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Messages - Cirillia

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: lundi 04 février 2019, 01:23:37 »
Face à un barghest, sans équipement, Cirillia n’avait tout simplement aucune chance. Il était inutile de chercher autre chose, de trouver une solution. Elle avait besoin de ses protections, de son épée en argent, de ses Signes... Le barghest se rapprochait rapidement, et June, comprenant la difficulté de la situation, l’aida à barrer la porte. Ciri’ attrapa la longue table, et la plaqua contre la porte, alors que le barghest se rapprochait. Le chien infernal tapa dessus, et Ciri’ sentit rapidement une odeur de brûlé. Un rideau de flammes vertes entouraient après tout le chien infernal, s’attaquant au bois, faisant brûler et fragilisant ce dernier. Cirillia grogna sur place.

« Merde ! »

Comment faire? Elle cherchait déjà une fuite quand le mugissement des flammes l’amena à tourner la tête... Pour voir un second barghest jaillir de la cheminée. S’était-il téléporté depuis les flammes ? Ou était-il apparu depuis le conduit, descendant tel un mauvais diable de la toiture ? Le premier barghest réussit ensuite à défoncer la porte, et le duo se retrouva en mauvaise posture, face aux deux barghests, qui aboyèrent et grondèrent tous les deux.

Prudente, Ciri’ avait les jambes légèrement recourbées, cherchant désespérément une arme quelconque, se refusant à mourir ici, dans ce fort médiéval pourri, à poil ! Quel déshonneur ! Elle disposait toutefois encore du Thu’um, même si elle ne maîtrisait pas très bien la Voix. D’ores et déjà, Ciri’ se concentrait lentement, s’apprêtant à attaquer. June prévint qu’il allait utiliser un sort, ce qui l’amena à entrouvrir les lèvres :

« On a qu’à se répartir les tâches, je... »

Le barghest ayant jailli de la cheminée les contourna alors, et se mit à filer avec le premier. Interloquée, Cirillia les regarda partir, peinant à croire à ce qu’il se passait.

« Je crois surtout qu’ils ne cherchent pas à nous tuer, et que... »

Les flammes dans la cheminée s’élancèrent alors brusquement, un feu colossal qui prit des teintes verdâtres tout en remontant jusqu’au plafond. Surprise, Mélinda écarquilla les yeux devant les flammes, qui se mirent à s’illuminer, formant un véritable mur de flammes verdâtres. Elle se recula alors, et tendit un bras protecteur vers June, le faisant se reculer derrière lui, tout en reculant prudemment, elle aussi. Les flammes brûlaient intensivement, et, au milieu de celles-ci, une silhouette émergea au bout de quelques secondes.

Le nécromancien venait d’arriver, aisément reconnaissable avec son apparence de druide sombre.

« Viens à moi ! »

Cirillia s’avança vers l’avant, mais la main du nécromancien se tendit brusquement devant elle. Ciri’ sentit alors une espèce de force invisible se contracter sur son corps, et la soulever. Telle une poupée de chiffon, elle se mit à remuer nerveusement des jambes, avant d’être violemment projetée en arrière. Elle heurta le mur, et grogna de douleur, tandis que le nécromancien, se désintéressant d’elle, reporta son attention vers June.

« Ton essence sera mienne ! »

Le nécromancien s’approcha encore, puisant dans sa redoutable magie... Quand Cirillia se redressa, et poussa un hurlement d’une voix surnaturelle :

« Fus’... Ro’... DAH’ !! »

À chaque mot qu’elle prononçait, l’air tremblait autour de ses lèvres, et, quand elle lâcha le dernier Mo,t une onde de choc ,balaya le stables et les chaises autour d’elle, et frappa de plein fouet le nécromancien, le faisant virevolter en arrière, le renvoyant dans les flammes démentes de la cheminée, d’où il disparut.

« ON SE CASSE ! »

Les barghests, éloignés, hurlèrent rageusement, et Ciri’ bondit dans le couloir, ne laissant guère le temps à June de lui poser des questions sur ce qu’il venait de voir. Dans le couloir, un barghest se tenait là, et se rua vers eux en hurlant. Elle se concentra alors, et lança un autre Cri :

« Liz’... Slen’... Nus’ ! »

Ce fut cette fois un souffle d’air gelé qui jaillit de ses lèvres, et congela le couloir, ainsi que le barghest, figeant la créature en plein mouvement. Le Feu et la Glace... Toutefois, Ciri’ posa la main à sa poitrine, en manquant tituber sur place. Elle n’était guère habituée à utiliser le Thu’um, et surtout pas aussi rapidement, et toussa légèrement, en constatant qu’elle crachait du sang.

« Me-Merde... Il... Il faut qu’on trouve l’armurerie, June... »

Elle ne devait sûrement pas être très loin, si ?

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: lundi 14 janvier 2019, 00:48:08 »
« Ça me semble être une bonne stratégie, rétorqua-t-elle quand June proposa de profiter de la situation pour retrouver leurs affaires. Tu comptais profiter de la diversion pour mater mes nichons ? »

Elle n’était pas aveugle, et voyait bien les regards de June, ainsi que ses rougissements. Elle ne s’en formalisait toutefois pas outre mesure. Après tout, c’était bien la preuve que Ciri’ était plutôt belle. L’atmosphère actuelle ne se prêtait toutefois pas à ce genre de choses. Ils étaient en danger, poursuivis par ne cohorte de soldats, nus, et dans un château qui était visiblement assiégé… Et surtout nus. Cirillia s’aventura donc la première, constatant avec soulagement que les couloirs étaient vides. Elle avançait donc rapidement, tout en conseillant à June d’éviter de marcher sur des cailloux ou sur des dalles fissurées. Sans leurs chaussures, il fallait faire attention à tout. Le duo rejoignit un étroit escalier en colimaçon, faiblement éclairé par quelques torches. L’ombre des flammes moulait les fesses de Cirillia, ce qui offrit à June un agréable spectacle tandis que l’ancienne sorceleuse grimpait devant.

À l’étage, ils trouvèrent d’autres pièces, ce qui amena Ciri’ à comprendre qu’ils avaient quitté les cellules, et avaient rejoint l’étage administratif, séparant les cachots du reste de la forteresse. Il y avait encore quelques gardes qui patrouillaient rapidement ici, forçant les deux fugitifs à se dissimuler dans les recoins, jusqu’à rejoindre ce qui s’apparentait à une salle à manger. Les gardes étaient d’ailleurs occupés à manger quand l’attaque avait sonné, faisant encore trembler les murs. Cirillia ignorait ce qui se passait, mais les attaquants avaient l’air puissants…

*Et je ne saurais dire pourquoi, mais j’ai un très mauvais pressentiment là-dessus…*

Ils rejoignirent la pièce, et June alla se mettre près du feu, venant ainsi se réchauffer. Ciri’, elle, resta debout, mains sur les hanches.

« Je suis d’accord, tout ça m’a l’air surnaturel aussi. Je ne connais aucune force locale qui soit assez forte pour attaquer Valroy. »

Un voisin local ? Quelqu’un qui profiterait des évènements pour attaquer Valroy et ainsi étendre l’influence de sa seigneurie ? Oui, c’était probable, mais… Cirillia soupçonnait autre chose, quelque chose de plus sombre, de plus sinistre. Et June confirmait qu’il sentait de la magie noire à l’œuvre.

« Nos affaires et nos armes doivent être, soit à l’armurerie, soit dans la réserve, sûrement à cet étage. Nous approchons du but, et… »

Un proche grondement se fit alors entendre, ainsi que des hurlements, et des bruits de combat.

