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Messages - Eiji

Pages: [1] 2
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Les alentours de la ville / Re : Rencontre au musée (PV)
« le: mardi 14 février 2017, 10:07:08 »
Peut-être qu'en fait, Eiji pensait être dans une sorte de rêve. Après tout, rencontrer inopinément Ange et Démon au même endroit lors d'une journée parfaitement banale, cela ne tenait-il pas de la démence ? Alors que sa main courrait sur la cuisse d'Aurora, faisant s'abattre le peu de tissu qui gisait là en révélant ainsi le galbe sensuel de la jambe de la déchue qu'il embrassait avec ferveur, l'étudiant se demanda si il n'était pas juste entrain de dormir. Il faisait un rêve sensoriel fort dont il se réveillerait en sueur et frustré pour la journée... Terrible punition. Sous la crainte que toute la scène ne s'évanouisse d'un coup, le jeune homme prolongea le baiser fiévreux qu'il imposait à Valadhiel. Pour une poignée de secondes, la belle européenne était sienne. Sous sa coupe totale. La perspective l'excita davantage, et son bassin fit frotter plus fort encore le volume de son sexe tendu contre l'intimité de la déchue.
Il avait envie d'elle comme rarement il avait eu envie de s'emparer d'une femme.

La réaction de Valadhiel fut aussi surprenante qu'inattendue. Alors qu'Eiji entreprenait de concrétiser sa main-mise sur la belle ange, les pouvoirs de cette dernière le propulsèrent de la table au sofa sur salon dans un choc si important que le meuble se déplaçant un peu en grinçant sur le sol ! L'étudiant en resta héberlué et afficha de grands yeux ronds de surprise. Non pas qu'être repoussé était étonnant vu son empressement à s'unir à la célèste, mais la façon dont elle l'avait fait était pour le moins inédite ! Il allait protester sur la méthode déloyale quand il vit... quand il vit son pantalon et son caleçon se faire la malle en solitaire, le laissant jambes nues et ornées du pilier de chair roide qui pointait vigoureusement vers le ciel. Valadhiel pouvait ainsi découvrir qu'Eiji avait été gâté par la nature, mais aussi qu'il voulait se relever. Les pouvoirs de la belle semblaient l'en empêcher et il n'eut d'autres choix que de poser son regard sur elle, l'admirant alors qu'elle avançait vers lui.

Féline et sensuelle, terriblement sensuelle, Aurora mêla habilement le vice à cet instant de charme en écartant juste un pan du tissu fin qui protégeait son intimité. Arrivée sur ses genoux, la belle ne tarda nullement à s'empaler sur le pieu turgescent qui la réclamait depuis plusieurs minutes. Eiji ne put s'empêcher de gémir sous la pénétration, la moiteur brûlante de Vala' avalant sans peine ses centimètres furieux.
Aurora contre lui, Eiji ne pouvait faire aucun mouvement. Le bel homme ne put que s'offrir à sa partenaire comme un clou sur une planche de bois, ses sensations décuplées par cette scène parfaitement inédite pour lui. L'Ange se déhanchait avec habileté, jouant de son bassin sur la verge raide qui labourait de son volume immobile chaque espace libre de l'intimité trempée qui le dévorait avec un appétit non feint.

Sous ses yeux, Eiji voyait onduler les seins parfaits de l'ange de façon hypnotique. Il voyait ses tétons durs, les volumes ronds affermis par l'excitation palpable de la belle . Il imaginait le déhanché des fesses qui s'écrasaient contre ses cuisses et se réjouissait de la face de Valadhiel, déformée par les accès de plaisir qu'elle s'infligeait seule puisque son amant était incapable du moindre mouvement.


- S-superbe... tu es si... ooooh, Vala'...

Belle et terriblement frustrante ! Eiji voulait s'approprier ce corps, voulait participer à l'union. Il voulait pouvoir bouger pour donner la mesure de son talent amoureux à la belle ange, qu'elle se souvienne de lui. La situation l'excitait furieusement bien sûr, mais la frustration était bien présente également. Eiji grimaça ; son tatouage le brûlait de plus en plus, faisant crépiter l'air de magie. Il ne le sentait bien sûr pas, mais cela ne devait pas échapper à Valadhiel -à moins que son état ne brouille ses perceptions particulières ?
Les pouvoirs d'Eiji se manifestèrent, contre le gré du jeune homme. Sûrement motivés par l'émanation du tatouage, ses dons s'exprimaient seuls et le corps du japonais se mit à s'adapter intérieurement pour lutter contre la frustration qu'il éprouvait.

De ses omoplates, sa peau s'étendit et délivra deux
appendices de chair rosée qui battirent l'air comme des tentacules furieuses, nouveaux membres du jeune homme qui vinrent s'enrouler aux poignets de Valadhiel, les lui nouant dans le dos pendant l'acte. Deux autres poussèrent de la même façon, plus fins, s'enroulant autour des seins arrogants de l'ange pour les lui enserrer sans l'empêcher de se déhancher. Ainsi "prisonnière", Valadhiel éprouvait pour la première fois peut-être la sensation de tentacules qui rampaient sur son corps. Sa poitrine était enserrée avec force, bien que ce fut nettement différent d'une paume d'homme. Ses bras entravés exprimaient sans nul doute la frustration qu'Eiji éprouvait lui-même alors qu'il était toujours interdit de tout mouvement ?

La belle avait voulu provoquer le pouvoir de l'étudiant et ce dernier avait répondu à sa façon. Bien que la chose avait un aspect étrange, peut-être répulsif, il ne s'agissait pas de quelque chose de démoniaque. Difficile de cacher ça à une ange aussi forte que Valadhiel, surtout pour un ignorant comme Eiji. Une nouvelle question se posait, alors que poussaient deux nouveaux appendices qui ondulaient dans l'air : qu'était ce pouvoir, cet humain ?
Et surtout... Que ferait-il de ces tentacules supplémentaires, si Valadhiel décidait de le laisser agir ?

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Le parc et son sous-bois / Re : A night of bones and blood [Voodoo]
« le: dimanche 12 février 2017, 14:15:41 »
La main refermée sur le poignet de la sorcière, Eiji courait comme un dératé sans se retourner, de peur de voir l'immonde gueule dentelée de la démone s'ouvrir non loin de sa gorge qu'elle aurait croqué sans mal. Le souffle court et le coeur battant, le jeune homme n'avait même pas l'occasion de regarder les imposants seins de sa compagne d'infortune remuer ostensiblement au gré de ses pas rapides. Sans nul doute, comme n'importe quel mâle, aurait-il apprécié de contemplier ce spectacle sensuel et excitant... Mais les atouts physiques de l'inconnue n'étaient pas assez convaincants comparés à la menace que représentait la démone acharnée qui leur collait au train et menaçait de les rattraper.

Des boules de feu lancées par la créature infernale, Eiji sentait la chaleur et entendait les impacts. Fort heureusement pour les fuyards, la démone était aussi peu adroite au tir qu'un stormtrooper, ce qui leur permit de conserver leur avance sans prendre un coup en traître. Presque la main dans la main, la magicienne et le mutant franchirent la rue et manquèrent d'embrasser le pare-chocs d'un camion. Ils arrivèrent saufs sur le trottoir opposés et purent se féliciter de leur action, d'autant que la chose aux crocs avait été percuté par une voiture alors qu'elle remontait vers eux.


- Eh ben, c'est pas son jour à celle-là !

