Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Alexeï Dayinski

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Alexeï Dayinski

Pages: [1] 2 3 ... 17
1
Blabla / Re : Que regardez-vous en ce moment?
« le: mardi 10 septembre 2013, 09:35:56 »
Je consomme le sport perso, et notamment le tennis. Avec des points comme ça *_*
(finale messieurs de l'US Open)

2
Le coin du chalant / Roleplayons
« le: dimanche 08 septembre 2013, 18:20:35 »
Voilà le lien d’une larve de RP, un de plus. Heure de glande [MP]
Si ça vous branche, MPez-moi (comme je suis méchant et odieux, ça se peut que je décline).
Un(e), ou peut-être deux partenaire(s), homme, femme ou d’un tiers sexe. Du hentai, ou pas. Ma vitesse de réponse est médiocre, je l’affirme avec fierté [ ! ]
Voilà, vous savez tout.

3
Gymnase en plein air et piscine / Heure de glande [MP]
« le: dimanche 08 septembre 2013, 12:19:53 »
Jadis, le Roi Gallus fut celui de trois trônes. Celui de Horn, en premier lieu : s’étendant de la mer Suzan jusqu’aux massifs d’Ygros, il était le foyer des Junts et des Nains. Les Junts ?! Celui de Jyldaria ensuite : au-delà d’Ygros et jusqu’à Gabata’O (la Cité Rescapée), ces contrées fabuleuses abritaient moult merveilles de l’antique civilisation Tulléenne. Elles avaient aussi vu naître Crocus le Monstre. « Lui », comme qui dirait. Celui de Gonzen, enfin : Terres des Hommes Grands, plombées par leurs montagnes épaisses et veinées par les Cavernes de Dagoudem. Sous le règne de Gallus, Roi du Savidor Unifié, ces trois pays consentirent à une paix provisoire. Mais il fut trahi...

Un coup de vent frappa le livre, et la préface historique fit place à la dédicace. « Cet ouvrage t’es dédié, Lizzie. Repose en paix. » Je doutais que l’hommage lui parvînt. Ou même qu’il lui fut particulièrement destiné. Existait-elle seulement, cette Lizzie ? Je tournai les pages, puis entamai le premier chapitre, subtilement intitulé « Chapitre un ». Il était question d’un mystérieux cavalier, porteur d’un obscur message, galopant de nuit lors même qu’une pluie de flèches volait à sa suite. L’une d’elles lui infligea une violente douleur dorsale, deux ou trois pouces sous l’épaule droite, qu’il ignora superbement. Il loua sa monture, la jugea excellente. Soudain, un grincement s’entendit : celui du pas humain escaladant le gradin. Je levai la tête.

Le gradin en question flanquait un terrain de baseball, assailli par les taupes et squatté par quelques groupes d’élèves plus ou moins proches de la nature. Un gradin, où je m’étais installé pour bouquiner au calme par cette gentille après-midi d’Eté, à la faveur d’une heure libre. Or, voilà qu’on me visitait. On, c’était Mikune, ex petite amie de moi depuis que, plus tôt dans l’après-midi, j’avais officialisé notre rupture par texto.

– C’est quoi ça ?

Elle me montra ledit texto sur son portable ; je le lus, sans trop savoir pourquoi d’ailleurs. « Je te quitte. »

– Ca, c’est la vie. Ne te vexe pas. Ce fut une belle aventure, longue d’une semaine ; aujourd’hui, il est temps de tourner la page.

Sur son visage, je ne lus ni colère ni tristesse. Peut-être une pointe de mépris. Celle-ci ne me giflerait pas ni ne me ferait son cinéma, songeai-je. En effet, elle rengaina son téléphone, et se contenta d’un autoritaire « Ce soir, viens chez moi. On en reparle. » Avant de tourner les talons.

