent alors, et de la crainte apparut dans ses yeux.

« Ha, je... oh non, je m'excuse, j'ai- j'ai pas fait exprès... » bafouilla-elle.

Trop peu informée pour savoir que du sang perlait après ce genre d'actes. Elle se demanda même si ce n'était pas de l'hémoglobine de Mélinda, raison pour laquelle elle s'excusa.

5
Ville-Etat de Nexus / Re : Jusqu'au bout des ailes... [PV Myriade]
« le: samedi 22 septembre 2012, 17:48:56 »
La proposition avait eu moins eu le mérite de marcher. Sur sa couche, Silence arborait l'expression de ceux qui avaient la chance de profiter des bienfaits de sa voix. Même sur elle, le charme opérait. Elle avait l'impression qu'il n'y avait plus qu'eux dans ce monde, se sentait maternelle et bienfaisante, comme une petite infirmière.

Une sensation de bien-être qui ne dura malheureusement que quelques minutes. Un soudain éclat de voix, suivit de la fenêtre qui se trouvait à la droite du lit et qui se brisa en mille morceaux. Un vieux réflexe fit se déplacer la terranide pour aller devant le mercenaire et ainsi le protéger des éventuels éclats de verre volants, déployant ses ailes pour prendre un peu plus d'espace. Une esclave bien dressée faisait passer les intérêts de son maître avant les siens, même si ce maître était temporaire.

En faisant ça, elle s'était également mise de dos pour protéger son propre visage, et Ronfleur avait donc eut tout le temps de poser ses mains puissantes sur les petites fesses de l'esclave, moulées dans le fin tissu de sa robe. La terranide se retourna vivement, les joues rosies par l'embarras d'une telle scène. Elle dévisageait l'intrus avec terreur, pensant à un crime, mais apparemment, Silence le connaissait. Et il n'était pas très content d'avoir été dérangé dans sa rêverie, entamant une vive discussion avec le brun.

Myriade n'en était pas très contente non plus, mais évidemment, elle n'avait pas son mot à dire sur le sujet. Elle tenta de ne pas déplaire à Ronfleur lorsque celui-ci entreprit de passer sa langue sur sa main, dans une sorte de parodie des coutumes de galanterie de la bourgeoisie, où l'on embrassait la main des dames. Mais la tori ne put s'empêcher de s'éloigner discrètement, tordant sa petite bouche en une moue embarrassée. C'était un geste empli de tant de perversion ! Ça la mettait forcément mal à l'aise, elle qui était si pure.

Heureusement, il finit par partir, les laissant de nouveau seuls, Silence et elle.

- Désolé, cet imbécile ne sait pas se tenir...

La jeune fille hocha la tête en guise de dénégation. Puis elle entreprit de suivre l'ordre qui lui avait été donné : changer les draps. Pas grande chance en effet que l'atmosphère l'excite beaucoup, surtout après ce qui venait de se passer. Ça avait été assez effrayant pour que, quand elle attrapa les couvertures, les poignets de la jeune tori tremblent encore.

6
Place publique / Re : Libre... comme l'eau dans un verre. [Mélinda Warren]
« le: samedi 22 septembre 2012, 16:05:48 »
Ça n'avait bien sûr plus rien à voir avec le début de leurs ébats, maintenant. Myriade semblait avoir occulté totalement les récents évènements de sa folle journée, pour ne se concentrer que sur une chose : les sensations que lui procurait Mélinda, et les réactions que son corps en tirait. La moinelle avait l'impression d'être plongé dans les entrailles d'une énorme bête : elle transpirait et avait l'impression que sa peau était chauffé à blanc, comme après un gros effort de sa part. Paradoxalement, c'était la peau si fraîche de la vampire qui la rafraichissait mais qui en même temps faisait augmenter la température. La terranide s'étirait sans aucune autre pudeur sur les draps, prenant un maximum de place, alors que sa petite poitrine se soulevait au rythme de sa respiration saccadée et rapide.
Elle ne comprenait pas tout, mais elle comprenait au moins qu'il viendrait un moment où l'explication serait claire, limpide comme l'eau d'un ruisseau, et que pour l'instant, il était donc inutile de se prendre la tête. Le malaise qu'elle avait pu ressentir au tout début des préliminaires s'était envolé pour laisser place à une sensation de légèreté extrême, le summum du bien-être.

On ne la battait pas, on ne l'humiliait pas, et c'était suffisant pour que Myriade se sente protégé et aimé par sa nouvelle propriétaire. Et dans ce petit monde plein d'amour et de douceur, le mot "orgasme" lui était inconnu, mais il avait une consonance paradisiaque.

La tête de Mélinda entre ses cuisses, la tori se laissa donc faire, comme on lui avait si gentiment proposé. Cette langue rose et longue qui venait parcourir la peau de son bassin la fit gémir un tout petit peu, ses grands yeux fixés sur le front de la créature qui s'apprêtait à lui donner du plaisir. Les reliefs de son visage se frottaient contre les parties sensibles de l'esclave qui se surprit à savoir ce qu'elle voulait pour la première fois depuis le début : que Mélinda glisse sa langue, ou ses doigts, ou n'importe quoi d'autre, dans son vagin. Myriade se sentait stupide à penser cela, mais là, tout en bas, elle se sentait étrangement vide... il fallait remplir cette zone.

Son vœu fut presque immédiatement exaucé quand une langue se glissa entre ses lèvres vaginales. Le muscle alla aussi loin que possible, arrachant un nouveau gazouillis de la part de la tori, qui avait fermé les yeux un peu avant mais qui les rouvrit pour mieux voir ce qui se passait. Elle se sentait extrêmement curieuse, à présent, en voyant Mélinda se délecter de son nectar intime. Enlever sa culotte était sûrement une meilleure idée que ce que l'adolescente pensait.
Vint le tour du doigt, et la réaction ne tarda pas : les petites mains de la tori s'agrippèrent aux couvertures, tellement fort que ses jointures devinrent blanches. Un gémissement rauque monta hors de sa gorge, et encore un autre, alors que ses parois se resserraient délicatement autour de l'index de Mélinda. Le mouvement de celui-ci était lent, un peu trop lent, et la moinelle s'appliqua à le rendre plus rapide en bougeant discrètement son bassin pour s'empaler dessus. Elle ne voulait pas que Mélinda le remarque, ayant peur que celle-ci se fâche.