Eiji ne répondit pas tout de suite, reprenant son souffle tout en détaillant sa partenaire. Quel corps elle avait ! Tout en délicieuses courbes rondes et excitantes, qui titillèrent très vite les appétits du jeune homme, surtout mis en valeur dans cette robe flatteuse.

- En revanche, c'est le mien... Waouh, acheva-t-il en balayant la généreuse poitrine du regard.

Si bien des idées lui venaient à ce moment là, il fallait en revanche penser à prendre la poudre d'escampette. L'inconnue attirait les regards -à raison !- et Eiji craignait que la voiture n'aie pas suffit à exclure le démon du jeu. Avec la dégaine ultra-sexy de la magicienne, le couple improvisé serait vite repérable, vu les gens qui se retournaient sur le passage de Voodoo. Alors quoi ? Aller chez lui ? Ils étaient trop loin et sans moyen de transport. Il fallait trouver une échappatoire le temps qu'ils se débarasse du démon. L'étudiant chercha à se repérer dans la rue où ils se trouvaient et repéra... Un Love-hotel, un de ces endroits prévus pour les petits moments coquins rapides et tranquilles, souvent dans des chambres à thèmes.

- Venez, miss. On va se cacher le temps que ça se tasse !

Et il l'entraîna à sa suite une nouvelle fois, déambulant dans une rue assez animée pour l'heure tardive, jusqu'à arriver au Love Hotel qu'il visait. Eiji se présenta à l'acceuil une fois la porte passée, s'adressa à la personne qui gérait les chambres. Une courte discussion, un regard amusé du gérant à la tenue de la sorcière et un passage de carte bleue plus tard et l'étudiant se retrouva en possession de la clef de la chambre 1038 au second étage.
L'escalier fut aisé à grimper, la chambre à trouver aussi. Eiji en poussa la porte, découvrant en même temps que la magicienne de classe l'étonnant décor de l'endroit.



- Au moins, on reste dans l'ambiance délirante...

La chambre était aménagée de façon à évoquer une pièce de château de fantasy. Un effet bloc de pierre sur les murs, des meubles en bois, un lit aux lourds baldaquins de velours, un petit écritoire sur lequel reposait un "grimoire" qui dévoilait un hentai mettant en scène une elfe et quelques orcs, des "tableaux" (en fait des posters encadrés à l'ancienne) où se trouvaient belles demoiselles à la plastique avenantes et messieurs aux corps d'Apollon et aux membres chevalins... Une sex-fantasy accordée à la tenue de la magicienne et à l'envie qu'Eiji sentait davantage croître et qui formait une bosse dans son jean's. Peut-être dûe aussi au reste du décorum, mettant en scène des tentacules lisses et adaptés à la pénétration, qui sortaient de l'un des murs pour mimer l'attaque d'un monstre sur le prétendu donjon. Rester calme dans ces conditions allait être difficile, mais il se promit d'essayer.
Il se massa la nuque en se retournant vers la jeune femme, l'air navré.


- Je suis désolé, j'ai pas eu d'autre idée sur le moment. On a le forfait deux heures pour être tranquilles. La démone va se casser ou mourir pour de bon pendant qu'on se reposera ici et ensuite, je vous raccompagnerai... enfin, si vous voulez.

Un sourire gêné mais se voulant sympathique et il tendit la main à l'inconnue dans une volonté de passer pour autre chose qu'un pervers -ce qui, au vu de l'enflement perceptible de sa queue était probablement raté.

- Eiji. Désolé pour tout ça, même si je ne comprends tout ce qui se passe.

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Les alentours de la ville / Re : Rencontre au musée (PV)
« le: mardi 31 janvier 2017, 08:54:05 »
Il fit voleter sa tasse et Eiji senti une nouvelle fois son tatouage le brûler. Enfin, il réalisa que les deux choses étaient liées. A bien y repenser, chaque fois qu'il s'était passé quelque chose de magique depuis la rencontre de la démone au musée, cette douleur était revenue. Le petit test de Valadhiel était convaincant -en plus d'être étrange, car il était foutrement curieux de voir une tasse de votre service à thé s'envoler dans votre cuisine pour aller servir une ange déchue en top déchiré et en mini-jupe.
Le jeune homme secoua la tête pour lui même en commençant à se dire qu'il allait en fait bientôt se réveiller pour découvrir qu'il avait rêvé et fantasmé tout cette histoire. C'était du grand n'importe quoi, après tout ! Mais en attendant, l'ange lui expliquait que son tatouage attirait les créatures comme elle. Pourquoi et comment ? Jusque là, rien de semblable à aujourd'hui ne s'était passé.

L'étudiant releva la tête dans l'idée d'adresser quelques mots à Valadhiel, mais cette dernière était arrivée devant lui en un éclair. Si vive qu'Eiji pensa d'abord bêtement qu'elle s'était téléportée, la Déchue avait enserré sa gorge entre ses doigts fins tout en le plaquant contre le mur. Les deux êtres se retrouvèrent à un souffle l'un de l'autre, si proche qu'il aurait suffit à Eiji de tendre les lèvres pour s'emparer de celles de Valadhiel. Il sentait sa poitrine affleurer contre son buste comme il sentait le volume épais de sa queue frotter contre elle -et il était certain que l'ange le sentait tout à fait également.
Surpris et un peu effrayé, le japonais grogna d'abord puis détailla son agresseur. La déchue ne semblait pas vouloir lui faire du mal -elle en aurait été capable mais se contentait de le tenir en respect, c'était très net.

Etrangement, cette situation délicate exudait une tension sexuelle certaine. Jamais relégué à ce rôle passif avec une femme, Eiji découvrait une nouvelle situation. Comme il découvrait de très près le visage de Valadhiel, séduisant et charmeur. Une vraie bombe, cette fille...
Alors, que faire ? La repousser ? Cela aurait peut-être compliqué la situation. A bien y réfléchir, vu la différence de force il était perdant quoi qu'il arrive. Alors... Soit. Puisqu'elle voulait le faire jouer à un jeu dangereux (et qu'elle lui laissait une chance, Eiji sentait que la poigne sur sa gorge n'était pas prête à réellement l'étouffer), il allait répondre par le défi. Pour lui faire comprendre que les humains pouvaient être insoumis même face aux forces les plus grandes du Ciel.

Avalant sa salive avant de se lancer, Eiji leva la main doucement et vint caresser la joue de Valadhiel avant de passer ses doigts derrière sa tête pour approcher subitement cette dernière de la sienne. Leurs lèvres fusionnèrent les unes sur les autres pour un baiser presque forcé, alors que la main libre du jeune homme se glissait elle sur les reins angéliques, à la naissance de ces fesses qu'on devinait sans peine désirables. Et d'une impulsion, Eiji décolla son dos du mur assez fort pour pousser Valadhiel.
Ses jolies fesses rencontrèrent la table de la cuisine sur laquelle Eiji s'arrangea pour l'allonger, se penchant sur elle pour un long baiser dans lequel se glissa sa langue.
Une de ses mains se décala vers la cuisse de Valadhiel pour la caresser et la saisir férocement alors que le bassin au mandrin bandé se calait contre celui de l'ange, plaquant sa virilité encore emprisonnée contre l'intimité de la belle à qui il offrait un baiser appliqué et furieux.

Puis il se décala, la regardant dans les yeux, le feu aux joues.


- Maintenant, tu peux bien me tuer pour me faire payer cet affront si tu le souhaites.

Il était plus que conscient qu'il était susceptible de payer cher son acte de bravoure, mais n'en avait cure. On avait pas souvent l'occasion de voler un baiser aussi torride à une ange chassée du Ciel, après tout.

