Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Lucie Moreau

Pages: [1] 2 3 ... 15
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Les alentours de la ville / Re : Luzki ѳѳѳ Cachette champêtre
« le: mardi 18 juillet 2023, 23:19:29 »
Il était vrai que les gens n'avaient pas besoin d'une raison particulière pour être étrange, pour ne pas dire plus précisément glauque. Il y avait bien des cas de stalkers dans le monde, ce genre de personnes qui en suivaient d'autres pour des raisons plus farfelues que les autres. Le Japon ne faisait pas exception à la règle, bien qu'il soit l'un des pays les plus sûrs au monde. Combien de fois il y avait eu, avant et encore aujourd'hui, des jeunes filles qui se faisaient suivre par des hommes louches dans le seul but de pouvoir les observer en douce ? Ou bien leur voler des sous-vêtements, pouvoir les approcher pour les enlacer, les sentir...Voire les violer. Lucie n'avait jamais eu ce genre de problème, aussi bien en France qu'au Japon. Il fallait être objectif : elle n'était pas d'une beauté extraordinaire, sans pour autant être laide. Elle n'était guère originale non plus. Ses formes avaient souvent été un aspect repoussant la gente masculine, encore plus au Japon. Non pas qu'elle était forcément attirée par les asiatiques mais bon...Au contraire, un homme comme John, avec un physique à faire corrompre une nonne, lui, devait attirer les femmes comme des mouches...Et sûrement des hommes aussi. Il avait dû en briser énormément, des cœurs...

De ce fait, le jeune réfugié n'avait pas besoin de se retenir de parler. La rondouillette connaissait la réalité de la vie. Elle n'était clairement pas toute rose ou toute noire. Des fois, il y avait des hauts et des bas. Il y avait des avantages et des inconvénients à toute sorte de situation, y compris l'actuelle. Pas besoin d'esquiver ou d'enjoliver le moment présent. Il était là, elle ne le connaissait pas plus que ça, si John était un tant soit peu son vrai prénom. Même si la Française lui avait dit qu'elle lui faisait confiance, ce n'était qu'à moitié la vérité. La rousse restait tout de même sur ses gardes. Après tout, derrière sa gueule d'ange, il pouvait très bien être l'un de ses psychopathes que son silence sous-entendait. Cependant, il lui faisait juste penser à un petit agneau perdu et surtout, inquiet. Et si vraiment il avait de mauvaises intentions, Lucie faisait confiance en l'instinct de ses deux bouviers bernois.

Le compliment de John la fit sourire sincèrement. Ses joues légèrement rougissantes, elle répondit.

- Je n'ai rien d'exceptionnel. Tout le monde ferait la même chose que moi.

Décrochant le combiné, elle était prête à appeler le commissariat du coin pour leur faire part de la situation. Mais l'Américain lui fit rapidement comprendre qu'il ne souhaitait pas ébruiter la chose, ne voulant déranger les autorités. La jeune femme grimaça, plongeant un instant dans ses songes.

- Il est vrai que la police japonaise n'est pas très efficace, dans tous les cas. Sauf lorsqu'on enfreint leurs règles. Et puis, il serait capable de dire que ce n'est rien, ou que c'est de votre faute, puisque vous êtes un «  gaijin ».

Elle reposa ensuite le téléphone. La police japonaise n'était pas vraiment laxiste mais...Comment expliquer ça ? Déjà qu'expliquer qu'un homme est poursuivi par d'autres, ils ne vont pas prendre ça au sérieux. John est un homme, de quoi a-t-il peur ? De plus, c'était un étranger. Ce sont les étrangers qui causent forcément des problèmes. Appeler les autorités revenait à se tirer une balle dans le pied, surtout dans ce cas-là, alors oublions...

Lucie s'excusa d'une fine moue sur le visage, hochant de la tête. Il souhaitait se décrasser et c'était la moindre des choses s'il voulait au moins oublier cette mésaventure. De la main, la trentenaire indiqua une pièce au fond du couloir. Il s'agissait là de sa salle de bain. Elle l'avait fait rénover et agrandir lorsqu'elle emménagea dans cette maison. Le souci du Japon, c'est que tout était petit pour elle. Non pas qu'elle était particulièrement grande, mais Lucie prenait plus de...surface. Alors il était impératif de refaire cette salle de bain pour y avoir plus d'espace et y installer ce dont elle avait envie. Elle était rafraîchissante, avec ses carrelages verts. La baignoire était pile poil à sa taille, et la douche à l'italienne était agréable. Tout était fait pour s'y sentir bien.

Allant dans cette direction, invitant son hôte à la rejoindre, elle sortit de la commode sous le lavabo une longue serviette verte, qu'elle offrit à John. Elle indiqua plusieurs flacons de la main, le sourire aux lèvres.

- Tu as de quoi te laver ici et là. Et voici une serviette. J'ai sûrement quelques habits de mon ex dans une armoire. Il était moins bien taillé que vous mais ça pourrait suffire pour que vous repartiez tranquille.

Lucie le laissa ensuite pour qu'il puisse profiter paisiblement de la salle de bain, et surtout, de l'eau chaude. Il pourra se défaire de cette boue et sueur qui le gêne. Elle alla dans sa chambre, fouillant son armoire et en sortit un caleçon, un jean noir de taille L, et un t-shirt de geek, sûrement trop large pour John, mais bon...Elle déposa le tout devant la porte de salle de bain, toquant à la porte deux secondes pour lui faire part de son « cadeau ».

La rondouillette fit ensuite le chemin jusqu'à sa cuisine, suivie de ses deux chiens, alertés par cette descente. Elle leur remplit les deux gamelles d'eau et de croquettes, puis se lava les mains. Elle en profita pour préparer une tortilla de pommes de terre pour son invité surprise. Peut-être que l'odeur lui titillera les narines...

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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mardi 18 juillet 2023, 20:23:35 »
*Applique 10 petites noisettes de crème apaisante sur Mahès*


*Offre Lucia à qui le veut.* Le moelleux est garanti !

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Les alentours de la ville / Re : Luzki ѳѳѳ Cachette champêtre
« le: dimanche 23 avril 2023, 21:09:54 »
Lucie tira sur les pans de son gilet pour cacher son corps grassouillet, non pas qu'elle en ait honte, mais un peu de décence devant un homme, qui plus est, un inconnu. Un de ses fins sourcils roux se haussa. La Française était-elle en train de faire passer un interrogatoire à ce nouveau compagnon de soirée ? Peut-être. Un fin sourire étira ses lèvres rosées, un brin amusée et détendue juste sur l'instant.