La sortie de l'index fit s'arrêter le processus, et fit couiner Myriade, de frustration, effectivement. Quand la vampire lui demanda si elle en voulait plus, la tori ne prit même pas le temps de penser à une réponse construite.

« Je... re-remettez-le... hi... s'il vous p-plaît... »

Son bassin continuait à bouger le plus doucement possible, se frottant péniblement aux parties de couvertures en dessous de lui, trempées depuis un moment. Ses yeux osaient regarder la vampire à présent, et il ne fallait pas être devin pour discerner la lueur de désir dans les iris de la moinelle.

7
Place publique / Re : Libre... comme l'eau dans un verre. [Mélinda Warren]
« le: mardi 11 septembre 2012, 23:24:07 »
Sans qu'elle sache vraiment comment, la petite tori se retrouvait au-dessus de sa Maîtresse. Cette nouvelle position l'intimidait un peu : elle était peut-être supérieure dans cette position, mais très franchement, dominer ne la tentait pas trop. Elle savait à peine ce qu'elle faisait, ce qui lui arrivait... probablement qu'elle ferait n'importe quoi si Mélinda lui demandait de mener la danse ! Son cœur fut piqué d'une pointe d'angoisse et elle sentit la piqûre des crocs dans son cou faire un peu plus mal. Sa main vint caresser la blessure par réflexe, d'où il ne sortait plus rien. Il n'y avait plus que deux petits filets d'hémoglobine séché.

Sa main finit par se désintéresser de son cou pour aller toucher l'épaule de la vampire. De cet angle, Mélinda était encore plus visible, plus accessible, et elle n'en paraissait que plus belle et délicate. Elle pouvait bien être ce qu'elle voulait en réalité ; pour l'instant, Myriade ne voyait en elle qu'une sainte descendue du Ciel, puissante et protectrice, qui pouvait tout aussi bien encadrer le rôle d'une mère... et celui d'une amante, comme elle allait le remarquer plus tard. Même si elle sentait quand même que les baisers échangés jusqu'ici étaient beaucoup plus que fraternaux ou amicaux.

C'était nouveau, et pour une fois dans sa vie, Myriade ne craignait pas l'inconnu.

Elle avait juste peur de faire n'importe quoi, d'agir de telle sorte que ça déplaise à sa Maîtresse. Il fallait faire attention et mimer ses gestes, mais... il y avait des choses que la terranide voulait faire, mais n'osait pas justement parce que Mélinda ne l'avait pas encore fait.
Finalement, elle évita se se reperdre dans ses pensées et se contenta de suivre un instinct flou et subjectif. En posant lourdement sa main sur l'épaule frêle de Mélinda, par exemple. Les doigts qui glissèrent ensuite vers les deux monts blancs de la vampire, c'était toujours quelque chose d’irréfléchi.

Mélinda n'était pas la seule à apprécier les bisoux, Myriade les découvrait et les expérimentait de mieux en mieux. Elle adorait l'odeur et le goût que ça procurait, même si celui-ci ressemblait à présent à celui du sang, de son propre sang. Elle le sentait sucré et acide, une sensation nouvelle sur ses papilles, et exceptionnelle.
Les doigts de Mélinda qui touchaient ses ailes... ça aussi, c'était vraiment agréable. Ça ne faisait qu'augmenter les chatouillis, la chaleur, le mélange des deux qui se mixaient dans son bas-ventre et à travers ses tétons qui commençaient à lui faire mal. Mais elle avait vite trouvé le coup : quand ils faisaient mal, elle glissait ses doigts sur ses seins et les caressaient lentement, n'osant pas demander à sa propriétaire de le faire. Au final, elle abandonna ses doigts pour frotter timidement sa poitrine contre celle de la créature de la nuit, beaucoup plus développée et toujours aussi fraîche par rapport à la sienne.

« Hii.. »

Combiné aux caresses sur ses ailes, le frottement la fit bel et bien gazouiller de plaisir. C'était timide, mais c'était déjà ça.

« Tu n’as qu’à vérifier par toi-même, mon ange... »

Son regard embué descendit vers son bas-ventre... de nouveau. Et de nouveau, sa culotte qui barrait le passage.
La tori se mordit la lèvre, indécise, relevant les yeux vers Mélinda, comme pour lui demander quoi faire. Mais celle-ci était trop occupée à s'intéresser aux fesses de sa propriété.
Le claquement de l'élastique sur sa peau sensible lui faisait mal, laissait des traces rouges vives. Mélinda la taquinait carrément, voire la provoquait, et le simple fait de bouger le tissu rendait celui-ci encore plus désagréable. Et de toutes façons, la créature avait commencé à passer ses mains sous le tissu. La barrière n'en était plus une.

Pour tenter d'oublier cette désagréable sensation, la moinelle se lova contre son amante, alors que celle-ci l'attirait justement vers elle, puis vers plus bas, vers un de ses seins. L'ordre fut imminent, et la terranide qui avait les yeux levés vers le visage de la "Sainte" les baissa pour regarder la pointe rose et l'aréole. Ses lèvres se posèrent dessus, et tétèrent, plus ou moins fort. Sa main allait quelque part, une main étrangère se glissait dans ses cheveux, et la tori remonta son visage vers le cou de Mélinda pour aller s'y lover, dans la chaleur et le confort d'une peau infiniment douce.

Ça commençait vraiment à lui sembler qu'elle s'était faite dessus. C'était ignoble, et cette seule pensée suffit à faire abandonner la terranide, et par la même occasion à faire gagner la vampire : la culotte - non plus humide, mais carrément mouillée - passa par-dessus bord, pour être abandonné sur les draps, loin du couple. La tori s'était un peu éloignée et l'avait ôtée avec sa main libre, et dans l'instant d’après elle poussa, sans vraiment s'en rendre compte comme tant d'autres choses aujourd'hui, un gros soupir de soulagement.