« Comment est-il arrivé ici ?!
 -  Bon Dieu, non… !
 -  Aaaaaaaaaaaaaaaargh… !! »

Ciri’ entendit alors un aboiement féroce, et se rapprocha de la porte. Un soldat courait précipitamment au fond du couloir, avant qu’un monstre nimbé de flammes vertes ne lui saute dans le dos, le renversant à terre. Ciri’ déglutit en reconnaissant la silhouette monstrueuse et spectacle d’un barghest. Le chien infernal gronda en plantant ses crocs dans la gorge du malheureux fantassin, qui cessa d’hurler alors qu’il se vidait de son sang.

La jeune femme se retourna alors vers June, inhabituellement nerveuse.

« C’est notre ami le nécromancien… Il y a un barghest dans le couloir. »

Retrouver leurs armes allait devenir impératif !

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: vendredi 04 janvier 2019, 00:36:51 »
June était fatigué. Il avait été humilié et privé de sa magie, en plus d’être, comme elle, nu. Pour autant, ce n’était pas parce que Cirillia avait libéré l’homme de ses chaînes qu’ils étaient sains et saufs. C’était même tout le contraire. Ils étaient tous les deux nus, fatigués, sans armes, au cœur d’une épaisse forteresse impériale. Cirillia avait en réalité assez peu d’espoir qu’ils arrivent à en sortir indemnes, mais il ne semblait pas utile, à ce niveau-là, de paniquer June en lui exposant que leurs chances de succès étaient minces. Tremblant sur place, le jeune homme était assez pantois, s’excusant de ne pas avoir pu recourir à sa magie, tout en évitant de trop loucher sur la poitrine de l’ancienne sorceleuse.

« Tu n’as pas à être désolé de quoi que ce soit, June, l’essentiel est que nous soyons ensemble… Mais il vaudrait mieux qu’on retrouve nos affaires, je ne voudrais pas que tu aies une érection incontrôlée en rampant derrière moi. »

Le jeune homme n’avait jamais été très réceptif à l’humour, et risquait de l’être encore moins. Leurs retrouvailles se retrouvèrent toutefois grossièrement interrompues par l’arrivée de deux gardes. Ciri’ se pinça les lèvres, et posa son doigt sur sa bouche, intimant ainsi le silence à June, puis se déplaça rapidement. La femme se dissimula à côté de la porte, éteignant au passage quelques bougies. Deux gardes entrèrent, et Cirillia vit une épée scintiller dans l’embrasure de la porte. Elle avait récupéré dans sa main le tisonnier avec lequel le bourreau avait voulu marquer June, et se rua sur l’ennemi avec cette arme improvisée. Rapide et agile, elle frappa l’homme au visage avec le tisonnier, et celui-ci hurla de douleur en sentant sa joue s’embraser.

Sans attendre davantage, Ciri’ le désarçonna avec le Signe d’Aard, et le soldat heurta le mur, lâchant son épée. Il aurait alors été tentant de la récupérer pour se ruer sur lui, mais elle aurait perdu trop de temps, et préféra courir sur l’adversaire. Mû par l’instinct de survie, le garde leva le pied, et frappa Cirillia au ventre, la repoussant en la pliant en deux. Sans son armure, la jeune femme pouvait encore compter sur sa constitution physique, améliorée après l’absorption d’une âme de dragon, mais elle avait face à elle un homme en armure. Ce dernier avait récupéré un poignard accroché à sa ceinture, et s’élança vers la femme avec. Ciri’ généra entre ses doigts un Signe, et un halo doré vint la recouvrir. Elle se releva ensuite, et esquiva la lame, puis frappa l’homme au visage d’un direct du droit. Ce dernier cracha un caillot de sang, et répliqua en giflant Ciri’ avec le revers de la main.

« Foutue salope ! »

La jeune femme chancela sur place. Quen la protégea en amortissant un peu la douleur, et son attaquant brandit le poignard, cherchant à la pourfendre… Mais Ciri’ fut la plus rapide. Elle récupéra la poigne de l’épée, et pivota sur place, enfonçant la lame dans le ventre du garde. L’épée ressortit de l’autre côté, rougeâtre, et elle contempla les yeux écarquillés de l’homme, qui bava sur elle, crachant également du sang de ses lèvres, en se tortillant sur place, ses mains remuant nerveusement dans le vide…

…Puis Ciri’ le repoussa en grognant, et respira lourdement, reprenant ses esprits.

« Bo-Bordel de merde… » jura-t-elle.

Elle se retourna sur place, et se redressa lentement, en sueur. June avait à nouveau usé de sa magie pour se débarrasser de l’autre garde, et demanda à Ciri’ sa solution pour sortir d’ici.

« Je… »

Ciri’ entendit alors une profonde vibration, et s’interrompit sur place. De la poussière tomba du plafond, puis les fondations tremblèrent à nouveau.

« Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! » s’exclama-t-elle à haute voix.



Dehors, le Nécromancien avait levé sa main droite, tout en plantant son bâton dans le sol. Il se tenait sur une butte, dominant la forêt, voyant au loin la forteresse de Valroy, abritant en elle sa proie.

« Allez-y, Enfants du Vert, fils de l’écorce, de la racine, créatures de la sève ! »

Les arbres se mirent à remuer, tandis que, autour de lui, les barghests l’accompagnaient grondaient dangereusement. D’immenses Tréants s’attaquaient à la forteresse militaire, bien décidés à attaquer les humains.

« Ramenez-moi mon nécromancien ! » gronda-t-il.

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: lundi 24 décembre 2018, 07:47:50 »
Cirillia se réveilla nue et attachée dans une autre cellule, similaire à celle de June au niveau de la décoration. Un endroit sinistre et glacial, où elle était attachée à un chevalet. Elle retrouva rapidement ses esprits, en comprenant qu’elle avait été piégée par les soldats. Ceux-ci avaient paniqué devant les effets de la magie noire sur le corps de June, et avaient réagi comme tout bon soldat digne de ce nom, en les neutralisant. Un guérisseur avait sûrement dû les soigner, car Ciri’ avait le souvenir d’avoir été attaquée et transpercée par un carreau d’arbalète. Elle ne se faisait alors aucune illusion sur le fait que le capitaine local avait dû pondre un rapport très édulcoré et très différent de sa propre version des faits, en disant que sa patrouille avait été attaquée par un Hurleur commandé par un nécromancien et par une mercenaire le protégeant. Ils formaient les suspects idéaux pour justifier les récentes attaques de barghests et de monstres. Qui viendrait les défendre ? Il n’y avait qu’à Nexus, au sein de la capitale, que les suspects pouvaient avoir des avocats. Ici, dans les profondeurs des royaumes alliés, la justice restait un concept très flou et lointain. On torturait les suspects pour avoir des preuves, et Ciri’ ne se faisait aucun doute sur ce qui l’attendait ici.

Réveillée plus tôt que prévu, elle était seule dans la salle, et cherchait un moyen de se libérer. Personne ne l’avait vu utiliser ses Signes, et, surtout, il n’y avait sur elle aucun indice qu’elle était vraiment une sorceleuse. Elle avait en effet abandonné sa formation avant la dernière étape, l’Épreuve des Herbes. C’était suite à cette épreuve que les sorceleurs en herbe acquéraient leurs pupilles spéciales, des yeux jaunes reptiliens qui leur donnaient une apparence monstrueuse. Ses doigts étaient malheureusement engourdis, et elle les frottait donc entre eux, avant d’entendre des bruits de pas, et d’entendre le grincement d’une porte.