- Comprenez-moi. Un intrus se cache dans ma grange et qui n'a rien de japonais, qui plus est. Non pas que j'ai quelque chose envers les étrangers mais vous pourriez être un pervers ou un homme malsain.

Et pour l'instant, la personne qui était le plus en danger, c'était la rouquine. La jeune femme haussa les épaules, perdant son sourire quelques secondes.

- Je ne suis pas un monstre, mais si je dois me défendre, je ferai ce qu'il faut. Que vous soyez un homme ne changera rien. Personne ne se laisserait faire dans une telle situation, même si je ne suis pas une combattante.

Mauvais move, ma chère Lucie. Pour le coup, c'était une information qu'elle aurait sûrement dû garder pour elle-même. Espérons qu'il n'en garde pas réellement souvenir de ce détail...

Finalement, John répondit aux interrogations de la caucasienne, se tenant la tête, comme s'il était mal à l'aise ou encore fort inquiet. La jeune femme se pinça les lèvres, indécise face à cette impuissance.

- C'est...étrange...Vous ne savez vraiment pas pourquoi ils étaient après vous ? Peut-être qu'il s'agissait là de fans ? Êtes-vous une célébrité par chez vous?

Lucie se creusait les méninges pour trouver toute sorte d'explications. Bien sûr, ce John pouvait être un fugitif poursuivi par le FBI ou même Interpol. Ou alors, comme elle le songeait, aux vues de sa belle gueule, son physique à en damner plus d'un, et de ses habits -bien qu'abîmés et salis par la paille et la boue- , il pouvait très bien être un acteur, un chanteur ou même un mannequin, poursuivi par des groupies ou ce genre de pervers qui peuplent le Japon. Vous savez, ces fans prêts à tout pour se rapprocher des célébrités...

Lucie se pencha un instant à la fenêtre, n'y voyant rien de suspect. Elle prit soin de fermer le rideau pour couvrir légèrement la vue sur le bureau. Pensive, elle fixa John.

- Monsieur John, permettez-moi d'appeler la police. Je sais qu'elle n'est pas aussi performante que par chez moi, enfin, comment dire...Elle est un peu spéciale mais vous devez être rassuré. Je le sens bien que vous êtes inquiet.

Fouillant dans la poche de son gilet, la jeune femme y attrapa son téléphone portable, composant le numéro de la police de quartier la plus proche. Ses fins doigts commencèrent à taper sur l'écran pour le débloquer et entamer le numéro adéquate...

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Les alentours de la ville / Re : Luzki ѳѳѳ Cachette champêtre
« le: dimanche 05 mars 2023, 01:02:29 »
La rondouillette ne faisait clairement pas la fière. Bien sûr, quand elle vivait en France, cela lui arrivait d'être suivie par des hommes. Soit ils voulaient la draguer et avoir son numéro, soit ils cherchaient davantage et ils étaient mal intentionnés. Et tout cela, même si elle ne correspondait pas aux idéaux physiques de la société...En venant au Japon, Lucie était devenue plus sereine. Les Japonais n'étaient pas trop fans de chubby, et en plus de ça, de manière générale, ils étaient du genre à ne pas se mêler des soucis des autres. Dans la rue, le soir, on pouvait trouver des hommes, comme des femmes, étalés sur le sol, dans le métro, saouls comme des ronds de serviette, et ils ne leur arrivaient rien. Tout comme on pouvait voir des personnes qui avaient oublié leurs sacs de courses quelque part et que personne n'y touchait. Bien sûr, il fallait tout de même rester sur ses gardes à un certain niveau, car il y a des loups partout, mais Lucie ne pensait pas que ce genre de choses lui arriverait, surtout dans un coin aussi reculé de la ville.

Agrippée à la bêche, la rouquine ordonna à l'inconnu de se montrer, tout en gardant ses chiens à ses côtés. Sa voix était tremblante mais la jeune femme restait bien ancrée sur ses deux pieds, histoire de parer toute attaque surprise. Le jeune homme descendit lentement de l'échelle, Lucie le pointant avec sa petite torche de téléphone portable. Déjà, il était bien habillé. Seules ses chaussures de ville étaient salies de terre d'avoir pataugé dans le terrain de la demoiselle. Un court instant, elle songea à son potager et pria pour qu'il n'ait rien écrasé...Lorsqu'il se retourna vers elle, Lucie le scruta davantage. Il avait un air de ses garçons faisant partie d'un boys band...Pas dégueu à regarder, sincèrement. Lucie se pinça les lèvres à cette pensée, coupable d'avoir songé à ça dans un moment pareil.

Gêné par la lumière, Lucie décida de la baisser un peu plus vers son torse pour ne pas l'aveugler non plus. Alors que les deux chiens de la demoiselle se tenaient à carreaux, tout en grognant légèrement, cet inconnu se présenta pour sous le nom de John. La rondouillette haussa un sourcil, et dans un réflexe, elle tira sur son vieux gilet vert pour se couvrir un peu mieux.

- John...Ce n'est pas très nippon, comme prénom. Je...Moi, c'est Lucie.

Son prénom, tout comme son physique, n'avait rien de japonais non plus, chez la jeune femme. Ce John avait vraiment l'air perdu, pour le coup. Lucie se pinça les lèvres une nouvelle fois, tiraillée entre son envie d'aider et son besoin de sécurité.

- Vous ne me ferez rien, n'est-ce pas ?

Sans vraiment attendre de réponse, elle l'invita d'un léger mouvement de bêche, avant de finalement la laisser poser contre le mur d'entrée de la grange.

- J'ai décidé de vous faire confiance. J'espère ne pas me tromper. A...Allons chez moi. Ce n'est pas le grand luxe, mais c'est toujours mieux que ma grange.

En son for intérieure, la Française espérait vraiment qu'il ne tenterait rien d'inconsidéré, même si elle était désarmée et qu'elle allait mener la marche jusqu'à chez elle. Quoique, la rondouillette eut un bref éclair de génie à l'esprit. Si cet étranger était poursuivi, les autres le traqueraient comme pour un animal et observeraient donc les empreintes qu'il a laissé...