8
Ville-Etat de Nexus / Re : Jusqu'au bout des ailes... [PV Myriade]
« le: mardi 11 septembre 2012, 22:39:13 »
Effectivement, si Myriade savait bien faire quelque chose, c'était apprendre ses leçons. On lui avait appris comment faire le ménage, la cuisine, comment servir à boire, comment distraire une assemblée... comment être une parfaite petite femme d'intérieure, bonne à marier quand elle serait plus mûre. Seulement, aujourd'hui, elle risquait d'apprendre une nouvelle leçon : une belle leçon de vie, que se ferait un plaisir de lui apprendre Silence.

Mais pour l'instant, la moinelle se contentait d'écouter les moindres mots de son maître pour la journée. Il accepta, parla de flûte de Pan.
Oh. Première galère.

Myriade savait jouer pas moins d'une vingtaine d'instruments : la guitare, le piano, la harpe... mais la flûte de Pan, c'était quelque chose qui la terrifiait. Chacune de ses prestations avec la compagnie de cet instrument s'était révélé désastreuse. Elle n'était tout simplement pas faite pour les instruments à vents en général, ce qui était quand on y pensait assez ironique, mais elle savait toujours se débrouiller.
Sauf avec une flûte de Pan.

La jeune esclave perdit lentement sa contenance, et son discours soutenu par la même occasion, préférant regarder ailleurs quand elle avoua sa faute.

« Je... je ne maîtrise pas forcément très bien la... flûte de Pan... » bafouilla-elle, le regard très loin de celui de Silence.

Quand la terranide le regarda de nouveau, elle vit dans ses yeux une lueur de mécontentement. Et s'il était mécontent, il pouvait très bien la jeter dehors. Et dehors, dans le ciel, il y avait...

« M-mais je vais trouver autre chose, faites moi confiance ! En vérité, j'ai même quelque chose sur moi, déjà ! »

Ses doigts griffus se levèrent, et son index blanc se pointa en direction de sa gorge. Son maître aurait peut-être quelques idées malsaines dans la tête. Myriade, elle, parlait seulement de sa voix. Son chant qui pouvait, selon certaines personnes, endormir le Diable en personne.

« Je peux chanter. Vous voulez que je chante ? Vous le regretterez pas ! » demanda la tori, d'une voix presque désespérée.

Et sans même attendre l'accord de Silence, la moinelle se lança dans ce qui s'apparentait être un véritable concerto vivant.
Sa voix était plus que juste. Le chant des tori était réputé pour être, en plus de magnifique, curatif aussi bien psychologiquement que physiquement. Si Silence avait de la colère en lui, elle s'envolerait pour ne serait-ce que quelques minutes. La tristesse se noierait entre les vagues des notes, régulières et douces. Ses blessures éventuelles guériraient lentement, ne laisseraient que d'infimes cicatrices : elles s'oublieraient vite, masquées par le chant presque céleste.

Myriade pouvait, en cet instant, s'apparenter à un ange descendu sur Terre. Son chant lui permettait une protection certaine.
Tant qu'elle chantait. Mais il fallait bien qu'elle s'arrête un jour.

Et puis, il était aussi possible qu'il existe un cœur assez enfermé pour résister à ces notes enchanteresses. Peut-être celui de Silence serait-il l'un des rares à ne pas fondre ?

9
Place publique / Re : Libre... comme l'eau dans un verre. [Mélinda Warren]
« le: mardi 04 septembre 2012, 23:22:52 »
« Ne sois pas désolée, bout de chou... Ton sang est phénoménal... Comme je suis heureuse de t’avoir, ma petite poupée ! »

Dans une accolade, Mélinda témoignait son affection claire pour son nouveau petit jouet. Elle était vive. Myriade, un peu moins. La prise de sang soudaine l'avait vidée sans plus de délai, vu sa faible constitution, mais elle n'en gardait heureusement qu'une brusque fatigue et les deux petits trous dans son cou qui ne tarderaient pas à devenir cicatrices. Elle se rappela les histoires prodiguant la légende de la contamination vampirique à l'aide de ce processus et se demanda si elle allait devenir ainsi, elle aussi. Mine de rien, ça l'aiderait sans doute à devenir plus forte, ce qui ne serait pas une mauvaise chose. Mais Mélinda n'avait pas l'air d'être affectée par le soleil, ou par l'argent, ou par les quelconques artefacts également présents dans la légende. Peut-être appartenait-elle à une caste de vampires qui ne transmettait pas ses gênes de cette façon.

La tori sortit de ses pensées quand elle sentit les gouttes glisser le long de ses jambes. Son regard se redirigea vers sa culotte qui était devenu soudainement transparente. Les perles de liquide glissaient le long de ses cuisses blanches et se mêlaient à sa propre mouille qui disparaissait entre ses fesses et ses cuisses en petits filets continus. L'habit était soudain devenu désagréable à porter, mais sa porteuse ne se sentait pas encore assez libérée pour dévoiler son pubis. Elle le laissa donc où il était, se contentant de laisser sa maîtresse en écarter les pans pour aller chercher la première cyprine de son esclave. Le doigt glissa entre le début de ses parois étroites, et sans vraiment s'en rendre compte, Myriade écarta les cuisses et rapprocha ses hanches, empalant un tout petit peu plus le majeur en elle. La sensation d'avoir quelque chose dans cette entrée-là était bizarre, c'était certain. Mais ce n'était pas douloureux, à peine inconfortable.

La vampire parlait de cette manifestation étrange de son corps comme de l'acte de se vider. La tori ne comprenait toujours pas à quoi ça pouvait bien servir, et se contenter de ressentir devenait lassant. Mais elle n'osait pas demander plus d'explications. En regardant la femme sucer son majeur, l'adolescente supposa que contrairement à l'urine, cette substance n'avait rien de dégoûtant en bouche. Elle obéit donc au prochain ordre qui était de glisser à son tour un doigt dans son intimité, pour goûter ce liquide mystérieux.