Pendant qu’elle s’en allait, j’aurais pu la héler, la prévenir que je ne viendrais pas chez elle ce soir, mais je n’en fis rien. Deux causes potentielles à cela : soit je ne voulais pas l’affronter et calculai que lui poser un ultime lapin enterrerait définitivement toutes ses velléités de renouer, soit Ô pauvre de moi, j’envisageai sérieusement de la visiter. Je connaissais fort bien les raisons de son affection : depuis une semaine, j’avais claqué le prix d’une bagnole en shopping, pour elle. Une semaine de plus, et mes rentes du mois y-passaient. Quand elle remue ses fesses...

Je décidai que cette affaire n’avait qu’une importance secondaire, et repris ma lecture.

4
Vous nous quittez déjà ? / Re : TAKE A VACATION.
« le: samedi 07 septembre 2013, 02:32:19 »
Tu mérites des compliments du style, que t’étais ma rôliste préférée du fofo et que ça fout les glandes que t'arrêtes. Enfin, c'est subjectif.
<3

5
Les alentours de la ville / Re : Vodka Cola [Jane Watson]
« le: vendredi 02 août 2013, 05:02:53 »
Un sourire. Celui de la décontraction, de la complicité, ou de quelque chose avoisinant. Si l’on pouvait éventuellement s’inquiéter de la joie que m’inspirait la catastrophe, que penser de son flegme impeccable ? Plus froide qu’une Anglaise. La voilà qui terminait de s’habiller. Peut-être allait-elle partir, appeler un taxi et rentrer simplement chez elle ? Peut-être même ferait-elle de beaux rêves. Il y-avait un mystère derrière cette attitude. Ensuite, que dire de sa forme excellente après plus d’une heure d’amour et un accident terrible ? Autant d’indices pour appuyer mes suspicions – de plus en plus sincères.

– Si j’étais le Diable, ma sœur ne m’aurait pas envoyé 15 messages... Mais c’est moi qui ait fait la potion, même si je crois qu’elle a... Un léger problème de dosage.
– Ta sœur t'aurait envoyé 700 message que tu serais quand même le Diable. Ou l’un de ses suppôts, ce qui revient au même. Par l’Enfer ! Par quel miracle, par quelle justice perverse crois-tu qu’on ait pu survivre ? Le Diable, si ce n’est pas toi, nous a à la bonne. Et à en juger par nos états de formes respectifs, il te préfère.

En prolongement de mes dires je poussai de toutes mes forces sur mes appuis pour me relever, me soulevant de quelques centimètres lorsque d’irrépressibles convulsions me mirent en échec. Ces signes d’épuisement m’enchantèrent, puisqu’ils étaient la mesure de ma performance sexuelle.

– Je vais attendre les pompiers.

Un regard instinctif sur ma queue, car ils ne manqueraient pas de la remarquer. Un sourire, fugace et satisfait.

– Merci... D’avoir été mon cobaye, en tout cas... C’était très chevaleresque.

Cobaye ? Chevaleresque ? Peut-être bien. Cobaye d’avoir été drogué à mon insu, abusé par un parfum, et chevaleresque de ne pas lui coller quelques tartines en représailles. Elle aurait pu ajouter imbécile et laxiste. Quelle cruauté !

– Demain, ou mieux encore dans une semaine, lorsque l’émotion sera retombée, tu pourras me remercier d’avoir été ton... cobaye. Cela me fera sans doute rire, car j’ai le sens de la répartie sais-tu ? Pour l’heure, remercie-moi plutôt pour tes orgasmes. Et pour ma fougue olympienne. Remercie-moi d’avoir été le meilleur amant que t’aies jamais connu et que tu connaîtras jamais.

... présumai-je. Ma voix avait tonné davantage qu’initialement prévu. Soit, dans ce cas l’exigence était sérieuse.