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Les alentours de la ville / Re : Rencontre au musée (PV)
« le: mardi 24 janvier 2017, 09:34:01 »
Pas violé son intimité ? Eiji ne répondit rien mais savait que Valadhiel niait l'évidence. Rien que prendre connaissance de son adresse était une violation en soi. Qui savait donc ce qu'elle avait pu récupérer d'autre, dans ce cas là ? Bien entendu, le japonais n'avait rien à cacher de terrible. Comme tous les jeunes gens, il comptait quelques bêtises à son actif mais rien de très terrible... A part, en ce moment même, un désir plutôt violent pour celle qui l'avait sauvé. Est-ce que c'était un péché d'avoir envie de s'approprier le corps de votre sauveur pour un usage intime ? Mieux valait ne pas trop se poser la question. Si Valadhiel se baladait encore dans sa tête, elle serait assaillie par des pensées très peu catholiques. Et même si dans l'absolu ces pensées étaient plutôt flatteuses (Eiji considérait son corps plus ou moins comme une oeuvre d'art offerte aux mortels), qui savait comment elle pouvait réagir ?
Aller à la cuisine pour badiner un peu inutilement devait lui permettre, dans l'absolu, de surout se concentrer sur autre chose que sur la perspective de voir Valadhiel danser au bout de son membre qui se tendait discrètement.

Quand Aurora se saisit de la tasse après s'être installée, Eiji ne manqua rien du spectacle. Ses jambes exposées par le croisement et la jupe courte, leur fuselage agréable qui appelait aux caresses à portée de main, le buste aux formes pleines qui reposaient derrière les bribes très échancrées d'un top qu'un simple mouvement aurait écartées pour un plein accès à ces seins qu'il devinait fermes et pleins... Eiji poussa un long soupir discret en avalant une tasse de son propre thé, voulant penser à autre chose.

Fort heureusement pour le jeune homme, la Déchue daigna enfin venir au vif du sujet. Et la déclaration étrange qu'elle fit quant aux pouvoirs d'Eiji lui permit un moment d'oublier qu'il mourrait d'envie de la plaquer contre le plan de travail pour se loger au plus profond d'elle dans une violence sensuelle et contrôlée.
L'étudiant à lunettes s'humecta les lèvres et ré-haussa sa monture, cherchant de quoi Valadhiel pouvait bien parler. Il n'avait pas connaissance de quoi que ce fut. Il fronça les sourcils, pensif, avant de porter sa main à son tatouage presque machinalement.


- Maintenant que vous le dites... Enfin, c'est stupide. Il m'a semblé, après la téléportation, que mon tatouage me brûlait. Un peu comme si je venais juste de passer sous l'aiguille et que je payais encore la douleur de l'encrage. C'est de ça dont vous parlez, Valadhiel ?

Tout en parlant, Eiji avait quitté Aurora des yeux. Lorsqu'il revint à elle, il constata qu'elle était penchée en avant... Donc juste assez pour que son top offre l'ampleur charnelle de son décolleté, que le jeune homme se retrouva à fixer plus longuement qu'il ne l'aurait voulu. Il irradiait d'un désir sexuel vif et puissant, maintenant. Eiji secoua la tête pour se reprendre et vite quitter la vision qu'il n'aurait en fait voulu que prolonger.
Dans un effort surhumain de contenance de façade, le jeune homme adressa un sourire aimable à l'ange tout en sachant pertinemment que sa queue était tellement enflée à présent que la bosse dans son jean ne pouvait être ignorée. Il espéra que la Déchue ne s'en offusque pas (et même qu'elle la remarquerait, en fait) et continua d'exposer le fil de sa pensée l'air de rien.


- Sincèrement, je ne vois pas en quoi je peux être attirant pour un ange ou un démon. C'est juste un tatouage ! Pas de quoi être excitée, si ?


Il déposa son regard sur elle. Bien sûr, Eiji avait choisi sciemment son vocabulaire pour répondre à Valadhiel. Saisirait-elle la branche au vol ?

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Les alentours de la ville / Re : Rencontre au musée (PV)
« le: mardi 17 janvier 2017, 12:34:33 »
Elle se présenta. L'ange lui révéla se nommer Valadhiel, bien qu'elle utilisait aussi apparemment un patronyme plus ordinaire, soit Aurora. Eiji ne savait pas trop lequel lui plaisait le plus mais n'eut pas vraiment le luxe de réfléchir à la question puisque sa sauveuse accepta le thé tout en assénant que la ruelle dans laquelle tous deux se trouvaient n'était pas sûre, et que se rendre chez l'étudiant par des moyens classiques serait une perte de temps. L'ange en vint à saisir la main du japonais qui ne dit rien mais referma ses doigts sur les siens docilement avant que le sol ne paraisse trembler et le décor "s'effondrer", comme prit dans un effet de chaleur. Mais avant qu'Eiji ne puisse interroger Valadhiel, il se retrouva chez lui ! Le couple était arrivé littéralement par magie dans sa chambre à côté de son lit défait, ce qui fit sursauter l'asiatique.

- Mais ! C-comment avez vous fait ça ?!

Il porta vivement la main à son tatouage. Le dessin encré s'était mis à le brûler comme lors d'une inflammation, sans qu'il ne comprenne pourquoi. Est-ce que ça importait vraiment, après les événements du musée et de la ruelle ? Eiji grogna et lâcha la main d'Aurora qui pouvait découvrir sa chambre ordonnée et propre. L'humain ôta ce qu'il restait de son t-shirt pour se retrouver torse nu face à la belle ailée dont la tenue délabrée lui arracha malgré lui un léger frisson d'excitation qui -réaction bien normale finalement- fit croître un peu visiblement la bosse visible à son entrejambe. Eiji se détourna bien vite et attrapa un pull quelconque avant de faire signe à sa comparse de le suivre hors de la chambre, vers l'escalier qui menait à l'étage inférieur.

- Heureusement, mes parents et ma soeur sont partis pour le week-end... Venez, je vais vous faire le thé que je vous ai promis.

Le duo en vint à atterrir dans la cuisine. Une pièce lumineuse grâce à ses grandes fenêtres qui donnaient sur un joli jardin bien entretenu, alors que l'intérieur était agréable et bien assez grand pour que plusieurs personnes puissent évoluer sans mal autour de la table centrale ou du plan de travail. Eiji invita la belle à s'asseoir et posa devant elle tasse et sucrier avant de s'atteler à la chauffe de l'eau tout en l'observant. Du côté comme il l'était, le jeune homme pouvait apercevoir le galbe ferme du sein exposé par le top déchiré... Ce qui, évidemment, ne l'aida pas à calmer son excitation grandissante. L'envie qu'il ressentait était de plus en plus gênante et troublante mais il s'appliqua à faire comme si de rien n'était malgré la forme qui emplissait agréablement son jean's à une zone sensible.

Après quelques secondes, l'eau fut chaude et Eiji put proposer à Valadhiel une tasse de thé fruité avant de s'en servir une à lui-même. Il ne s'assit pas, restant posé contre le plan de travail tout à côté d'Aurora. Il ne l'aurait avoué que sous la torture, mais cette posture lui offrait une vue imprenable sur les cuisses de son invitée et sur sa poitrine légèrement exposée par les déchirures de son haut.


- Maintenant que nous sommes seuls et tranquilles, vous pouvez m'expliquer ce qui vient de se passer, non ?