« Alors, c’est elle, la guerrière, la fameuse ‘‘sorceleuse’’ ?
 -  Une tueuse redoutable... Ou une grosse arnaque, je ne sais pas, mais elle a un sacré cul ! »

Ciri’ ne dit rien, tandis que les deux geôliers se rapprochaient. Une main grasse malmena ses seins, lui arrachant un grincement, et elle regarda le geôlier, tandis que l’autre déboutonnait la ceinture de son pantalon.

« Une sorceleuse... Ces culs-terreux sont vraiment des cons !
 -  Vire tes sales pattes, connard !
 -  Honhon, mais elle miaule ! »

Un sourire hideux déforma les lèvres de l’homme, révélant une série de dents pourries... Puis il la gifla sèchement, tandis que son comparse se rapprochait. Il souriait malicieusement également, désireux de satisfaire sa frustration... Et Cirillia passa à l’action, d’une manière inattendue. Elle ne pouvait pas générer le Signe avec ses doigts, mais elle disposait d’un autre pouvoir, qu’elle avait acquis en dévorant l’âme d’un dragon.

Le Thu’um.

« Fus’... Ro’... DAH’ !! »

Une onde de choc jaillit alors de sa bouche, un déplacement d’air qui repoussa les gardes et arracha ses sangles. Retrouvant pleinement l’usage de ses mains, Cirillia ne traîna pas, et lança le Signe d’Ignii sur l’un des deux geôliers. Une langue de feu jaillit de ses doigts, et l’enflamma comme une torchère. Médusé, l’autre geôlier avait été renversé par le Cri de Ciri’, qui se dépêcha de libérer ses sangles au pied. Elle se redressa ensuite, et attrapa le premier objet de torture à sa disposition, un tisonnier encore brûlant, et le planta dans le crâne de l’homme, sans aucun remords.

Fort heureusement, les hurlements du geôlier enflammé ne risquaient pas d’attirer les gardes. Ciri’ se déplaça ensuite lentement, constatant que ses affaires ne se trouvaient pas ici, et récupéra sur le cadavre d’un des geôliers un trousseau de clefs. En venant dans la région, elle s’était un peu renseignée sur les chefs-lieux locaux, et elle soupçonnait donc qu’elle se trouvait à Valroy (d’autant qu’il lui semblait avoir entendu l’un des gardes en parler).

*Une forteresse militaire... Il ne va pas être facile de sortir d’ici, et sûrement pas en étant à poil...*

Ses armes et sa tenue devaient normalement être consignées à hauteur de la prison, mais elle devait aussi retrouver la trace de June. Cirillia s’approcha de la sortie, et, constatant qu’il n’y avait aucun garde en patrouille, s’aventura dans un couloir pierreux, éclairé par de multiples torches. Elle s’arrêta à un croisement, et se glissa à l’ombre d’un renfoncement en entendant le bruit de pas de gardes en mouvement.

« Comment veux-tu qu’on le torture s’il passe son temps à s’évanouir ?
 -  Mais il s’est fait dessus ou pas ?
 -  Franchement, je me demande si la mercenaire n’est pas le cerveau de l’opération, car je vois mal ce puceau attaquer des villages ! »

Cirillia se pinça les lèvres, comprenant qu’ils parlaient de June, et les laissa passer, puis remonta le couloir par lequel ils étaient venus. Il y avait d’autres salles de torture, ainsi que des cellules plongées dans l’obscurité. Elle rejoignit l’autre salle de torture, et la déverrouilla à l’aide du trousseau, puis entra. Un soulagement la saisit en voyant le corps endormi de June, et elle se rapprocha de lui.

« Debout, June ! Debout, bordel ! »

Un tisonnier fumant se tenait encore sur la table, prêt à servir. Elle soupira, et décida encore d’user du Thu’um, mais en prononçant un seul Mot, ce qui était souvent largement suffisant pour réveiller un mort, surtout avec son visage proche du sien :

« Fus’ ! » tonna-t-elle.

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: lundi 17 décembre 2018, 00:40:52 »
Le combat contre le Hurleur était particulièrement intense. Même blessé, le monstre restait très dangereux, continuant à se battre contre ses ennemis sans relâche. Malheureusement, Cirillia commençait à manquer d’options, et avait récupéré son arbalète à répétition lorsqu’elle vit le Hurleur charger June, qui avait été accaparé par un soldat paniqué.

« JUNE !! »

Par un miracle inespéré, le jeune homme réussit à sauter au sol, évitant la charge du monstre. Le reste devint ensuite nettement plus confus, car le Hurleur avait choisi de s’en prendre à June. Avec son arbalète, Ciri’ décocha quelques carreaux, ciblant les points faibles du monstre, espérant détourner son attention, mais sans succès. Le Hurleur continuait à s’en prendre au jeune homme, alors même qu’il ne représentait, sur le coup, aucune menace par rapport aux autres.

*Ce n’est pas normal...*

La présence du Hurleur ici, pour commencer. Était-ce un simple hasard qu’une créature n’ayant normalement rien à faire dans cette région se soit retrouvée là, dans leur grotte ? Ce seul élément était trop inhabituel pour ne pas être douteux. Mais, ensuite, le Tschart s’en prenait spécifiquement à June, et ce alors que Cirillia l’avait tout de même fait souffrir. Alors que June se crispait à la patte arrière du Hurleur, Ciri’ en vint à la réflexion que tout ça n’était sans doute pas dû au hasard. Et si quelqu’un avait envoyé le Hurleur sur eux ?

Au moment où elle se faisait cette réflexion, June puisa dans sa redoutable magie noire, et affaiblit le monstre. June se livrait à un autre de ses redoutables sorts dont il avait le secret, aspirant la force vitale du monstre... Visiblement en lui. Cirillia ne pouvait rien faire pour l’aider, et vit le Hurleur continuer à se débattre, avant de pousser d’horribles borborygmes. Les soldats, eux, se regroupaient laborieusement. La moitié de leur troupe avait été tuée, ainsi que plusieurs de leurs chevaux. Impuissants, ils virent alors la terrible bête s’effondrer lourdement... Sur June.

« June ! »

Cirillia se précipita vers la carcasse puante du monstre, et entreprit d’extirper June de là. La carcasse du monstre était bien plus faible que prévu, sans aucun doute une conséquence de la magie noire de June, et elle put ainsi l’aider à sortir de là en le tirant... Et constata, avec aigreur, que la magie avait un coût.

« Par les dieux... »

En absorbant la force vitale du monstre, June s’était aussi provisoirement transformé. Ses yeux étaient d’une noirceur abyssale, et des cornes avaient poussé sur son visage, évoquant les traits du Hurleur. Quant au reste de son corps, il s’était recouvert d’une étonnante fourrure.

Ciri’ eut à peine le temps de dire quoi que ce soit qu’un carreau d’arbalète transperça la poitrine de June.

« Des sorciers !
 -  Arrêtez vos conneries, ce... »

Mais un autre carreau frappa également Ciri’ entre ses seins, et elle tomba au sol. June convulsait sur place, la magie noire suintant de son corps, tandis qu’un soldat s’approchait avec une pierre magique en obsidienne, permettant de lutter contre les effets de la magie.

« Conduisez-les à Valroy ! »

Ce fut tout ce que Cirillia entendit, avant de tomber dans les pommes.



Forteresse austère et massive, Valroy était le chef-lieu militaire de la région, un fort au milieu de la forêt, bâti sur une colline. Ce puissant fort abritait dans ses soubassements de profondes prisons. Valroy était une structure entièrement militaire. Il n’y avait pas de villes entre ses murs, mais des casernes militaires et des entrepôts stockant la nourriture que les villes environnantes apportaient.