6
Les alentours de la ville / Re : Vodka Cola [Jane Watson]
« le: samedi 20 juillet 2013, 21:21:45 »
J’étais étalé sur mon ventre, jambes repliées, en travers de l’aile avant de la banquette. Assez confortablement, si bien qu’on aurait pu croire que ma position fut volontaire. Ma force devait rester encore quelque peu surhumaine : j’arrivais à me redresser jusqu’en position assise, quand bien même mon corps pesât plus d’une tonne. Je respirais, acte nécessaire, bien que l’air pénétrant mes narines avait subi nombreuses maltraitances, et s’était mué en un gaz lourd et saturé. Les coulis de boissons échappées du bar exhalaient l’odeur de l’alcool ; nos peaux moites de l’effort accompli, celle de la sueur. Du sperme et de la cyprine éparses, me parvenait l’arôme du sexe. S’y-mêlèrent ensuite les senteurs fortes de l’essence, et d’autre chose. Une odeur m’en évoquant une autre, d’un homme sauvagement découpé à l’ombre d’une ruelle (mais c’est une autre histoire), qui  provenait du compartiment conducteur. Il avait du prendre chaire.

(Notre monde est injuste. Deux amants à l’arrière, tenants des positions aux antipodes des règles de sécurité et dont les ébats sont causes de l’accident vivent, quand leur chauffeur y-passe malgré ceinture et airbag.)

Dehors, des immeubles. Fuku nous avait ramené en ville. De part et d’autre, des voitures explosées, renversées. Les odeurs, les bruits, le spectacle... je réfléchissais intensément pour faire le lien entre chaque élément, pour me constituer une compréhension de la situation. Un accident ? compris-je enfin. Fuku est mort, je suis vivant... Dehors, le bébé pleura de plus belle, relançant mon mal de tête. « TA GUEULE ! » lui sommai-je. Ce fut comme sommer à la mer de stopper ses vagues.

Jane se rhabillait, le geste gauche. Plutôt que de l’imiter, je resterai là, à la voir faire, à reconstituer les faits récents. Elle m’a droguée. Ma bite a brillé, puis il a fait très chaud. La séance de baise qui suivait me revenait mal, mais j’en retrouvai quelques passages importants. Je gardais bon souvenir de nos plongés, auxquels je me jurai de trouver un nom. Puis il y-avait eu la séance contre la vitre, venteuse et épuisante. Et enfin, l’orgasme, pour lequel je lui pardonnais tout. Alors que je m’étais enfoncé plus loin qu’en aucune femme, si loin que je m’étais senti passer au travers d’elle. Ses fesses avaient même laissé leurs marques sur le sol, sous la forme de deux cratères siamois. Pile à ce moment, aux environs de juste en dessous, l’essieu avait émis un drôle de crissement et Fuku perdait le contrôle du carrosse.

Le bébé pleurait, que moi je riais. Intéressante réaction nerveuse, ou joie sincère un peu trop assumée.

– T’as vu ça ?
 
Mon ton était badin, ma question stupide.
 
– Je veux dire, t’as vu CA ? On a explosé toutes ces bagnoles ! Wow, du sexe comme ça, j’en veux tous les jours. Je contemplai mon pénis flasque. Quoique, ça lui ferait beaucoup.

Au souvenir de la tripotée d’orgasmes qu’il lui avait offert, la fierté m’envahit. Je l’avais comblée comme aucun autre, elle la poupée Californienne, à la fois fantasme mondial par la fenêtre hollywoodienne, à la fois ennemie jurée de la Mère Patrie – soit un fantasme national. Mais mon orgueil était naïf, et je le savais. Ou plutôt, je le sentais. Par-dessus les légions de puanteurs, toxicités et autres déplaisances olfactives, un subtil effluve de vanille me parvint. La douceur du parfum n’avait d’égale que son vice. Sans ce parfum peut-être me serais-je plus méfié, et quelques personnes supplémentaires vivraient dans ce bas monde. Soit, je ne pouvais plus être orgueilleux, mais ma joie de vivre n’en fut point altéré.

– A propos de ta potion, puisqu’elle est la cause première de tout le désastre. C’est toi qui l’as créé ? Peu importe, tu es le Diable. C’est ce qui a du me séduire.