- En fait, passez devant moi. Je vais piétiner vos pas avec les miens et ceux de mes chiens. Dès que vous passez ma porte, retirez vos chaussures et allez à l'étage.

Elle avait sûrement dû trop regarder des vidéos sur des affaires criminelles ou des romans policiers...D'un geste de la tête, elle pria le jeune homme de passer devant elle, ordonnant à ses chiens de rester près d'elle, le temps de refermer la porte de la grange correctement. Le suivant de peu, elle mit en marche son plan, gigotant derrière John pour défaire ses empreintes de pas dans la boue. Qu'elle avait l'air ridicule. Mais ses lèvres s'étirèrent en un sourire franc. Malgré la situation, elle s'amusait comme un enfant un jour de pluie. Starky et Lola suivirent le mouvement, plus détendus eux aussi, jouant avec leur maîtresse et piétinant sans savoir le reste des empreintes.

Arrivés sur la terrasse, elle claqua ses sabots en plastique sur le mur de sa maison et les laissa à l'extérieure, rentrant dans sa maison avec ses chiens. Lucie prit bien soin de fermer la porte à clé, la laissant dessus pour que personne n'entre. Elle alla vérifier les fenêtres de son rez-de-chaussée pour voir si elles étaient également bien fermées, tirant correctement les rideaux. Elle éteignit les lumières en bas, puis monta les escaliers. Sa maison n'était guère très grande en soi, mais tenait plus de l'ancienne petite ferme que d'une maison moderne japonaise. Les pièces étaient plus grandes, mais plus étroites que ce qu'on pouvait trouver en Europe ou sur le sol américain. Elle était somme toute modeste.

Starky et Lola restaient dans le couloir, non loin de leur maîtresse, mais s'installèrent dans leur coussin commun. Lucie passa la première, devant John, pour se rendre dans un petit bureau. Il n'y avait là qu'un canapé trois places, un simple bureau avec un ordinateur et un petit frigo. La rouquine prit soin d'allumer la petite lampe posée sur le bord du bureau, et invita John à s'asseoir sur le canapé.

- Et si vous me racontiez tout maintenant ? J'ai toujours une certaine méfiance. Après tout, il faut se méfier de l'eau qui dort, comme on dit...Mais j'aimerais vous aider, si je le peux.

Le sourire qu'offrit Lucie à son invité est sincère et doux. Est-ce que ça la sauverait si jamais cet homme avait réellement de mauvaises intentions ? Peut-être...

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Les alentours de la ville / Re : Luzki ѳѳѳ Cachette champêtre
« le: jeudi 16 février 2023, 11:03:10 »
D'un simple sifflement, Lucie appela ses deux beaucerons.

- Starky, Lola. Au pied.

Les deux chiens obéissèrent à leur maîtresse, se postant devant elle comme pour lui servir de rempart au cas où. La jeune femme se baissa légèrement pour leur caresser la tête, histoire de les calmer afin qu'ils ne se mettent plus à grogner.

- Voilà. Ils ne bougeront pas à condition que vous ne m'attaquiez pas. Sortez...

La Française ne faisait toujours pas la fière. Elle avait du mal à tenir en place, les jambes tremblantes. Pourtant, elle tenait fermement cette bêche, seule véritable arme qu'elle savait utiliser. Mais même si elle avait ses chiens, seul face à un homme, elle ne pouvait pas faire grand-chose.

- Sortez ou j'appelle la police !

Lucie balaya la grange avec sa torche, pour trouver d'où venait cette voix masculine. Pour l'instant, rien en vue. Il disait juste vouloir se cacher...

- Vous êtes un fugitif...Qui me dit que ce ne sont pas des policiers qui sont à vos trousses ?

Un puissant frisson d'horreur parcourut son échine. Et si cet homme n'était pas tout seul ? S'ils étaient plusieurs ? Elle devait s'attendre à une embuscade ? Et s'il était seul, était-ce un meurtrier ? La prendrait-il en otage pour échapper à ses poursuivants ? Et s'il s'occupait d'elle et qu'elle devenait son repas ? Beaucoup de trop de questions extrêmes et sans réponse...C'est la voix chancelante qu'elle répondit à l'inconnu.

- Êtes-vous venu me tuer et me découper ? Je...Je suis très mauvaise en goût !

Son corps fut parcouru de spasmes. La peur grondait dans son estomac, lui faisait brûler l’œsophage. Ses poumons se soulevaient grandement et avec difficulté. Il lui était compliqué de respirer correctement. Son cœur bâtait si fort dans sa poitrine qu'elle eût l'impression qu'il allait exploser ou sortir de son corps. La rondouillette était courageuse, mais pas infaillible. Soudainement, les yeux de la rouquine se mirent à briller. Des larmes roulèrent sur ses joues bien charnues.

- J'veux pas d'ennui non plus ! Maintenant...Vous allez vous rapprocher, sans être brusque...

Elle usa de la manche de vieux gilet vert pour essuyer les larmes sur son visage blanc parsemé de taches de rousseur. Ses deux mains potelées revinrent serrer le manche de la bêche si fort, que les jointures de ses doigts furent colorées d'un blanc laiteux.

- J'veux pas d'ennui...Mais je me défendrai si j'ai besoin !

6
Les alentours de la ville / Re : Luzki ѳѳѳ Cachette champêtre
« le: vendredi 16 décembre 2022, 10:58:33 »
La journée fut rudement longue pour la belle Française. Elle passa sa journée de travail en crèche en plein cœur de Seikusu, à s'occuper des petites têtes brunes, à faire des coloriages et des découpages, mettant des petits bouts de papier et des paillettes partout. Mademoiselle Moreau avait beau aimé les enfants comme s'il s'agissait de sa propre chair, elle reconnaissait que cela restait fatiguant. Bien que les enfants japonais étaient sûrement moins agités, plus sages que les petits monstres français, ils n'en restaient pas moins des enfants. Il fallait savoir les tenir, les rappeler à l'ordre si jamais, mais aussi les débarbouiller, etc...Tout cela pouvait être usant d'une journée à l'autre.