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Les alentours de la ville / Re : Rencontre au musée (PV)
« le: samedi 14 janvier 2017, 10:39:40 »
Debout sur ses jambes encore un peu flageolantes, Eiji se massa l'épaule et constata la guérison avec satisfaction mais peu de surprise. En vérité, l'étudiant sembla bien plus peiné par l'état de son pull dont les bords arrachés par les crocs infernaux pendaient maintenant lamentablement, exposant son épaule et une partie de son bras alors que le tissu imbibé de sang lui donnait un air de survivant d'apocalypse zombie. L'humain soupira et revint s'intéresser à la belle déchue, prenant soin de regarder plutôt son visage que l'harmonie de de ses courbes féminines.
Et surtout, il l'écouta lui expliquer une partie du problème. Ce qui avait amené, d'après elle, la démone punkette à lui donner la chasse. A lui ? Eiji ne croyait pas être assez spécial pour intéresser de pareilles forces ! Mais c'était l'ange noire l'experte, pas vrai ? Il se massa la nuque, un peu gêné
.

- Ecoutez... je ne vois pas de quoi vous parlez. Je n'ai rien pour attirer les êtres "comme vous" - si vous voulez bien m'excuser la généralité.

"Rien" était un mensonge, mais à ce moment précis l'adolescent ne pensait pas à la même chose que la Déchue. Elle évoquait les pouvoirs du tatouage d'Eiji -qu'elle pouvait d'ailleurs maintenant clairement distinguer sur le bas de sa gorge côté gauche- qui pulsaient toujours pour répondre à la présence de l'ange noire, mais Eiji pensait à d'autres capacités bien différentes. Bien qu'il préférait les cacher aux inconnus, il estimait devoir mener franc-jeu avec sa sauveuse.
Doucement, il leva une main entre eux, comme si il désirait frôler son sein -et peut-être bien qu'il l'aurait fait, avec un peu plus de courage. Mais Eiji arrêta son geste à mi-course, invitant l'ange à regarder son membre. Doucement, la peau se déchira sans violence pour laisser s'extirper doucement des excroissances osseuses qui vinrent bientôt recouvrir dos et phalanges.


- Cela ne présente rien de magique. C'est une mutation, il paraît qu'il y en a d'autres en ville. Je peux contrôler mes os à volonté ou presque et ma chair dans une certaine mesure. C'est pour ça que j'ai vite guéri, grâce à votre magie mais également mon propre pouvoir.

Si sa main ainsi transformée semblait bien peu engageante, voire démoniaque, Eiji savait n'avoir rien à craindre. L'ange déchue saurait comprendre qu'il n'avait rien d'une créature du Mal, il en était certain. Il lui adressa un sourire qu'il voulu sympathique, puis la détailla. La tenue de la belle angélique était abîmée. Après un moment, l'humain ôta son pull (dévoilant au passage les dessins agréables de son torse sous le t-shirt qui restait) et le tendit à l'inconnue.

- Vous ne pouvez pas vous balader comme ça. Prenez, je vous en prie. C'est déchiré et sali de sang, mais c'est bien le moins que je puisse faire pour vous. Au moins, vous pourrez rentrer vous changer sans trop trop attirer l'attention.

Il s'humecta les lèvres un instant, la regardant en hésitant sur la suite. Eiji voulait en savoir plus sur cette histoire bien sûr, mais également jouir un peu plus de la compagnie de la belle. On ne croisait pas une ange tous les jours ! Sans compter que la démone rôdait toujours quelque part en ville. Il n'était possiblement pas prudent de rester seul pour l'instant.

- Dites, je... j'aimerai vous inviter chez moi. A prendre un thé, par exemple ? Ma soeur aura bien un haut à vous prêter, en plus.
Il lui sourit. J'aimerai rester un peu avec vous, vous êtes si... charmante...et...hm. Bref.

Eiji lui tendit la main pour passer à autre chose, une fois que tous les os furent résorbés.

- Au fait, moi c'est Eiji. Eiji Himura. Ravi de faire votre connaissance.

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Le parc et son sous-bois / Re : A night of bones and blood [Voodoo]
« le: samedi 14 janvier 2017, 10:15:48 »
L'excès de courage qu'avait ressenti Eiji après avoir blessé la démone s'était vite évaporé face à la boule de feu. Les jambes tremblantes -comme ses griffes, qui semblaient cliqueter étrangement dans la nuit froide- il éprouva du mal à réfléchir. Devait-il plonger pour éviter la sphère embrasée ? Ou plutôt s'écarter sur le côté ? Essayer de la renvoyer comme au base-ball ? L'adolescent n'en savait rien. Il avait beau réfléchir à toute vitesse, il ne parvenait pas à prendre sa décision. Alors que son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, Eiji vit la démone armer son bras pour balancer la boule, achevant son incantation sur une voix gutturale empreinte de malignité, ses yeux jaunâtres animés d'une lueur de haine... Et tout bascula une nouvelle fois.

Une tempête de froid localisée souffla violemment au moment même où la furie des Enfers s'apprêtait à lancer son attaque magique. Le cône de givre la percuta de plein fouet et la démone poussa un cri de surprise alors que le gel annulait sa boule tout en la projetant elle contre un réverbère avec violence, certains de ses vêtements et des parcelles de son agréable corps voluptueux ainsi couverts d'une fine couche glacée. Eiji n'eut que le temps de tourner la tête en direction de l'origine de l'attaque-surprise pour y découvrir...


- Une... une magicienne ?!


Si il cligna des yeux comme un imbécile devant l'inconnue, ce n'était nullement pour la générosité de ses courbes que le cosplay exposait savamment pour la mettre terriblement en valeur, non. Il resta là comme un crétin incapable de bouger pour le spectacle auquel il assistait : comme sortie d'un jeu vidéo, une élémentaliste arrivée à l'improviste venait de lui sauver la mise. Une seconde durant, Eiji s'apprêta même à voir apparaître au-dessus de son héroïne du jour un compteur de points d'Expérience. Ce qui n'arriva bien entendu pas. Il voulu dire quelque chose à la femme au bâton mais il put entendre la démone hurler de rage en se relevant.
Comme un animal en colère, la créature hurla vers celle qui l'avait blessée et se ramassa pour charger tous crocs en avant.

Comme dans un bon vieux Final Fantasy au tour-par-tour, ce fut à Eiji d'agir. Sans réfléchir, il se rua en direction de la magicienne au moment où la démone la chargeait elle aussi. Et le calcul fut excellent de la part du jeune humain ! Sa trajectoire coupa celle de l'ennemi à moins de trois mètres de la nouvelle arrivante aux pouvoirs cryogéniques, lui permettant de la déloger d'un coup d'épaule bien ajusté.
Il avait agi sans réfléchir, pour sauver celle qui l'avait aidé, et avait eu de la chance. La démone roule-boula à plusieurs mètres quand le poids d'Eiji lancé contre elle la toucha, et son élan perdu et mal assuré fit le reste. On put l'entendre valdinguer sur les graviers d'un chemin, puis frapper ce qui devait être un banc. L'étudiant, quant à lui, se trouvait tout à côté de la magicienne.


- Merci, commença-t-il en s'inclinant rapidement et poliment. Maintenant, à moins que vous n'ayez un super-sort à balancer pour conclure, je vous propose de nous barrer !