7
L'Art / Re : Concours de fanfic hentai : vos histoires !
« le: mercredi 17 juillet 2013, 17:35:09 »
Quéquette d’Or, Chatte de Cire et Poitrine de Velours : 3ème
Tentacule de Cristal : 2ème

Comme les deux histoires sont pas mal premier degré je leur ai pas attribué de Canard d’Ivoire. Et pour la première, je passe mon tour e_e

Sur la 3ème : L’histoire classique (et attendue certes) d’un preux Chevalier et d’une princesse, ça marche encore après des siècles d’usage. On a les péripéties aventureuses seyantes au prestige chevaleresque ; on ne contourne aucun code d’usage (ou presque), c’est sûrement pour ça que c’est efficace. La romance est bien amenée, pour ma part je me suis bien mis dans la peau du Chevalier à ce niveau (notamment lors de la scène de l’escalier... Le coup de froid est redoutable). La scène d’amour finale est sexy. Précise, bien rythmée, avec ce qui faut de sentiment. Et avec une princesse plus... dominatrice que prévue. Ce qui causa mes votes.
Au niveau de la forme, des fautes. Et des phrases souvent trop longues, faciles à scinder en plusieurs ce qui allègerait, je pense, la narration.
   
Sur la 2ème : Je lui mets le Tentacule (O_O) car l’histoire est plus d’auteur que la 3ème, comme on dirait au ciné. Alors c’est vrai, la façon avec laquelle les évènements sont amenés on n’y-croit pas beaucoup, ce qui force à une lecture moins impliquée. Le perso intéressant, c’est Saten, pour son sentiment d’attraction-répulsion envers Uiharu. C’est présenté avec pas mal de violence, ce qui n’est pas désagréable et accentue même l’affaire. La scène d’amour est brutale, un peu absurde, ambigüe. L’effet (sur moi) fut plus bizarre que sexy, mais pas inintéressant.
Le début de texte est le morceau que je préfère, car intrigant : on sait pertinemment qu’elles vont baiser (thème oblige et image à l’appui), et on attend de voir comment. Par contre la fin, comme l’auteur l’a reconnu c’est précipité, et sur le fin mot du phénomène d’attraction-répulsion je doute – fort, à titre personnel – que la haine puisse seulement être de l’amour déguisé.
Au niveau de la forme, y-a des fautes (*t’as voulu, *t’as envie, *t’as aimé), et un peu les mêmes remarques que précédemment au niveau de la longueur de certaines phrases.

8
Les alentours de la ville / Re : Vodka Cola [Jane Watson]
« le: samedi 13 juillet 2013, 19:59:09 »
Le marathon sexuel poursuivait jusque dans la nuit, à travers l’obscurité relative, sous les étoiles et sous les flashs de quelques paires de phares. Quelques coups de klaxons. Au croisement d’un radar ou d’une patrouille Fuku ralentissait, l’air de rien, puis reprenait sa vitesse dès à l’abri. De quoi m’éprouver un peu plus pour me maintenir debout. Le marathon sexuel poursuivait. Je m’acharnais à l’enfiler sans aboutir, elle enchaînait ses orgasmes dans une cadence infernale. Cette injustice, les astronomes ont trop de vertige pour la quantifier. Parfois j’en avais marre, alors avec mon bras traînant dehors je me défoulais sur une vitre adjacente à la fenêtre ouverte. Etrange comme tout paraissait plus fragile : un rien de pression suffisait à laisser une fissure, un coup de poing répandait des éclats un peu partout à l’intérieur, éventuellement sur nous. Toute douleur n’était plus qu’une vague et éphémère distraction, la sensation de trique intersidérale le long de mon sexe détenait le quasi-monopole de mon attention.