Pour convoyer Cirillia et June ici, les soldats avaient utilisé un chariot avec une cage, traversant rapidement plusieurs lieues pour rejoindre Valroy.

June se réveilla quand un seau rempli d’eau glaciale lui fut jeté à la figure. Nu, il était dans un cachot sombre et sinistre, devant plusieurs gardes, retenu par des sangles aux poignets et des chaînes aux chevilles, suspendu en l’air. Devant lui, un homme à la mine patibulaire, avec une cicatrice barrant son œil gauche, le regardait longuement.

« J’ai du mal à croire qu’un gringalet pareil soit responsable de tout ce fatras ici... »

Plusieurs bourreaux l’accompagnaient, aiguisant dangereusement leurs fouets et autres instruments de torture... Et, autour du cou de June, on avait pris soin de lui mettre un pendentif avec un cristal en obsidienne.

« Mais les relevés sont formels, et les témoignages clairs, vous êtes un mage noir, et avez fait usage de nécromancie, une pratique interdite par nos lois. »

La descente infernale semblait devoir se poursuivre pour June, mais visiblement aussi pour Cirillia, qui avait été séparée de June...

6
Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: mardi 11 décembre 2018, 00:56:53 »
Un combat contre un Hurleur n’était pas un combat à prendre à la légère. Monstre massif et puissant, le Tschart était aussi rapide, véloce, capable de bondir sur place, se débrouillant pour toujours vous faire face. En tant qu’ancienne sorceleuse, Cirillia avait évidemment entendu parler de ces monstres, et en avait même déjà chassé un une fois... Avec une bonne compagnie, et en ayant eu le temps de se préparer efficacement. Là, elle sortait du lit, et, même si elle portait son corset, elle n’avait pas pu enfiler son armure, ni préparer de précieux élixirs. Elle n’avait donc que son épée, face à ce puissant monstre. Une situation suicidaire à plus d’un titre, mais il était impossible de fuir sans prendre le risque que le Hurleur ne vienne attaquer son cheval.

Ciri’ vit le Hurleur s’en prendre aux soldats désemparés et désorganisés. Le sergent de l’équipe n’était pas de taille pour un tel monstre, et, plutôt que de chercher à le contourner, ordonnait stupidement à ses hommes d’attaquer le monstre. Or, sa figure était une partie extrêmement bien protégée, et Ciri’ vit le monstre frapper un autre garde, qui poussa de rudes hurlements de douleur. De son côté, June avait eu la sagesse d’esprit de se replier prudemment dans les buissons, et en profita pour invoquer une créature morte... Un cheval-zombie qui s’élança sur les flancs du Hurleur, surprenant ce dernier.

Agacé, le Tschart se retourna vers cette créature, et la frappa au flanc, ce qui blessa le cheval, mais ne mit pas fin à ses assauts, puisque la créature continua à attaquer, frappant avec ses sabots la tête du Hurleur en se redressant.

*Bordel...*

Puisant encore dans ses Signes de sorceleur, Ciri’ invoqua le signe de Quen, et un halo doré vint l’entourer, nécessaire afin de la protéger. Elle courut ensuite, rejoignant les soldats blessés.

« Repliez cette bête, nous vous laisserons la vie sauve ! cria le sergent.
 -  Arrêtez d’être cons, je n’ai pas invoqué ce monstre ! » s’énerva la sorceleuse.

Elle leur expliqua qu’il fallait attaquer le monstre dans le dos, car sa peau était moins épaisse que sur le visage.

« Vous perdez votre temps et la vie de vos hommes en l’attaquant de front.
 -  Mais je...
 -  Bordel, ressaisissez-vous ! Un Hurleur ne devrait pas se trouver dans cette forêt. Sa présence est liée à la véritable cible que vous devez traquer, sergent, pas à nous. »

Désemparé, le sergent acquiesça, tandis que Cirillia constata que la diversion de June n’avait plus cours. Le Hurleur avait embroché le cheval zombie avec ses cornes, et l’avait déchiré en deux, balançant les deux parties mortes du cheval à droite et à gauche, avant d’écrabouiller la tête du cheval d’un solide coup de patte. Cirillia se rapprocha alors du Hurleur, et, pour attirer son attention, lança le Signe d’Ignii sur son visage, des flammes légères venant le toucher.

Surpris, le Hurleur se retourna vers elle, et gronda sur place. Ciri’ se déplaçait lentement, afin d’offrir aux hommes du sergent une meilleure ouverture pour attaquer la bête, tandis qu’elle-même se retrouvait dans un pastiche fantastique de David contre Goliath. Furieux, le Hurleur frappa avec ses deux pattes avant sur le sol, puis chargea brusquement. Cirillia bondit sur le sol, profitant de sa petite taille par rapport à celle du monstre pour éviter sa charge, et se retrouva sous son corps. Elle roula rapidement sur le côté, mais, sans ses élixirs pour améliorer sa vitesse, ne put que se recevoir un coup de tête du Hurleur qui pivota brusquement.

Son halo doré vola en éclats, et elle tomba au sol. La corne du Hurleur avait atteint Ciri’ quand le Hurleur s’était retourné, et avait touché la femme au ventre. Le Signe de Quen l’avait sûrement sauvé de la mort, mais elle avait tout de même mal. Las, le Hurleur n’était pas décidé à la laisser se reposer, puisqu’il se retourna face à elle. Sur le sol, et dans un geste désespéré, Cirillia puisa à nouveau dans ses Signes, et lança le Signe d’Aard, ce qui provoqua une onde de choc qui frappa le Hurleur au visage, le déstabilisant pendant quelques secondes.

Le monstre se rapprocha ensuite pour en finir avec son horripilante proie... Quand il hurla de douleur. Ayant récupéré une lance, le sergent avait lancé cette dernière, et l’arme avait touché le monstre dans le dos. Le projectile s’enfonça dans sa chair, faisant couler le sang du monstre, qui se retourna brusquement, furieux, vers les soldats.

Cirillia se redressa alors, et courut vers le monstre, puis prit appui sur l’une de ses pattes arrière pour bondir dans les airs. Tenant à deux mains son épée en argent, conçue contre les monstres, elle l’abattit sur le dos du monstre, transperçant sa chair, et le faisant encore hurler de douleur. Le Hurleur manqua même de tomber au sol, avant de se rétablir, et se débattit furieusement, jusqu’à faire tomber Cirillia, qui atterrit à côté des buissons où June s’était dissimulé... Sans son épée en argent, qui était restée sur le dos du monstre.

Blessé, le Hurleur était fou de rage, comme une bête acculée. Là encore, le défaut de préparation se faisait sentir, car Ciri’ aurait normalement dû enduire sa lame d’une huile toxique, quelque chose qui aurait aggravé encore les blessures du Tschart.

Ciri’ disposait encore de son arbalète à répétition ainsi que de son épée en acier, mais elle ne comptait pas abandonner son épée en argent, qui était plus que jamais indispensable dans cet environnement hostile.

« Il faut en finir avec ce foutu monstre... »

Elle se releva douloureusement, tandis que le Hurleur avait encore réduit en charpie un autre des chevaux des soldats...

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: lundi 03 décembre 2018, 01:03:32 »
Se battre, ou se laisser aller ? Cirillia hésitait, car elle savait très bien de quoi les autorités locales étaient capables. Ceux-ci risquaient de bâcler leur enquête, et de voir en eux deux des coupables idéaux. Un nécromancien et une folle furieuse équipée d’une épée... Des suspects beaucoup plus simples à appréhender qu’un nécromancien redoutable vivant dans les profondeurs des marais. June hésitait un peu, et finit par déclarer qu’il se rendait.