Ses propres doigts étaient moins longs que ceux de Mélinda, et un tout petit peu plus boudinés. Aussi la sensation ne fut-elle pas exactement la même, d'autant plus que son n'alla pas aussi loin que celui de la vampire, il se contenta d'effleurer la paroi des petites lèvres. La terranide commençait de toutes façons à tellement mouiller que s'en était bien suffisant. Son autre main glissa sur un de ses petit sein pour tourner doucement, touchant maladroitement la pointe du téton, assez pour rendre l'acte agréable. Tant pis si ce n'était pas discret : elle n'avait pas l'impression qu'elle se ferait gronder en faisant ce geste.

Quand le doigt fut enfin retirée, elle le regarda longuement, ses yeux observaient la brillance de la peau, la goutte de cyprine qui glissait le long de son index. Le doigt finit par se rapprocher de son visage curieux, et sa langue vint lécher la peau, d'abord timidement, puis quand elle ne sentit aucune saveur amère ou autrement désagréable, plus franchement, avalant la goutte au passage.
Le "liquide du bonheur" était tiède, presque sans saveur si ce n'était un léger goût salé. Sa texture était particulière, elle ne trouva pas d'exemple pour la décrire. En tout cas, ce n'était pas non plus rebutant.
La pensée vint à une vitesse détonante, tandis que les yeux couleur chocolat glissaient entre les cuisses nues de Mélinda. La doigt auparavant dans la bouche se pointa dans cette direction, et la tori leva son regard vers le visage de sa propriétaire.

« C'est... c'est pareil, ici ? »

10
Les bas fonds / Re : Un nouvel apprentissage [Jumelles Karistal]
« le: dimanche 02 septembre 2012, 16:23:56 »
Myriade avait eu le temps d'apprendre et de se douter que tout le esclavagistes n'étaient pas comme son préféré. Pour des raisons qui étaient inconnus à son esprit innocent qui ne cautionnait ni la douleur ni l'humiliation, la plupart de ceux qu'elle avait pu rencontrer aimaient faire du mal. Traîner dans la boue leurs marchandises, leur hurler dessus ou les dévêtir devant leur public tout en laissant certains clients rentrer des doigts dans leurs orifices. En ce qui la concernait, elle avait eu la chance de ne pas subir la dernière épreuve. Mais ils adoraient jouer avec son cœur, c'était une certitude. Lui poser le bout de viande sous le nez sans la laisser le prendre. Une métaphore assez explicite.

Sa fragilité physique et mentale rendait les parties encore plus intéressantes, et elle aurait dû se douter que ces deux jumelles étaient loin de lui vouloir du bien. Personne ne semblait lui vouloir du bien, de toutes façons. Mais dans le contexte de la situation, même une mygale géante lui aurait semblé bénéfique. Son aile était cassée, l'orage grondait, ses vêtements dégoulinaient de boue et d'eau, rendant sa peau glacée et ses blessures plus douloureuses encore. Aucune autre situation ne pouvait être plus intolérable.
C'était ce qu'elle croyait. La chaleur des bras de Yuko et la délicate caresse sur sa joue ornée d'une belle balafre finissait d'achever de lui faire avoir de l'espoir : n'importe où, avec n'importe qui, pourvu que ce ne soit pas ici. Pourvu qu'on la laisse dormir en paix et qu'on laisse son aile tranquille. Ce n'était pas compliqué, ça ne coûtait pas grand-chose. Elle ne comprenait pas pourquoi personne n'avait assez de bonté pour lui permettre au moins ça.

Le dénommé "Nounours" ne passait pas inaperçu aux yeux de la petite moinelle. Elle en avait peur, mais ne pouvait pas s'empêcher de le regarder avec intérêt. Un intérêt qui s'évapora bien vite, noyé dans la fatigue et la démotivation. Ses yeux se fermèrent alors qu'elle se faisait transporter comme sur un nuage. Même les bruits environnants furent totalement occultés, jusqu'à ce que les petites fesses de la terranide soient brusquement posées sur une chaise. Ses pupilles marrons se firent alors de nouveau voir, furent frottées par deux minuscules poings alors que la tori baillait doucement. Son regard se fit curieux, observant les quatre murs de la chambre, les meubles et la lumière rassurante. Puis les deux visages des copies conformes qui l'avait emmené ici. La petite aurait bien été incapable de dire laquelle des deux l'avait porté dans ses bras sous la pluie.

« Myriade... » se contenta de répondre l'ingénue, d'une petite voix, et sans plus d'explications.

Le ton de sa voix était sourd, signifiant un épuisement certains. Elle risquait presque de s'endormir sur la chaise. Sans doute que si elle avait été plus en forme, elle aurait été plus craintive que ça, se rendant compte qu'elle s'était laissé embarquer par une bande d'inconnues et que si son maître la retrouvait, elle passerait un bien sale quart d'heure...

11
Place publique / Re : Libre... comme l'eau dans un verre. [Mélinda Warren]
« le: dimanche 02 septembre 2012, 15:55:52 »
« Le... le plais... ha ! »

Les doigts agiles de la vampire ne lui laissaient aucune occasion de parler. Seul le ressentiment comptait dans cet instant, et il était sûr que Myriade ressentait des choses à présent. Entre autre cette sorte d'électrocution quand son téton fut manipulé, ce petit courant de plaisir qui se diffusa entre ses nerfs et la fit pousser ce petit cri. Les petites poitrines étaient toujours plus sensibles que les gros seins, et cette simple caresse étant la première, l'impression n'en était qu'intensifiée. La moinelle écoutait sa Maîtresse parler de cette chose nouvelle qu'était le plaisir sexuel, continuant de jouer avec sa poitrine dont les deux tétons s'étaient transformés en délicates petites pointes hypersensibles et offertes au bon vouloir de Mélinda.