En un sens, et quoiqu'atroce, l'épreuve était facile. Un sportif lutte contre son désir de faire une pause ; pas moi. Je la désirais elle, et n’imaginais qu’un seul moyen pour que ça cesse. Certains muscles tétanisaient, quelque chose essorait mon cœur, et ma tête essuyait des maux suspects. Mais je la désirai toujours. Je crevais de soif, aussi sabrai-je – manuellement – une bouteille de vodka, la bus, et la balançai par la fenêtre. Bien plus que d'alcool j'étais ivre, et si j'en ressentis quelque effet, ce ne fut que dans le sens de ma colère. Ce qui me revitalisa pour quelques minutes.

Mais mes forces me quittaient, malgré les maléfices et des stratagèmes aux efficacités fugaces. Les signes de l’épuisement se multipliaient, et lorsque je m’en rendrais compte, si je m’en rendais jamais compte, je m’énerverai – encore – davantage, pour peu que ce fût possible. Pour l’heure je gutturai à chaque pénétration un mélange de russe et... d’arabe peut-être. Cependant que je luttai inconsciemment contre la soudaine faiblesse de mes jambes. Et contre l'envie de vomir mes tripes.

Je lâchai l’extérieur de la voiture, la main meurtrie d’avoir brutalisé la vitre, me tractai Jane en marche arrière, mes hanches toujours cerclées de ses jambes, et puisque les miennes ne tenaient plus, je me laissai plonger vers le sol, elle d’abord, reproduisant la manœuvre par deux fois employée pour l’enfoncer une ultime fois.

Nous nous étalâmes  sur un sol constellé d’éclats de vitre, sous peu pointillé de sang, imbibé de sueur, de cyprine et que sais-je ? Nul orgasme. Soudain, la chaleur de mon sexe s’étalait, une vague ardente envahissait mon être. A nouveau je brûlai mais cette fois, nul tourments ni jérémiades. Je suis chaud, remarquai-je simplement. L’énergie thermique, par un processus dont j’ignore les rouages, m’offrait un second souffle. Et pour un souffle ! Je lui lissai ses seins moites par des caresses d’une tendresse pour le moins inattendue ; peut-être la plaignais-je déjà. La pauvre fille s’adonnait à des expériences ésotériques audacieuses, d’un certain point de vue, sans en mesurer ni la portée, ni les risques. Je m’emparai de son dos, de ses fesses, la serrant contre moi.

– Et si on faisait l’amour, Jane ?

A partir de quoi, à chaque pénétration, la limousine branlerait, s’épandrait en craquements et en fracas, échos de nos passions. Une puissance prodigieuse secouait la scène, un sexe d’acier trempé – encore brûlant – plongeant furieusement dans un autre tout tendre. Se retirant, humide d’un baiser foudroyant, et s’y-retournant causer de nouveaux ravages. Une alchimie explosive, une tempête de sensations en résultait. S’emmêlaient la douleur fortifiante et le plaisir merveilleux, obsessionnel, et – Ô mon Ange ! – progressif. Enfin, après la torture, après l’horreur, le bout du tunnel. Existe-t-il un meilleur moment au monde ?

Encore une. Plus qu’une. La charge ultime. Toute la frustration, toute la rage accumulée ce soir – et peut-être hier – derrière mon geste pour accomplir ce qui fut, ma foi, un chef d’œuvre. Je hurlais ; la voiture criait. Je débordais de bonheur ; elle débordait de mon nectar. Nous glissâmes vers l’arrière, entraîné par ma frappe. Les suspensions cédèrent, les jantes crissaient, la voiture dévia, freina, heurta quelque chose, rebondit. Percutant les quatre coins du véhicule, distraitement, je m’accrochai à la première chose qui me vint sous la main : Jane. Nous rebroussâmes, fîmes face à nos poursuivants affolés, dont certains se tamponnaient déjà. Finalement quelqu’un nous emboutit, assez violemment pour nous projeter contre le cockpit.

Par miracle nous survécûmes, bien que quelques secondes s’effacèrent de ma mémoire. Je souffrais d’un peu partout, du sexe notamment, je saignais au visage, et ne parlons pas de l’épuisement. Mais le plus assaillant fut ma migraine. De dehors provenait un tintamarre intenable. En me concentrant fort, je percevais les alarmes de voitures, le crépitement des flammes, les pleurs d’un bébé, et les gueulades des survivants.