En fait, il ne lui laissa pas le temps de donner son avis. Pressé et inquiet pour leur sort à tous les deux, Eiji saisit prestement le poignet de l'inconnue après que ses griffes osseuses furent littéralement détachée et tombée à terre et l'entraîna dans sa course en direction opposée de la position de la démone. Il verrait après pour s'excuser de son comportement cavalier, et pour remercier la magicienne en bonne et due forme ! Il fallait d'abord se mettre à l'abri.

Quand une boule de feu s'écrasa dans leur dos avec fracas, soulevant à l'impact cailloux et généreuses mottes de terre, Eiji comprit que la partie n'était pas encore gagnée. Même leur fuite n'était pas garantie, puisque de nouvelles attaques fracassaient le sol à côté et derrière eux, prouvant que la démone n'était pas hors-circuit et qu'elle était maintenant bien décidée à leur faire payer les revers infligés jusque là.

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Le parc et son sous-bois / A night of bones and blood [Voodoo]
« le: mardi 10 janvier 2017, 09:24:57 »
Pour ce soir, c'était l'heure des adieux. Eiji saluait tranquillement son groupe d'amis avec qui il avait passé une bonne partie de la fin d'après-midi après avoir écumé les bornes d'une salle d'arcade, une des dernières de Seikusu. Dommage que ce format se perde ! L'ambiance y était toujours grandiose aux heures qui précédaient la soirée. On se défiait joyeusement d'une borne à l'autre sur Street Fighter ou Ridge Racer et lorsque qu'un championnat était improvisé, certains devaient se préparer mentalement à payer toute une tournée aux autres participants. On s'invectivait, se chamaillait, se défiait et s'insultait parfois. Les défis étaient aussi grandiosement mis en scène que dans les mangas. Au final, on passait surtout un bon moment. Et Eiji Himura n'aurait pas dit le contraire, même si il s'était fait exploser deux fois sur une vieille borne de Battle Arena Toshinden où il pensait avoir le dernier mot. Ses amis avaient beaucoup jasé sur le chemin du retour, le chambrant allègrement avant qu'il ne décide de se séparer du groupe.

Il faisait froid ces derniers jours et Eiji voulait gagner du temps en coupant en ligne droite par le par pour rentrer chez lui. Comme tous les jeunes gens de la ville,  il savait que certaines heures étaient à éviter lorsque l'on voulait passer dans le poumon vert de la cité, mais n'en avait cure : il marcherait vite et sans s'arrêter pour s'éviter les problèmes. Ainsi, après quelques dernières vannes, embrassades et poignées de mains cordiales, le jeune homme disparu dans le parc d'un pas pressé.
A cette heure tardive, tout paraissait plus sinistre. Surtout qu'un léger mais persistant brouillard était tombé sur les allées, déformant tant les arbres au loin que les banc à côté. Les jeux pour enfants grinçaient sinistrement dans la pénombre et le vent dans les feuillages n'était guère plus engageant. Entrant la tête dans les épaules, Eiji pressa le pas. Autant en finir vite, surtout que l'image de la gueule immonde de la démone qui lui avait déchiré le bras au musée* lui revenait en tête comme une illustration macabre. Le jeune homme frissonna malgré son épais manteau et rabattit sa capuche pour se sentir -bêtement- plus en sécurité. Depuis les événements du musée et sa rencontre avec Valadhiel, il avait prit conscience de ses pouvoirs... Il était moins bien démuni qu'avant. Cette pensée le rassura un peu.

A mi-chemin de la sortie qu'il visait, Eiji entendit un bruit derrière lui. Métallique et sourd, suivi de petits autres. Le jeune homme sursauta et se retourna prestement, découvrant une poubelle renversée à terre. Une canette vide roula mollement jusqu'à lui et tapa doucement contre sa chaussure. Il porta la main à son coeur pour faire passer la surprise lorsqu'une ombre se découpa dans le brouillard. Eiji pensa d'abord que son imagination lui jouait des tours, mais déchanta vite : la forme se dévoila à la faveur de la lumière blafarde d'un réverbère sous lequel elle s'arrêta. Et le jeune homme à lunette sentit une coulée de sueur froide lui glisser le long du dos. Elle !
La démone-assassin du musée ! Elle se dressait face à lui, sa lourde poitrine relevée dans un corset presque inutile, dévoilant son corps dans le froid de cette nuit d'hiver ! Ses épaules et son cou étaient garnis de menaçantes excroissances osseuses et surtout elle dévoilait son odieuse gueule déchirée dans un sourire immonde.

- Ça a prit le temps mais je t'ai retrouvé, petit salopard ! Elle huma l'air. Et pas de traces de pute angélique pour te sauver... Aaaaaah ! Je vais me régaler. Tu sais, ça va te plaire. Je vais te baiser, te baiser à l'os, espèce de lopette. Et une fois que tu auras les couilles vides et un mal de bite tellement intense que tu me demanderas d'arrêter, je vais te creuser les entrailles pour découvrir la source de cette aura qui m'excite tellement. Y'a anguille sous roche et je compte bien trouver le pot-au-roses... Allez, à table...

De sa bouche démoniaque, elle exhiba une langue démesurée avec laquelle elle mima l'action de se lécher les babines. Puis la démone inclina la tête et le jeu d'ombres avec la lumière fantômatique qui planait au-dessus d'elle donna l'impression qu'elle souriait sinistrement en fixant Eiji.
Assurément, ce dernier n'était pas rassuré du tout. Ses jambes tremblaient, sa peau était pâle et son envie de filer à l'anglaise plus que palpable. Mais il n'était plus aussi faible, à présent ! Campé sur ses positions, il se préparait déjà. Il avant lentement provoqué la pousse des os de ses phalanges supérieures, si bien qu'en sortant de sous sa peau ils avaient arraché ses ongles qui étaient tombés à terre. Peu importait :
Eiji s'était doté de griffes aiguisées que la démone ne semblait pas avoir remarqué, trop occupée à dévisager sa proie dont elle adorait lire la peur sur le visage.

Elle bondit sur lui sans prévenir et en fut punie pour le compte. Dans un réflexe motivé par la peur, l'étudiant cassa sa trajectoire en balançant son bras griffu vers l'avant pour faucher l'air. Les seins prohéminents de la bête infernale furent profondément zébrés et laissent filer du sang qui tâcha les mamelles rebondies et, de son autre main tout aussi mortellement dotée, Eiji frappa à nouveau et la toucha au bras. La démone cria de rage et recula par réflexe tandis que sa proie se tenait face à elle, griffes ensanglantées.


- V-viens, salope, viens ! Il paraissait un peu plus assuré, mais il était clair que ce n'était que de la façade. Viens et j'te découpe !
- PETIT MERDEUX !

La démone acheva son insulte sur un cri morbide et rauque qui s'entendit probablement aux alentours et fit jaillir dans la paume d'une de ses mains une boule de feu qu'elle projeta sur Eiji, qui n'évita que miraculeusement bien que la manche de son manteau s'embrasa après avoir été léchée par les flammes magiques. Mais déjà la démone profitait de l'ouverture pour se ruer sur sa proie, qui n'avait ni le temps ni les capacités requises pour réagir efficacement...