Celle-ci vint doucement l'embrasser, s'amuser avec les deux pétales qu'étaient ses lèvres. Le parfum de la vampire envahissait les narines de Myriade comme un nuage sucré et étouffant, et à sa plus grande surprise malgré qu'il n'y avait plus aucune distance entre Mélinda et elle, elle se détendit et se risqua même à fermer les yeux, bougeant timidement sa langue contre celle de sa partenaire, la repoussant doucement pour mieux la rattraper ensuite. Le goût, l'odeur et la proximité, tout était d'une nouveauté saisissante pour cette femme-enfant, et bien entendu, ça n'avait rien de désagréable... bien au contraire. Cette scène pleine de douceur lui plaisait et la mettait en confiance, au point qu'elle commence à timidement rattraper les lèvres de la vampire quand celle-ci s'éloignait pour reprendre son souffle.
Elle allait tenter de glisser sa petite main entre la chevelure couleur blé, mais ses poignets furent attrapés et plaqués contre la soie. Les deux demoiselles semblaient fragiles et sans défense, mais au contraire de Myriade, Mélinda avait une poigne de fer. Elle semblait se contrôler un minimum, mais elle ne pouvait pas empêcher l'aura bestiale de sa race d'émaner d'elle, surtout avec un pareil appétit.
Là où une aura pareille aurait dû réveiller l'instinct aiguisé de survie de la terranide, celle-ci se contenta d'ouvrir un peu les yeux, les joues toujours aussi chaudes. Elle ne s'alerta pas, trop occupée à sentir l'odeur de la créature. C'était une odeur qui lui plaisait énormément, elle n'était pas sûre de l'avoir déjà sentie ailleurs et la préférait mille fois à toutes les odeurs que son nez avait pu déjà capter.
Mélinda était à présent occupée à tenter de convaincre Myriade que ses attributs de volatile étaient rares, précieux même, qu'elle ne l'aurait pas achetée si elle ne les avait pas eu. La tori ne put s'empêcher de laisser s'échapper de son esprit des flashs concernant des musées d'horreurs, des cirques où elle avait failli être vendue pour quinze pièces d'or, une fois, avant que son Maître chérie ne rétablisse l'ordre. Certaines personnes ne s'intéressaient qu'aux Horreurs. Mais c'était de façon malsaine, et ils n'osaient jamais toucher, alors qu'ici, Mélinda la dévorait certes du regard, mais n'avait pas peur de glisser ses mains sur la peau blanche de la terranide. C'était complètement différent, et donc, très rassurant.

Cette pensée fut donc vite occultée alors que Myriade ressentait la voix de Mélinda, les vibrations sur sa gorge et le souffle chaud de la créature la firent frissonner. Une goutte de sueur coulait sur sa gorge mais la vampire la lappa en même temps que la peau. Les deux petites pointes blanches qui s'aventurèrent ensuite firent sursauter la moinelle et elle retint un gémissement.
Ses poignets furent lâchés, la laissant plus libre de ses mouvements, et quand la longue main de sa Maîtresse vint se glisser sous le tissu de sa culotte, le premier réflexe de Myriade fut de lever la jambe concernée pour laisser plus de maniement. En quelques minutes, elle avait développé un goût certain pour le toucher. Elle se révélait moins farouche qu'on aurait pu le penser, Mélinda l'ayant mis presque totalement en confiance.

Toucher Mélinda se révéla donc beaucoup plus facile que tout à l'heure. La moinelle avait trop chaud, et la peau de la créature semblait rester plus fraîche que la sienne en toutes circonstances, sûrement une particularité de son côté vampirique. Parcourir cet épiderme était donc plaisant, et les mains s'aventurèrent d'abord sur le dos, sur chaque vertèbre, puis sur les reins et le début des cuisses. Elles passèrent dans la chevelure, mais hésitèrent. Myriade louchait sur les seins et le ventre de sa Maîtresse, elle n'était pas sûre de vouloir déclencher cette sensation étrange.
Avant d'avoir pu se décider, les crocs se plantèrent dans sa chair et la firent pousser un petit cri de douleur. Ils furent vite remplacés par la bouche de Mélinda, et par cette curieuse sensation d'être pompé, vidé de ce précieux liquide qu'était son sang. La tori ne fut pas sûre d'apprécier le geste, mais son corps prit rapidement sa décision...
Noyé dans cet océan de sucre, ce petit pic de bestialité s'était en effet fait ressentir de façon très particulière dans le corps de l'adolescente. Un gémissement - de surprise, de désir ?- s'échappa de ses lèvres alors qu'elle penchait la tête et baissait les yeux en direction de son bassin, et plus précisément de sa culotte.

Au premier abord, la tori pensa s'être faite dessus et songea à commencer doucement à mourir de honte, pour avoir souillé les précieux draps de sa maîtresse avec ses déjections. Mais elle ne voyait pas la couleur ou l'odeur de l'accident, et le flot qui s'écoulait de son intimité n'était pas assez conséquent. Ce n'était pas de l'urine, c'était autre chose.

« Je... » commença-elle, complètement perdue. « je suis désolée... heu... »

12
Un compliment faisait toujours plaisir, mais dans ce cas-là, Myriade ne parvenait pas à croire Mélinda ne serait-ce qu'une seconde. Elle était un monstre aux longues ailes et aux griffes pointues. Comment quelqu'un avec de tels attributs pouvait gagner le cœur de quelqu'un avec seulement son apparence physique ? Peut-être que sa Maîtresse occultait ces détails pour se concentrer sur ce qu'il y avait d'autre. Et puis, tous les goûts étaient dans la nature, après tout. La moinelle ne la contraria pas, se contentant d'hocher la tête, d'avaler sa salive et de dégager la membrane de ses ailes pour laisser la vampire découvrir son petit corps de femme en pleine croissance.

Il y avait une étrange lumière qui éclairait les pupilles claires de Mélinda, une lueur que Myriade avait déjà vu quelque part... dans la foule, sur la place du marché, il y a quelques heures ? Sûrement ailleurs, aussi... c'était quelque chose auquel elle n'avait jamais pensé, mais pendant son enfance, les yeux des personnes autour d'elles brillaient beaucoup moins. Il y en avait eu, de la part des marchands qui l'avaient capturé. Mais c'était minime. Ils ne l'avaient pas touché, après tout.
Cette main qui traînait dans ses cheveux, sur sa peau brûlante, tellement fraîche... ça faisait du bien, c'était rassurant. Myriade tentait de ne plus penser à quoique ce soit et les doigts fins de la vampire l'y aidaient considérablement. Elle se lova contre le corps de la blonde, ferma les yeux, presque prête à s'endormir. Sa main se posa par inadvertance sur la base du sein de l'esclavagiste, et elle ne remarqua même pas son propre geste.