« June... ! »

Las, le jeune homme était déjà sorti, mains levées. Les soldats le regardèrent avec suspicion, puis Cirillia s’avança à son tour, la main sur la garde de son épée, située dans son dos. June était visiblement encore un peu trop naïf pour savoir à quoi s’attendre.

« Déposez vos armes ! » les interpella le sergent.

Cirillia les regarda rapidement. Ils étaient nerveux, inquiets, s’attendant probablement à quelque sinistre sortilège. Ils n’avaient aucune envie de rester ici, de s’aventurer dans les marais, de tomber sur le véritable monstre qui habitait ici. À défaut, deux étrangers formaient des suspects magnifiques, et, s’ils rechignaient à donner leurs aveux, il suffirait de les torturer un peu. Cirillia savait très bien comment les choses marchaient, comment la justice, dans ce genre d’endroits, était très virtuelle. Elle n’avait nullement confiance, mais n’avait guère envie d’affronter une dizaine de gardes.

De plus, June semblait encore (naïvement) leur faire confiance, alors Ciri’ enchaîna dans son sens :

« Nous avons trouvé l’individu à l’origine des problèmes ici, vous devriez concentrer vos efforts sur lui plutôt que sur nous.
 -  Je vous ai ordonné de déposer vos armes !
 -  Putain, mais nous comptions nous barrer de cette région ! Vous perdez votre temps avec nous !
 -  Par la malepeste, DÉPOSEZ VOS ARMES ! »

Cirillia grommela sur place, consciente que, vu leur état de panique, la moindre étincelle pouvait déclencher l’incendie. Elle hocha doucement la tête, et défit le harnais de ses fourreaux. Ses deux épées tombèrent au sol, et les gardes soupirèrent lentement. Il était évident qu’ils venaient depuis le village, et qu’on leur avait parlés d’elle et de June, de l’invocation des zombies... Elle leva les mains, tandis que les soldats se rapprochèrent.

« Nous... » commença le soldat.

Un hurlement monstrueux se fit alors entendre. Ciri’ fronça doucement les sourcils. Dans la situation confuse, elle avait oublié de récupérer son ancien médaillon de sorceleur, qui vibrait en détectant l’approche de monstres.

« Merde... »

Cirillia entendit le nouvel hurlement, dans son dos, et se retourna. En levant la tête, elle vit une étonnante créature au sommet de la grotte, et fronça les sourcils. C’était un Tschart, une redoutable créature. Avançant à quatre pattes, le monstre était surnommé « Hurleur » en raison des cris intenses qu’il poussait, mais, au-delà de ça, c’était une bête très dangereuse, qu’on ne trouvait normalement pas dans une telle région... Sauf que celle-ci était depuis des semaines soumise à des manifestations de magie noire.

Le Tschart hurla encore, et bondit brusquement en avant. Les arbalétriers décochèrent quelques carreaux, dont plusieurs fusèrent dans le vide. Un carreau atteignit toutefois l’épaule du monstre, se brisant contre son épaisse carapace.

« ATTENTION, JUNE !! »

Cirillia bondit sur le sol, faisant une roulade vers ses épées. Elle les récupéra au passage, tandis que le monstre se posa sur le sol. Créature assez grosse, elle fonça vers le premier cheval, et l’éperonna au passage. La bête hennit de douleur quand les cornes du monstre transpercèrent son flanc, arrachant au passage la jambe du cavalier, qui hurla également de souffrance.

Le monstre jeta ensuite le cheval à côté, et frappa ensuite un autre soldat en pivotant sur place, l’envoyant rouler sur le sol. Les soldats, surpris et désorganisés, entreprirent de se repositionner pour affronter le monstre, tout comme Cirillia, qui devait reprendre ses esprits, et réfléchir au meilleur moyen de vaincre ce puissant monstre aux cornes sanguinolentes...

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: lundi 26 novembre 2018, 00:41:20 »
Cirillia sourit doucement quand June lui proposa de manger dans sa brioche. D’humeur taquine, elle se dirigea vers les sacoches de son cheval.

« Bonjour à toi, le bellâtre... Je te rassure, j’ai aussi mes propres provisions. Tu devrais garder toute ta brioche pour toi, c’est toi qui dormais comme un loir. Je t’ai peut-être trop épuisé cette nuit ? »

Il ne fallait tout de même pas s’attendre à ce que Cirillia change du jour au lendemain ! La guerrière restait un véritable garçon manqué, peu habituée à témoigner de la sympathie, si ce n’est par le biais de railleries ou de plaisanteries. Mais, en soi, elle appréciait le geste. Ouvrant la sacoche de son cheval, elle sortit une pomme contenue dans un emballage en papier, et croqua dedans. Les petits-déjeuners sur la route étaient bien plus frugaux que ce à quoi elle avait droit lorsqu’elle se rendait au Château royal de Sylvandell, où elle avait ses entrées.

June et elle mangèrent donc. La femme alternait entre regarder le jeune homme et dehors. Le jeune homme s’approcha de l’extérieur, et signala des traces sur le sol, avant de lui demander si elle pensait qu’ils étaient recherchés. Elle sourit brièvement.

« La seule vraie question que tu dois te poser, June, c’est si tu as aimé ce que nous avons fait cette nuit, et si tu es prêt à recommencer. »

Des traces de sabots dans la forêt, c’était quelque chose de plutôt courant, mais elle se tut elle aussi en entendant des bruits lointains, qui se rapprochaient. Des voix fortes, des bruits sourds sur le sol. Cirillia fronça les sourcils, et se dirigea de nouveau vers son cheval, jetant son trognon de pomme sur le sol. Elle enfila rapidement son corset, avant d’entendre des sabots de plus en plus proches. Le temps qu’elle attrape son épée des hommes armés étaient à l’entrée de la grotte.

« Le nécromancien et la sorceleuse ! Nous savons que vous êtes là ! Rendez-vous sans faire d’histoire ! »

Cirillia se mit à jurer entre ses dents. Elle récupéra son arbalète à répétition, et se rapprocha ensuite de l’entrée de la grotte, s’accolant contre la paroi, et regarda brièvement. Il y avait une demi-douzaine de chevaux, qui étaient rejoints par des hommes au sol. Au vu des uniformes qu’ils arboraient, il s’agissait de la garde locale.

« Qu’est-ce que vous nous voulez ?!
 -  Un village entier a été attaqué cette nuit. Sire d’Hasbourg, Duc de ces lieux, a décrété la loi martiale compte tenu des derniers évènements, et les villageois ayant fui le village ont rapporté votre présence !
 -  Nous n’avons rien à voir dans cette histoire !
 -  C’est à nous qu’il conviendra d’en décider ! Rendez-vous maintenant, ou nous vous délogerons de force ! »

La femme se pinça les lèvres. Pouvait-elle faire état de ses accointances avec Sylvandell ? C’était peu probable, car Ashnard était éloignée, et, même s’ils n’étaient pas à Nexus, ils se situaient dans un État allié à la cité-État. Cirillia soupira encore, n’ayant guère envie de se retrouver dans des geôles.

« Le nécromancien ayant attaqué le village nous a aussi attaqués ! Les villageois ne vous ont rien dit à ce sujet ?
 -  Cela suffit, sorceleuse. »

Inutile de lui dire qu’elle n’était pas une sorceleuse, car elle soupçonnait qu’ils négociaient précisément en craignant cela. Les sorceleurs étaient redoutables au combat. Le sergent dirigeant la troupe donna quelques instructions à voix basse, avant de parler de nouveau à voix forte. Ouvrant une caisse, un soldat était en train de sortir une grosse fiole.