* Voir Une rencontre au musée

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Les alentours de la ville / Re : Rencontre au musée (PV)
« le: lundi 09 janvier 2017, 21:59:32 »
Plus ou moins en état de choc, Eiji ne pipa pas mot de tout le "voyage". La douleur lui foudroyant le bras l'empêcha de réaliser ce qu'il se passait et ce même quand l'ange aux ailes noires se saisit de lui pour l'emporter à travers la verrière qui ornait la salle de l'exposition sur la Rome Antique. Le jeune homme ne sentit que la caresse du vent et n'entendit, outre le tintement presque mélodieux des bris de verres qui s'éparpillaient à terre et dans les airs comme autant d'étoiles éphèmeres, que le battement soyeux des plumes noires qui profitaient des courants aériens. Lové contre l'européenne comme il l'était, sa douleur pourtant si vive semblait vouloir s'estomper pour ne laisser que la sensation du tissu poisseux de sang qui avalait son bras et le haut de son buste. Emporté dans les cieux par une magnifique créature ailée alors qu'il venait d'être frappé d'une blessure certainement mortelle... Eiji eut l'impression de mourir vraiment, et d'avoir la chance d'être emporté par la plus sensuelle -et énigmatique- des Faucheuses qui ravissaient les âmes humaines.
Il sourit pauvrement pour lui même et nicha le visage contre la rondeur de l'un des seins, prêt à s'éteindre définitivement d'un instant à l'autre.

Quand il émergea de cette douce torpeur, Eiji comprit qu'il n'était pas mort. A moins que le Paradis ne ressemble à une ruelle paumée encombrées de vieilles poubelles et de flaques d'eau, l'ange l'avait déposé quelque part dans Seikusu et s'affairait à le soigner. Son dos reposait contre un mur froid et une douce chaleur irradiait des paumes de la belle jusqu'à son épaule blessée. Les os se ressoudaient peu-à-peu, avant que muscles, tendons et nerfs ne viennent repousser également. Le travail se faisait d'ailleurs très efficacement -plus même que la femme ailée n'aurait pu l'espérer. Le pouvoir d'Eiji se mettait en marche et très vite l'adolescent serait de nouveau sur pied et capable d'utiliser son bras aussi bien qu'avant la morsure. Mieux, il sentit ses esprits lui revenir.
Eiji ne quittait pas l'européenne des yeux, jusqu'à ce que son regard ne vienne l'embrasser tout à fait. Sa tenue était un souvenir mais le froid ne la faisait pas grelotter. Et surtout, il y avait ces ailes incroyables, si noires qu'elles paraissaient tâcher le jour. Amateur de fantasy, d'histoires en tous genres et autres récits mêlant mythe et histoire, le japonais connaissait la signification d'une pareille couleur. Et pourtant, l'européenne ne l'effrayait pas. Bien au contraire.


- Vous êtes tellement douce... Je croyais que les anges déchus étaient les ennemis de l'humanité, mais non... Vous m'avez sauvé la vie... Merci.

Instinctivement, Eiji tendit la main (la valide) vers elle. Ses doigts un peu tremblants d'émotion vinrent caresser une mèche de cheveux avant de se retirer prestement, de peur que le geste ne soit mal perçu. Il ne voulait jamais que s'assurer que l'ange était bien réelle, pas la vexer ou lui faire regretter son sauvetage.

- Je... je vous prie de m'excuser. C'est tellement...irréel comme situation que j'ai commencé à douter que vous soyez vraiment là, que je puisse vous toucher sans que vous ne vous évaporiez comme un mirage. Je ne pensais pas à mal et... et... et j'espère que vous ne m'avez pas trouvé trop cavalier.

Rencontrer un ange, quelle aventure incroyable ! Cette femme si particulière déjà alors qu'elle n'était au début à ses yeux qu'une simple humaine se révélait être une envoyée du Ciel ! Eiji avait vu ses lames, pouvait en ce moment même contempler ses ailes sombres et son corps joliment dévoilé par le reste déchiré de son top. Elle était belle... Oh, oui. Très attractive. Il sentit ses joues s'empourprer et estima que son regard s'était fait trop indécent, aussi revint-il vite à ses yeux.
Pendant ce temps, son épaule achevait déjà de guérir et seules les marques du sang versé témoignaient encore de la présence d'une plaie tragique à cet endroit.


- Cette démone, vous la pourchassiez ? Elle semblait m'en vouloir personnellement ! Je vous assure, je n'ai jamais rien eu à voir avec les Enfers ! Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé !

Implicitement, il espérait de la part de la belle ange des explications. Et un peu de clémence ! Si elle venait à s'imaginer qu'il était de mèche avec la cannibale, cette journée pourrait vite très mal se finir.

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Les alentours de la ville / Re : Rencontre au musée (PV)
« le: lundi 09 janvier 2017, 11:06:20 »
La situation empirait à vitesse grand V, laissant Eiji complètement démuni face à ce qui se tramait devant lui. La punk lui avait attrapé le bras pour le tordre dans une clé pour ainsi l'empêcher de bouger de façon indolore et le jeune homme grognait de douleur après avoir tenté de se dégager. A présent son épaule le lançait et la lame du couteau lui caressait la gorge. Rien à faire ! La punkette le tenait en respect, lui léchant la joue de vice pendant qu'elle regardait l'européenne qui sembla un moment sortir d'une brève torpeur. Et, suite à ça, elle ne trouva rien de mieux à faire que d'enlever son manteau ! ELLE PRENAIT LE TEMPS D’ÔTER SON PUTAIN DE MANTEAU ALORS QUE LUI ÉTAIT EN DANGER ! Eiji serra les dents et se débattit un peu, tant sous la montée de stress que sous l'agacement qu'il ressentait sur le moment, et sa marque irradia de nouvelles énergies qui semblaient répondre à son état d'esprit.

Néanmoins, le jeune homme se calma d'un coup. Lorsque de grandes et superbes ailes noires déchirèrent le haut de l'européenne pour se déployer et frôler les vitrines adjacentes, Eiji resta littéralement bouche bée et toute sa tension retomba momentanément devant cet incroyable spectacle. Il ne savait pas trop ce qu'il se passait, mais une chose était sûre : l'européenne aux ailes d'ombres était, d'une certaine façon, terriblement sexy. Était-ce une sorte d'aura qui émanait d'elle ? Était-ce le fait de contempler cette créature surnaturelle d'essence divine dont les lambeaux de vêtements sur son buste la rendaient aussi belle que dangereuse ? Eiji aurait bien été incapable de le dire, mais cela résultait d'une vision globale qui n'était pas motivée que par le seul sexe. L'européenne était belle, désirable. Sensuel alors que ses envies de meurtres irradiaient dans cette aile du musée tout entière.


- W-waaouh..., glissa-t-il un peu malgré lui dans un souffle.

La démone, elle, comprenait bien que la situation était loin d'être à son avantage. Bien qu'elle fut une combattante plus qu'une "simple" succube à moitié tarée, elle saisissait que la force Déchue qui lui faisait face était autrement supérieure à la sienne. Son seul avantage était l'humain sur lequel elle resserra d'ailleurs sa prise afin de le faire gémir -ce que fit Eiji malgré lui sous la douleur qui lui vrilla l'épaule.
L'apparition des épées de l'ange noire acheva de pousser la démone dans ses derniers retranchements et elle adopta sa forme véritable en dégageant une brume noirâtre avant de se dévoiler dans toute l'excentricité de son corps généreux coincé dans des vêtements trop petits qui exposait son dos aux excroissances osseuses menaçantes. De colère, elle ouvrit
sa large gueule puissamment dentelée et menaça de croquer la gorge d'un Eiji terrifié par ce qu'il venait de voir en tournant la tête vers son agresseur.

- Mais si je ne le lâches pas, qu'est-ce que tu feras, pétasse d'ange ? Tu passeras tes lames au travers pour me percer ? AH ! Cet humain sent bon, tu le sens comme moi ! Tu le veux pour toi, hein ? Je le vois, sale pute, je le vois ! Tu veux le goûter, tu veux savoir pourquoi et par qui il a été marqué ! Mais tu vois, c'est MON BÉTAIL !