Quand tout à coup la masse chaude s'éloigna, et une voix qui semblait très lointaine lui demanda de s'allonger sur les draps.

« Oui... oui oui... » balbutia la terranide, toujours un peu groggy.

Mélinda entama alors la base d'un mot que l'adolescente ne connaissait pas encore ; les préliminaires, et ce ne fut pas désagréable. La voix lui avait permis de pleurer si le cœur lui en disait, mais l'univers si beau et plein de douceur dans lequel la tori était en train de plonger ne lui donnait pas envie de lâcher des larmes. En s'efforçant de ne penser à rien d'autre, aucune question inquiétante ne s'imposait, et donc, aucune envie de pleurs subites. Sa culotte restait en place, un facteur rassurant. Et d'ailleurs, les baisers de Mélinda contre ses reins provoquèrent des chatouilles et l'esclave réprima un gloussement, remplacé par un petit sourire. Mais en sentant les deux bosses de chair contre son corps, elle couina de surprise, de nouveau apeurée.
Les lèvres de la vampire étaient douces, fraîches, agréables. On pouvait presque en oublier les canines pointues qui brillaient parfois lorsque la femme entrouvrait sa bouche. Ces mêmes lèvres semblaient s'intéresser de très prés à une nouvelle cible ; les ailes de la moinelle.
Là par contre, ça ne lui plut pas tant que ça. Ses ailes n'avaient rien d'attirant à ces yeux, et soupçonner Myriade d'y voir une zone érogène, c'était risible. La petite terranide avait peur que lorsque sa Maîtresse s'en apercevrait, elle batte en retraite et jette sa nouvelle acquisition dehors. Elle pensa à s'esquiver, mais ses membres ne voulaient pas bouger, trop bien lovés dans la chaleur de la soie souple des couvertures.

Mélinda se blottit contre le dos blanc de Myriade, toujours aussi tendue. Ses doigts pointus touchaient la racine de ses ailes, couvertes d'un duvet court, semblables à celles des chauves-souris si l'on excluait la couleur et les plumes. Ces ailes avaient été saisies, maltraitées, voire presque cassées, mais jamais on ne leur avait offert un traitement si doux. Myriade n'était pas habituée à cette sensation bizarre qui courait le long de la membrane et semblait rentrer dans sa peau, se transformer en vagues de chaleur qui plongeaient dans son corps, qui faisaient durcir ses tétons et qui se mêlaient à l'espèce de tempête bouillante dans son bas-ventre.
Quand la vampire toucha les délicates plumes, les vagues semblèrent s'écraser contre les rochers, provoquant un choc violent qui fit trembler le corps tout entier de la moinelle.

« Aa...ah ! »

Son sursaut la fit se décaler du corps qui venait de lui apporter tant de bienfaits. Myriade se retourna pour faire face à la propriétaire du domaine Warren, ses grands yeux marrons brillant d'une lueur étonnée. Mais ses joues étaient toujours aussi rouges, et ses lèvres également, à force de les mordre pour réprimer le stress et quelques mystérieux soupirs.

« Je- pardon Maîtresse, mais c'était... c'était quoi ça ? »

Ce n'était plus de la peur qui pointait dans sa voix ; c'était de la curiosité. Un pas considérable.

13
Place publique / Re : Libre... comme l'eau dans un verre. [Mélinda Warren]
« le: dimanche 26 août 2012, 00:03:02 »
En plaçant ses mains sur les joues de la terranide, Mélinda put constater que c'était définitif ; on aurait pu faire cuire un œuf sur ces deux parcelles de peaux, encore tendres et rebondies, à peine creusées par l'âge. Et s'il n'y avait que les joues... son corps tout entier semblait peu à peu se transformer en cheminée. Myriade était sûre de prendre feu des pieds à la tête si jamais sa maîtresse se rapprochait encore un peu, si elle continuait à lui donner ce genre de baisers... une chose que celle-ci ne se gêna pas pour faire.

« Je-je crois que vous ne devriez pas vous approcher d'aussi... ma peau est... vous risquez de vous brûler... »

Une première opposition évidemment vaine, tant elle était vide de sens. Myriade n'était même pas sûre que la vampire l'ait entendue, trop occupée à lui déclarer l'importance de la virginité dans le commerce des esclavagistes. Elle s'était bien doutée que son innocence était précieuse, d'une façon ou d'une autre, sans que l'on ne lui donne plus de détails. Elle ne savait donc pas que perdre cette innocence risquait de la brusquer, de la choquer et de lui faire mal, dans son corps comme dans son cœur.

La voix de Mélinda avait un étrange pouvoir hypnotique pour la moinelle, qui reposait sa tête entre les mains qui, au contact de sa peau, paraissaient fraîches. Elle hocha docilement la tête quand Mélinda questionna sa propre beauté, et lui demanda si elle avait peur. Là encore, elle hocha la tête de gauche à droite, en espérant que sa propriétaire ne sentirait pas les battements de son cœur, ses pupilles dilatées qui indiquaient son stress. Elle n'avait pas peur, ça non... elle était terrifiée. Pas à l'idée de coucher avec la jeune esclavagiste, mais à la simple idée de coucher, en fait. La peur classique de quelque chose que l'on ne connait pas.
La peur prenait en fait le pas sur l'excitation, se répandant dans le sang qui coulait dans les veines fines, faisant battre le muscle cardiaque deux fois plus vite. Myriade osait à peine bouger, et se retenait de haleter comme si elle avait volé un marathon. Les mots tels que "hymen" ne furent pas compris par son esprit juvénile, mais elle ne demanda pas plus d'explications.