« Assez discuté. Si vous ne sortez pas, nous allons lancer une bombe afin de vous enfumer. Soyez assurés que nous ne vous reprochons encore rien, mais je pourrais changer d’humeur si vous continuez ainsi à résister. »

Cirillia n’en croyait pas un mot... Mais leurs options étaient plutôt limitées. Et, pendant ce temps, le soldat préparait la bombe fumigène...

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: lundi 19 novembre 2018, 00:47:34 »
Cirillia était un vrai garçon manqué. Elle le savait, et elle l’admettait. Elle avait eu une enfance difficile. Sa famille avait dû changer de ville après l’attaque d’un dragon, et sa mère avait été contrainte de se prostituer pour survivre. Étant la grande sœur, elle avait protégé son petit-frère en grandissant trop vite. Tandis que sa mère s’enfonçait progressivement dans l’usage de fisstech, Cirillia avait appris à se battre, à repousser les clients intempestifs, les dealers. Elle avait participé à son lot de bagarres dans la rue, avait souvent fini en prison après avoir été arrêtée par des gardes... Toute une vie difficile, mais, parfois, il arrivait à Cirillia de retrouver un peu de sa douceur de vivre, notamment après avoir joui. Elle s’affala ainsi contre June, qui alla boire un peu d’eau. Le jeune homme était épuisé, et, retrouvant sa nervosité habituelle, fit sourire l’ancienne sorceleuse en lui faisant remarquer qu’elle risquait d’avoir froid. Elle gloussa même, et embrassa sa peau, la tête posée contre son torse.

« Ne t’inquiète pas, je suis posée sur une bouillotte... Tu me tiendras chaud la nuit. »

Elle le laissa remettre sa couverture sur elle, tout en fermant les yeux. Sur ce point, il aurait été impossible pour June de la repousser, tant Cirillia était heureuse. Là, contre lui, elle restait dans son cocon de chaleur, s’imprégnant de son odeur. Cirillia cligna des yeux à plusieurs reprises, sentant l’après-coup du sexe, une vague de douceur, de chaleur, tout son corps frissonnant agréablement. Elle n’avait plus la force de bouger, et elle oublia tout. Ces dernières journées à patauger dans les marécages, le nécromancien, l’attaque du village... Elle oublia tout, sauf June, le contact de son corps...

Cirillia soupira une dernière fois, frottant encore une fois sa tête sur lui, une main posée sur son corps, en appui.

« Oh, June... »

Et elle s’endormit ainsi.



À l’aube naissante, Cirillia se réveilla rapidement. Le feu était mort, laissant quelques braises et des cendres noirâtres. Dehors, la pluie était également partie, et l’eau s’égouttait doucement à l’entrée de la grotte. Elle s’avança lentement, s’extirpant du corps endormi de June. Elle envisagea de partir, puis regarda encore June, et sourit doucement. Cirillia se rappelait bien sûr de leur nuit ensemble, et l’observa encore. Quand il dormait, June ne perdait rien de sa beauté. Difficile de croire que ce jeune éphèbe, qui semblait alors si inoffensif, puisse être un terrible nécromancien... Ce qui amena Cirillia à repenser brièvement à leur séance.

*Il est vraiment particulier...*

Et maintenant ? N’ayant plus de contrat, elle allait sûrement reprendre sa route. Elle ignorait où June allait revenir. Avait-il une maison ? Ou était-il logé chez son mentor ? Avait-il même un mentor, d’ailleurs ? Ciri’, tout en songeant à cela, entreprit de se rhabiller, et de récupérer des provisions dans les sacoches de son cheval.

Elle pensait en avoir terminé.

Elle était alors loin du compte.

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: mardi 13 novembre 2018, 01:13:10 »
Cirillia dominait désormais June. Dressée sur lui, elle s’empalait sur sa magnifique queue, ce qui la faisait longuement gémir, l’amenant à se tortiller sur place, à soupirer, encore et encore... Oh, comme c’était bon ! Ciri’ adorait ça, elle adorait cette sensation, le goût de cette verge qui s’enfonçait graduellement en elle, qui la pilonnait de l’intérieur. L’ancienne sorceleuse avait pris les devants, soulageant ainsi le frêle corps de June, tout en leur permettant mutuellement de continuer à prendre leur pied... Ce qui était après tout le but de toute cette histoire !

« Hmmmm... Oh, June, haaaa... »

Pendant qu’elle dansait, Cirillia régalait les oreilles de son amant. Tout comme lui, qui haletait, et qui n’arrivait pas à retenir sa passion, elle la laissait s’exprimer joyeusement, sa mouille recouvrant la verge de June. Les deux amants n’en faisaient plus qu’un, le long de cette danse. Fort heureusement, Ciri’, qui était plus musclée que June, se fatiguait moins que lui, ce qui lui permettait sans peine de tenir le rythme, d’encaisser le coup. Elle continuait à s’empaler sur la magnifique verge de son amant, poussant de nouveaux soupirs, encore et encore. Le plaisir la submergeait graduellement, et elle continuait à gémir, ses joues devenant rouges.

Son corps devenait plus léger, et elle sentait son esprit partir, s’abandonnant progressivement. Ciri’ soupira encore, gémit à nouveau, et ferma les yeux en sentant l’orgasme la traverser.

« Haaaaa... !! »

Dans un ultime cri, Cirillia laissa le plaisir suprême l’envahir. Son corps atteignit le point névralgique, et elle se relâcha donc, sentant sa mouille affluer sur la queue de son partenaire. June ne tarda plus à jouir également, s’abandonnant également, et les deux amants eurent donc la chance de connaître chacun l’orgasme. Un plaisir qui devrait être particulièrement intense pour June, puisqu’il s’agissait de sa première fois. Ciri’ aurait presque pu l’envier, mais elle-même, en réalité, apprécia fortement cette sensation d’abandon total, une forme de plénitude incroyable qui s’empara d’elle pendant quelques secondes... Comme si le sexe l’avait amené dans une sorte de stratosphère de bonheur, bien au-delà de ses problèmes matériels et d’autres considérations. Pendant quelques infimes secondes, elle ne ressentit qu’un plaisir sans fin, avant de se calmer progressivement, redescendant lentement, revenant à la réalité.

Cirillia reprit ensuite son souffle, restant au-dessus de June... Puis alla se coucher à côté de lui, tout en restant proche... Lovée. Sa tête se posa ainsi sur son épaule, et elle posa sa main sur le torse de l’homme, en plein milieu, reprenant son souffle. Elle ne disait pour l’heure rien.

La jeune femme profitait de ce sentiment de félicité.

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: lundi 05 novembre 2018, 00:38:47 »
Le jeune homme apprenait vite, et, pour un puceau, il faisait preuve d’une impressionnante endurance ! Cirillia s’attendait à le voir jouir à tout moment, mais June se retenait, tenant le coup, luttant contre lui-même, ce qui avait aussi pour conséquence de l’épuiser plus fortement. Des considérations qui n’entraient pas vraiment en ligne de compte pour Cirillia. La jeune femme n’avait pas à se poser ce genre de choses, car elle se contentait de subir… Mais elle pouvait sentir l’épuisement du jeune homme, ce qui l’amena à changer de position, afin de mieux appuyer sur ses bras. Il s’agenouilla sur le sol, et releva le bassin de Ciri’, puis recommença à la prendre, s’enfonçant à nouveau en elle.

« Haaaa… Hmmmm… !! »

Cirillia adorait ça ! Elle ne pouvait décemment prétendre l’inverse, tandis que le plaisir se déversait joyeusement en elle, s’infiltrant dans ses veines, venant la submerger de plaisir. Des vagues successives filaient en elle, avec à chaque vague, pour point d’origine, le sexe de June. Elle laissait le nécromancien se perdre en elle… Jusqu’à sa réaction. Tandis que les minutes filaient, Cirillia, les joues rougies par l’effort, par le plaisir, banda ses muscles… Et donna un brusque coup de reins avec ses jambes, déstabilisant June.