Cependant, quand la rondouillette revenait en ses murs, sa journée était loin d'être finie. Déposant ses affaires dans sa chambre, la jeune femme à la chevelure de feu se défit de ses habits tâchés de chocolat et autres peintures, pour mettre des vêtements bien plus confortables et chauds. Ses débuts et fins de journée rimaient toujours avec soin de ses bêtes. La demoiselle avait réussi à avoir un terrain avec assez de place pour accueillir quelques animaux. Cela lui rappelait un peu sa Provence natale. Elle avait même gardé un petit lopin de terre pour en faire un potager, histoire d'avoir quelques légumes. Il faut dire que tout ce qui est fruits et légumes, c'était très cher au Japon. Il était loin le temps où elle se promenait au marché et que parfois, certains marchands lui offraient des légumes ou fruits touchés.

Hier, Lucie s'était occupée de son potager et avait bêché toute la journée pour refaire des rigoles et ainsi aérer la terre. Elle se disait qu'un jour, elle essayerait la culture de riz. C'était quelque chose que les Japonais mangeaient absolument tous les jours ! Cela lui ferait peut-être une réserve...Quoiqu'il en soit, aujourd'hui, elle s'occuperait de ses animaux. Ouvrant les portes de la grange, elle salua ses amis à quatre pattes, visiblement ravis de la retrouver. S'armant de la fourche située non loin de l'entrée, la Française retira la paille salie, tout en la déposant dans la brouette, et la remplaça par de la chaude et toute propre. Lucie rajouta également du foin pour ses herbivores, quelques grosses poignées de grains pour ses volailles, ainsi que des croquettes pour ses chats. Elle remplit également les gamelles d'eau. Les chiens, eux, mangeraient dans la maison. Elle préférait les avoir avec elle, si jamais il y avait un souci, que ce soit aussi bien une intrusion qu'un simple malaise...

Après sa rude journée, Lucie appela ses deux chiens, Starky et Lola, deux bouviers bernois, et les emmena dans la maison. Bien sûr, pour les régaler, elle prit le temps de leur remplir les gamelles d'eau et de croquettes, mais aussi, dans deux petits bols à part, y mettre un peu de pâtée pour gros chiens. C'était une façon de leur faire plaisir, parce qu'ils avaient été sages toute la journée et avaient protégé la maison. Non pas qu'il y a beaucoup de problèmes au Japon, mais il existe tout de même, et il vaut mieux être prudent que trop laxiste. Elle les laissa ensuite tranquille, pouvant voguer calmement dans la maison. Lucie savait pertinemment qu'ils ne feraient pas de bêtises...

La jeune femme bien en formes se rendit ensuite dans sa salle de bain et prit quelques temps pour se débarbouiller. Une bonne douche ne faisait de mal à personne ! Une fois fait, elle se couvrit d'une simple nuisette noire, la demoiselle à la chevelure de feu se dirigea dans sa cuisine, vers son frigo plus précisément, ne se prenant que de quoi faire un petit sandwich. Elle avait la flemme, ou plutôt, n'avait plus de force pour faire quoique ce soit d'autre. Sa journée avait été longue et difficile. Elle méritait bien le repos du guerrier. À la base, la Française avait prévu de s'installer dans son lit et de se regarder quelques épisodes d'une série très en vogue sur une plateforme de streaming, mais trop épuisée de sa double journée, elle savait que ce ne serait pas le cas. Mettant un pied dans son lit, puis l'autre, se couvrant de sa délicieuse couverture, il ne fallut pas longtemps avant qu'elle ne sombre dans les bras de Morphée...

La nuit se passa calmement. Mais alors qu'elle était en train de rêver de son ex, non pas que ça lui plaisait sincèrement, un grognement la fit se réveiller. Un de ses chiens, Lola, venait de se dresser sur ses quatre pattes, les oreilles légèrement haussées, la truffe en direction de la grange. La chienne semblait sentir quelque chose, ou peut-être avait-elle entendu quelque chose que Lucie n'avait pas capté dans son profond sommeil...La Française devait s'assurer qu'il n'y avait personne dans sa propriété, aussi bien dans sa maison que sur son terrain. Il était même fort possible que quelqu'un lui vienne voler des légumes dans son potager pour lequel elle avait durement travaillé. Elle fit le tour de sa maison bien rapidement, mais Starky et Lola grognaient de plus en plus vers l'extérieur.

Se chaussant de ses sabots de plastique, de son gilet vert par dessus sa nuisette, ainsi que d'une lampe torche, ou plutôt de l'application lampe torche de son téléphone, la jeune femme prit son courage à deux mains et s'avança prudemment vers la grange, là où les chiens semblaient aller...Lucie entama une lente inspection extérieure de la bâtisse, mais comprit rapidement que quelque chose clochait à l'intérieur, vu l'agitation de ses chiens qui grattaient à la porte, mais aussi des animaux restés à l'intérieur.

Au cas où on l'attaquerait, la jeune femme décida de s'armer de la bêche restée à l'extérieur, et la tenant fermement à deux mains, ouvrit brusquement la porte rouge de la grange d'un coup de pied. Elle leva la bêche au dessus d'elle, prête à frapper. Elle n'avait pas vu qui était là, elle ne savait pas pourquoi la personne était là, mais il y avait bien quelqu'un. Levant la bêche au dessus de son épaule, elle s'annonça, en japonais bien sûr, les mains et jambes tremblantes, alors que ses chiens montraient les dents, prêts à attaquer.

- Qui...Qui est là ? Ne touchez pas à mes animaux ! Sortez de ma grange ! Je...Je suis armée et bien entourée!

Elle ne faisait clairement pas la fière, mais elle était prête à se battre s'il le fallait...

7
Ville-Etat de Nexus / Re : Une pin-up en détresse...[Ulric Ulfbjorn]
« le: mercredi 21 septembre 2022, 23:44:41 »
La situation était des plus folles. Lucie se trouvait dans une ville qu'elle ne connaissait pas. Alors qu'elle se promenait en plein Seikusu, elle était apparue tout d'un coup dans cette ruelle sinistre, entourée d'hommes qui en voulaient à son corps. Heureusement pour elle, un bon samaritain passait par là et lui a prêté mains fortes pour se débarrasser des raclures qui cherchaient à la violer. Vous pouvez donc comprendre que la rondouillette était en état de choc, complètement perdue. Il était difficile pour elle de faire confiance à son sauveur, du moins, totalement. Il avait le visage abîmé, et aussi l'air d'un rustre, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'avait pas de charme. Il avait ce petit quelque chose d'intrigant, de joueur aussi, mais pas de dangereux. Pas envers Lucie en tout cas.