La démone ouvrit la gueule après ses derniers mots et la referma sur l'épaule d'Eiji avec bien assez de force pour que ses dents puissent briser les os présents là. L'étudiant hurla alors que la bouche de la démone se rougissait de sang frais. La créature infernale repoussa ensuite assez violemment Eiji pour qu'il s'écrase sur l'européenne en la bousculant, tâchant sa peau claire et ses restes de vêtements d'éclaboussures carmin. Le jeune homme se retrouva dans la poitrine même de l'ange mais n'eut même pas la présence d'esprit de le réaliser ; son esprit était bien trop plongé dans la douleur qui lui vrillait les nerfs pour rester cohérent.

La démone ne perdit, elle, pas une seconde. A peine sa proie relâchée, elle usa d'un sort magique pour disparaître dans un nuage de brume qui dissimula instantanément son énergie démoniaque. Prédatrice mortelle, la démone à la large gueule n'était pas une combattante : elle venait de prouver qu'elle était un assassin capable d'effacer totalement sa présence, même pour un ange déchu aussi puissant que l'européenne.
A coup sûr, la démoniaque reviendrait plus tard chercher sa proie et exterminer cette déchue qui l'avait humiliée.

Pour le moment, la femme aux ailes noires avait un dilemme à gérer. Soit elle poursuivait son adversaire à travers le musée (et peut-être la ville, qui pouvait dire où se trouvait la démone ?), soit elle s'occupait de soigner l'humain qui, recroquevillé contre elle et agrippant sa jupe dans la douleur, se vidait de plus en plus de son sang. Rien ne disait que les secours arriveraient à temps et la blessure était aussi profonde que peu engageante. Eiji, à coup sûr, y perdrait son bras.

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Les alentours de la ville / Re : Rencontre au musée (PV)
« le: dimanche 08 janvier 2017, 15:21:32 »
La tête dans ses notes, Eiji n'avait pas fait attention à l'approche de l'européenne. La jolie plante drapée dans ses vêtements noirs n'avait plus l'intérêt de l'étudiant depuis de longues secondes déjà puisque l'esprit d'Himura était tout entièrement tourné vers sa prise de note et les quelques idées de contes qui émergeaient au fil de ses lectures. Les panneaux de présentation des objets en vitrine et parfois la forme de ces derniers avaient la capacité à aider l'imagination d'Eiji à fleurir et lorsque c'était ainsi, il préférait ne pas se laisser distraire par les alentours. Et puis, ce n'était pas parce qu'il avait vu une jolie fille qui allait forcément l'aborder. L'européenne, pour aussi exotique qu'elle fut dans le cadre d'une ville japonaise, n'avait rien de plus qu'une autre touriste lambda. Très séduisante, certes. Et après ?

Néanmoins, la jeune femme n'eut pas le temps d'arriver à sa cible dont l'étrange tatouage émettait toujours ses petites pulsations -peut-être un peu plus fortes avec la présence de la Déchue tout à côté, d'ailleurs, comme en réaction à sa propre aura. Ce fut une toute autre femme qui se planta à côté d'Eiji pendant qu'il croquait une toge de sénateur du bout de son crayon. L'inconnu l'interrompit en posant son doigt à l'ongle vernis sur la feuille, faisant relever les yeux à l'assidu étudiant. Il put découvrir
la gêneuse à l'aura sinistre, que son appétit pour Eiji (semblait-il) permettait d'identifier comme une démone. Savoir si elle était forte ou pas était un autre souci, que l'étudiant n'avait pas. Lui se demandait simplement comment il allait se débarrasser de celle qui apparaissait à ses yeux comme une jeune femme vêtue comme une punk, collants troués et autres colliers à clous pour l'image, achevée par une crête hérissée et un maquillage noir dégoulinant et dégueulasse qui la faisait passer pour la plus clichée des paumées accroc à la came.

- Tu sais qu'tu m'donnes faim, minet ? Glissa-t-elle en s'approchant si près de lui que ses seins généreux s'écrasèrent sur son bras. Très faim...

Elle ricana presque bêtement, son visage venant se coller dans le cou d'Eiji alors que d'un coup de langue piercée elle léchait l'emplacement du tatouage de ce dernier, à la base de sa gorge, un peu sur la droite. Eiji s'écarta en la repoussant d'un mouvement d'épaules, essuyant la bave d'un revers de la main dans une grimace de dégoût.

- Non mais t'es cinglée, ou quoi ? Dégage de là !

- Allez, mon mignon... Je vais juste te baiser à l'os avant de te sucer cette belle aura. Ça va me faire planer un maaaaax ! A moins que ta queue soit réservée ?

La démone grimée en punk releva la tête, cherchant dans la salle jusqu'à fixer l'européenne droit dans les yeux. Maintenant qu'elle l'avait identifiée, l'ange noire lui apparaissait nettement. La situation en devenait beaucoup plus excitantes pour la pourriture infernale, dans tous les sens du terme. Indécente, elle passa une main entre ses cuisses, sous sa mini-jupe en jean's, poussant un râle grossier et parodique de contentement sexuel.


- Le kiiiiiiiiiiiiiff ! Il est à toi, ce mignon, salope ? C'est toi qui l'a marqué, c'pour ça qu't'es là ? T'es pas si différente d'moi... on se le fait ensemble ? Un bon plan à trois, ça va être morteeeeeeeeel... Allez, pétasse, dis oui ! Et continue ton air sévère, ça me fait mouiller d'appréhension !

Un ricanement éclata de la gorge de la punkette, qui glissa la main dans la poche de sa veste militaire élimée et couvertes de badges à la gloire de différents groupes, en sortant un couteau à cran d'arrêt dont la lame brilla sinistrement une fois relâchée du manche. Eiji n'eut pas le temps de s'écarter que déjà la punk lui attrapait le bras pour l'attirer à elle en lui mettant l'arme sous la gorge, le maintenant avec une force que l'étudiant n'aurait jamais cru pouvoir attribuer à une femme, même sportive. En attendant, il était dans une bien mauvaise position... Et l'ange déchue aussi, puisque la salle s'évacuait des visiteurs paniqués devant la scène du couteau et de la menace très nette. Entre les deux créatures surnaturelles qui se faisaient face, Eiji avait le rôle du cafard qu'il serait facile d'écraser.

Ce qu'il ignorait, c'est que son tatouage réagissait violemment aux auras de la Déchue et de la Démone, éveillant chez chacune d'elles divers appétits... Et ce qui deviendrait probablement la raison d'un affrontement plus profond au fil des minutes. Parce qu'une question allait s'imposer d'elle-même : pourquoi un humain possédait-il une marque capable d'alerter et d'intéresser diables et anges noirs ?

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Les alentours de la ville / Rencontre au musée (PV)
« le: vendredi 06 janvier 2017, 19:38:53 »
- Elle est grave booooooonne !

A côté d'Eiji, Donnie n'arrêtait pas de fixer la même jeune femme depuis 10 bonnes minutes et ce sans au moins faire l'effort d'avoir un peu de décence et de discrétion dans son acte. Moins méchant qu'il n'était mal élevé, le jeune homme reluquait avidement. A peine avait-il cessé de jauger le galbe de ses cuisses qu'il était passé au volume de ses seins, tout en se sentant obligé de se répandre en chuchotements à peine étouffés détaillant ses appréciations graveleuses à l'attention d'un Eiji qui se contenter de soupirer en levant les yeux au ciel, quand il ne collait pas un coup de coude à son pote pour lui intimer un minimum de retenue.