Ça allait beaucoup trop vite à son goût. La révélation que sa nouvelle maîtresse était une vampire, qu'elle voulait goûter de son sang... et voilà que maintenant, elle lui demandait de se déshabiller devant elle. Un florilège de révélations ponctuées par le dernier ordre devant lequel la tori aurait aimé s’exécuter. Mais c'était un ordre. Il n'y avait pas à réfléchir, il n'y avait pas à contester. Être esclave s'était révélé plutôt plaisant aux côtés de son ancien maître, voire même parfois amusant, mais il fallait croire que son Age d'Or personnel était terminé.
Myriade obéit donc, en enlevant d'abord son chapeau, qu'elle posa sur le lit, et ses chaussures suivirent, dévoilant de minuscules pieds blancs aux ongles pointus, comme ceux de ses mains. Puis plus doucement et après un moment d'hésitation, sa robe miteuse qu'elle prit soin de plier et de poser avec le reste - une question d'habitude. Elle se retrouvait donc en petite culotte de flanelle rose pâle et... c'était tout. Son petit bonnet lui permettait de ne pas porter de soutien-gorge, un article de toutes façons trop cher.
Ses mains cachèrent par automatisme ses seins. C'était difficile pour la terranide, et ça se voyait bien ; des gouttes de sueur perlaient sur son front, ses oreilles voltigeaient, ses jambes tremblaient tellement qu'elle avait préféré s'asseoir sur le lit de peur que ses membres ne la lâchent. Sans demander l'avis de Mélinda, ses ailes vinrent se coller autour de son corps fin. Ca tenait plus du réflexe qu'autre chose.

« Maîtresse, vous voulez pas vous retourner, s'il vous plaît ?.. » quémanda-elle d'une toute petite voix.

C'était une demande assez grossière, elle en avait bien conscience, et ça donnait vraiment l'impression qu'elle n'avait rien écouté de la "leçon" de Mélinda... mais c'était plus fort qu'elle. Elle n'osait même pas fixer sa propriétaire pour voir la tête que celle-ci ferait quand la requête serait comprise.

14
Ville-Etat de Nexus / Re : Jusqu'au bout des ailes... [PV Myriade]
« le: samedi 25 août 2012, 01:16:14 »
Un problème d'inondation, leur avaient dit les représentants de Nexus en début de matinée. Une trombe de pluie impressionnante s'était abattu sur Nexus au cours de la nuit, et en particulier sur la place du marché. Il avait été déclaré que les ventes seraient stoppé, au moins pour aujourd'hui, le temps de retrouver un sol solide à la place des trombes de boue. C'était bien mal connaître les marchands, qui s'organisèrent chacun de leur côté (et non pas entre eux - ça aussi, s'aurait été mal les connaître) pour continuer à faire tourner la boutique, dans le dos des autorités de la ville. Le trafic d'esclaves à domicile aurait été tant fastidieux à contrôler, qu'il était illégal. Il fallait donc être discret. Heureusement, les autorités de la ville étant occupés à constater les dégâts sur la place, le va-et-vient des personnes entrant et sortant des maisons était peu remarqué.

Ce n'était pas Myriade qui était mécontente de ce brusque changement de situation. La pluie n'avait rien d'amusant pour elle ; elle la détestait, en avait peur, même d'une simple flaque. L'eau ne la répugnait pourtant pas en général, mais la pluie... entraînait les orages, le vent, et par la même occasion, sa propre peur incontrôlable et sourde à sa raison.

La trappe s'ouvrit pour la quatorzième fois de la journée - un esclave proche s'amusait à compter les visites. La mince raie de lumière s’atténua, écrasée par la silhouette d'un homme, emmitouflé dans une épaisse cape. Un voyageur, chuchota une autre esclave, tout prés de la moinelle qui avait d'ailleurs été encerclée dans ses bras, servant de doudou vivant depuis le début de la matinée. Il faut dire qu'il ne faisait pas très chaud dans ce sous-sol, et humide par-dessus le marché, ce qui entraînait les différent(e)s esclaves à se pelotonner les un(e)s contre les autres.
La bourse fut bien vite sortie, le doigt tendu vers la sélection du client. Myriade mit un moment à comprendre que c'était d'elle que l'on parlait ; il lui fallut remarquer les dizaines de têtes pointés vers sa personne, aux expressions voilées par l'obscurité de la cave. Sa compagne la lâcha, et elle sortit de son coin en se retenant de bailler, à moitié endormie. Sa petite silhouette n'était pas bien impressionnante, ses formes non plus. Il n'y avait pas beaucoup de femmes à vendre dans la pièce, les dernières qui n'avaient pas été acheté étaient des adolescentes au physique ingrat, comme c'était courant à cet âge. Myriade était la seule à être un tant soit peu mignonne, mais aussi à dégager une forte candeur qui ne permettait absolument pas d'estimer son potentiel sexuel. Mais enfin. De toutes façons, depuis le début de sa location, on louait uniquement ses services pour la cuisine, le ménage ou la vaisselle. Pas pour son corps. Autant dire qu'avec Silence, des tas de surprises allaient l'attendre.

Une fois dehors, la terranide prit bien soin d'éviter les flaques de pluie en battant très légèrement des ailes pour se mettre en lévitation. Puis ils arrivèrent.

La petite maison où entra Myriade était modeste, humble. Par rapport aux habituels palais où l'emmenaient les riches fortunés qui la louaient pour la journée, cette demeure était presque cocasse. Mais en entrant, l'adolescente fut impressionnée par le confort et la chaleur qui se dégageait de la pièce principale. Après avoir passé toute une journée dans une cave humide et moisie, on était ravie d'entrer dans un semblant de chez-soi.
Sa première tâche fut comprise très vite. Préparer un dîner ? C'était dans ses cordes ! La terranide s'y attela avec ardeur, et finit par préparer un repas digne d'un bourgeois - on lui avait après tout appris à satisfaire les plus fortunés, ce qui signifiait qu'elle cuisinait rarement de la nourriture de cantine. Le temps de trouver un peu de vin pour parfaire le tout, et c'était prêt.

Les escaliers furent vite montés sans encombres, et la terranide toqua à la porte. Une fois invitée à entrer, elle déposa le plateau sur le lit où Silence s'était installé, sans s'y asseoir à son tour, s'aurait été grossier.