Lorsqu'il lui proposa un mouchoir, la Française le remercia du geste et en profita pour se débarbouiller le visage. C'était la moindre des choses, le reste de sa tenue ne pouvant rattraper l'aspect débraillé qu'elle avait désormais. Lucie tiqua, levant un sourcil mi-interrogateur, mi-amusé vers son sauveur qui, pour être remercié, réclama indirectement un baiser. Bien sûr, la jeune femme en rit un instant. Le jeune homme avait parfaitement conscience de son charme et cherchait à en jouer. Un bref rire dépassa la barrière de la bouche de la demoiselle.

- Mmh. Pour le baiser, je verrais bien plus tard...

Son beau-parleur de sauveur se présenta enfin. Ulric Ul..Euh, compliqué de retenir et surtout de prononcer. Alors pour ne pas écorcher son nom, elle ne le dira pas. Son nom sonnait scandinave. Était-il Norvégien ? Il est vrai que ce pirate, puisqu'il s'était présenté ainsi, faisait plus penser à un viking aux yeux de Lucie. Continuant les présentations, Ulric vint prendre une des mains de Lucie et y déposa un baiser tel un gentleman. Pour ne pas laisser la jeune femme seule dans cette ruelle morbide, le pirate lui demanda de le suivre. Sans une once d'hésitation, la Française lui tint la main pour se rassurer. Elle la lui serra un peu plus lorsqu'ils arrivèrent dans des rues plus animées de la ville, pour ne pas le perdre. Alors qu'elle observait tous les bâtiments, toutes ces choses autour d'elle, la rondouillette se demanda si elle n'était pas arrivée dans ce qu'on appelle un GN. Après tout, dans un Grandeur Nature, les participants faisaient en sorte que tout semble vrai, dans leurs comportements, leurs personnages...Lucie avait même l'impression de se promener dans les ruelles de la cité médiévale de Carcassonne.

- Nexus ?

Nexus, plus grande ville du continent ? La jeune femme ne comprenait pas, vraiment pas. C'était louche. Pour le peu qu'elle se souvenait de ses cours de géographie et d'économie, les pays scandinaves n'avaient pas vraiment d'énormes villes, et surtout pas de cette allure. Non pas qu'ils étaient des pays sous-développés, mais plus que les populations étaient dispersées de par la géographie et la météo des pays. Alors où était-elle ? Tout ce monde...C'était animé en tout cas.

Arrivés devant une grande bâtisse, les yeux azurs de la demoiselle se baladèrent sur cette architecture peu commune pour elle. Se laissant emmener à l'intérieur, alors qu'un brouhaha y régnait, la clientèle se tue à l'entrée de l'étrange duo. Lucie balaya la salle du regard, bien que mal à l'aise de ce silence. Il n'y avait là pas que des...humains. Que...Rêvait-elle ? La douleur et la peur qu'elle avait ressenti durant son agression lui faisaient dire que non. Mais comment expliquer ces cornes, ces physiques étranges que certains possédaient ? La rondouillette se pinça les lèvres. Elle rêve, c'est sûr...

Emmenée à une table un peu à l'écart des autres, Ulric invita Lucie à prendre place, alors qu'il appela une serveuse. Une belle blonde arriva avec deux pintes qu'elle déposa sur la table du couple. Le pirate demanda un ultime service, en plus d'une chambre à cette magnifique femme. La Française ne fit qu'hocher du chef, son regard filant sur Bess, cette serveuse lorsqu'elle retourna vers le comptoir. Toussant un instant, la rouquine observa sa pinte, la renifla et hésitant réellement une seconde, prit une première gorgée. L'esprit songeur, elle se lécha les lèvres, haussant ensuite les sourcils de surprise.

- Mmh ! Je ne connaissais pas et...C'est délicieux ! Merci Ulric, vraiment. Merci pour tout. Vous n'étiez pas obligé de m'aider, et pourtant, vous l'avez fait...

Son regard azur se posa sur son sauveur. Plusieurs fois, elle ouvrit la bouche pour entamer la conversation, mais se replongea un instant à l'assaut de sa boisson. Une gorgée, puis deux...Finalement, elle se reprit et répondit au pirate.

- J'aimerais...Je voudrais comprendre où je suis et comment je suis arrivée là. J'étais à Seikusu et maintenant, je serais à...Nexus ? Vous avez dit que nous étions dans la ville la plus peuplée du continent. Sommes-nous en Europe ? En Asie peut-être ? Votre nom de famille sonne scandinave...Je voudrais juste savoir où je suis pour savoir comment rentrer chez moi...

Mh. Cette lumière que la belle rousse émettait à l'habituel semblait un peu éteinte sur le moment. Non pas que Lucie est quelqu'un qui se laisse aller en temps normal, mais là, cela faisait beaucoup d'informations qu'elle n'avait pas. Comment faire ? Elle devait rentrer. Qui s'occuperait de ses animaux si elle n'était pas là ? Et si on les retrouvait en sale état et qu'on les lui retirait ? Elle ne pouvait y penser.

Un bruit de porte la retira de ce genre de pensées, et fit détourner son regard d'azur vers l'origine du bruit. À l'entrée de la taverne, un minotaure imposant, ainsi qu'un homme-lion, venaient de pénétrer l'enceinte et réclamer déjà à boire. La rouquine ouvrit grand la bouche de surprise, papillonnant des yeux. C'est une blague ? C'est impossible...

- Suis-je en plein rêve ? Ce doit être sûrement ça...

8
Ville-Etat de Nexus / Re : Une pin-up en détresse...[Ulric Ulfbjorn]
« le: mercredi 15 décembre 2021, 18:50:49 »
La grassouillette avait les yeux remplis de larmes, plus de rage que de peur sur le moment, bien qu'elle était tout de même effrayée. Elle était plus en colère de ne pas arriver à prendre le dessus. Lucie était combative, mais ne pouvait rien faire face au nombre de ses agresseurs. Paniquée par la double situation étrange, du fait qu'elle avait atterri elle ne sait où et le fait qu'elle se fasse coincer dans un coin de ruelle, elle ne remarqua pas tout de suite que quelqu'un lui venait en aide. Ce ne fut que lorsque les trois lourdauds se retournèrent que son regard se dirigea vers ce nouvel individu. Son apparence extérieure, dans le flou des yeux bleus larmoyants de la rondouillette, lui faisait penser à un pirate qu'elle avait vu sur un jeu vidéo il y a bien longtemps. Mais cette pensée ne lui traversa l'esprit qu'un court instant, juste le temps de l'implorer de l'aider.