9
Les alentours de la ville / Re : Vodka Cola [Jane Watson]
« le: mardi 02 juillet 2013, 19:18:12 »
Les seins d’une femme sont constitués essentiellement de graisse. Les seins se secouent pendant l’amour (les biologistes ne disent rien de ce phénomène). Les seins parlent, certes dans une langue non articulée, mais leurs signes sont assez explicites pour qu’on puisse en saisir les grandes lignes. Saisir les seins ? Non, les grandes lignes. Ils appellent quelqu’un, ce quelqu’un DOIT saisir les seins. Je connaissais ce quelqu’un. Je saisis un sein et le malaxai, pour me calmer, puis grognai. Cela put faire penser à de la joie.

Elle, son corps moite et répugnant, son plaisir indécent, son élixir redoutable et ses griffures cruelles. Elle, gentille élève à la poitrine un peu courte, elle chaudasse noctambule, et surtout elle terrible sorcière sans scrupule (Tout pour me plaire, pourtant je la haïssais). Que me griffait-elle au dos ? Des runes ? Des formules pour m’empêcher de me libérer ? J’essayai de lui capturer les mains, mais la voilà qui m’étreignait de toutes ses forces, et pour cause, elle jouissait. Meurs. Comme frappé d’un résidu de bienséance, je la laissai faire, avant de capturer ses poignets et de les plaquer contre le sol. J’avais besoin de mes deux mains pour m’assurer qu’elle ne me maudisse davantage, et tant pis pour son sein. Ses jambes ceignant ma taille, j’étais son captif autant qu’elle était la mienne. Les conditions étaient bonnes pour mon travail. Peu importe s’il m’appelait. Peu importe si son contact chaud et moelleux fut jadis le seul réconfort à mon tourment.

L’orgasme passé, elle en redemandait, comme si j’avais le choix. Le choix était un concept bien trop abstrait pour une bête en rut, de toute façon, au même titre que le devoir, la liberté, la bonté ou la vilenie. Je comprenais encore le besoin, le désir, voire le plaisir. Ca simplifiait son monde.

Le plaisir, ou la douleur, je ne faisais plus bien la différence. Et la différence entre désir et besoin ? Plutôt qu’hésiter à lui reprendre le sein, autant le faire. Elle me grifferait, elle me maudirait, ça valait bien un sein. Ou bien, je pouvais toucher l’autre. Lequel fut le meilleur ? Celui de droite. Ou bien je pouvais lui lécher une joue, ou même la mordre. Ou bien étouffer ses geignements en la bâillonnant. On n’entendait plus guère que moi, la voiture, et les bruissements extérieurs. On aurait dit du calme.

Je lui lâchai la mâchoire, la relevai, l’assis sur le bord de la banquette, en biais ; ainsi pourrais-je mieux user de mes jambes. Ma main faisait quelque chose à ses fesses, un truc à cheval entre une caresse et une tentative d’arrachage. Je la tripotais, je la mordais, je la léchais, je la recrachais, entre désir et répulsion ; une fois j’essayai de me libérer de l’étreinte de ses jambes, en vain. Bientôt je la couchai complètement sur la banquette, puis nous retombâmes au sol à la faveur d’un coup de volant. Je la baisais, invariablement des positions. Je lui soutirais sa mouille par litres, et toujours pas une goutte de mon précieux nectar.

Le temps passait, Dieu sait à quelle vitesse et à mesure, pointa une première crampe, puis une deuxième. J’avais du mal à respirer, un peu comme si je fatiguais.

Je la relevai pour aller chercher la fenêtre que j’avais ouverte tout à l’heure. Du fait d’un – certain – excès de vitesse, le courant d’air y-avait – à peu près – la violence d’une tornade, c’était  bien. On était passé sur une voie rapide à l’extérieur de la ville, terrain de jeu favori de Fuku qui, comme de juste, cramait toutes les limitations comme au volant d’un bolide. J’allais la baiser ici. Je passai un bras au travers de la fenêtre pour bien nous y-maintenir, et je l’enfonçai, revigoré par le nouvel air.