« Votre dîner, messire. J'espère être à la hauteur de vos exigences culinaires. »


La moinelle avait déclaré cela avec calme et un sourire aimable, et très machinalement. C'était une phrase toute faite qu'elle sortait à chaque fois qu'un dîner de sa main était servi à un client. Son vocabulaire personnelle n'était pas aussi évasif, il était même plutôt limité quand il s'agissait de trouver ses propres mots. Elle n'avait appris à parler correctement qu'il y a quelques années, après tout.

« Si vous disposez d'un instrument de musique et que vous daignez que je l'emprunte, je pourrais vous jouer un morceau durant votre repas. » continua-elle, toujours avec autant de politesse - et donc peu de naturel.

15
Place publique / Re : Libre... comme l'eau dans un verre. [Mélinda Warren]
« le: vendredi 24 août 2012, 22:25:08 »
De toutes façons, que ce soit à Nexus ou à Ashnard, le petit oiseau ne risquait pas de confier ce secret à quelqu'un. Elle n'était pas timide de nature ; ses interactions avec les esclaves, ou même les clients, étaient nombreuses et variées. Mais elle ne faisait pas encore totalement confiance à sa nouvelle propriétaire, et répéter un secret qui paraissait si important relevait pour la terranide de donner le bâton pour se faire battre ; elle risquait de prendre des coups, et n'était pas assez bête pour donner cette occasion à Mélinda. Les coups... avoir peur, avoir mal... au-delà de la colère des Dieux manifestés dans le ciel, c'était sa phobie numéro un, quelque chose qui permettait un total contrôle sur sa personne si on la menaçait ou l'on l'intimidait.
Mais elle était trop curieuse pour louper quelque chose d'une importance aussi capitale, et ses oreilles de volatile se dressèrent pour mieux écouter.

« Ceci n’est pas ma réelle apparence, petit ange. J’ai utilisé une potion pour changer d’apparence, et les effets arrivent à leur terme. Dans la mesure où je vais retrouver mon physique normal, et dans la mesure où c’est un spectacle assez désagréable à voir, je te demanderai de cacher tes yeux avec tes mains, afin de ne pas voir mon corps se ratatiner sur place. Allez, allez, vas-y ! »

Avant même d'avoir digéré l'information, la tori saisit le dernier ordre que l'on venait de lui donner, et se cacha les yeux avec les paumes de ses mains, si vite qu'elle faillit même s'en donner une gifle.
Bien sûr, aucun mouvement ne se déclara avant que l'on le lui permette. Myriade ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui se passerait si elle écartait un tout petit peu les doigts, mais peureuse comme elle était, elle avait peur de découvrir quelque chose qui ne lui plairait pas du tout et préféra rester sage. Ce n'était pas le moment de se faire mal voir.
On lui permis d'ouvrir à nouveau les yeux, et ses mains se baissèrent lentement, se transformant en petits poings nerveux lorsqu'ils furent au plus prés du sol.

La nouvelle apparence de sa propriétaire eut le don de l'émouvoir, comme elle aurait ému n'importe qui. En grande partie parce qu'elle était nue, et ce fut la raison première qui fit baisser le regard de Myriade plus bas encore que le sol. Contrairement à ce que Mélinda pouvait penser, sa naissance ne s'était pas passé en captivité et sa capture avait été plutôt tardive. Son enfance s'était passé dans un environnement ou le naturisme était de mise, vu que ses semblables n'avaient rien de civilisés. Un enfant restant un enfant, elle se baladait volontiers toute nue quand l'occasion se présentait, sans se poser de questions. Mais, avec l'éveil de l'adolescence, qui coïncidait justement avec sa capture et son entrée dans la civilisation, la moinelle était devenu beaucoup plus pudique, en arrivant même à un stade où sa gêne était beaucoup plus élevée que la moyenne. Il ne fallait pas oublier qu'elle se considérait comme presque monstrueuse à l'extérieur, à cause de ses attributs que personne d'autre n'avait et qui faisait donc d'elle quelqu'un de différent, et tentait de compenser cette soi-disante laideur avec des talents inespérés pour les activités ménagères et musicales.
Mis à part cette pudeur exagérée, il n'y avait rien qui indique chez la terranide un quelconque éveil sexuel.
Jusqu'à aujourd'hui.

« Nous allons partir dès aujourd’hui, Myriade, mais, avant cela, j’ai des questions assez personnelles à te toucher... Que penses-tu de moi ? De mon corps ? Quel effet est-ce que ça te fait de me regarder ? De voir mes jambes, mes seins ? De me voir nue ? »

Nouvelle question. Les yeux caramel de la jeune fille s'efforcèrent de se remettre debout, de regarder droit devant eux. Mais il n'y avait rien à faire ; ce n'était pas tout les jours que l'on avait affaire à une femme si superbement gaulée, et si Myriade avait pu être totalement franche, elle aurait demandé à Mélinda se se rhabiller sur-le-champ, parce que les effets que provoquait les formes délicieuses de ce corps sur le sien commençaient à sincèrement l'inquiéter. Cette sorte de chaleur qui courait sur son épiderme, et même plus profondément dans ses muscles. Ça lui faisait ça quand elle avait honte, quand elle lavait son ancien maître, quand certaines clientes au décolleté profond se penchaient au-dessus de sa petite personne pour mieux l'observer.

« ...Heu, je pense que vous êtes une personne agréable... » tenta-elle finalement.

Sans doute que Mélinda voulait un avis plus construit, et qui se basait plus sur sa plastique que sur son caractère de toutes façons falsifié pour être plus doux qu'à l'habitude. Mais la moinelle ne voulait vraiment, vraiment pas faire la moindre erreur sur ce sujet. Froisser sa nouvelle maîtresse en déclarant que la voir nue était gênant... elle préférait de loin rester évasive. Et puis, l'adjectif agréable pouvait avoir un double sens. Il n'y avait pas que sa douceur qui était plaisante aux yeux de Myriade. En témoignait ses boyaux qui donnaient l'impression de se tordre lentement dans son bas-ventre.

Pages: [1] 2