- Aidez-moi, j'vous en prie...

Sa voix était faible, tremblante de peur. Peur qu'il ne soit qu'un nouvel agresseur dans le lot, et qu'il vienne profiter d'elle. Elle ne savait même pas s'il l'avait réellement entendu, mais ses forces commencèrent à l'abandonner. Tout son corps transpirait la peur, effrayée de tout ce que ces hommes répugnants pourraient bien lui faire.

Un soupir, presque de soulagement, s'échappa de ses fines lèvres crispées. Les voix étaient désormais étrangement calmes mais graves, presque grondantes, comme des grognements de loups s'affrontant pour désigner le futur alpha de la meute.

L'inconnu fit face et l'un des ravisseurs sembla vouloir l'affronter pour garder son trophée. Enfin, c'est ce que la jeune femme semblait observer, la vue encore floue de ses perles salées. Lorsqu'elle sentit que les deux autres hommes lâchaient leur prise, son corps s'effondra au sol. Ses jambes, pourtant musclées, ne supportaient plus rien. Cependant, elle profita de la menace de l'inconnu pour s'éloigner d'eux, du moins de ceux qui lui voulaient du mal, se recroquevillant pour ne pas prendre un coup perdu. Il n'y eût qu'un bref moment, qu'une légère altercation avant que les brigands ne s'en aillent sans demander leurs restes.

L'inconnu avait dû faire forte impression pour que ces hommes prennent la poudre d'escampette. Les yeux encore embués de larmes fixèrent cette silhouette qui s'approcha, ainsi que cette main que l'homme lui tendit. Ne sachant réellement que faire d'autre, Lucie s'en saisit pourtant et se releva avec difficulté, ses jambes encore faites de guimauve, faisant enfin face à son sauveur. De ses lèvres fines et rosées s'échappèrent quelques balbutiements incompréhensibles. À la dégaine de la jeune femme, on aurait pu se demander si une tempête n'était pas passée dans le coin : ses cheveux étaient en pagaille, son maquillage dégoulinant de ses perles de pluie, les habits débraillés, déchirés par endroits. Elle n'était pas « belle » à regarder. Il ne manquerait plus qu'elle soit couverte de boue et qu'elle soit habillée de véritables haillons pour qu'on la prenne pour une clocharde.

- Je...Ça va. Je...Merci, je...Merci monsieur...

La Française hésita un instant avant de le remercier d'un petit sourire, avant que celui-ci ne s'évapore.

- Je ne connais rien d'ici...Où sommes-nous ?

La jeune femme s'essuya les yeux de ses mains abîmées. Malgré la situation, Lucie esquissa un nouveau sourire suite à la remarque de l'inconnu.

- De là où je viens, il est vrai qu'il est bon de remercier son sauveur, ne serait-ce que d'un simple « merci »...Mais vous n'allez pas forcer une demoiselle à vous embrasser alors qu'elle a failli se faire violer, n'est-ce pas ? Enfin, je l'espère...Je ne voudrais pas penser que vous m'avez aidée pour avoir cette récompense, ou bien même que ce soit pour profiter de moi ensuite comme ces guignols, et puis...Si vous aviez aidé un homme, auriez-vous également réclamer un baiser ?

La rondouillette chercha à remettre de l'ordre à sa tenue, passant ses mains sur sa robe froissée, déchirée ici et là, retirant un peu la poussière accumulée dessus. Être plus présentable ? Mmh, pas vraiment. C'était également de mettre un peu de plomb dans sa tête, et tenter de mettre de l'ordre dans son esprit. Se redressant, ses saphirs admirèrent plus précisément l'homme devant elle. Il était abîmé de visage, c'est vrai, mais il avait cette prestance, cette aura, qui lui donnait un certain charme. Lucie avait envie de lui faire confiance mais elle restait tout de même sur ces gardes.

Un peu plus remise de la situation, la jeune femme récupéra son sac et se laissa guider par cet homme. Son regard vagabonda ici et là dans la ruelle et rien ne lui était familier. Mais où était-elle, nom de Dieu ?

- Lucie...Je m'appelle Lucie Moreau. Et vous, monsieur?

9
Le beau temps n'était guère vraiment au rendez-vous ces derniers jours. La pluie tombait, des fois en fine brume, d'autres fois elle se déguisait en rideaux de fer qui donnaient l'impression de ne pas pouvoir être traversés. Vent froid, douche naturellement chaude, tout cela variait bien trop mais que voulez-vous ? On ne peut contrôler la météo. Le ciel était d'une jolie teinte grise, sublimé de moult nuages cotonneux. Mais rien de tout ceci ne pouvait miner le moral de la belle Lucie. Certes, avec ce genre d'inconvénients, la rondouillette ne pouvait guère s'occuper de son potager correctement, ni même de son jardin dans son entièreté. Souvent, la promenade de Starky et de Lola se terminait en bain de boue et en shampouinage intense. Il y avait quelque chose d'épuisant dans ce temps, mais la jeune femme s'y faisait. À quoi bon râler sur quelque chose qu'on ne peut maîtriser ? Autant le prendre avec le sourire et tout passe mieux.

C'est la fourche en main que Lucie avait commencé sa journée assez tôt, qui plus est. Dans sa petite grange, la jeune femme avait préparé au préalable les ballots de paille à défaire pour changer celle salie dans les enclos. Ses deux chèvres et son cheval, Athos, n'en étaient que plus ravis. Mais il manquait quelque chose à son Shire. Le pauvre marchait étrangement depuis quelques jours. Durant son ménage, la rondouillette prit le temps de vérifier l'état de ses sabots, notamment ses fers et bingo ! Ils étaient bien les fautifs. La jeune femme s'en voulut l'espace d'un instant, d'avoir trop traîné avant de les lui faire changer. Son cerveau fonctionnait toujours à mille à l'heure, et c'était souvent que la Française pouvait oublier certaines choses, c'est pourquoi elle tenait un calendrier.