10
Blabla / Re : C'est ki ki à dit quoi et où ?
« le: samedi 29 juin 2013, 00:49:21 »
C'est cela.

11
Blabla / Re : C'est ki ki à dit quoi et où ?
« le: vendredi 28 juin 2013, 18:21:05 »
- J'aurais tout vu
- Ah oui ? Avez-vous déjà vu un homme manger sa propre tête ?
- ...
Ah non.
- Alors vous n'avez pas encore tout vu.

12
Blabla / Re : C'est ki ki à dit quoi et où ?
« le: vendredi 28 juin 2013, 14:25:40 »
The shining ?

13
Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: jeudi 27 juin 2013, 11:05:09 »
L'équipe du Soir <3 (Talk Show sportif)

Un animateur à qui vous voulez du mal ?

14
Les alentours de la ville / Re : Vodka Cola [Jane Watson]
« le: mercredi 26 juin 2013, 00:58:01 »
La prise de vitesse du véhicule aidante, Jane glissa, chuta, et puisque je devais coûte que coûte rester uni à elle, je la suivis. Nous chutâmes, elle m’étreignant passionnément, moi l’agrippant âprement. L’opportunité était belle : l’inertie de la dégringolade, l’accélération de la limousine... Je laissai à ma queue un peu d’élan, me saisis d’une prise en dessous d’un siège, elle se réceptionna, je m’enfonçai.

« HAAAANNN !!! »

Sous l’effet du plaisir, tous mes muscles se contractèrent comme un seul. D’un coup je me sentais plus massif, comme accablé de quelques kilos supplémentaires. Etait-ce possible ? Peut-être une impression mais tout de même, et sur mes bras, biceps et triceps avaient l’air plus saillants, plus sculptés. S’il en était, soit, ou mieux que soit ; cela ne pourrait que me servir. Je l’emboutirai plus efficacement. Lui dérouiller les parties jusqu’à atteindre l’orgasme. Changer de position, trouver quelque chose avec de meilleurs appuis pour plus de puissance. De face ? De dos ? Missionnaire ? Je me saisis de ses jambes, les fléchis, les enroulai autour de ma taille, y-laissa une main quand l’autre se fixa au flanc de son visage. Sitôt repris le va-et-vient, je postillonnai d’un râle fauve sur son visage. En guise de mot doux.

A quoi bon ? Je harcelais ma queue de caresses vaginales en vain. Sans doute, si je me retirais, descendais de la limousine et partais appliquer les méthodes de méditations les plus avancées, pourrais-je vivre dans cet état de trique continuelle ? Car le désir n’est pas, non plus que l’assouvissement. Ce genre de pensées fonctionne davantage à l’ombre d’un roseau qu’au creux d’une femme. Un coup en entraînait un autre, je continuais à me frustrer, à frapper encore, à m’enfermer dans ce cercle vicieux. Pendant ce temps, j’entendais s’empiler ses gémissements de femelle au plaisir égoïste.

Quand bien même il n’y-ait rien de pis pour un souffrant que d’assister au bonheur des bien portants, je me penchai sur elle pour mieux l’écouter. Des premiers fourmillements à mes oreilles, résulta la rage. De la rage, l’énergie d’en mettre toujours plus, puis l’idée de me soulever, elle avec moi, et, encore une fois, de glisser et de tomber au sol, elle d’abord, pour mettre tout mon poids dans la pénétration suivante. Je manquai de peu de lui briser la nuque, mais l’opération fonctionna à merveille. Faute de jouir, mon gland hurlait de joie. Pendant ce bref moment, je fus aux anges.

15
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 25 juin 2013, 23:36:37 »
Prends garde Law, tu es en train de perdre toute ton autorité si durement acquise.

Pages: [1] 2 3 ... 17