Le jeune homme se retrouva ainsi couché au sol, étalé sur le dos, et Cirillia ne tarda pas à se redresser, et à se rapprocher de lui. En quelques secondes, elle se retrouva au-dessus de lui, jambes à droite et à gauche de son corps, et posa ses mains sur son torse, tout en fléchissant les genoux.

« Laisse-moi prendre le relais, mon mignon… »

Elle déplaça sa main, et la posa sur le sexe de l’homme, serrant son chibre entre ses doigts. L’intimité de Cirillia ruisselait de mouille, sa cyprine s’égouttant sur son sexe. Elle se pinça les lèvres, souriant doucement, puis guida lentement son membre en elle.

« Là, voilà… »

Cirillia soupira à nouveau en sentant le vit de June titiller ses lèvres intimes… Puis força le passage. Un frisson la parcourut, puis elle s’abattit sur sa queue, se mordillant les lèvres en se tendant sur place. Un frisson traversa tout son corps, puis elle commença à remuer doucement sur son corps, soupirant de joie. Pour June, qui voulait reposer ses bras, il allait maintenant pouvoir pleinement profiter de la situation ! Cirillia dansait en effet sur lui, électrique, sa mouille ruisselant sur le corps du jeune homme !

« O-Oui, Ju-June, hmmm… Haaaa… »

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: lundi 22 octobre 2018, 00:59:09 »
Puisque les mots ne suffirent pas à débloquer June, à le sortir de sa nervosité, de sa peur de ne pas être à la hauteur, Cirillia avait fait preuve d’un peu de doigté. Un doigt magique, même, qui s’enfonça dans le fessier de June. Ne s’y attendant pas du tout, le jeune homme en écarquilla les yeux, s’immobilisant sur place pendant quelques secondes, puis déplaça ses mains. Il les posa à droite et à gauche d’elle, et Ciri’, en souriant, continua à maintenir ce doigt en lui, l’enfonçant même plus profondément. C’était le petit coup de fouet dont June avait besoin, et l’ancienne sorceleuse frémit alors en sentant l’érection du jeune homme croître encore. Ses joues rougirent, et elle observa, fascinée, le jouissif spectacle du jeune homme en train de se lâcher. June banda ses muscles, se releva... Puis s’enfonça d’un coup sec dans le corps de Ciri’. Celle-ci écarquilla les yeux en le sentant venir en elle, poussant un long soupir, et raffermit sa main sur la tempe de June, crispant ses doigts dessus, sentant ses longs cheveux, et le sentant remuer plus énergiquement.

« Ju-June... ! »

La jeune femme soupira de plaisir, sentant une vague remonter en elle, tandis que le bel éphèbe continuait à la prendre, amplifiant le rythme de ses coups de reins, leur profondeur, et leur dureté. Il soupirait encore, et s’attaqua aux seins de la femme, qui lui pendaient sous le nez, en embrassant un, le léchant goulûment. Ciri’ se pinça encore les lèvres, gémissant doucement, frissonnant de plaisir. Oh, que c’était bon ! Sentir cet homme au corps parfait se frotter contre elle, ce superbe amant. Il se lâchait maintenant, et, tout ce que Ciri’ avait à faire, c’était de maintenir sa main sur son fessier. Ses doigts se crispaient d’ailleurs sur cette position, afin de maintenir la pression sur le délicat corps du jeune homme.

June soupira encore, et des bruits de claquement spongieux résonnèrent dans la grotte, témoignant de l’intensité des coups de reins de June.

« O-Oui, June, hmmm... ! Là, o-oui, en-Encore, haaaa... !! Hnnnnn... !! Haaaaann... !! »

Cirillia ne poussait pas forcément de grands gémissements excessifs, mais elle laissait tout de même sa joie s’exprimer. La queue de l’homme baignait dans sa mouille, et elle continuait, de son côté, à remuer son doigt, accompagnant ainsi les coups de reins de June, même si, à force, c’était le nécromancien qui prenait en assurance, tout en continuant à bourrer longuement la jeune femme. Face à de tels élans, Cirillia ne pouvait que se laisser faire, gémissant encore et encore. C’était le côté jouissif du sexe. Ils s’envoyaient tous les deux en l’air sans retenue...

...Et c’était tout simplement délicieux !

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: lundi 08 octobre 2018, 01:08:17 »
La brutale Cirillia pouvait se montrer plus calme quand elle le voulait, et, avec June, en ce moment, elle savait qu’elle ne devait pas être brutale. C’était à lui de l’être, mais le jeune homme était particulièrement nerveux, tant et si bien qu’il n’osait pas encore clairement la pénétrer, et y alla doucement, craignant de lui faire mal. Quand son sexe s’enfonça en elle, un gémissement ténu s’échappa des lèvres de Cirillia, qui serra sa main sur le cul de l’homme, se crispant dessus. Elle ferma les yeux pendant quelques secondes, avant de sourire quand ce dernier s’excusa de sa violence envers elle.

« Oh, June, allons... C’est justement qu’il faut être violent, mon joli ! »

Elle lui pinça encore le cul, afin de lui faire mal, et entendit le jeune homme couiner. Il n’était clairement pas habitué à ça, et sa queue devait se serrer dans l’intimité étroite de la femme. Un contact surprenant, confus. Elle imaginait volontiers le jeune homme comme un individu calme, discret, et peu habitué à perdre le contrôle. Un profil amusant, car le sexe était souvent une occasion de libérer la personnalité enfouie qui sommeillait en eux. Et c’était justement cela que Cirillia cherchait à faire sortir, en le provoquant. Elle accompagnait ses mouvements de hanches, sentant son membre s’enfoncer plus profondément en elle.

Ciri’ respirait lourdement, et soupira encore, son autre main caressant les cheveux de June.

« A-Allez, June, c’est ça, le sexe ! Ce n’est pas... Pas que de la douceur et de la tendresse, hmmm... C’est de la sueur, des larmes, les chairs qui claquent ! Il faut que tu me BAISES, June ! Baise-moi ! » intima-t-elle en haussant le ton.

Le courant devait remonter en lui, la vague devait l’emporter. Ciri’ était là pour le guider, mais il était aussi important que June le fasse par lui-même.

« Vas-y, hmmm... Insulte-moi, mon beau, là... Traite-moi de petite pute, baise-moi... Là, là, baise-moi ! »

Comme pour le motiver davantage, Cirillia approchait ses doigts de son fondement, de sa porte arrière. Elle caressait ainsi sa délicieuse croupe, un sourire ravi sur les lèvres, et approchait son doigt de sa porte arrière. Cirillia n’avait aucune gêne en la matière, et en fit la démonstration, enfonçant son doigt en lui, espérant que ce geste aiderait le jeune homme à se lâcher, à battre en brèche sa timidité, pour pouvoir faire ce que Cirillia lui demandait de faire...

...Baiser !

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: lundi 01 octobre 2018, 01:04:26 »
June s’appliquait consciencieusement, avec effort et dévotion. Un garçon vraiment très obéissant ! Ciri’ continuait à soupirer sur place, yeux clos, laissant le plaisir se déverser en elle. Si June ressentait peu à peu de la frustration en sentant son membre se durcir et l’élancer douloureusement, c’était également vrai pour Cirillia, qui frémissait sur place. La langue de June était très agréable, la manière qu’il avait de s’enfoncer en elle, de lécher ensuite le contour de ses lèvres intimes pour boire sa cyprine... Tout ça était excitant, et même un peu trop excitant. Et, alors que le temps passait, et que June continuait à la lécher, l’ancienne sorceleuse sourit quand il évoqua un surprenant mal de dos.