- Ferme là un peu, bon sang !
- Mec, qu'est-ce que j'y peux si elle est fraîche la petite européenne ? Merde, je devrais aller la voir et lui proposer des cours de langue ! Service particulier dans les chiottes et bim-bam, souvenir de son passage à Seikusu.
- Putain, t'es lourd.

Agacé, Eiji referma sèchement le carnet dans lequel il prenait des notes depuis leur arrivée dans le musée. Il était venu chercher l'inspiration pour une nouvelle dans les allées de cette exposition spéciale sur la Rome Antique mais Donnie et ses réflexions de gros lourd l'empêchaient de se concentrer. Quelle idée aussi de lui proposer de venir avec lui... Eiji soupira et quitta des yeux le costume de gladiateur et son panneau explicatif sur lesquels il était resté un moment et embrassa la salle du regard. Tomber sur la femme dont parlait Donnie ne fut pas très compliqué et le jeune homme fut bien forcé d'admettre que son ami n'avait somme toute pas tort dans ses "compliments".

- C'est vrai qu'elle est sexy, glissa t'il discrètement avant de poliment regarder ailleurs.Ta copine ne va pas apprécier la concurrence.

Donnie se préparait à répondre quand il reçu un SMS. Comme il l'expliqua à Eiji juste avant de partir en trombe, au grand soulagement des autres visiteurs alentours, sa fameuse copine lui proposait un rencard ciné. Et il s'était empressé d'accepter, trop heureux de laisser Eiji à son ennuyeux musée. Les amis se saluèrent rapidement avant de se séparer, Donnie se permettant un clin d'oeil appuyé à la fameuse jeune femme avant de disparaître. Eiji s'excusa de loin d'un sourire gêné puis avança de quelques pas au milieu des vitrines chargées d'éléments antiques restaurés.

Alors qu'il contemplait des restes de mosaïques, le jeune homme porta machinalement la main sur le tatouage encré à la base de son cou, que son léger sweat-shirt en col V laissait apparent. Amusant... il avait l'impression que le dessin sur sa chair irradiait d'un peu de chaleur, sensation qu'il n'avait jamais ressenti. Son imagination, sûrement ? Il se massa la gorge et décida de ne pas prêter attention à ce détail, préférant retourner à sa prise de notes et ses petits croquis à main levée, chassant de ses pensées et sans mal l'image de l'agréable jeune femme qui avait tellement plue à Donnie.

Ce qu'Eiji ignorait, en revanche, c'était que le symbole encré au bas de sa gorge émettait une faible pulsation magique. Très légère, plutôt discrète. Mais bien assez suffisante pour attirer sur lui l'attention de quiconque avait un peu d'affinités avec les forces surnaturelles...


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Les alentours de la ville / Nuit d'orage [Hanae]
« le: dimanche 24 février 2013, 17:49:30 »
Comme partout ailleurs sur Seikusu, le soir tombait surla maison Himura, joli petit bâtiment entouré d'un jardin assez conséquent, le tout à la périphérie direct de Seikusu. Enfin... la nuit avait en fait semblé ne s'être jamais levée depuis le matin tant les lourds nuages menaçant s'étaient accumulés au fil de la journée. L'orage qui allait s'abattre sur la ville serait conséquent et ne cherchait sûrement qu'un prétexte pour s'abattre, mais cela importait pour une fois peu à Eiji. Sa journée avait été longue et très chargée et sa soirée ne s'avérerait pas plus brillante entre ses devoirs et les chapitres du récit pour enfants que l'étudiant avait promis de livrer à son éditeur avant la fin du week-end. Autant dire que ce vendredi soir allait être difficile, puisqu'il voulait absolument profiter de son samedi : Eiji avait promis à Hanae de l'emmener au parc d'attraction sous-marin pour une journée rien qu'à eux. Leurs emplois du temps ne l'avait pas permis depuis longtemps et le frère comme la soeur attendaient ce moment de complicité depuis son annonce, deux semaines auparavant.

Arrivé aux alentours de 18h, Eiji passa en coup de vent dans la cuisine pour y piquer de quoi grignoter, profitant de la présence de sa mère pour parler de la construction de sa nouvelle histoire tout en lui demandant des conseils qu'elle lui donna en précisant qu'elle et son mari seraient de sortie dès le soir et ce pour tout le week-end. Eiji acquièsa vaguement en allant dans le salon à la rencontre d'Hanae, assise dans le canapé. Se penchant par-dessus son épaule, le jeune homme lui déposa un rapide baiser sur la joue... Un peu trop près peut-être de ses lèvres. Avant que la belle ne puisse protester, Eiji était déjà à l'étage pour s'enfermer dans sa chambre.

L'endroit était simple, la décoration assez épurée à part quelques posters ça et là et diverses figurines d'anime qu'Eiji aimait bien. Quelques photos de sa soeur en sa compagnie, un grand bureau bien rangé où se trouvait le pc sur lequel l'étudiant travaillait et surtout un grand lit deux places qu'il ne prenait jamais la peine de refaire. Ces dernières semaines, les orages avaient été inexistants et Hanae était donc peu venue le rejoindre. Alors que parfois, il lui arrivait d'être couchée avant même qu'il ne rentre...
La période lui était peut-être passée ? Elle s'était peut-être vexée des gestes et mots de son frère envers elle ? Eiji n'avait pas prit le temps d'y penser, ce soir. En tee-shirt et boxer moulant, le jeune homme avait plongé dans sa rédaction la tête la première et ce fût un très puissant coup de tonnerre qui le tira de son travail. Il faisait à présent très sombre et la nuit n'était plus illuminée que par les éclairs assez réguliers. La pluie battait fort contre les carreaux et le tout donnait la certitude qu'il pouvait à présent se passer n'importe quoi.

Étonné qu'Hanae n'ai pas déjà fait la fusée en direction de ses couvertures, Eiji se leva pour aller ouvrir la porte de sa chambre et passer la tête. La maison était silencieuse et la lumière puissante des éclairs découpait sinistrement les meubles et couloirs... Il y avait là matière à histoire. Le jeune homme haussa un sourcil, ne comprenant pas pourquoi il n'entendait pas déjà les pas de sa soeur à travers les escaliers. Retournant à l'alcôve rassurante de sa chambre, il se saisit de son portable pour envoyer un message à sa "moitié". Peut-être était elle sortie ?


"Si tu es dehors, fais attention à toi et n'hésite pas à m'appeler si tu as besoin que je vienne te chercher. Si tu rentre dans la nuit, je laisse ma porte de chambre ouverte. Je t'aime."

Jetant le téléphone dans un coin du lit, Eiji se glissa dans les couettes chaudes. Autant se reposer un peu, il avait bien travaillé. La lumière s'éteignit donc dans la chambre et le jeune homme se laissa aller à chercher le sommeil, veillant à avoir son Iphone à portée de main. Qui sait si Hanae ne répondrait pas ou n'aurait pas besoin de lui ?

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Prélude / Re : Hanae Himura
« le: vendredi 20 juillet 2012, 18:11:06 »
Je devrais te louer, je me ferais un pognon monstre...

N'approchez pas, tous ! Et toi, ne te laisse pas faire, aussi !

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Prélude / Re : Eiji Himura (Valithé)
« le: vendredi 20 juillet 2012, 18:10:07 »
 ::)

Modif' apportées !

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