Une fois ses tâches finies, Lucie se dirigea vers sa maisonnée pour passer à la douche et se débarrasser de toute trace de son dur labeur. Lorsqu'elle eut fini, enroulée dans une grande serviette, la jeune femme vérifia le fameux calendrier où elle y notait tout et c'est avec horreur qu'elle découvrit qu'elle avait passé la date pour le ferrage de son canasson. Allant s'habiller en quatrième vitesse, les cheveux à peine coiffés, la rondouillette se chaussa de ses plus belles baskets, histoire d'être à l'aise, se couvrant d'un pantacourt en jean et d'un top en cache-coeur vert. Attrapant son sac à main et son téléphone portable en chemin, elle finit par fermer sa maison à clé avant de prendre la route à pieds. Ses doigts potelés se mirent à pianoter rapidement afin de trouver une forge au plus près de chez elle, ou tout du moins un nouvel endroit où elle pourrait commander des fers pour Athos. L'ancien forgeron qui les lui faisait avait pris sa retraite et n'avait guère trouvé de repreneur...

- Oh !

Un large et franc sourire vint étirer les lèvres charnues de la jeune femme. Google Maps venait de lui indiquer qu'une forge se trouvait dans la zone industrielle, non loin de sa maison. Elle n'aurait pas à marcher indéfiniment, ni prendre trente-six transports en commun pour arriver à destination.

Une demie-heure plus tard, Lucie s'arrêta devant une boutique, observant son téléphone puis la devanture. Visiblement, soit ils avaient mis un bon coup de peinture, soit ils avaient changé de propriétaire et donc toute la décoration extérieure avait été refaite. Poussant la porte de la boutique, c'est une vague d'une extrême chaleur qui lui fouetta le visage et tout son corps. Elle aurait pu fondre littéralement sur place. Le soleil de son sud natal n'était pas si caniculaire, Lucie avait tout de même l'habitude des températures chaudes, mais là...Ses vêtements auraient presque fusionnés avec sa peau. Se ventilant d'une main, comme si cela allait arranger quelque chose, ses yeux d'azur cherchèrent dans la boutique après quelqu'un qui pourrait l'aider. Visiblement, la personne était occupée à l'arrière.

- Y'a quelqu'un?

Une fois...Deux fois...Trois fois...Crescendo. Ça ne suffit guère. C'est après qu'elle remarqua la cloche. Tirant sur la chaînette, elle la fit tinter la fameuse cloche. Tididing ! ♫
La joviale Lucie patienta tranquillement, toujours à se ventiler d'une main pour ne pas suer la grosse goutte.

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Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: mercredi 21 juillet 2021, 20:55:32 »

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Prélude / Re : Izar Myrrhe, Mage de l'Hédonisme... [Keiralidé]
« le: mercredi 21 juillet 2021, 12:18:28 »
Bienvenue  :D

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Blabla / Re : J'épouse, j'esclavagise, je tue
« le: dimanche 18 avril 2021, 01:52:38 »
J'épouse Héraclès ! Vive les gros bras du Brocoli ! o/
J'esclavagiste Souta et Janus...Hin hin hin...*Se frotte les mains*
Bando, je suis désolée, mais il faut bien éliminer quelqu'un...PAN !

Alors, j'vais dire les prochains à nommer :
AsepTimusoth, Johnny Paso, Akita Celebrindal.  o/

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 02 février 2021, 01:38:06 »
Morphée qui ne veut pas de moi...Encore...

1h37 *Roule dans son lit*

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Ville-Etat de Nexus / Une pin-up en détresse...[Ulric Ulfbjorn]
« le: jeudi 03 décembre 2020, 01:28:39 »
- Brrr...J'ai bien fait de prendre mon poncho...

L'air s'était drôlement rafraîchi. Le ciel était désormais aussi sombre que les ténèbres, enfin...Autant que pouvait l'être celui d'une ville. Lucie soupira longuement, le nez levé vers cette obscurité aux allures de sprays de peinture orangée. La jeune femme en était désolée de voir ceci, se disant qu'aujourd'hui, si l'on voulait observer les astres, on devait s'échapper en campagne, dans la tranquillité. La Française posa ses mains sur le haut de son poncho, frottant au niveau de ses épaules pour se réchauffer un peu plus.

Les rues n'étaient guère très animées, la soirée bien avancée. Le rendez-vous était fixé depuis longtemps car l'homme qu'elle devait rencontrer était quelqu'un de très occupé. Tout était calculé à l'avance, chose que la demoiselle n'avait pas l'habitude, étant quelqu'un de plus...spontané. Mais Monsieur travaillait aux ressources humaines d'une grande boîte, alors son temps censé être libre était pris également par son travail. Mais la rondouillette et cet éphèbe avaient longuement discuté avant de se décider et de se donner rendez-vous pour se voir en chair et en os. Il lui était fort sympathique, gentil et doux, très serviable également. Lucie lui notait un manque de piment dans sa personnalité mais, il est vrai que les Japonais sont plutôt calmes en soi, et puis, il est vrai qu'on ne peut connaître tout de quelqu'un en quelques semaines et à travers un écran. Alors la jeune femme lui avait laissé une chance de montrer un peu plus qui il était.

Tout ne s'était pas passé comme ils l'avaient prévus. Lucie, aussi bien à l'aise dans des baskets que dans des bottes, avait pris soin de se préparer à ce rendez-vous galant. Elle avait revêtu une magnifique robe verte qui mettait en valeur ses formes charnues, de beaux talons sombres, et avait agrémenté sa chevelure de feu d'une fleur en tulle noir. Pour faire face à la fraîcheur de l'automne et de la soirée, elle avait recouvert ses épaules d'un poncho douillet, laissant ses bras simplement cachés par de longs gants noirs satinés. Un peu de mascara sur ses cils, un rouge tendre sur ses lèvres fines. C'était le sourire aux lèvres, rayonnante comme jamais, qu'elle s'apprêtait à voir un homme qui lui plaisait.