Elle se redressa alors, en prenant appui sur ses avant-bras, afin de pouvoir mieux le regarder, et lui répondit :

« Au dos ? Vraiment ? »

La jeune femme secoua doucement la tête, et déplaça sa main pour caresser les beaux cheveux soyeux de June, et déplaça alors l’une de ses jambes, pour sentir une vive tension entre ses cuisses. Feignant alors la surprise, Ciri’ entrouvrit les lèvres, laissant exprimer sa surprise :

« Oh... Je sens surtout ici une véritable tension ! »

De son point de vue, c’était là la véritable cause des douleurs du jeune homme. Cirillia sourit donc à nouveau, puis décida qu’il était temps... Temps pour June de perdre sa virginité, et de lui faire vraiment l’amour. La belle jeune femme en avait maintenant envie, très envie. Il suffisait de voir la rougeur sur ses joues, les tremblements nerveux qui agitaient son corps, pour comprendre qu’elle était très excitée par la situation ambiante, et qu’elle avait donc envie de lui faire l’amour copieusement, et énergiquement.

De plus... Il avait une très belle queue, mais elle ne pouvait pas le dire comme ça.

« Allez... Passons aux choses sérieuses, mon chéri. Grimpe sur moi. »

Elle releva elle-même le visage du jeune homme, légèrement humide autour des lèvres, puis, tout en continuant à lui sourire, se coucha sur le tapis, guidant ainsi June sur elle. Elle sentit le corps du jeune homme s’étaler lentement contre le sien, et caressa le bas de son dos, puis ses cheveux... Et l’embrassa ensuite. Elle serra ses bras sur son corps, et continua à l’embrasser, avançant sa langue dans sa bouche, jouant avec celle de son partenaire. Là, elle sentait mieux son sexe, sa belle érection, une queue qui devait lui faire bien mal, et qui frotta ses cuisses.

Cirillia rompit ensuite le baiser. Lentement, elle frottait son corps contre le sien, en glissant imperceptiblement d’avant en arrière.

« Allez, June... Il est temps de t’unir à moi, maintenant... Je vais être la première femme à qui tu fais l’amour... Alors, tu as intérêt à le savourer. »

Sa voix était devenue douce, mielleuse, comme pour rassurer le jeune homme, et sa main en profitait, pendant ce temps, pour caresser son délicieux cul... Comme quoi, outre le sexe de June, Cirillia avait encore bien d’autres choses à faire avec ce jeune nécromancien !

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]
« le: lundi 24 septembre 2018, 01:17:49 »
Nue, Cirillia avait désormais franchi avec June le point de non-retour, le point au-delà duquel il ne faisait plus aucun doute que, ce soir, June ne serait plus vierge. Techniquement, il ne l’était déjà plus, dès lors que Cirillia avait goûté à son sexe, l’avait pris en bouche, et l’avait fait jouir en elle... Mais la séance ne pourrait être véritablement consommée que quand le jeune homme enfoncerait son membre turgescent en elle. Même après sa première jouissance, le sexe de June était toujours bien dressé. Et, quand Ciri’ s’était déshabillé, celui-ci s’était figé sur place. Son regard admiratif, muet de stupeur, n’avait nullement échappé à Ciri’. Impossible de masquer ça. Sur ce point, les hommes seraient toujours plus faciles à repérer que les femmes, surtout les garçons timides comme June, de beaux éphèbes qui, curieusement, étaient encore vierges. Un tel paradoxe ne manquait pas d’amuser Ciri’, qui se posa ensuite sur la couchette.

June n’attendit pas longtemps avant de la rejoindre, et approcha son visage de ses cuisses. L’ancienne sorceleuse esquissa un léger sourire en le regardant se positionner, et avança sa main, venant caresser tendrement les cheveux de June, comme pour l’encourager à y aller. Le sexe de Ciri’ était imberbe, très proprement épilé, offrant ainsi au jeune homme la vision d’une élégante fente rose, une ouverture délicate et humide, légèrement trempée. Le visage proche de son sexe, June respirait précipitamment, lourdement, ce que Cirillia ressentait sur son corps, sentant l’air qu’exhalait June.

« Alors, il est temps de commencer, mon beau... » glissa-t-elle quand il confessa, sans surprise, n’avoir jamais fait ça.

Intimidé, June lui demanda donc s’il devait lécher, et elle sourit alors, avant de poursuivre :

« Pour le moment, oui, June... »

Il fallait noter le changement de comportement de Cirillia. Moins brutale, moins autoritaire, elle se montrait maintenant très douce, comme si le sexe avait pour effet de la calmer, de la détendre. Ou peut-être que, sous sa couche naturelle d’agressivité, il y avait une femme empathique, une femme qui avait pu s’émouvoir pour une Princesse perdue à Sylvandell, et qui pouvait comprendre le désarroi d’un jeune éphèbe vierge en pareille situation. Le visage de June se rapprocha encore... Et sa lèvre commença à filer sur la surface tendre qui lui était offerte. Un léger frisson traversa le corps de Cirillia, qui se pinça brièvement les lèvres, écartant légèrement les jambes, sentant l’homme continuer à la lécher.

Quand il déposa un premier baiser dessus, Ciri’ soupira fortement. Mine de rien, cette séance allait être aussi difficile pour elle, car elle commençait à se sentir frustrée. En y allant lentement et prudemment, June faisait monter la pression, et le corps de Cirillia se mettait à chauffer davantage, comme une cocotte-minute en implosion. Elle salivait déjà à l’idée de sentir le jeune homme la pénétrer vraiment...

*Mais pas encore, patience...*

Ses doigts serraient parfois les cheveux de June sous l’effet de crispations. Là, sous cet angle, June était méconnaissable, et on aurait vraiment dit qu’une fille était en train de lécher Cirillia. Une image qui la frappa, car le visage de June disparaissait sous ses cheveux, et elle prenait conscience qu’elle aimait vraiment ça. Oh, Cirillia aimait aussi les garçons virils, musclés et bien bâtis, qui l’écrasaient sur place en la bourrant furieusement, mais... Des garçons comme June déclenchaient quelque chose en elle. Comme une sorte d’instinct maternel refoulé, de sentiment de protection. Oui, elle avait envie de le former, de l’améliorer, d’en faire un très bel amant... Quelqu’un qui la verrait comme une sorte de maîtresse en la matière.

Les minutes défilaient, et, au fur et à mesure, June se faisait plus précis, léchant plus profondément le sexe de Cirillia, s’y enfonçant. L.es lèvres intimes de la femme se dilataient, et il pouvait également l’entendre soupirer, surtout quand sa langue se faufilait en elle, raclant ses parois. Inexpérimenté, il y allait sans chercher à cibler précisément son bouton de plaisir, mais ça ne changeait rien en soi.

« Hmmm... June, haaa... June... »

Elle aimait le sentir en elle, et le laissait volontiers s’approprier son sexe, caressant plus tendrement ses longs cheveux soyeux, se doutant bien que, pour lui aussi, la situation allait devenir tendue. Plus le temps passerait, et plus sa queue lui ferait mal. Mais ça, elle le laissait voir, elle voulait le pousser à bout, et attendre le moment où il voudrait soulager la tension qui devait pousser le long de sa verge.

« Bois bien ma mouille, mon chéri... Hmmm... Ne recrache rien, avale-là, lèche-moi encore, ouii... »

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