Le lieu de rencard était magique : un restaurant comme on pouvait en voir dans les films de romance à l'américaine, ceux à l'ambiance tamisée, avec en son de fond, un bon vieux jazz jouant de saxophone et de piano. Lucie avait été bien accueillie, amenée à sa table avec une superbe vue sur la ville de Seikusu. Autour d'elle, quelques couples étaient déjà en train de se tenir la main en patientant après leurs repas. Cela mettait du baume au cœur à la jeune rouquine, qui les observa en attendant son partenaire de soirée...Qui n'arriva finalement jamais. Un simple texto fit sonner son téléphone. Le sourire de Lucie s'évapora en le lisant : il l'avait oubliée et ne pouvait de toute façon pas venir, encore pris pas son travail. Tant pis... s'était-elle dit.

C'était un peu peinée qu'elle sortit du restaurant, sans y avoir bu ni même mangé quelque chose. C'était une soirée de gâchée. Mais au fond, ce n'était pas grave. La rondouillette allait prendre du temps sous un bon plaid chaud, peut-être une petite bière et se commander une pizza sur le chemin pour rentrer chez elle. Faire le chemin à pieds pour rentrer chez elle n'était pas une très bonne idée, ses pieds la faisant souffrir.

- Aux grands remèdes, les grands moyens...

Ni une, ni deux, la jeune femme retira ses chaussures noires, les gardant en mains. Un frisson, tout aussi bon que désagréable, lui parcourut l'échine. Le sol était glacé, elle ne pouvait guère le nier, mais le froid faisait du bien à ses pauvres pieds chauffés de douleur. Reprenant un sourire éclatant sur le visage, amusée par sa propre situation, elle reprit le chemin pour retourner chez elle. Le rythme et l'allure dansante, Lucie chantonna doucement pour accompagner sa marche, ses yeux noisette vagabondant ici et là.

Alors qu'elle errait dans les petites ruelles pour rejoindre rapidement sa maison et, surtout, ses animaux, songeant à les câliner et leur donner plein d'amour encore, quelque chose la tira soudainement vers un coin de mur mal éclairé. Un homme lui avait attrapé le poignet et la coinça contre le mur avec force. Brusquement, il se colla à elle...Il sentait l'alcool et il avait l'air...Un air malsain sur le visage. Lucie se débattit comme elle le pouvait mais rien n'y faisait sur le moment. Il avait bien trop de force, lacérant la peau de la rousse de ses doigts gras.

- T'es foutrement excitante, ma salope...

D'un geste qu'il voulait probablement délicat, le bougre fit descendre une des mains de la grassouillette contre son entrejambe qui avait visiblement bien grossi. Il se mit à la frotter avec insistance, Lucie de plus en plus dégoûtée. Prenant son courage à deux mains, énervée, la vaillante rondouillette releva son genou qui vint s'écraser sur le sexe gonflé, ayant décalé sa main sur le côté avant le coup. Tout en même temps, ses poignets une fois relâchés, elle repoussa l'homme avant de partir en courant. C'est pieds nus qu'elle défila à toute vitesse dans les ruelles mal éclairées. Elle hurla de tout son saoul pour attirer l'attention de quelqu'un, alors qu'elle entendait les pas lourds de son agresseur la poursuivre.

C'est dans la précipitation que tout bascula. Dans sa course, Lucie trébucha, se tordant la cheville et plongeant en avant, prête à embrasser le sol. Mais quelque chose d'inattendu arriva. S'il faisait nuit quand elle fut attaquée, désormais le ciel brillait à son zénith. Sa chute continua tout de même, se ramassant lourdement sur le sol, tout en écorchant ses genoux sur des pavés. Des perles de sang se formèrent sur ses genoux éraflés. Étourdie, elle s'ébroua un peu, se maintenant la tête d'une main. De son autre main, la libre, la rouquine se redressa légèrement, assise encore par terre. Lorsqu'elle ouvrit de nouveau ses yeux noisette sur le monde qui l'entourait, trois hommes l'entouraient.

- Bah alors, p'tite dame, on est perdue?

- Bizarrement vêtue...Mais fout'ment bonne, la gueuse...

Des porcs...C'est tout ce qui vint à l'esprit de Lucie en les voyant autour d'elle. Elle les examina rapidement, leurs habits ressemblant plus à des haillons ou des vieilles culottes de la Révolution Française dans un piteux état. Le troisième homme resta muet, mais un sourire pervers se dessina sur ses lèvres gercées. Ce même sourire s'étendit sur le visage de ses compères. Deux mastodontes et un peu gringalet...L'horreur passa dans le pauvre regard de la Française. Elle avait réussi à se défaire de son agresseur, et là voilà avec un autre problème...Bien qu'elle ne sache pas où elle avait atterri, ce qui la préoccupait désormais était de se dépêtre de ce merdier...Alors qu'elle chercha à se mettre debout, un des lourdauds attrapa son poignet et vint la coller contre son corps qui empestait la sueur et l'alcool. Lucie usa de force comme elle le pouvait pour se défaire de l'étreinte forcée. Les sourcils froncés et les traits tirés déformaient son si joli et radieux visage. C'est avec une voix grondante et ferme qu'elle s'adressa au trio.

- Lâchez-moi, et tout de suite !

- Ça risque pas, la grasse...

- Sa peau est si douce...J'imagine même pas sa chatte ou son cul...

La jeune femme n'avait pas vraiment vu la chose venir. Elle qui pensait que les hommes se la disputeraient, tout en profitant de cette occasion pour se détacher de ces trois-là, c'était raté pour le coup. Le premier pourceau agrippa l'autre poignet de Lucie pour la maintenir prisonnière, celle-ci cherchant à jouer de jeu de jambes pour s'échapper. Les deux autres hommes en profitèrent pour tripoter la chair douce et moelleuse de la jeune femme à la crinière de feu, dessinant ses formes de par leurs doigts répugnants.

- Arrêtez ! Tout de suite ! Je...À L'AIIIIDE ! AIDEZ-MOIIII !

C'est de tout son saoul qu'elle se mit à hurler à qui pourrait l'entendre...Mais aussi qui voudrait l'aider. Sinon, elle allait y passer, c'est certain...

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 04 juillet 2020, 10:39:38 »
Euh...J'ai mis un coup d'insecticide anti-fourmis, cette nuit, dans l'urgence XD
J'ai fermé la porte mais laissé la fenêtre ouverte, mais ça pue encore. Mais les fourmis semblent toutes mortes. Le hic, c'est que je ne sais pas d'où elles venaient, les salopes. ><

10h39  Ménage, du coup.

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